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Improve your Coaching with Better Communication. one thing that I do a lot more now than I used to do in the past is communication. is asking for the athletes feedback, is PL programming something, but then saying: what do you think about this? uh, because I I know what I want out of the session, but she knows herself better than I do.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': 'Improve your Coaching with Better Communication. one thing that I do a lot more now than I used to do in the past is communication. is asking for the athletes feedback, is PL programming something, but then saying: what do you think about this? uh, because I I know what I want out of the session, but she knows herself better than I do.'}
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Metcon Intense, Comment Gérer ton Effort? je pense, là où il faut vraiment, bah faut vraiment prioriser et décider où est-ce que je vais mettre le focus, c'est c'est sur ces, ces metcon intenses, ces test où tu vas te, où tu vas vraiment te pousser, parce qu'au final, c'est ceux-là qui te coûte beaucoup au début. ils sont, ils fonctionnent très, très bien et tu peux vraiment progresser. euh, le le souci, c'est quand tu as développé ton moteur et que tu as un V8 turbo, mais que tu as encore un châssis de de chevaux. euh, c'est là où les choses, elles t'end applier un petit peu.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Metcon Intense, Comment Gérer ton Effort? je pense, là où il faut vraiment, bah faut vraiment prioriser et décider où est-ce que je vais mettre le focus, c'est c'est sur ces, ces metcon intenses, ces test où tu vas te, où tu vas vraiment te pousser, parce qu'au final, c'est ceux-là qui te coûte beaucoup au début. ils sont, ils fonctionnent très, très bien et tu peux vraiment progresser. euh, le le souci, c'est quand tu as développé ton moteur et que tu as un V8 turbo, mais que tu as encore un châssis de de chevaux. euh, c'est là où les choses, elles t'end applier un petit peu."}
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Les adaptations à l'entraînement et les données physiologiques. donc autant, oui, moi j'aime bien utiliser les chiffres pour, parce qu'il faut essayer, à mon, à mon avis, c'est intéressant d'essayer de de quantifier les bonnes choses, mais les, les chiffres, un chiffre unique ne ne n'illustrera jamais parfaitement les, les adaptations physiologique, parce qu'il y en a tellement et sur tellement de de plans différents, et l'impact de ces dernières sur les performances. c'est voilà, on peut, on peut en parler toute la journée.
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Why Build Endurance on the Bike? #cardio. working on the bike develops the heart, develops your muscles, develops- uh, all the cardiovascular functions. and this will help regardless of what you do, whether you're doing gymnastics or weightlifting, afterwards it's going to help you because those General qualities, intrinsically F, transfer to the specific.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Why Build Endurance on the Bike? #cardio. working on the bike develops the heart, develops your muscles, develops- uh, all the cardiovascular functions. and this will help regardless of what you do, whether you're doing gymnastics or weightlifting, afterwards it's going to help you because those General qualities, intrinsically F, transfer to the specific."}
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Comment Encourager Tes Athlètes durant l'Effort. à mon avis, ça va être les mots les moins biaisés qui vont permettre à la personne de se sentir le mieux possible, même une situation très inconfortable, et de Ben de performer du mieux possible sans leur mettre de doute en disant: ah, non, peut-être que, ah, peut-être que je pousse pas assez fort, et cetera.
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Le Dopage: Sociologie & Biologie - Vincent Foulonneau | #300. par exemple, les druides vétérinaires de l'époque des Vikings. il pensaient que en faisant manger des amanites tumouch, qui sont des champignons ultratoxiques- mangez pas ça, d'accord à leur guerriers- ils allaient devenir des des tueurs, ce qu'on appelle les bercerc. alors, je sais pas comment ça fonctionnait à l'époque, hein, mais apparemment c'était un truc qu'il faisait. ils étaient super énervés, les types. peut-être qu'ils étaient un peu cons aussi, sans jugement, mais en tout cas dans, alors, c'est, c'est un vrai truc. en plus, dans les livres, ils disent que, apparemment, ça amélioré leur force d'un facteur 12, je sais pas comment ils ont mesuré ça, mais euh, c'est vraiment un truc historique, ça. être capable de faire ses ses switch psychiques une fois de temps en temps, c'est, c'est possible. mais il faut bien comprendre que il comme les athlètes professionnels, ils s'entraînent deux, trois fois par jour. donc, il était capable de rester dans cet état de switch mental et de de concentration absolue à l' entraînement tous les jours. deux, trois fois par jour, c'est impossible, c'est absolument impossible. je sais pas si vous avez déà essayé de faire l'ro tris fois dans journée. essayez juste pour rigoler, euh, puis après, vous nous envererez un sms depuis l'hôpital et vous nous FZ un retour. c'est impossible de de garder cet état là. euh, alors, peut-être sur une journée si on est très entraîné, mais pas sur des mois et des mois. il a. il a duré pendant des années. je sais pas combien de temps a duré sa carrière, mais c'est quelque chose d'extraordinaire, ce que vous devez comprendre. si vous cherchez à avoir la testostérone sans vous doper, vous devez avoir suffisamment de cholestérol pour en produire et vous devez avoir dans la mitochondrie suffisamment d'oxygène. donc, ça veut dire avoir beaucoup de mitochondrie, donc ça veut dire de la zone 2. si tu veux savoir pourquoi la créatine est mal vue encore aujourd'hui au niveau des compléments alimentaires et quel est son lien avec le dopage, si tu veux comprendre l'effet des différents produits dopin sur le corps, sur les systèmes hormonaux et sur notre santé, si tu veux comprendre l'effet du dopage sur notre société actuelle et sur nos comportement, tu trouveras toutes ces informations et bien bien plus dans ce podcast, podcast qui est est un peu à la croisée des chemins entre un podcast et une présentation. donc, sors le bloc notes, prends des notes si tu veux absorber toutes les informations que partage Vincent dans cet épisode. c'est un épisode que Vincent a pris près de 6 mois à préparer avec énormément de recherches et des slid extrêmement détaillés, qu'on proposera à l'écran également. en tout cas, c'est un plaisir de pouvoir t'amener ce nouveau podcast, podcast numéro 300. merci à toi pour ton soutien, merci de faire partie de cette communauté et hâte de partager encore plus avec toi en 2024. bienvenue sur le Podcast upside strength, le podcast qui t'aide à développer tes connaissances et tes compétences dans tous les domaines du sport et de la santé, que tu sois sportif amateur, athlète, compétiteur, coach, prépa, physique ou kiné. n'oublie pas de t'abonner à la chaîne. et bienvenue dans ce nouvel épisode. Vincent, bienvenue sur le Podcast. comment tu vas? et ben, très, très bien la forme et toi, ça va super, très content de partager ce 300e épisode du podcast avec toi. ça fait un joli mil Stone comp passe en ce 31 décembre 2023. aujourd'hui, on va tacler un gros sujet, celui du dopage, le dopage dans le sport. on a beaucoup de choses à dire, tu as beaucoup de choses à dire sur cette question. donc, pour une petite vue d'ensemble, euh, on va, on va passer du temps, hein, sur ce sujet du dopage. on va parler des effets des produits, ce qui se passe dans le sport, l'antidopage. euh, avant de s'attaquer à tout ça, euh, dis-nousen un petit peu plus sur pourquoi tu as décidé d'investiguer ce sujet et qu'est-ce que tu espères mettre en avant dans cet échange. en fait, je crois que le, le dopage est un sujet qui est qui est très mal compris d'un point de vue sociologique. on, on prend toujours les athlètes du doigt par rapport au fait qu'il trichent, mais, euh, on nexplique jamais pourquoi est-ce qu'ils s'y mettent. et c'est un sujet qui, à mes yeux en tout cas, j'ai pas vu beaucoup de choses passer sur internet sur ce sujetlà, euh, mais c'est un sujet qui est fondamental pour comprendre, en fait, d'où ça vient et pour aussi mieux le le combattre. euh, dans, dans domaine sportif, il y a ce point-là, le. ensuite, il y a l'histoire aussi d'opage, qui est assez intéressante, qui est pas souvent abordée, ou de manière assez, assez sommaire. donc, c'est c'est deux points qui qui, moi, me tiennent à cœur. en plus, moime étant un certain niveau dans mon sport, forcément, je suis, euh, j'allais dire, touché par ça. moi, je me dope pas, mais je je à mon niveau. il y a des gens qui se doppent dans mon sport, alors que c'est un sport, il y a pas de rémunération, c'est chos dont on reparlera plus tard. euh, donc, c'est quelque chose. puis, moi-même après, avant cela, pardon, j'ai travaillé à l'INSEP, Institut National du Sport, et donc, la, la question du deux page dans les sports olympiques, c'est un sujet qui me qui m'intéresse depuis depuis très longtemps. et oui, tout ça pour dire que, au final, le, le, la question du dopage, est quelque chose qui, à mes yeux, devrait être traité très sérieusement et avec, en fait, pas mal d'empathie, en réalité, et et de recul, plutôt que toujours pointer du doigt les gens et en permanence vouloir des punitions, parce que c'est pas comme ça qu'on va faire avancer le, le truc. super et juste. pour être clair, est-ce que tu recommandes le de page ou pas? alors, ouis, petit disclaimer, je suis pas médecin, je n pas médecin, je suis absolument contre le, le dopage. là, ce, ce podcast, il a, il a, il a un but informatif, éducatif, pour comprendre tout ça. je n'y a aucune recommandation de d'ordre médical ou autre par rapport au produits. ce qu'on va expliquer, c'est purement. enfin, ce que je vais essayer de vous expliquer, c'est sont des choses d' point de vu mécanistique, c'est vraiment d'un point biologique, et ça va pas au-delà. euh, et voilà, c'est simplement ça. super bon, avec cette petite introduction, lançons-nous gentiment dans l'histoire. je te laisse commencer avec ce avec quoi tu voulais commencer. je sais que tu as, tu as beaucoup, tuas fait beaucoup préparé tout ça. donc, dis-nous où tu veux commencer et ensuite, on, moi, je, je, je suivrai avec mes questions. je commencer avec une simple définition, parce que la question du dopage, c'est quelque chose qui a don la perception a totalement évolué, beaucoup évolué au cours de de l'histoire. si on prend vraiment la première déclaration concernant le dopage à propos des sports olympiques, c'était de la part de pierre decoubertin, en 1904, d'ailles. j'ai sa définition, qui est pas loin. c'est donc: une performance est truqué quand elle est le fruit d'un entraînement devenu l'alpha et l'oméga d'une exist, et quand on dope l'athlète comme un cheval. ça, c'était en 1904, mais à l'époque, le sport professionnel, du coup, était perçu comme du dopage. aujourd'hui, l'alpha et l'oméga de l'entraînement, c'est normal pour n'importe qui qui veut prétendre, à la fin de la journée, être nourri grâce à l'entraînement. bon, par contre, doper l'athlète comme un cheval- et on verra plus tard à propos des chevaux- ça, c'est toujours un problème. ça, je voilà donc le. le dopage, ça va être, d'après l'Agence mondiale antidopage, l'utilisation d'aide, euh, ergogénique ou mécanique, euh, qui sont dangereuses pour ta santé sur le moyen court, moyen et long terme, euh, en vue de améliorer les performances et d'avoir un, un gain substantiel en afin de de battre ses adversaires dans son sport spécifique. alors, ça peut être des produits, ou tu peux définir ergogénique. une aide ergogénique, euh, c'est une, euh, ouais, une aide ergogénétique, c'est une. une aide ergogénique, ça, ça va être une substance qu'on va apporter dans son corps. donc, ça peut être un aliment ou une substance chimique quelconque, ouais, alors, j'ai, j'ai juste sorti la définition rapidement, euh, parce que j'avais un petit doute aussi dessus. euh, ergogénique, qui engendre, est susceptible d'améliorer le, le travail musculaire. euh, et parce que ce que tu voulais dire exogène ou exogénique, en terme de quelque chose qui vient de l'extérieur, exogène, ouais, ouais, c'est ça. donc, on un Ort exogène et ergogénique, c'est qui, en gros, pour faire simple, qui aide à la, qui aide à la performance. donc, avec, voilà, avec cette, avec ce petit départ, cette petite définition, euh, tu voulais parler aussi de l'histoire du dopage, hein? alors, ouais, on en parlera juste après, juste avant, juste pour vous donner une idée à quoi de servent les, les produits en général. ça peut être la prise de masse musculaire, ça peut être la diminution de la masse grasse, ça viendra. ça peut être les gains de force maximal dans les sport de force, c'est quand même pratique. ça peut être les gains de VO2 max dans les sport d'endurance, c'est pratique. euh, ça peut être des gains cognitifs dans les sports de précision ou pendant certaines études, et des gens qui font ça, ça peut être pratique. ça peut être des facultés de récupération décupl, ça peut être pratique pour beaucoup de gens. ça peut être. ça peut avoir des effets antiâge dans certaines mesures. euh, il y a beaucoup de gens riches qui peuvent se le permettre et ça, pareil, on en reparlera. euh, et ça peut aussi aider à masquer d'autres produits. il y a des produits dopan qui sont un peu dopan, mais surtout qui servent à masquer d'autres produits. h, euh, et donc, avant tout, donc, j'aimerais commencer par la sociologie, entre guillemets, un axe socioculturel sur le dopage. c'est pourquoi on se DOP et je vais diviser en quatre parties. euh, il y a quatre raisons, quatre blocs. il y a ce qu'on appelle le dopage d'état. vous avez le dopage sportif, que j'appelle bankable, donc ça, ça va être la slide, une, euh, donc, dopage d'État, dopage sportif, bable donc, c'est les gens qui font du sport et qui ont une très grosses rémunération par rapport à ça. le dopage, euh, au service du monde du fitness et des influenceurs, et ça, c'est un sujet qui nous qui montre probement et et va toucher la majorité des gens. et la 4è, le 4è bloc, qui est en lien avec le 3è, c'est le dopage amateur. c'est là où les gens n'ont rien à gagner à part simplement des gains espérés, qui a un dopage- entre guillemets, un peu des leg, et c'est totalement lié au précédent, c'est le dopage via, au service des influenceurs. euh, donc, je commencer avec le dopage d'État. euh, alors, le dopage d'État, en fait, il est là pour être au service de ce qu'on appelle le soft power, euh, ou le sport power, ou parfois aussi le sport washing, ça dépend comment on l'appelle- euh, pour comprendre la. la problématique, c'est que, euh, il y a plus de 2 milliards de personnes dans le monde, par exemple, qui vont regarder ensemble la finale de la Coupe du monde de football ou la finale du 100 m et, euh, je ne vois pas, personnellement, et je crois pas que ça existe, qu'il ait d'autres événements humains qui sont capables de réunir au même instant autant de personnes. euh, et donc, de ce point de vue-là, en fait, par le sport, par sa popularité, par sa neutralité politique, euh, par son universalité, il va permettre d'exporter, par exemple, une culture dans des régions que, par exemple, la guerre elle-même n'a pas réussi à conquérir. c'est par exemple ce qu'on fait les USA en Irak avec le football. ils ont pas réussi à à conquérir l'Irak, même s'ils ont fait beaucoup de mal au pays, euh, mais ils ont réussi à exporter leur culture via le sport et ça, c'est très, très puissant. en fait, le, ce qu'on appelle le sport power, ne domine pas par la force, il va venir séduire en suscitant l'admiration, le respect et en rayonnant au travers des, euh, des médias. ce, ce sport power, il a été très utilisé au cours de l'histoire. donc, jeis prendre plusieurs exemples: le, un archétype que tout le monde connaît, et comme ça on aura pass, c'est le point Godwin. c'est les gios de 1936 à Berlin, où, euh, les, les allemands de l'époque ont profité du rayonement des Jeux Olympiques à des fins de propagande nazi, pour montrer la supériorité de supposée de la race arienne. ce qui est rigolo parce que, euh, au 100 m, c'est Jess Owens qui a gagné et, du coup, Hitler était parti quand même des tribunes à ce moment-là, parce qu'il était quand même pas du tout content. bon, bref, euh. donc, c'est céit intéressant dans pendant la guerre froide. euh, un événement aussi rigolo, c'était lors de la rupture sinosoviétique, c'està dire la rupture collaborative entre les Chinois et les Soviétiques, donc les Russes de l'époque, dans les années 60, en fait, les, les USA et les Chinois, malgré des, des oppositions idéologiques, profond dans la manière de fonctionner, euh, il partageit un ennemi commun qui était les Russes. du coup, et le sport a servi de prétexte pour légitimer leur rochement diplomatique. et là, ça s'est fait par le, le pingpong notamment, et ça a été d'ailleurs repris dans un film qui est, euh, euh, Forest Gump h, où le héros joue, joue ce rôle. bon, et alors maintenant, plus proche de nous, donc, dans les années entre 2000 et 2020, le, le champion du du sport, power, sport, washing, et cetera, ça va être le Qatar. le Qatar, lesiratab Unis également, euh, puisquil, en fait, par leur position, ils vont acheter des très, très grands événements sportifs et ils servent également de ça, leur sert en fait, pour être médiateur des conflits au Moyen-Orient, et donc, bon, ça c'est des stratégie géopolitique, hein, je juge pas du tout, hein, je dis juste ce qui, ce qui se passe. et euh, un truc, du coup, à propos de, du fait que ce que je disais tout à l'heure, on considère que quand on on on prend des produits de Pan, on tri et donc c'est pas bien cette, cette perception là, en fait, elle est très profondément ancrée dans l'esprit des gens aujourd'hui. mais ça vient pas de ça, pas toujours été le cas. en fait, ça vient d'un moment précis dans l'histoire. ça a été un argument politique pendant la guerre froide pour discréditer les athlètes du camp adverse. mais avant la guerre froide, euh, quand un athlète prenait des produits de Pan, bah, c'était de sa responsabilité, mais on le discréditait pas tant que ça. la, la perception des dobage était pas du tout la même avant les années, enfin, avant la guerre froide, euh. bon, tout ça pour dire que, là où je vais en venir, par rapport au dopage d'AT, c'est ça le point important- il y a un truc en statistique qui s'appelle la loi de Pareto. euh, la loi de Pareto, ça a dit pourère, très synthétique et un peu approximative, mais vous allez comprendre l'idée, c'est que 80 % des effets sont le produit, seulement 20 % des causes, et ça s'applique à tout un tas de domaines. ça explique, par exemple, que, dans le sport, 20 % des athlètes récupère 80 % de l'argent investi dans dans le sport. euh, ça explique pourquoi, dans le domaine des influenceurs, euh, sur le top 10 influ influenceur fitness, les deux premiers vont engranger plus de la moitié des followers sur le total. et j'ai, il y a plein d'exemples comme ça. en fait, ce principe statistique, il amène à une conclusion qui est très cruelle: euh, pour les sportifs et pour le monde du sport, c'est que seul le le, le podium, et même pire que ça, seul le premier, en réalité, va remporter toute la gloire et ses bénéfices. partant de ce constat pragmatique, euh, au Jio, la nation qui emportera le plus de médailles sera celle dont on se souviendra et qui aura une influence culturelle la plus importante sur les autres personnes. c'est tout le terme de soft power. et donc, par construction, à cause de cet effet statistique, les nations- et ça a été très fort pendant la guerre froide, mais c'est encore le cas un an- ont tout intérêt à voir leurs athlètes briller lors des Jeux olympiques. et c'est la raison pour laquelle, celle, les deux nations qui dominent le plus à l'heure actuelle, c'est pas pour rien, c'est les US, ça, euh, et la Chine maintenant. du coup, forcément, on arrive au dopage d'État. et le dopage d'État, ben alors, pendant la guerre froide, il y avait des abus, mais le doobage d'État, ça va être euh le le pays, donc, au niveau des décisionnaires politiques qui vont euh faire l'impasse sur les régulation de l'Agence mondiale antidopage et euh, en fait, s'arranger pour que contrôle antidopage soit nul et non avenu. ça été le cas avec avec les Russes, par exempleou j'allais dire, pour ceux qui veulent un exemple très concret, aller regarder le documentaire ICAR ou Icarus sur sur Netflix, c'est, c'est exactement ça. et pour l'ffire courte, euh spoiler. donc, pour ceux qui l'ont pas vu ou qui veulent avoir la surprise, bouchez-vous les oreilles pendant les 20 prochaines secondes. en gros, le, la personne qui gère le système de dopage, euh, des sportifs russes, c'est aussi le chef euh antiopage russe. donc, en gros, il, il joue sur les deux plans. ça simplifie un petit peu. la donne quand même B, ouais ou oui, le le. la manière de contrôler le dopage, c'est d'avoir, à l'échelle mondiale, une agence mondiale qui va ensuite disséminer sa législation dans chaque pays, avec, dans chaque pays, du coup, une agence nationale. il va travailler en collaboration avec les différentes fédérations, mais si, à moment donné, au niveau national, vous court-circuitez, euh, ces tests au niveau donc du pays, mais forcément, ensuite le, le, le, le système est cassé et donc il y a rien qui remonte à l'AMA, à l'agence Mondi antiopage, alors ça peut marcher 1 an, 2 ans, 3 ans. mais en général, au bout d'un certain temps, l'agence antiopage commence à avoir un peu r bol, sauf que l'agence, l'Agence mondiale antiopage, contrairement à ce quir, n'est pas neutre. l'Agence mondiale antidopage, euh, c'est essentiellement des des Européens, des Américains, et donc ils auront beaucoup plus tendance à aller taper sur des gens qui n'appartiennent pas à leur modèle idéologique, donc plutôt les Soviétiques, plutôt les Asiatiques, et c'est la raison pour laquelle il y a beaucoup de pays asiatiques qui se font choper, qui sont bè pour plusieurs années. euh, alors, tu as retrouvé où cette information? juste pour les gens qui diraient: ah, c'est, c'est facile, tu vas sur le site de de l'agence Mondi antiopage et tu vois en fait qui sont les personnes appartenants au Cercle décisionnaire, et c'est quasiment tout le temps des Américains, des Anglais, des Australiens, des, des Français aussi parfois. donc, c'est ce que je dis, c'est pas une accusation, hein, c'est c'est juste comme ça que fonctionne, qu' fonctionne le monde. il y a, ce sont des biaiss, en fait, et naturellement, euh, ils, ils font, ils essaient de faire le mieux possible leur travail. mais comme le, le sport est un levier gigantesque de soft power, parfois, les enjeux dépassent largement la problématique du du dopage. mais ça, j'endai probablement plus tard. donc, ça, c'était pour la, la partie dopage d'État. je sais pas si tu as des questions par rapport à ça, mais non, c'est plutôt clair. je pense qu'il y a des ouais, il y a des des enjeux qui sont gigantesques à ce niveau-là, et le dopage est un levier qui peut être actionné pour voilà, pour favoriser ses, ces power dynamics, c'est ces dynamiquees ou ces cinétique de, de, de de puissance, quoi, de pouvoir. mais alors, du coup, le problème, c'est que les sportifs, quand ils sont pris dans cet enage, là, ils peuvent rien faire, ils sont totalement impuissants. et donc, commencer à venir, par exemple, taper sur des athlètes russes sous prétexte que, euh, il y a le pageétat en Russie, les, les, les, les Russes eux-mêmes, ils ont, ils ont pas le choix. d'ailleurs, il y a, je sais plus leur nom, mais il y avait un couple de d'athlètes de 400 à 800 m qui ont fuiti la Russie parce qu'ils ont décidé de parler ouvertement de toutes ces problématiques. là, euh, c'est, ils ont, ils ont aucun pouvoir, les athlètes, ils sont, ils sont pris dans un engrenage, euh, qui les dépasse complètement. pendant la guerre froide, il y a eu des abus considérables: on a fait mettre enceinte des jeunes femmes pour maximiser des variations hormonales au moment de la grossesse, et puis on les a fait faire avorter- c'est c'est pour des, des mécaniques de page, pour qu'elles ait plus de production testostérone, pour qu'elle soit dopée naturellement le jour de le jour, le jour J de la compétition, on, il y a des femmes qui ont totalement perdu la capacité d'avoir des enfants. le dopage est souvent beaucoup plus violent, d'ailleurs, pour les femmes que que pour les hommes. euh, il y a eu des menaces de mort, il y a eu des trucs, par exemple, euh chez les, euh chez les Soviétiques, euh, en aviron, le, il y a une histoire qui assez rigolot par rapport à ça. ce qu' faisait, c'est que avant, pendant la guerre froide, avant, il dominit complètement les, les Russes, à un moment donné en aviron, et la raison éta assez simple: c'est parce que, en plus des produits donc, il, il sélectionnait les meilleurs athlètes avec le meilleur système cardi-ovasculaire possible, et puis il les entraînait à la mort, littéralement, pendant 4 ans. à la mort, ça veut dire qu'il les amené une semaine sur deux, voire une semaine sur 3, à la crise cardiaque à l'entraînement sur le 2000 m olympique. alors, au début, ils avaient je sais pas combien d'athlètes, et à la fin, ils en avaient plus que une vingtaine, eux, ils étaient un creval, par contre pas Inc. en tout cas, ils onent survécu et donc, c'est sûr que la jour de la compétition, c'était beaucoup plus facile que pour les autres. donc, il y a eu des abus qui étaient totalement gigantesque et dans cette situation là, les, les athlètes, il peuvent rien faire, parce que s'il refusent de faire, de de s'entraîner pour leur pays, euh, alors dans le meilleur des cas, ils repartent dans la misère, parce que il faut savoir aussi, quand même, que sport, c'est un asensur social. mais dans le pire des cas, l'État dictatorial dans lequel il se trouve, euh, le pays, va mettre en place des représailles pour leur famille. donc, bon, c'est vraiment pas une situation à envier. le dopage d'État pour les athlètes, s qu'en plus, il gagnent rien, ce qui n'est pas du tout le cas- et du coup, ça me s de transition pour, euh, les athlètes, du dopage sportif- entre guillemets- banable. donc, ça, c'est la deuxième partie et ça, ça va être la slide numéro 2 et numéro 3 h où, en gros, je montre les salaires mensuels des plus grands athlètes dans le monde, des plus gros athlètes, avec en premier LeBron James, à 127 millions de dollars par an. alors, c'est beaucoup, c'est beaucoup, beaucoup. euh, on a, j'en ai mis plein. Lionel Messi, Canelo Alvarez, sport de combat, euh, Roger féérire, bon, bref, il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup. et chez les femmes d'ailleurs, c'est rigolo, donc ça, c'est la SL numéro 3, la, la première, c'est Naomi Osaka, qui est une tennis woman, qui est à 53 millions de dollars par an, et, euh, ça descend beaucoup plus vite chez les femmes, c'estd que, par exemple, je me rappelle plus très bien, mais par exemple, samon BES, qui est dans le top 10, elle est à 9 millions, euh, et si on prend le 22e homme du classement des plus sportifs, les mieux rémunérés au monde, c'est euh McGregor, Conor McGregor, le le combattant, et lui, il a, il est 22e, donc il a 53 millions. il est au même niveau que Naomi Osaka, qui est la première femme. alors, je suis pas là pour discuter de la différence de salaire entre les hommes et les femmes dans le sport, c'est pas ma place, je connais pas grand-chose sur ce sujet, donc, je, je ve pas en parler, euh, je. mais en fait, ces salaires là ont leur importance pour ce que je vais raconter juste après. euh, parce que c'est quand même des salaires qui sont absolument mirobolants. il y a un second point aussi que j'aimerais que sur lequel j'aimerais porter votre attention, c'est, et ça sera la salle numéro 4, la dotation moyenne des plus gros clubs dans le monde, t sport confondu. et alors là, on atteint des chiffres qui sont juste absurdes, parce qu'on est sur une moyenne de 4 milliards par club. la dotation, qu'est-ce que c'est? ça va représenter tous les investissements financiers du club pour les athlètes, pour les infrastructures, et cetera, et cetera, et cetera. euh, en moyenne, sur l'année, donc, à ce niveau-là, ce sont des, elles ont des, sont des entreprises, c'est quasiment des, elles ont des une ampleur qui est quasiment celle d'une multinationale, quasiment. et il faut bien comprendre qu'une entreprise qui investit 4 milliards par an, elle veut un retour sur investissement. euh, ça veut dire quoi? ça veut dire que elle veut avoir un profit qui va être de, enfin, veut rééquilibrer et donc, du coup, récupérer 4 milliards en année. alors ça, ça se fait par la publicité, par les gûis, par tout un tas de produits dérivés, peu importe. mais mon point, c'est qu'il y a un énorme, une énorme quantité, une quantité absurde d'argent qui circule et donc, une question qu'on peut, qui est tout à fait légitime, qu'on peut se poser, qui est très pragmatique, c'est: est-ce que ces clubs ont utilisé des aides ergogénique pour leurs athlètes afin de faire grossir leur capital de le entreprise sportive. parce que, comme je l'ai dit tout à l'heure, encore une fois, à cause de la lo de Pareto et des billets cognitifs que les humains ont par rapport à ça, seuls les meilleurs, en fait, remportent le gros lot. la réponse est oui. et alors une aide hergogénique: elle peut être interdite par la M ou elle peut être autorisée par la M. la créatine est autorisée par laama, les stéroïdes anabolisants ne sont interdits par laama, agence mondiale antidopage, et malheureusement, quand on est à 4 milliards, on s'embête pas forcément avec ce genre de chose. mais pareil, je, je- c'est pas des accusation- he, dans le, en NFL, le football américain, c'est très connu que la quasi majorité, quasi totalité des athlètes sont, sont, sont DEP, et là, en l'occurrence, la doation des clubs, pour la grande majorité, ce sont des des clubs de F américains, mais vous avez aussi aussi des clubs de football classique, comme le FC Barcelone, euh, et certains clubs, oui, le parisint-germain, qui est tout en bas, lui, 3 milliards