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Code de commerce, art. L522-5
Code de commerce
Il est interdit aux exploitants des magasins généraux de se livrer, soit directement, soit indirectement, que ce soit pour leur propre compte ou pour le compte d'autrui, à titre de commissionnaire ou à tout autre titre, à aucun commerce ou spéculation ayant pour objet les marchandises pour lesquelles ils sont habilités à délivrer des récépissés-warrants.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-5
LEGIARTI000006233709
LEGIARTI000006233709
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
214,745
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null
null
Article
<p></p> Il est interdit aux exploitants des magasins généraux de se livrer, soit directement, soit indirectement, que ce soit pour leur propre compte ou pour le compte d'autrui, à titre de commissionnaire ou à tout autre titre, à aucun commerce ou spéculation ayant pour objet les marchandises pour lesquelles ils sont habilités à délivrer des récépissés-warrants.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231128
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LEGIARTI000006233709
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006161340
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Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
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LEGISCTA000006161340
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null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
Code de commerce, art. L522-6
Code de commerce
Sont réputées tomber sous le coup de l'article L. 522-5 les sociétés exploitantes de magasins généraux, à l'exception de celles délivrant des reçus d'entreposage, dont l'un des associés, possédant plus de 10 % du capital social, exerce une activité incompatible avec les dispositions dudit article.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L522-6
LEGIARTI000038611772
LEGIARTI000006233710
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
257,694
null
null
null
Article
<p>Sont réputées tomber sous le coup de l'article L. 522-5 les sociétés exploitantes de magasins généraux, à l'exception de celles délivrant des reçus d'entreposage, dont l'un des associés, possédant plus de 10 % du capital social, exerce une activité incompatible avec les dispositions dudit article.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006233710
IG-20231129
null
LEGIARTI000038611772
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006161340
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Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
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LEGISCTA000006161340
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null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
Code de commerce, art. L522-7
Code de commerce
Toute société exploitante qui, par suite d'une modification intervenue dans la répartition du capital entre les associés, ne se trouve plus dans les conditions exigées par l'article L. 522-6 doit, dans le mois qui suit cette modification, solliciter le maintien de l'agrément dont elle est bénéficiaire. L'agrément reste valable jusqu'à ce que le préfet ait statué par arrêté. Le préfet peut, soit prononcer le maintien de l'agrément dans les conditions prévues à l'article L. 522-11, soit en prononcer le retrait conformément aux dispositions de l'article L. 522-39.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-7
LEGIARTI000006233747
LEGIARTI000006233747
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
300,643
null
null
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Article
<p></p> Toute société exploitante qui, par suite d'une modification intervenue dans la répartition du capital entre les associés, ne se trouve plus dans les conditions exigées par l'article L. 522-6 doit, dans le mois qui suit cette modification, solliciter le maintien de l'agrément dont elle est bénéficiaire.<p></p><p></p> L'agrément reste valable jusqu'à ce que le préfet ait statué par arrêté.<p></p><p></p> Le préfet peut, soit prononcer le maintien de l'agrément dans les conditions prévues à l'article L. 522-11, soit en prononcer le retrait conformément aux dispositions de l'article L. 522-39.<p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231128
null
LEGIARTI000006233747
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006161340
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Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
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LEGISCTA000006161340
null
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null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
Code de commerce, art. L522-8
Code de commerce
Lorsque l'ouverture d'un établissement est subordonnée à l'intervention d'un décret ou d'un arrêté ministériel, l'agrément de cet établissement comme magasin général est accordé par ce décret ou cet arrêté.
1,305,763,200,000
32,472,144,000,000
L522-8
LEGIARTI000024026869
LEGIARTI000006233779
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
343,592
null
null
null
Article
<p> Lorsque l'ouverture d'un établissement est subordonnée à l'intervention d'un décret ou d'un arrêté ministériel, l'agrément de cet établissement comme magasin général est accordé par ce décret ou cet arrêté.</p><p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006233779
IG-20231129
null
LEGIARTI000024026869
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161340
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Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
null
LEGISCTA000006161340
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
Code de commerce, art. L522-9
Code de commerce
Les exploitants d'établissements agréés n'ont pas à solliciter l'autorisation prévue par les textes réglementant les créations, extensions ou transferts d'établissements.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-9
LEGIARTI000006233780
LEGIARTI000006233780
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
386,541
null
null
null
Article
<p></p> Les exploitants d'établissements agréés n'ont pas à solliciter l'autorisation prévue par les textes réglementant les créations, extensions ou transferts d'établissements.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006233780
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006161340
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Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
null
LEGISCTA000006161340
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
Code de commerce, art. L522-10
Code de commerce
Les décrets ou arrêtés agréant les établissements comme magasins généraux peuvent comporter, pour l'exploitant, l'autorisation d'ouvrir une salle de ventes publiques de marchandises en gros.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-10
LEGIARTI000006233786
LEGIARTI000006233786
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
429,490
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null
null
Article
<p></p> Les décrets ou arrêtés agréant les établissements comme magasins généraux peuvent comporter, pour l'exploitant, l'autorisation d'ouvrir une salle de ventes publiques de marchandises en gros.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20231128
null
LEGIARTI000006233786
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006161340
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Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
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LEGISCTA000006161340
null
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null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
Code de commerce, art. L522-11
Code de commerce
I. - Les entreprises ne répondant pas aux conditions fixées aux articles L. 522-5 et L. 522-6 peuvent cependant solliciter l'agrément comme magasins généraux des entrepôts qu'elles exploitent ou projettent d'exploiter et obtenir, cet agrément s'il est reconnu que les intérêts du commerce l'exigent. II. - Dans ce cas : 1° La demande d'agrément fait l'objet à la préfecture et dans la commune du lieu de l'établissement des mesures de publicité qui sont prévues par voie réglementaire ; 2° L'arrêté d'agrément fixe, en sus du cautionnement prévu à l'article L. 522-12, un cautionnement spécial au moins égal à celui-ci. Le cautionnement spécial est fourni soit en numéraire, soit par une caution bancaire.
1,305,763,200,000
32,472,144,000,000
L522-11
LEGIARTI000024026862
LEGIARTI000006233814
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
472,439
null
null
null
Article
<p> I. - Les entreprises ne répondant pas aux conditions fixées aux articles L. 522-5 et L. 522-6 peuvent cependant solliciter l'agrément comme magasins généraux des entrepôts qu'elles exploitent ou projettent d'exploiter et obtenir, cet agrément s'il est reconnu que les intérêts du commerce l'exigent.</p><p></p><p> II. - Dans ce cas :</p><p></p><p> 1° La demande d'agrément fait l'objet à la préfecture et dans la commune du lieu de l'établissement des mesures de publicité qui sont prévues par voie réglementaire ;</p><p></p><p> 2° L'arrêté d'agrément fixe, en sus du cautionnement prévu à l'article L. 522-12, un cautionnement spécial au moins égal à celui-ci. Le cautionnement spécial est fourni soit en numéraire, soit par une caution bancaire.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006233814
IG-20231129
null
LEGIARTI000024026862
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161340
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Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
null
LEGISCTA000006161340
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
Code de commerce, art. L522-12
Code de commerce
L'arrêté préfectoral autorisant l'ouverture du magasin général soumet son exploitant à l'obligation d'un cautionnement. Sont soumis à la même obligation les établissements visés à l'article L. 522-8. Le montant de ce cautionnement, proportionnel à la surface affectée au magasinage, est compris entre deux limites fixées par décret en Conseil d'Etat.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-12
LEGIARTI000006233823
LEGIARTI000006233823
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
515,388
null
null
null
Article
<p></p> L'arrêté préfectoral autorisant l'ouverture du magasin général soumet son exploitant à l'obligation d'un cautionnement.<p></p><p></p> Sont soumis à la même obligation les établissements visés à l'article L. 522-8.<p></p><p></p> Le montant de ce cautionnement, proportionnel à la surface affectée au magasinage, est compris entre deux limites fixées par décret en Conseil d'Etat.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006233823
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161340
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Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
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LEGISCTA000006161340
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
Code de commerce, art. L522-13
Code de commerce
Un ou plusieurs règlements types fixent, dans le cadre des dispositions du présent chapitre et du décret en Conseil d'Etat pris pour son application, les conditions de fonctionnement des établissements.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-13
LEGIARTI000006233826
LEGIARTI000006233826
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
558,337
null
null
null
Article
<p></p> Un ou plusieurs règlements types fixent, dans le cadre des dispositions du présent chapitre et du décret en Conseil d'Etat pris pour son application, les conditions de fonctionnement des établissements.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006233826
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161340
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Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
null
LEGISCTA000006161340
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 1 : De l'agrément, de la cession et de la cessation d'exploitation.
null
Code de commerce, art. L522-14
Code de commerce
Toute personne qui remet une marchandise en dépôt à un magasin général est tenue d'en déclarer la nature et la valeur à l'exploitant.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-14
LEGIARTI000006233878
LEGIARTI000006233878
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> Toute personne qui remet une marchandise en dépôt à un magasin général est tenue d'en déclarer la nature et la valeur à l'exploitant.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006233878
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161341
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Section 2 : Des obligations, des responsabilités et des garanties.
null
null
LEGISCTA000006161341
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 2 : Des obligations, des responsabilités et des garanties.
null
Code de commerce, art. L522-15
Code de commerce
Les exploitants de magasins généraux sont responsables, dans les limites de la valeur déclarée, de la garde et la conservation des dépôts qui leur sont confiés. Ils ne sont pas responsables des avaries et déchets naturels provenant de la nature et du conditionnement des marchandises ou des cas de force majeure. Les règlements types et les règlements particuliers prévus aux articles L. 522-13 et L. 522-17 précisent les obligations des exploitants en ce qui concerne la conservation des dépôts. Le contrat régissant les relations de l'exploitant du magasin général et du gestionnaire de la plateforme de négociation mentionnée au premier alinéa de l'article L. 522-37-1 peut déroger aux dispositions des trois premiers alinéas du présent article.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L522-15
LEGIARTI000038611761
LEGIARTI000006233879
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
85,898
null
null
null
Article
<p>Les exploitants de magasins généraux sont responsables, dans les limites de la valeur déclarée, de la garde et la conservation des dépôts qui leur sont confiés. </p><p>Ils ne sont pas responsables des avaries et déchets naturels provenant de la nature et du conditionnement des marchandises ou des cas de force majeure. </p><p>Les règlements types et les règlements particuliers prévus aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006233826&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L522-13 (V)'>L. 522-13 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006233912&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L522-17 (V)'>L. 522-17</a> précisent les obligations des exploitants en ce qui concerne la conservation des dépôts. </p><p>Le contrat régissant les relations de l'exploitant du magasin général et du gestionnaire de la plateforme de négociation mentionnée au premier alinéa de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000038509282&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L522-37-1 (V)'>L. 522-37-1 </a>peut déroger aux dispositions des trois premiers alinéas du présent article.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006233879
IG-20231129
null
LEGIARTI000038611761
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006161341
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Section 2 : Des obligations, des responsabilités et des garanties.
null
null
LEGISCTA000006161341
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 2 : Des obligations, des responsabilités et des garanties.
null
Code de commerce, art. L522-16
Code de commerce
Les marchandises susceptibles d'être warrantées ou représentées par un reçu d'entreposage sont obligatoirement assurées contre l'incendie par les polices générales du magasin. Toutefois, pour les exploitants de magasins généraux établis dans les ports maritimes, cette obligation est suspendue à l'égard des marchandises entreposées couvertes par une assurance maritime tant que cette assurance garantit ces risques. Si, pendant cette période, un sinistre survient, la responsabilité de l'exploitant du magasin général n'est pas engagée vis-à-vis des déposants, des compagnies d'assurances, des porteurs de warrants et des titulaires de reçus d'entreposage. A l'expiration de ladite période, les marchandises susmentionnées doivent être assurées par les polices générales du magasin.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L522-16
LEGIARTI000038611754
LEGIARTI000006233880
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
128,847
null
null
null
Article
<p>Les marchandises susceptibles d'être warrantées ou représentées par un reçu d'entreposage sont obligatoirement assurées contre l'incendie par les polices générales du magasin.</p><p>Toutefois, pour les exploitants de magasins généraux établis dans les ports maritimes, cette obligation est suspendue à l'égard des marchandises entreposées couvertes par une assurance maritime tant que cette assurance garantit ces risques.</p><p>Si, pendant cette période, un sinistre survient, la responsabilité de l'exploitant du magasin général n'est pas engagée vis-à-vis des déposants, des compagnies d'assurances, des porteurs de warrants et des titulaires de reçus d'entreposage.</p><p>A l'expiration de ladite période, les marchandises susmentionnées doivent être assurées par les polices générales du magasin.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006233880
IG-20231129
null
LEGIARTI000038611754
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161341
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Section 2 : Des obligations, des responsabilités et des garanties.
null
null
LEGISCTA000006161341
null
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 2 : Des obligations, des responsabilités et des garanties.
null
Code de commerce, art. L522-17
Code de commerce
Chaque établissement est doté d'un règlement particulier qui complète les dispositions générales des règlements types en fixant les conditions d'exploitation prenant en compte la nature et la situation du magasin.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-17
LEGIARTI000006233912
LEGIARTI000006233912
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
171,796
null
null
null
Article
<p></p> Chaque établissement est doté d'un règlement particulier qui complète les dispositions générales des règlements types en fixant les conditions d'exploitation prenant en compte la nature et la situation du magasin.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006233912
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161341
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Section 2 : Des obligations, des responsabilités et des garanties.
null
null
LEGISCTA000006161341
null
null
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 2 : Des obligations, des responsabilités et des garanties.
null
Code de commerce, art. L522-18
Code de commerce
Au règlement prévu à l'article L. 522-17 sont annexés un tarif général et, éventuellement, des tarifs spéciaux pour la rétribution du magasinage, dans les termes du présent chapitre, et des services rendus à cette occasion aux déposants. La perception des taxes correspondantes a lieu indistinctement et sans aucune faveur.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-18
LEGIARTI000006233913
LEGIARTI000006233913
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
214,745
null
null
null
Article
<p></p> Au règlement prévu à l'article L. 522-17 sont annexés un tarif général et, éventuellement, des tarifs spéciaux pour la rétribution du magasinage, dans les termes du présent chapitre, et des services rendus à cette occasion aux déposants. La perception des taxes correspondantes a lieu indistinctement et sans aucune faveur.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006233913
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161341
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Section 2 : Des obligations, des responsabilités et des garanties.
null
null
LEGISCTA000006161341
null
null
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 2 : Des obligations, des responsabilités et des garanties.
null
Code de commerce, art. L522-19
Code de commerce
Les tarifs sont communiqués au préfet un mois au moins avant l'ouverture du magasin général. Toute modification des tarifs existants doit lui être notifiée et ne devient exécutoire qu'un mois après cette notification. Toutefois, ce délai n'est pas applicable aux exploitants dont les tarifs sont soumis à une autorisation administrative.
1,305,763,200,000
32,472,144,000,000
L522-19
LEGIARTI000024026858
LEGIARTI000006233940
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
257,694
null
null
null
Article
<p> Les tarifs sont communiqués au préfet un mois au moins avant l'ouverture du magasin général.</p><p></p><p> Toute modification des tarifs existants doit lui être notifiée et ne devient exécutoire qu'un mois après cette notification. Toutefois, ce délai n'est pas applicable aux exploitants dont les tarifs sont soumis à une autorisation administrative.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006233940
IG-20231129
null
LEGIARTI000024026858
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161341
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Section 2 : Des obligations, des responsabilités et des garanties.
null
null
LEGISCTA000006161341
null
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 2 : Des obligations, des responsabilités et des garanties.
null
Code de commerce, art. L522-20
Code de commerce
Les exploitants de magasins généraux peuvent prêter sur nantissement des marchandises qu'ils reçoivent en dépôt ou négocier les warrants qui les représentent.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-20
LEGIARTI000006233966
LEGIARTI000006233966
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> Les exploitants de magasins généraux peuvent prêter sur nantissement des marchandises qu'ils reçoivent en dépôt ou négocier les warrants qui les représentent.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006233966
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161342
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Section 3 : Du fonctionnement et du contrôle.
null
null
LEGISCTA000006161342
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 3 : Du fonctionnement et du contrôle.
null
Code de commerce, art. L522-21
Code de commerce
Les présidents, gérants, directeurs et le personnel des exploitations de magasins généraux sont, sous les peines prévues à l'article 226-13 du code pénal, tenus au secret professionnel pour tout ce qui regarde les marchandises entreposées.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-21
LEGIARTI000006233977
LEGIARTI000006233977
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
85,898
null
null
null
Article
<p></p>Les présidents, gérants, directeurs et le personnel des exploitations de magasins généraux sont, sous les peines prévues à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000006417944&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code pénal - art. 226-13 (V)'>226-13</a> du code pénal, tenus au secret professionnel pour tout ce qui regarde les marchandises entreposées.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006233977
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161342
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Section 3 : Du fonctionnement et du contrôle.
null
null
LEGISCTA000006161342
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 3 : Du fonctionnement et du contrôle.
null
Code de commerce, art. L522-22
Code de commerce
Les magasins généraux sont placés sous le contrôle de l'administration, dans les conditions fixées par décret en Conseil d'Etat.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-22
LEGIARTI000006234004
LEGIARTI000006234004
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
128,847
null
null
null
Article
<p></p> Les magasins généraux sont placés sous le contrôle de l'administration, dans les conditions fixées par décret en Conseil d'Etat.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234004
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006161342
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Section 3 : Du fonctionnement et du contrôle.
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null
LEGISCTA000006161342
null
null
null
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null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 3 : Du fonctionnement et du contrôle.
null
Code de commerce, art. L522-23
Code de commerce
Les dispositions du présent chapitre, le décret pris pour l'application desdites dispositions, le tarif et les règlements, sont affichés dans la partie des bureaux du magasin où le public a accès.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-23
LEGIARTI000006234006
LEGIARTI000006234006
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
171,796
null
null
null
Article
<p></p> Les dispositions du présent chapitre, le décret pris pour l'application desdites dispositions, le tarif et les règlements, sont affichés dans la partie des bureaux du magasin où le public a accès.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234006
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161342
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Section 3 : Du fonctionnement et du contrôle.
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LEGISCTA000006161342
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 3 : Du fonctionnement et du contrôle.