seulement, bref, euh. donc, il y a une étude euh qui est sortie en 2020, un article de modéisation qui est très intéressante sur les conduites dopant et qui fait le lien entre la probabilité de se doperer et le price money, c'est-à-dire la, la dote totale qu'on met au au service de la compétition pour qu' sera récupéré par les athlètes, euh, et la répartition de la dote, justement, pour les athlètes qui sont sur le podium ou en dehors du podium, et al, c'est. c'est un article qui est théorique, parce que c'est un article qui fait des modèles mathématiques. alors, il a pris en compte 15 variables. moi, ce genre de chose que j'adore, c'est une petite friandise pour moi- euh, parce que ils essayent de faire de lien entre un modèle mathématique basé sur la théorie des jeux et la réalité, en ayant très peu d'infos. parce que, euh, concrètement, d'après l'état de l'art dans le domaine du du sport, la meilleure hypothèse qu'ils ont sur concernant le dopage en compétition internationale, c'est que entre 4 % seulement et 39 % des athlètes sont dopés. donc, c'est très, c'est une fourchette très, très large et ils ont mis ça dans leur modèle mathématique. ils ont mis ça dans leur modèle mathématique pour pouvoir essayer de prédire ce qui allait se passer en terme de de dopage, de prédiction du dopage, et ils sont rendu compte que il y a vraiment deux critères du coup, qui qui vont moduler la probabilité de des athlètes, qui va moduler, pardon, la le oui, ça, la probabilité que les athlètes se dopent, c'est le, la valeur du price money et la répartition de la dote entre les athlètes. euh, alors, je prends un exemple concret, le mien, par exemple. dans, dans mon sport, en aviron indoor, le price money, c'est zéro. il y a la. la Fédération internationale de d'aviron a décidé que, pour l'aviron indoor, il n'y aurait aucun price money, et ils l'ont fait en connaissance de cause, parce qu'ils savent très bien que dès qu'on met de l'argent en jeu, il y a du dopage et le dopage explose. faut bien comprendre que, dans mon sport, il y a déjà du dopage, même s'il est relativement minime, il existe, c'est certain. euh, donc, imaginez que dans un sport où il y a aucune rémunération, il y a déjà du dopage. donc, forcément, dans un sport où il y a un peu de rémunération, ça va forcément exploser. et euh, les résultats sont très, très intéressants. donc, je les ai mis. euh, ce sera la diapo numéro 6. euh, ce qu'ils ont remarqué, c'est que, donc, plus le priceon est grand, plus la proportion d'athlète DOP augmente. et ce qu'ils ont mararqué, c'est que plus la répartition de la dotation est inégale, plus la proportion d'athlètes d'OP va augmenter. alors, je vais expliquer les deux. donc, plus le price money est grand, plus la proportion d'athlètes d'OP augmente. donc, là, c'est ce qui est marqué sur le schéma que vous verrez, le price money. donc, ils ont choisi une- comment dire? une fourchette allant de 1 dollar de price money. donc, ça ve dire vraiment un truc symbolique jusqu'à 1 million, ce qui quand même, quand même, est une grosse somme. quand on est à 1 dollar de symbolique, euh, la pourcentage d'p est à 20 % et il y a une augmentation non linéaire de la proportion de personnes. dopé jusqu'à 1 million de dollars de price money. quand on est à 1 million, on est à 50 %. bon, maintenant, on peut partir du principe, sur ce modèle, que, à à très haut niveau, là où il y a beaucoup d'argent, la moitié des athlète, potentiellement, selon ce modèle. alors, selon ce modèle qui est très, très bien, FAI, he, c'est vraiment une œuvre d'art à mes yeux. mais bon, selon ce modèle, euh, c'est pour ça que je vous ai donné les les, les salaires des athlètes ha niveau avant, et la dotation des clubs qui Séta en dizaines de millions, voir milliards. vous en déduisez ce que vous voulez, mais les probabilités que ces gens-là soient naturel, Nati, hein, on appelle ça comme ça a priori, est très faible. et alors, par contre, un truc qui est très intéressant, c'est la dotation. euh, ça, c'est un truc que j'avais pas du tout vu venir. par exemple, auutour de France, le premier, donc celui qui gagne le Tour de France, il remporte, je crois, quasiment 50 % de la dotation totale. c'est absolument énorme. HM. euh, pour la plupart des compétitions, en général, la notation se répartie sur le podium, c'estàd le 1er, le 2è et le 3e, et il y a d'autres types de dotation qui existent, par exemple un top 20 linéaire ou un top 100 linéaire. euh, ça c'est un peu plus rare, ça, euh. je crois que le top 100 même, c'est juste une idée théorique, mais le Top 20 linéaire, ça existe, c'estàd que, par exemple, le premier va gagner 20000, le second va gagner 19000, le suivant 8000, et cetera, et à chaque fois, on perd 1000 € h et en fait, plus euh. donc, cette répartition est inégale, plus le dopage va exploser, et c'est ce que montre également, d'ailleurs, le le graphique, c'est que pour 1 million de priceemy, par exemple, la proportion de personnes dopé, lorsque la dotation est linéaire, euh, va être seulement de 25, 27 % donc, c'est-à-dire seulement 7 % de plus que s'il y avait aucun argent en jeu, alors que, pour le même price money à 1 million, et ben, ce pourcentage est quasiment doublé lorsque la dotation est très, très inégale. euh, donc, ça veut dire quoi? c'est dire que une manière simple de minimiser le, le dopage, ce serait de récompenser les athlète de manière linéaire, et pas seulement le prer le deuxè et le 3è, et ça, bon, c'est ce que dit la science. mais, encore une fois, avant qu'on écoute les scientifiques, si on regarde ce qui s'est passé pour le climat, ça a mis 40 ans et encore maintenant. bon, voilà, donc, je suis pas sûr que ça se fasse d'ici demain. on espère, on peut toujours espérer, toujours espéré, ouais, donc. donc, ça, c'était mon point sur le, les sports bankable. ah oui, un autre point aussi important, euh, parce que alors, peut-être que c'est dans, c'est plus dans le milieu francophone, ça, on tape souvent sur les strongman, sur le dopage et sur les CrossFitter. bon, il faut bien comprendre que les strongman, ils gagnent pas grand-chose comparativement aux gens de la NBA, aux footballeur, et les CrossFitter, c'est encore pire. alors, certes, il y a forcément le Do Pag, do pages en tous les sports, hein, c'est une question qui se pose, c'est oui, c'est quoi le sport le plus dopé il y a, il y a dopage dans tous les sports. donc, c'est pas vraim, ça fa pas vraiment de sens de poser la question. peut-être que, grâce à ce modèle, on pourrait dire que là où il y a le plus de dopage, c'est probement là où il y a le plus de rémunération, et pareil- je vous laisse conclure- dans les sports dans lequel il y a a ce genre de rémunération. euh, mais clairement, euh, laissz les crossfits tranquilles. il y a du dopage en CrossFit, oui, mais bon, arrêtez. voilà, euh, donc, c'était tout sur ce point-l. est-ce que tu as? tu veux rajouter un truc? euh, non, c'est, c'est plutôt clair. jusqu'ici, on a encore deux catégories de de deux pages à voir. euh, avant de pouvoir passer à la suite, donc, je te propose de de passer au suivant. ben, let's go. euh, donc, troisème partie sera la slide numéro 7, ça va être le dopage fitness, sur les influenceurs, et ça, ça va être un très gros morceau qui va nous prendre un certain temps. euh, je vais faire une très, très longue digression pour que vous voyez où est-ce que je vais venir, où est-ce que je vais en arriver. donc, les influenceurs: euh, on, ils sont catégorisés en on les met en cinq catégories en général: euh, donc, les nano microinluenceur- pardon, c'est nanoinluencecur- c'est des gens qui ont entre 1000 abonnés et 10000 abonnés sur Instagram. là, je prends l'exemple d'Instagram- euh, ça représente 54 % des gens. vous avez les microinluenceurs, euh, comme Shun, euh, qui sont entre 110k d'abonnés et 50k d'abonnés, et ça, c'est 33 % des influenceurs. je vais changer, je vais changer mon titre sur Instagram pour pour mettre micro influenceur, micro, micro, micro en terme d'abonnés, mais grand de cœur, c'est ça le plus important, euh. ensuite, vous avez les, ce qu'on appelle les mitiers influenceurs, les influenceurs moyens, qui sont entre 50 K et 500 K. alors, en France, ça va être bah, rudikoya, je crois. euh, sissimua aussi, peut-être, peut-être qu' a un peu plus d'abonnés, je sais plus. ça représente que 11 % des des gens. vous avez les macro influenceurs, donc là, ça être des gens costau, donc, entre 500 K et 1 million. donc, ça va être euh, Nassim nassili, en dans le domaine du sport, ça va être major mouvement des gens, comme ça. et après, vous avez les méga influenceurs et les célébrités, qui sont à plus d'un million, ça dépend comment on compte, plus d'un million ou 2 millions. donc là, c'est moins de 0,1 % des des gens. alors, il y a des, il y a des statisticiens qui sont intéressé à combien ils peuvent, ils rémunèent. ils sont rémunérés par poste en moyenne. je suis pas sûr que ce soit vraiment vrai. euh, je pense pas que Shun gagne 500 dollars à chaque fois qu'il fait un post sur Instagram. pas encore, mais pas encore on travail. mais bon, euh, c'était juste pour vous donner une idée. et alors, ce qui est intéressant de comprendre, c'est que, euh, donc, il y a 17,4 milliards de bénéfices qui ont été générés par les influenceurs d'Instagram en 2023, donc, c'est un chiffre qui est absolument colossal, hein, euh encore, si je compare encore la doation des clubs précédemment, qui était à 4 milliards, là on est à 17,4 milliards pour tout le monde, et ce chiffre sous-estime considérablement euh, le. le point suivant, c'est que 49, enfin quasiment la moitié, des consommateurs dépendent des recommandations digitales des influenceurs de tout types. selon le digital marketing Institute, euh et 92 % des consommateurs font confiance aux opinions qu'il voient sur les canaux et les réseaux sociaux partagé par leurs amis, leurs famille et cetera. et ce que sont ce que ces gens se sont rendu compte, c'est que la majorité des gens, en fait, sont influencés majoritairement par les nanoinluenceurs ENF, les microinluenceurs, donc les deux plus petites catégories. ça représente vraiment laimmense majorité, entre 75 et 90 % des gens. du coup, ce qu'il faut faire, c'est influencer les influenceurs. il faut t'influencer, toi, c'est ça l'astuce. je ne suis pas- [Rires] influençable. en fait, pour manipuler l'opinion du grand public, il faut manipuler. les micro et macro influen et, euh, pour se faire du coup, c'est par effet domino, c'est-à-dire que des influenceurs d'ordre plus grand, donc des des m tiers et macro et des des super influenceurs vont influencer les micros et les célébrités vont influencer les M tiers. c'est comme ça que ça marche, par laffit domino. alors, même si on a l'impression qu'on est, on est pas influençable ou peu influençable, on a quand même des gens qu'on, qu'on estime considérablement. tu vois, des des idoles, des des gens qui, qui nous font vibrer lorsqu'ils parlent et qui on énormément de de vue sur, sur les réseaux. ça veut pas dire qu'on va gober tout ce, tout ce qu'ils disent de manière sans réflexion, mais ce mode d'influence est déjà un début, en fait, pour venir influencer le grand public. avant d'entrer dans la problématique du, du dopage, dans, dans le milieu du fitness, il y a, il faut qu'on regarde qui, dans le monde, influence majoritairement les modes, euh, du rapport au corps et à la beauté et au sport. euh, la question qu'il faut se poser, c'est: qui sont les premiers clients et donc les premiers véritable, en fait, influenceurs, par leur masse, par leur nombre, du modèle économique, de l'influence euh, par sur les, sur les réseaux sociaux, et comment, par leur nombre, ils vont modifier l'idée des rapports hommes-femm, l'idée du sport, la perception de la beauté et du rôle de chaque sexe. et, spoiler alerte, malheureusement, c'est pas les Européens, mais alors pas du tout les Européens. c'est, c'est, c'est bête à dire, mais les plus gros clients sont forcément les plus gros acheteurs, euh, par leur nombre. et donc, le marché va s'adapter en priorité à leur préférences, à leur culture et à leur vis. et quand on regarde qui sont les plus gros utilisateurs d'Instagram, par exemple, le top 17, j'is pris ça parce que ça représentait quand même pas mal de gens. ça fait un milliard de personnes, euh. et ben, 25 % d'Instagram c'est les Indiens, euh. et ensuite viennent les États-Unis, le Brésil, l'Indonésie et la Turquie. et à E5, il représente, euh, presque 65 %, de non, presque 70 %, je crois. enfin, un truc: les 2/ers euh de tout Instagram. je te, je te coupe 2 secondes, Vincent euh, avant de te laisser continuer. ce que je trouve fascinant, c'est que, euh, depuis le début, tout ce que je vois, c'est Pareto, Pareto, Pareto, à gauche et à droite, c'est, c'est toujours ça, c'est. les gens sont venus pour du dopage. ils repartent avec des stats. je suis désolé, non, non, mais on a, on a, on a largement de quoi faire. on sait que c'est un, c'est un exposé, on prend notre temps, mais c'est super intéressant de voir que, comme tu l'a dit, ce, ce principe de Pareto, il est vraiment transversal et il se retrouve à, à, à tous les niveaux. euh, c'est, c'est très, très intéressant. désolé pour cette petite parenthèse, je te laisse continuer. non, tout à fait raison. en plus, euh, je pense aussi parce que c'est notre cerveau qui est conçu comme ça. on a, on est biaisé pour, pour euh, pour euh, pour ne pour n'apprécier qu'une petite partie, donc, des choses, et et rarement tout dans sa globalité. mais pourevenir à, à ces statistiques, on va arriver sur le Do page. je vais venir, mais vous allez voir, c'est très, très long la construction. euh, si je prends l'Inde, par exemple, alors dans tous les pays, il y a des problèmes sur les rapports en femme. ça, c'est. je ne ni pas ça, mais mais par, en Inde, historiquement, c'est particulièrement exagéré. euh, j'avais pris des statistiques qui sont d'ailleurs dans les statistiques officielles du du gouvernement indien. euh, donc, c'est quoi? les States que j'ai récupéré, c'est 20 % des femmes sont abusées par leurs partenaires et ne s'en cachent pas. les partenaires ne s'en cachent pas. c'est des trucs très, très grave. euh, la violence conjugale est justifiée par 68 % des Indiens, hommes et femmes confondu. euh, le sexe ratio dans le pays est déséquilibré: il y a plus d'hommes que de femmes et il y a des sociologues indiens qui ont remarqué que, comme il y a plus d'hommes, il y a plus de pornographie. et parce qu'il y a une demande croissante, euh, de comme il y a plus de pornographie, c'est pour, en fait, compenser le l'isolement. et cette, cette, cette proportion excessive du coup d'homme, euh amène à une demande croissante de sexualisation et d'objectivisation de la femme. euh, dans les plateformes d'images, et ça, c'est une tendance qu'on perçoit sur les réseaux. on perçoit Natur, très largement, très naturellement, sur les réseaux sociaux, en France ou ailleurs, que, euh, les, les femmes, pour exister en terme de nombre d'abonnés, très facilement, peuvent montrer des photos de leur corps, pour exister et avoir une rémunération basée là-dessus. et ça, c'est un impact sur, d'ailleurs indirectement. plus tard, on va en parler sur le dopage chez les femmes. bon, alors, pour revenir sur, ensuite, les les influences. alors, certes, les cinq plus gros pays donc, qui représentent 70 % des des- pardon, des acheteurs- entre guillemets- sur Instagram, ce sont donc ceux je vous vous avez mentionné, donc avec l'Inde, l'Amérique, l'Indonésie, la Turquie et le Brésil. mais par contre, si on prend tous les plus gros influenceurs, le top 10 ou le top 15, à l'exception d'un seul, qui est Cristiano Ronaldo, parce que est portugais, euh, il sont tous américains. et là, on en revient à la question de soft power. donc, les acheteurs sont pas forcément américains, mais les plus gros influenceurs sont américains et donc, c'est encore un moyen pour les États-Unis de euh diffuser leur mode culturel. et là où je vais en venir, c'est ça qui, c'est ça qui est douloureux, euh, donc, ça va être la slide numéro 8- c'est que il va y avoir une distinction dans les archétypes des méga influenceurs entre les hommes et les femmes. il y a pas, c'est pas la même chose. au centre, vous avez les artistes, ça, ça concerne tout le monde, les hommes comme les femmes, souvent des chanteurs, par exemple. mais ensuite, il y a une distinction: chez les hommes, ceux qui vont performer, en terme d'influence, vont être plutôt des sportifs comme Cristiano Ronaldo, des footballeurs connus, des athlètes connus et chez les femmes, ça va être plutôt des mannequins qui vont jouer sur leur corps en faisant la promotion, sans le dire, du soft porno. euh, et c'est à cause de la demande, hein? euh, ça amène à des archétypes qui, d'un côté, vont permettre aux hommes de performer sur les réseaux en terme d'influence, donc plutôt des artistes ou des sportifs pour la performance et, côté femme, plutôt le culte du corps et les artistes. et c'est pour ça qu'on se retrouve avec un mélange de genre un peu étrange et c'est pour ça que on est toujours pris entre deux feux, à l'heure actuelle, dans notre perception des choses. des méga influenceurs. on se dit: oui, mais euh, c'est une artiste, mais elle est belle. euh, une autre, elle est très, très belle, mais pourquoi elle a autant de? un exemple typique, c'est Kim Kardashian. euh, alors, certes, tout le monde, il y a beaucoup de gens qui lu crachent dessus, euh, ou qui se se se, se se fiche ouvertement de sa tête, mais elle est montée parce qu' il y avait la demande, parce qu'il y avait des hommes qui cherchaent à voir des corps de femmes, euh, de son, de son type, euh, et ça. il y a plein de gens qui discutent de ça de manière beaucoup plus intelligente que que moi. euh, il y a Joe Peterson qui raconte ce genre de choses sur ce sul, mais il est pas le seul, he, il y en a plein d'autres, parce que je sais que Peterson, il est, euh, il est peut, il peut être livant pour certains. bon alors, euh, j'v. un autre point qui est que le dominateur commun à tous ces gens-là, c'est la beauté, qui, euh, un critère de sélection a, tant pour les hommes que pour les femmes. et le problème, c'est qu'à l'heure actuelle des réseaux sociaux et l'altération volontaire des images, par qu'il y a aussi ça qui rentre en jeu, les corps sont irréalistes, sont inatteignables, et ça devient une norme de sélection pour la plupart des gens et du coup, ça devient une source de souffrance et de dysmorphophobie, c'est-à-dire une perception erronée de son propre corps et de dégoût de son propre corps. dans la, la notion de beauté, il y a un critère qui est toujours le même, mais qui est modulé en fonction du temps et de l'histoire pour venir décider si quelqu'un est beau ou non: c'est la graisse corporelle. euh, et c'est là que, du coup, je vais venir au slide 9 et 10: euh, le grade en l'histoire a une importance gigantesque pour la perception de la beauté et savoir aussi une perception sur les modes d'influence. alors, petit à nouveau, petite parenthèse, vous inquiétez pas, on arrive sur le dopage, mais je suis obligé de vous expliquer tout ça avant pour que ça prenne du sens, d'accord. euh, donc, je vous fais un petit récupélatif, euh historique par rapport à à la Grèce, dans, dans l'histoire, donc, il y a eu la vie nomade, la vie sauvage à l'époque. alors, on a pas grand, on n pas beaucoup d'infos sur le le sujet, mais clairement, la question, la la seule question qui les préoccupé, c'était la survie. donc, il fallait ni être trop gros, ni trop gras, fallait pas être trop musclé, fallait pas être trop maigre. et puis, il y avait aussi une part de chance, parce que vous faisz, vous preniez une coupure d'une, d'une, simplement d'une feuille sur laquelle il y avait une, une bactérie à la con, et on mourrait parce qu'il y avait pas antibiotique. à l'époque, d'ailleurs, ça existait, ça existe que depuis un siècle. bref, ensuite, il y a eu la sédentarisation et la civilisation, euh, donc, ça a amené à la culture des terres, ça a amené aux guerres, ça amené aux maladies, à la famille. il y a eu beaucoup plus ce genre de choses et ça, ça a eu des pressions sur les corps, et on voit ça notamment avec les tribus africaines, mais c'est le cas aussi en Europe et un peu partout dans le monde. avant, plus on avait un corps gros, plus on était gras en fait, et plus cétait synonyme de richesse. c'est le cas par exemple aussi chez les rois européens. vous étiez riches, vous montrez que vous étiez riche en étant gros. c'est encore le cas dans certains coins d' Afrique. un exemple très connu de ça en Afrique, c'est la Vénus autantot, qui s'appelle sarj Batman, qui a été récupéré- c'est une histoire, elle est affreuse- par des, des colons et qui a été ensuite trimballé en Europe pour être monté dans une cage. enfin, bon, bref, euh, et donc le, le gras était très, très important à ce moment-là. il y a eu aussi des influences culturelles, même presque idéologique, sur la maigreur et ça, c'est venu notamment par la religion, avec l'apparition du jeune app. du jeune est quelque chose qui, a priori, de ce qu'on comprend en l'histoire et alors, n'est peut-être pas arrivé avec les religions, mais a été popularisé en tout cas par les religions. notamment en Europe, on avait, avec la religion catholique des femmes qui, c au début du Moyen-Âge- ça donc, c'est entre 1000 et 1300- cherchait à s'extirper des vicissitudes de ce monde en devenant anorexique. c'était les premières du du genre qui ont été répertorié dans des livre. bon, je passe tout ça, et il y a eu un truc très important qui a tout changé, qui a tout bouleversé. ça a été la révolution industrielle où, du coup, la nourriture est devenue abondante pour tout le monde, même si elle était pas forcément de bonne qualité, au moins elle était abondante. et ça, au cours de l'histoire, on appelle ça l'inversion alimentaire. c'est le moment où le, la nourriture était accessible pour tous et donc, on, a priori, on ne pouvait plus mourir de faim, en tout cas dans les pays développés. hein, je précise encore ce parce que l'histoire, forcément, on perçoit ça seulement sous l'angle de certains pays. je peux pas raconter ça pour le monde entier. donc, on va au début, je parlais de la vie nomade, donc ça concernait tout le monde. là, je vais réduire progressivement à l'Europe et puis bientôt qu'à la France. hein, je peux pas faire autrement, c'est pas possible, sinon, euh, un truc qui est rigolo dans les pays donc européens, c'est que, euh, la lutte ou le, le rapport des classes sociales est quelque chose, les rapports de force class sociale est quelque chose qui est très fort, qui existe toujours à l'heure actuelle et une manière, à l'époque, de se démarquer entre les riches et les pauvres. pour les riches, qui avant étaient gros, ça a été de faire l'inverse, ça a été de devenir maigre, de contrôler son corps, en tout cas mince, plutôt ça que je veux dire. euh, c'est ce qu'on voit d'ailleurs aujourd'hui dans la population pauvre. quand on regarde l'épidémiologie sur le sujet en 2020 dans les pays européens, les gens pauvres sont beaucoup plus sujets à l'obésité et au surpoids que les gens riches. alors, vous allez dire: a toujours d'exceptions dans les gens riches, il y a toujours. je sais pas, moi, en France, qui c'est qu'on a, comme euh, on a, il a y a des acteurs qui sont gros, hein, il y a deux, par Dieu, tiens, tiens, je prends cet exemple malheureux là, euh, qui est énorme, qui est obèse, mais la plupart des gens, en fait, pour montrer qu'ils sont riches, si on prend, par exemple, les milliardaires ou des gens très, très riches, ils sont, ils ont un contrôle, leur corps. c'est une preuve, euh, de leur, de leur puissance. bon, alors, euh, du coup, là, ça va être la slide numéro euh, 10 maintenant pour parler du 20e siècle. donc, ça, la Révolution, la révolution industrielle, a amené cette inversion alimentaire, mais il y a eu les guerres aussi. il y a eu la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, où il y a eu beaucoup de privation, beaucoup de de souffrance. euh, il était hors de question de se priver sur plan alimentaire, et donc on a revalorisé à nouveau le gras et les formes, notamment via le cinéma italien de Fellini avec la dol cita, mais il y a eu plein de film sur ce sujetl. alors, le 20e siècle est quel chose est un? un siècle où il y a beaucoup de choses qui qui ont avancé de manière très rapide. après est arrivé la libération des femmes, dans les années 70, donc, c'est venu par les États-Unis, il y a eu la, il y a eu 68 en France, il eu plein de choses qui sont passées. la libération des femmes, c'est passé par le fait d'avoir, pour les femmes, un corps qui s'apparente à celui des hommes, un corps plus mince, moins de forme, pas de Sein, peu de fesses, porter des pantalons plutôt que de porter des jupes. on appelait ça les garsons à l'époque. euh, donc, là aussi, le, la perception de la beauté avait changé momentanément et donc, euh, la, la valorisation du gras a été oubliée pendant un temps. et puis il y a eu le mélange des cultures et des genres dans les années 80, 90, euh, ça s'est fait encore par le cinéma, et je reviendrai par à ça, par juste après, avec le féminisme et le bodybuilding, qui sont un peu de styles assez différents. euh, j'ai commencé avec le, le bodybuilding, euh, avant, dans les films, lorsqu'on disait qu'un, qu'un personnage était fort physiquement, et ben, il était fort physiquement dans la tête des, des spectateurs, et arlger a complètement changé ça, en fait, grâce notamment à Conan le barbare, et ben, un, un acteur, il était fort parce qu'il était vraiment fort, parce qu'il était volumineux, musculairement, physiquement, et ça a totalement changé la donne. c'est pour ça que les films d'action ont explosé dans les années 80, 90, avec Stalone et toute la clique. euh, il y a eu aussi, du coup, le féminisme, qui était dans la continuité de des garçones de libération de la femme, des années 70 et même avant. mais côté femme, ça se complique un peu, parce que il y a eu aussi une opposition avec, euh, la montée progressive du porno où on mettait en valeur des formes, donc des femmes avec des, des fesses et des seins, euh, euh, et des des visages juvéniles, euh, et cette, cette espèce de contradiction, elle a fait que qu'exploser au cours des années, avec l'explosion d'Internet et, euh, un autre média qui est la musique, euh, donc, ça, c'est plus années 2000 à 2020. donc, le rap, le hip hop, tout ça qui ont, qui sont très, très populaires auprès d'une très grande quantité de personnes, a mis en valeur, a remis en valeur les formes, probablement avec l'influence également du du porno, parce que c'est plus facile de vendre des albums lorsqu'on excite l'imagination des des auditeurs et c'est rigolo, parce que le rap et le hip hop, donc, c'est été fait par des Noirs américains essentiellement et donc, donc, ils ont remis en valeur, euh, les, les formes qui sont plutôt celles des, des Africains, euh, donc des, des, des hanches importantes et des des et des seins importants. et bon, alors ensuite, entre les années 2000 et 2020- c'est très, très compliqué de parler d'histoire récente- il y a tout un tas de choses qui sont passées. ça a explosé dans toutes les directions, mais, euh, clairement, le CrossFit, euh a fait exploser aussi la, les changements, la perception du corps, avec des athlètes qui non seulement sont euh performants, mais sont aussi beaux, euh, d'un point de vue esthétique, quand on prend, euh, je sais pas, moi, un lanceur de poids ou un coureur du du 10000 M, quand on le regarde dans la vraie vie, on se dit pas: ah, c'est un sacré athlète. on se dit: bon, il est, il est un peu sec, faudrait peut-être lui donner un peu de pain. ou l'autre, bon, benah, il est grand, mais euh, peut-être qu'il fasse un régime. alors que quand on voit, euh, rich Froning, euh, CLIRE tiatumi, tous les très grands athlètes connus du Crossfit, et ben là, on ah, ouais, eux, ils sont, ils sont beaux, euh, parce que la composante- c'est aussi peut-être pour ça d'ailleurs que il y a des critiques sur le dopage en CrossFit- mais le fait qu'il soit, en plus d'être athlétique, sont esthétiquement beau, ça, ça en énerve plus que d'un, même dans le domaine du sport, parce que il faut imaginer quand même que quand vous faites du sport toute votre vie, pour finir en êtant juste un gros, un gros lar, ultra performant, ça fait chier, pour dire les chose gentiment. et d'ailleurs, le CrossFit en doit beaucoup, en fait, indirectement, à à arnoldeger et au Bodybuilding, à cause de ce que j'ai raconé avant avec la, les changements de la perception du corps masculin. donc, vous voyez, tout ça, ça, ça a beaucoup fait, a beaucoup modifié les, la perception de la beauté au cours de l'histoire. c'est encore encore en train d'évoluer, probablement, évidemment. et là où je veux en venir, euh, c'est que on en arrive à un point aujourd'hui avec des objectifs contradictoires pour les hommes et pour les femmes. pour, c'est pour les hommes. on va avoir des objectifs, par exemple, qui sont de performance, avec des taux de Mass grâce qui sont très bas, des gens très musclés avec un taux de Mass grassce très bas. alors, le bodybuilding, par exemple, un des une des personnes les plus célèbres à l'heure actuelle, c'est Chris Bumstead, parce que c'est un idéal physique pour beaucoup d'hommes. clairement, c'est inatteignable. le mec fait 105 kg à 8 % de body fat, euh, et pour 1,80, peut un truc comme ça, ou un. il est un peu plus grand, je crois 1,84, c'est juste impossible sans, sans produit, mais c'est un idéal malgré tout. un autre, un autre truc antagoniste, euh. alors il y en a plein des athlètes qui sont, qui ont des, qui ont des physiques impossibles, mais il y en a un qui m' particulièrement choqué. c'est un mec qui s'appelle DK mat calf, qui est un joueur de NFL. il fait presque 2 m pour 115 kil. il court quasiment aussi vite qu'un springter du 100 m. il saute, il saute à 2 m, sans élan, il fait c'est n'importe quoi, vous prenez un personnage de jeu vidéo, pas les stat, je mets tout haut, à Max, partout, voilà, et ben, vas-y, amuse-toi. je c'est n'importe quoi, ce type, c'est n'importe quoi il est. en plus, il est ultra sec. enfin, c'est absurde. ces performances, donc, ça pareil, ces objectifs sont contradictoires. côté femme, c'est encore pire la contradiction, parce qu'il faut qu'ell soi en même temps belle, qu'elles aient des formes et qu'elles soient musclées, donc performante, donc les, les contradictions sont probablement encore plus importantes pour les femmes et ça mène encore plus de problèmes en terme de dopage. là où je veux en venir, c'est que ces gens-là, qui sont des sportifs ou des chanteurs, et cetera, et cetera, ce sont des super influenceurs, sont des célébrités. ils vont venir influencer les métiers, influenceurs qui vont venir influencer les microinluenceurs, et ils vont venir aussi influencer général, tout le monde. ce qui fait que nous, quand on voit des, des demi comme ça, qu'on idolâtre, et ben, on a envie de changer notre mode de vie pour essayer de le ressembler un peu, ou de faire en sorte que on soit un peu mieux, qu'on soit moins gras, plus sportif, euh, qu'on soit plus bonne, entre guillemets. alors, au début, on va faire des changements sur notre entraînement, sur notre mode de vie. sur la nutrition, on va commencer à prendre de la, de la créatine, on va essayer. on va commencer à prendre de la caféine pour pouvoir être un peu plus énervé au jour le jour. bon, jusque-là, rien de rien de grave, c'est même plutôt une bonne chose. mais à cause de la dysmorphophobie, donc une perception erronée de son propre corps et aussi des des objectifs irréalistes qu'on voit sur les réseaux en permanence, qui noit notre cerveau, euh, beaucoup de gens peuvent être poussé à aller plus loin. et donc là, on va rentrer dans une zone grise qui est la prescription médicale. euh, ça peut être du une thérapie de remplacement de la testostérone, ce qu'on appelle la TRT, ça peut être, chez les femmes, du botox ou ou de la chirurgie esthétique, et on on dérive doucement, comme ça, vers des choses qui sont dangereuses pour la santé ou relativement inutile chez les sportifs, bien entendu, forcément illégal. et c'est là le le principal problème, en fait, des, donc du dopage au service des influenceurs, c'est que les influenceurs, les méga influenceurs, qui sont des athlètes professionnels ou juste des célébrités, vous employer le dopage parce que, pour eux, ça leur fait une très, un très gros gain en terme de ressources, mais ils vont totalement modifier la perception du plus grand nombre qui va devenir malheureux en se regardant tous les jours leur propre corps dans un miroir. ça, c'est, c'est super intéressant, parce que ça me fait penser à une perspective rudimentaire que j'avais sur le deage jusqu'à jusqu'à maintenant, jusqu'à 3 secondes en arrière, c'était encore une fois, j'avais. j'ai pas une bonne connaissance de ce milieu-là et d'Illes. c'est pour ça qu'on est ici ensemble aujourd'hui, c'est pour que, alors, on puisse partager ces informations. mais moi aussi, j'apprends et et, et ça me, ça me fait du bien. une chose que j'avais toujours en tête, c'est de me dire: ok, bah, si il y a une compétition et que tout le monde est censé jouer au même niveau, le de page, c'est pas bon. si, d'un autre côté, tu fais pas de compétition dans lesquelles tu vas contre les autres, à ce moment-là- entre guillemets- tu fais ce que tu veux. mais cette perspective que tu viens d'amener, qui est, encore une fois, cette influence que les, les gens qui vont utiliser ces diff différentes méthodes, vont avoir sur les autres, et, comme tu l'as dit, par extension, au final, tout ton feed, toutes les informations que tu voit, c'est tout des choses qui sont complètement irréalistes si on, si on est Nati- et donc, pour revenir làdessus, C l'a déjà dit avant, mais Nati, c'est un peu le, ce qu'on utilise comme terme dans le, dans le jargon, pour dire, pour dire que quelqu'un est naturel. dire que quelqu'un prend pas de produit, c'est que il est Nati et et donc, ça, ça, ça modifie cette, cette pensée que j'avais, encore une fois, qui était très rudim, mais c'est vrai que voilà le, le fait de prendre des produits, si tu vas te retrouver à te mettre devant des centaines, des millions de de de personnes, au final, tu vas les influencer quand même et ça, ça a des répercussions ensuite sur leurs attentes, les objectifs, qui se qui se fixe, la perception de même, et cetera. ouais, parce qu'on est noyé par l'information en permanence. tous les jours, on se lève, on regarde les réseaux, et c'est normal ensuite que, par exemple, sur les rapports hom femm, si, à chaque fois qu'un homme, il lève la tête sur les réseaux sociaux, il voit des culs parfaits en permanence, et ben, du coup, il va avoir des? euh, des critères ou des attentes- euh, mettons qu' soit célibataires envers les autres nanas, qui sont absurdes, euh, sachant que lui-même il est peut-être pas non plus, tu vois, un top tiers en terme physique. à l'inverse, les femmes, si elles voit en permanence des hommes extrêmement beaux, extrêmement riches, et cetera, elles vont avoir des attentes qui sont démesurées par rapport à ce qu'ell euh, elles peuvent espérer et ça, ça, ça pose des souffrances, ça crée des souffrances. ça, ouais, de ce que je comprends, c'est alors, c'est, ça sort un petit peu du cadre de ce podcast sur le de page, mais au niveau sociologique, de ce que je comprends ça, ça a vraiment des répercussions qui sont assez, assez néfastes à leur actuel avec, bah, notamment, les jeunes qui sont de moins en moins en couple, qui ont de moins en moins de de partenaires ou de de personnes à qui, voilà, ils partagent leur temps, leur vie, certainement en partie dû à ces attentes qui sont complètement irrationnelles et et qu'on a, on peut simplement pas répondre à cette demande. il y a. il y a, si on veut que tout, tout homme que qu'une femme convoite, on va dire soit riche et grand et beau, et à l'inverse, et à l'inverse, pas à l'inverse, mais et dans l'autre sens, que toute femme que qu'un homme doit convoiter, qu'elle soit parfaite physiquement, et cetera, c'est, c'est, c'est ouais, c'est absurde quoi? ouais, complètement, alors, pour, pour relier ça au dopage et au sport, le problème, en plus, c'est que c'est intimement lié maintenant au sport, c'est que n'importe quelle personne, athlète de très bon niveau, va forcément, euh, publier sur les réseaux, partager des choses sur les réseaux, et il va contribuer au mode d'influence du grand public. euh, si on reste sur la beauté, comment dire les athlètes olympiques? on peut dire qu'objectivement ils sont un peu plus beau que la moyenne. mais il faut aussi comprendre que c'est des gens qui s'entraînent entre 20h et 50 he par semaine. personne ne peut faire ça à moins de d'être rémunéré pour ou ou d'avoir un du temps particulier. donc, ça va forcément aussi créer des souffrances. une personne normale, avec son travail et sa vie de famille, peut-être qu'elle peut s'entraîner au mieux 10hur par semaine, et c'est très bien. mais du coup, avec 10 he d'entraînement par semaine, on peut pas avoir des objectifs irréalistes en terme de corps. on peut avoir des excellents objectifs en terme de santé, mais on peut pas s'attendre à avoir le physique de Chris Bumstead ou de je sais pas quel, quel, quel nana pour les femmes qui soit connu, je sais pas, moi H qui c'est, qui a de qui, qui est bonne dans les bon, vous trouverez, vous trouverez bien, mais ouvre, ouvre ta page de découverte sur Instagram et il y en aura, il y en aura assez, qui te seront proposés, malheureusement. bref, euh donc, ouais, c'est. tu vois, typiquement ce sujet, c'est quelque chose qui n'est, à mes yeux en tout cas, est pas souvent abordé et je pense que c'est un point critique dans notre perception du dopage au service des influenceurs ou des sportifs qui vont influencer notre, notre quotidien. je me permets d'interrom cet épisode pour te dire que si tu souhaites progresser en cardio, devenir plus endurant, mieux récupérer, sans nécessairement t'entraîner plus dur, je t'ai préparé une mini formation en quatre vidéos pour t'expliquer tout ce qu'il y a, à savoir sur les zones d'entraînement et comment les appliquer dans ton quotidien. clique sur le lien dans la description pour accéder gratuitement à cette formation. euh, j'en ai fini avec cette partie là. je pe passer la partie sur l'histoire du dopage, si tu veux. c'est parti, on avant guingan et ben, let's go. alors, j'ai plein d'anecdotes rigolo sur l'histoire despage. c'est quand même très rigolo. c'est un truc qui date pas d'avantiè, ça date de. en fait, on pense que ça toujours existit dans l'histoire d' l'humanité, même si on nappelait pas ça comme ça. à l'époque, il y avait des gens qui, il y a un million d'années, prenaient des plantes. ils remarqué qu' prenant des plantes, ils étaient un peu plus énervés. bon, c'est quoi comme plante? quoi, je vais les mettre dans le jardin. c'était quoi comme plante? euh, c'éit du colat. ok, du, du colat, mais mais y av pas que ça. par exemple, les dru V, véérinaire de l'époque des Vikings, euh, il pensait que en faisant manger des amanites touches, qui sont des champignons ultra toxiques, mangeit pas ça. d'accord, euh, à leur guerriers, ils allaient devenir des, des tueurs, ce qu'on appelle les bcerc. alors, je sais pas comment ça fonctionnait à l'époque, hein, mais apparemment c'était un truc qu'il faisait. ils étaient super énervés, les types. peut-être qu'ils étaient un peu cons aussi, euh, sans jugement, mais euh, en tout cas, dans, alors, c'est, c'est un vrai truc. en plus, dans les livres, ils disent: parce que, apparemment, ça amélioré leur force d'un facteur 12, je sais pas comment ils ont mesuré ça, mais c'est vraiment un truc historique, ça. bon, bref, alors, à l'Antiquité déjà- on pe commencer avec ça- la perception du dopage existait déjà et donc il y avait des interdictions. euh, par exemple, aux Jeux Olympiques, à de l'époque, tu avais le droit. par exemple, les pot de vin aux arbitres étaient autorisés. voà, euh, tu asis le droit de posséder un meilleur équipement, par exemple pour les duels. imagine un duel. euh, ben le noble, il arrive en armure de de plaque. euh, le le, le pauvre du coin, qui travaille à McDonald's, il arrive en homme banane, battez-vous à JB. et bon, c'est un massacre. mais ça, c'était autorisé. euh, il y avit pas de McDonald à l'époque, hein, je, je déconne. par contre, il était interdit de tuer son adversaire avant la compétition. ah, il y avait quand même une petite idée de peu, quand même, hein. et il y avit pas. ils Ava pas droit de boire de l'alcool, hein, est-ce que c'était vu comme, c'était vu comme uneergogénétique, parce qu'en fait, l'alcool était utilisé par les, les militaires, donc les, les guerriers, et ils a remarqué que ça aidait pour la désinhibition ou pour autre chose, pour moins sentir la douleur. ouais, d'ailleurs, les, les mecs du Tour de France ont remarqué ça aussi en 1900 et avant. euh, mais bon, c'est quand même les Grecs qui ont inventé ça ensuite. alors, il y a plein de choses qui sont passées, mais un truc qui est rigolo, c'est, en Chine, l'empereur chinois. euh, il avait pas le droit d'être fatigué, il devait la garder dure, et je parle pas, euh, je parle pas de de ses mains, je, je parle d'autres choses. et donc, pour la garder dure, on lui donnait du mawang, qui est une plante à la con, euh, pour qu'il reste comme ça tout le temps, ouais donc ça, c'est genre de chose qui qui arrive agréable comme vie, ça, ouais bon, il pas avoir la pire des vies, mais bon, l'être empereur, c'est quand même risqué aussi de se faire assassiner tous les matins. donc, chacun faut vivre autant que tu peux, c'est ça. one life, c'est marqué aessus de son lit. one life. mais qu'est-ce que c'est ça? c'est pas du chinois, non, non, t'inquiète bon. et alors le le. les humains sont un peu des scientifiques par instinct, et ils sont dit: avant d'essayer sur nous des produits, on va essayer sur quelque chose qui est proche de nous. et donc, ils ont fait des tests sur les chevaux depuis toujours. et donc alors, à l'époque de la romantique, on leur faisait prendre, par exemple, de l'alcool. les chevaux, ça allit, ça les énervait un peu, ils allaient, ils allaient tout droit. ensuite, tu remettais des illères et euh, et tout se passait bien sur champ de bataille. parce que un cheval, ça a quand même peur. donc, sur un champ de bataille, il suffit qu'il soit un peu, il faut mettre un peu d'alcool et ça va bien. ça, c'est vach. ça s considérablement amplifié au cours des des années. par exemple, au 20e siècle, on pouvait retrouver sur un test antidopage, la map, retrouver dans un cheval à la fois de la caféine, ok, de l'héroïne, de la cocaïne, de la morphine, euh, et d'autres substances comme des stéroïdes ou du clambutérol. en bref, quand on dit doper comme un cheval, cette expression veut bien dire quelque chose, hein. ça veut dire que, en fait, vous prenez une dose qui est absurde et vous prenez tout, je on sait jamais. c'est comme une boîte de chocolat. donnez-moi la boîte, je verrai plus tard ce que je fais de ma vie. je je me rappelle plus avec qui je parlais récemment, mais je parlais de gens qui étaient chargés comme des poneys. etou, c'est ça. il m' ils m'ont dit: mais d'où ça vient cette expression? j'ai dis: je sais pas. c'est un truc qui se dit que que je dis. bah voilà, maintenant on sait d'où ça vient. alors, c'est un peu modifié, parce que les ponis, c'est pas des chevaux, mais c'est pas trop loin non plus. ouais, mais on les dope aussi. he, en fait, dès qu'il y a des compétitions équestres, il y a du dopage. par exemple, aux États-Unis, entre 2009 et 2021, on sait qu'il y a plus de 7000 chevaux qui sont morts à cause du dopage aux États-Unis. ça fait un sacré paquet de fric, d'ailleurs dépensé pour rien. euh, au jeu, c'est pas donné les choix en plus. ouais, non, mais non. enfin, même le steack de cheval, bon, euh, le au jeu de. alors, je sais plus si c'est Rio, je crois que c'est Rio. euh, euh, il y a une équipe, il y a toute une, une écurie de cheval qui est morte dans la nuit. alors, les gens, ils ont dit: oui, comprenez le traget, ils ont eu la grippe, ils sont morts. personnellement, moi, si je vais envoyer à Rio avec des potes et que tout le monde crève dans la nuit, on va se poser d'autres question que de la grippe. en fait, ce qui s'est passé, on l' su après, c'est que parce qu'on DOP les chevaux- olympiqu, c'est quelque chose, c'est une pratique qui est pas si tabou que ça dans le milieu, euh, parce qu'en fait, les, les athlètes peuvent pas se faire choper, c'est juste l'écurie qui va être sanctionné. donc, finalement, c'est pas si grave que ça pour les, pour les humains, euh. et du coup, le mec, en en piquant les chevaux avec une substance que j'ignore- je sais pas ce que c'était, en fait, il s tr 12, il a mis 1000 fois la 12, merde. oui, mais c'est exactement ce qu'a dit euh, son patron, avant de le virer, c'est ça. et d'où, d'où, le la dage chargé comme un poney, ouais, mais en plus, les écuries, euh, les écuries des Jos olympiques, c'est des, c'est des canassons qui sont haut de gamme. he, c'est pas bref, euh. alors, pour revenir, pardon, à l'histoire, donc, ça a été, euh, une espèce de truc, truc expérimental touteux, pendant très, très longtemps. et puis, il y a eu un changement, grâce à un mec qui s'appelle Charles edard Bron, secar B, BS pour les intimes, qui, en fait, il avait 70 ans, c'était un physiologiste qui était très connu- je sais plus s'il était allemand, euh, ou français, je sais plus bref- et en céit en 1899, en fait. il a remarqué, donc, il a 70 ans, que il est, il était un peu moins vigoureux, il a, sa vie sexuelle était en train de, de, de chuter, et donc il s'est dit: tiens, je vais, je vais m'injecter de l'extrait de testicules de chien et de, c'était quoi déjà, de de couchon d'Inde, euh, pour que ça aille mieux. alors, il a été la risée de ses collègues à l'époque, mais c'est pas la première fois qu'en science, on fait un truc mal et puis, en fait, en réalité, on se rend compte que c'est un truc bien. alors, ça n'a pas marché, hein, il est mort dans l'année qui a suivi, euh, mais l'idée a germé chez les scientifiques. on s'est dit: peut-être que on peut extraire des animaux, leur testostérone et s injejecté en nous. donc, il y a eu des recherches qui ont été faites, et les premiers à avoir réussi à faire ça, c'était des Allemands, en 1930, ce qui a d'ailleurs amené à croire que les nazis étaient étit chargé et prenaient des stéroïdes. alors, on sait que non, parce qu'en fait, ce qu'ils ont inventé, c'est une version injectable de la testostérone, sauf que pour l'extraire, par exemple, le rapport, c'était pour extraire 5 mg de testostérone, ce qui, en gros, la dose naturelle qu'on va produire, par un homme produit entre 7 et 9 mg par par jour. euh, entre 5 et 7 mg par jour, pardon, en moyenne. euh, donc, pour extraire 5 mg de testostérone et pour la l'injecter, il faut, en gros, couper les burnes de s s B. donc, ça fait très, très pas le SCER très bien, ça, non, pas du tout. donc, il est peu probable que alors, apparemment, Hitler se faisait injecter ce genre de chose, mais il est pr par voie orale et malheureusement, les produits, lorsqu'il passent la barrière, du fois, en fait, ils sont dégradés totalement, et donc, on sait que, du coup, ça avait absolument aucun effet et on sait même pas en quelle quantité si c'était tous les jours. enfin, bref, c'est donc le, les stéroïdes, che chez les nazis, c'est un, c'est un mythe. ça a vraiment été mis en place sous forme injectable et scientifique, fait de manière synthétique, en 1954 seulement, donc, c'est beaucoup plus tard, euh par, et ça a été, du coup, tout de suite utilisé par les bodybuilders et par les Américains et les Russes pour les Jeux Olympiques. euh, et, mais avant, du coup, c'était tellement peu connu que c'était vraiment pas le. le produit phare de l'époque, le produit phare donc, c'est là, je, du coup, j'y viens des années 60- c'était les amphétamines. euh, en plus, il s'avère que les amphétamines étaient paré de toutes les vertus à l'époque en terme de perception, parce que c'est notamment ce qui a permis aux Anglais de survivre au bombardement allemand de Londres. pendant, ça a duré de 3 mois, les, les Anglais avaient distribué 72 millions de comprimés sur la période à la population. donc, ça veut dire qu'en gros, un jour sur trois, tu prenais, ou un jour sur deux, tu prenais ta petite pastile d'amphétamine. les amphétamines, ça, ça stimule conement la confiance en soi, la vigilance, et ça éniible la fatigue. donc, tu as l'impression d'être un surhomme. euh, c'est très, très, très, très puissant et c'est dangereux aussi sur la santé, parce que, du coup, ça va faire monter votre pression artérielle, votre, vous avez des risques de crise cardiaque derrière. mais bon, dans le cas des d'une guerre, c'est, c'est, c'est, c'est probablement acceptable d'un point de vue éthique. d'ailleurs, les nazis étaient pas en reste. il distribuaient des centaines de millions de ces comprimés à leur, à leurs soldats. euh, et les amphétamines était quelque chose qui était recherché dans les Jeux Olympiques, par exemple. et alors, bon, les moyens techniques pour détecter les substance était vraiment très mauvais, parce que, au jeu de Mexico de 68, tout le monde en prenait. quand je dis tout le monde, c'est ceux qui jouaient au ping-pong, la voile, les altteros, les coureurs, tout le monde, tout, tout, tout absolu, même les arbitres en prenaient. et ben, sur So, 668, contrôles zéro, contrôle positif, zéro donc. donc, il y avait de la marge encore à l'époque, pour pour la détection. alors, la, la perception du grand public a changé sur le sujet. d'ailleurs, la perception du grand public a une influence importante, d'ailleurs, sur le dopage. euh, le jour notamment où Tom Simpson, qui est un cycliste, euh, est mort sur les pentes du Ventou. euh, donc, il a un col or, catégorie Tour de France, qui est très, très dur pour l'avoir fait, moiême, c'est vraiment l'enfer. et il est mort à 1,m5 du de l'rivée. à cause donc de la Trinité: euh, chaleur extrême- ce qui éit très chaud ce jour-là- déshydratation, amphétamine, le cœur à lâcher. et depuis ce jour, euh, les l'opinion publique a envers les amphétamines a a décru considérablement, malheureusement, pour le cyclisme. c'est à cause d'eux qu'on s'est rendu compte de ça, mais tout le monde en prenait. mais vous allez voir que, ENF, pour les gens qui nous écoutent, que, en fait, c'est souvent les cyclistes qui se font choper, qui se font goer, mais tout le monde en prend à chaque fois, dans tous les sports. mais du coup, c'est pour ça qu'aujourd'hui les gens sont persuadés que les cyclistes sont plus chargé que les autres, mais c'est pas particulièrement le cas. c'est bon, c'est, c'est drôle. ensuite, euh, donc, les amphétamines ont, ont perdu en popularité. ils étaient toujours très utilisés, hein, mais puisqueilsétaaient pas détectable à l'époque, euh, ensuite est arrivé l'avvénement des stéroïdes anabolisants synthétiques, donc pas pas la, la testostérone en soi, mais d'autres produits qui étent utilisés point de vue médical. pour le coup, ça commence. ça a posé problème parce que, aux Jeux olympiques de muniich en 1972, tout le monde en prenait. encore une fois, euh, c'était absurde. on voyit des physiques absurdes, même pour des, euh, euh, pas des marathoniens, c'est un T inutile, mais même pour des, des joueurs de ping-pong, il y avait des types qui étaient vraiment partir en musclé. on dit: qu'est-ce que c'est que ça, Mo? je la balle, elle est lourde. vous comprenez? euh, quand je fais, ça fait des cœur biceps. bref, peu importe. euh. et pareil, l'Agence mondiale antidopage de l'époque- euh, elle avait les agences antidopage- avaiit un peu du retard, parce que seulement 15 % des tests recherchaient, sur les athlètes, la testostérone. et à l'époque, en 1972, euh, il y a neuf athlètes qui ont été pris, un mec de la voile pour te dire à quel point tout le monde en prenait- et huit altérophiles. et du coup après, derrière, pareil, culturellement, les altterophiles, ouais, ils sont chargés. euh, vous avez vu ce qui soulève, c'est pas normal. même ma chèvre, elle soulève pas ça. bref, donc, donc, euh, à l'époque, tout le monde utilisait stéroïes, lesamphectamines, mais, mais les, les, les tests étaient pas pas très bon. par contre, à cause des stéroïdes anabolisants et leur avènement- c'est là qui est né- sont nés, pardon, les tests inopiné chez les athlètes, parce que la durée de vie de ces produits est relativement longue. donc, du coup, un testinopiné boum, il se fait choper et c'est c'est fini. euh, bon, on a trouvé une solution. c'est la testostérone pure qui va venir [ __ ] le bordel en 1900, dans les années 80, alors, le problème, c'est que les autres protéines synthétiques, les autres, les les anabolisants synthétiques, sont très facilement détectables, parce qu'en fait, on sait qu'ils appartiennent pas au corps. mais la, la testostérone naturelle, elle, on peut pas la distinguer, celle qui est qui est injecté par l'extérieur de celle qu'on produit nous. du coup, il a fallu commencer à définir des seuils. ça, c'est un truc que aime pas trop faire les, les médecins, les gens de l'agence mondantilopage, parce que du coup, ça va venir pénaliser les monstres génétiques, et souvent, les meilleurs dans le sport, ce sont des monstres génétiqueson. ça arrive souvent quand même. euh, du coup, ce qu'il faisait, c'est que il mesurait le rapport entre la testostérone et l'épitestostérone. l'épitestostérone, c'est un, c'est une, c'est une molécule de testostérone qui est un petit peu modifié, qui est également produite par le corps et normalement, euh, on en produit autant de l'un que l'autre, c'estàd qu'en moyenne, c'est du 1 pour un. et pour qu'il y ait une marge, on s'est dit: voilà, si le rapport est supérieur à 4, donc il a quatre fois plus de testostérone que d'épis testostérone. et ben, on sanctionne l'athlète. évidemment, les athlètes sont dit: bon, ben, c'est ça, ben, très bien, bah, injectez moi de la testo, mais vous avez aussi m'injejectter autant d'épitesto, et du coup, ben, il se faisaent pas choper. h alors, en 97, il y a le CNRS qui a annoncé avoir découvert un truc génial, euh, pour détecter les, la, l'injection, la testostérone. alors, c'est vrai que ça marche, mais euh, que je vous explique le. la testostérone injectable, elle est issue, euh, des plantes. je sais ça peêtre très bizarre, mais, par exemple, si vous savez manipuler, euh transform, manipuler du sojat correctement- je parle pas d'utiliser une poêle avec du beurre, je parle de chimie- euh, vous pouvez extraire de la testostérone et ensuite, vous l'injejecte. mais ne faites pas ça, ne faites pas ça. euh. par contre, les carbones, les atomes de carbone qui sont contenu dans la molécule de testostérone, euh, chez les plantes, ne sont pas exactement les mêmes que les molécules, les atomes de carbone qui sont euh issu de notre corps ou des animaux. en fait, il y a 13 atomes, 13, pardon, pas 13 atomes- 13 euh neutrons dans les, dans les atomes de carbone, euh des plantes, il y en a que 12 chez les, chez les humains, on appelle ça des isotop. et donc, les gens du CNRS ont dit: ben, on va calculer le rapport isotopique entre, euh, les atomes de carb, donc la testostérone, donc carbone 13, donc don, dont la composition est le carbone 13, et la composition humaine, pour savoir si la personne se dope, et ça marche très, très bien. mais il y a que trois labos au monde qui font ça et ça cou coûte une blinde. donc, on va pas, euh, on va pas du tout répendre ça partout en plus. mais ça, je vaexliquer plus tard quand j'exliqué la, le fonctionnement biologique. votre testostérone, elle est pas, elle est produite sous condition d'un certain stimuli hormonal qui vient du cerveau. euh, l'une des stimulation, l'une des molécules qui, par cette simulation, c'est, ce sont des gonadotropines. on appelle ça comme ça. et donc, si vous avez un produit qui va stimuler les gonadotropines, vous allez augmenter votre production naturelle au testo. et donc, si on cherge votre testo, tout va bien se passer aussi. alors, du coup, ça a été, c'est toujours pareil, hein, c'est un, c'est une guerre qui, c'est une course à l'armement. les, les, les, les mecs de l'agence mon antilopage, sont dit: bah, très bien, on va regarder la gonodotropine. le problème, c'est que les taux sanguins de la gonodotropine, ils peuvent varier d'un facteur 1 à 10, donc, c'est compliqué de mettre des seuils h et pire que ça et là on va. je vais revenir à un truc rigolo, c'est que la concentration de ganotropine est normalisée par la concentration de créatinine. créatinine, donc, si vous avez une urine claire et que, en plus, vous supplémentez à l'époque en créatine, bah du coup vous masquez la prise de gonadotropine. c'est pour ça que la créatine a servi de produit masquant, c'est pour ça qu'elle a été interdite en France et qu'ensuite elle a été, euh, vu comme un produit d'opan pendant de très nombreuses années, même encore maintenant. c'est super intéressant, parce que je j'avais pas connaissance de ce fait, de du fait que ça été utilisé comme produit masquant. et bah, j'imagine que ça explique, ouais, comme tu l'as dit, le fait que ce soit encore, entre guillemets- mal vu par beaucoup de monde, alors que c'est, si je me trompe pas, le complément le plus recherché et le mieux documenté en terme de ses effets positifs et et c'est même même bien au-delà des du sport et de la masse musculaire et cetera. tu es, je sais que tu es le premier à en recommander, même pour le, pour l'aspect santé au niveau de de cette créatine ouais, surtout pour les les enfants enfant et pour les personnes âgées. à partir du moment où on n pas de de maladie rénale, la créatine n'est pas mauvaise pour les reins, sauf si on a déjà une maladie rénale. et non euh, c'est pas parce que comprenez la créatine que vous allez vous engager vers une maladie rénale, c'est. ça n'a absolument rien à voir. bon, c'est c'est un autre sujet, mais al d'ailleurs, à propos de la créatine. donc, ça, c'est vrai que ça a été un problème en France. il y a d'autres problème aussi. en fait, dans les années 90, la production des protéines en poudre euh et la législation autour des des normes d'hygiène pour leur création était pas du tout aussi correct que maintenant et on se retrouvait avec des stéroïdes anabolisants dans les protéines en poudre. et donc, même les protéines en poudre ont été, on avait mauvaise publicité en France, ont toujours mauvaise publicité auprès de certain entraîneurs. après, il faut bien comprendre le truc, c'est que donc, la production naturelle, c'est 5 à 7 mg de testo par jour. si vous preneiez à l'époque euh, mettons 100 g de protéin par jour, donc de deux grand cheakers euh, certaines marques allemandes, américaines, australienne, euh possédait jusqu'à 15 mg de stanosolol, ce qui est un stéroïde anabolisant. pour 100 g, donc, ça veut dire que tous les jours, vous preneiez en plus des protéines, deux fois votre production en testo. elle marche bien, cette, cette protéine. ah, c'est donc, et c'était le cas jusqu les années 2000, 2000, 2005, donc aussi tard que ça, c'est, c'est vraiment ouais, ouais. puis, ça a complètement changé et maintenant, euh, on est sur. il y a seulement certaines marques australiennes- euh, t par, toujours les mêmes d'ailleurs, c'est euh, australienne, allemande et américaine, mais c'est beaucoup plus compliqué- qui ont encore un peuolol dans leur, dans leur poudre. si vous prenez des marques qui sont labellisées en France, par exemple, par que je par, parce que là, c'est pour P francophone, euh, je fais pas de publicité, mais euh, il y en a plein qui sont labellisés, il y a, il y a vraiment aucun problème pour le coup, c'est très, très bien fait et c'est beaucoup mieux d'ailleurs. mais pareil, c'est pour ça que encore, dans la tête des entraîneurs, vous Z, dans certains CREPS en France, on vous dit: non, non, ça c'est du dopage, tu bousiller les reins, et cetera. alors, c'est vrai que l' stéroïes anabolisant bousille les reins. on verra pourquoi plus tard, mais c'est la raison pour laquelle c'est pas bon, mais une des raisons, mais du coup, ils ont confondu ça avec les protéines. bref, alors, ensuite est arrivé dans les années 90, euh, l'érito tropoyatine. c'est le PO qui a pas mal bouleversé, du coup, les sports d'endurance, et notamment le cyclisme, par qu'il prenait ça dans des doses absurdes. cette molécule, en fait, elle permet d'accroire, accroître la, la teneur sanguine en en oxygène, puisqu'elle permet en fait de d'avoir plus de de gobules rouge, pour faire dire les chos simplement. euh, alors, ce qui est rigolo, c'est que quand on prenez le PO, vous