null
Code de commerce, art. L522-24
Code de commerce
Il est délivré à chaque déposant un ou plusieurs récépissés. Ces récépissés énoncent les nom, profession et domicile du déposant ainsi que la nature de la marchandise déposée et les indications propres à en établir l'identité et à en déterminer la valeur. Les marchandises fongibles déposées en magasin général et sur lesquelles il a été délivré un récépissé et un warrant peuvent être remplacées par des marchandises de même nature, de même espèce et de même qualité. La possibilité de cette substitution doit être mentionnée à la fois sur le récépissé et sur le warrant. Les droits et privilèges du porteur du récépissé et du porteur du warrant sont reportés sur les marchandises substituées. Il peut être délivré un récépissé et un warrant sur un lot de marchandises fongibles à prendre dans un lot plus important.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-24
LEGIARTI000006234033
LEGIARTI000006234033
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> Il est délivré à chaque déposant un ou plusieurs récépissés. Ces récépissés énoncent les nom, profession et domicile du déposant ainsi que la nature de la marchandise déposée et les indications propres à en établir l'identité et à en déterminer la valeur.<p></p><p></p> Les marchandises fongibles déposées en magasin général et sur lesquelles il a été délivré un récépissé et un warrant peuvent être remplacées par des marchandises de même nature, de même espèce et de même qualité. La possibilité de cette substitution doit être mentionnée à la fois sur le récépissé et sur le warrant.<p></p><p></p> Les droits et privilèges du porteur du récépissé et du porteur du warrant sont reportés sur les marchandises substituées.<p></p><p></p> Il peut être délivré un récépissé et un warrant sur un lot de marchandises fongibles à prendre dans un lot plus important.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234033
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
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null
LEGISCTA000006161343
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-25
Code de commerce
A chaque récépissé de marchandise est annexé, sous la dénomination de warrant, un bulletin de gage contenant les mêmes mentions que le récépissé. Les récépissés de marchandises et les warrants y annexés sont extraits d'un registre à souches.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-25
LEGIARTI000006234061
LEGIARTI000006234061
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
85,898
null
null
null
Article
<p></p> A chaque récépissé de marchandise est annexé, sous la dénomination de warrant, un bulletin de gage contenant les mêmes mentions que le récépissé.<p></p><p></p> Les récépissés de marchandises et les warrants y annexés sont extraits d'un registre à souches.<p></p>
32,472,144,000,000
null
MD-20240614_192904_604_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006234061
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
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null
LEGISCTA000006161343
null
null
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-26
Code de commerce
Les récépissés et les warrants peuvent être transférés par voie d'endossement, ensemble ou séparément.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-26
LEGIARTI000006234062
LEGIARTI000006234062
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
128,847
null
null
null
Article
<p></p> Les récépissés et les warrants peuvent être transférés par voie d'endossement, ensemble ou séparément.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234062
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
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null
LEGISCTA000006161343
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-27
Code de commerce
Tout cessionnaire du récépissé ou du warrant peut exiger la transcription sur les registres à souches dont ils sont extraits de l'endossement fait à son profit, avec indication de son domicile.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-27
LEGIARTI000006234085
LEGIARTI000006234085
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
171,796
null
null
null
Article
<p></p> Tout cessionnaire du récépissé ou du warrant peut exiger la transcription sur les registres à souches dont ils sont extraits de l'endossement fait à son profit, avec indication de son domicile.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
MD-20240614_192904_604_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006234085
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
null
null
LEGISCTA000006161343
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-28
Code de commerce
L'endossement du warrant séparé du récépissé vaut nantissement de la marchandise au profit du cessionnaire du warrant. L'endossement du récépissé transmet au cessionnaire le droit de disposer de la marchandise, à charge pour lui, lorsque le warrant n'est pas transféré avec le récépissé, de payer la créance garantie par le warrant ou d'en laisser payer le montant sur le prix de la vente de la marchandise.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-28
LEGIARTI000006234093
LEGIARTI000006234093
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
214,745
null
null
null
Article
<p></p> L'endossement du warrant séparé du récépissé vaut nantissement de la marchandise au profit du cessionnaire du warrant.<p></p><p></p> L'endossement du récépissé transmet au cessionnaire le droit de disposer de la marchandise, à charge pour lui, lorsque le warrant n'est pas transféré avec le récépissé, de payer la créance garantie par le warrant ou d'en laisser payer le montant sur le prix de la vente de la marchandise.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234093
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
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null
LEGISCTA000006161343
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-29
Code de commerce
L'endossement du récépissé et du warrant, transférés ensemble ou séparément, doit être daté. L'endossement du warrant séparé du récépissé doit, en outre, énoncer le montant intégral, en capital et intérêts, de la créance garantie, la date de son échéance et les nom, profession et domicile du créancier. Le premier cessionnaire du warrant doit immédiatement faire transcrire l'endossement sur les registres du magasin, avec les énonciations dont il est accompagné. Il est fait mention de cette transcription sur le warrant.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-29
LEGIARTI000006234094
LEGIARTI000006234094
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
257,694
null
null
null
Article
<p></p> L'endossement du récépissé et du warrant, transférés ensemble ou séparément, doit être daté.<p></p><p></p> L'endossement du warrant séparé du récépissé doit, en outre, énoncer le montant intégral, en capital et intérêts, de la créance garantie, la date de son échéance et les nom, profession et domicile du créancier.<p></p><p></p> Le premier cessionnaire du warrant doit immédiatement faire transcrire l'endossement sur les registres du magasin, avec les énonciations dont il est accompagné. Il est fait mention de cette transcription sur le warrant.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234094
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
null
null
LEGISCTA000006161343
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-30
Code de commerce
Le porteur du récépissé séparé du warrant peut, même avant l'échéance, payer la créance garantie par le warrant. Si le porteur du warrant n'est pas connu ou si, étant connu, il n'est pas d'accord avec le débiteur sur les conditions auxquelles aurait lieu l'anticipation de paiement, la somme due, y compris les intérêts jusqu'à l'échéance, est consignée à l'administration du magasin général qui en demeure responsable. Cette consignation libère la marchandise.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-30
LEGIARTI000006234117
LEGIARTI000006234117
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
300,643
null
null
null
Article
<p></p> Le porteur du récépissé séparé du warrant peut, même avant l'échéance, payer la créance garantie par le warrant.<p></p><p></p> Si le porteur du warrant n'est pas connu ou si, étant connu, il n'est pas d'accord avec le débiteur sur les conditions auxquelles aurait lieu l'anticipation de paiement, la somme due, y compris les intérêts jusqu'à l'échéance, est consignée à l'administration du magasin général qui en demeure responsable. Cette consignation libère la marchandise.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234117
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
null
null
LEGISCTA000006161343
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-31
Code de commerce
A défaut de paiement à l'échéance, le porteur du warrant séparé du récépissé, peut, huit jours après le protêt, et sans aucune formalité de justice, faire procéder par officiers publics à la vente publique aux enchères et en gros de la marchandise engagée, conformément aux dispositions du livre III relatives aux ventes publiques de marchandises en gros. Dans le cas où le souscripteur primitif du warrant l'a remboursé, il peut faire procéder à la vente de la marchandise, comme il est dit à l'alinéa précédent, contre le porteur du récépissé, huit jours après l'échéance et sans qu'il soit besoin d'aucune mise en demeure.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-31
LEGIARTI000006234128
LEGIARTI000006234128
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
343,592
null
null
null
Article
<p></p> A défaut de paiement à l'échéance, le porteur du warrant séparé du récépissé, peut, huit jours après le protêt, et sans aucune formalité de justice, faire procéder par officiers publics à la vente publique aux enchères et en gros de la marchandise engagée, conformément aux dispositions du livre III relatives aux ventes publiques de marchandises en gros.<p></p><p></p> Dans le cas où le souscripteur primitif du warrant l'a remboursé, il peut faire procéder à la vente de la marchandise, comme il est dit à l'alinéa précédent, contre le porteur du récépissé, huit jours après l'échéance et sans qu'il soit besoin d'aucune mise en demeure.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234128
LEGI
32,472,144,000,000
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null
LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
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LEGISCTA000006161343
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-32
Code de commerce
I. - Le créancier est payé de sa créance sur le prix, directement et sans formalité de justice, par privilège et préférence à tous créanciers, sans autre déduction que celles : 1° Des contributions indirectes, et droits de douane dus par la marchandise ; 2° Des frais de vente, de magasinage et autres frais pour la conservation de la chose. II. - Si le porteur du récépissé ne se présente pas lors de la vente de la marchandise, la somme excédant celle qui est due au porteur du warrant est consignée à l'administration du magasin général, comme il est dit à l'article L. 522-30.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-32
LEGIARTI000006234130
LEGIARTI000006234130
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
386,541
null
null
null
Article
<p></p> I. - Le créancier est payé de sa créance sur le prix, directement et sans formalité de justice, par privilège et préférence à tous créanciers, sans autre déduction que celles :<p></p><p></p> 1° Des contributions indirectes, et droits de douane dus par la marchandise ;<p></p><p></p> 2° Des frais de vente, de magasinage et autres frais pour la conservation de la chose.<p></p><p></p> II. - Si le porteur du récépissé ne se présente pas lors de la vente de la marchandise, la somme excédant celle qui est due au porteur du warrant est consignée à l'administration du magasin général, comme il est dit à l'article L. 522-30.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234130
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
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LEGISCTA000006161343
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null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-33
Code de commerce
Le porteur du warrant n'a de recours contre l'emprunteur et les endosseurs qu'après avoir exercé ses droits sur la marchandise et en cas d'insuffisance. Le délai fixé par l'article L. 511-42 pour l'exercice du recours contre les endosseurs, ne court que du jour où la vente de la marchandise est réalisée. Le porteur du warrant perd, en tout cas, son recours contre les endosseurs s'il n'a pas fait procéder à la vente dans le mois qui suit la date du protêt.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-33
LEGIARTI000006234169
LEGIARTI000006234169
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
429,490
null
null
null
Article
<p></p>Le porteur du warrant n'a de recours contre l'emprunteur et les endosseurs qu'après avoir exercé ses droits sur la marchandise et en cas d'insuffisance. <p></p><p></p>Le délai fixé par l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006233291&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L511-42 (V)'>L. 511-42</a> pour l'exercice du recours contre les endosseurs, ne court que du jour où la vente de la marchandise est réalisée. <p></p><p></p>Le porteur du warrant perd, en tout cas, son recours contre les endosseurs s'il n'a pas fait procéder à la vente dans le mois qui suit la date du protêt.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234169
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
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LEGISCTA000006161343
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-34
Code de commerce
Le porteur du récépissé et du warrant a, sur les indemnités d'assurance dues en cas de sinistre, les mêmes droits et privilèges que sur la marchandise assurée.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-34
LEGIARTI000006234173
LEGIARTI000006234173
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
472,439
null
null
null
Article
<p></p> Le porteur du récépissé et du warrant a, sur les indemnités d'assurance dues en cas de sinistre, les mêmes droits et privilèges que sur la marchandise assurée.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234173
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
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LEGISCTA000006161343
null
null
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-35
Code de commerce
Les établissements publics agréés pour réaliser des opérations de crédit peuvent recevoir les warrants comme effets de commerce, avec dispense d'une des signatures exigées par leurs statuts.
1,388,534,400,000
32,472,144,000,000
L522-35
LEGIARTI000027653739
LEGIARTI000006234199
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
515,388
null
null
null
Article
<p>Les établissements publics agréés pour réaliser des opérations de crédit peuvent recevoir les warrants comme effets de commerce, avec dispense d'une des signatures exigées par leurs statuts.</p><p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006234199
IG-20231129
null
LEGIARTI000027653739
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
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null
LEGISCTA000006161343
null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-36
Code de commerce
Celui qui a perdu un récépissé ou un warrant peut demander et obtenir par ordonnance du juge, en justifiant de sa propriété et en donnant caution, un duplicata s'il s'agit du récépissé, le paiement de la créance garantie s'il s'agit du warrant. Si dans ce cas le souscripteur du warrant ne s'est pas libéré à l'échéance, le tiers porteur dont l'endos aura été transcrit sur les registres du magasin général pourra être autorisé par ordonnance du juge, à charge de fournir caution, à faire procéder à la vente de la marchandise engagée dans les conditions déterminées à l'article L. 522-31. Le protêt prévu audit article donne copie des mentions telles qu'elles figurent sur le registre du magasin général.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-36
LEGIARTI000006234230
LEGIARTI000006234230
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
558,337
null
null
null
Article
<p></p> Celui qui a perdu un récépissé ou un warrant peut demander et obtenir par ordonnance du juge, en justifiant de sa propriété et en donnant caution, un duplicata s'il s'agit du récépissé, le paiement de la créance garantie s'il s'agit du warrant.<p></p><p></p> Si dans ce cas le souscripteur du warrant ne s'est pas libéré à l'échéance, le tiers porteur dont l'endos aura été transcrit sur les registres du magasin général pourra être autorisé par ordonnance du juge, à charge de fournir caution, à faire procéder à la vente de la marchandise engagée dans les conditions déterminées à l'article L. 522-31.<p></p><p></p> Le protêt prévu audit article donne copie des mentions telles qu'elles figurent sur le registre du magasin général.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234230
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
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LEGISCTA000006161343
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-37
Code de commerce
En cas de perte du récépissé, la caution prévue à l'article précédent est libérée à l'expiration d'un délai de cinq ans, lorsque les marchandises en faisant l'objet n'ont pas été revendiquées par un tiers au magasin général. En cas de perte du warrant, la caution est libérée à l'expiration d'un délai de trois ans, à compter de la transcription de l'endos.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-37
LEGIARTI000006234233
LEGIARTI000006234233
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
601,286
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null
null
Article
<p></p> En cas de perte du récépissé, la caution prévue à l'article précédent est libérée à l'expiration d'un délai de cinq ans, lorsque les marchandises en faisant l'objet n'ont pas été revendiquées par un tiers au magasin général.<p></p><p></p> En cas de perte du warrant, la caution est libérée à l'expiration d'un délai de trois ans, à compter de la transcription de l'endos.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234233
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000038611752
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Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage
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null
LEGISCTA000006161343
null
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés et des warrants.
null
Code de commerce, art. L522-37-1
Code de commerce
Un reçu d'entreposage ne peut être délivré qu'en représentation de matières premières inscrites sur une liste établie par arrêté du ministre chargé de l'économie et qui peuvent faire l'objet d'un contrat négocié sur une plateforme de négociation d'instruments financiers. Ce reçu d'entreposage ne peut être admis aux négociations sur un système multilatéral défini aux articles L. 421-1 , L. 424-1 ou L. 425-1 du code monétaire et financier. Il atteste de la propriété par son titulaire des marchandises déposées au magasin général qui l'a délivré. Sa délivrance résulte de son inscription sur un registre tenu par le gestionnaire de la plateforme mentionnée au présent article. Aucun reçu d'entreposage ne peut être délivré pour des marchandises pour lesquelles des sûretés ont été préalablement consenties. Le gestionnaire de la plateforme est responsable de l'exactitude des informations mentionnées au registre ainsi que de l'intégrité de ce registre.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L522-37-1
LEGIARTI000038509282
LEGIARTI000038509282
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>Un reçu d'entreposage ne peut être délivré qu'en représentation de matières premières inscrites sur une liste établie par arrêté du ministre chargé de l'économie et qui peuvent faire l'objet d'un contrat négocié sur une plateforme de négociation d'instruments financiers. <br/><br/>Ce reçu d'entreposage ne peut être admis aux négociations sur un système multilatéral défini aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072026&idArticle=LEGIARTI000006652335&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code monétaire et financier - art. L421-1 (V)'>L. 421-1</a>, <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072026&idArticle=LEGIARTI000006652490&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code monétaire et financier - art. L424-1 (V)'>L. 424-1 </a>ou <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072026&idArticle=LEGIARTI000006652744&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code monétaire et financier - art. L425-1 (V)'>L. 425-1</a> du code monétaire et financier. <br/><br/>Il atteste de la propriété par son titulaire des marchandises déposées au magasin général qui l'a délivré. <br/><br/>Sa délivrance résulte de son inscription sur un registre tenu par le gestionnaire de la plateforme mentionnée au présent article. <br/><br/>Aucun reçu d'entreposage ne peut être délivré pour des marchandises pour lesquelles des sûretés ont été préalablement consenties. <br/><br/>Le gestionnaire de la plateforme est responsable de l'exactitude des informations mentionnées au registre ainsi que de l'intégrité de ce registre.</p>
32,472,144,000,000
null
MD-20240614_192904_604_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000038509282
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000038509280
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Sous-section 2 : Des reçus d'entreposage
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LEGISCTA000038509280
null
null
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage &gt; Sous-section 2 : Des reçus d'entreposage
null
Code de commerce, art. L522-37-2
Code de commerce
Le reçu d'entreposage prend la forme d'une inscription dans un registre tenu par le gestionnaire de la plateforme mentionnée au premier alinéa de l'article L. 522-37-1 et sous sa responsabilité. Cette inscription précise les nom, profession et domicile du titulaire du reçu ainsi que la nature des marchandises déposées et les indications propres à en établir l'identité et à en déterminer la valeur de remplacement. Le transfert de propriété des marchandises représentées par un reçu d'entreposage résulte de l'inscription au registre du nom de l'acquéreur en qualité de titulaire de ce reçu. Lorsque les marchandises représentées par un reçu d'entreposage sont remises à leur propriétaire, le reçu est radié du registre. Afin de lui permettre de réaliser les contrôles nécessaires dans le cadre de son activité d'aval accordé aux effets créés par les collecteurs de céréales en application de l'article L. 666-2 du code rural et de la pêche maritime, l'établissement mentionné à l'article L. 621-1 du même code est habilité à recevoir communication des données à caractère personnel collectées par le gestionnaire de la plateforme mentionné au premier alinéa de l'article L. 522-37-1 du présent code.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L522-37-2
LEGIARTI000038509284
LEGIARTI000038509284
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
<p>Le reçu d'entreposage prend la forme d'une inscription dans un registre tenu par le gestionnaire de la plateforme mentionnée au premier alinéa de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000038509282&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L522-37-1 (V)'>L. 522-37-1 </a>et sous sa responsabilité. Cette inscription précise les nom, profession et domicile du titulaire du reçu ainsi que la nature des marchandises déposées et les indications propres à en établir l'identité et à en déterminer la valeur de remplacement. <br/><br/>Le transfert de propriété des marchandises représentées par un reçu d'entreposage résulte de l'inscription au registre du nom de l'acquéreur en qualité de titulaire de ce reçu. <br/><br/>Lorsque les marchandises représentées par un reçu d'entreposage sont remises à leur propriétaire, le reçu est radié du registre. <br/><br/>Afin de lui permettre de réaliser les contrôles nécessaires dans le cadre de son activité d'aval accordé aux effets créés par les collecteurs de céréales en application de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071367&idArticle=LEGIARTI000022190369&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code rural - art. L666-2 (V)'>L. 666-2 </a>du code rural et de la pêche maritime, l'établissement mentionné à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071367&idArticle=LEGIARTI000006584493&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code rural - art. L621-1 (V)'>L. 621-1</a> du même code est habilité à recevoir communication des données à caractère personnel collectées par le gestionnaire de la plateforme mentionné au premier alinéa de l'article L. 522-37-1 du présent code.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000038509284
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000038509280
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Sous-section 2 : Des reçus d'entreposage
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LEGISCTA000038509280
null
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage &gt; Sous-section 2 : Des reçus d'entreposage
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Code de commerce, art. L522-37-3
Code de commerce
Les marchandises fongibles représentées par un reçu d'entreposage peuvent être remplacées par des marchandises de même nature, de même espèce et de même qualité. Il peut être délivré un reçu d'entreposage représentant un lot de marchandises fongibles à prendre dans un lot plus important. L'exploitant de magasin général ne peut utiliser ou disposer pour son propre compte des marchandises représentées par un reçu d'entreposage, sauf avec l'accord préalable de leur propriétaire. Les mêmes marchandises ne peuvent faire l'objet de la délivrance d'un récépissé-warrant et d'un reçu d'entreposage.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L522-37-3
LEGIARTI000038509286
LEGIARTI000038509286
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,879,048,191
null
null
null
Article
<p>Les marchandises fongibles représentées par un reçu d'entreposage peuvent être remplacées par des marchandises de même nature, de même espèce et de même qualité.<br/><br/> Il peut être délivré un reçu d'entreposage représentant un lot de marchandises fongibles à prendre dans un lot plus important.<br/><br/> L'exploitant de magasin général ne peut utiliser ou disposer pour son propre compte des marchandises représentées par un reçu d'entreposage, sauf avec l'accord préalable de leur propriétaire.<br/><br/> Les mêmes marchandises ne peuvent faire l'objet de la délivrance d'un récépissé-warrant et d'un reçu d'entreposage.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000038509286
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000038509280
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Sous-section 2 : Des reçus d'entreposage
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LEGISCTA000038509280
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null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage &gt; Sous-section 2 : Des reçus d'entreposage
null
Code de commerce, art. L522-37-4
Code de commerce
Le gage des marchandises représentées par un reçu d'entreposage constitué par le titulaire de ce titre se constate à l'égard des tiers comme à l'égard des parties contractantes par son inscription au registre mentionné au premier alinéa de l'article L. 522-37-2 dans les conditions fixées par décret en Conseil d'Etat. Il ne peut être consenti aucune sûreté autre que le gage constitué en application du premier alinéa du présent article sur des marchandises représentées par un reçu d'entreposage, à peine d'inopposabilité de sa constitution. La réalisation et l'attribution judiciaire du gage de marchandises représentées par un reçu d'entreposage sont régies par les articles 2346 à 2348 du code civil. Les informations relatives au gage sont consultables gratuitement sur un site d'information accessible en ligne. Un décret en Conseil d'Etat définit les conditions d'inscription du gage et les modalités de fonctionnement du registre.
1,640,995,200,000
32,472,144,000,000
L522-37-4
LEGIARTI000044073247
LEGIARTI000038509288
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l’article 37 de l’ordonnance n° 2021-1192 du 15 septembre 2021, ces dispositions entreront en vigueur le 1er janvier 2022.
2.0
2,013,265,919
null
null
null
Article
<p>Le gage des marchandises représentées par un reçu d'entreposage constitué par le titulaire de ce titre se constate à l'égard des tiers comme à l'égard des parties contractantes par son inscription au registre mentionné au premier alinéa de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000038509284&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 522-37-2 </a>dans les conditions fixées par décret en Conseil d'Etat.</p><p>Il ne peut être consenti aucune sûreté autre que le gage constitué en application du premier alinéa du présent article sur des marchandises représentées par un reçu d'entreposage, à peine d'inopposabilité de sa constitution. La réalisation et l'attribution judiciaire du gage de marchandises représentées par un reçu d'entreposage sont régies par les articles 2346 à 2348 du code civil.</p><p>Les informations relatives au gage sont consultables gratuitement sur un site d'information accessible en ligne.</p><p>Un décret en Conseil d'Etat définit les conditions d'inscription du gage et les modalités de fonctionnement du registre.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000038509288
IG-20231128
null
LEGIARTI000044073247
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000038509280
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false
Sous-section 2 : Des reçus d'entreposage
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null
LEGISCTA000038509280
null
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null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 4 : Des récépissés, des warrants et des reçus d'entreposage &gt; Sous-section 2 : Des reçus d'entreposage
<p>Conformément au I de l’article 37 de l’ordonnance n° 2021-1192 du 15 septembre 2021, ces dispositions entreront en vigueur le 1er janvier 2022.</p>
null
Code de commerce, art. L522-38
Code de commerce
Il est interdit d'ouvrir et d'exploiter sans l'autorisation prescrite à l'article L. 522-1 un établissement recevant en dépôt des marchandises pour lesquelles sont délivrés aux déposants, sous le nom de warrants, ou tout autre nom, des bulletins de gages négociables ou des reçus d'entreposage. Toute infraction à cette prohibition est punie d'une amende de 6000 euros et d'un emprisonnement d'un an. Le tribunal peut ordonner que le jugement de condamnation sera publié intégralement ou par extraits dans les journaux qu'il désigne et affiché dans les lieux qu'il indique, notamment aux portes du domicile et des magasins du condamné, le tout aux frais du condamné, sans toutefois que les frais de cette publication puissent dépasser le maximum de l'amende encourue.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L522-38
LEGIARTI000038611795
LEGIARTI000006234260
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
42,949
null
null
null
Article
<p>Il est interdit d'ouvrir et d'exploiter sans l'autorisation prescrite à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006233687&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 522-1</a> un établissement recevant en dépôt des marchandises pour lesquelles sont délivrés aux déposants, sous le nom de warrants, ou tout autre nom, des bulletins de gages négociables ou des reçus d'entreposage.</p><p>Toute infraction à cette prohibition est punie d'une amende de 6000 euros et d'un emprisonnement d'un an.</p><p>Le tribunal peut ordonner que le jugement de condamnation sera publié intégralement ou par extraits dans les journaux qu'il désigne et affiché dans les lieux qu'il indique, notamment aux portes du domicile et des magasins du condamné, le tout aux frais du condamné, sans toutefois que les frais de cette publication puissent dépasser le maximum de l'amende encourue.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006234261
IG-20231129
null
LEGIARTI000038611795
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161344
false
false
Section 5 : Des sanctions.
null
null
LEGISCTA000006161344
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 5 : Des sanctions.
null
Code de commerce, art. L522-39
Code de commerce
En cas d'infraction commise par l'exploitant d'un magasin général aux dispositions du présent chapitre ou des décrets en Conseil d'Etat pris pour l'application desdites dispositions, le préfet peut, l'exploitant entendu, prononcer par arrêté, à titre temporaire ou définitif, le retrait de l'agrément. Dans ce cas, le président du tribunal, statuant sur requête ou en référé, désigne, à la demande du ministère public, un administrateur provisoire et détermine les pouvoirs dont il dispose pour l'exploitation de l'établissement. En cas de retrait d'agrément à titre définitif et lorsque l'intérêt du commerce local exige le maintien du magasin général, les pouvoirs de l'administrateur provisoire peuvent comporter la mise aux enchères publiques du fonds de commerce et du matériel nécessaire à son exploitation. Le retrait d'agrément à titre définitif peut également être prononcé à l'encontre des établissements qui auraient cessé de fonctionner comme magasins généraux ou comme entrepôts pendant au moins deux ans.
1,577,836,800,000
32,472,144,000,000
L522-39
LEGIARTI000038790995
LEGIARTI000006234262
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 30 de l'ordonnance n° 2019-738 du 17 juillet 2019, ces dispositions s'appliquent aux demandes introduites à compter du 1er janvier 2020.
3.0
128,847
null
null
null
Article
<p>En cas d'infraction commise par l'exploitant d'un magasin général aux dispositions du présent chapitre ou des décrets en Conseil d'Etat pris pour l'application desdites dispositions, le préfet peut, l'exploitant entendu, prononcer par arrêté, à titre temporaire ou définitif, le retrait de l'agrément.</p><p>Dans ce cas, le président du tribunal, statuant sur requête ou en référé, désigne, à la demande du ministère public, un administrateur provisoire et détermine les pouvoirs dont il dispose pour l'exploitation de l'établissement.</p><p>En cas de retrait d'agrément à titre définitif et lorsque l'intérêt du commerce local exige le maintien du magasin général, les pouvoirs de l'administrateur provisoire peuvent comporter la mise aux enchères publiques du fonds de commerce et du matériel nécessaire à son exploitation.</p><p>Le retrait d'agrément à titre définitif peut également être prononcé à l'encontre des établissements qui auraient cessé de fonctionner comme magasins généraux ou comme entrepôts pendant au moins deux ans.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000024026854
IG-20231129
null
LEGIARTI000038790995
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161344
false
false
Section 5 : Des sanctions.
null
null
LEGISCTA000006161344
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 5 : Des sanctions.
<p><font color='#333333'>Conformément à l'article 30 de l'ordonnance n° 2019-738 du 17 juillet 2019, ces dispositions s'appliquent aux demandes introduites à compter du 1er janvier 2020.</font></p>
null
Code de commerce, art. L522-40
Code de commerce
Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application des dispositions du présent chapitre.
969,494,400,000
32,472,144,000,000
L522-40
LEGIARTI000006234263
LEGIARTI000006234263
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
171,796
null
null
null
Article
<p></p> Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application des dispositions du présent chapitre.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006234263
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006161344
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Section 5 : Des sanctions.
null
null
LEGISCTA000006161344
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre II : Des dépôts en magasins généraux &gt; Section 5 : Des sanctions.
null
Code de commerce, art. L526-1
Code de commerce
Par dérogation aux articles 2284 et 2285 du code civil, les droits d'une personne physique immatriculée au registre national des entreprises sur l'immeuble où est fixée sa résidence principale sont de droit insaisissables par les créanciers dont les droits naissent à l'occasion de l'activité professionnelle de la personne. Lorsque la résidence principale est utilisée en partie pour un usage professionnel, la partie non utilisée pour un usage professionnel est de droit insaisissable, sans qu'un état descriptif de division soit nécessaire. La domiciliation de la personne dans son local d'habitation en application de l'article L. 123-10 du présent code ne fait pas obstacle à ce que ce local soit de droit insaisissable, sans qu'un état descriptif de division soit nécessaire. Par dérogation aux articles 2284 et 2285 du code civil, une personne physique immatriculée au registre national des entreprises peut déclarer insaisissables ses droits sur tout bien foncier, bâti ou non bâti, qu'elle n'a pas affecté à son usage professionnel. Cette déclaration, publiée au fichier immobilier ou, dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, au livre foncier, n'a d'effet qu'à l'égard des créanciers dont les droits naissent, après sa publication, à l'occasion de l'activité professionnelle du déclarant. Lorsque le bien foncier n'est pas utilisé en totalité pour un usage professionnel, la partie non affectée à un usage professionnel ne peut faire l'objet de la déclaration qu'à la condition d'être désignée dans un état descriptif de division. L'insaisissabilité mentionnée aux deux premiers alinéas du présent article n'est pas opposable à l'administration fiscale lorsque celle-ci relève, à l'encontre de la personne, soit des manœuvres frauduleuses, soit l'inobservation grave et répétée de ses obligations fiscales.
1,672,531,200,000
32,472,144,000,000
L526-1
LEGIARTI000044056367
LEGIARTI000006234920
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.
8.0
89,478,485
null
null
null
Article
<p>Par dérogation aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006448031&dateTexte=&categorieLien=cid'>2284 et 2285 </a>du code civil, les droits d'une personne physique immatriculée au registre national des entreprises sur l'immeuble où est fixée sa résidence principale sont de droit insaisissables par les créanciers dont les droits naissent à l'occasion de l'activité professionnelle de la personne. Lorsque la résidence principale est utilisée en partie pour un usage professionnel, la partie non utilisée pour un usage professionnel est de droit insaisissable, sans qu'un état descriptif de division soit nécessaire. La domiciliation de la personne dans son local d'habitation en application de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006219297&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 123-10 </a>du présent code ne fait pas obstacle à ce que ce local soit de droit insaisissable, sans qu'un état descriptif de division soit nécessaire.</p><p>Par dérogation aux articles 2284 et 2285 du code civil, une personne physique immatriculée au registre national des entreprises peut déclarer insaisissables ses droits sur tout bien foncier, bâti ou non bâti, qu'elle n'a pas affecté à son usage professionnel. Cette déclaration, publiée au fichier immobilier ou, dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, au livre foncier, n'a d'effet qu'à l'égard des créanciers dont les droits naissent, après sa publication, à l'occasion de l'activité professionnelle du déclarant. Lorsque le bien foncier n'est pas utilisé en totalité pour un usage professionnel, la partie non affectée à un usage professionnel ne peut faire l'objet de la déclaration qu'à la condition d'être désignée dans un état descriptif de division.</p><p>L'insaisissabilité mentionnée aux deux premiers alinéas du présent article n'est pas opposable à l'administration fiscale lorsque celle-ci relève, à l'encontre de la personne, soit des manœuvres frauduleuses, soit l'inobservation grave et répétée de ses obligations fiscales.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000045178080
MD-20240926_185822_936_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000044056367
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031012776
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Section 1 : De l'insaisissabilité de la résidence principale
null
null
LEGISCTA000022356376
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 1 : De l'insaisissabilité de la résidence principale
<p><font color='black'>Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.</font></p>
null
Code de commerce, art. L526-2
Code de commerce
La déclaration prévue au deuxième alinéa de l'article L. 526-1, reçue par notaire sous peine de nullité, contient la description détaillée des biens et l'indication de leur caractère propre, commun ou indivis.L'acte est publié au fichier immobilier ou, dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, au livre foncier, de sa situation. Lorsque la personne est immatriculée au registre du commerce et des sociétés, au registre spécial des agents commerciaux ou au registre spécial des entreprises à responsabilité limitée, la déclaration doit y être mentionnée. A défaut d'une telle immatriculation, la déclaration est mentionnée au registre national des entreprises. L'établissement de l'acte prévu au premier alinéa et l'accomplissement des formalités donnent lieu au versement aux notaires d'émoluments fixes dans le cadre d'un plafond déterminé par décret.
1,672,531,200,000
32,472,144,000,000
L526-2
LEGIARTI000044056363
LEGIARTI000006234922
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.
6.0
178,956,970
null
null
null
Article
<p>La déclaration prévue au deuxième alinéa de l'article L. 526-1, reçue par notaire sous peine de nullité, contient la description détaillée des biens et l'indication de leur caractère propre, commun ou indivis.L'acte est publié au fichier immobilier ou, dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, au livre foncier, de sa situation.</p><p>Lorsque la personne est immatriculée au registre du commerce et des sociétés, au registre spécial des agents commerciaux ou au registre spécial des entreprises à responsabilité limitée, la déclaration doit y être mentionnée.</p><p>A défaut d'une telle immatriculation, la déclaration est mentionnée au registre national des entreprises.</p><p>L'établissement de l'acte prévu au premier alinéa et l'accomplissement des formalités donnent lieu au versement aux notaires d'émoluments fixes dans le cadre d'un plafond déterminé par décret.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000038584359
IG-20231128
null
LEGIARTI000044056363
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031012776
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Section 1 : De l'insaisissabilité de la résidence principale
null
null
LEGISCTA000022356376
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 1 : De l'insaisissabilité de la résidence principale
<p><font color='black'>Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.</font></p>
null
Code de commerce, art. L526-3
Code de commerce
En cas de cession des droits immobiliers sur la résidence principale, le prix obtenu demeure insaisissable, sous la condition du remploi dans le délai d'un an des sommes à l'acquisition par la personne mentionnée au premier alinéa de l'article L. 526-1 d'un immeuble où est fixée sa résidence principale. L'insaisissabilité des droits sur la résidence principale et la déclaration d'insaisissabilité portant sur tout bien foncier, bâti ou non bâti, non affecté à l'usage professionnel peuvent, à tout moment, faire l'objet d'une renonciation soumise aux conditions de validité et d'opposabilité prévues à l'article L. 526-2. La renonciation peut porter sur tout ou partie des biens ; elle peut être faite au bénéfice d'un ou de plusieurs créanciers mentionnés à l'article L. 526-1 désignés par l'acte authentique de renonciation. Lorsque le bénéficiaire de cette renonciation cède sa créance, le cessionnaire peut se prévaloir de celle-ci. La renonciation peut, à tout moment, être révoquée dans les conditions de validité et d'opposabilité prévues à l'article L. 526-2. Cette révocation n'a d'effet qu'à l'égard des créanciers mentionnés à l'article L. 526-1 dont les droits naissent postérieurement à sa publication. Les effets de l'insaisissabilité et ceux de la déclaration subsistent après la dissolution du régime matrimonial lorsque la personne mentionnée au premier alinéa de l'article L. 526-1 ou le déclarant mentionné au deuxième alinéa du même article L. 526-1 est attributaire du bien. Ils subsistent également en cas de décès de la personne mentionnée au premier alinéa dudit article L. 526-1 ou du déclarant mentionné au deuxième alinéa du même article L. 526-1 jusqu'à la liquidation de la succession.
1,438,992,000,000
32,472,144,000,000
L526-3
LEGIARTI000031012756
LEGIARTI000006234923
AUTONOME
VIGUEUR
Loi n° 2015-690 du 6 août 2015, art. 206 IV : Le premier alinéa des articles L. 526-1 et L. 526-3 du même code, dans leur rédaction résultant du présent article, n'a d'effet qu'à l'égard des créanciers dont les droits naissent à l'occasion de l'activité professionnelle après la publication de la présente loi. Les déclarations et les renonciations portant sur l'insaisissabilité de la résidence principale publiées avant la publication de la présente loi continuent de produire leurs effets.
4.0
268,435,455
null
null
null
Article
<p>En cas de cession des droits immobiliers sur la résidence principale, le prix obtenu demeure insaisissable, sous la condition du remploi dans le délai d'un an des sommes à l'acquisition par la personne mentionnée au premier alinéa de l'article L. 526-1 d'un immeuble où est fixée sa résidence principale. <br/><br/> L'insaisissabilité des droits sur la résidence principale et la déclaration d'insaisissabilité portant sur tout bien foncier, bâti ou non bâti, non affecté à l'usage professionnel peuvent, à tout moment, faire l'objet d'une renonciation soumise aux conditions de validité et d'opposabilité prévues à l'article L. 526-2. La renonciation peut porter sur tout ou partie des biens ; elle peut être faite au bénéfice d'un ou de plusieurs créanciers mentionnés à l'article L. 526-1 désignés par l'acte authentique de renonciation. Lorsque le bénéficiaire de cette renonciation cède sa créance, le cessionnaire peut se prévaloir de celle-ci. La renonciation peut, à tout moment, être révoquée dans les conditions de validité et d'opposabilité prévues à l'article L. 526-2. Cette révocation n'a d'effet qu'à l'égard des créanciers mentionnés à l'article L. 526-1 dont les droits naissent postérieurement à sa publication. <br/><br/> Les effets de l'insaisissabilité et ceux de la déclaration subsistent après la dissolution du régime matrimonial lorsque la personne mentionnée au premier alinéa de l'article L. 526-1 ou le déclarant mentionné au deuxième alinéa du même article L. 526-1 est attributaire du bien. Ils subsistent également en cas de décès de la personne mentionnée au premier alinéa dudit article L. 526-1 ou du déclarant mentionné au deuxième alinéa du même article L. 526-1 jusqu'à la liquidation de la succession.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000022357621
IG-20231129
null
LEGIARTI000031012756
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031012776
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false
Section 1 : De l'insaisissabilité de la résidence principale
null
null
LEGISCTA000022356376
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 1 : De l'insaisissabilité de la résidence principale
<p>Loi n° 2015-690 du 6 août 2015, art. 206 IV : Le premier alinéa des articles L. 526-1 et L. 526-3 du même code, dans leur rédaction résultant du présent article, n'a d'effet qu'à l'égard des créanciers dont les droits naissent à l'occasion de l'activité professionnelle après la publication de la présente loi. <br clear='none'/><br clear='none'/>Les déclarations et les renonciations portant sur l'insaisissabilité de la résidence principale publiées avant la publication de la présente loi continuent de produire leurs effets. </p>
null
Code de commerce, art. L526-4
Code de commerce
Lors de sa demande d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés, au registre spécial des agents commerciaux, au registre spécial des entreprises individuelles à responsabilité limitée ou au registre national des entreprises, la personne physique mariée sous un régime de communauté légale ou conventionnelle doit justifier que son conjoint a été informé des conséquences sur les biens communs des dettes contractées dans l'exercice de sa profession. Un décret en Conseil d'Etat précise en tant que de besoin les modalités d'application du présent article.
1,672,531,200,000
32,472,144,000,000
L526-4
LEGIARTI000044056361
LEGIARTI000006234924
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.
3.0
357,913,940
null
null
null
Article
<p>Lors de sa demande d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés, au registre spécial des agents commerciaux, au registre spécial des entreprises individuelles à responsabilité limitée ou au registre national des entreprises, la personne physique mariée sous un régime de communauté légale ou conventionnelle doit justifier que son conjoint a été informé des conséquences sur les biens communs des dettes contractées dans l'exercice de sa profession.</p><p>Un décret en Conseil d'Etat précise en tant que de besoin les modalités d'application du présent article.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000022357627
IG-20231128
null
LEGIARTI000044056361
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031012776
false
false
Section 1 : De l'insaisissabilité de la résidence principale
null
null
LEGISCTA000022356376
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 1 : De l'insaisissabilité de la résidence principale
<p><font color='black'>Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.</font></p>
null
Code de commerce, art. L526-5
Code de commerce
Les dispositions des articles L. 313-14 à L. 313-14-2 du code de la consommation sont applicables aux opérations de prêt consenties à toute personne physique immatriculée au registre national des entreprises ainsi qu'au gérant associé unique d'une société à responsabilité limitée, et garanties par une hypothèque rechargeable inscrite sur l'immeuble où l'intéressé a fixé sa résidence principale.
1,672,531,200,000
32,472,144,000,000
L526-5
LEGIARTI000044056358
LEGIARTI000006234938
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.
3.0
447,392,425
null
null
null
Article
<p>Les dispositions des articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006069565&idArticle=LEGIARTI000032222253&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 313-14 à L. 313-14-2</a> du code de la consommation sont applicables aux opérations de prêt consenties à toute personne physique immatriculée au registre national des entreprises ainsi qu'au gérant associé unique d'une société à responsabilité limitée, et garanties par une hypothèque rechargeable inscrite sur l'immeuble où l'intéressé a fixé sa résidence principale.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000022357633
IG-20231128
null
LEGIARTI000044056358
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031012776
false
false
Section 1 : De l'insaisissabilité de la résidence principale
null
null
LEGISCTA000022356376
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 1 : De l'insaisissabilité de la résidence principale
<p><font color='black'>Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.</font></p>
null
Code de commerce, art. L526-6
Code de commerce
Pour l'exercice de son activité en tant qu'entrepreneur individuel à responsabilité limitée, l'entrepreneur individuel affecte à son activité professionnelle un patrimoine séparé de son patrimoine personnel, sans création d'une personne morale, dans les conditions prévues à l'article L. 526-7 . Ce patrimoine est composé de l'ensemble des biens, droits, obligations ou sûretés dont l'entrepreneur individuel est titulaire, nécessaires à l'exercice de son activité professionnelle. Il peut comprendre également les biens, droits, obligations ou sûretés dont l'entrepreneur individuel est titulaire, utilisés pour l'exercice de son activité professionnelle, qu'il décide d'y affecter et qu'il peut ensuite décider de retirer du patrimoine affecté. Un même bien, droit, obligation ou sûreté ne peut entrer dans la composition que d'un seul patrimoine affecté. Par dérogation à l'alinéa précédent, l'entrepreneur individuel exerçant une activité agricole au sens de l'article L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime peut ne pas affecter les terres utilisées pour l'exercice de son exploitation à son activité professionnelle. Cette faculté s'applique à la totalité des terres dont l'exploitant est propriétaire. Pour l'exercice de l'activité professionnelle à laquelle le patrimoine est affecté, l'entrepreneur individuel utilise une dénomination incorporant son nom, précédé ou suivi immédiatement des mots : " Entrepreneur individuel à responsabilité limitée ” ou des initiales : " EIRL ”.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L526-6
LEGIARTI000038584749
LEGIARTI000022356570
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>Pour l'exercice de son activité en tant qu'entrepreneur individuel à responsabilité limitée, l'entrepreneur individuel affecte à son activité professionnelle un patrimoine séparé de son patrimoine personnel, sans création d'une personne morale, dans les conditions prévues à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356572&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L526-7 (V)'>L. 526-7</a>. </p><p>Ce patrimoine est composé de l'ensemble des biens, droits, obligations ou sûretés dont l'entrepreneur individuel est titulaire, nécessaires à l'exercice de son activité professionnelle. Il peut comprendre également les biens, droits, obligations ou sûretés dont l'entrepreneur individuel est titulaire, utilisés pour l'exercice de son activité professionnelle, qu'il décide d'y affecter et qu'il peut ensuite décider de retirer du patrimoine affecté. Un même bien, droit, obligation ou sûreté ne peut entrer dans la composition que d'un seul patrimoine affecté. </p><p>Par dérogation à l'alinéa précédent, l'entrepreneur individuel exerçant une activité agricole au sens de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071367&idArticle=LEGIARTI000006583302&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 311-1 </a>du code rural et de la pêche maritime peut ne pas affecter les terres utilisées pour l'exercice de son exploitation à son activité professionnelle. Cette faculté s'applique à la totalité des terres dont l'exploitant est propriétaire. </p><p>Pour l'exercice de l'activité professionnelle à laquelle le patrimoine est affecté, l'entrepreneur individuel utilise une dénomination incorporant son nom, précédé ou suivi immédiatement des mots : " Entrepreneur individuel à responsabilité limitée ” ou des initiales : " EIRL ”.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000024042468
MD-20240328_203143_236_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000038584749
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000022356993
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Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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LEGISCTA000022356568
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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Code de commerce, art. L526-7
Code de commerce
La constitution du patrimoine affecté résulte d'une déclaration effectuée : 1° Pour une activité commerciale, au registre du commerce et des sociétés auprès duquel le commerçant est tenu de s'immatriculer ; 2° Pour une activité relevant du secteur des métiers et de l'artisanat, au registre national des entreprises auprès duquel le chef d'entreprise est tenu de s'immatriculer en cette qualité ; 3° Pour une activité d'agent commercial, au registre spécial des agents commerciaux ; 4° Pour les activités ne relevant pas des cas prévus aux 1° à 3°, au registre spécial tenu au greffe du tribunal de commerce ou du tribunal judiciaire statuant commercialement dans le ressort duquel se trouve l'adresse de leur établissement principal. Lorsque l'activité exercée par l'entrepreneur individuel est inscrite à la fois au registre du commerce et des sociétés et au registre national des entreprises en tant qu'entreprise du secteur des métiers et de l'artisanat, la déclaration est effectuée auprès du registre du commerce et des sociétés. Lorsque l'entrepreneur individuel est transféré dans le ressort d'un autre registre ou rattaché à un autre registre en cours d'activité, les mentions inscrites et l'ensemble des documents publics déposés sont transférés par le précédent organisme teneur de registre à celui nouvellement compétent. Dans ce cas mention du transfert est portée au premier registre. Le transfert s'effectue par voie dématérialisée et ne donne pas lieu à émolument ou redevance.
1,672,531,200,000
32,472,144,000,000
L526-7
LEGIARTI000044056355
LEGIARTI000022356572
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.
6.0
1,610,612,735
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Article
<p>La constitution du patrimoine affecté résulte d'une déclaration effectuée :</p><p>1° Pour une activité commerciale, au registre du commerce et des sociétés auprès duquel le commerçant est tenu de s'immatriculer ;<br/><br/> 2° Pour une activité relevant du secteur des métiers et de l'artisanat, au registre national des entreprises auprès duquel le chef d'entreprise est tenu de s'immatriculer en cette qualité ;<br/><br/> 3° Pour une activité d'agent commercial, au registre spécial des agents commerciaux ;<br/><br/> 4° Pour les activités ne relevant pas des cas prévus aux 1° à 3°, au registre spécial tenu au greffe du tribunal de commerce ou du tribunal judiciaire statuant commercialement dans le ressort duquel se trouve l'adresse de leur établissement principal.<br/><br/> Lorsque l'activité exercée par l'entrepreneur individuel est inscrite à la fois au registre du commerce et des sociétés et au registre national des entreprises en tant qu'entreprise du secteur des métiers et de l'artisanat, la déclaration est effectuée auprès du registre du commerce et des sociétés.</p><p>Lorsque l'entrepreneur individuel est transféré dans le ressort d'un autre registre ou rattaché à un autre registre en cours d'activité, les mentions inscrites et l'ensemble des documents publics déposés sont transférés par le précédent organisme teneur de registre à celui nouvellement compétent. Dans ce cas mention du transfert est portée au premier registre. Le transfert s'effectue par voie dématérialisée et ne donne pas lieu à émolument ou redevance.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000038584674
MD-20240926_185822_936_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000044056355
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000022356993
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Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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LEGISCTA000022356568
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
<p><font color='black'>Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.</font></p>
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Code de commerce, art. L526-8
Code de commerce
I.-Lors de la constitution du patrimoine affecté, l'entrepreneur individuel mentionne la nature, la qualité, la quantité et la valeur des biens, droits, obligations ou sûretés qu'il affecte à son activité professionnelle sur un état descriptif déposé au registre où est effectuée la déclaration prévue à l'article L. 526-7 pour y être annexé. En l'absence de bien, droit, obligation ou sûreté affectés en application du deuxième alinéa de l'article L. 526-6 , aucun état descriptif n'est établi. II.-La valeur inscrite est la valeur vénale ou, en l'absence de marché pour le bien considéré, la valeur d'utilité. Sans préjudice du respect des règles d'affectation prévues à la présente section, l'entrepreneur individuel peut présenter en qualité d'état descriptif le bilan de son dernier exercice, à condition que celui-ci soit clos depuis moins de quatre mois à la date de la déclaration. Dans ce cas, l'ensemble des éléments figurant dans le bilan compose l'état descriptif et les opérations intervenues depuis la date du dernier exercice clos sont comprises dans l'exercice suivant de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée. Lorsque l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée n'a pas opté pour l'assimilation à une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée ou à une exploitation agricole à responsabilité limitée au sens de l' article 1655 sexies du code général des impôts , la valeur des éléments constitutifs du patrimoine affecté correspond à leur valeur nette comptable telle qu'elle figure dans les comptes du dernier exercice clos à la date de constitution du patrimoine affecté s'il est tenu à une comptabilité commerciale, ou à la valeur d'origine de ces éléments telle qu'elle figure au registre des immobilisations du dernier exercice clos, diminuée des amortissements déjà pratiqués, si l'entrepreneur n'est pas tenu à une telle comptabilité.
1,644,969,600,000
32,472,144,000,000
L526-8
LEGIARTI000045178277
LEGIARTI000022356574
AUTONOME
VIGUEUR
6.0
1,879,048,191
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null
null
Article
<p>I.-Lors de la constitution du patrimoine affecté, l'entrepreneur individuel mentionne la nature, la qualité, la quantité et la valeur des biens, droits, obligations ou sûretés qu'il affecte à son activité professionnelle sur un état descriptif déposé au registre où est effectuée la déclaration prévue à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356572&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 526-7 </a>pour y être annexé.</p><p>En l'absence de bien, droit, obligation ou sûreté affectés en application du deuxième alinéa de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356570&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 526-6</a>, aucun état descriptif n'est établi.</p><p>II.-La valeur inscrite est la valeur vénale ou, en l'absence de marché pour le bien considéré, la valeur d'utilité.</p><p>Sans préjudice du respect des règles d'affectation prévues à la présente section, l'entrepreneur individuel peut présenter en qualité d'état descriptif le bilan de son dernier exercice, à condition que celui-ci soit clos depuis moins de quatre mois à la date de la déclaration. Dans ce cas, l'ensemble des éléments figurant dans le bilan compose l'état descriptif et les opérations intervenues depuis la date du dernier exercice clos sont comprises dans l'exercice suivant de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée.</p><p>Lorsque l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée n'a pas opté pour l'assimilation à une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée ou à une exploitation agricole à responsabilité limitée au sens de l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006069577&idArticle=LEGIARTI000022356632&dateTexte=&categorieLien=cid'>article 1655 sexies du code général des impôts</a>, la valeur des éléments constitutifs du patrimoine affecté correspond à leur valeur nette comptable telle qu'elle figure dans les comptes du dernier exercice clos à la date de constitution du patrimoine affecté s'il est tenu à une comptabilité commerciale, ou à la valeur d'origine de ces éléments telle qu'elle figure au registre des immobilisations du dernier exercice clos, diminuée des amortissements déjà pratiqués, si l'entrepreneur n'est pas tenu à une telle comptabilité.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000038584742
MD-20240926_185822_936_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000045178277
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000022356993
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Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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LEGISCTA000022356568
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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Code de commerce, art. L526-8-1
Code de commerce
Postérieurement à la constitution du patrimoine affecté, l'inscription ou le retrait en comptabilité d'un bien, droit, obligation ou sûreté emporte affectation à l'activité professionnelle ou retrait du patrimoine affecté. Sont de plein droit affectés, par l'effet d'une subrogation réelle, les créances et indemnités qui remplacent des biens affectés ainsi que les biens acquis en emploi ou remploi des biens affectés. La comptabilité régulièrement tenue fait preuve à l'égard des tiers sous réserve des formalités prévues aux articles L. 526-9 et L. 526-11 et du respect des règles prévues au deuxième alinéa de l'article L. 526-6 .