augmentez. enfin, c'est rigolo. mon humour à moi, j'ai un humour noir- c'est que ça permet d'augmenter considérablement, ça augment l'oxénation, mais par contre, ça fait monter vraiment très fortement votre tension artérielle et vous avez aussi des CR, votre viscosité sanguine et ça provoque des cris de ris- pardon, je recommence- des risques de crise cardiaque, les. pour éviter ça, dans les années 90, on faisait prendre au cyclistes de l'aspirine. et c'est rigolo, parce que tout le monde prenait l'aspirine à l'époque, hein, et cétait pas parce queils avaient des maots de gorge, c'est à cause de ça. euh, ce qu'il faut comprendre, c'est que le on les faisait, on leur faisait prendre des doses tellement risquées que ils avaient souvent des risques de crisardac dans la nuit, et donc, parfois, on faisait lever les athlètes en pleine nuit pour les faire rouler 2 heures en zone 2, en zone 1, juste pour pas qu'il meure. voilà ça, c'est la vie d'un cycliste de très haut niveau dans les années 90, ouis, c'est, c'est fau. ouais, et on a des stats absurdes, absurdes, le j'ai, j'ai regardé avec grand plaisir ta vidéo avec le CrossFitter qui a fait 367 W en en 20 minutes. ouais, alors, certes, c'est pas un professionnel, mais ça reste, moi, je trouve ça incroyable. tu vois, ça me donne envie de m'entraîner dur pour, pour faire des trucs pareils. mais alors, pour vous donner une idée, donc, par ort cy pro, il y a un mec qui s'appelle endurin. il a un nom, endurin, c'est de l'in, et il est enduranturait, pas pu l'inventer. il, testé en laboratoire, et son seuil à 5 millimol de lactate par par litre, mimol de lactate par par litre par il, était à505, w505 W. voilà, je, c'est tout. c'est, c'est absurde. c'était un des mecs avec oua, il, il devait pas per grandchose non plus. euh, non, il fais 70 kg par là. 70, 75 kg. euh, d'ailleurs, j'ai, j'en parler après. mais le ouais, le, le développement en wat de ces gens-l est totalement absurde. avec le, le PO, d'ailleurs, il y a Hamilton, alors pas le, pas le, celui qui fait Formule 1, un autre Hamilton du cyclisme, qui est très connu parce qu' c'est un très grand atlette. il a dévoilé dans son livre- qui est le livre noir du cyclisme, ça s'appelle comme ça- euh, le, ses protocoles et combien il a gagné. et allez donc, on lui avait fait prendre pendant 2 mois, par exemple, euh, de leepo et des stéroïdes Yolo, j'ai envie de dire. et il est passé de 400 W de moyenne à 440 W. il a gagné 10 % en 60 jours, il a gagné 40 W. je crois que c'est c'est assez, c'est assez proche de. j'essaie de me rappeler ce que disait Lance Armstrong. il a fait un super podcast avec Peter ETA et je crois qu'il parlait de de ça à peu près: he, c'était entre 30 et 50 W, qui gagnait quand il était chargé, enfin quand il ouais, quand il était sur un cycle ou après un cycle, par rapport à au moment où il l'était pas, mais après, c'est sur de mois. c'estd. qu'en fait, en général, les athlètes pro, ils peuvent monter à 400 W et ensuite tout ce qui est au-delà, on est sur du suspicieux, du dangereux, du miraculeux, du mutant. ils ont, ils ont, ils ont plus strat pour définir leur, leurs échelons. mais le, c'est 4, gagner en 2 mois, ça veut dire que si vous restez sur la cure pendant un an, vous pouvez respérer. gagner le double, voir le triple. c'est comme ça qu'and Durin était monté à 500 W, ouais, et là, on parle bien du, on parle bien du seu. 2, on n pas, on n pas sur un 20 minutes, on est, on est des efforts, qui sont qui? qui font une heure à peu près, pour faire simple, oui, oui, eux, typiquement, leur repère, c'est des efforts de 40 minutes. ouais, ok, voilà donc, c'est à peu près ça. alors, euh, le, le COO, donc le COMunité international olympique, en 1998, il a dit: bon, la fait à la saucisse, c'est fini, hein. il a pas dit comme ça, sachant pas mes termes à moi, mais il a dit en anglais, mais c'est: euh, il a mis en place des seuils. pareil, il était obligé. euh, pour l'hémoglobine HM. alors, les chiffres d'ailleurs, c'est 16,5 euh par litre pour les femmes et 18,5 g par litre pour les hommes. euh, alors, le problème, c'est que cette quantité, elle est toujours dans les prise au sang, rapporté à l'hématocrite. l'hématocrite, c'est le volume de sang qui est occupé par les globules rouges, et le problème, c'est que, euh, ce seuil, il va pénaliser entre 50 % et 90 % des AT endurance à cause de quelque chose de très particulier qui est une mutation génétique. les athlètes d'endurance de très haut niveau ont une mutation génétique, comme les athlètes de force. on l' en force dans d'autres pour un autre gène. euh, sur un truc en lien avec l'hématochromatose. l'hématochromatose, c'est une maladie qui fait qu' en fait, on a trop de fer qui abonde dans le sang et c'est dangereux pour le corps et c'est on en meurt assez rapidement. lesémochromatosees. sur votre chromosome X, hein, je dire ça comme ça, vous avez le gène qui est exprimé sur les deux portion du X. on appelle ça un gène homozygote. quand le gène est exprimé seulement sur une des deux portions du X, on dit que le gène est hétérozygote. et quand le gène est hétérozygote, il n' pas forcément les mêmes fonctions en des mêmes effets physiologique que lorsqu'il est exprimé de manière homozygote, et il s'avè que l'hématochromatose, quand on a le gène de hématochromatose qui est exprimé sur un seul allèle, ça en fait, vous avez une meilleure, un meilleur transport de l'oxygène, plus de fer dans le sang et vous êtes, entre guillemets- dopé. naturellement, vous allez gagner 30 % par rapport à en terme de VO2 max ou de pas de Max, de non pas de V, max de de d'hémoglobine par rapport à quelqu'un de normal, alors vous faites absolument rien. du coup, euh, les gens qui ont cette mutation, là, donc, c'est la majorité des gens, ils vont être pénalysé par ce test antidopage. là, euh, parce que le pourquoi il sont s bête à faire ça, parce que leepo elle-même n'est pas détectable dans les prises de sang. malheureusement, il y a des produits comme ça, leepo n'est pas détectable. la GH, growth hormone, qui n'est pas détectable non plus, ça, c'est pour les sports de force, donc, c'est très pénible. tout ça, euh, pour trouver les tests indirects. du coup, la seule manière de savoir si un athlète, c'est DOP en prenant de le poo, la seule, c'est d'avoir une étude, un suivi longitudinal sur plusieurs années et du coup, les passeports biométriques, ouais, c'est ça. mais du coup, si l'athlète continue de se doper pour le juste, par sécurité, même en base en dose basse, il se sera jamais choper. on en est là à l'heure actuelle. he, donc, c'est un peu, c'est un peu triste. j'ai envie de dire, et juste pour illustrer d'ailleurs, avec ça, c'est la slide numéro 12 je vous ai mis pour le Tour de France 2023, hein, donc, c'est pas, c'est pas les années 90, les watages moyens, donc les wat étalons, ils appellent ça des, des de des trois coureurs: guardard, pogadar, pogakar, pardon, et Yates et je, comme je vous disais, quand on est au-dessus de 400 W, c'est suspicieux, voire impossible. c'est qu'on peut faire un effort sur. pour un athlète professionnel, c'est possible de faire un effort au-dessus de 400 W. une fois dans l'année, ça va être la performance de l'année. là, ces gens-là, ils ont fait ça à chaque épreuve quasiment. et là, on parle de, on parle de Wat étalonné. sur quelle? sur quelle durée, tu sais? euh, c'est sur des, c'est toujours, c'est toujours entre 30 minutes et 45 minutes. ok, et tu as la référence en BL, en bas, pardon, chronowat, chronos, chronoswatscom, chronowat. ouais, c'est euh, c'est un site dédié sur le cyclisme et le dopage. c'est très, très, très bien fait, euh. et là, vous voyez enfin, si vous regardez la slide, vous verrez des, des watages qui sont absolument absurde. avec un, un pic à 486 W pour vinggard, euh, 486 wat, à maintenu pendant 40 minutes, on est euh, il pourrait, euh, il pourrait tracter une voiture sur le dos. euh, sur une montée, et ça, ou, je vois pas le problème, c'est c'est n'importe quoi. on en est sur, c'est n'importe quoi? euh, bref, donc, euh, aujourd'hui, maintenant, pour revenir à l'histoire, duopage, aujourd'hui, les questions qui sepose, ça va être le dopage génétique. euh, alors, c'est quelque chose qui, à l'heure actuelle, est un, un fantasme, parce que, enfin, on croit que c'est un fantasme. euh, en fait, il y a eu des avancées en biologie moléculaire qui permettent de couper des morceaux d'ADN. euh, ça fait une dizaine d'années qu'on sait faire ça. un peu plus, c'est lié au truc qui s'appelle crisper. c'est ça. oui, exactement, c'est un, c'est un ciseau moléculaire qui permet de faire ça et, du coup, de de déplacer certains portions de gènees ailleurs pour qu'il soit mieux exprimer. et donc, ça veut dire, puisqueon maintenant on connaît le, le code ADN humain depuis un certain temps, qu'on pourrait techniquement faire des expériences pour moduler l'expression de certains gènes. on sait pas si c'est possible. on on sait que, dans le monde, il y a des laboratoires qui sont totalement hors des clous et qui, du coup, font leur expérence de leur côté, de manière nonéthique. donc, on sait que c'est quelque chose qui est en train d'être fait pour les chevaux, qui est déjà fait pour les animaux. si c'est fait pour les animaux, ça veut dire que, même si c'est pas le cas à l'heure actuelle, ça n'existe pas à l'heure actuelle pour les humains. ça veut dire que d'ici 20 ans, 30 ans, euh, il est possible que ça arrive pour nous et comme, et comme tu l'as bien écrit jusqu'ici dans dans hisisttoire du dopage, les, les tests ont toujours un ou deux CR de retard sur, sur le, sur les, les méthodes de dopage. donc, il y a de grandes chances que qu' qu'on le voit pas venir avant un moment. quoi, même si c'est déjà ça, techniquement, ça peut-êt, ça pourrait être en place déjà, ça pourrait exister à l'heure actuelle, après, les Chinois le font de manière empirique, c'està dire que ils prennent les athlètes, il fait: toi, oui, qu'est-ce qu'il y a? toi, tu, tu es fort et tu vas te, tu vas te reproduire par amour, par par amour, tu vas te reproduire avec elle, qui est très forte aussi. ils ont mis, met des champions olympiques entre eux. tu vois, et j'ai, j'ai le choix, quand même, non, non, d'accord, euh, ils le font et ça, typiquement, c'est du dopage génétique naturel, c'est que c'est de la sélection, comme on ferait avec des, des animaux, euh, de race. donc, euh, est-ce qu'on a besoin de s'emmerder, dans 30 ans, à faire se reproduire les gens entre eux? ça, je ne sais pas, mais c'est quelque chose. c'est quelque chose qui est inquiétant, euh, j'avoue, euh, qui est assez inquiétant. ouais, je crois que j'ai dit à peu près tout ce que je voulais dire sur le dopage, sur l'histoire du dopage jusqu'à maintenant. j'ai peut-être oublié des truc, mais je reviendrai plus tard. euh, on peut attaquer un peu la biologie et les grandes familles de produit depan, ça te, parce que, ouais, ça ça me plaît comme comme sujet pour donner un petit peu le la vue d'ensemble sur les les différents produits de pon qui existent. il y a des centaines de produits qui sont interdits. donc, ce que je vous donnais, c'est juste des grandes catégories, qui n'inclu pas d'ailleurs tout, mais qui inclut quand même une très bonne proportion de ce qui existe. euh. donc, vous avez donc les stéroïdes, hein, de manière générale, qui sont interdits, qui sont en fait des des hormones anabolisantes, donc, qui vont permettre la création de masse musculaire, euh, et vous avez celles qui sont endogènes, produites par le corps, et celles qui sont exogènes, qui sont récupéré, donc via des seringues ou des des plastilles. ça, c'est une catégorie. donc, on a déjà parlé. vous avez un truc qui s'appelle les B? agonistes. euh, les béagonistes, en fait, ils reproduisent les effets des catcolamines. donc, en gros, c'est des. les catcolamines, c'est par exemple l'adrénaline, une cadcolamine, donc, ça va venir vous énerver considérablement et, euh, du coup, ce sont des produits qui agissent sur le système nerveux. euh, pour vous excitz bon, euh, vous avez ce qu'on appelle les peptides. le PO est un peptide. euh, ce sont simplement des hormones, donc peptidiques, qui participent à la régulation des organes en normalement, et parfois arrive à détourner leur, leur fonctionnement pour avoir des effets amplifiés sur le, sur le sport. euh, l'insuline aussi, par exemple, est un est un peptide, et les gonadotropines en sont un. vous avez les SARMs, ça, c'est un sujet aussi qu'on discute. donc, SARMs, ça veut dire sélective androgène, récepor modulateor. ce sont en fait des, des, euh, des molécules qui vont se lier à certains récepteurs des androgènes, c'est des récepteurs de la testostérone. quand la testostérone vient sur une, une cellule, il y a des récepteurs pour la l'accueillir et la capter, pour activer ensuite tout un tas de truc dans la cellule. les SARMs vont venir se lier au récepteur pour moduler l'activité, euh, de la testostérone. par exemple, ça peut être autre chose que la testostérone et donc, ça veut dire que vous pouvez prendre des SARMs, euh, si un contrôle antidopage teste la testostérone, il verra rien. par contre, grâce au SARMs, les effets testostéron vont être amplifiés. ça, c'est un exemple possible. ça, d'autres effets très négatifs, parce que ça, je vais revenir plus tard- comme tout est absolument lié et de manière très fine, très finement régulé dans le système, si vous exagérez le, la production d'un, d'une hormone, de substance, ça va venir déréguler tout le reste et donc, à moyen ou long terme, c'est forcément desta. c'est ça qu'il faut retenir. d'ailleurs, sur le dopage, c'est la raison pour laquelle vaut mieux éviter, sauf si vous allez gagner des Millions. bref, vous avez les bronchodilatateurs, donc c'est tout ce qui va aider à augmenter le calibre des bronches. donc, alors, il y a la tropine qu'on donne aux chevaux. vous avez les chaussettes de légionnaire. si vous en avez à disposition, il y a plusieurs choses possibles. non, je plente. euh, vous avez ensuite les glucocorticoïdes. donc, les glucorticoïde, le classique, c'est la cortisone, qui vous permet de de pas sentir la douleur. c'est un anti-inflammatoire puissant. ça permet également de d'augmenter le métabolisme glucidique. c'est très, très utilisé dans les sports d'endurance, par les triathlètes, euh, par des des gens qui font du trail, par des marathoniens. bon, vous avez les agents masquants. donc, il en a toutes sortes et là, c'est très, très variable, parce que ça dépend des produits qu'on, qu'on cherche à masquer, et vous avez aussi les narcotiques, donc des trucs qui vont vous permettre de vous, euh, calmer, euh. donc, là, vous avez, euh, la morphine, vous allez dérivés d'opium, des opioïdes qui existent, voilà. et donc, faut bien vous dire que, euh, si je prends quelqu'un, par exemple, ah, si je prends un altérophile amateur qui épaule 120 kg, il est bien, il a 120 kg, mais il a un plateau que je lui fais prendre des glucocorticoïdes, des stéroïdes, des SARMs- qu'est-ce que j'ai dit- des peptides, des un truc pour l'énerver, de la caféine, et cetera. si je donne, tout d'un coup, juste le jour J, ou, ou la semaine, pour qu'il s'entraîne un petit peu, il va passer 12 à 150, c'est vraiment énorme, là, le gain. euh, il y a un athlète que j'aime beaucoup en altérophili, qui s'appelle Ilian Ilin, qui est casazak, qui avait le record, qui a toujours, d'ailleurs, techniquement, mais même si on l'a banit pour ça, le record du monde à l'p jeté. euh, donc, il faisait, je sais plus si c'est 105, je crois que c'est 105 kg. ouais, la catégorie. euh, donc, pour 105 kg, il avait épaulé, jeté 246 kg lors d'un d'un meeting en Russie. euh, donc, là, il était chargé comme un poney, hein. maintenant, vous savez, vous savez bien, euh. ceci étant dit, donc, il a été pris pour dopage, il a été déchu, bon, il y a tout choses qui sont passées. et puis il a, il a à nouveau fait la compétition et euh, donc, il est passé de 246 kg à son meilleur épauul égeté. euh, à moins de 190 kg, à l'épauul é jeté, il a perdu 60 kg pour le même poids de corps. ah, c'est incroyable. ouais, pour l'arracher, il est passé de quasiment 200 kg à même pas 160, à un peu un peu moins de 10 à 150, quelque chose comme ça. ah, il avait fait un 200 ou un 206 depuis les blocs. je me rappelle, j'avais suivi de, je le suivais de très, très près à l'époque. euh, et pour la petite histoire, au-delà du du de page, il y aine. à mon avis, c'est un exemple quand on parle de d'attitude à l'entraînement. euh, pour ceux qui l'ont jamais vu alleer regarder ses vidéos d'entraînement, c'est un gars qui déconne, qui il fait du break dance aussi, accessoirement. donc, il tape une petite danse, un truc, et et, il arrive, il descend, il prend la barre dans les mains et VAM, et c'est parti. et vraiment, le, le switch de mindset entre: je suis à l'entraînement, je prends du plaisir, mais ensuite, dès que c'est, dès que c'est, dès que c'est le temps de lever la barre, c'est, c'est, c'est une fusée, quoi, et ça je trouvais super intéressant ce, cet aspect, peut-être plutôt, côté psychologie et attitude, j'ai toujours été impressionné par cette capacité à switcher On Off. alors, ouais, je tempérer ça un petit peu, parce que la switché On Off en partie au produit deopin [ __ ] vcent, tu es en train de tout casser. je suis désolé, non, mais c'est vrai. quand tu vois des athlètes qui sont capable de switcher totalement un état de d'con, un état de parfaite concentration, ou a changé de de mindset, de manière absurde, il y a peut-être des amphétamines en jeu, la cortisone, il y a des choses qui accélèrent en fait les processus au niveau du cerveau, au niveau du changement de d'humeur, et là, ce qu' luimême, il le disait, he, il prenait tous ces trucs, là, euh, à postériori, ça explique peut-être à quel point il était capable, parce qu'en fait, sur quand on est amateur plutôt, plutôt quand on est Nati, être capable de faire ses, ses switch psychique une fois de temps en temps, c'est, c'est possible. mais il faut bien comprendre que, yine, comme les athlètes professionnels, ils s'entraînent deux, trois fois par jour. donc, il était capable de rester dans cet état de switch mental et de de concentration absolue à l' entraînement tous les jours, deux, trois fois par jour. c'est impossible, c'est absolument impossible. je sais pas si vous avez déjà essayé de faire l'terro trois fois dans une journée. essayez juste pour rigoler, euh pu. après, vous nous envererez un sms depuis l'hôpital et vous nous ferez un retour. c'est impossible de de de garder cette état là. euh, alors, peut-être sur une journée si on est très entraîné, mais pas sur des mois et des mois. il a, il a duré pendant des années. je sais pas combien de temps a duré sa carrière, mais c'est quelque chose d'extraordinaire. h? ouais, était déjà très bon jeune et ouais, ouais, ouais, ok, bon ben, tu m'as cassé mon, mon m du Iline, ça, ça reste. ça reste un athlète phénoménal et euh ouais, le le peu parce que il, il parlait pas très bien anglais. je me rappelle, tu avais, tu avais vu le, l'interview qu'il avait fait quand il était aux États-Unis avec clockof, je crois qu'il faisait, il faisait un, il faisait un tour des séminaires et il donnait des séminaires avec clof notamment, et il avait fait un podcast et ça m'avait toujours marqué le, le fait de. alors, au-delà de tout ce que tu viens de nous donner là comme information, quand il parlait de visualisation, ça, ça m'avait vraiment marqué quand il disait que la barre, quand il allait la lever pour tirer un record du monde, un record olympique, il l'avait déjà levé 1000 fois dans sa tête, la sensation de la magnésie sur la barre, les bruits, le bruit du public autour de lui, et ça j'avais trouvé super intéressant. après, je, je jeu, je modère ce que j'ai, ce que j'ai dit, je pas casser tes rêves. le, tu les as déjà cassé, tu, tu les as brisé. Vincent, c'est fini. le tu peux pas transformer une chèvre en étalon de course. tu peux transformer un cheval en étalon de course, mais pas une chèvre. donc, il avait clairement des, déjà des prédispositions de concentration, de de dévouement à son sport, qui était parfait en terme de de personnalité pour son sport. euh, les produits ne font pas tout. ils font peut-être 30 % à très haut niveau, c'est absurde. ouais%, c'est gigantesque, mais 60 %, ça reste. nous, hein, ouais. donc voilà, euh, et du coup, maintenant, j'aimerais parler un peu de biologie. euh, sans trop vous tuer avec ça, mais juste moins pour comprenz comment ça fonctionne. ceux qui sont là, ça fait 1h40 qu'on est au fourneau, ceux qui sont là, ils en veulent de la biologie, ils sont prêts. donc allons-y. la biologie du dopage, la biologie du dopage, alors déjà, la biologie des hormones. euh, j'ai commencé avec la slide 13, la slide 13, donc, c'est surè des hormones sexuels. euh, donc, vous avez l'hypothalamus, qui est une petite glande dans le cerveau, au cœur du cerveau, qui est tout petit, qui va envoyer à une glande qui est juste en dessous de lui, d'ailleurs, qui s'appelle, qui sont les glandes hypophysairires, les glandes hypophy antérieur et postérieur. euh, des gonados libér, alors s'appelle la GnRH, en anglais pour gonado liberine. RH, c'est pour release hormone. à chaque fois, il met des RH partout, c'est, c'est chiant, euh, et il envoie, bref, et il envoie de manière pulsative, cette hormone toutes les 90 à 120 minutes. il s'avère, pour des raisons que j' expliquerai plus tard, que l'hypoalamus est régulé par un truc qui s'appelle le noyau supraxatique, qui est en fait le l'horloge maître de notre corps, euh, qui se régule en fonction des cycles jour, nuit, et donc, l'hypothalamus va libérer cette gonadoolbérine de manière plus ou moins intense, en fonction des cycles journuit savoir. beaucoup d'impact ensuite sur la production de testostérone. et c'est intéressant, parce que ces cycles de 90, 20 minute, ça correspond également au wagon du sommeil qu'on a et le fait qu'on a des MICR cycles d'attention ou de de relâchement de 90 à 120 minutes. bref, donc, une fois qu'elle a envoyé ça à l'hypophyse, au glande hypophysère, la glande hypophysère vont libérer deux types d'hormones: la LH pour hormon luténéisant- c'est marqué sur le graphe- et la FSH pour un nom, hormone follicostimulant. et ces deux hormones, en fait, vont avoir un impact chez les hommes et chez les femmes, qui son un peu différents, et un impact à la fois sur, euh, les gamètes et sur les hormones. alors d'abord, la LH. donc, la LH, elle va aller dans les hormones, pardon, dans les cellules de Ledig, chez les garçons, et dans les cellules de CEK, de Tessa, pardon chez les, chez les filles, pour produire respectivement de la testostérone et un dérivé de la testostérone qui s'appelle lahydrotestostérone, qui est un peu plus puissante que la testo, mais ça pasimportance. euh, et chez les femmes, vont produire de l' strradiol et des progestérones qui sont des régulateurs, en important pour les femmes. ça, c'est côté hormonal, côté gamè. donc ça, c'est la fshh qui s'en occupe. la FSH va aller dans les cellules de certoli, pour les garçons, et les cellules de la granulosa, pour les filles, dans les celles de certoli. c'est là que sont produits, euh, les, les, les spermatozoïes, donc, ça va permettre la sperernatogenèse, et chez les filles, vont être produits, donc, les follicules et les euh, les euh, les graines. à chaque fois, je, je les les, je suis nul, je suis con, j'ai un trou de mémoire. les, euh, l'quent du du spzoïde, chez les filles, c'est quoi? déjà, l'ovule, l'ovule. voilà, [ __ ], je suis pardon. bon, bref, euh. donc ça, désolé, on pardonne, ça fait 1h45 que tu présentes, c'est, tu travailles dur en zone 2 pour la durabilité, mais ouais, continuer à pratiquer, Vincent, c'est promis, promis. bref, donc, cette FSH, elle a une responsabilité dans la création des, comment dire, des gamè sexuel, donc des ovules et des spermes. nous, ce qui nous intéressa plusôt, la LH, alors là, ce sera plutôt du coup pour, pour vous gardz en tête, sur un slide sera slide numéro 14, l'alh va permettre de produire la testostérone, 85 % de la testostérone, voire 90 %. la testostérone est produite par les testicules, chez les garçons, euh, et le reste est produite par les glandes surrénales, euh, donc c'est des glandes qui se trouvent au-dessus des reins. alors, les femmes n'ont pas euh de testiculle, he, même si c'est ce que veulent faire croire les wok. donc, du coup, chez les femme. ouais, c'était une gifle passant, ça passe comme ça. c'est voilà, on, on s tarde pas dessus, on s' pas dessus. mais du coup, les, les, les femmes, du coup, produitisent la testostérone essentiellement par les glandes surrénales. donc, c'est la raison pour laquelle il a une très grosse différence entre les hommes et les femmes en terme de testo. bon, ce qu'il faut savoir alors, c'est pas clair pour moi, dans ma tête, ça. je ne sais pas le pourquoi de ça, mais je vous le dis, en fait, l'immense majorité, entre 97 et 98 % de la testostérone qui est produite par votre testicule, de manière, par par vos glandes en fait, va êt être, euh, inactivé par des hormones, par des, oui, des hormones de liaison, euh, qui sont produites par le fois. donc, ça s'appelle la SHBG pour sex hormone binding globuline. il y a aussi de l'albumine qui fait qui, qui joue ce rôle là, je ne sais pas pourquoi, d'un point de vue évolutif, le système a autorisé à inactiver 97 % de la production. imaginez, c'est comme si je suis un producteur de vélo et sur 100 véloos, il y en a 98 dont on perce, perce, mais on dégonfle les pneus pour pas qu'il soit actif. je sais pas pourquoi c'est, c'est comme ça. peut-être qu'il y aura un endocrinau parmi vous qui, pour répondre à cette question? donc, la toute petite portion restante, c'est la testostérone libre. c'est elle qui va nous intéresser et qui va avoir trois voies métaboliques différentes. et ça, ce sera la slide 15, donc la testostérone libre, pardon, alors une, la majorité va partir dans les muscles pour la synthèse protéique, pour activer tout un tas de choses, dont mTOR, c'est1. euh, il y a un truc dont j'ai déjà parlé précédemment dans d'autres podcast, mais qui a un truc qui permet l'activation protéique. bref, ça s'appelle la voie métabolique simple, je pas trop est passé. vous avez euh, 3 à 10 % de cette testostérone lire qui va être transformé par une enzyme qui s'appelle l'alpha réductase. c'est quelque chose qui va se passer dans la prostate, les testicules ou les glandes sur rénales. du coup, pour les femmes, pour transformer cette testostérone en dihydrotestostérone, euh, donc, la DHT, ça s'appelle la voie d'amplification, parce que la DHT est beaucoup plus potente, beaucoup plus puissante que la testostérone, en d'un facteur 2 à un facteur 20, ça dépend des situations métaboliques, et en fait, c DHT permet de maintenir le phénotype masculin, donc d'avoir de la barbe, poser ses couilles sur la table, avoir une voix grave, et cetera. bref, ce genre de chose. j'aime bien que tu mis Chabal sur le, sur le slide ouaisur, un grand tueur du rugby international, un tueur. il a dit: il a pas dit, il a pas dit joueur, il a dit tueur, tueur. c'est bien ça. et enfin, il y a 0,1, 0,2 % de cette testostérone libre qui va être aromatisé parce qu' elle subit une transformation par une enzyme qui s'appelle l' romatase, en strogène, qui esténmalement, du coup, la l'hormone plutôt féminine et en fait, cet rogène, il a une fonction très importante sur la densité minérale osseuse, ça permet d'entretenir, et sur l'humeur également. et après, il y a des effets de feedback, c'està-dire de de contre de régulation, de contrre régulation sur les glandes. mais on en parle pas, c'est pas très, très important, ça de savoir ça. pour l'instant, quand vous prenez des une source exogène de testostérone, vous allez forcément augmenter la proportion euh, par exemple, d'œstrogène qui va être produite, puisque vous allez avoir plus de testostérone. et il s'avère que la proportion de d'aromatisation d'une d'une substance exogène- pas forcément la testostérone, mais ça peut être autre chose- n'est pas forcément, va être, va varier d'un produit à l'autre. et donc, il y a certains euh dérivés de la testostérone qui vont être très aromatisables, qui vont produire beaucoup d'œustrogène et d'autres qui le seront moins. la conséquence de ça, c'est que quand vous prenez des produits, du coup, vous allez avoir des risques de gynécomastie, par exemple, les, les, les mamères qui gonflent, et cetera, les, les glandes mamè qui gonflent, et ça, c'est un exemple classique de gens qui, du coup, prennent des produits. c'est parce que l'aromatisation, en fait, de la testostérone en strogène va être très, très importante. euh, donc, voilà, ça, c'est pour vous montrer les trois voies métaboliques et, euh, ce qui va être intéressant. donc, j'ai mis en, en slide 16, la liste un peu de tous les produits qui existent. pour vous ayez une idée. mais, euh, ce qui va être le plus intéressant, probablement, c'est pour nous, et c'est là le, le petit, le petit moment sucré pour chîn, ça va être en fait le comment est produite la testostérone: dans les cellules lesdig ou dans les surénales, pour les femmes, vous avez besoin de cholestérol. ce cholestérol, ensuite, il va dans un organite que comm à connaître que sont les mitochondries, et dans ces mitochondries, le cholestérol va être transformé via une enzyme en préninolone s'appelle comme ça, c'est un nom- à la con, avant de sortir la mitochondrie pour ensuite à nouveau être transformé, métabolisé, en testostérone et autre choses. il y a beaucoup de voies métaboliques. les voies métaboliques sont assez complexes. donc, je pas trop parler de tout ça. mais du coup, ce que vous devez comprendre, si vous cherchez à avoir de la testostérone sans vous doper, vous devez avoir suffisamment de cholestérol pour en produire et vous devez avoir dans la mitochondrie suffis l'oxygène. donc, ça veut dire avoir beaucoup de mitochondrie, donc ça veut dire de la zone 2, voilà, vous en vous en concluez ce que vous en que vous voulez. mais sachez que si vous voulez maximiser votre production de testo, vous devez avoir suffisant d'oxygène, donc suffisant de mitochondrie, en plus du cholestérol suffisant. et après, dans la seconde étape, qui permet la transformation de la préolone en testostérone, euh, le facteur limitant vont être les acidesaminé, la leucine, la glycine et la méonine essentiellement. donc, pareil, si