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L526-8-1
LEGIARTI000038500951
LEGIARTI000038500946
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,946,157,055
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Article
<p>Postérieurement à la constitution du patrimoine affecté, l'inscription ou le retrait en comptabilité d'un bien, droit, obligation ou sûreté emporte affectation à l'activité professionnelle ou retrait du patrimoine affecté. <br/><br/>Sont de plein droit affectés, par l'effet d'une subrogation réelle, les créances et indemnités qui remplacent des biens affectés ainsi que les biens acquis en emploi ou remploi des biens affectés. <br/><br/>La comptabilité régulièrement tenue fait preuve à l'égard des tiers sous réserve des formalités prévues aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356576&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L526-9 (V)'>L. 526-9 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356580&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L526-11 (V)'>L. 526-11 </a>et du respect des règles prévues au deuxième alinéa de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356570&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L526-6 (V)'>L. 526-6</a>.</p>
32,472,144,000,000
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IG-20231129
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LEGIARTI000038500951
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000022356993
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Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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LEGISCTA000022356568
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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Code de commerce, art. L526-9
Code de commerce
L'affectation d'un bien immobilier ou d'une partie d'un tel bien est reçue par acte notarié et publiée au bureau des hypothèques ou, dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, au livre foncier de la situation du bien. L'entrepreneur individuel qui n'affecte qu'une partie d'un ou de plusieurs biens immobiliers désigne celle-ci dans un état descriptif de division. L'établissement de l'acte notarié et l'accomplissement des formalités de publicité donnent lieu au versement d'émoluments fixes dans le cadre d'un plafond déterminé par décret. L'affectation ou le retrait d'un bien immobilier ou d'une partie d'un tel bien intervenant après la constitution du patrimoine affecté donne lieu aux formalités prévues au premier alinéa et au dépôt du document attestant de l'accomplissement de ces formalités au registre dont relève l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée en application de l'article L. 526-7 . Le non-respect des règles prévues au présent article entraîne l'inopposabilité de l'affectation ou du retrait.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L526-9
LEGIARTI000038584677
LEGIARTI000022356576
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
2,013,265,919
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Article
<p>L'affectation d'un bien immobilier ou d'une partie d'un tel bien est reçue par acte notarié et publiée au bureau des hypothèques ou, dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, au livre foncier de la situation du bien. L'entrepreneur individuel qui n'affecte qu'une partie d'un ou de plusieurs biens immobiliers désigne celle-ci dans un état descriptif de division. </p><p>L'établissement de l'acte notarié et l'accomplissement des formalités de publicité donnent lieu au versement d'émoluments fixes dans le cadre d'un plafond déterminé par décret. </p><p>L'affectation ou le retrait d'un bien immobilier ou d'une partie d'un tel bien intervenant après la constitution du patrimoine affecté donne lieu aux formalités prévues au premier alinéa et au dépôt du document attestant de l'accomplissement de ces formalités au registre dont relève l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée en application de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356572&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L526-7 (V)'>L. 526-7</a>. </p><p>Le non-respect des règles prévues au présent article entraîne l'inopposabilité de l'affectation ou du retrait.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000029109302
MD-20240926_185822_936_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000038584677
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000022356993
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Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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LEGISCTA000022356568
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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Code de commerce, art. L526-11
Code de commerce
Lorsque tout ou partie des biens affectés sont des biens communs ou indivis, l'entrepreneur individuel justifie de l'accord exprès de son conjoint ou de ses coïndivisaires et de leur information préalable sur les droits des créanciers mentionnés au 1° du I de l'article L. 526-12 sur le patrimoine affecté. Un même bien commun ou indivis ou une même partie d'un bien immobilier commun ou indivis ne peut entrer dans la composition que d'un seul patrimoine affecté. Lorsque l'affectation ou le retrait d'un bien commun ou indivis est postérieure à la constitution du patrimoine affecté, il donne lieu au dépôt au registre dont relève l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée en application de l'article L. 526-7 du document attestant de l'accomplissement des formalités mentionnées au premier alinéa du présent article. Le non-respect des règles prévues au présent article entraîne l'inopposabilité de l'affectation.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L526-11
LEGIARTI000038584683
LEGIARTI000022356580
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
2,113,929,215
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null
Article
<p>Lorsque tout ou partie des biens affectés sont des biens communs ou indivis, l'entrepreneur individuel justifie de l'accord exprès de son conjoint ou de ses coïndivisaires et de leur information préalable sur les droits des créanciers mentionnés au 1° du I de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356582&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 526-12 </a>sur le patrimoine affecté. Un même bien commun ou indivis ou une même partie d'un bien immobilier commun ou indivis ne peut entrer dans la composition que d'un seul patrimoine affecté. </p><p>Lorsque l'affectation ou le retrait d'un bien commun ou indivis est postérieure à la constitution du patrimoine affecté, il donne lieu au dépôt au registre dont relève l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée en application de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356572&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L526-7 (V)'>L. 526-7</a> du document attestant de l'accomplissement des formalités mentionnées au premier alinéa du présent article. </p><p>Le non-respect des règles prévues au présent article entraîne l'inopposabilité de l'affectation.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000029109313
MD-20240229_202407_826_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000038584683
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000022356993
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Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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LEGISCTA000022356568
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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Code de commerce, art. L526-12
Code de commerce
I.-La composition du patrimoine affecté est opposable de plein droit aux créanciers dont les droits sont nés postérieurement à la déclaration mentionnée à l'article L. 526-7 . Par dérogation aux articles 2284 et 2285 du code civil : 1° Les créanciers auxquels la déclaration est opposable et dont les droits sont nés à l'occasion de l'exercice de l'activité professionnelle à laquelle le patrimoine est affecté ont pour seul gage général le patrimoine affecté ; 2° Les autres créanciers auxquels la déclaration est opposable ont pour seul gage général le patrimoine non affecté. Lorsque l'affectation procède d'une inscription en comptabilité en application de l'article L. 526-8-1 du présent code, elle est opposable aux tiers à compter du dépôt du bilan de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée ou, le cas échéant, du ou des documents résultant des obligations comptables simplifiées prévues au deuxième alinéa de l'article L. 526-13 auprès du registre où est immatriculé l'entrepreneur. II.-Lorsque la valeur d'un élément d'actif du patrimoine affecté, autre que des liquidités, mentionnée dans l'état descriptif prévu à l'article L. 526-8 ou en comptabilité, est supérieure à sa valeur réelle au moment de son affectation, l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée est responsable, pendant une durée de cinq ans, à l'égard des tiers sur la totalité de son patrimoine, affecté et non affecté, à hauteur de la différence entre la valeur réelle du bien au moment de l'affectation et la valeur mentionnée dans l'état descriptif ou en comptabilité. Il est également responsable sur la totalité de ses biens et droits en cas de fraude ou en cas de manquement grave aux obligations prévues à l'article L. 526-13. En cas d'insuffisance du patrimoine non affecté, le droit de gage général des créanciers mentionnés au 2° du I du présent article peut s'exercer sur le bénéfice réalisé par l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée lors du dernier exercice clos.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L526-12
LEGIARTI000038584721
LEGIARTI000022356582
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
2,130,706,431
null
null
null
Article
<p>I.-La composition du patrimoine affecté est opposable de plein droit aux créanciers dont les droits sont nés postérieurement à la déclaration mentionnée à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356572&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L526-7 (V)'>L. 526-7</a>. <br/><br/>Par dérogation aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006448031&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 2284 (T)'>2284 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006448040&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 2285 (T)'>2285 </a>du code civil : <br/><br/>1° Les créanciers auxquels la déclaration est opposable et dont les droits sont nés à l'occasion de l'exercice de l'activité professionnelle à laquelle le patrimoine est affecté ont pour seul gage général le patrimoine affecté ; <br/><br/>2° Les autres créanciers auxquels la déclaration est opposable ont pour seul gage général le patrimoine non affecté. <br/><br/>Lorsque l'affectation procède d'une inscription en comptabilité en application de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000038500946&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L526-8-1 (V)'>L. 526-8-1 </a>du présent code, elle est opposable aux tiers à compter du dépôt du bilan de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée ou, le cas échéant, du ou des documents résultant des obligations comptables simplifiées prévues au deuxième alinéa de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356584&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L526-13 (V)'>L. 526-13 </a>auprès du registre où est immatriculé l'entrepreneur. <br/><br/>II.-Lorsque la valeur d'un élément d'actif du patrimoine affecté, autre que des liquidités, mentionnée dans l'état descriptif prévu à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356574&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de commerce - art. L526-8 (V)'>L. 526-8</a> ou en comptabilité, est supérieure à sa valeur réelle au moment de son affectation, l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée est responsable, pendant une durée de cinq ans, à l'égard des tiers sur la totalité de son patrimoine, affecté et non affecté, à hauteur de la différence entre la valeur réelle du bien au moment de l'affectation et la valeur mentionnée dans l'état descriptif ou en comptabilité. <br/><br/>Il est également responsable sur la totalité de ses biens et droits en cas de fraude ou en cas de manquement grave aux obligations prévues à l'article L. 526-13. <br/><br/>En cas d'insuffisance du patrimoine non affecté, le droit de gage général des créanciers mentionnés au 2° du I du présent article peut s'exercer sur le bénéfice réalisé par l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée lors du dernier exercice clos.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000033613496
IG-20231129
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LEGIARTI000038584721
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32,472,144,000,000
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
null
Code de commerce, art. L526-13
Code de commerce
L'activité professionnelle à laquelle le patrimoine est affecté fait l'objet d'une comptabilité autonome, établie dans les conditions définies aux articles L. 123-12 à L. 123-23 et L. 123-25 à L. 123-27 . Par dérogation à l'article L. 123-28 et au premier alinéa du présent article, l'activité professionnelle des personnes bénéficiant des régimes définis aux articles 50-0 , 64 bis et 102 ter du code général des impôts fait l'objet d'obligations comptables simplifiées. L'entrepreneur individuel à responsabilité limitée est tenu de faire ouvrir dans un établissement de crédit un ou plusieurs comptes bancaires exclusivement dédiés à l'activité à laquelle le patrimoine a été affecté.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L526-13
LEGIARTI000038584690
LEGIARTI000022356584
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
2,139,095,039
null
null
null
Article
<p>L'activité professionnelle à laquelle le patrimoine est affecté fait l'objet d'une comptabilité autonome, établie dans les conditions définies aux <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006219304&dateTexte=&categorieLien=cid'>articles L. 123-12 à L. 123-23 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006219381&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 123-25 à L. 123-27</a>.</p><p>Par dérogation à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006219462&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 123-28 </a>et au premier alinéa du présent article, l'activité professionnelle des personnes bénéficiant des régimes définis aux <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006069577&idArticle=LEGIARTI000006302438&dateTexte=&categorieLien=cid'>articles 50-0</a>, <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006069577&idArticle=LEGIARTI000006307054&dateTexte=&categorieLien=cid'>64 bis </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006069577&idArticle=LEGIARTI000006302641&dateTexte=&categorieLien=cid'>102 ter</a> du code général des impôts fait l'objet d'obligations comptables simplifiées.</p><p>L'entrepreneur individuel à responsabilité limitée est tenu de faire ouvrir dans un établissement de crédit un ou plusieurs comptes bancaires exclusivement dédiés à l'activité à laquelle le patrimoine a été affecté.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000022356967
IG-20231129
null
LEGIARTI000038584690
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000022356993
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Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
null
null
LEGISCTA000022356568
null
null
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
null
Code de commerce, art. L526-14
Code de commerce
Le bilan de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée ou, le cas échéant, le ou les documents résultant des obligations comptables simplifiées prévues au deuxième alinéa de l'article L. 526-13 sont déposés chaque année au registre dont relève l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée en application de l'article L. 526-7 pour y être annexés. En cas de non-respect de l'obligation mentionnée au premier alinéa, le président du tribunal, statuant en référé, peut, à la demande de tout intéressé ou du ministère public, enjoindre sous astreinte à l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée de procéder au dépôt de son bilan ou, le cas échéant, du ou des documents résultant des obligations comptables simplifiées prévues au deuxième alinéa de l'article L. 526-13.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L526-14
LEGIARTI000038584714
LEGIARTI000022356586
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
2,143,289,343
null
null
null
Article
<p>Le bilan de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée ou, le cas échéant, le ou les documents résultant des obligations comptables simplifiées prévues au deuxième alinéa de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356584&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 526-13 </a>sont déposés chaque année au registre dont relève l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée en application de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356572&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 526-7</a> pour y être annexés.</p><p>En cas de non-respect de l'obligation mentionnée au premier alinéa, le président du tribunal, statuant en référé, peut, à la demande de tout intéressé ou du ministère public, enjoindre sous astreinte à l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée de procéder au dépôt de son bilan ou, le cas échéant, du ou des documents résultant des obligations comptables simplifiées prévues au deuxième alinéa de l'article L. 526-13.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000033613492
IG-20231129
null
LEGIARTI000038584714
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000022356993
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Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
null
null
LEGISCTA000022356568
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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Code de commerce, art. L526-15
Code de commerce
En cas de renonciation de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée à l'affectation ou en cas de décès de celui-ci, la déclaration mentionnée à l'article L. 526-7 cesse de produire ses effets. Toutefois, en cas de cessation, concomitante à la renonciation, de l'activité professionnelle à laquelle le patrimoine est affecté ou en cas de décès, les créanciers mentionnés aux 1° et 2° du I de l'article L. 526-12 conservent pour seul gage général celui qui était le leur au moment de la renonciation ou du décès. En cas de renonciation, l'entrepreneur individuel en fait porter la mention au registre dont il relève en application de l'article L. 526-7 . En cas de décès, un héritier, un ayant droit ou toute personne mandatée à cet effet en fait porter la mention au même registre.
1,558,656,000,000
32,472,144,000,000
L526-15
LEGIARTI000038584706
LEGIARTI000022356588
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
2,145,386,495
null
null
null
Article
<p>En cas de renonciation de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée à l'affectation ou en cas de décès de celui-ci, la déclaration mentionnée à l'article L. 526-7 cesse de produire ses effets. Toutefois, en cas de cessation, concomitante à la renonciation, de l'activité professionnelle à laquelle le patrimoine est affecté ou en cas de décès, les créanciers mentionnés aux 1° et 2° du I de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356582&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 526-12 </a>conservent pour seul gage général celui qui était le leur au moment de la renonciation ou du décès.</p><p>En cas de renonciation, l'entrepreneur individuel en fait porter la mention au registre dont il relève en application de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356572&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 526-7</a>. En cas de décès, un héritier, un ayant droit ou toute personne mandatée à cet effet en fait porter la mention au même registre.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000029109318
IG-20231129
null
LEGIARTI000038584706
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000022356993
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Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
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LEGISCTA000022356568
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
null
Code de commerce, art. L526-17
Code de commerce
I. ― L'entrepreneur individuel à responsabilité limitée peut céder à titre onéreux, transmettre à titre gratuit entre vifs ou apporter en société l'intégralité de son patrimoine affecté et en transférer la propriété dans les conditions prévues aux II et III du présent article sans procéder à sa liquidation. II. ― La cession à titre onéreux ou la transmission à titre gratuit entre vifs du patrimoine affecté à une personne physique entraîne sa reprise avec maintien de l'affectation dans le patrimoine du cessionnaire ou du donataire. Elle donne lieu au dépôt par le cédant ou le donateur d'une déclaration de transfert au registre dont relève l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée en application de l'article L. 526-7 et fait l'objet d'une publicité. La reprise n'est opposable aux tiers qu'après l'accomplissement de ces formalités. La cession du patrimoine affecté à un entrepreneur individuel ou à une personne morale ou son apport en société entraîne transfert de propriété dans le patrimoine du cessionnaire ou de la société, sans maintien de l'affectation. Elle donne lieu à publication d'un avis. Le transfert de propriété n'est opposable aux tiers qu'après l'accomplissement de cette formalité. III. ― La déclaration ou l'avis mentionnés au II sont accompagnés d'un état descriptif des biens, droits, obligations ou sûretés composant le patrimoine affecté. Les articles L. 141-2 à L. 141-22 ne sont pas applicables à la cession ou à l'apport en société d'un fonds de commerce intervenant par suite de la cession ou de l'apport en société d'un patrimoine affecté. Le cessionnaire, le donataire ou le bénéficiaire de l'apport est débiteur des créanciers de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée mentionnés au 1° du I de l'article L. 526-12 en lieu et place de celui-ci, sans que cette substitution emporte novation à leur égard. Les créanciers de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée mentionnés au 1° du I de l'article L. 526-12 dont la créance est antérieure à la date de la publicité mentionnée au II du présent article, ainsi que les créanciers auxquels la déclaration n'est pas opposable et dont les droits sont nés antérieurement à la déclaration mentionnée à l'article L. 526-7 lorsque le patrimoine affecté fait l'objet d'une donation entre vifs, peuvent former opposition à la transmission du patrimoine affecté dans un délai fixé par voie réglementaire. Une décision de justice rejette l'opposition ou ordonne soit le remboursement des créances, soit la constitution de garanties, si le cessionnaire ou le donataire en offre et si elles sont jugées suffisantes. A défaut de remboursement des créances ou de constitution des garanties ordonnées, la transmission du patrimoine affecté est inopposable aux créanciers dont l'opposition a été admise. L'opposition formée par un créancier n'a pas pour effet d'interdire la transmission du patrimoine affecté.
1,644,969,600,000
32,472,144,000,000
L526-17
LEGIARTI000045178268
LEGIARTI000022356592
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
2,146,959,359
null
null
null
Article
<p>I. ― L'entrepreneur individuel à responsabilité limitée peut céder à titre onéreux, transmettre à titre gratuit entre vifs ou apporter en société l'intégralité de son patrimoine affecté et en transférer la propriété dans les conditions prévues aux II et III du présent article sans procéder à sa liquidation.</p><p>II. ― La cession à titre onéreux ou la transmission à titre gratuit entre vifs du patrimoine affecté à une personne physique entraîne sa reprise avec maintien de l'affectation dans le patrimoine du cessionnaire ou du donataire. Elle donne lieu au dépôt par le cédant ou le donateur d'une déclaration de transfert au registre dont relève l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée en application de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356572&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 526-7 </a>et fait l'objet d'une publicité. La reprise n'est opposable aux tiers qu'après l'accomplissement de ces formalités.</p><p>La cession du patrimoine affecté à un entrepreneur individuel ou à une personne morale ou son apport en société entraîne transfert de propriété dans le patrimoine du cessionnaire ou de la société, sans maintien de l'affectation. Elle donne lieu à publication d'un avis. Le transfert de propriété n'est opposable aux tiers qu'après l'accomplissement de cette formalité.</p><p>III. ― La déclaration ou l'avis mentionnés au II sont accompagnés d'un état descriptif des biens, droits, obligations ou sûretés composant le patrimoine affecté.</p><p>Les articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006220621&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 141-2 à L. 141-22</a> ne sont pas applicables à la cession ou à l'apport en société d'un fonds de commerce intervenant par suite de la cession ou de l'apport en société d'un patrimoine affecté.</p><p>Le cessionnaire, le donataire ou le bénéficiaire de l'apport est débiteur des créanciers de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée mentionnés au 1° du I de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356582&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 526-12 </a>en lieu et place de celui-ci, sans que cette substitution emporte novation à leur égard.</p><p>Les créanciers de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée mentionnés au 1° du I de l'article L. 526-12 dont la créance est antérieure à la date de la publicité mentionnée au II du présent article, ainsi que les créanciers auxquels la déclaration n'est pas opposable et dont les droits sont nés antérieurement à la déclaration mentionnée à l'article L. 526-7 lorsque le patrimoine affecté fait l'objet d'une donation entre vifs, peuvent former opposition à la transmission du patrimoine affecté dans un délai fixé par voie réglementaire. Une décision de justice rejette l'opposition ou ordonne soit le remboursement des créances, soit la constitution de garanties, si le cessionnaire ou le donataire en offre et si elles sont jugées suffisantes.</p><p>A défaut de remboursement des créances ou de constitution des garanties ordonnées, la transmission du patrimoine affecté est inopposable aux créanciers dont l'opposition a été admise.</p><p>L'opposition formée par un créancier n'a pas pour effet d'interdire la transmission du patrimoine affecté.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000038799191
MD-20240229_202407_826_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000045178268
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000022356993
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Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
null
null
LEGISCTA000022356568
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
null
Code de commerce, art. L526-18
Code de commerce
L'entrepreneur individuel à responsabilité limitée détermine les revenus qu'il verse dans son patrimoine non affecté.
1,291,939,200,000
32,472,144,000,000
L526-18
LEGIARTI000022356929
LEGIARTI000022356594
AUTONOME
VIGUEUR
Loi n° 2010-658 du 15 juin 2010 article 14 : l'article 1 de la présente loi entre en vigueur à compter de la publication de l'ordonnance prévue au I de l'article 8 (Entrée en vigueur : date indéterminée). L'ordonnance n°2010-1512 du 9 décembre 2010 a été publiée au Journal Officiel le 10 décembre 2010.
1.0
2,147,221,503
null
null
null
Article
<p>L'entrepreneur individuel à responsabilité limitée détermine les revenus qu'il verse dans son patrimoine non affecté. </p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000022356929
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000022356993
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Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
null
null
LEGISCTA000022356568
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
<p>Loi n° 2010-658 du 15 juin 2010 article 14 : l'article 1 de la présente loi entre en vigueur à compter de la publication de l'ordonnance prévue au I de l'article 8 (Entrée en vigueur : date indéterminée).</p><p>L'ordonnance n°2010-1512 du 9 décembre 2010 a été publiée au Journal Officiel le 10 décembre 2010.</p>
null
Code de commerce, art. L526-19
Code de commerce
Sous réserve des dispositions de l'article L. 123-54, le tarif des formalités de dépôt et de transfert des déclarations et d'inscription des mentions visées à la présente section ainsi que de dépôt et de transfert des comptes annuels ou du ou des documents résultant des obligations comptables simplifiées prévues au deuxième alinéa de l'article L. 526-13 est fixé par décret. La formalité de déclaration mentionnée à l'article L. 526-7 est gratuite lorsque la déclaration est effectuée simultanément à la demande d'immatriculation au registre dont relève l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée en application de l'article L. 526-7.
1,672,531,200,000
32,472,144,000,000
L526-19
LEGIARTI000044056351
LEGIARTI000022356596
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.
7.0
2,147,352,575
null
null
null
Article
<p>Sous réserve des dispositions de l'article L. 123-54, le tarif des formalités de dépôt et de transfert des déclarations et d'inscription des mentions visées à la présente section ainsi que de dépôt et de transfert des comptes annuels ou du ou des documents résultant des obligations comptables simplifiées prévues au deuxième alinéa de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000022356584&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 526-13 </a>est fixé par décret.</p><p>La formalité de déclaration mentionnée à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000044056355&dateTexte=&categorieLien=id' title='Code de commerce - art. L526-7 (VD)'>L. 526-7</a> est gratuite lorsque la déclaration est effectuée simultanément à la demande d'immatriculation au registre dont relève l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée en application de l'article L. 526-7.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000045178263
IG-20231128
null
LEGIARTI000044056351
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000022356993
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false
Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
null
null
LEGISCTA000022356568
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
<p><font color='black'>Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.</font></p>
null
Code de commerce, art. L526-20
Code de commerce
Le ministère public ainsi que tout intéressé peuvent demander au président du tribunal statuant en référé d'enjoindre sous astreinte à un entrepreneur individuel à responsabilité limitée de porter sur tous ses actes et documents sa dénomination, précédée ou suivie immédiatement et lisiblement des mots : " Entrepreneur individuel à responsabilité limitée ” ou des initiales : " EIRL ”.
1,291,939,200,000
32,472,144,000,000
L526-20
LEGIARTI000022356942
LEGIARTI000022356598
AUTONOME
VIGUEUR
Loi n° 2010-658 du 15 juin 2010 article 14 : l'article 1 de la présente loi entre en vigueur à compter de la publication de l'ordonnance prévue au I de l'article 8 (Entrée en vigueur : date indéterminée). L'ordonnance n°2010-1512 du 9 décembre 2010 a été publiée au Journal Officiel le 10 décembre 2010.
1.0
2,147,418,111
null
null
null
Article
Le ministère public ainsi que tout intéressé peuvent demander au président du tribunal statuant en référé d'enjoindre sous astreinte à un entrepreneur individuel à responsabilité limitée de porter sur tous ses actes et documents sa dénomination, précédée ou suivie immédiatement et lisiblement des mots : " Entrepreneur individuel à responsabilité limitée ” ou des initiales : " EIRL ”.
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000022356942
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000022356993
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false
Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
null
null
LEGISCTA000022356568
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
<p>Loi n° 2010-658 du 15 juin 2010 article 14 : l'article 1 de la présente loi entre en vigueur à compter de la publication de l'ordonnance prévue au I de l'article 8 (Entrée en vigueur : date indéterminée).</p><p>L'ordonnance n°2010-1512 du 9 décembre 2010 a été publiée au Journal Officiel le 10 décembre 2010.</p>
null
Code de commerce, art. L526-21
Code de commerce
Les conditions d'application de la présente section sont fixées par décret en Conseil d'Etat.
1,291,939,200,000
32,472,144,000,000
L526-21
LEGIARTI000022356940
LEGIARTI000022356600
AUTONOME
VIGUEUR
Loi n° 2010-658 du 15 juin 2010 article 14 : l'article 1 de la présente loi entre en vigueur à compter de la publication de l'ordonnance prévue au I de l'article 8 (Entrée en vigueur : date indéterminée). L'ordonnance n°2010-1512 du 9 décembre 2010 a été publiée au Journal Officiel le 10 décembre 2010.
1.0
2,147,450,879
null
null
null
Article
Les conditions d'application de la présente section sont fixées par décret en Conseil d'Etat.
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000022356940
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000022356993
false
false
Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
null
null
LEGISCTA000022356568
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel et du conjoint. &gt; Section 2 : De l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée
<p>Loi n° 2010-658 du 15 juin 2010 article 14 : l'article 1 de la présente loi entre en vigueur à compter de la publication de l'ordonnance prévue au I de l'article 8 (Entrée en vigueur : date indéterminée).</p><p>L'ordonnance n°2010-1512 du 9 décembre 2010 a été publiée au Journal Officiel le 10 décembre 2010.</p>
null
Code de commerce, art. L526-22
Code de commerce
L'entrepreneur individuel est une personne physique qui exerce en son nom propre une ou plusieurs activités professionnelles indépendantes. Le statut d'entrepreneur individuel n'est pas accessible aux étrangers ressortissants de pays non membres de l'Union européenne, d'un autre Etat partie à l'Espace économique européen ou de la Confédération suisse ne disposant pas d'un titre de séjour les autorisant à exercer sous ce statut. Les biens, droits, obligations et sûretés dont il est titulaire et qui sont utiles à son activité ou à ses activités professionnelles indépendantes constituent le patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel. Sous réserve du livre VI du présent code, ce patrimoine ne peut être scindé. Les éléments du patrimoine de l'entrepreneur individuel non compris dans le patrimoine professionnel constituent son patrimoine personnel. La distinction des patrimoines personnel et professionnel de l'entrepreneur individuel ne l'autorise pas à se porter caution en garantie d'une dette dont il est débiteur principal. Par dérogation aux articles 2284 et 2285 du code civil et sans préjudice des dispositions légales relatives à l'insaisissabilité de certains biens, notamment la section 1 du présent chapitre et l'article L. 526-7 du présent code, l'entrepreneur individuel n'est tenu de remplir son engagement à l'égard de ses créanciers dont les droits sont nés à l'occasion de son exercice professionnel que sur son seul patrimoine professionnel, sauf sûretés conventionnelles ou renonciation dans les conditions prévues à l'article L. 526-25. Les dettes dont l'entrepreneur individuel est redevable envers les organismes de recouvrement des cotisations et contributions sociales sont nées à l'occasion de son exercice professionnel. Seul le patrimoine personnel de l'entrepreneur individuel constitue le gage général des créanciers dont les droits ne sont pas nés à l'occasion de son exercice professionnel. Toutefois, si le patrimoine personnel est insuffisant, le droit de gage général des créanciers peut s'exercer sur le patrimoine professionnel, dans la limite du montant du bénéfice réalisé lors du dernier exercice clos. En outre, les sûretés réelles consenties par l'entrepreneur individuel avant le commencement de son activité ou de ses activités professionnelles indépendantes conservent leur effet, quelle que soit leur assiette. La charge de la preuve incombe à l'entrepreneur individuel pour toute contestation de mesures d'exécution forcée ou de mesures conservatoires qu'il élève concernant l'inclusion ou non de certains éléments d'actif dans le périmètre du droit de gage général du créancier. Sans préjudice de l'article L. 121-2 du code des procédures civiles d'exécution, la responsabilité du créancier saisissant peut être recherchée pour abus de saisie lorsqu'il a procédé à une mesure d'exécution forcée ou à une mesure conservatoire sur un élément d'actif ne faisant manifestement pas partie de son gage général. Dans le cas où un entrepreneur individuel cesse toute activité professionnelle indépendante, le patrimoine professionnel et le patrimoine personnel sont réunis. Il en est de même en cas de décès de l'entrepreneur individuel, sous réserve des articles L. 631-3 et L. 640-3 du présent code. Les conditions d'application du présent article sont définies par décret en Conseil d'Etat.
1,706,400,000,000
32,472,144,000,000
L526-22
LEGIARTI000049048964
LEGIARTI000045168639
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p></p><p>L'entrepreneur individuel est une personne physique qui exerce en son nom propre une ou plusieurs activités professionnelles indépendantes.</p><p></p><p>Le statut d'entrepreneur individuel n'est pas accessible aux étrangers ressortissants de pays non membres de l'Union européenne, d'un autre Etat partie à l'Espace économique européen ou de la Confédération suisse ne disposant pas d'un titre de séjour les autorisant à exercer sous ce statut.</p><p><p>Les biens, droits, obligations et sûretés dont il est titulaire et qui sont utiles à son activité ou à ses activités professionnelles indépendantes constituent le patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel. Sous réserve du livre VI du présent code, ce patrimoine ne peut être scindé. Les éléments du patrimoine de l'entrepreneur individuel non compris dans le patrimoine professionnel constituent son patrimoine personnel.</p></p><p><p>La distinction des patrimoines personnel et professionnel de l'entrepreneur individuel ne l'autorise pas à se porter caution en garantie d'une dette dont il est débiteur principal.</p></p><p><p>Par dérogation aux articles 2284 et 2285 du code civil et sans préjudice des dispositions légales relatives à l'insaisissabilité de certains biens, notamment la section 1 du présent chapitre et l'article L. 526-7 du présent code, l'entrepreneur individuel n'est tenu de remplir son engagement à l'égard de ses créanciers dont les droits sont nés à l'occasion de son exercice professionnel que sur son seul patrimoine professionnel, sauf sûretés conventionnelles ou renonciation dans les conditions prévues à l'article L. 526-25.</p></p><p><p>Les dettes dont l'entrepreneur individuel est redevable envers les organismes de recouvrement des cotisations et contributions sociales sont nées à l'occasion de son exercice professionnel.</p></p><p><p>Seul le patrimoine personnel de l'entrepreneur individuel constitue le gage général des créanciers dont les droits ne sont pas nés à l'occasion de son exercice professionnel. Toutefois, si le patrimoine personnel est insuffisant, le droit de gage général des créanciers peut s'exercer sur le patrimoine professionnel, dans la limite du montant du bénéfice réalisé lors du dernier exercice clos. En outre, les sûretés réelles consenties par l'entrepreneur individuel avant le commencement de son activité ou de ses activités professionnelles indépendantes conservent leur effet, quelle que soit leur assiette.</p></p><p><p>La charge de la preuve incombe à l'entrepreneur individuel pour toute contestation de mesures d'exécution forcée ou de mesures conservatoires qu'il élève concernant l'inclusion ou non de certains éléments d'actif dans le périmètre du droit de gage général du créancier. Sans préjudice de l'article L. 121-2 du code des procédures civiles d'exécution, la responsabilité du créancier saisissant peut être recherchée pour abus de saisie lorsqu'il a procédé à une mesure d'exécution forcée ou à une mesure conservatoire sur un élément d'actif ne faisant manifestement pas partie de son gage général.</p></p><p><p>Dans le cas où un entrepreneur individuel cesse toute activité professionnelle indépendante, le patrimoine professionnel et le patrimoine personnel sont réunis. Il en est de même en cas de décès de l'entrepreneur individuel, sous réserve des articles L. 631-3 et L. 640-3 du présent code.</p></p><p><p>Les conditions d'application du présent article sont définies par décret en Conseil d'Etat.</p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000045168684
MD-20241009_190455_015_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000049048964
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045168668
false
false
Section 3 : Du statut de l'entrepreneur individuel
null
null
LEGISCTA000045168637
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 3 : Du statut de l'entrepreneur individuel
null
Code de commerce, art. L526-23
Code de commerce
La dérogation prévue au quatrième alinéa de l'article L. 526-22 ne s'applique qu'aux créances nées à compter de l'immatriculation au registre dont relève l'entrepreneur individuel pour son activité, lorsque celle-ci est prévue. Lorsqu'il relève de plusieurs registres, la dérogation prend effet à compter de la date d'immatriculation la plus ancienne. Lorsque la date d'immatriculation est postérieure à la date déclarée du début d'activité, la dérogation prend effet à compter de la date déclarée du début d'activité, dans les conditions prévues par décret en Conseil d'Etat. A défaut d'obligation d'immatriculation, la dérogation court à compter du premier acte qu'il exerce en qualité d'entrepreneur individuel, cette qualité devant apparaître sur les documents et les correspondances à usage professionnel.
1,652,572,800,000
32,472,144,000,000
L526-23
LEGIARTI000045168692
LEGIARTI000045168641
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.
1.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
<p>La dérogation prévue au quatrième alinéa de l'article L. 526-22 ne s'applique qu'aux créances nées à compter de l'immatriculation au registre dont relève l'entrepreneur individuel pour son activité, lorsque celle-ci est prévue. Lorsqu'il relève de plusieurs registres, la dérogation prend effet à compter de la date d'immatriculation la plus ancienne.</p><p></p><p> Lorsque la date d'immatriculation est postérieure à la date déclarée du début d'activité, la dérogation prend effet à compter de la date déclarée du début d'activité, dans les conditions prévues par décret en Conseil d'Etat.</p><p></p><p> A défaut d'obligation d'immatriculation, la dérogation court à compter du premier acte qu'il exerce en qualité d'entrepreneur individuel, cette qualité devant apparaître sur les documents et les correspondances à usage professionnel.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000045168692
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045168668
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Section 3 : Du statut de l'entrepreneur individuel
null
null
LEGISCTA000045168637
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 3 : Du statut de l'entrepreneur individuel
<p>Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.</p>
null
Code de commerce, art. L526-24
Code de commerce
Le droit de gage de l'administration fiscale et des organismes de sécurité sociale porte sur l'ensemble des patrimoines professionnel et personnel de l'entrepreneur individuel en cas de manœuvres frauduleuses ou d'inobservation grave et répétée de ses obligations fiscales, dans les conditions prévues aux I et II de l'article L. 273 B du livre des procédures fiscales, ou d'inobservation grave et répétée dans le recouvrement des cotisations et contributions sociales, dans les conditions prévues à l'article L. 133-4-7 du code de la sécurité sociale. Le droit de gage de l'administration fiscale porte également sur l'ensemble des patrimoines professionnel et personnel de l'entrepreneur individuel pour les impositions mentionnées au III de l'article L. 273 B du livre des procédures fiscales. Le droit de gage des organismes de recouvrement mentionnés aux articles L. 225-1 et L. 752-4 du code de la sécurité sociale porte également sur l'ensemble des patrimoines professionnel et personnel pour les impositions et contributions mentionnées au deuxième alinéa de l'article L. 133-4-7 du même code. Les conditions d'application du présent article sont définies par décret en Conseil d'Etat.
1,652,572,800,000
32,472,144,000,000
L526-24
LEGIARTI000045168708
LEGIARTI000045168643
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.
1.0
1,879,048,191
null
null
null
Article
<p>Le droit de gage de l'administration fiscale et des organismes de sécurité sociale porte sur l'ensemble des patrimoines professionnel et personnel de l'entrepreneur individuel en cas de manœuvres frauduleuses ou d'inobservation grave et répétée de ses obligations fiscales, dans les conditions prévues aux I et II de l'article L. 273 B du livre des procédures fiscales, ou d'inobservation grave et répétée dans le recouvrement des cotisations et contributions sociales, dans les conditions prévues à l'article L. 133-4-7 du code de la sécurité sociale. Le droit de gage de l'administration fiscale porte également sur l'ensemble des patrimoines professionnel et personnel de l'entrepreneur individuel pour les impositions mentionnées au III de l'article L. 273 B du livre des procédures fiscales.</p><p></p><p> Le droit de gage des organismes de recouvrement mentionnés aux articles L. 225-1 et L. 752-4 du code de la sécurité sociale porte également sur l'ensemble des patrimoines professionnel et personnel pour les impositions et contributions mentionnées au deuxième alinéa de l'article L. 133-4-7 du même code.</p><p></p><p> Les conditions d'application du présent article sont définies par décret en Conseil d'Etat.</p>
32,472,144,000,000
null
MD-20240105_204023_133_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000045168708
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045168668
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Section 3 : Du statut de l'entrepreneur individuel
null
null
LEGISCTA000045168637
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 3 : Du statut de l'entrepreneur individuel
<p>Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.</p>
null
Code de commerce, art. L526-25
Code de commerce
L'entrepreneur individuel peut, sur demande écrite d'un créancier, renoncer à la dérogation prévue au quatrième alinéa de l'article L. 526-22, pour un engagement spécifique dont il doit rappeler le terme et le montant, qui doit être déterminé ou déterminable. Cette renonciation doit respecter, à peine de nullité, des formes prescrites par décret. Cette renonciation ne peut intervenir avant l'échéance d'un délai de réflexion de sept jours francs à compter de la réception de la demande de renonciation. Si l'entrepreneur individuel fait précéder sa signature de la mention manuscrite énoncée par décret et uniquement de celle-ci, le délai de réflexion est réduit à trois jours francs.
1,652,572,800,000
32,472,144,000,000
L526-25
LEGIARTI000045168712
LEGIARTI000045168645
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.
1.0
2,013,265,919
null
null
null
Article
<p>L'entrepreneur individuel peut, sur demande écrite d'un créancier, renoncer à la dérogation prévue au quatrième alinéa de l'article L. 526-22, pour un engagement spécifique dont il doit rappeler le terme et le montant, qui doit être déterminé ou déterminable. Cette renonciation doit respecter, à peine de nullité, des formes prescrites par décret.</p><p></p><p> Cette renonciation ne peut intervenir avant l'échéance d'un délai de réflexion de sept jours francs à compter de la réception de la demande de renonciation. Si l'entrepreneur individuel fait précéder sa signature de la mention manuscrite énoncée par décret et uniquement de celle-ci, le délai de réflexion est réduit à trois jours francs.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000045168712
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000045168668
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Section 3 : Du statut de l'entrepreneur individuel
null
null
LEGISCTA000045168637
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 3 : Du statut de l'entrepreneur individuel
<p>Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.</p>
null
Code de commerce, art. L526-26
Code de commerce
La présente section s'entend sans préjudice des pouvoirs reconnus aux époux pour administrer leurs biens communs et en disposer.
1,652,572,800,000
32,472,144,000,000
L526-26
LEGIARTI000045168725
LEGIARTI000045168647
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.
1.0
2,080,374,783
null
null
null
Article
<p>La présente section s'entend sans préjudice des pouvoirs reconnus aux époux pour administrer leurs biens communs et en disposer.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000045168725
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045168668
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Section 3 : Du statut de l'entrepreneur individuel
null
null
LEGISCTA000045168637
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 3 : Du statut de l'entrepreneur individuel
<p>Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.</p>
null
Code de commerce, art. L526-27
Code de commerce
L'entrepreneur individuel peut céder à titre onéreux, transmettre à titre gratuit entre vifs ou apporter en société l'intégralité de son patrimoine professionnel, sans procéder à la liquidation de celui-ci. Le transfert non intégral d'éléments de ce patrimoine demeure soumis aux conditions légales applicables à la nature dudit transfert et, le cas échéant, à celle du ou des éléments transférés. Le transfert universel du patrimoine professionnel emporte cession des droits, biens, obligations et sûretés dont celui-ci est constitué. Il peut être consenti à titre onéreux ou gratuit. Lorsque le bénéficiaire est une société, le transfert des droits, biens et obligations peut revêtir la forme d'un apport. Sous réserve de la présente section, les dispositions légales relatives à la vente, à la donation ou à l'apport en société de biens de toute nature sont applicables, selon le cas. Il en est de même des dispositions légales relatives à la cession de créances, de dettes et de contrats. Dans le cas où le cédant s'est obligé contractuellement à ne pas céder un élément de son patrimoine professionnel ou à ne pas transférer celui-ci à titre universel, l'inexécution de cette obligation engage sa responsabilité sur l'ensemble de ses biens, sans emporter la nullité du transfert. Le transfert de propriété ainsi opéré n'est opposable aux tiers qu'à compter de sa publicité, dans des conditions prévues par décret.
1,652,572,800,000
32,472,144,000,000
L526-27
LEGIARTI000045168736
LEGIARTI000045168651
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.
1.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>L'entrepreneur individuel peut céder à titre onéreux, transmettre à titre gratuit entre vifs ou apporter en société l'intégralité de son patrimoine professionnel, sans procéder à la liquidation de celui-ci. Le transfert non intégral d'éléments de ce patrimoine demeure soumis aux conditions légales applicables à la nature dudit transfert et, le cas échéant, à celle du ou des éléments transférés.</p><p></p><p> Le transfert universel du patrimoine professionnel emporte cession des droits, biens, obligations et sûretés dont celui-ci est constitué. Il peut être consenti à titre onéreux ou gratuit. Lorsque le bénéficiaire est une société, le transfert des droits, biens et obligations peut revêtir la forme d'un apport.</p><p></p><p> Sous réserve de la présente section, les dispositions légales relatives à la vente, à la donation ou à l'apport en société de biens de toute nature sont applicables, selon le cas. Il en est de même des dispositions légales relatives à la cession de créances, de dettes et de contrats.</p><p></p><p> Dans le cas où le cédant s'est obligé contractuellement à ne pas céder un élément de son patrimoine professionnel ou à ne pas transférer celui-ci à titre universel, l'inexécution de cette obligation engage sa responsabilité sur l'ensemble de ses biens, sans emporter la nullité du transfert.</p><p></p><p> Le transfert de propriété ainsi opéré n'est opposable aux tiers qu'à compter de sa publicité, dans des conditions prévues par décret.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000045168736
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000045168732
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false
Section 4 : Du transfert du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel
null
null
LEGISCTA000045168649
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 4 : Du transfert du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel
<p>Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.</p>
null
Code de commerce, art. L526-28
Code de commerce
Les créanciers de l'entrepreneur individuel dont la créance est née avant la publicité du transfert de propriété peuvent former opposition au transfert du patrimoine professionnel, dans un délai fixé par décret. L'opposition formée par un créancier n'a pas pour effet d'interdire le transfert du patrimoine professionnel. La décision de justice statuant sur l'opposition soit rejette celle-ci, soit ordonne le remboursement des créances ou la constitution de garanties, si le cessionnaire, le donataire ou le bénéficiaire en offre et si elles sont jugées suffisantes. Lorsque la décision de justice lui ordonne le remboursement des créances, l'entrepreneur individuel auteur du transfert est tenu de remplir son engagement dans les conditions prévues à l'article 2284 du code civil, sans préjudice de l'article L. 526-1 du présent code.
1,652,572,800,000
32,472,144,000,000
L526-28
LEGIARTI000045168748
LEGIARTI000045168653
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.
1.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
<p>Les créanciers de l'entrepreneur individuel dont la créance est née avant la publicité du transfert de propriété peuvent former opposition au transfert du patrimoine professionnel, dans un délai fixé par décret.</p><p></p><p> L'opposition formée par un créancier n'a pas pour effet d'interdire le transfert du patrimoine professionnel.</p><p></p><p> La décision de justice statuant sur l'opposition soit rejette celle-ci, soit ordonne le remboursement des créances ou la constitution de garanties, si le cessionnaire, le donataire ou le bénéficiaire en offre et si elles sont jugées suffisantes.</p><p></p><p> Lorsque la décision de justice lui ordonne le remboursement des créances, l'entrepreneur individuel auteur du transfert est tenu de remplir son engagement dans les conditions prévues à l'article 2284 du code civil, sans préjudice de l'article L. 526-1 du présent code.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000045168748
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045168732
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Section 4 : Du transfert du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel
null
null
LEGISCTA000045168649
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 4 : Du transfert du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel
<p>Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.</p>
null
Code de commerce, art. L526-29
Code de commerce
Ne sont pas applicables au transfert universel du patrimoine professionnel d'un entrepreneur individuel, toute clause contraire étant réputée non écrite : 1° L'article 815-14 du code civil ; 2° L'article 1699 du même code ; 3° Les articles L. 141-12 à L. 141-22 du présent code.
1,652,572,800,000
32,472,144,000,000
L526-29
LEGIARTI000045168752
LEGIARTI000045168655
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.
1.0
1,879,048,191
null
null
null
Article
<p>Ne sont pas applicables au transfert universel du patrimoine professionnel d'un entrepreneur individuel, toute clause contraire étant réputée non écrite :</p><p></p><p> 1° L'article 815-14 du code civil ;</p><p></p><p> 2° L'article 1699 du même code ;</p><p></p><p> 3° Les articles L. 141-12 à L. 141-22 du présent code.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000045168752
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045168732
false
false
Section 4 : Du transfert du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel
null
null
LEGISCTA000045168649
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 4 : Du transfert du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel
<p>Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.</p>
null
Code de commerce, art. L526-30
Code de commerce
A peine de nullité du transfert prévu à l'article L. 526-27 : 1° Le transfert doit porter sur l'intégralité du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel, qui ne peut être scindé ; 2° En cas d'apport à une société nouvellement créée, l'actif disponible du patrimoine professionnel doit permettre de faire face au passif exigible sur ce même patrimoine ; 3° Ni l'auteur, ni le bénéficiaire du transfert ne doivent avoir été frappés de faillite personnelle ou d'une peine d'interdiction prévue à l'article L. 653-8 du présent code ou à l'article 131-27 du code pénal, par une décision devenue définitive.
1,652,572,800,000
32,472,144,000,000
L526-30
LEGIARTI000045168863
LEGIARTI000045168657
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.