vous voulez avoir une production testostérone suffisante, vous devez avoir ces acides aminé là en quantité suffisante. donc, faire cours, euh, ayez une alimentation suffisamment riche en cholestérol, ayez beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de mitochondrie et manger suffisamment de de protéines de sources animales, malheureusement, parce que les, les sources végétales contiennent vraiment beaucoup moins de leucine, de méthonine et glycine. c'est malheureux pour ça, mais du coup, faites des choix dans votre alimentation pour optimiser ça. bref, donc, ça, c'était le truc rigolo. euh, un autre truc rigolo à présent, ça va être: euh, les variations de la production de la testostérone au fur et à mesure de la journée dans. alors, c'est quelque chose qui est, à l'heure actuelle, pas qui est compris, mais qui est pas finement compris et qui me qui me fait péter des câbles en ce moment, en terme de la recherche scientifique, c'est que, euh, vos mitochondries, comme la explication dans d'autres vidéos précédentes, euh, elles peuvent s'organiser sous forme de réseau tubulaire, euh, donc en chaîne, mais on sait que, à certain moment de la journée, ce réseau tubulaire va se Fisser. donc, les, les mitocondries vont se séparer les unees des autres et les mitochondries, en fonction du cycle jour-nit, vont avoir une activité différente en fonction qu'on soit à certains moment de la journée. il s'avère que quand le réseau tubulaire est maximal, c'est plutôt le matin. c'est là où la production de testostérone est maximale. donc, si je fais lien avec la nutrition et le sport, c'est là où vous devriez avoir des apports en oxygène, en cholestérol et en en acid aminé, les plus important si vous voulez maximiser votre production en testostérone. autrement dit, et c'est entre 8h et 10h du matin, c'est peut-être la raison pour laquelle on dit que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, parce que quand vous vous levez tôt, forcément vous mangez. en mangeant, vous avez du cholestérol, des protéines, si vous faites les choses bien et vous bougez après parce que vous avez votre activité physique, donc vous avez un meilleur apport en oxygène. donc, si vous voulez maximiser votre santé, il semblerait que il faille se lever suffisamment tôt pour que, entre 8h et 10h, vous ayz une activité suffisamment oxygénante pour maximiser votre production de testo. à l'inverse, euh, vers entre 17 et 20h, ça dépend comment c'est compté- euh, comme les apports en énergétique ont été assez importants, avec les repas, on les mitochondries ont tendance à se séparer les unes les autres et, euh, dans cette situation là, la production de testostérone va être moins bonne, mais par contre, elles sont bien meilleures pour recycler l'ADP en ATP et donc pour l'utilisation de l'oxygène pour des efforts de haute intensité. c'est la raison, peut-être, peut-être, c'est pas certain, mais c'est semblera que ce soit le cas. c'est peut-être la raison pour laquelle le pic de performance est aux alentours de 17- 16, entre 16 et 18h, est-ce que ça? c'est c'est vrai exclusivement côté endurance ou côté force aussi? alors, côté force aussi, mais alors, euh, côté force. je connais pas le mécanisme exact, parce que c'est pas seulement lié aux mitochondries, euh, c'est aussi lié au, aux glandes neuro-endocrinees, et c'est un sujet qui que je maîtrise relativement mal, parce que c'est quand même très, très compliqué. euh, donc, je pr je pas trop en en parler pour en venir faire le lien avec les, les produits. si vous prenez, euh, la testostérone de manière exogène, vous allez modifier ce cycle circadien, surtout si vous le prenez pas le matin, si vous le prenez un autre moment de la journée. donc, ça ve venir aplatir les variations physiologiques naturelles de l'organisme, ça va venir perturber votre sommeil et bon, j'ai pas besoin de d'épiloguer sur le sujet, mais le sommeil est un, est un pilier fondamental de la santé. donc, forcément, vous allez dégrater votre santé. alors, il y a d'autres effets chimiques simples. c'est que, par exemple, le, la testostérone, va produire des dérivé dans l'organisme, comme l'aldostérone, qui est responsable, euh, de qui est responsable, pardon, de la, soit la rétention du sodium, soit de l'excrétion du potassium dans les reins, et donc, il va être responsable un peu de du rapport potassium sodium. voilà, c'est ça que je cherchais, cherchais le terme. et si vous en produisez trop, vous allez faire augmenter votre pression artérielle, vous allez fatiguer vos reins, ils vont se détruire pour le coup. et donc là, oui, certes, un excès hostérone par, à cause d'un excès testostérone peut détruire vos reins et ça, c'est pas bon c'est. donc, ça peut également amener à des des dysfonctions cardiaques, euh, notamment une hypertrophie des des cardiomyocytes de votre cœur pareil. c'est pas très bon ça. c'est pour ça qu'il y a beaucoup deudur qui meurt de crise cardiaque, euh, et ça va amener à beaucoup de fibrosees également. l'aldostérone, un peu partout dans les tissus, parce que l'alostérone ainsi que ses dérivés, les autres déérivés, la testostérone, vont en fait maximiser, euh, la synthèse de d'une hormone, l'hormone de croissance, qui est une, une pare, une hormone endocrine qui est régulée par l'hypophyse et l'hypothalamus. et cette hormone de croissance, elle, a pour conséquence d'activer, via le foie, la production de F1, insulin growth factor, qui, elle-même, ensuite, va stimuler la synthèse protéique partout dans tous les tissus. sauf que si elle est produite en excès, cette hormone de croissance, vous allez faire grossir tous vos tissus et c'est la raison pour laquelle, chez les bodybuilders, on observe, euh, des organes internes qui sont plus gros que la normale. alors, quand on est jeune, c'est pas très important, mais quand vous passez 50 ans, 60 ans, les risques, euh de santé explosent, deviennent exponentiels. c'est la raison pour laquelle ces produits sont interdits, euh, c'est parce qu'on on connaît les effets des terres sur le long terme et parce que, même si sur le court terme, on ne voit rien, comme on sait que sur le long terme, c'est pas bon. bah, voilà, d'ailleurs c'est un petit aparté là-dessus. euh, c'est interdit les produits d'opan en France. euh, et ça m une situation un peu bizarre, c'estàd que les gens sont obligés de faire appel à des, à des fournisseurs, euh, de du marché noir. entre guillemets: euh, ça pose des problèmes, ça, parce que, du coup, la, la, la qualité des substances, c'est pas forcément, sont pas forcément, euh, contrôlé, contrôlés. c'est probablement une des un des plus gros rque que prennent d'ailleurs les, les gens qui prennent ces produits. là, euh, il y a des gens qui seraient pour légaliser les, les produits d'opan, euh, même si ce serait sous le contrôle d'un des médecins, parce que ça permettrait d'avoir au moins des produits de qualité faits en en laboratoire français. euh, alors, personnellement, j'ai pas d'avis là-dessus, parce que c'est, c'est comme le cannabis. le cannabis, les gens, avant, se prenaient du cannabis sur le marché noir. il y avait des risques d'infections, et cetera. mais depuis qu'on a légalisé ça, euh, ça a fait exploser le nombre de personnes qui en qui en prennent, alors peut-être que c'est qu'un effet rebond. euh, c'est, c'est des sujets qui sont très, très compliqué d'un point de vue sociétal à résoudre. euh, et on dit que la Haute Autorité de la santé refuse, du coup, de la légalisation des des stéroïdes en France, à cause des effets déléires sur la santé, et c'est soutenu par le gouvernement. euh, je pourrais répondre de manière sarcastique que, certes, c'est bien de faire ça, mais du coup, il faudrait aussi faire la même chose pour la cigarette et jeu 7 et match. merci, Vincent. ouais, mais par que, le problème, c'est qu' il y a aussi une affaire de sous derrière, c'est que ça rapporte des sous à à l'état. il suffit de suivre l'argent. en général, on a les réponse: ouais. donc, c'est, c'est une vraie question ouverte auquelle j'ai j'ai pas de réponse, et c'est un vrai problème, euh, clairement, pour les gens. en plus, il y a un autre truc aussi, c'est que c'est un sujet d' fait qu'on discute un peu rapidement. c'est, ce sont les cliniques antiage. c'est du dopage légal, puisque, en gros, ce sont des gens riches qui vont voir des médecins pour faire un bilan sanguin. ça coûte trs cher. la consultation coûte entre 200 et 600 €, le bilan sanguin coûte entre 200 et 500 €. ça commence déjà à faire des sommes, faut faire ce bilan sanguin régulièrement. régulièrement, ça veut dire: allez au minimum une fois tous les deux, 3 mois, et ces gens-là vous font des prescriptions hormonales pour, chez personnes âgées, pour, par exemple, augmenter votre testo, la remettre au niveau de ce que vous aviez à 20 ans, et cetera, et cetera, pour être en meilleure santé. ce que les gens appellent la TRT, testosterone replacement therapy- qu'on, bah, qu'on voit de plus en plus, comme tu l'as dit, côté santé, mais qu'on qu'on voit aussi dans le, dans le sport, hein, il y a, il y a des exemptions, il y a des trucs, il y a des machins. donc, si tu entend le terme TRT, c'est de ça, que c'est de ça que ça parle. mais alors, pour les personnes âgées, c'est un peu bizarre, parce que c'est, ça concerne pas que la testostérone, he, ça veut concerner les, les hormones thyroïdiennes, par exemple, qui ont des impacts aussi sur la régulation de la testo, parce que les, tout ce qui est endocrinien, ça s'autorégule, c'est assez compliqué. mais euh, ce que je veux dire, c'est que, d'un côté, on a des gens riches, en fait, qui peuvent se permettre du coup ce genre de choses pour améliorer leur, pas forcément leur espérance de vie, mais leur qualité de vie en étant âgé, et, de l'autre côté, on a des sportifs amateurs qui veulent, qui veulent se doper. peut-être que, dans le meilleur des monde, si, euh, il y avait beaucoup de gens compétents pour éduquer, euh, les jeunes, ce serait bien que tout soit légal, parce que ça permettrait d'éviter- on a toujours tendance, tu sais, à, à aller mettre la main dans le sac de bonbon lorsque le sac de bonbon est interdit. donc, si les choses tout étaient légales et pas interdit, pere, qu'il y aurait moins cette tendance là. mais je crois, il y a, en France, il y a un très, très gros retard sur les connaissances de ce sujet là, et en plus, notamment concernant la TRT, ça, c'est encore un are sujet. euh, la TRT, les l'hormone, la testostérone toute seule, a uneée de vie de quelques Hees à que, si vous voulez maintenir votre taux de testostérone, normalement, il vous faut en prendre au moins, ouais, disons, deux fois par jour, peut-être trois fois par jour, pour ça reste constant. c'est la raison pour laquelle il existe des est de testostérone, donc, des sont des variantes donc, qui sont, en fait, on leur rajoute une molécule qui va leur permettre de ralentir le, le, le leur captation dans le, dans le système. ça peut aller jusqu'à de semaines, par exemple de de demi-ie, et du coup, ça permet de pas se piquer tous les jours deux fois par jour, ça permet de se piquer une fois toutes les de semaines. le problème, c'est que, par exemple, en France, les gens qui sont soumis sous TRT, déjà, c'est très compliqué d'y accéder. c'est pas les mêmes critères aux États-Unis ou Canada. on va vous mettre sous TRT, mais on va vous piquer une fois toutes les 3 semaines, ou de semaines, ou 4 semaines. le problème, c'est que ça crée des variation hormonale très, très importante en réalité, et c'est pas forcément très bon pour la santé même, c'est pas bon pour la santé du tout. il y a un très gros retard sur, euh, la prise en charge déjà, ne serait-ce qu'au niveau médical, pour soigner des gens, euh, via la prise de testostérone. donc, déjà, s'il y a un retard là-dedans, c'est normal qu'il y ait un retard encore plus important pour ce qui va être tout ce qui a touché à du supraphysiologique ou de la performance ou que sais-je, même si c'est euh, encore une fois pas bon pour la santé et que il faut que éduquer les gens sur ce sujetl. bref, c'était un point quel je voulais. je voulais venir parce que je trouvais ça, je trouvais ça intéressant, ce qui je aussi. raconter un truc rigolo, c'est, ça touche le. maintenant, je vous parlais un peu du du cortisol et du système adrénnergétique. adrénnergique, pardon, j'ai arrivé. donc, le cortisol, il est produit dans les sur rénales via le cholestérol et il a un activateur qui vient des glandes hypophysères, encore une fois, qui est la C, th, comme ça. et ce cortisol, du coup, euh, il vous permet en fait d'augmenter votre rythme cardiaque, d'augmenter l'utilisation des glucides, il vous permet tout un tas de choses. il y a une espèce de régulation dans le corps, qui qui fait que votre cortisol vous sert en fait de d' d'activateur d'augmentation du métabolisme en fonction des besoins et du stress. si vous avez pas besoin de cortisol, le, les reins vont transformer ce cortisol en cortisone avec un N qui, en fait, sert de réserve modulable. d'accord, c'est une version inactive du cortisol. à l'inverse, si vous êtes en situation de stress, les réserves de cortisone vont être transféré en cortisol, ça, ça se fait dans le foie et ensuite, le cortisol va être utilisé quand vous avez du manque de sommeil, euh, quand vous avez des inflammations, que ce soit à cause de l'entraînement, à cause de la maladie ou les radicol libres qui montent, ou alors une baisse de l'activité thyroïdienne, le cortisol va être euh converti de manière irréversible- c'est ce que je dis dans la slide- du coup 18, je crois, euh en métabolique, métabolite pardon, qui sont la THF et la TH, et lorsqu'on regarde ça au niveau sanguin, en fait, ça permet d'avoir une une, un indicateur direct de la la quantité d'adrénaline qui a été produite par le système et ça permet de savoir si les gens, par exemple, sont en train de faire un burnout au travail, s'ils sont trop stressés. il y a plein de cas très intéressants d'ailleurs, sur le plan historique, de de ça, par exemple, quand on observe déjà. on observe, par exemple, pour des gens qui vont aller avoir une opération très grave, ils sont pas sûrs d'enevenenir un cortisol très, très bas. c'est une stratégie de de désengagement du système pour éviter de de perdre de l'énergie à combattre euh. mais à l'inverse, par exemple, sur un champ de bataille, ça été observé lorsqu'il y a la guerre, les soldats qui sont sur le terrain, qui vont, qui risquent de mourir, ils ont un cortisol qui est très, très bas parce que ils sont dans l'attente. à l'inverse, les commandants, les, les officiers qui sont derrière, qui gèrent le truc, ils ont un cortisol qui est très, très haut parce qu'ils sont beaucoup plus dans l'action. ouais, euh, en fait, le cortisol. il permet de moduler les nutriments pour la resynthèse de l'ATP en situation de stress et il permet d'épargner le glucose. euh, pour le cerveau, mais euh, pour épargner ce glucose là, il y a- là- je reviens à la nutrition- il y a un élément important, un élément clé au niveau cellulaire, c'est la lecine. la lecine, elle empêche le pyuvate et le lactate de rentrer dans les mitochondries pour épargner les glucoses. donc, si votre cortisol monte pour épargner les glucoses, pour aider votre cerveau à mieux réfléchir et à vous sortir d' situation stressante, mais que vous avez un déficit en lecine, c'est que vous mangez pas suffisamment de protéines. vous serez incapable de gérer la situation correctement. voyez donc, ça, c'est intéressant, toutes ces choses là. et alors, du coup, les produit de Pan permettent, par exemple, de faire exploser votre cortisolle momentanément, ce qui fait que, du coup, vousêtes, vous êtes un état d'alerte qui est suprap physiologique et euh, du coup, vous avez un avantage sur sur vos, sur vos concurrents. euh, je pense que c'est à peu près tout ce que je voulais raconter. j'avais gardé les slides en réserve, mais je vais, j'ai pas besoin d'aller d'aller plus loin que ça, je pense. euh, le ouais sur le système endocrinien de manière générale. euh, donc, comment est-ce que je peux résumer ça synthétiquement? c'est très, c'est très risqué de prendre des produits. i parce que le l'homéostasie globale du corps est très finement réculé. il y a des dizaines de paramètres différents. vous allez en modifier un et ça peut avoir un effet, non pas dans le système localement, mais ailleurs. par exemple, vous allez avoir, vous allez modifier ce qui se passe dans vot testicules. ça va avoir un effet sur vos surrénal. vous allez modifier un truc qui se passe dans le cerveau. ça va avoir un effet sur votre peau, les. il y a 400 types de cellules différentes dans le corps. les mécanismes de régulation au niveau de chaque cellule sont extrêmement complexe. venir perturber de manière exogène, euh, ce genre de de processus amène à des risques de santé qui peuvent diminuer considérablement votre, votre espérance de vie. les athlètes de haut niveau, parfois, prennent ce risque parce qu'ils préfèrent le sport est un ascenseur social. il préfère parfois perdre 10 ans d'espérance de vie. mais passer de la pauvreté et de l'anonymat à être millionnaire, ça, c'est un choix qu'on peut pas juger simplement. c'est: c'est chacun sa vie, euh, et faut respecter ce choix. mais par contre, quand on a absolument aucun autre objectif que de s'aimer soi-même plus dans le miroir en prenant des produits, alors, c'est, il vaudrait peut-être mieux d'abord passer par une phase, aller voir un psychologue et apprendre à mieux s'aimer, voir sa vie différemment, plutôt que de prendre des produits. bon, ceci étant dit, chacun fait ce qu'il veut. on est tous des adultes, on a chacun notre perception des choses. euh, il y a des gens qui ont vécu des traumatism important par rapport à leur corps et qui, par les produits, reprennent confiance en eux aussi. donc, il faut pas euh le si. un des messages importants de ce podcast, c'est qu'il faut pas juger les gens qui se doppent à la V, vite, euh, il faut d'abord discuter avec eux. euh, s'ils ont envie de partager, ils partagent. SS en ont pas envie. ça les regarde également. euh, ce qui est certain, c'est que, pour ceux qui ne se doppent pas, je vous le déconseille très vivement: euh, si vous avez pas des très, très bonnes raisons, c'està-dire autrement, euh, si vous n'allz pas devenir millionnaire, ça sert à rien de vous doper à priori. voilà magnifique. ah, bah, écoute, c'était un, un joli petit tour. euh, au niveau de la sociologie et de la et de la biologie, je pense que, euh, ceux qui voulaient comprendre euh le dopage dans, euh, la Fondation, on va dire du dopage, hein, parce que j'imagine que euh, pour la plupart des gens, on entend: voilà, ce qui se passe à la télé, ce qui se passe dans le sport, euh, ces conversations de euh entre entre amis peut-être, mais aller aussi loin que ça, dans l'aspect sociologique et et biologique, en tout cas, moi je l'avais jamais vu avant et tu nous as fait un, tu nous as fait une présentation de d'une main de maître, euh. donc, donc, merci d'avoir, d'avoir été aussi loin pour nous détailler toutes ces, toutes ces idéesl, euh, je, on en avait discuté un petit peu. euh, tu vas, tu vas écrire un article aussi pour pour mon site, en lien avec le page. donc, ce qu'on fera, c'est qu'on mettra le lien de cet article sous la vidéo pour ceux qui souhaitent aller lire un petit peu plus. euh, je te, je t'enverai quelques questions euh que auxquelles je t'inviterai à répondre dans l'article euh, pour donner encore un petit peu de de pain à manger à ceux qui veulent aller un petit peu plus loin dans dans différentes idées. mais je pense que voilà pour les gens qui voulaient avoir une compréhension globale du fonctionnement du dopage et de ses tenants et de ses aboutissants au niveau social. je pense que c'était un un exposé extrêmement intéressant. en tout cas, moi, j'ai appris plein de choses. tu m'as un petit peu cassé mon myth du iliaine, mais c'est pas grave, je t'en veux pas trop, mais non, mais çarête, attends, moi j'adore coff. il y a plein de Têt que j'adore, tu vois, à très haut niveau, mais c'est pas grave. SS sont dopés, c'est, c'est comme ça. tu vois, c'est le jeu, ouais, c'est le, je le jeu auquel ils jouent tous et ils le font en connaissance de cause, c'est c'est comme tu l'as dit et tu l'as mis en avance. c'est malheureux pour, pour beaucoup, parce qu'ils ont pas le choix. euh, et donc, c'est voilà, c'est. c'est intéressant, ta perspective de de dire que, entre guillemets, c'est pas la faute du sportif, ou en tout cas, alors, il joue bien sûr son rôle, rle. mais c'est facile de pointer du doigt et de diaboliser la personne, comme ça a été fait avec Lance Armstrong à l'époque, et et d'autres, bien entendu, encore aujourd'hui. alors que, voilà, faut pas, faut pas se leurer, ça fait partie intégrante du sport de haut niveau, comme tu l'as dit, c'était quoi? entre 20 et 30 % des personnes au niveau international, qui qui, potentiellement, sont dopés? alors, ouais, en athlétisme, ils ont, ils ont. ils ont coutume de dire que un tiers des athlètes sont dopés au je, au Jeux olympiques, mais 60 % sont dopés sur le podium. ok, les de/ers, quoi après, qui veut des records du monde aussi? he, qui pousse au record du monde, qui veut du spectacle? c'est le publicque, hein? ouais, c'est ça, c'est parce que c'est, c'est un petit peu le. est-ce que c'est pour ça qu'ils ont remis à zéro tous les compteurs en alttero? ouais, complètement, bah, un petit peu pour effacer le truc et se dire: ben, chaque, et je sais pas si ça va se faire périodiquement, tous les 2 ans, tous les 3 ans, on recommence à zéro, on remet les compteurs et on repart pour la course à, au record. c'est, c'est ça. c'est la question de se dire: on veut jouer fair, et cetera, mais au final, est-ce que tu veux que les records soient intouchés pour le reste de l'histoire humaine? euh, c'est un petit peu la question. quoi? le bas des records, les, les records qui ont été fait dans les années 80, l' aathlétisme, ils sont imbattables, notamment dans dans la catégorie des femmes, parce qu'elles ont mis leur, leur vie en en danger dans des proportions absurdes. euh, Griff, fils qui est morte à je sais plus, c'est 36 ans, je crois. euh, avec son record au 100 m ou 200 m. euh, si on revoit ça aujourd'hui, c'est. j'ai presque de la peine du coup pour l'athlète qui fait ça. tu vois, hm, hm, euh. bon, bref, il y a une, il y a une anecdote qui me revient en tête, parce que ce qu'ils font maintenant, c'est qu'ils prennent les euh, les- comment on dit les simple en français, les simple, les euh, oh [ __ ] simple. alors que, ouis, ils prennent les éprouvettes de test et ils gardent toujours deux échantillons, les échantillons de test, échantillons, échantillons, voilà, niveau sanguin, ils prennent deux échantillons, ils en testent un sur le moment et ils en gardent un autre pour plus tard, notamment parce que, comme on l'a dit au cours de du podcast, la vitesse à laquelle le les tests évoluent, et toujours un ou deux cran en retard par rapport aux méthodes de dopage, et ce qui s'est passé- je je sais plus si c'était 2008- euh, il y avait une athlète que je connaissais du Canada, euh, qui, euh, qui était, voilà, compétitrice canadienne en altérophilie. elle avait terminé 9e, si je me trompe pas, au championnat du monde et un truc comme 4 ou 6 ans plus tard, ils ont retesté les, les échantillons du top 10, et, euh, les huit premières se sont fait goer et elle a été médaillée d'or 5 ou 6 ans plus tard, c'est. alors, je rigole, c'est, c'est malheureux, hein, parce que tu imagines la, la différence que ça fait de de gagner, d'être sur le podium le le jour J versus 6 ans plus tard. ah, ouais, bah, cool, merci, ouais, c'est sympa. euh, c'est incomparable. non, c'est incomparable, c'est tragique et et j'imagine que c'est une, c'est, c'est une goutte d'eau parmi parmi un océan de de de cas comme ça, c'est ça, ça ternit vraiment, malheureusement, le l'événement sportif en lui-même, au-delà de la performance en elle-même. c'est, c'est, c'est assez problématique au final, quand tu y penses comme ça, ouais, alors le truc, c'est que, ouais, j'ai une vision un peu cynique de ça, parce que, en fait, on on veut que le sport et les sportifs représentent des Paragons de vertu dans la société en terme de performance et qui, pour qu'on puisse les les mettre sur un piédestal. mais dans notre vie au quotidien, au jour, on a un espèce de dopage quotidien. on prend du café pour tenir le coup, on prend des somnifères pour mieux dormir, on prend ceci, on prend cela. c'est pas du dopage au sens de ence, mon antidopage, mais ce sont des aides ergogéniques pour entrer dans des états suprapysiologiques pour me permettre de tenir le coup et d'atteindre des objectifs. euh, ces gens-là, ils sont déjà sur les limites physiologiques humaines à cause de leur activité professionnelle et donc, ils sont obligés de prendre des ses produits pour simplement faire leur métier. et certains, quand on les interview, on leur demande mais dit: ben, moi, je fais juste mon boulot. euh, alors, certes, je suis accusé de tricheur, mais tout le monde fait ça. alors, tout le monde ne fait pas ça, ok, mais beaucoup le font. et chez les gens qui gagnent, la plupart le font. donc, c'est, c'est, c'est compliqué, c'est euh, c'est c'est su, qui sont difficile. c'est raison pour laquelle, par exemple, en powerlifting, ils ont décidé d'avoir deux FD, une FD Nati et une FEDD où les gens font ce qu'ils veulent. si on faisait ça aux Jeux Olympique, ça poserait, ce serait intéressant, ce serait une expérience intéressante à faire sur une année. ah, mais comment revenir de cette expérience après ça? c'est ça, c'est une autre question. ah, bah, après une fois que tu as choisi entre la pu rouge, pu le bleu, on ne peut plus revenir en arrière. euh, Vincent, merci beaucoup, merci d'avoir pris le temps. je sais que ça fait depuis, depuis cet été en tout cas, qu'on discute de de ce podcast sur le sur le dopage. donc, tu as pris des, des mois à préparer ce ce contenu méticuleusement, à à composer les slides. donc voilà, un énorme merci à toi pour tout le travail que tu as fourni là-dessus. euh, merci à toi pour pouvoir le partager, hein? bah écoute, c'est la, c'est la moindre des choses. chose en ce 31 décembre, euh, en ce 31 décembre 2023, 300e épisode. je pense que c'était une belle manière de de passer le cap. et puis on on se réjouit de de voir tout ce qui vient l'année prochaine. qu'est-ce que quel sujet tu investigues avec arrachement C ces temps-ci et à quoi on peut s'attendre comme contenu en 2024 de la part de Vincent? euh, en 2024, en fait, je vais là. ce que j'ai prévu de faire, c'est de pousser beaucoup plus la la biologie du Do, page ok, euh. et de d'aller beaucoup plus loin dans système endocrinien et neuro-endocrinien, etess de voir les liens avec le système digestif, notamment la flore intestinale, parce que ça aussi m'intéresse de mon côté, pour les marqueurs de viissement cellulaire, parce qu'il y a des choses que je comprends pas par rapport à ça. euh, bon, ceci dit, je ça va me prendre encore 1000 articles scientifiques à à dépouiller et peut-être que tu auras des nouvelles de mois que dans dans 6 mois. donc, on verra ça à ce moment-là. mais le, je pense que ça serait peut-être une bonne chose. jeis peut-être faire ça d'ici un an ou deux. c'est mettre en place une formation en ligne sur le sy endocrinien, les liens avec le dopage, un peu sous format là donc, que j'ai fait aujourd'hui avec toi de manière beaucoup plus poussée, détaillée, parce, évidment sera une formation afin d'éduquer simplement les gens qui sont intéressés à ça. je pense, ce sera un objectif intéressant. après, en plus, en 2024, là, ça va changer. j'ai, j'ai ma vie un peu qui va là, parce que j'ai, j'ai écrit un bouquin, ça rien à voir, mais du coup ça va me prendre du temps. ça aussi, il est euh, il va être publié le mois prochain là, et du coup, ça, ça va prendre du temps aussi pour le, pour la communication, et cetera, et cetera. donc, je vais avoir moins temps pour moi. c'est aussi la raison pour laquelle, en partie, j'arrête le, le, le ramur en février, c'est ma dernière saison, euh, et je peux pas tout faire. tu, tu veux nous parler un petit peu du bouquin, ou ça reste secret? ah, là, je peux, je peux t'en parler rapidement maintenant. c'est j'ai écrit une mythologie, parce que j'adore la mythologie. la philosophie, c'est sujet. on déjà discuté ensemble. qu'est-ce que tu n'adores pas, Vincent? euh, qu'est-ce que j'aime pas? j'aime pas les épinards. euh, maisant, tu as des gros bras. non, vas-y, continue sur le l, mais ouais, donc, du coup, non, c'est, c'est une mythologie. j'ai, je t'enarlerai quand j'aurais nourri un peu plus le compte Instagram, parce que j'ai cré un compte Instagram dédié pour le, pour le, pour le livre, parce que c'est comme ça que je vais nourrir le L et ça permettra de d'intéresser plus les gens et pouvoir potentiellement, si ça les intéresse, ensuite acheter le bouquin. c'est une mythologie, du coup. donc, c'est le rapport entre les hommes et les dieux et l'idée du bouquin, c'est de savoir si les les humains peuvent mettre en place une révolution contre les dieux parce qu'ils sont influencés par cela. et voilà, c'est ça la question. on se réjoui de découvrir la réponse. en tout cas, tu peux me mettre sur la liste pour ton bouquin. tu m'enverras le lien d qu'il est disponible. je me réjouis de de le lire. euh, Vincent, encore une fois, un énorme merci pour tout le travail et tout le partage. c'est toujours un plaisir de pouvoir participer à ces petits événements avec toi. euh, où est-ce que les gens peuvent te retrouver s'ils veulent continuer à te suivre ou commencer à te suivre, alors, sur Instagram, ma, mon, ma page, c'est vin Elf standard. euh, alors, à une époque, j'ai essayer de mettre du contenu riche sur leur duissement, mais j'ai eu des retours toujours. on me disait toujours que c trop compliqué. il y avait les étudiants en médecine qui étaient contents. donc, j'ai, j'ai arrêté, maintenant je fais juste du contenu rigolo pour m'amuser avec Monsieur carotte là, en ce moment, ça me fait marrer, et euh, et voilà donc, mais si vous avez des questions, vous pouvez me contacter sur sur Instagram. euh, je me, je répondrai avec plaisir si, si je suis disponible. super, le lien est dans la description, comme toujours. un énorme merci à toi, Vincent, et je te dis à la prochaine. à la prochaine, je de bisous. merci d'avoir écouté ce podcast. si tu veux soutenir le podcast, je te propose deux options: un, tu peux nous laisser un témoignage 5 étoiles sur Apple podcast ou sur Spotify. et la deuxième option, tu peux partager cet épisode sur tes réseaux sociaux ou simplement à un ami. merci d'avance pour ton soutien et je te dis à bientôt pour le prochain épisode.