1.0
2,013,265,919
null
null
null
Article
<p>A peine de nullité du transfert prévu à l'article L. 526-27 :</p><p></p><p> 1° Le transfert doit porter sur l'intégralité du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel, qui ne peut être scindé ;</p><p></p><p> 2° En cas d'apport à une société nouvellement créée, l'actif disponible du patrimoine professionnel doit permettre de faire face au passif exigible sur ce même patrimoine ;</p><p></p><p> 3° Ni l'auteur, ni le bénéficiaire du transfert ne doivent avoir été frappés de faillite personnelle ou d'une peine d'interdiction prévue à l'article L. 653-8 du présent code ou à l'article 131-27 du code pénal, par une décision devenue définitive.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000045168863
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000045168732
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Section 4 : Du transfert du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel
null
null
LEGISCTA000045168649
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 4 : Du transfert du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel
<p>Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.</p>
null
Code de commerce, art. L526-31
Code de commerce
Sous réserve des articles L. 223-9, L. 225-8-1 et L. 227-1, lorsque le patrimoine professionnel apporté en société contient des biens constitutifs d'un apport en nature, il est fait recours à un commissaire aux apports.
1,652,572,800,000
32,472,144,000,000
L526-31
LEGIARTI000045168934
LEGIARTI000045168659
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.
1.0
2,080,374,783
null
null
null
Article
<p>Sous réserve des articles L. 223-9, L. 225-8-1 et L. 227-1, lorsque le patrimoine professionnel apporté en société contient des biens constitutifs d'un apport en nature, il est fait recours à un commissaire aux apports.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000045168934
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045168732
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false
Section 4 : Du transfert du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel
null
null
LEGISCTA000045168649
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE V : Des effets de commerce et des garanties. &gt; TITRE II : Des garanties. &gt; Chapitre VI : De la protection de l'entrepreneur individuel &gt; Section 4 : Du transfert du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel
<p>Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Les articles L. 526-22 à L. 526-31 du code de commerce s'appliquent aux créances nées après l'entrée en vigueur de ladite loi.</p>
null
Code de commerce, art. L610-1
Code de commerce
Un décret en Conseil d'Etat détermine, dans chaque département, le tribunal ou les tribunaux appelés à connaître des procédures prévues par le présent livre, ainsi que le ressort dans lequel ces tribunaux exercent les attributions qui leur sont dévolues.
1,136,073,600,000
32,472,144,000,000
L610-1
LEGIARTI000006235015
LEGIARTI000006235015
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> Un décret en Conseil d'Etat détermine, dans chaque département, le tribunal ou les tribunaux appelés à connaître des procédures prévues par le présent livre, ainsi que le ressort dans lequel ces tribunaux exercent les attributions qui leur sont dévolues.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006235015
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006113743
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LIVRE VI : Des difficultés des entreprises.
null
null
LEGISCTA000006113743
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises.
null
Code de commerce, art. L611-1
Code de commerce
Toute personne immatriculée au registre du commerce et des sociétés ou au registre national des entreprises en tant qu'entreprise du secteur des métiers et de l'artisanat ainsi que tout entrepreneur individuel à responsabilité limitée et toute personne morale de droit privé peut adhérer à un groupement de prévention agréé par arrêté du représentant de l'Etat dans la région. Ce groupement a pour mission de fournir à ses adhérents, de façon confidentielle, une analyse des informations économiques, comptables et financières que ceux-ci s'engagent à lui transmettre régulièrement. Lorsque le groupement relève des indices de difficultés, il en informe le chef d'entreprise et peut lui proposer l'intervention d'un expert. A la diligence du représentant de l'Etat, les administrations compétentes prêtent leur concours aux groupements de prévention agréés. Les services de la Banque de France peuvent également, suivant des modalités prévues par convention, être appelés à formuler des avis sur la situation financière des entreprises adhérentes. Les groupements de prévention agréés peuvent aussi bénéficier d'aides des collectivités territoriales. Les groupements de prévention agréés sont habilités à conclure, notamment avec les établissements de crédit, les sociétés de financement et les entreprises d'assurance, des conventions au profit de leurs adhérents.
1,672,531,200,000
32,472,144,000,000
L611-1
LEGIARTI000044056373
LEGIARTI000006235040
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.
6.0
42,949
null
null
null
Article
<p>Toute personne immatriculée au registre du commerce et des sociétés ou au registre national des entreprises en tant qu'entreprise du secteur des métiers et de l'artisanat ainsi que tout entrepreneur individuel à responsabilité limitée et toute personne morale de droit privé peut adhérer à un groupement de prévention agréé par arrêté du représentant de l'Etat dans la région.</p><p>Ce groupement a pour mission de fournir à ses adhérents, de façon confidentielle, une analyse des informations économiques, comptables et financières que ceux-ci s'engagent à lui transmettre régulièrement.</p><p>Lorsque le groupement relève des indices de difficultés, il en informe le chef d'entreprise et peut lui proposer l'intervention d'un expert.</p><p>A la diligence du représentant de l'Etat, les administrations compétentes prêtent leur concours aux groupements de prévention agréés. Les services de la Banque de France peuvent également, suivant des modalités prévues par convention, être appelés à formuler des avis sur la situation financière des entreprises adhérentes. Les groupements de prévention agréés peuvent aussi bénéficier d'aides des collectivités territoriales.</p><p>Les groupements de prévention agréés sont habilités à conclure, notamment avec les établissements de crédit, les sociétés de financement et les entreprises d'assurance, des conventions au profit de leurs adhérents.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000027653717
IG-20231128
null
LEGIARTI000044056373
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
null
LEGISCTA000006146095
null
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p><font color='black'>Conformément à l’article 47 de l'ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023.</font></p>
null
Code de commerce, art. L611-2
Code de commerce
I.-Lorsqu'il résulte de tout acte, document ou procédure qu'une société commerciale, un groupement d'intérêt économique, ou une entreprise individuelle, commerciale ou artisanale connaît des difficultés de nature à compromettre la continuité de l'exploitation, ses dirigeants peuvent être convoqués par le président du tribunal de commerce pour que soient envisagées les mesures propres à redresser la situation. Dès l'envoi de cette convocation, le président du tribunal peut, nonobstant toute disposition législative ou réglementaire contraire, obtenir communication, par les commissaires aux comptes, les membres du comité social et économique, les administrations publiques, les organismes de sécurité et de prévoyance sociales ainsi que les services chargés de la centralisation des risques bancaires et des incidents de paiement, des renseignements de nature à lui donner une exacte information sur la situation économique et financière du débiteur. II.-Lorsque les dirigeants d'une société commerciale ne procèdent pas au dépôt des comptes annuels dans les délais prévus par les textes applicables, le président du tribunal peut, le cas échéant sur demande du président d'un des observatoires mentionnés à l'article L. 910-1 A, leur adresser une injonction de le faire à bref délai sous astreinte. Si cette injonction n'est pas suivie d'effet dans un délai fixé par décret en Conseil d'Etat, le président du tribunal peut également faire application à leur égard des dispositions du deuxième alinéa du I. Le II est applicable, dans les mêmes conditions, à tout entrepreneur individuel à responsabilité limitée qui ne procède pas au dépôt des comptes annuels ou documents mentionnés au premier alinéa de l'article L. 526-14, lorsque l'activité professionnelle à laquelle le patrimoine est affecté est commerciale ou artisanale.
1,633,046,400,000
32,472,144,000,000
L611-2
LEGIARTI000044052535
LEGIARTI000006235113
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
5.0
85,898
null
null
null
Article
<p></p><p>I.-Lorsqu'il résulte de tout acte, document ou procédure qu'une société commerciale, un groupement d'intérêt économique, ou une entreprise individuelle, commerciale ou artisanale connaît des difficultés de nature à compromettre la continuité de l'exploitation, ses dirigeants peuvent être convoqués par le président du tribunal de commerce pour que soient envisagées les mesures propres à redresser la situation.</p><p>Dès l'envoi de cette convocation, le président du tribunal peut, nonobstant toute disposition législative ou réglementaire contraire, obtenir communication, par les commissaires aux comptes, les membres du comité social et économique, les administrations publiques, les organismes de sécurité et de prévoyance sociales ainsi que les services chargés de la centralisation des risques bancaires et des incidents de paiement, des renseignements de nature à lui donner une exacte information sur la situation économique et financière du débiteur.</p><p>II.-Lorsque les dirigeants d'une société commerciale ne procèdent pas au dépôt des comptes annuels dans les délais prévus par les textes applicables, le président du tribunal peut, le cas échéant sur demande du président d'un des observatoires mentionnés à l'article L. 910-1 A, leur adresser une injonction de le faire à bref délai sous astreinte.</p><p>Si cette injonction n'est pas suivie d'effet dans un délai fixé par décret en Conseil d'Etat, le président du tribunal peut également faire application à leur égard des dispositions du deuxième alinéa du I.</p><p>Le II est applicable, dans les mêmes conditions, à tout entrepreneur individuel à responsabilité limitée qui ne procède pas au dépôt des comptes annuels ou documents mentionnés au premier alinéa de l'article L. 526-14, lorsque l'activité professionnelle à laquelle le patrimoine est affecté est commerciale ou artisanale.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000031323706
IG-20231128
null
LEGIARTI000044052535
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
null
LEGISCTA000006146095
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.</p>
null
Code de commerce, art. L611-2-1
Code de commerce
Les dispositions du I de l'article L. 611-2 sont applicables, dans les mêmes conditions, aux personnes morales de droit privé et aux personnes physiques exerçant une activité professionnelle agricole ou indépendante, y compris une profession libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé. Pour l'application du présent article, le tribunal judiciaire est compétent et son président exerce les mêmes pouvoirs que ceux conférés au président du tribunal de commerce. Par exception, lorsque la personne physique ou morale concernée exerce la profession d'avocat, d'administrateur judiciaire, de mandataire judiciaire ou d'officier public ou ministériel, le président du tribunal judiciaire ne procède qu'à l'information de l'ordre professionnel ou de l'autorité compétente dont elle relève, sur les difficultés portées à sa connaissance relativement à la situation économique, sociale, financière et patrimoniale du professionnel.
1,577,836,800,000
32,472,144,000,000
L611-2-1
LEGIARTI000039280203
LEGIARTI000028721701
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
2.0
107,372
null
null
null
Article
<p>Les dispositions du I de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006235113&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 611-2</a> sont applicables, dans les mêmes conditions, aux personnes morales de droit privé et aux personnes physiques exerçant une activité professionnelle agricole ou indépendante, y compris une profession libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé. Pour l'application du présent article, le tribunal judiciaire est compétent et son président exerce les mêmes pouvoirs que ceux conférés au président du tribunal de commerce. </p><p>Par exception, lorsque la personne physique ou morale concernée exerce la profession d'avocat, d'administrateur judiciaire, de mandataire judiciaire ou d'officier public ou ministériel, le président du tribunal judiciaire ne procède qu'à l'information de l'ordre professionnel ou de l'autorité compétente dont elle relève, sur les difficultés portées à sa connaissance relativement à la situation économique, sociale, financière et patrimoniale du professionnel.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000028721799
IG-20231129
null
LEGIARTI000039280203
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
null
LEGISCTA000006146095
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.</p>
null
Code de commerce, art. L611-2-2
Code de commerce
Lorsqu'il lui apparaît que l'urgence commande l'adoption de mesures immédiates et que le dirigeant s'y refuse ou fait savoir qu'il envisage des mesures que le commissaire aux comptes estime insuffisantes, ce dernier peut en informer le président du tribunal compétent dès la première information faite, en application des articles L. 234-1, L. 234-2, L. 251-15 et L. 612-3, au président du conseil d'administration ou de surveillance ou au dirigeant. Dans ce cas, le commissaire aux comptes informe par tout moyen et sans délai le président du tribunal de ses constats et démarches. Il peut lui adresser la copie de tous les documents utiles à cette information et lui expose les raisons qui l'ont conduit à constater l'insuffisance des décisions prises. Le commissaire aux comptes peut, à son initiative ou à la demande du président du tribunal, transmettre à ce dernier tout renseignement complémentaire de nature à lui donner une exacte information sur la situation économique et financière de l'entreprise. Le commissaire aux comptes peut également, à tout moment, demander à être entendu, avec les dirigeants, par le président du tribunal.
1,633,046,400,000
32,472,144,000,000
L611-2-2
LEGIARTI000044046928
LEGIARTI000044046112
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
1.0
118,109
null
null
null
Article
<p>Lorsqu'il lui apparaît que l'urgence commande l'adoption de mesures immédiates et que le dirigeant s'y refuse ou fait savoir qu'il envisage des mesures que le commissaire aux comptes estime insuffisantes, ce dernier peut en informer le président du tribunal compétent dès la première information faite, en application des articles L. 234-1, L. 234-2, L. 251-15 et L. 612-3, au président du conseil d'administration ou de surveillance ou au dirigeant.</p><p>Dans ce cas, le commissaire aux comptes informe par tout moyen et sans délai le président du tribunal de ses constats et démarches. Il peut lui adresser la copie de tous les documents utiles à cette information et lui expose les raisons qui l'ont conduit à constater l'insuffisance des décisions prises.</p><p>Le commissaire aux comptes peut, à son initiative ou à la demande du président du tribunal, transmettre à ce dernier tout renseignement complémentaire de nature à lui donner une exacte information sur la situation économique et financière de l'entreprise.</p><p>Le commissaire aux comptes peut également, à tout moment, demander à être entendu, avec les dirigeants, par le président du tribunal.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000044046928
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
null
LEGISCTA000006146095
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.</p>
null
Code de commerce, art. L611-3
Code de commerce
Le président du tribunal peut, à la demande d'un débiteur, désigner un mandataire ad hoc dont il détermine la mission. Le débiteur peut proposer le nom d'un mandataire ad hoc. La décision nommant le mandataire ad hoc est communiquée pour information aux commissaires aux comptes lorsqu'il en a été désigné. Le tribunal compétent est le tribunal de commerce si le débiteur exerce une activité commerciale ou artisanale et le tribunal judiciaire dans les autres cas. Le débiteur n'est pas tenu d'informer le comité social et économique de la désignation d'un mandataire ad hoc.
1,633,046,400,000
32,472,144,000,000
L611-3
LEGIARTI000044052542
LEGIARTI000006235115
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
7.0
128,847
null
null
null
Article
<p></p><p>Le président du tribunal peut, à la demande d'un débiteur, désigner un mandataire ad hoc dont il détermine la mission. Le débiteur peut proposer le nom d'un mandataire ad hoc. La décision nommant le mandataire ad hoc est communiquée pour information aux commissaires aux comptes lorsqu'il en a été désigné.</p><p>Le tribunal compétent est le tribunal de commerce si le débiteur exerce une activité commerciale ou artisanale et le tribunal judiciaire dans les autres cas.</p><p>Le débiteur n'est pas tenu d'informer le comité social et économique de la désignation d'un mandataire ad hoc.</p><p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000039280327
MD-20240708_195128_543_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000044052542
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
null
LEGISCTA000006146095
null
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null
null
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.</p>
null
Code de commerce, art. L611-4
Code de commerce
Il est institué, devant le tribunal de commerce, une procédure de conciliation dont peuvent bénéficier les débiteurs exerçant une activité commerciale ou artisanale qui éprouvent une difficulté juridique, économique ou financière, avérée ou prévisible, et ne se trouvent pas en cessation des paiements depuis plus de quarante-cinq jours.
1,292,025,600,000
32,472,144,000,000
L611-4
LEGIARTI000023217170
LEGIARTI000006235158
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
171,796
null
null
null
Article
<p>Il est institué, devant le tribunal de commerce, une procédure de conciliation dont peuvent bénéficier les débiteurs exerçant une activité commerciale ou artisanale qui éprouvent une difficulté juridique, économique ou financière, avérée ou prévisible, et ne se trouvent pas en cessation des paiements depuis plus de quarante-cinq jours.</p><p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006235159
MD-20240320_201418_883_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000023217170
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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LEGISCTA000006146095
null
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
Code de commerce, art. L611-5
Code de commerce
La procédure de conciliation est applicable, dans les mêmes conditions, aux personnes morales de droit privé et aux personnes physiques exerçant une activité professionnelle indépendante, y compris une profession libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé. Pour l'application du présent article, le tribunal judiciaire est compétent et son président exerce les mêmes pouvoirs que ceux attribués au président du tribunal de commerce. La procédure de conciliation n'est pas applicable aux personnes exerçant une activité agricole définie à l'article L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime qui bénéficient de la procédure prévue aux articles L. 351-1 à L. 351-7 du même code.
1,577,836,800,000
32,472,144,000,000
L611-5
LEGIARTI000039280323
LEGIARTI000006235175
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
5.0
214,745
null
null
null
Article
<p>La procédure de conciliation est applicable, dans les mêmes conditions, aux personnes morales de droit privé et aux personnes physiques exerçant une activité professionnelle indépendante, y compris une profession libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé. Pour l'application du présent article, le tribunal judiciaire est compétent et son président exerce les mêmes pouvoirs que ceux attribués au président du tribunal de commerce. </p><p>La procédure de conciliation n'est pas applicable aux personnes exerçant une activité agricole définie à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071367&idArticle=LEGIARTI000006583302&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime</a> qui bénéficient de la procédure prévue aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071367&idArticle=LEGIARTI000006583593&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 351-1 à L. 351-7 </a>du même code.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000038587777
IG-20231129
null
LEGIARTI000039280323
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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null
LEGISCTA000006146095
null
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null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.</p>
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Code de commerce, art. L611-6
Code de commerce
Le président du tribunal est saisi par une requête du débiteur exposant sa situation économique, financière, sociale et patrimoniale, ses besoins de financement ainsi que, le cas échéant, les moyens d'y faire face. Le débiteur peut proposer le nom d'un conciliateur. La procédure de conciliation est ouverte par le président du tribunal qui désigne un conciliateur pour une période n'excédant pas quatre mois mais qu'il peut, par une décision motivée, proroger à la demande de ce dernier sans que la durée totale de la procédure de conciliation ne puisse excéder cinq mois. Si une demande de constatation ou d'homologation a été formée en application de l'article L. 611-8 avant l'expiration de cette période, la mission du conciliateur et la procédure sont prolongées jusqu'à la décision, selon le cas, du président du tribunal ou du tribunal. A défaut, elles prennent fin de plein droit et une nouvelle conciliation ne peut être ouverte dans les trois mois qui suivent. La décision ouvrant la procédure de conciliation est communiquée au ministère public et, si le débiteur est soumis au contrôle légal de ses comptes, aux commissaires aux comptes. Lorsque le débiteur exerce une profession libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé, la décision est également communiquée à l'ordre professionnel ou à l'autorité compétente dont, le cas échéant, il relève. Elle est susceptible d'appel de la part du ministère public. Le débiteur n'est pas tenu d'informer le comité social et économique de l'ouverture de la procédure. Le débiteur peut récuser le conciliateur dans des conditions et délais fixés par décret en Conseil d'Etat. Après ouverture de la procédure de conciliation, le président du tribunal peut, nonobstant toute disposition législative ou réglementaire contraire, obtenir communication de tout renseignement lui permettant d'apprécier la situation économique, financière, sociale et patrimoniale du débiteur et ses perspectives de règlement, notamment par les commissaires aux comptes, les experts-comptables, les notaires, les membres et représentants du personnel, les administrations et organismes publics, les organismes de sécurité et de prévoyance sociales, les établissements de crédit, les sociétés de financement, les établissements de monnaie électronique, les établissements de paiement, les entreprises d'assurance mentionnées à l'article L. 310-2 du code des assurances pratiquant les opérations d'assurance-crédit ainsi que les services chargés de centraliser les risques bancaires et les incidents de paiement. En outre, il peut charger un expert de son choix d'établir un rapport sur la situation économique, financière, sociale et patrimoniale du débiteur.
1,633,046,400,000
32,472,144,000,000
L611-6
LEGIARTI000044052540
LEGIARTI000006235177
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
8.0
257,694
null
null
null
Article
<p></p><p>Le président du tribunal est saisi par une requête du débiteur exposant sa situation économique, financière, sociale et patrimoniale, ses besoins de financement ainsi que, le cas échéant, les moyens d'y faire face. Le débiteur peut proposer le nom d'un conciliateur.</p><p>La procédure de conciliation est ouverte par le président du tribunal qui désigne un conciliateur pour une période n'excédant pas quatre mois mais qu'il peut, par une décision motivée, proroger à la demande de ce dernier sans que la durée totale de la procédure de conciliation ne puisse excéder cinq mois. Si une demande de constatation ou d'homologation a été formée en application de l'article L. 611-8 avant l'expiration de cette période, la mission du conciliateur et la procédure sont prolongées jusqu'à la décision, selon le cas, du président du tribunal ou du tribunal. A défaut, elles prennent fin de plein droit et une nouvelle conciliation ne peut être ouverte dans les trois mois qui suivent.</p><p>La décision ouvrant la procédure de conciliation est communiquée au ministère public et, si le débiteur est soumis au contrôle légal de ses comptes, aux commissaires aux comptes. Lorsque le débiteur exerce une profession libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé, la décision est également communiquée à l'ordre professionnel ou à l'autorité compétente dont, le cas échéant, il relève. Elle est susceptible d'appel de la part du ministère public. Le débiteur n'est pas tenu d'informer le comité social et économique de l'ouverture de la procédure.</p><p>Le débiteur peut récuser le conciliateur dans des conditions et délais fixés par décret en Conseil d'Etat.</p><p>Après ouverture de la procédure de conciliation, le président du tribunal peut, nonobstant toute disposition législative ou réglementaire contraire, obtenir communication de tout renseignement lui permettant d'apprécier la situation économique, financière, sociale et patrimoniale du débiteur et ses perspectives de règlement, notamment par les commissaires aux comptes, les experts-comptables, les notaires, les membres et représentants du personnel, les administrations et organismes publics, les organismes de sécurité et de prévoyance sociales, les établissements de crédit, les sociétés de financement, les établissements de monnaie électronique, les établissements de paiement, les entreprises d'assurance mentionnées à l'article L. 310-2 du code des assurances pratiquant les opérations d'assurance-crédit ainsi que les services chargés de centraliser les risques bancaires et les incidents de paiement. En outre, il peut charger un expert de son choix d'établir un rapport sur la situation économique, financière, sociale et patrimoniale du débiteur.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000038587807
IG-20231128
null
LEGIARTI000044052540
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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null
LEGISCTA000006146095
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.</p>
null
Code de commerce, art. L611-7
Code de commerce
Le conciliateur a pour mission de favoriser la conclusion entre le débiteur et ses principaux créanciers ainsi que, le cas échéant, ses cocontractants habituels, d'un accord amiable destiné à mettre fin aux difficultés de l'entreprise. Il peut également présenter toute proposition se rapportant à la sauvegarde de l'entreprise, à la poursuite de l'activité économique et au maintien de l'emploi. Il peut être chargé, à la demande du débiteur et après avis des créanciers participants, d'une mission ayant pour objet l'organisation d'une cession partielle ou totale de l'entreprise qui pourrait être mise en œuvre, le cas échéant, dans le cadre d'une procédure ultérieure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire. Le conciliateur peut, pour exercer sa mission, obtenir du débiteur tout renseignement utile. Le président du tribunal communique au conciliateur les renseignements dont il dispose et, le cas échéant, les résultats de l'expertise mentionnée au cinquième alinéa de l'article L. 611-6. Les administrations financières, les organismes de sécurité sociale, les institutions gérant le régime d'assurance chômage prévu par les articles L. 5422-1 et suivants du code du travail et les institutions régies par le livre IX du code de la sécurité sociale peuvent consentir des remises de dettes dans les conditions fixées à l'article L. 626-6 du présent code. Des cessions de rang de privilège ou d'hypothèque ou l'abandon de ces sûretés peuvent être consenties dans les mêmes conditions. Le conciliateur rend compte au président du tribunal de l'état d'avancement de sa mission et formule toutes observations utiles sur les diligences du débiteur. Au cours de la procédure, le débiteur peut demander au juge qui a ouvert celle-ci de faire application de l'article 1343-5 du code civil à l'égard d'un créancier qui l'a mis en demeure ou poursuivi, ou qui n'a pas accepté, dans le délai imparti par le conciliateur, la demande faite par ce dernier de suspendre l'exigibilité de la créance. Dans ce dernier cas, le juge peut, nonobstant les termes du premier alinéa de ce même article, reporter ou échelonner le règlement des créances non échues, dans la limite de la durée de la mission du conciliateur. Le juge statue après avoir recueilli les observations du conciliateur. Il peut subordonner la durée des mesures ainsi prises à la conclusion de l'accord prévu au présent article. Dans ce cas, le créancier intéressé est informé de la décision selon des modalités fixées par décret en Conseil d'Etat. En cas d'impossibilité de parvenir à un accord, le conciliateur présente sans délai un rapport au président du tribunal. Celui-ci met fin à sa mission et à la procédure de conciliation. Sa décision est notifiée au débiteur et communiquée au ministère public.
1,633,046,400,000
32,472,144,000,000
L611-7
LEGIARTI000044052544
LEGIARTI000006235228
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
7.0
300,643
null
null
null
Article
<p></p><p>Le conciliateur a pour mission de favoriser la conclusion entre le débiteur et ses principaux créanciers ainsi que, le cas échéant, ses cocontractants habituels, d'un accord amiable destiné à mettre fin aux difficultés de l'entreprise. Il peut également présenter toute proposition se rapportant à la sauvegarde de l'entreprise, à la poursuite de l'activité économique et au maintien de l'emploi. Il peut être chargé, à la demande du débiteur et après avis des créanciers participants, d'une mission ayant pour objet l'organisation d'une cession partielle ou totale de l'entreprise qui pourrait être mise en œuvre, le cas échéant, dans le cadre d'une procédure ultérieure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire.</p><p>Le conciliateur peut, pour exercer sa mission, obtenir du débiteur tout renseignement utile. Le président du tribunal communique au conciliateur les renseignements dont il dispose et, le cas échéant, les résultats de l'expertise mentionnée au cinquième alinéa de l'article L. 611-6.</p><p>Les administrations financières, les organismes de sécurité sociale, les institutions gérant le régime d'assurance chômage prévu par les articles L. 5422-1 et suivants du code du travail et les institutions régies par le livre IX du code de la sécurité sociale peuvent consentir des remises de dettes dans les conditions fixées à l'article L. 626-6 du présent code. Des cessions de rang de privilège ou d'hypothèque ou l'abandon de ces sûretés peuvent être consenties dans les mêmes conditions.</p><p>Le conciliateur rend compte au président du tribunal de l'état d'avancement de sa mission et formule toutes observations utiles sur les diligences du débiteur.</p><p>Au cours de la procédure, le débiteur peut demander au juge qui a ouvert celle-ci de faire application de l'article 1343-5 du code civil à l'égard d'un créancier qui l'a mis en demeure ou poursuivi, ou qui n'a pas accepté, dans le délai imparti par le conciliateur, la demande faite par ce dernier de suspendre l'exigibilité de la créance. Dans ce dernier cas, le juge peut, nonobstant les termes du premier alinéa de ce même article, reporter ou échelonner le règlement des créances non échues, dans la limite de la durée de la mission du conciliateur. Le juge statue après avoir recueilli les observations du conciliateur. Il peut subordonner la durée des mesures ainsi prises à la conclusion de l'accord prévu au présent article. Dans ce cas, le créancier intéressé est informé de la décision selon des modalités fixées par décret en Conseil d'Etat.</p><p>En cas d'impossibilité de parvenir à un accord, le conciliateur présente sans délai un rapport au président du tribunal. Celui-ci met fin à sa mission et à la procédure de conciliation. Sa décision est notifiée au débiteur et communiquée au ministère public.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000032042762
IG-20231128
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LEGIARTI000044052544
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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LEGISCTA000006146095
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.</p>
null
Code de commerce, art. L611-8
Code de commerce
I. - Le président du tribunal, sur la requête conjointe des parties, constate leur accord et donne à celui-ci force exécutoire. Il statue au vu d'une déclaration certifiée du débiteur attestant qu'il ne se trouvait pas en cessation des paiements lors de la conclusion de l'accord, ou que ce dernier y met fin. La décision constatant l'accord n'est pas soumise à publication et n'est pas susceptible de recours. Elle met fin à la procédure de conciliation. II. - Toutefois, à la demande du débiteur, le tribunal homologue l'accord obtenu si les conditions suivantes sont réunies : 1° Le débiteur n'est pas en cessation des paiements ou l'accord conclu y met fin ; 2° Les termes de l'accord sont de nature à assurer la pérennité de l'activité de l'entreprise ; 3° L'accord ne porte pas atteinte aux intérêts des créanciers non signataires. III. - Lorsque le président du tribunal constate l'accord ou que le tribunal homologue celui-ci, il peut, à la demande du débiteur, désigner le conciliateur en tant que mandataire à l'exécution de l'accord pendant la durée de cette exécution. En cas de difficultés faisant obstacle à l'exécution de sa mission, le mandataire désigné présente sans délai un rapport, selon le cas, au président du tribunal ou au tribunal, qui peut alors mettre fin à sa mission par décision notifiée au débiteur. Ce dernier peut également, à tout moment, solliciter la fin de cette mission.
1,404,172,800,000
32,472,144,000,000
L611-8
LEGIARTI000028723879
LEGIARTI000006235248
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
343,592
null
null
null
Article
<p>I. - Le président du tribunal, sur la requête conjointe des parties, constate leur accord et donne à celui-ci force exécutoire. Il statue au vu d'une déclaration certifiée du débiteur attestant qu'il ne se trouvait pas en cessation des paiements lors de la conclusion de l'accord, ou que ce dernier y met fin. La décision constatant l'accord n'est pas soumise à publication et n'est pas susceptible de recours. Elle met fin à la procédure de conciliation.</p><p>II. - Toutefois, à la demande du débiteur, le tribunal homologue l'accord obtenu si les conditions suivantes sont réunies :</p><p>1° Le débiteur n'est pas en cessation des paiements ou l'accord conclu y met fin ;</p><p>2° Les termes de l'accord sont de nature à assurer la pérennité de l'activité de l'entreprise ;</p><p>3° L'accord ne porte pas atteinte aux intérêts des créanciers non signataires.</p><p></p><p>III. - Lorsque le président du tribunal constate l'accord ou que le tribunal homologue celui-ci, il peut, à la demande du débiteur, désigner le conciliateur en tant que mandataire à l'exécution de l'accord pendant la durée de cette exécution. En cas de difficultés faisant obstacle à l'exécution de sa mission, le mandataire désigné présente sans délai un rapport, selon le cas, au président du tribunal ou au tribunal, qui peut alors mettre fin à sa mission par décision notifiée au débiteur. Ce dernier peut également, à tout moment, solliciter la fin de cette mission. </p><p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019981337
MD-20240104_212434_466_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000028723879
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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LEGISCTA000006146095
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
Code de commerce, art. L611-8-1
Code de commerce
Le comité social et économique est informé par le débiteur du contenu de l'accord lorsque celui-ci demande l'homologation.
1,633,046,400,000
32,472,144,000,000
L611-8-1
LEGIARTI000044052550
LEGIARTI000028722115
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
2.0
365,066
null
null
null
Article
<p>Le comité social et économique est informé par le débiteur du contenu de l'accord lorsque celui-ci demande l'homologation.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000028722119
IG-20231128
null
LEGIARTI000044052550
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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LEGISCTA000006146095
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.</p>
null
Code de commerce, art. L611-9
Code de commerce
Le tribunal statue sur l'homologation après avoir entendu ou dûment appelé en chambre du conseil le débiteur, les créanciers parties à l'accord, la ou les personnes désignées par le comité social et économique, le conciliateur et le ministère public. L'ordre professionnel ou l'autorité compétente dont relève, le cas échéant, le débiteur qui exerce une profession libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé, est entendu ou appelé dans les mêmes conditions. Le tribunal peut entendre toute autre personne dont l'audition lui paraît utile.
1,633,046,400,000
32,472,144,000,000
L611-9
LEGIARTI000044052546
LEGIARTI000006235254
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
2.0
386,541
null
null
null
Article
<p>Le tribunal statue sur l'homologation après avoir entendu ou dûment appelé en chambre du conseil le débiteur, les créanciers parties à l'accord, la ou les personnes désignées par le comité social et économique, le conciliateur et le ministère public. L'ordre professionnel ou l'autorité compétente dont relève, le cas échéant, le débiteur qui exerce une profession libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé, est entendu ou appelé dans les mêmes conditions.</p><p>Le tribunal peut entendre toute autre personne dont l'audition lui paraît utile.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006235254
IG-20231128
null
LEGIARTI000044052546
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
null
LEGISCTA000006146095
null
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.</p>
null
Code de commerce, art. L611-10
Code de commerce
L'homologation de l'accord met fin à la procédure de conciliation. Lorsque le débiteur est soumis au contrôle légal de ses comptes, l'accord homologué est transmis à son commissaire aux comptes. Le jugement d'homologation est déposé au greffe où tout intéressé peut en prendre connaissance et fait l'objet d'une mesure de publicité. Il est susceptible d'appel de la part du ministère public et, en cas de contestation relative au privilège mentionné à l'article L. 611-11 , de la part des parties à l'accord. Il peut également être frappé de tierce opposition. Le jugement rejetant l'homologation ne fait pas l'objet d'une publication. Il est susceptible d'appel.
1,234,656,000,000
32,472,144,000,000
L611-10
LEGIARTI000019981339
LEGIARTI000006235255
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
429,490
null
null
null
Article
<p>L'homologation de l'accord met fin à la procédure de conciliation. </p><p>Lorsque le débiteur est soumis au contrôle légal de ses comptes, l'accord homologué est transmis à son commissaire aux comptes. Le jugement d'homologation est déposé au greffe où tout intéressé peut en prendre connaissance et fait l'objet d'une mesure de publicité. Il est susceptible d'appel de la part du ministère public et, en cas de contestation relative au privilège mentionné à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006235256&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 611-11</a>, de la part des parties à l'accord. Il peut également être frappé de tierce opposition. Le jugement rejetant l'homologation ne fait pas l'objet d'une publication. Il est susceptible d'appel.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006235255
IG-20231129
null
LEGIARTI000019981339
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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null
LEGISCTA000006146095
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
Code de commerce, art. L611-10-1
Code de commerce
Pendant la durée de son exécution, l'accord constaté ou homologué interrompt ou interdit toute action en justice et arrête ou interdit toute poursuite individuelle tant sur les meubles que les immeubles du débiteur dans le but d'obtenir le paiement des créances qui en font l'objet ; nonobstant les dispositions de l'article 1343-2 du code civil , les intérêts échus de ces créances ne peuvent produire des intérêts. Il interrompt, pour la même durée, les délais impartis aux créanciers parties à l'accord à peine de déchéance ou de résolution des droits afférents aux créances mentionnées par l'accord. Si, au cours de cette même durée, le débiteur est mis en demeure ou poursuivi par l'un des créanciers appelés à la conciliation dans le but d'obtenir le paiement d'une créance qui n'a pas fait l'objet de l'accord, le juge qui a ouvert la procédure de conciliation peut, à la demande du débiteur et après avoir recueilli, le cas échéant, les observations du mandataire à l'exécution de l'accord, faire application des dispositions de l'article 1343-5 du code civil , en prenant en compte les conditions d'exécution de l'accord. Les dispositions du présent alinéa ne sont pas applicables aux créanciers mentionnés au troisième alinéa de l'article L. 611-7.
1,475,280,000,000
32,472,144,000,000
L611-10-1
LEGIARTI000032042757
LEGIARTI000019958785
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
450,964
null
null
null
Article
<p>Pendant la durée de son exécution, l'accord constaté ou homologué interrompt ou interdit toute action en justice et arrête ou interdit toute poursuite individuelle tant sur les meubles que les immeubles du débiteur dans le but d'obtenir le paiement des créances qui en font l'objet ; nonobstant les dispositions de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000032035261&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 1343-2 (VD)'>l'article 1343-2 du code civil</a>, les intérêts échus de ces créances ne peuvent produire des intérêts. Il interrompt, pour la même durée, les délais impartis aux créanciers parties à l'accord à peine de déchéance ou de résolution des droits afférents aux créances mentionnées par l'accord. </p><p>Si, au cours de cette même durée, le débiteur est mis en demeure ou poursuivi par l'un des créanciers appelés à la conciliation dans le but d'obtenir le paiement d'une créance qui n'a pas fait l'objet de l'accord, le juge qui a ouvert la procédure de conciliation peut, à la demande du débiteur et après avoir recueilli, le cas échéant, les observations du mandataire à l'exécution de l'accord, faire application des dispositions de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000032035267&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 1343-5 (VD)'>l'article 1343-5 du code civil</a>, en prenant en compte les conditions d'exécution de l'accord. Les dispositions du présent alinéa ne sont pas applicables aux créanciers mentionnés au troisième alinéa de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000032042762&dateTexte=&categorieLien=id' title='Code de commerce - art. L611-7 (VD)'>l'article L. 611-7.</a></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000028723882
IG-20231129
null
LEGIARTI000032042757
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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null
LEGISCTA000006146095
null
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null
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
Code de commerce, art. L611-10-2
Code de commerce
Les personnes coobligées ou ayant consenti une sûreté personnelle ou ayant affecté ou cédé un bien en garantie peuvent se prévaloir des mesures accordées au débiteur en application du cinquième alinéa de l'article L. 611-7 ou du deuxième alinéa de l'article L. 611-10-1 ainsi que des dispositions de l'accord constaté ou homologué. L'accord homologué entraîne la levée de plein droit de toute interdiction d'émettre des chèques conformément à l'article L. 131-73 du code monétaire et financier, mise en œuvre à l'occasion du rejet d'un chèque émis avant l'ouverture de la procédure de conciliation. Lorsque le débiteur est un entrepreneur individuel à responsabilité limitée, cette interdiction est levée sur les comptes afférents au patrimoine visé par la procédure.
1,633,046,400,000
32,472,144,000,000
L611-10-2
LEGIARTI000044052552
LEGIARTI000019958787
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
4.0
461,701
null
null
null
Article
<p></p><p>Les personnes coobligées ou ayant consenti une sûreté personnelle ou ayant affecté ou cédé un bien en garantie peuvent se prévaloir des mesures accordées au débiteur en application du cinquième alinéa de l'article L. 611-7 ou du deuxième alinéa de l'article L. 611-10-1 ainsi que des dispositions de l'accord constaté ou homologué.</p><p>L'accord homologué entraîne la levée de plein droit de toute interdiction d'émettre des chèques conformément à l'article L. 131-73 du code monétaire et financier, mise en œuvre à l'occasion du rejet d'un chèque émis avant l'ouverture de la procédure de conciliation. Lorsque le débiteur est un entrepreneur individuel à responsabilité limitée, cette interdiction est levée sur les comptes afférents au patrimoine visé par la procédure.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000028723887
IG-20231128
null
LEGIARTI000044052552
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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null
LEGISCTA000006146095
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.</p>
null
Code de commerce, art. L611-10-3
Code de commerce
Saisi par l'une des parties à l'accord constaté, le président du tribunal, s'il constate l'inexécution des engagements résultant de cet accord, prononce la résolution de celui-ci. Dans les mêmes conditions, le tribunal prononce la résolution de l'accord homologué. Le président du tribunal ou le tribunal qui décide la résolution de l'accord peut aussi prononcer la déchéance de tout délai de paiement accordé en application du cinquième alinéa de l'article L. 611-7 ou du second alinéa de l'article L. 611-10-1 .
1,404,172,800,000
32,472,144,000,000
L611-10-3
LEGIARTI000028723891
LEGIARTI000019958789
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
467,070
null
null
null
Article
<p>Saisi par l'une des parties à l'accord constaté, le président du tribunal, s'il constate l'inexécution des engagements résultant de cet accord, prononce la résolution de celui-ci. </p><p>Dans les mêmes conditions, le tribunal prononce la résolution de l'accord homologué. </p><p>Le président du tribunal ou le tribunal qui décide la résolution de l'accord peut aussi prononcer la déchéance de tout délai de paiement accordé en application du cinquième alinéa de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006235228&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 611-7 </a>ou du second alinéa de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000019958785&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 611-10-1</a>.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019981344
IG-20231128
null
LEGIARTI000028723891
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
null
LEGISCTA000006146095
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null
null
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
Code de commerce, art. L611-10-4
Code de commerce
La caducité ou la résolution de l'accord amiable ne prive pas d'effets les clauses dont l'objet est d'en organiser les conséquences.
1,633,046,400,000
32,472,144,000,000
L611-10-4
LEGIARTI000044047109
LEGIARTI000044046317
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
1.0
469,754
null
null
null
Article
<p>La caducité ou la résolution de l'accord amiable ne prive pas d'effets les clauses dont l'objet est d'en organiser les conséquences.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000044047109
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
null
LEGISCTA000006146095
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.</p>
null
Code de commerce, art. L611-11
Code de commerce
En cas d'ouverture d'une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire, les personnes qui avaient consenti, dans le cadre d'une procédure de conciliation ayant donné lieu à l'accord homologué mentionné au II de l'article L. 611-8, un nouvel apport en trésorerie au débiteur en vue d'assurer la poursuite d'activité de l'entreprise et sa pérennité, sont payées, pour le montant de cet apport, par privilège avant toutes les autres créances, selon le rang prévu au II de l'article L. 622-17 et au I de l'article L. 643-8. Les personnes qui fournissent, dans le même cadre , un nouveau bien ou service en vue d'assurer la poursuite d'activité de l'entreprise et sa pérennité bénéficient du même privilège pour le prix de ce bien ou de ce service. Cette disposition ne s'applique pas aux apports consentis par les actionnaires et associés du débiteur dans le cadre d'une augmentation de capital. Les créanciers signataires de l'accord ne peuvent bénéficier directement ou indirectement de cette disposition au titre de leurs concours antérieurs à l'ouverture de la conciliation.
1,633,046,400,000
32,472,144,000,000
L611-11
LEGIARTI000044052555
LEGIARTI000006235256
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
4.0
472,439
null
null
null
Article
<p></p><p>En cas d'ouverture d'une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire, les personnes qui avaient consenti, dans le cadre d'une procédure de conciliation ayant donné lieu à l'accord homologué mentionné au II de l'article L. 611-8, un nouvel apport en trésorerie au débiteur en vue d'assurer la poursuite d'activité de l'entreprise et sa pérennité, sont payées, pour le montant de cet apport, par privilège avant toutes les autres créances, selon le rang prévu au II de l'article L. 622-17 et au I de l'article L. 643-8. Les personnes qui fournissent, dans le même cadre , un nouveau bien ou service en vue d'assurer la poursuite d'activité de l'entreprise et sa pérennité bénéficient du même privilège pour le prix de ce bien ou de ce service.</p><p>Cette disposition ne s'applique pas aux apports consentis par les actionnaires et associés du débiteur dans le cadre d'une augmentation de capital.</p><p>Les créanciers signataires de l'accord ne peuvent bénéficier directement ou indirectement de cette disposition au titre de leurs concours antérieurs à l'ouverture de la conciliation.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000028723895
MD-20240423_193001_838_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000044052555
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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null
LEGISCTA000006146095
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.</p>
null
Code de commerce, art. L611-12
Code de commerce
L'ouverture d'une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire met fin de plein droit à l'accord constaté ou homologué en application de l'article L. 611-8. En ce cas, les créanciers recouvrent l'intégralité de leurs créances et sûretés, déduction faite des sommes perçues, sans préjudice des dispositions prévues à l'article L. 611-11.
1,136,073,600,000
32,472,144,000,000
L611-12
LEGIARTI000006235307
LEGIARTI000006235307
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
515,388
null
null
null
Article
<p></p> L'ouverture d'une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire met fin de plein droit à l'accord constaté ou homologué en application de l'article L. 611-8. En ce cas, les créanciers recouvrent l'intégralité de leurs créances et sûretés, déduction faite des sommes perçues, sans préjudice des dispositions prévues à l'article L. 611-11.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006235307
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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null
LEGISCTA000006146095
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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Code de commerce, art. L611-13
Code de commerce
Les missions de mandataire ad hoc ou de conciliateur ne peuvent être exercées par une personne ayant, au cours des vingt-quatre mois précédents, perçu, à quelque titre que ce soit, directement ou indirectement, une rémunération ou un paiement de la part du débiteur intéressé, de tout créancier du débiteur ou d'une personne qui en détient le contrôle ou est contrôlée par lui au sens de l'article L. 233-16 , sauf s'il s'agit d'une rémunération perçue au titre d'un mandat ad hoc ou d'un mandat de justice confié dans le cadre d'une procédure de règlement amiable ou d'une procédure de conciliation à l'égard du même débiteur ou du même créancier ou de la rémunération perçue au titre d'un mandat de justice, autre que celui de commissaire à l'exécution du plan, confié dans le cadre d'une procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire. L'existence d'une rémunération ou d'un paiement perçus de la part d'un débiteur entrepreneur individuel à responsabilité limitée ou entrepreneur individuel relevant du statut défini à la section 3 du chapitre VI du titre II du livre V est appréciée en considération de tous les patrimoines dont ce dernier est titulaire. La personne ainsi désignée doit attester sur l'honneur, lors de l'acceptation de son mandat, qu'elle se conforme à ces interdictions. Les missions de mandataire ad hoc ou de conciliateur ne peuvent être confiées à un juge consulaire en fonction ou ayant quitté ses fonctions depuis moins de cinq ans.
1,652,572,800,000
32,472,144,000,000
L611-13
LEGIARTI000045178134
LEGIARTI000006235308
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de son entrée en vigueur.
5.0
558,337
null
null
null
Article
<p>Les missions de mandataire ad hoc ou de conciliateur ne peuvent être exercées par une personne ayant, au cours des vingt-quatre mois précédents, perçu, à quelque titre que ce soit, directement ou indirectement, une rémunération ou un paiement de la part du débiteur intéressé, de tout créancier du débiteur ou d'une personne qui en détient le contrôle ou est contrôlée par lui au sens de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006229272&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 233-16</a>, sauf s'il s'agit d'une rémunération perçue au titre d'un mandat ad hoc ou d'un mandat de justice confié dans le cadre d'une procédure de règlement amiable ou d'une procédure de conciliation à l'égard du même débiteur ou du même créancier ou de la rémunération perçue au titre d'un mandat de justice, autre que celui de commissaire à l'exécution du plan, confié dans le cadre d'une procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire. L'existence d'une rémunération ou d'un paiement perçus de la part d'un débiteur entrepreneur individuel à responsabilité limitée ou entrepreneur individuel relevant du statut défini à la section 3 du chapitre VI du titre II du livre V est appréciée en considération de tous les patrimoines dont ce dernier est titulaire. La personne ainsi désignée doit attester sur l'honneur, lors de l'acceptation de son mandat, qu'elle se conforme à ces interdictions.</p><p>Les missions de mandataire ad hoc ou de conciliateur ne peuvent être confiées à un juge consulaire en fonction ou ayant quitté ses fonctions depuis moins de cinq ans.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000033462224
IG-20231128
null
LEGIARTI000045178134
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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LEGISCTA000006146095
null
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code de commerce, art. L611-14
Code de commerce
Après avoir recueilli l'accord du débiteur et, en cas de recours à la conciliation et au mandat à l'exécution de l'accord, l'avis du ministère public dans les conditions fixées par décret en Conseil d'Etat, le président du tribunal fixe, au moment de leur désignation, les conditions de la rémunération du mandataire ad hoc, du conciliateur, du mandataire à l'exécution de l'accord et, le cas échéant, de l'expert, en fonction des diligences qu'implique l'accomplissement de leur mission. Leur rémunération est arrêtée à l'issue de celle-ci par ordonnance du président du tribunal qui est communiquée au ministère public. La rémunération ne peut être liée au montant des abandons de créances obtenus ni faire l'objet d'un forfait pour ouverture du dossier. Les recours contre la décision arrêtant la rémunération sont portés devant le premier président de la cour d'appel dans un délai fixé par décret en Conseil d'Etat.