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Le Dopage: Sociologie & Biologie - Vincent Foulonneau | #300. par exemple, les druides vétérinaires de l'époque des Vikings. il pensaient que en faisant manger des amanites tumouch, qui sont des champignons ultratoxiques- mangez pas ça, d'accord à leur guerriers- ils allaient devenir des des tueurs, ce qu'on appelle les bercerc. alors, je sais pas comment ça fonctionnait à l'époque, hein, mais apparemment c'était un truc qu'il faisait. ils étaient super énervés, les types. peut-être qu'ils étaient un peu cons aussi, sans jugement, mais en tout cas dans, alors, c'est, c'est un vrai truc. en plus, dans les livres, ils disent que, apparemment, ça amélioré leur force d'un facteur 12, je sais pas comment ils ont mesuré ça, mais euh, c'est vraiment un truc historique, ça. être capable de faire ses ses switch psychiques une fois de temps en temps, c'est, c'est possible. mais il faut bien comprendre que il comme les athlètes professionnels, ils s'entraînent deux, trois fois par jour. donc, il était capable de rester dans cet état de switch mental et de de concentration absolue à l' entraînement tous les jours. deux, trois fois par jour, c'est impossible, c'est absolument impossible. je sais pas si vous avez déà essayé de faire l'ro tris fois dans journée. essayez juste pour rigoler, euh, puis après, vous nous envererez un sms depuis l'hôpital et vous nous FZ un retour. c'est impossible de de garder cet état là. euh, alors, peut-être sur une journée si on est très entraîné, mais pas sur des mois et des mois. il a. il a duré pendant des années. je sais pas combien de temps a duré sa carrière, mais c'est quelque chose d'extraordinaire, ce que vous devez comprendre. si vous cherchez à avoir la testostérone sans vous doper, vous devez avoir suffisamment de cholestérol pour en produire et vous devez avoir dans la mitochondrie suffisamment d'oxygène. donc, ça veut dire avoir beaucoup de mitochondrie, donc ça veut dire de la zone 2. si tu veux savoir pourquoi la créatine est mal vue encore aujourd'hui au niveau des compléments alimentaires et quel est son lien avec le dopage, si tu veux comprendre l'effet des différents produits dopin sur le corps, sur les systèmes hormonaux et sur notre santé, si tu veux comprendre l'effet du dopage sur notre société actuelle et sur nos comportement, tu trouveras toutes ces informations et bien bien plus dans ce podcast, podcast qui est est un peu à la croisée des chemins entre un podcast et une présentation. donc, sors le bloc notes, prends des notes si tu veux absorber toutes les informations que partage Vincent dans cet épisode. c'est un épisode que Vincent a pris près de 6 mois à préparer avec énormément de recherches et des slid extrêmement détaillés, qu'on proposera à l'écran également. en tout cas, c'est un plaisir de pouvoir t'amener ce nouveau podcast, podcast numéro 300. merci à toi pour ton soutien, merci de faire partie de cette communauté et hâte de partager encore plus avec toi en 2024. bienvenue sur le Podcast upside strength, le podcast qui t'aide à développer tes connaissances et tes compétences dans tous les domaines du sport et de la santé, que tu sois sportif amateur, athlète, compétiteur, coach, prépa, physique ou kiné. n'oublie pas de t'abonner à la chaîne. et bienvenue dans ce nouvel épisode. Vincent, bienvenue sur le Podcast. comment tu vas? et ben, très, très bien la forme et toi, ça va super, très content de partager ce 300e épisode du podcast avec toi. ça fait un joli mil Stone comp passe en ce 31 décembre 2023. aujourd'hui, on va tacler un gros sujet, celui du dopage, le dopage dans le sport. on a beaucoup de choses à dire, tu as beaucoup de choses à dire sur cette question. donc, pour une petite vue d'ensemble, euh, on va, on va passer du temps, hein, sur ce sujet du dopage. on va parler des effets des produits, ce qui se passe dans le sport, l'antidopage. euh, avant de s'attaquer à tout ça, euh, dis-nousen un petit peu plus sur pourquoi tu as décidé d'investiguer ce sujet et qu'est-ce que tu espères mettre en avant dans cet échange. en fait, je crois que le, le dopage est un sujet qui est qui est très mal compris d'un point de vue sociologique. on, on prend toujours les athlètes du doigt par rapport au fait qu'il trichent, mais, euh, on nexplique jamais pourquoi est-ce qu'ils s'y mettent. et c'est un sujet qui, à mes yeux en tout cas, j'ai pas vu beaucoup de choses passer sur internet sur ce sujetlà, euh, mais c'est un sujet qui est fondamental pour comprendre, en fait, d'où ça vient et pour aussi mieux le le combattre. euh, dans, dans domaine sportif, il y a ce point-là, le. ensuite, il y a l'histoire aussi d'opage, qui est assez intéressante, qui est pas souvent abordée, ou de manière assez, assez sommaire. donc, c'est c'est deux points qui qui, moi, me tiennent à cœur. en plus, moime étant un certain niveau dans mon sport, forcément, je suis, euh, j'allais dire, touché par ça. moi, je me dope pas, mais je je à mon niveau. il y a des gens qui se doppent dans mon sport, alors que c'est un sport, il y a pas de rémunération, c'est chos dont on reparlera plus tard. euh, donc, c'est quelque chose. puis, moi-même après, avant cela, pardon, j'ai travaillé à l'INSEP, Institut National du Sport, et donc, la, la question du deux page dans les sports olympiques, c'est un sujet qui me qui m'intéresse depuis depuis très longtemps. et oui, tout ça pour dire que, au final, le, le, la question du dopage, est quelque chose qui, à mes yeux, devrait être traité très sérieusement et avec, en fait, pas mal d'empathie, en réalité, et et de recul, plutôt que toujours pointer du doigt les gens et en permanence vouloir des punitions, parce que c'est pas comme ça qu'on va faire avancer le, le truc. super et juste. pour être clair, est-ce que tu recommandes le de page ou pas? alors, ouis, petit disclaimer, je suis pas médecin, je n pas médecin, je suis absolument contre le, le dopage. là, ce, ce podcast, il a, il a, il a un but informatif, éducatif, pour comprendre tout ça. je n'y a aucune recommandation de d'ordre médical ou autre par rapport au produits. ce qu'on va expliquer, c'est purement. enfin, ce que je vais essayer de vous expliquer, c'est sont des choses d' point de vu mécanistique, c'est vraiment d'un point biologique, et ça va pas au-delà. euh, et voilà, c'est simplement ça. super bon, avec cette petite introduction, lançons-nous gentiment dans l'histoire. je te laisse commencer avec ce avec quoi tu voulais commencer. je sais que tu as, tu as beaucoup, tuas fait beaucoup préparé tout ça. donc, dis-nous où tu veux commencer et ensuite, on, moi, je, je, je suivrai avec mes questions. je commencer avec une simple définition, parce que la question du dopage, c'est quelque chose qui a don la perception a totalement évolué, beaucoup évolué au cours de de l'histoire. si on prend vraiment la première déclaration concernant le dopage à propos des sports olympiques, c'était de la part de pierre decoubertin, en 1904, d'ailles. j'ai sa définition, qui est pas loin. c'est donc: une performance est truqué quand elle est le fruit d'un entraînement devenu l'alpha et l'oméga d'une exist, et quand on dope l'athlète comme un cheval. ça, c'était en 1904, mais à l'époque, le sport professionnel, du coup, était perçu comme du dopage. aujourd'hui, l'alpha et l'oméga de l'entraînement, c'est normal pour n'importe qui qui veut prétendre, à la fin de la journée, être nourri grâce à l'entraînement. bon, par contre, doper l'athlète comme un cheval- et on verra plus tard à propos des chevaux- ça, c'est toujours un problème. ça, je voilà donc le. le dopage, ça va être, d'après l'Agence mondiale antidopage, l'utilisation d'aide, euh, ergogénique ou mécanique, euh, qui sont dangereuses pour ta santé sur le moyen court, moyen et long terme, euh, en vue de améliorer les performances et d'avoir un, un gain substantiel en afin de de battre ses adversaires dans son sport spécifique. alors, ça peut être des produits, ou tu peux définir ergogénique. une aide ergogénique, euh, c'est une, euh, ouais, une aide ergogénétique, c'est une. une aide ergogénique, ça, ça va être une substance qu'on va apporter dans son corps. donc, ça peut être un aliment ou une substance chimique quelconque, ouais, alors, j'ai, j'ai juste sorti la définition rapidement, euh, parce que j'avais un petit doute aussi dessus. euh, ergogénique, qui engendre, est susceptible d'améliorer le, le travail musculaire. euh, et parce que ce que tu voulais dire exogène ou exogénique, en terme de quelque chose qui vient de l'extérieur, exogène, ouais, ouais, c'est ça. donc, on un Ort exogène et ergogénique, c'est qui, en gros, pour faire simple, qui aide à la, qui aide à la performance. donc, avec, voilà, avec cette, avec ce petit départ, cette petite définition, euh, tu voulais parler aussi de l'histoire du dopage, hein? alors, ouais, on en parlera juste après, juste avant, juste pour vous donner une idée à quoi de servent les, les produits en général. ça peut être la prise de masse musculaire, ça peut être la diminution de la masse grasse, ça viendra. ça peut être les gains de force maximal dans les sport de force, c'est quand même pratique. ça peut être les gains de VO2 max dans les sport d'endurance, c'est pratique. euh, ça peut être des gains cognitifs dans les sports de précision ou pendant certaines études, et des gens qui font ça, ça peut être pratique. ça peut être des facultés de récupération décupl, ça peut être pratique pour beaucoup de gens. ça peut être. ça peut avoir des effets antiâge dans certaines mesures. euh, il y a beaucoup de gens riches qui peuvent se le permettre et ça, pareil, on en reparlera. euh, et ça peut aussi aider à masquer d'autres produits. il y a des produits dopan qui sont un peu dopan, mais surtout qui servent à masquer d'autres produits. h, euh, et donc, avant tout, donc, j'aimerais commencer par la sociologie, entre guillemets, un axe socioculturel sur le dopage. c'est pourquoi on se DOP et je vais diviser en quatre parties. euh, il y a quatre raisons, quatre blocs. il y a ce qu'on appelle le dopage d'état. vous avez le dopage sportif, que j'appelle bankable, donc ça, ça va être la slide, une, euh, donc, dopage d'État, dopage sportif, bable donc, c'est les gens qui font du sport et qui ont une très grosses rémunération par rapport à ça. le dopage, euh, au service du monde du fitness et des influenceurs, et ça, c'est un sujet qui nous qui montre probement et et va toucher la majorité des gens. et la 4è, le 4è bloc, qui est en lien avec le 3è, c'est le dopage amateur. c'est là où les gens n'ont rien à gagner à part simplement des gains espérés, qui a un dopage- entre guillemets, un peu des leg, et c'est totalement lié au précédent, c'est le dopage via, au service des influenceurs. euh, donc, je commencer avec le dopage d'État. euh, alors, le dopage d'État, en fait, il est là pour être au service de ce qu'on appelle le soft power, euh, ou le sport power, ou parfois aussi le sport washing, ça dépend comment on l'appelle- euh, pour comprendre la. la problématique, c'est que, euh, il y a plus de 2 milliards de personnes dans le monde, par exemple, qui vont regarder ensemble la finale de la Coupe du monde de football ou la finale du 100 m et, euh, je ne vois pas, personnellement, et je crois pas que ça existe, qu'il ait d'autres événements humains qui sont capables de réunir au même instant autant de personnes. euh, et donc, de ce point de vue-là, en fait, par le sport, par sa popularité, par sa neutralité politique, euh, par son universalité, il va permettre d'exporter, par exemple, une culture dans des régions que, par exemple, la guerre elle-même n'a pas réussi à conquérir. c'est par exemple ce qu'on fait les USA en Irak avec le football. ils ont pas réussi à à conquérir l'Irak, même s'ils ont fait beaucoup de mal au pays, euh, mais ils ont réussi à exporter leur culture via le sport et ça, c'est très, très puissant. en fait, le, ce qu'on appelle le sport power, ne domine pas par la force, il va venir séduire en suscitant l'admiration, le respect et en rayonnant au travers des, euh, des médias. ce, ce sport power, il a été très utilisé au cours de l'histoire. donc, jeis prendre plusieurs exemples: le, un archétype que tout le monde connaît, et comme ça on aura pass, c'est le point Godwin. c'est les gios de 1936 à Berlin, où, euh, les, les allemands de l'époque ont profité du rayonement des Jeux Olympiques à des fins de propagande nazi, pour montrer la supériorité de supposée de la race arienne. ce qui est rigolo parce que, euh, au 100 m, c'est Jess Owens qui a gagné et, du coup, Hitler était parti quand même des tribunes à ce moment-là, parce qu'il était quand même pas du tout content. bon, bref, euh. donc, c'est céit intéressant dans pendant la guerre froide. euh, un événement aussi rigolo, c'était lors de la rupture sinosoviétique, c'està dire la rupture collaborative entre les Chinois et les Soviétiques, donc les Russes de l'époque, dans les années 60, en fait, les, les USA et les Chinois, malgré des, des oppositions idéologiques, profond dans la manière de fonctionner, euh, il partageit un ennemi commun qui était les Russes. du coup, et le sport a servi de prétexte pour légitimer leur rochement diplomatique. et là, ça s'est fait par le, le pingpong notamment, et ça a été d'ailleurs repris dans un film qui est, euh, euh, Forest Gump h, où le héros joue, joue ce rôle. bon, et alors maintenant, plus proche de nous, donc, dans les années entre 2000 et 2020, le, le champion du du sport, power, sport, washing, et cetera, ça va être le Qatar. le Qatar, lesiratab Unis également, euh, puisquil, en fait, par leur position, ils vont acheter des très, très grands événements sportifs et ils servent également de ça, leur sert en fait, pour être médiateur des conflits au Moyen-Orient, et donc, bon, ça c'est des stratégie géopolitique, hein, je juge pas du tout, hein, je dis juste ce qui, ce qui se passe. et euh, un truc, du coup, à propos de, du fait que ce que je disais tout à l'heure, on considère que quand on on on prend des produits de Pan, on tri et donc c'est pas bien cette, cette perception là, en fait, elle est très profondément ancrée dans l'esprit des gens aujourd'hui. mais ça vient pas de ça, pas toujours été le cas. en fait, ça vient d'un moment précis dans l'histoire. ça a été un argument politique pendant la guerre froide pour discréditer les athlètes du camp adverse. mais avant la guerre froide, euh, quand un athlète prenait des produits de Pan, bah, c'était de sa responsabilité, mais on le discréditait pas tant que ça. la, la perception des dobage était pas du tout la même avant les années, enfin, avant la guerre froide, euh. bon, tout ça pour dire que, là où je vais en venir, par rapport au dopage d'AT, c'est ça le point important- il y a un truc en statistique qui s'appelle la loi de Pareto. euh, la loi de Pareto, ça a dit pourère, très synthétique et un peu approximative, mais vous allez comprendre l'idée, c'est que 80 % des effets sont le produit, seulement 20 % des causes, et ça s'applique à tout un tas de domaines. ça explique, par exemple, que, dans le sport, 20 % des athlètes récupère 80 % de l'argent investi dans dans le sport. euh, ça explique pourquoi, dans le domaine des influenceurs, euh, sur le top 10 influ influenceur fitness, les deux premiers vont engranger plus de la moitié des followers sur le total. et j'ai, il y a plein d'exemples comme ça. en fait, ce principe statistique, il amène à une conclusion qui est très cruelle: euh, pour les sportifs et pour le monde du sport, c'est que seul le le, le podium, et même pire que ça, seul le premier, en réalité, va remporter toute la gloire et ses bénéfices. partant de ce constat pragmatique, euh, au Jio, la nation qui emportera le plus de médailles sera celle dont on se souviendra et qui aura une influence culturelle la plus importante sur les autres personnes. c'est tout le terme de soft power. et donc, par construction, à cause de cet effet statistique, les nations- et ça a été très fort pendant la guerre froide, mais c'est encore le cas un an- ont tout intérêt à voir leurs athlètes briller lors des Jeux olympiques. et c'est la raison pour laquelle, celle, les deux nations qui dominent le plus à l'heure actuelle, c'est pas pour rien, c'est les US, ça, euh, et la Chine maintenant. du coup, forcément, on arrive au dopage d'État. et le dopage d'État, ben alors, pendant la guerre froide, il y avait des abus, mais le doobage d'État, ça va être euh le le pays, donc, au niveau des décisionnaires politiques qui vont euh faire l'impasse sur les régulation de l'Agence mondiale antidopage et euh, en fait, s'arranger pour que contrôle antidopage soit nul et non avenu. ça été le cas avec avec les Russes, par exempleou j'allais dire, pour ceux qui veulent un exemple très concret, aller regarder le documentaire ICAR ou Icarus sur sur Netflix, c'est, c'est exactement ça. et pour l'ffire courte, euh spoiler. donc, pour ceux qui l'ont pas vu ou qui veulent avoir la surprise, bouchez-vous les oreilles pendant les 20 prochaines secondes. en gros, le, la personne qui gère le système de dopage, euh, des sportifs russes, c'est aussi le chef euh antiopage russe. donc, en gros, il, il joue sur les deux plans. ça simplifie un petit peu. la donne quand même B, ouais ou oui, le le. la manière de contrôler le dopage, c'est d'avoir, à l'échelle mondiale, une agence mondiale qui va ensuite disséminer sa législation dans chaque pays, avec, dans chaque pays, du coup, une agence nationale. il va travailler en collaboration avec les différentes fédérations, mais si, à moment donné, au niveau national, vous court-circuitez, euh, ces tests au niveau donc du pays, mais forcément, ensuite le, le, le, le système est cassé et donc il y a rien qui remonte à l'AMA, à l'agence Mondi antiopage, alors ça peut marcher 1 an, 2 ans, 3 ans. mais en général, au bout d'un certain temps, l'agence antiopage commence à avoir un peu r bol, sauf que l'agence, l'Agence mondiale antiopage, contrairement à ce quir, n'est pas neutre. l'Agence mondiale antidopage, euh, c'est essentiellement des des Européens, des Américains, et donc ils auront beaucoup plus tendance à aller taper sur des gens qui n'appartiennent pas à leur modèle idéologique, donc plutôt les Soviétiques, plutôt les Asiatiques, et c'est la raison pour laquelle il y a beaucoup de pays asiatiques qui se font choper, qui sont bè pour plusieurs années. euh, alors, tu as retrouvé où cette information? juste pour les gens qui diraient: ah, c'est, c'est facile, tu vas sur le site de de l'agence Mondi antiopage et tu vois en fait qui sont les personnes appartenants au Cercle décisionnaire, et c'est quasiment tout le temps des Américains, des Anglais, des Australiens, des, des Français aussi parfois. donc, c'est ce que je dis, c'est pas une accusation, hein, c'est c'est juste comme ça que fonctionne, qu' fonctionne le monde. il y a, ce sont des biaiss, en fait, et naturellement, euh, ils, ils font, ils essaient de faire le mieux possible leur travail. mais comme le, le sport est un levier gigantesque de soft power, parfois, les enjeux dépassent largement la problématique du du dopage. mais ça, j'endai probablement plus tard. donc, ça, c'était pour la, la partie dopage d'État. je sais pas si tu as des questions par rapport à ça, mais non, c'est plutôt clair. je pense qu'il y a des ouais, il y a des des enjeux qui sont gigantesques à ce niveau-là, et le dopage est un levier qui peut être actionné pour voilà, pour favoriser ses, ces power dynamics, c'est ces dynamiquees ou ces cinétique de, de, de de puissance, quoi, de pouvoir. mais alors, du coup, le problème, c'est que les sportifs, quand ils sont pris dans cet enage, là, ils peuvent rien faire, ils sont totalement impuissants. et donc, commencer à venir, par exemple, taper sur des athlètes russes sous prétexte que, euh, il y a le pageétat en Russie, les, les, les, les Russes eux-mêmes, ils ont, ils ont pas le choix. d'ailleurs, il y a, je sais plus leur nom, mais il y avait un couple de d'athlètes de 400 à 800 m qui ont fuiti la Russie parce qu'ils ont décidé de parler ouvertement de toutes ces problématiques. là, euh, c'est, ils ont, ils ont aucun pouvoir, les athlètes, ils sont, ils sont pris dans un engrenage, euh, qui les dépasse complètement. pendant la guerre froide, il y a eu des abus considérables: on a fait mettre enceinte des jeunes femmes pour maximiser des variations hormonales au moment de la grossesse, et puis on les a fait faire avorter- c'est c'est pour des, des mécaniques de page, pour qu'elles ait plus de production testostérone, pour qu'elle soit dopée naturellement le jour de le jour, le jour J de la compétition, on, il y a des femmes qui ont totalement perdu la capacité d'avoir des enfants. le dopage est souvent beaucoup plus violent, d'ailleurs, pour les femmes que que pour les hommes. euh, il y a eu des menaces de mort, il y a eu des trucs, par exemple, euh chez les, euh chez les Soviétiques, euh, en aviron, le, il y a une histoire qui assez rigolot par rapport à ça. ce qu' faisait, c'est que avant, pendant la guerre froide, avant, il dominit complètement les, les Russes, à un moment donné en aviron, et la raison éta assez simple: c'est parce que, en plus des produits donc, il, il sélectionnait les meilleurs athlètes avec le meilleur système cardi-ovasculaire possible, et puis il les entraînait à la mort, littéralement, pendant 4 ans. à la mort, ça veut dire qu'il les amené une semaine sur deux, voire une semaine sur 3, à la crise cardiaque à l'entraînement sur le 2000 m olympique. alors, au début, ils avaient je sais pas combien d'athlètes, et à la fin, ils en avaient plus que une vingtaine, eux, ils étaient un creval, par contre pas Inc. en tout cas, ils onent survécu et donc, c'est sûr que la jour de la compétition, c'était beaucoup plus facile que pour les autres. donc, il y a eu des abus qui étaient totalement gigantesque et dans cette situation là, les, les athlètes, il peuvent rien faire, parce que s'il refusent de faire, de de s'entraîner pour leur pays, euh, alors dans le meilleur des cas, ils repartent dans la misère, parce que il faut savoir aussi, quand même, que sport, c'est un asensur social. mais dans le pire des cas, l'État dictatorial dans lequel il se trouve, euh, le pays, va mettre en place des représailles pour leur famille. donc, bon, c'est vraiment pas une situation à envier. le dopage d'État pour les athlètes, s qu'en plus, il gagnent rien, ce qui n'est pas du tout le cas- et du coup, ça me s de transition pour, euh, les athlètes, du dopage sportif- entre guillemets- banable. donc, ça, c'est la deuxième partie et ça, ça va être la slide numéro 2 et numéro 3 h où, en gros, je montre les salaires mensuels des plus grands athlètes dans le monde, des plus gros athlètes, avec en premier LeBron James, à 127 millions de dollars par an. alors, c'est beaucoup, c'est beaucoup, beaucoup. euh, on a, j'en ai mis plein. Lionel Messi, Canelo Alvarez, sport de combat, euh, Roger féérire, bon, bref, il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup. et chez les femmes d'ailleurs, c'est rigolo, donc ça, c'est la SL numéro 3, la, la première, c'est Naomi Osaka, qui est une tennis woman, qui est à 53 millions de dollars par an, et, euh, ça descend beaucoup plus vite chez les femmes, c'estd que, par exemple, je me rappelle plus très bien, mais par exemple, samon BES, qui est dans le top 10, elle est à 9 millions, euh, et si on prend le 22e homme du classement des plus sportifs, les mieux rémunérés au monde, c'est euh McGregor, Conor McGregor, le le combattant, et lui, il a, il est 22e, donc il a 53 millions. il est au même niveau que Naomi Osaka, qui est la première femme. alors, je suis pas là pour discuter de la différence de salaire entre les hommes et les femmes dans le sport, c'est pas ma place, je connais pas grand-chose sur ce sujet, donc, je, je ve pas en parler, euh, je. mais en fait, ces salaires là ont leur importance pour ce que je vais raconter juste après. euh, parce que c'est quand même des salaires qui sont absolument mirobolants. il y a un second point aussi que j'aimerais que sur lequel j'aimerais porter votre attention, c'est, et ça sera la salle numéro 4, la dotation moyenne des plus gros clubs dans le monde, t sport confondu. et alors là, on atteint des chiffres qui sont juste absurdes, parce qu'on est sur une moyenne de 4 milliards par club. la dotation, qu'est-ce que c'est? ça va représenter tous les investissements financiers du club pour les athlètes, pour les infrastructures, et cetera, et cetera, et cetera. euh, en moyenne, sur l'année, donc, à ce niveau-là, ce sont des, elles ont des, sont des entreprises, c'est quasiment des, elles ont des une ampleur qui est quasiment celle d'une multinationale, quasiment. et il faut bien comprendre qu'une entreprise qui investit 4 milliards par an, elle veut un retour sur investissement. euh, ça veut dire quoi? ça veut dire que elle veut avoir un profit qui va être de, enfin, veut rééquilibrer et donc, du coup, récupérer 4 milliards en année. alors ça, ça se fait par la publicité, par les gûis, par tout un tas de produits dérivés, peu importe. mais mon point, c'est qu'il y a un énorme, une énorme quantité, une quantité absurde d'argent qui circule et donc, une question qu'on peut, qui est tout à fait légitime, qu'on peut se poser, qui est très pragmatique, c'est: est-ce que ces clubs ont utilisé des aides ergogénique pour leurs athlètes afin de faire grossir leur capital de le entreprise sportive. parce que, comme je l'ai dit tout à l'heure, encore une fois, à cause de la lo de Pareto et des billets cognitifs que les humains ont par rapport à ça, seuls les meilleurs, en fait, remportent le gros lot. la réponse est oui. et alors une aide hergogénique: elle peut être interdite par la M ou elle peut être autorisée par la M. la créatine est autorisée par laama, les stéroïdes anabolisants ne sont interdits par laama, agence mondiale antidopage, et malheureusement, quand on est à 4 milliards, on s'embête pas forcément avec ce genre de chose. mais pareil, je, je- c'est pas des accusation- he, dans le, en NFL, le football américain, c'est très connu que la quasi majorité, quasi totalité des athlètes sont, sont, sont DEP, et là, en l'occurrence, la doation des clubs, pour la grande majorité, ce sont des des clubs de F américains, mais vous avez aussi aussi des clubs de football classique, comme le FC Barcelone, euh, et certains clubs, oui, le parisint-germain, qui est tout en bas, lui, 3 milliards seulement, bref, euh. donc, il y a une étude euh qui est sortie en 2020, un article de modéisation qui est très intéressante sur les conduites dopant et qui fait le lien entre la probabilité de se doperer et le price money, c'est-à-dire la, la dote totale qu'on met au au service de la compétition pour qu' sera récupéré par les athlètes, euh, et la répartition de la dote, justement, pour les athlètes qui sont sur le podium ou en dehors du podium, et al, c'est. c'est un article qui est théorique, parce que c'est un article qui fait des modèles mathématiques. alors, il a pris en compte 15 variables. moi, ce genre de chose que j'adore, c'est une petite friandise pour moi- euh, parce que ils essayent de faire de lien entre un modèle mathématique basé sur la théorie des jeux et la réalité, en ayant très peu d'infos. parce que, euh, concrètement, d'après l'état de l'art dans le domaine du du sport, la meilleure hypothèse qu'ils ont sur concernant le dopage en compétition internationale, c'est que entre 4 % seulement et 39 % des athlètes sont dopés. donc, c'est très, c'est une fourchette très, très large et ils ont mis ça dans leur modèle mathématique. ils ont mis ça dans leur modèle mathématique pour pouvoir essayer de prédire ce qui allait se passer en terme de de dopage, de prédiction du dopage, et ils sont rendu compte que il y a vraiment deux critères du coup, qui qui vont moduler la probabilité de des athlètes, qui va moduler, pardon, la le oui, ça, la probabilité que les athlètes se dopent, c'est le, la valeur du price money et la répartition de la dote entre les athlètes. euh, alors, je prends un exemple concret, le mien, par exemple. dans, dans mon sport, en aviron indoor, le price money, c'est zéro. il y a la. la Fédération internationale de d'aviron a décidé que, pour l'aviron indoor, il n'y aurait aucun price money, et ils l'ont fait en connaissance de cause, parce qu'ils savent très bien que dès qu'on met de l'argent en jeu, il y a du dopage et le dopage explose. faut bien comprendre que, dans mon sport, il y a déjà du dopage, même s'il est relativement minime, il existe, c'est certain. euh, donc, imaginez que dans un sport où il y a aucune rémunération, il y a déjà du dopage. donc, forcément, dans un sport où il y a un peu de rémunération, ça va forcément exploser. et euh, les résultats sont très, très intéressants. donc, je les ai mis. euh, ce sera la diapo numéro 6. euh, ce qu'ils ont remarqué, c'est que, donc, plus le priceon est grand, plus la proportion d'athlète DOP augmente. et ce qu'ils ont mararqué, c'est que plus la répartition de la dotation est inégale, plus la proportion d'athlètes d'OP va augmenter. alors, je vais expliquer les deux. donc, plus le price money est grand, plus la proportion d'athlètes d'OP augmente. donc, là, c'est ce qui est marqué sur le schéma que vous verrez, le price money. donc, ils ont choisi une- comment dire? une fourchette allant de 1 dollar de price money. donc, ça ve dire vraiment un truc symbolique jusqu'à 1 million, ce qui quand même, quand même, est une grosse somme. quand on est à 1 dollar de symbolique, euh, la pourcentage d'p est à 20 % et il y a une augmentation non linéaire de la proportion de personnes. dopé jusqu'à 1 million de dollars de price money. quand on est à 1 million, on est à 50 %. bon, maintenant, on peut partir du principe, sur ce modèle, que, à à très haut niveau, là où il y a beaucoup d'argent, la moitié des athlète, potentiellement, selon ce modèle. alors, selon ce modèle qui est très, très bien, FAI, he, c'est vraiment une œuvre d'art à mes yeux. mais bon, selon ce modèle, euh, c'est pour ça que je vous ai donné les les, les salaires des athlètes ha niveau avant, et la dotation des clubs qui Séta en dizaines de millions, voir milliards. vous en déduisez ce que vous voulez, mais les probabilités que ces gens-là soient naturel, Nati, hein, on appelle ça comme ça a priori, est très faible. et alors, par contre, un truc qui est très intéressant, c'est la dotation. euh, ça, c'est un truc que j'avais pas du tout vu venir. par exemple, auutour de France, le premier, donc celui qui gagne le Tour de France, il remporte, je crois, quasiment 50 % de la dotation totale. c'est absolument énorme. HM. euh, pour la plupart des compétitions, en général, la notation se répartie sur le podium, c'estàd le 1er, le 2è et le 3e, et il y a d'autres types de dotation qui existent, par exemple un top 20 linéaire ou un top 100 linéaire. euh, ça c'est un peu plus rare, ça, euh. je crois que le top 100 même, c'est juste une idée théorique, mais le Top 20 linéaire, ça existe, c'estàd que, par exemple, le premier va gagner 20000, le second va gagner 19000, le suivant 8000, et cetera, et à chaque fois, on perd 1000 € h et en fait, plus euh. donc, cette répartition est inégale, plus le dopage va exploser, et c'est ce que montre également, d'ailleurs, le le graphique, c'est que pour 1 million de priceemy, par exemple, la proportion de personnes dopé, lorsque la dotation est linéaire, euh, va être seulement de 25, 27 % donc, c'est-à-dire seulement 7 % de plus que s'il y avait aucun argent en jeu, alors que, pour le même price money à 1 million, et ben, ce pourcentage est quasiment doublé lorsque la dotation est très, très inégale. euh, donc, ça veut dire quoi? c'est dire que une manière simple de minimiser le, le dopage, ce serait de récompenser les athlète de manière linéaire, et pas seulement le prer le deuxè et le 3è, et ça, bon, c'est ce que dit la science. mais, encore une fois, avant qu'on écoute les scientifiques, si on regarde ce qui s'est passé pour le climat, ça a mis 40 ans et encore maintenant. bon, voilà, donc, je suis pas sûr que ça se fasse d'ici demain. on espère, on peut toujours espérer, toujours espéré, ouais, donc. donc, ça, c'était mon point sur le, les sports bankable. ah oui, un autre point aussi important, euh, parce que alors, peut-être que c'est dans, c'est plus dans le milieu francophone, ça, on tape souvent sur les strongman, sur le dopage et sur les CrossFitter. bon, il faut bien comprendre que les strongman, ils gagnent pas grand-chose comparativement aux gens de la NBA, aux footballeur, et les CrossFitter, c'est encore pire. alors, certes, il y a forcément le Do Pag, do pages en tous les sports, hein, c'est une question qui se pose, c'est oui, c'est quoi le sport le plus dopé il y a, il y a dopage dans tous les sports. donc, c'est pas vraim, ça fa pas vraiment de sens de poser la question. peut-être que, grâce à ce modèle, on pourrait dire que là où il y a le plus de dopage, c'est probement là où il y a le plus de rémunération, et pareil- je vous laisse conclure- dans les sports dans lequel il y a a ce genre de rémunération. euh, mais clairement, euh, laissz les crossfits tranquilles. il y a du dopage en CrossFit, oui, mais bon, arrêtez. voilà, euh, donc, c'était tout sur ce point-l. est-ce que tu as? tu veux rajouter un truc? euh, non, c'est, c'est plutôt clair. jusqu'ici, on a encore deux catégories de de deux pages à voir. euh, avant de pouvoir passer à la suite, donc, je te propose de de passer au suivant. ben, let's go. euh, donc, troisème partie sera la slide numéro 7, ça va être le dopage fitness, sur les influenceurs, et ça, ça va être un très gros morceau qui va nous prendre un certain temps. euh, je vais faire une très, très longue digression pour que vous voyez où est-ce que je vais venir, où est-ce que je vais en arriver. donc, les influenceurs: euh, on, ils sont catégorisés en on les met en cinq catégories en général: euh, donc, les nano microinluenceur- pardon, c'est nanoinluencecur- c'est des gens qui ont entre 1000 abonnés et 10000 abonnés sur Instagram. là, je prends l'exemple d'Instagram- euh, ça représente 54 % des gens. vous avez les microinluenceurs, euh, comme Shun, euh, qui sont entre 110k d'abonnés et 50k d'abonnés, et ça, c'est 33 % des influenceurs. je vais changer, je vais changer mon titre sur Instagram pour pour mettre micro influenceur, micro, micro, micro en terme d'abonnés, mais grand de cœur, c'est ça le plus important, euh. ensuite, vous avez les, ce qu'on appelle les mitiers influenceurs, les influenceurs moyens, qui sont entre 50 K et 500 K. alors, en France, ça va être bah, rudikoya, je crois. euh, sissimua aussi, peut-être, peut-être qu' a un peu plus d'abonnés, je sais plus. ça représente que 11 % des des gens. vous avez les macro influenceurs, donc là, ça être des gens costau, donc, entre 500 K et 1 million. donc, ça va être euh, Nassim nassili, en dans le domaine du sport, ça va être major mouvement des gens, comme ça. et après, vous avez les méga influenceurs et les célébrités, qui sont à plus d'un million, ça dépend comment on compte, plus d'un million ou 2 millions. donc là, c'est moins de 0,1 % des des gens. alors, il y a des, il y a des statisticiens qui sont intéressé à combien ils peuvent, ils rémunèent. ils sont rémunérés par poste en moyenne. je suis pas sûr que ce soit vraiment vrai. euh, je pense pas que Shun gagne 500 dollars à chaque fois qu'il fait un post sur Instagram. pas encore, mais pas encore on travail. mais bon, euh, c'était juste pour vous donner une idée. et alors, ce qui est intéressant de comprendre, c'est que, euh, donc, il y a 17,4 milliards de bénéfices qui ont été générés par les influenceurs d'Instagram en 2023, donc, c'est un chiffre qui est absolument colossal, hein, euh encore, si je compare encore la doation des clubs précédemment, qui était à 4 milliards, là on est à 17,4 milliards pour tout le monde, et ce chiffre sous-estime considérablement euh, le. le point suivant, c'est que 49, enfin quasiment la moitié, des consommateurs dépendent des recommandations digitales des influenceurs de tout types. selon le digital marketing Institute, euh et 92 % des consommateurs font confiance aux opinions qu'il voient sur les canaux et les réseaux sociaux partagé par leurs amis, leurs famille et cetera. et ce que sont ce que ces gens se sont rendu compte, c'est que la majorité des gens, en fait, sont influencés majoritairement par les nanoinluenceurs ENF, les microinluenceurs, donc les deux plus petites catégories. ça représente vraiment laimmense majorité, entre 75 et 90 % des gens. du coup, ce qu'il faut faire, c'est influencer les influenceurs. il faut t'influencer, toi, c'est ça l'astuce. je ne suis pas- [Rires] influençable. en fait, pour manipuler l'opinion du grand public, il faut manipuler. les micro et macro influen et, euh, pour se faire du coup, c'est par effet domino, c'est-à-dire que des influenceurs d'ordre plus grand, donc des des m tiers et macro et des des super influenceurs vont influencer les micros et les célébrités vont influencer les M tiers. c'est comme ça que ça marche, par laffit domino. alors, même si on a l'impression qu'on est, on est pas influençable ou peu influençable, on a quand même des gens qu'on, qu'on estime considérablement. tu vois, des des idoles, des des gens qui, qui nous font vibrer lorsqu'ils parlent et qui on énormément de de vue sur, sur les réseaux. ça veut pas dire qu'on va gober tout ce, tout ce qu'ils disent de manière sans réflexion, mais ce mode d'influence est déjà un début, en fait, pour venir influencer le grand public. avant d'entrer dans la problématique du, du dopage, dans, dans le milieu du fitness, il y a, il faut qu'on regarde qui, dans le monde, influence majoritairement les modes, euh, du rapport au corps et à la beauté et au sport. euh, la question qu'il faut se poser, c'est: qui sont les premiers clients et donc les premiers véritable, en fait, influenceurs, par leur masse, par leur nombre, du modèle économique, de l'influence euh, par sur les, sur les réseaux sociaux, et comment, par leur nombre, ils vont modifier l'idée des rapports hommes-femm, l'idée du sport, la perception de la beauté et du rôle de chaque sexe. et, spoiler alerte, malheureusement, c'est pas les Européens, mais alors pas du tout les Européens. c'est, c'est, c'est bête à dire, mais les plus gros clients sont forcément les plus gros acheteurs, euh, par leur nombre. et donc, le marché va s'adapter en priorité à leur préférences, à leur culture et à leur vis. et quand on regarde qui sont les plus gros utilisateurs d'Instagram, par exemple, le top 17, j'is pris ça parce que ça représentait quand même pas mal de gens. ça fait un milliard de personnes, euh. et ben, 25 % d'Instagram c'est les Indiens, euh. et ensuite viennent les États-Unis, le Brésil, l'Indonésie et la Turquie. et à E5, il représente, euh, presque 65 %, de non, presque 70 %, je crois. enfin, un truc: les 2/ers euh de tout Instagram. je te, je te coupe 2 secondes, Vincent euh, avant de te laisser continuer. ce que je trouve fascinant, c'est que, euh, depuis le début, tout ce que je vois, c'est Pareto, Pareto, Pareto, à gauche et à droite, c'est, c'est toujours ça, c'est. les gens sont venus pour du dopage. ils repartent avec des stats. je suis désolé, non, non, mais on a, on a, on a largement de quoi faire. on sait que c'est un, c'est un exposé, on prend notre temps, mais c'est super intéressant de voir que, comme tu l'a dit, ce, ce principe de Pareto, il est vraiment transversal et il se retrouve à, à, à tous les niveaux. euh, c'est, c'est très, très intéressant. désolé pour cette petite parenthèse, je te laisse continuer. non, tout à fait raison. en plus, euh, je pense aussi parce que c'est notre cerveau qui est conçu comme ça. on a, on est biaisé pour, pour euh, pour euh, pour ne pour n'apprécier qu'une petite partie, donc, des choses, et et rarement tout dans sa globalité. mais pourevenir à, à ces statistiques, on va arriver sur le Do page. je vais venir, mais vous allez voir, c'est très, très long la construction. euh, si je prends l'Inde, par exemple, alors dans tous les pays, il y a des problèmes sur les rapports en femme. ça, c'est. je ne ni pas ça, mais mais par, en Inde, historiquement, c'est particulièrement exagéré. euh, j'avais pris des statistiques qui sont d'ailleurs dans les statistiques officielles du du gouvernement indien. euh, donc, c'est quoi? les States que j'ai récupéré, c'est 20 % des femmes sont abusées par leurs partenaires et ne s'en cachent pas. les partenaires ne s'en cachent pas. c'est des trucs très, très grave. euh, la violence conjugale est justifiée par 68 % des Indiens, hommes et femmes confondu. euh, le sexe ratio dans le pays est déséquilibré: il y a plus d'hommes que de femmes et il y a des sociologues indiens qui ont remarqué que, comme il y a plus d'hommes, il y a plus de pornographie. et parce qu'il y a une demande croissante, euh, de comme il y a plus de pornographie, c'est pour, en fait, compenser le l'isolement. et cette, cette, cette proportion excessive du coup d'homme, euh amène à une demande croissante de sexualisation et d'objectivisation de la femme. euh, dans les plateformes d'images, et ça, c'est une tendance qu'on perçoit sur les réseaux. on perçoit Natur, très largement, très naturellement, sur les réseaux sociaux, en France ou ailleurs, que, euh, les, les femmes, pour exister en terme de nombre d'abonnés, très facilement, peuvent montrer des photos de leur corps, pour exister et avoir une rémunération basée là-dessus. et ça, c'est un impact sur, d'ailleurs indirectement. plus tard, on va en parler sur le dopage chez les femmes. bon, alors, pour revenir sur, ensuite, les les influences. alors, certes, les cinq plus gros pays donc, qui représentent 70 % des des- pardon, des acheteurs- entre guillemets- sur Instagram, ce sont donc ceux je vous vous avez mentionné, donc avec l'Inde, l'Amérique, l'Indonésie, la Turquie et le Brésil. mais par contre, si on prend tous les plus gros influenceurs, le top 10 ou le top 15, à l'exception d'un seul, qui est Cristiano Ronaldo, parce que est portugais, euh, il sont tous américains. et là, on en revient à la question de soft power. donc, les acheteurs sont pas forcément américains, mais les plus gros influenceurs sont américains et donc, c'est encore un moyen pour les États-Unis de euh diffuser leur mode culturel. et là où je vais en venir, c'est ça qui, c'est ça qui est douloureux, euh, donc, ça va être la slide numéro 8- c'est que il va y avoir une distinction dans les archétypes des méga influenceurs entre les hommes et les femmes. il y a pas, c'est pas la même chose. au centre, vous avez les artistes, ça, ça concerne tout le monde, les hommes comme les femmes, souvent des chanteurs, par exemple. mais ensuite, il y a une distinction: chez les hommes, ceux qui vont performer, en terme d'influence, vont être plutôt des sportifs comme Cristiano Ronaldo, des footballeurs connus, des athlètes connus et chez les femmes, ça va être plutôt des mannequins qui vont jouer sur leur corps en faisant la promotion, sans le dire, du soft porno. euh, et c'est à cause de la demande, hein? euh, ça amène à des archétypes qui, d'un côté, vont permettre aux hommes de performer sur les réseaux en terme d'influence, donc plutôt des artistes ou des sportifs pour la performance et, côté femme, plutôt le culte du corps et les artistes. et c'est pour ça qu'on se retrouve avec un mélange de genre un peu étrange et c'est pour ça que on est toujours pris entre deux feux, à l'heure actuelle, dans notre perception des choses. des méga influenceurs. on se dit: oui, mais euh, c'est une artiste, mais elle est belle. euh, une autre, elle est très, très belle, mais pourquoi elle a autant de? un exemple typique, c'est Kim Kardashian. euh, alors, certes, tout le monde, il y a beaucoup de gens qui lu crachent dessus, euh, ou qui se se se, se se fiche ouvertement de sa tête, mais elle est montée parce qu' il y avait la demande, parce qu'il y avait des hommes qui cherchaent à voir des corps de femmes, euh, de son, de son type, euh, et ça. il y a plein de gens qui discutent de ça de manière beaucoup plus intelligente que que moi. euh, il y a Joe Peterson qui raconte ce genre de choses sur ce sul, mais il est pas le seul, he, il y en a plein d'autres, parce que je sais que Peterson, il est, euh, il est peut, il peut être livant pour certains. bon alors, euh, j'v. un autre point qui est que le dominateur commun à tous ces gens-là, c'est la beauté, qui, euh, un critère de sélection a, tant pour les hommes que pour les femmes. et le problème, c'est qu'à l'heure actuelle des réseaux sociaux et l'altération volontaire des images, par qu'il y a aussi ça qui rentre en jeu, les corps sont irréalistes, sont inatteignables, et ça devient une norme de sélection pour la plupart des gens et du coup, ça devient une source de souffrance et de dysmorphophobie, c'est-à-dire une perception erronée de son propre corps et de dégoût de son propre corps. dans la, la notion de beauté, il y a un critère qui est toujours le même, mais qui est modulé en fonction du temps et de l'histoire pour venir décider si quelqu'un est beau ou non: c'est la graisse corporelle. euh, et c'est là que, du coup, je vais venir au slide 9 et 10: euh, le grade en l'histoire a une importance gigantesque pour la perception de la beauté et savoir aussi une perception sur les modes d'influence. alors, petit à nouveau, petite parenthèse, vous inquiétez pas, on arrive sur le dopage, mais je suis obligé de vous expliquer tout ça avant pour que ça prenne du sens, d'accord. euh, donc, je vous fais un petit récupélatif, euh historique par rapport à à la Grèce, dans, dans l'histoire, donc, il y a eu la vie nomade, la vie sauvage à l'époque. alors, on a pas grand, on n pas beaucoup d'infos sur le le sujet, mais clairement, la question, la la seule question qui les préoccupé, c'était la survie. donc, il fallait ni être trop gros, ni trop gras, fallait pas être trop musclé, fallait pas être trop maigre. et puis, il y avait aussi une part de chance, parce que vous faisz, vous preniez une coupure d'une, d'une, simplement d'une feuille sur laquelle il y avait une, une bactérie à la con, et on mourrait parce qu'il y avait pas antibiotique. à l'époque, d'ailleurs, ça existait, ça existe que depuis un siècle. bref, ensuite, il y a eu la sédentarisation et la civilisation, euh, donc, ça a amené à la culture des terres, ça a amené aux guerres, ça amené aux maladies, à la famille. il y a eu beaucoup plus ce genre de choses et ça, ça a eu des pressions sur les corps, et on voit ça notamment avec les tribus africaines, mais c'est le cas aussi en Europe et un peu partout dans le monde. avant, plus on avait un corps gros, plus on était gras en fait, et plus cétait synonyme de richesse. c'est le cas par exemple aussi chez les rois européens. vous étiez riches, vous montrez que vous étiez riche en étant gros. c'est encore le cas dans certains coins d' Afrique. un exemple très connu de ça en Afrique, c'est la Vénus autantot, qui s'appelle sarj Batman, qui a été récupéré- c'est une histoire, elle est affreuse- par des, des colons et qui a été ensuite trimballé en Europe pour être monté dans une cage. enfin, bon, bref, euh, et donc le, le gras était très, très important à ce moment-là. il y a eu aussi des influences culturelles, même presque idéologique, sur la maigreur et ça, c'est venu notamment par la religion, avec l'apparition du jeune app. du jeune est quelque chose qui, a priori, de ce qu'on comprend en l'histoire et alors, n'est peut-être pas arrivé avec les religions, mais a été popularisé en tout cas par les religions. notamment en Europe, on avait, avec la religion catholique des femmes qui, c au début du Moyen-Âge- ça donc, c'est entre 1000 et 1300- cherchait à s'extirper des vicissitudes de ce monde en devenant anorexique. c'était les premières du du genre qui ont été répertorié dans des livre. bon, je passe tout ça, et il y a eu un truc très important qui a tout changé, qui a tout bouleversé. ça a été la révolution industrielle où, du coup, la nourriture est devenue abondante pour tout le monde, même si elle était pas forcément de bonne qualité, au moins elle était abondante. et ça, au cours de l'histoire, on appelle ça l'inversion alimentaire. c'est le moment où le, la nourriture était accessible pour tous et donc, on, a priori, on ne pouvait plus mourir de faim, en tout cas dans les pays développés. hein, je précise encore ce parce que l'histoire, forcément, on perçoit ça seulement sous l'angle de certains pays. je peux pas raconter ça pour le monde entier. donc, on va au début, je parlais de la vie nomade, donc ça concernait tout le monde. là, je vais réduire progressivement à l'Europe et puis bientôt qu'à la France. hein, je peux pas faire autrement, c'est pas possible, sinon, euh, un truc qui est rigolo dans les pays donc européens, c'est que, euh, la lutte ou le, le rapport des classes sociales est quelque chose, les rapports de force class sociale est quelque chose qui est très fort, qui existe toujours à l'heure actuelle et une manière, à l'époque, de se démarquer entre les riches et les pauvres. pour les riches, qui avant étaient gros, ça a été de faire l'inverse, ça a été de devenir maigre, de contrôler son corps, en tout cas mince, plutôt ça que je veux dire. euh, c'est ce qu'on voit d'ailleurs aujourd'hui dans la population pauvre. quand on regarde l'épidémiologie sur le sujet en 2020 dans les pays européens, les gens pauvres sont beaucoup plus sujets à l'obésité et au surpoids que les gens riches. alors, vous allez dire: a toujours d'exceptions dans les gens riches, il y a toujours. je sais pas, moi, en France, qui c'est qu'on a, comme euh, on a, il a y a des acteurs qui sont gros, hein, il y a deux, par Dieu, tiens, tiens, je prends cet exemple malheureux là, euh, qui est énorme, qui est obèse, mais la plupart des gens, en fait, pour montrer qu'ils sont riches, si on prend, par exemple, les milliardaires ou des gens très, très riches, ils sont, ils ont un contrôle, leur corps. c'est une preuve, euh, de leur, de leur puissance. bon, alors, euh, du coup, là, ça va être la slide numéro euh, 10 maintenant pour parler du 20e siècle. donc, ça, la Révolution, la révolution industrielle, a amené cette inversion alimentaire, mais il y a eu les guerres aussi. il y a eu la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, où il y a eu beaucoup de privation, beaucoup de de souffrance. euh, il était hors de question de se priver sur plan alimentaire, et donc on a revalorisé à nouveau le gras et les formes, notamment via le cinéma italien de Fellini avec la dol cita, mais il y a eu plein de film sur ce sujetl. alors, le 20e siècle est quel chose est un? un siècle où il y a beaucoup de choses qui qui ont avancé de manière très rapide. après est arrivé la libération des femmes, dans les années 70, donc, c'est venu par les États-Unis, il y a eu la, il y a eu 68 en France, il eu plein de choses qui sont passées. la libération des femmes, c'est passé par le fait d'avoir, pour les femmes, un corps qui s'apparente à celui des hommes, un corps plus mince, moins de forme, pas de Sein, peu de fesses, porter des pantalons plutôt que de porter des jupes. on appelait ça les garsons à l'époque. euh, donc, là aussi, le, la perception de la beauté avait changé momentanément et donc, euh, la, la valorisation du gras a été oubliée pendant un temps. et puis il y a eu le mélange des cultures et des genres dans les années 80, 90, euh, ça s'est fait encore par le cinéma, et je reviendrai par à ça, par juste après, avec le féminisme et le bodybuilding, qui sont un peu de styles assez différents. euh, j'ai commencé avec le, le bodybuilding, euh, avant, dans les films, lorsqu'on disait qu'un, qu'un personnage était fort physiquement, et ben, il était fort physiquement dans la tête des, des spectateurs, et arlger a complètement changé ça, en fait, grâce notamment à Conan le barbare, et ben, un, un acteur, il était fort parce qu'il était vraiment fort, parce qu'il était volumineux, musculairement, physiquement, et ça a totalement changé la donne. c'est pour ça que les films d'action ont explosé dans les années 80, 90, avec Stalone et toute la clique. euh, il y a eu aussi, du coup, le féminisme, qui était dans la continuité de des garçones de libération de la femme, des années 70 et même avant. mais côté femme, ça se complique un peu, parce que il y a eu aussi une opposition avec, euh, la montée progressive du porno où on mettait en valeur des formes, donc des femmes avec des, des fesses et des seins, euh, euh, et des des visages juvéniles, euh, et cette, cette espèce de contradiction, elle a fait que qu'exploser au cours des années, avec l'explosion d'Internet et, euh, un autre média qui est la musique, euh, donc, ça, c'est plus années 2000 à 2020. donc, le rap, le hip hop, tout ça qui ont, qui sont très, très populaires auprès d'une très grande quantité de personnes, a mis en valeur, a remis en valeur les formes, probablement avec l'influence également du du porno, parce que c'est plus facile de vendre des albums lorsqu'on excite l'imagination des des auditeurs et c'est rigolo, parce que le rap et le hip hop, donc, c'est été fait par des Noirs américains essentiellement et donc, donc, ils ont remis en valeur, euh, les, les formes qui sont plutôt celles des, des Africains, euh, donc des, des, des hanches importantes et des des et des seins importants. et bon, alors ensuite, entre les années 2000 et 2020- c'est très, très compliqué de parler d'histoire récente- il y a tout un tas de choses qui sont passées. ça a explosé dans toutes les directions, mais, euh, clairement, le CrossFit, euh a fait exploser aussi la, les changements, la perception du corps, avec des athlètes qui non seulement sont euh performants, mais sont aussi beaux, euh, d'un point de vue esthétique, quand on prend, euh, je sais pas, moi, un lanceur de poids ou un coureur du du 10000 M, quand on le regarde dans la vraie vie, on se dit pas: ah, c'est un sacré athlète. on se dit: bon, il est, il est un peu sec, faudrait peut-être lui donner un peu de pain. ou l'autre, bon, benah, il est grand, mais euh, peut-être qu'il fasse un régime. alors que quand on voit, euh, rich Froning, euh, CLIRE tiatumi, tous les très grands athlètes connus du Crossfit, et ben là, on ah, ouais, eux, ils sont, ils sont beaux, euh, parce que la composante- c'est aussi peut-être pour ça d'ailleurs que il y a des critiques sur le dopage en CrossFit- mais le fait qu'il soit, en plus d'être athlétique, sont esthétiquement beau, ça, ça en énerve plus que d'un, même dans le domaine du sport, parce que il faut imaginer quand même que quand vous faites du sport toute votre vie, pour finir en êtant juste un gros, un gros lar, ultra performant, ça fait chier, pour dire les chose gentiment. et d'ailleurs, le CrossFit en doit beaucoup, en fait, indirectement, à à arnoldeger et au Bodybuilding, à cause de ce que j'ai raconé avant avec la, les changements de la perception du corps masculin. donc, vous voyez, tout ça, ça, ça a beaucoup fait, a beaucoup modifié les, la perception de la beauté au cours de l'histoire. c'est encore encore en train d'évoluer, probablement, évidemment. et là où je veux en venir, euh, c'est que on en arrive à un point aujourd'hui avec des objectifs contradictoires pour les hommes et pour les femmes. pour, c'est pour les hommes. on va avoir des objectifs, par exemple, qui sont de performance, avec des taux de Mass grâce qui sont très bas, des gens très musclés avec un taux de Mass grassce très bas. alors, le bodybuilding, par exemple, un des une des personnes les plus célèbres à l'heure actuelle, c'est Chris Bumstead, parce que c'est un idéal physique pour beaucoup d'hommes. clairement, c'est inatteignable. le mec fait 105 kg à 8 % de body fat, euh, et pour 1,80, peut un truc comme ça, ou un. il est un peu plus grand, je crois 1,84, c'est juste impossible sans, sans produit, mais c'est un idéal malgré tout. un autre, un autre truc antagoniste, euh. alors il y en a plein des athlètes qui sont, qui ont des, qui ont des physiques impossibles, mais il y en a un qui m' particulièrement choqué. c'est un mec qui s'appelle DK mat calf, qui est un joueur de NFL. il fait presque 2 m pour 115 kil. il court quasiment aussi vite qu'un springter du 100 m. il saute, il saute à 2 m, sans élan, il fait c'est n'importe quoi, vous prenez un personnage de jeu vidéo, pas les stat, je mets tout haut, à Max, partout, voilà, et ben, vas-y, amuse-toi. je c'est n'importe quoi, ce type, c'est n'importe quoi il est. en plus, il est ultra sec. enfin, c'est absurde. ces performances, donc, ça pareil, ces objectifs sont contradictoires. côté femme, c'est encore pire la contradiction, parce qu'il faut qu'ell soi en même temps belle, qu'elles aient des formes et qu'elles soient musclées, donc performante, donc les, les contradictions sont probablement encore plus importantes pour les femmes et ça mène encore plus de problèmes en terme de dopage. là où je veux en venir, c'est que ces gens-là, qui sont des sportifs ou des chanteurs, et cetera, et cetera, ce sont des super influenceurs, sont des célébrités. ils vont venir influencer les métiers, influenceurs qui vont venir influencer les microinluenceurs, et ils vont venir aussi influencer général, tout le monde. ce qui fait que nous, quand on voit des, des demi comme ça, qu'on idolâtre, et ben, on a envie de changer notre mode de vie pour essayer de le ressembler un peu, ou de faire en sorte que on soit un peu mieux, qu'on soit moins gras, plus sportif, euh, qu'on soit plus bonne, entre guillemets. alors, au début, on va faire des changements sur notre entraînement, sur notre mode de vie. sur la nutrition, on va commencer à prendre de la, de la créatine, on va essayer. on va commencer à prendre de la caféine pour pouvoir être un peu plus énervé au jour le jour. bon, jusque-là, rien de rien de grave, c'est même plutôt une bonne chose. mais à cause de la dysmorphophobie, donc une perception erronée de son propre corps et aussi des des objectifs irréalistes qu'on voit sur les réseaux en permanence, qui noit notre cerveau, euh, beaucoup de gens peuvent être poussé à aller plus loin. et donc là, on va rentrer dans une zone grise qui est la prescription médicale. euh, ça peut être du une thérapie de remplacement de la testostérone, ce qu'on appelle la TRT, ça peut être, chez les femmes, du botox ou ou de la chirurgie esthétique, et on on dérive doucement, comme ça, vers des choses qui sont dangereuses pour la santé ou relativement inutile chez les sportifs, bien entendu, forcément illégal. et c'est là le le principal problème, en fait, des, donc du dopage au service des influenceurs, c'est que les influenceurs, les méga influenceurs, qui sont des athlètes professionnels ou juste des célébrités, vous employer le dopage parce que, pour eux, ça leur fait une très, un très gros gain en terme de ressources, mais ils vont totalement modifier la perception du plus grand nombre qui va devenir malheureux en se regardant tous les jours leur propre corps dans un miroir. ça, c'est, c'est super intéressant, parce que ça me fait penser à une perspective rudimentaire que j'avais sur le deage jusqu'à jusqu'à maintenant, jusqu'à 3 secondes en arrière, c'était encore une fois, j'avais. j'ai pas une bonne connaissance de ce milieu-là et d'Illes. c'est pour ça qu'on est ici ensemble aujourd'hui, c'est pour que, alors, on puisse partager ces informations. mais moi aussi, j'apprends et et, et ça me, ça me fait du bien. une chose que j'avais toujours en tête, c'est de me dire: ok, bah, si il y a une compétition et que tout le monde est censé jouer au même niveau, le de page, c'est pas bon. si, d'un autre côté, tu fais pas de compétition dans lesquelles tu vas contre les autres, à ce moment-là- entre guillemets- tu fais ce que tu veux. mais cette perspective que tu viens d'amener, qui est, encore une fois, cette influence que les, les gens qui vont utiliser ces diff différentes méthodes, vont avoir sur les autres, et, comme tu l'as dit, par extension, au final, tout ton feed, toutes les informations que tu voit, c'est tout des choses qui sont complètement irréalistes si on, si on est Nati- et donc, pour revenir làdessus, C l'a déjà dit avant, mais Nati, c'est