1,404,172,800,000
32,472,144,000,000
L611-14
LEGIARTI000028723905
LEGIARTI000006235309
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
601,286
null
null
null
Article
<p>Après avoir recueilli l'accord du débiteur et, en cas de recours à la conciliation et au mandat à l'exécution de l'accord, l'avis du ministère public dans les conditions fixées par décret en Conseil d'Etat, le président du tribunal fixe, au moment de leur désignation, les conditions de la rémunération du mandataire ad hoc, du conciliateur, du mandataire à l'exécution de l'accord et, le cas échéant, de l'expert, en fonction des diligences qu'implique l'accomplissement de leur mission. Leur rémunération est arrêtée à l'issue de celle-ci par ordonnance du président du tribunal qui est communiquée au ministère public. La rémunération ne peut être liée au montant des abandons de créances obtenus ni faire l'objet d'un forfait pour ouverture du dossier. </p><p>Les recours contre la décision arrêtant la rémunération sont portés devant le premier président de la cour d'appel dans un délai fixé par décret en Conseil d'Etat.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019981364
IG-20231128
null
LEGIARTI000028723905
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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LEGISCTA000006146095
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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Code de commerce, art. L611-15
Code de commerce
Toute personne qui est appelée à la procédure de conciliation ou à un mandat ad hoc ou qui, par ses fonctions, en a connaissance est tenue à la confidentialité.
1,136,073,600,000
32,472,144,000,000
L611-15
LEGIARTI000006235342
LEGIARTI000006235342
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
644,235
null
null
null
Article
<p></p> Toute personne qui est appelée à la procédure de conciliation ou à un mandat ad hoc ou qui, par ses fonctions, en a connaissance est tenue à la confidentialité.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006235342
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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null
LEGISCTA000006146095
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
Code de commerce, art. L611-16
Code de commerce
Est réputée non écrite toute clause qui modifie les conditions de poursuite d'un contrat en cours en diminuant les droits ou en aggravant les obligations du débiteur du seul fait de la désignation d'un mandataire ad hoc en application de l'article L. 611-3 ou de l'ouverture d'une procédure de conciliation en application de l'article L. 611-6 ou d'une demande formée à cette fin. Est réputée non écrite toute clause mettant à la charge du débiteur, du seul fait de la désignation d'un mandataire ad hoc en application de l'article L. 611-3 ou de l'ouverture d'une procédure de conciliation en application de l'article L. 611-6, les honoraires du conseil auquel le créancier a fait appel dans le cadre de ces procédures pour la quote-part excédant la proportion fixée par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice.
1,404,172,800,000
32,472,144,000,000
L611-16
LEGIARTI000028722286
LEGIARTI000028722275
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,074,063,941
null
null
null
Article
<p>Est réputée non écrite toute clause qui modifie les conditions de poursuite d'un contrat en cours en diminuant les droits ou en aggravant les obligations du débiteur du seul fait de la désignation d'un mandataire ad hoc en application de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006235115&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 611-3 </a>ou de l'ouverture d'une procédure de conciliation en application de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006235177&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 611-6</a> ou d'une demande formée à cette fin. </p><p>Est réputée non écrite toute clause mettant à la charge du débiteur, du seul fait de la désignation d'un mandataire ad hoc en application de l'article L. 611-3 ou de l'ouverture d'une procédure de conciliation en application de l'article L. 611-6, les honoraires du conseil auquel le créancier a fait appel dans le cadre de ces procédures pour la quote-part excédant la proportion fixée par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice.</p><p></p>
32,472,144,000,000
null
MD-20240708_195128_543_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000028722286
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
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null
LEGISCTA000006146095
null
null
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
Code de commerce, art. L611-17
Code de commerce
Le présent chapitre s'applique, sous réserve des conditions qu'il énonce, à l'entrepreneur dont le statut est défini à la section 3 du chapitre VI du titre II du livre V en ce qu'il concerne son patrimoine professionnel.
1,652,572,800,000
32,472,144,000,000
L611-17
LEGIARTI000045169510
LEGIARTI000045169505
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
1,610,773,794
null
null
null
Article
<p>Le présent chapitre s'applique, sous réserve des conditions qu'il énonce, à l'entrepreneur dont le statut est défini à la section 3 du chapitre VI du titre II du livre V en ce qu'il concerne son patrimoine professionnel.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000045169510
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006146095
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Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
null
null
LEGISCTA000006146095
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre Ier : De la prévention des difficultés des entreprises, du mandat ad hoc et de la procédure de conciliation
<p>Conformément au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022, ces dispositions entrent en vigueur à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi. Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code de commerce, art. L612-1
Code de commerce
Les personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique dont le nombre de salariés, le montant hors taxes du chiffre d'affaires ou les ressources et le total du bilan dépassent, pour deux de ces critères, des seuils fixés par décret en Conseil d'Etat, doivent établir chaque année un bilan, un compte de résultat et une annexe. Les modalités d'établissement de ces documents sont précisées par décret. Ces personnes morales sont tenues de nommer au moins un commissaire aux comptes et, lorsque les conditions définies au troisième alinéa du I de l'article L. 821-40 sont réunies, un suppléant. Pour les coopératives agricoles et les sociétés d'intérêt collectif agricole qui n'ont pas la forme commerciale et dont les titres financiers ne sont pas admis aux négociations sur un marché réglementé, cette obligation peut être satisfaite, dans les conditions définies à l'article L. 527-1-1 du code rural et de la pêche maritime, par le recours au service d'une fédération agréée pour la révision mentionnée à l'article L. 527-1 du même code. Les peines prévues par l'article L. 242-8 sont applicables aux dirigeants des personnes morales mentionnées au premier alinéa du présent article qui n'auront pas, chaque année, établi un bilan, un compte de résultat et une annexe. Même si les seuils visés au premier alinéa ne sont pas atteints, les personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique peuvent nommer un commissaire aux comptes et un suppléant dans les mêmes conditions que celles prévues au deuxième alinéa. Dans ce cas, le commissaire aux comptes et son suppléant sont soumis aux mêmes obligations, encourent les mêmes responsabilités civile et pénale et exercent les mêmes pouvoirs que s'ils avaient été désignés en application du premier alinéa.
1,704,067,200,000
32,472,144,000,000
L612-1
LEGIARTI000048539508
LEGIARTI000006235073
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 32 de l’ordonnance n° 2023-1142, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2024.
8.0
85,898
null
null
null
Article
<p>Les personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique dont le nombre de salariés, le montant hors taxes du chiffre d'affaires ou les ressources et le total du bilan dépassent, pour deux de ces critères, des seuils fixés par décret en Conseil d'Etat, doivent établir chaque année un bilan, un compte de résultat et une annexe. Les modalités d'établissement de ces documents sont précisées par décret.</p><p>Ces personnes morales sont tenues de nommer au moins un commissaire aux comptes et, lorsque les conditions définies au troisième alinéa du I de l'article L. 821-40 sont réunies, un suppléant.</p><p>Pour les coopératives agricoles et les sociétés d'intérêt collectif agricole qui n'ont pas la forme commerciale et dont les titres financiers ne sont pas admis aux négociations sur un marché réglementé, cette obligation peut être satisfaite, dans les conditions définies à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071367&idArticle=LEGIARTI000048539738&dateTexte=&categorieLien=id' title='Code rural et de la pêche maritime - art. L527-1-1 (VD)'>L. 527-1-1 </a>du code rural et de la pêche maritime, par le recours au service d'une fédération agréée pour la révision mentionnée à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071367&idArticle=LEGIARTI000006584318&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 527-1 </a>du même code.</p><p>Les peines prévues par l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006230388&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 242-8 </a>sont applicables aux dirigeants des personnes morales mentionnées au premier alinéa du présent article qui n'auront pas, chaque année, établi un bilan, un compte de résultat et une annexe.</p><p>Même si les seuils visés au premier alinéa ne sont pas atteints, les personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique peuvent nommer un commissaire aux comptes et un suppléant dans les mêmes conditions que celles prévues au deuxième alinéa. Dans ce cas, le commissaire aux comptes et son suppléant sont soumis aux mêmes obligations, encourent les mêmes responsabilités civile et pénale et exercent les mêmes pouvoirs que s'ils avaient été désignés en application du premier alinéa.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000038610679
MD-20240110_203341_549_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000048539508
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006146191
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Chapitre II : Des dispositions applicables aux personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique
null
null
LEGISCTA000006146191
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre II : Des dispositions applicables aux personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique
<p>Conformément à l’article 32 de l’ordonnance n° 2023-1142, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2024.</p>
null
Code de commerce, art. L612-2
Code de commerce
Les personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique dont, soit le nombre de salariés, soit le montant hors taxes du chiffre d'affaires ou les ressources dépassent un seuil défini par décret en Conseil d'Etat, sont tenues d'établir une situation de l'actif réalisable et disponible, valeurs d'exploitation exclues, et du passif exigible, un compte de résultat prévisionnel, un tableau de financement et un plan de financement. La périodicité, les délais et les modalités d'établissement de ces documents sont précisés par décret. Ces documents sont analysés dans des rapports écrits sur l'évolution de la personne morale, établis par l'organe chargé de l'administration. Ces documents et rapports sont communiqués simultanément au commissaire aux comptes, au comité social et économique et à l'organe chargé de la surveillance, lorsqu'il en existe. En cas de non-observation des dispositions prévues aux alinéas précédents ou si les informations données dans les rapports visés à l'alinéa précédent appellent des observations de sa part, le commissaire aux comptes le signale dans un rapport écrit qu'il communique à l'organe chargé de l'administration ou de la direction. Ce rapport est communiqué au comité social et économique. Il est donné connaissance de ce rapport à la prochaine réunion de l'organe délibérant.
1,633,046,400,000
32,472,144,000,000
L612-2
LEGIARTI000044052559
LEGIARTI000006235198
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
3.0
128,847
null
null
null
Article
<p>Les personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique dont, soit le nombre de salariés, soit le montant hors taxes du chiffre d'affaires ou les ressources dépassent un seuil défini par décret en Conseil d'Etat, sont tenues d'établir une situation de l'actif réalisable et disponible, valeurs d'exploitation exclues, et du passif exigible, un compte de résultat prévisionnel, un tableau de financement et un plan de financement.</p><p>La périodicité, les délais et les modalités d'établissement de ces documents sont précisés par décret.</p><p>Ces documents sont analysés dans des rapports écrits sur l'évolution de la personne morale, établis par l'organe chargé de l'administration. Ces documents et rapports sont communiqués simultanément au commissaire aux comptes, au comité social et économique et à l'organe chargé de la surveillance, lorsqu'il en existe.</p><p>En cas de non-observation des dispositions prévues aux alinéas précédents ou si les informations données dans les rapports visés à l'alinéa précédent appellent des observations de sa part, le commissaire aux comptes le signale dans un rapport écrit qu'il communique à l'organe chargé de l'administration ou de la direction. Ce rapport est communiqué au comité social et économique. Il est donné connaissance de ce rapport à la prochaine réunion de l'organe délibérant.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006235199
IG-20231128
null
LEGIARTI000044052559
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006146191
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Chapitre II : Des dispositions applicables aux personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique
null
null
LEGISCTA000006146191
null
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null
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre II : Des dispositions applicables aux personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique
<p>Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.</p>
null
Code de commerce, art. L612-3
Code de commerce
Lorsque le commissaire aux comptes d'une personne morale visée aux articles L. 612-1 et L. 612-4 relève, à l'occasion de l'exercice de sa mission, des faits de nature à compromettre la continuité de l'exploitation de cette personne morale, il en informe les dirigeants de la personne morale dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat. A défaut de réponse dans un délai fixé par décret en Conseil d'Etat, ou si celle-ci ne permet pas d'être assuré de la continuité de l'exploitation, le commissaire aux comptes invite, par un écrit dont la copie est transmise au président du tribunal judiciaire, les dirigeants à faire délibérer l'organe collégial de la personne morale sur les faits relevés. Le commissaire aux comptes est convoqué à cette séance. La délibération de l'organe collégial est communiquée au comité social et économique et au président du tribunal judiciaire. Lorsque l'organe collégial de la personne morale n'a pas été réuni pour délibérer sur les faits relevés ou lorsque le commissaire aux comptes n'a pas été convoqué à cette séance ou si le commissaire aux comptes constate qu'en dépit des décisions prises la continuité de l'exploitation demeure compromise, une assemblée générale est convoquée dans des conditions et délais fixés par décret en Conseil d'Etat. Le commissaire aux comptes établit un rapport spécial qui est présenté à cette assemblée. Ce rapport est communiqué au comité social et économique. Si, à l'issue de la réunion de l'assemblée générale, le commissaire aux comptes constate que les décisions prises ne permettent pas d'assurer la continuité de l'exploitation, il informe de ses démarches le président du tribunal et lui en communique les résultats. Dans un délai de six mois à compter du déclenchement de la procédure, le commissaire aux comptes peut en reprendre le cours au point où il avait estimé pouvoir y mettre un terme lorsque, en dépit des éléments ayant motivé son appréciation, la continuité de l'exploitation demeure compromise et que l'urgence commande l'adoption de mesures immédiates. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables lorsqu'une procédure de conciliation ou de sauvegarde a été engagée par le débiteur en application des articles L. 611-6 et L. 620-1.
1,633,046,400,000
32,472,144,000,000
L612-3
LEGIARTI000044052557
LEGIARTI000006235213
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
6.0
171,796
null
null
null
Article
<p></p><p>Lorsque le commissaire aux comptes d'une personne morale visée aux articles L. 612-1 et L. 612-4 relève, à l'occasion de l'exercice de sa mission, des faits de nature à compromettre la continuité de l'exploitation de cette personne morale, il en informe les dirigeants de la personne morale dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat.</p><p>A défaut de réponse dans un délai fixé par décret en Conseil d'Etat, ou si celle-ci ne permet pas d'être assuré de la continuité de l'exploitation, le commissaire aux comptes invite, par un écrit dont la copie est transmise au président du tribunal judiciaire, les dirigeants à faire délibérer l'organe collégial de la personne morale sur les faits relevés. Le commissaire aux comptes est convoqué à cette séance. La délibération de l'organe collégial est communiquée au comité social et économique et au président du tribunal judiciaire.</p><p>Lorsque l'organe collégial de la personne morale n'a pas été réuni pour délibérer sur les faits relevés ou lorsque le commissaire aux comptes n'a pas été convoqué à cette séance ou si le commissaire aux comptes constate qu'en dépit des décisions prises la continuité de l'exploitation demeure compromise, une assemblée générale est convoquée dans des conditions et délais fixés par décret en Conseil d'Etat. Le commissaire aux comptes établit un rapport spécial qui est présenté à cette assemblée. Ce rapport est communiqué au comité social et économique.</p><p>Si, à l'issue de la réunion de l'assemblée générale, le commissaire aux comptes constate que les décisions prises ne permettent pas d'assurer la continuité de l'exploitation, il informe de ses démarches le président du tribunal et lui en communique les résultats.</p><p>Dans un délai de six mois à compter du déclenchement de la procédure, le commissaire aux comptes peut en reprendre le cours au point où il avait estimé pouvoir y mettre un terme lorsque, en dépit des éléments ayant motivé son appréciation, la continuité de l'exploitation demeure compromise et que l'urgence commande l'adoption de mesures immédiates.</p><p>Les dispositions du présent article ne sont pas applicables lorsqu'une procédure de conciliation ou de sauvegarde a été engagée par le débiteur en application des articles L. 611-6 et L. 620-1.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000039280318
MD-20241009_190455_015_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000044052557
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006146191
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Chapitre II : Des dispositions applicables aux personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique
null
null
LEGISCTA000006146191
null
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre II : Des dispositions applicables aux personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique
<p>Conformément au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.</p>
null
Code de commerce, art. L612-4
Code de commerce
Toute association ayant reçu annuellement des autorités administratives, au sens de l'article 1er de la loi du 12 avril 2000, ou des établissements publics à caractère industriel et commercial une ou plusieurs subventions en numéraire dont le montant global dépasse un seuil fixé par décret, doit établir des comptes annuels comprenant un bilan, un compte de résultat et une annexe dont les modalités d'établissement sont fixées par décret. Ces associations doivent assurer, dans des conditions déterminées par décret en Conseil d'Etat, la publicité de leurs comptes annuels et du rapport du commissaire aux comptes. Ces mêmes associations sont tenues de nommer au moins un commissaire aux comptes et, lorsque les conditions définies au troisième alinéa du I de l'article L. 821-40 sont réunies, un suppléant. Les peines prévues à l'article L. 242-8 sont applicables aux dirigeants des associations mentionnées au premier alinéa du présent article qui n'ont pas, chaque année, établi un bilan, un compte de résultat et une annexe ou assuré la publicité de leurs comptes annuels et du rapport du commissaire aux comptes. A la demande de tout intéressé ou du représentant de l'Etat dans le département du siège de l'association, le président du tribunal, statuant en référé, peut enjoindre sous astreinte aux dirigeants de toute association mentionnée au premier alinéa d'assurer la publicité des comptes annuels et du rapport du commissaire aux comptes. Le président peut, dans les mêmes conditions et à cette même fin, désigner un mandataire chargé d'effectuer ces formalités.
1,704,067,200,000
32,472,144,000,000
L612-4
LEGIARTI000048539499
LEGIARTI000006235077
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 32 de l’ordonnance n° 2023-1142, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2024.
7.0
214,745
null
null
null
Article
<p>Toute association ayant reçu annuellement des autorités administratives, au sens de <a href='/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000215117&idArticle=LEGIARTI000006529184&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article 1er </a>de la loi du 12 avril 2000, ou des établissements publics à caractère industriel et commercial une ou plusieurs subventions en numéraire dont le montant global dépasse un seuil fixé par décret, doit établir des comptes annuels comprenant un bilan, un compte de résultat et une annexe dont les modalités d'établissement sont fixées par décret. Ces associations doivent assurer, dans des conditions déterminées par décret en Conseil d'Etat, la publicité de leurs comptes annuels et du rapport du commissaire aux comptes.</p><p>Ces mêmes associations sont tenues de nommer au moins un commissaire aux comptes et, lorsque les conditions définies au troisième alinéa du I de l'article L. 821-40 sont réunies, un suppléant.</p><p>Les peines prévues à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005634379&idArticle=LEGIARTI000006230388&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 242-8 </a>sont applicables aux dirigeants des associations mentionnées au premier alinéa du présent article qui n'ont pas, chaque année, établi un bilan, un compte de résultat et une annexe ou assuré la publicité de leurs comptes annuels et du rapport du commissaire aux comptes.</p><p>A la demande de tout intéressé ou du représentant de l'Etat dans le département du siège de l'association, le président du tribunal, statuant en référé, peut enjoindre sous astreinte aux dirigeants de toute association mentionnée au premier alinéa d'assurer la publicité des comptes annuels et du rapport du commissaire aux comptes. Le président peut, dans les mêmes conditions et à cette même fin, désigner un mandataire chargé d'effectuer ces formalités.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000043982272
MD-20231231_203543_780_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000048539499
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006146191
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Chapitre II : Des dispositions applicables aux personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique
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null
LEGISCTA000006146191
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null
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre II : Des dispositions applicables aux personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique
<p>Conformément à l’article 32 de l’ordonnance n° 2023-1142, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2024.</p>
null
Code de commerce, art. L612-5
Code de commerce
Le représentant légal ou, s'il en existe un, le commissaire aux comptes d'une personne morale de droit privé non commerçante ayant une activité économique ou d'une association visée à l'article L. 612-4 présente à l'organe délibérant ou, en l'absence d'organe délibérant, joint aux documents communiqués aux adhérents un rapport sur les conventions passées directement ou par personne interposée entre la personne morale et l'un de ses administrateurs ou l'une des personnes assurant un rôle de mandataire social. Il est de même des conventions passées entre cette personne morale et une autre personne morale dont un associé indéfiniment responsable, un gérant, un administrateur, le directeur général, un directeur général délégué, un membre du directoire ou du conseil de surveillance, un actionnaire disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % est simultanément administrateur ou assure un rôle de mandataire social de ladite personne morale. L'organe délibérant statue sur ce rapport. Un décret en Conseil d'Etat précise les conditions dans lesquelles le rapport est établi. Une convention non approuvée produit néanmoins ses effets. Les conséquences préjudiciables à la personne morale résultant d'une telle convention peuvent être mises à la charge, individuellement ou solidairement selon le cas, de l'administrateur ou de la personne assurant le rôle de mandataire social. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux conventions courantes conclues à des conditions normales qui, en raison de leur objet ou de leurs implications financières, ne sont significatives pour aucune des parties.
1,234,656,000,000
32,472,144,000,000
L612-5
LEGIARTI000019981373
LEGIARTI000006235093
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
257,694
null
null
null
Article
<p>Le représentant légal ou, s'il en existe un, le commissaire aux comptes d'une personne morale de droit privé non commerçante ayant une activité économique ou d'une association visée à l'article L. 612-4 présente à l'organe délibérant ou, en l'absence d'organe délibérant, joint aux documents communiqués aux adhérents un rapport sur les conventions passées directement ou par personne interposée entre la personne morale et l'un de ses administrateurs ou l'une des personnes assurant un rôle de mandataire social.</p><p></p><p>Il est de même des conventions passées entre cette personne morale et une autre personne morale dont un associé indéfiniment responsable, un gérant, un administrateur, le directeur général, un directeur général délégué, un membre du directoire ou du conseil de surveillance, un actionnaire disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % est simultanément administrateur ou assure un rôle de mandataire social de ladite personne morale.</p><p></p><p>L'organe délibérant statue sur ce rapport.</p><p></p><p>Un décret en Conseil d'Etat précise les conditions dans lesquelles le rapport est établi.</p><p></p><p>Une convention non approuvée produit néanmoins ses effets. Les conséquences préjudiciables à la personne morale résultant d'une telle convention peuvent être mises à la charge, individuellement ou solidairement selon le cas, de l'administrateur ou de la personne assurant le rôle de mandataire social.</p><p></p><p>Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux conventions courantes conclues à des conditions normales qui, en raison de leur objet ou de leurs implications financières, ne sont significatives pour aucune des parties.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006235095
IG-20231129
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LEGIARTI000019981373
LEGI
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LEGISCTA000006146191
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Chapitre II : Des dispositions applicables aux personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique
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LEGISCTA000006146191
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Partie législative &gt; LIVRE VI : Des difficultés des entreprises. &gt; TITRE Ier : De la prévention des difficultés des entreprises. &gt; Chapitre II : Des dispositions applicables aux personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique
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