un peu le, ce qu'on utilise comme terme dans le, dans le jargon, pour dire, pour dire que quelqu'un est naturel. dire que quelqu'un prend pas de produit, c'est que il est Nati et et donc, ça, ça, ça modifie cette, cette pensée que j'avais, encore une fois, qui était très rudim, mais c'est vrai que voilà le, le fait de prendre des produits, si tu vas te retrouver à te mettre devant des centaines, des millions de de de personnes, au final, tu vas les influencer quand même et ça, ça a des répercussions ensuite sur leurs attentes, les objectifs, qui se qui se fixe, la perception de même, et cetera. ouais, parce qu'on est noyé par l'information en permanence. tous les jours, on se lève, on regarde les réseaux, et c'est normal ensuite que, par exemple, sur les rapports hom femm, si, à chaque fois qu'un homme, il lève la tête sur les réseaux sociaux, il voit des culs parfaits en permanence, et ben, du coup, il va avoir des? euh, des critères ou des attentes- euh, mettons qu' soit célibataires envers les autres nanas, qui sont absurdes, euh, sachant que lui-même il est peut-être pas non plus, tu vois, un top tiers en terme physique. à l'inverse, les femmes, si elles voit en permanence des hommes extrêmement beaux, extrêmement riches, et cetera, elles vont avoir des attentes qui sont démesurées par rapport à ce qu'ell euh, elles peuvent espérer et ça, ça, ça pose des souffrances, ça crée des souffrances. ça, ouais, de ce que je comprends, c'est alors, c'est, ça sort un petit peu du cadre de ce podcast sur le de page, mais au niveau sociologique, de ce que je comprends ça, ça a vraiment des répercussions qui sont assez, assez néfastes à leur actuel avec, bah, notamment, les jeunes qui sont de moins en moins en couple, qui ont de moins en moins de de partenaires ou de de personnes à qui, voilà, ils partagent leur temps, leur vie, certainement en partie dû à ces attentes qui sont complètement irrationnelles et et qu'on a, on peut simplement pas répondre à cette demande. il y a. il y a, si on veut que tout, tout homme que qu'une femme convoite, on va dire soit riche et grand et beau, et à l'inverse, et à l'inverse, pas à l'inverse, mais et dans l'autre sens, que toute femme que qu'un homme doit convoiter, qu'elle soit parfaite physiquement, et cetera, c'est, c'est, c'est ouais, c'est absurde quoi? ouais, complètement, alors, pour, pour relier ça au dopage et au sport, le problème, en plus, c'est que c'est intimement lié maintenant au sport, c'est que n'importe quelle personne, athlète de très bon niveau, va forcément, euh, publier sur les réseaux, partager des choses sur les réseaux, et il va contribuer au mode d'influence du grand public. euh, si on reste sur la beauté, comment dire les athlètes olympiques? on peut dire qu'objectivement ils sont un peu plus beau que la moyenne. mais il faut aussi comprendre que c'est des gens qui s'entraînent entre 20h et 50 he par semaine. personne ne peut faire ça à moins de d'être rémunéré pour ou ou d'avoir un du temps particulier. donc, ça va forcément aussi créer des souffrances. une personne normale, avec son travail et sa vie de famille, peut-être qu'elle peut s'entraîner au mieux 10hur par semaine, et c'est très bien. mais du coup, avec 10 he d'entraînement par semaine, on peut pas avoir des objectifs irréalistes en terme de corps. on peut avoir des excellents objectifs en terme de santé, mais on peut pas s'attendre à avoir le physique de Chris Bumstead ou de je sais pas quel, quel, quel nana pour les femmes qui soit connu, je sais pas, moi H qui c'est, qui a de qui, qui est bonne dans les bon, vous trouverez, vous trouverez bien, mais ouvre, ouvre ta page de découverte sur Instagram et il y en aura, il y en aura assez, qui te seront proposés, malheureusement. bref, euh donc, ouais, c'est. tu vois, typiquement ce sujet, c'est quelque chose qui n'est, à mes yeux en tout cas, est pas souvent abordé et je pense que c'est un point critique dans notre perception du dopage au service des influenceurs ou des sportifs qui vont influencer notre, notre quotidien. je me permets d'interrom cet épisode pour te dire que si tu souhaites progresser en cardio, devenir plus endurant, mieux récupérer, sans nécessairement t'entraîner plus dur, je t'ai préparé une mini formation en quatre vidéos pour t'expliquer tout ce qu'il y a, à savoir sur les zones d'entraînement et comment les appliquer dans ton quotidien. clique sur le lien dans la description pour accéder gratuitement à cette formation. euh, j'en ai fini avec cette partie là. je pe passer la partie sur l'histoire du dopage, si tu veux. c'est parti, on avant guingan et ben, let's go. alors, j'ai plein d'anecdotes rigolo sur l'histoire despage. c'est quand même très rigolo. c'est un truc qui date pas d'avantiè, ça date de. en fait, on pense que ça toujours existit dans l'histoire d' l'humanité, même si on nappelait pas ça comme ça. à l'époque, il y avait des gens qui, il y a un million d'années, prenaient des plantes. ils remarqué qu' prenant des plantes, ils étaient un peu plus énervés. bon, c'est quoi comme plante? quoi, je vais les mettre dans le jardin. c'était quoi comme plante? euh, c'éit du colat. ok, du, du colat, mais mais y av pas que ça. par exemple, les dru V, véérinaire de l'époque des Vikings, euh, il pensait que en faisant manger des amanites touches, qui sont des champignons ultra toxiques, mangeit pas ça. d'accord, euh, à leur guerriers, ils allaient devenir des, des tueurs, ce qu'on appelle les bcerc. alors, je sais pas comment ça fonctionnait à l'époque, hein, mais apparemment c'était un truc qu'il faisait. ils étaient super énervés, les types. peut-être qu'ils étaient un peu cons aussi, euh, sans jugement, mais euh, en tout cas, dans, alors, c'est, c'est un vrai truc. en plus, dans les livres, ils disent: parce que, apparemment, ça amélioré leur force d'un facteur 12, je sais pas comment ils ont mesuré ça, mais c'est vraiment un truc historique, ça. bon, bref, alors, à l'Antiquité déjà- on pe commencer avec ça- la perception du dopage existait déjà et donc il y avait des interdictions. euh, par exemple, aux Jeux Olympiques, à de l'époque, tu avais le droit. par exemple, les pot de vin aux arbitres étaient autorisés. voà, euh, tu asis le droit de posséder un meilleur équipement, par exemple pour les duels. imagine un duel. euh, ben le noble, il arrive en armure de de plaque. euh, le le, le pauvre du coin, qui travaille à McDonald's, il arrive en homme banane, battez-vous à JB. et bon, c'est un massacre. mais ça, c'était autorisé. euh, il y avit pas de McDonald à l'époque, hein, je, je déconne. par contre, il était interdit de tuer son adversaire avant la compétition. ah, il y avait quand même une petite idée de peu, quand même, hein. et il y avit pas. ils Ava pas droit de boire de l'alcool, hein, est-ce que c'était vu comme, c'était vu comme uneergogénétique, parce qu'en fait, l'alcool était utilisé par les, les militaires, donc les, les guerriers, et ils a remarqué que ça aidait pour la désinhibition ou pour autre chose, pour moins sentir la douleur. ouais, d'ailleurs, les, les mecs du Tour de France ont remarqué ça aussi en 1900 et avant. euh, mais bon, c'est quand même les Grecs qui ont inventé ça ensuite. alors, il y a plein de choses qui sont passées, mais un truc qui est rigolo, c'est, en Chine, l'empereur chinois. euh, il avait pas le droit d'être fatigué, il devait la garder dure, et je parle pas, euh, je parle pas de de ses mains, je, je parle d'autres choses. et donc, pour la garder dure, on lui donnait du mawang, qui est une plante à la con, euh, pour qu'il reste comme ça tout le temps, ouais donc ça, c'est genre de chose qui qui arrive agréable comme vie, ça, ouais bon, il pas avoir la pire des vies, mais bon, l'être empereur, c'est quand même risqué aussi de se faire assassiner tous les matins. donc, chacun faut vivre autant que tu peux, c'est ça. one life, c'est marqué aessus de son lit. one life. mais qu'est-ce que c'est ça? c'est pas du chinois, non, non, t'inquiète bon. et alors le le. les humains sont un peu des scientifiques par instinct, et ils sont dit: avant d'essayer sur nous des produits, on va essayer sur quelque chose qui est proche de nous. et donc, ils ont fait des tests sur les chevaux depuis toujours. et donc alors, à l'époque de la romantique, on leur faisait prendre, par exemple, de l'alcool. les chevaux, ça allit, ça les énervait un peu, ils allaient, ils allaient tout droit. ensuite, tu remettais des illères et euh, et tout se passait bien sur champ de bataille. parce que un cheval, ça a quand même peur. donc, sur un champ de bataille, il suffit qu'il soit un peu, il faut mettre un peu d'alcool et ça va bien. ça, c'est vach. ça s considérablement amplifié au cours des des années. par exemple, au 20e siècle, on pouvait retrouver sur un test antidopage, la map, retrouver dans un cheval à la fois de la caféine, ok, de l'héroïne, de la cocaïne, de la morphine, euh, et d'autres substances comme des stéroïdes ou du clambutérol. en bref, quand on dit doper comme un cheval, cette expression veut bien dire quelque chose, hein. ça veut dire que, en fait, vous prenez une dose qui est absurde et vous prenez tout, je on sait jamais. c'est comme une boîte de chocolat. donnez-moi la boîte, je verrai plus tard ce que je fais de ma vie. je je me rappelle plus avec qui je parlais récemment, mais je parlais de gens qui étaient chargés comme des poneys. etou, c'est ça. il m' ils m'ont dit: mais d'où ça vient cette expression? j'ai dis: je sais pas. c'est un truc qui se dit que que je dis. bah voilà, maintenant on sait d'où ça vient. alors, c'est un peu modifié, parce que les ponis, c'est pas des chevaux, mais c'est pas trop loin non plus. ouais, mais on les dope aussi. he, en fait, dès qu'il y a des compétitions équestres, il y a du dopage. par exemple, aux États-Unis, entre 2009 et 2021, on sait qu'il y a plus de 7000 chevaux qui sont morts à cause du dopage aux États-Unis. ça fait un sacré paquet de fric, d'ailleurs dépensé pour rien. euh, au jeu, c'est pas donné les choix en plus. ouais, non, mais non. enfin, même le steack de cheval, bon, euh, le au jeu de. alors, je sais plus si c'est Rio, je crois que c'est Rio. euh, euh, il y a une équipe, il y a toute une, une écurie de cheval qui est morte dans la nuit. alors, les gens, ils ont dit: oui, comprenez le traget, ils ont eu la grippe, ils sont morts. personnellement, moi, si je vais envoyer à Rio avec des potes et que tout le monde crève dans la nuit, on va se poser d'autres question que de la grippe. en fait, ce qui s'est passé, on l' su après, c'est que parce qu'on DOP les chevaux- olympiqu, c'est quelque chose, c'est une pratique qui est pas si tabou que ça dans le milieu, euh, parce qu'en fait, les, les athlètes peuvent pas se faire choper, c'est juste l'écurie qui va être sanctionné. donc, finalement, c'est pas si grave que ça pour les, pour les humains, euh. et du coup, le mec, en en piquant les chevaux avec une substance que j'ignore- je sais pas ce que c'était, en fait, il s tr 12, il a mis 1000 fois la 12, merde. oui, mais c'est exactement ce qu'a dit euh, son patron, avant de le virer, c'est ça. et d'où, d'où, le la dage chargé comme un poney, ouais, mais en plus, les écuries, euh, les écuries des Jos olympiques, c'est des, c'est des canassons qui sont haut de gamme. he, c'est pas bref, euh. alors, pour revenir, pardon, à l'histoire, donc, ça a été, euh, une espèce de truc, truc expérimental touteux, pendant très, très longtemps. et puis, il y a eu un changement, grâce à un mec qui s'appelle Charles edard Bron, secar B, BS pour les intimes, qui, en fait, il avait 70 ans, c'était un physiologiste qui était très connu- je sais plus s'il était allemand, euh, ou français, je sais plus bref- et en céit en 1899, en fait. il a remarqué, donc, il a 70 ans, que il est, il était un peu moins vigoureux, il a, sa vie sexuelle était en train de, de, de chuter, et donc il s'est dit: tiens, je vais, je vais m'injecter de l'extrait de testicules de chien et de, c'était quoi déjà, de de couchon d'Inde, euh, pour que ça aille mieux. alors, il a été la risée de ses collègues à l'époque, mais c'est pas la première fois qu'en science, on fait un truc mal et puis, en fait, en réalité, on se rend compte que c'est un truc bien. alors, ça n'a pas marché, hein, il est mort dans l'année qui a suivi, euh, mais l'idée a germé chez les scientifiques. on s'est dit: peut-être que on peut extraire des animaux, leur testostérone et s injejecté en nous. donc, il y a eu des recherches qui ont été faites, et les premiers à avoir réussi à faire ça, c'était des Allemands, en 1930, ce qui a d'ailleurs amené à croire que les nazis étaient étit chargé et prenaient des stéroïdes. alors, on sait que non, parce qu'en fait, ce qu'ils ont inventé, c'est une version injectable de la testostérone, sauf que pour l'extraire, par exemple, le rapport, c'était pour extraire 5 mg de testostérone, ce qui, en gros, la dose naturelle qu'on va produire, par un homme produit entre 7 et 9 mg par par jour. euh, entre 5 et 7 mg par jour, pardon, en moyenne. euh, donc, pour extraire 5 mg de testostérone et pour la l'injecter, il faut, en gros, couper les burnes de s s B. donc, ça fait très, très pas le SCER très bien, ça, non, pas du tout. donc, il est peu probable que alors, apparemment, Hitler se faisait injecter ce genre de chose, mais il est pr par voie orale et malheureusement, les produits, lorsqu'il passent la barrière, du fois, en fait, ils sont dégradés totalement, et donc, on sait que, du coup, ça avait absolument aucun effet et on sait même pas en quelle quantité si c'était tous les jours. enfin, bref, c'est donc le, les stéroïdes, che chez les nazis, c'est un, c'est un mythe. ça a vraiment été mis en place sous forme injectable et scientifique, fait de manière synthétique, en 1954 seulement, donc, c'est beaucoup plus tard, euh par, et ça a été, du coup, tout de suite utilisé par les bodybuilders et par les Américains et les Russes pour les Jeux Olympiques. euh, et, mais avant, du coup, c'était tellement peu connu que c'était vraiment pas le. le produit phare de l'époque, le produit phare donc, c'est là, je, du coup, j'y viens des années 60- c'était les amphétamines. euh, en plus, il s'avère que les amphétamines étaient paré de toutes les vertus à l'époque en terme de perception, parce que c'est notamment ce qui a permis aux Anglais de survivre au bombardement allemand de Londres. pendant, ça a duré de 3 mois, les, les Anglais avaient distribué 72 millions de comprimés sur la période à la population. donc, ça veut dire qu'en gros, un jour sur trois, tu prenais, ou un jour sur deux, tu prenais ta petite pastile d'amphétamine. les amphétamines, ça, ça stimule conement la confiance en soi, la vigilance, et ça éniible la fatigue. donc, tu as l'impression d'être un surhomme. euh, c'est très, très, très, très puissant et c'est dangereux aussi sur la santé, parce que, du coup, ça va faire monter votre pression artérielle, votre, vous avez des risques de crise cardiaque derrière. mais bon, dans le cas des d'une guerre, c'est, c'est, c'est, c'est probablement acceptable d'un point de vue éthique. d'ailleurs, les nazis étaient pas en reste. il distribuaient des centaines de millions de ces comprimés à leur, à leurs soldats. euh, et les amphétamines était quelque chose qui était recherché dans les Jeux Olympiques, par exemple. et alors, bon, les moyens techniques pour détecter les substance était vraiment très mauvais, parce que, au jeu de Mexico de 68, tout le monde en prenait. quand je dis tout le monde, c'est ceux qui jouaient au ping-pong, la voile, les altteros, les coureurs, tout le monde, tout, tout, tout absolu, même les arbitres en prenaient. et ben, sur So, 668, contrôles zéro, contrôle positif, zéro donc. donc, il y avait de la marge encore à l'époque, pour pour la détection. alors, la, la perception du grand public a changé sur le sujet. d'ailleurs, la perception du grand public a une influence importante, d'ailleurs, sur le dopage. euh, le jour notamment où Tom Simpson, qui est un cycliste, euh, est mort sur les pentes du Ventou. euh, donc, il a un col or, catégorie Tour de France, qui est très, très dur pour l'avoir fait, moiême, c'est vraiment l'enfer. et il est mort à 1,m5 du de l'rivée. à cause donc de la Trinité: euh, chaleur extrême- ce qui éit très chaud ce jour-là- déshydratation, amphétamine, le cœur à lâcher. et depuis ce jour, euh, les l'opinion publique a envers les amphétamines a a décru considérablement, malheureusement, pour le cyclisme. c'est à cause d'eux qu'on s'est rendu compte de ça, mais tout le monde en prenait. mais vous allez voir que, ENF, pour les gens qui nous écoutent, que, en fait, c'est souvent les cyclistes qui se font choper, qui se font goer, mais tout le monde en prend à chaque fois, dans tous les sports. mais du coup, c'est pour ça qu'aujourd'hui les gens sont persuadés que les cyclistes sont plus chargé que les autres, mais c'est pas particulièrement le cas. c'est bon, c'est, c'est drôle. ensuite, euh, donc, les amphétamines ont, ont perdu en popularité. ils étaient toujours très utilisés, hein, mais puisqueilsétaaient pas détectable à l'époque, euh, ensuite est arrivé l'avvénement des stéroïdes anabolisants synthétiques, donc pas pas la, la testostérone en soi, mais d'autres produits qui étent utilisés point de vue médical. pour le coup, ça commence. ça a posé problème parce que, aux Jeux olympiques de muniich en 1972, tout le monde en prenait. encore une fois, euh, c'était absurde. on voyit des physiques absurdes, même pour des, euh, euh, pas des marathoniens, c'est un T inutile, mais même pour des, des joueurs de ping-pong, il y avait des types qui étaient vraiment partir en musclé. on dit: qu'est-ce que c'est que ça, Mo? je la balle, elle est lourde. vous comprenez? euh, quand je fais, ça fait des cœur biceps. bref, peu importe. euh. et pareil, l'Agence mondiale antidopage de l'époque- euh, elle avait les agences antidopage- avaiit un peu du retard, parce que seulement 15 % des tests recherchaient, sur les athlètes, la testostérone. et à l'époque, en 1972, euh, il y a neuf athlètes qui ont été pris, un mec de la voile pour te dire à quel point tout le monde en prenait- et huit altérophiles. et du coup après, derrière, pareil, culturellement, les altterophiles, ouais, ils sont chargés. euh, vous avez vu ce qui soulève, c'est pas normal. même ma chèvre, elle soulève pas ça. bref, donc, donc, euh, à l'époque, tout le monde utilisait stéroïes, lesamphectamines, mais, mais les, les, les tests étaient pas pas très bon. par contre, à cause des stéroïdes anabolisants et leur avènement- c'est là qui est né- sont nés, pardon, les tests inopiné chez les athlètes, parce que la durée de vie de ces produits est relativement longue. donc, du coup, un testinopiné boum, il se fait choper et c'est c'est fini. euh, bon, on a trouvé une solution. c'est la testostérone pure qui va venir [ __ ] le bordel en 1900, dans les années 80, alors, le problème, c'est que les autres protéines synthétiques, les autres, les les anabolisants synthétiques, sont très facilement détectables, parce qu'en fait, on sait qu'ils appartiennent pas au corps. mais la, la testostérone naturelle, elle, on peut pas la distinguer, celle qui est qui est injecté par l'extérieur de celle qu'on produit nous. du coup, il a fallu commencer à définir des seuils. ça, c'est un truc que aime pas trop faire les, les médecins, les gens de l'agence mondantilopage, parce que du coup, ça va venir pénaliser les monstres génétiques, et souvent, les meilleurs dans le sport, ce sont des monstres génétiqueson. ça arrive souvent quand même. euh, du coup, ce qu'il faisait, c'est que il mesurait le rapport entre la testostérone et l'épitestostérone. l'épitestostérone, c'est un, c'est une, c'est une molécule de testostérone qui est un petit peu modifié, qui est également produite par le corps et normalement, euh, on en produit autant de l'un que l'autre, c'estàd qu'en moyenne, c'est du 1 pour un. et pour qu'il y ait une marge, on s'est dit: voilà, si le rapport est supérieur à 4, donc il a quatre fois plus de testostérone que d'épis testostérone. et ben, on sanctionne l'athlète. évidemment, les athlètes sont dit: bon, ben, c'est ça, ben, très bien, bah, injectez moi de la testo, mais vous avez aussi m'injejectter autant d'épitesto, et du coup, ben, il se faisaent pas choper. h alors, en 97, il y a le CNRS qui a annoncé avoir découvert un truc génial, euh, pour détecter les, la, l'injection, la testostérone. alors, c'est vrai que ça marche, mais euh, que je vous explique le. la testostérone injectable, elle est issue, euh, des plantes. je sais ça peêtre très bizarre, mais, par exemple, si vous savez manipuler, euh transform, manipuler du sojat correctement- je parle pas d'utiliser une poêle avec du beurre, je parle de chimie- euh, vous pouvez extraire de la testostérone et ensuite, vous l'injejecte. mais ne faites pas ça, ne faites pas ça. euh. par contre, les carbones, les atomes de carbone qui sont contenu dans la molécule de testostérone, euh, chez les plantes, ne sont pas exactement les mêmes que les molécules, les atomes de carbone qui sont euh issu de notre corps ou des animaux. en fait, il y a 13 atomes, 13, pardon, pas 13 atomes- 13 euh neutrons dans les, dans les atomes de carbone, euh des plantes, il y en a que 12 chez les, chez les humains, on appelle ça des isotop. et donc, les gens du CNRS ont dit: ben, on va calculer le rapport isotopique entre, euh, les atomes de carb, donc la testostérone, donc carbone 13, donc don, dont la composition est le carbone 13, et la composition humaine, pour savoir si la personne se dope, et ça marche très, très bien. mais il y a que trois labos au monde qui font ça et ça cou coûte une blinde. donc, on va pas, euh, on va pas du tout répendre ça partout en plus. mais ça, je vaexliquer plus tard quand j'exliqué la, le fonctionnement biologique. votre testostérone, elle est pas, elle est produite sous condition d'un certain stimuli hormonal qui vient du cerveau. euh, l'une des stimulation, l'une des molécules qui, par cette simulation, c'est, ce sont des gonadotropines. on appelle ça comme ça. et donc, si vous avez un produit qui va stimuler les gonadotropines, vous allez augmenter votre production naturelle au testo. et donc, si on cherge votre testo, tout va bien se passer aussi. alors, du coup, ça a été, c'est toujours pareil, hein, c'est un, c'est une guerre qui, c'est une course à l'armement. les, les, les, les mecs de l'agence mon antilopage, sont dit: bah, très bien, on va regarder la gonodotropine. le problème, c'est que les taux sanguins de la gonodotropine, ils peuvent varier d'un facteur 1 à 10, donc, c'est compliqué de mettre des seuils h et pire que ça et là on va. je vais revenir à un truc rigolo, c'est que la concentration de ganotropine est normalisée par la concentration de créatinine. créatinine, donc, si vous avez une urine claire et que, en plus, vous supplémentez à l'époque en créatine, bah du coup vous masquez la prise de gonadotropine. c'est pour ça que la créatine a servi de produit masquant, c'est pour ça qu'elle a été interdite en France et qu'ensuite elle a été, euh, vu comme un produit d'opan pendant de très nombreuses années, même encore maintenant. c'est super intéressant, parce que je j'avais pas connaissance de ce fait, de du fait que ça été utilisé comme produit masquant. et bah, j'imagine que ça explique, ouais, comme tu l'as dit, le fait que ce soit encore, entre guillemets- mal vu par beaucoup de monde, alors que c'est, si je me trompe pas, le complément le plus recherché et le mieux documenté en terme de ses effets positifs et et c'est même même bien au-delà des du sport et de la masse musculaire et cetera. tu es, je sais que tu es le premier à en recommander, même pour le, pour l'aspect santé au niveau de de cette créatine ouais, surtout pour les les enfants enfant et pour les personnes âgées. à partir du moment où on n pas de de maladie rénale, la créatine n'est pas mauvaise pour les reins, sauf si on a déjà une maladie rénale. et non euh, c'est pas parce que comprenez la créatine que vous allez vous engager vers une maladie rénale, c'est. ça n'a absolument rien à voir. bon, c'est c'est un autre sujet, mais al d'ailleurs, à propos de la créatine. donc, ça, c'est vrai que ça a été un problème en France. il y a d'autres problème aussi. en fait, dans les années 90, la production des protéines en poudre euh et la législation autour des des normes d'hygiène pour leur création était pas du tout aussi correct que maintenant et on se retrouvait avec des stéroïdes anabolisants dans les protéines en poudre. et donc, même les protéines en poudre ont été, on avait mauvaise publicité en France, ont toujours mauvaise publicité auprès de certain entraîneurs. après, il faut bien comprendre le truc, c'est que donc, la production naturelle, c'est 5 à 7 mg de testo par jour. si vous preneiez à l'époque euh, mettons 100 g de protéin par jour, donc de deux grand cheakers euh, certaines marques allemandes, américaines, australienne, euh possédait jusqu'à 15 mg de stanosolol, ce qui est un stéroïde anabolisant. pour 100 g, donc, ça veut dire que tous les jours, vous preneiez en plus des protéines, deux fois votre production en testo. elle marche bien, cette, cette protéine. ah, c'est donc, et c'était le cas jusqu les années 2000, 2000, 2005, donc aussi tard que ça, c'est, c'est vraiment ouais, ouais. puis, ça a complètement changé et maintenant, euh, on est sur. il y a seulement certaines marques australiennes- euh, t par, toujours les mêmes d'ailleurs, c'est euh, australienne, allemande et américaine, mais c'est beaucoup plus compliqué- qui ont encore un peuolol dans leur, dans leur poudre. si vous prenez des marques qui sont labellisées en France, par exemple, par que je par, parce que là, c'est pour P francophone, euh, je fais pas de publicité, mais euh, il y en a plein qui sont labellisés, il y a, il y a vraiment aucun problème pour le coup, c'est très, très bien fait et c'est beaucoup mieux d'ailleurs. mais pareil, c'est pour ça que encore, dans la tête des entraîneurs, vous Z, dans certains CREPS en France, on vous dit: non, non, ça c'est du dopage, tu bousiller les reins, et cetera. alors, c'est vrai que l' stéroïes anabolisant bousille les reins. on verra pourquoi plus tard, mais c'est la raison pour laquelle c'est pas bon, mais une des raisons, mais du coup, ils ont confondu ça avec les protéines. bref, alors, ensuite est arrivé dans les années 90, euh, l'érito tropoyatine. c'est le PO qui a pas mal bouleversé, du coup, les sports d'endurance, et notamment le cyclisme, par qu'il prenait ça dans des doses absurdes. cette molécule, en fait, elle permet d'accroire, accroître la, la teneur sanguine en en oxygène, puisqu'elle permet en fait de d'avoir plus de de gobules rouge, pour faire dire les chos simplement. euh, alors, ce qui est rigolo, c'est que quand on prenez le PO, vous augmentez. enfin, c'est rigolo. mon humour à moi, j'ai un humour noir- c'est que ça permet d'augmenter considérablement, ça augment l'oxénation, mais par contre, ça fait monter vraiment très fortement votre tension artérielle et vous avez aussi des CR, votre viscosité sanguine et ça provoque des cris de ris- pardon, je recommence- des risques de crise cardiaque, les. pour éviter ça, dans les années 90, on faisait prendre au cyclistes de l'aspirine. et c'est rigolo, parce que tout le monde prenait l'aspirine à l'époque, hein, et cétait pas parce queils avaient des maots de gorge, c'est à cause de ça. euh, ce qu'il faut comprendre, c'est que le on les faisait, on leur faisait prendre des doses tellement risquées que ils avaient souvent des risques de crisardac dans la nuit, et donc, parfois, on faisait lever les athlètes en pleine nuit pour les faire rouler 2 heures en zone 2, en zone 1, juste pour pas qu'il meure. voilà ça, c'est la vie d'un cycliste de très haut niveau dans les années 90, ouis, c'est, c'est fau. ouais, et on a des stats absurdes, absurdes, le j'ai, j'ai regardé avec grand plaisir ta vidéo avec le CrossFitter qui a fait 367 W en en 20 minutes. ouais, alors, certes, c'est pas un professionnel, mais ça reste, moi, je trouve ça incroyable. tu vois, ça me donne envie de m'entraîner dur pour, pour faire des trucs pareils. mais alors, pour vous donner une idée, donc, par ort cy pro, il y a un mec qui s'appelle endurin. il a un nom, endurin, c'est de l'in, et il est enduranturait, pas pu l'inventer. il, testé en laboratoire, et son seuil à 5 millimol de lactate par par litre, mimol de lactate par par litre par il, était à505, w505 W. voilà, je, c'est tout. c'est, c'est absurde. c'était un des mecs avec oua, il, il devait pas per grandchose non plus. euh, non, il fais 70 kg par là. 70, 75 kg. euh, d'ailleurs, j'ai, j'en parler après. mais le ouais, le, le développement en wat de ces gens-l est totalement absurde. avec le, le PO, d'ailleurs, il y a Hamilton, alors pas le, pas le, celui qui fait Formule 1, un autre Hamilton du cyclisme, qui est très connu parce qu' c'est un très grand atlette. il a dévoilé dans son livre- qui est le livre noir du cyclisme, ça s'appelle comme ça- euh, le, ses protocoles et combien il a gagné. et allez donc, on lui avait fait prendre pendant 2 mois, par exemple, euh, de leepo et des stéroïdes Yolo, j'ai envie de dire. et il est passé de 400 W de moyenne à 440 W. il a gagné 10 % en 60 jours, il a gagné 40 W. je crois que c'est c'est assez, c'est assez proche de. j'essaie de me rappeler ce que disait Lance Armstrong. il a fait un super podcast avec Peter ETA et je crois qu'il parlait de de ça à peu près: he, c'était entre 30 et 50 W, qui gagnait quand il était chargé, enfin quand il ouais, quand il était sur un cycle ou après un cycle, par rapport à au moment où il l'était pas, mais après, c'est sur de mois. c'estd. qu'en fait, en général, les athlètes pro, ils peuvent monter à 400 W et ensuite tout ce qui est au-delà, on est sur du suspicieux, du dangereux, du miraculeux, du mutant. ils ont, ils ont, ils ont plus strat pour définir leur, leurs échelons. mais le, c'est 4, gagner en 2 mois, ça veut dire que si vous restez sur la cure pendant un an, vous pouvez respérer. gagner le double, voir le triple. c'est comme ça qu'and Durin était monté à 500 W, ouais, et là, on parle bien du, on parle bien du seu. 2, on n pas, on n pas sur un 20 minutes, on est, on est des efforts, qui sont qui? qui font une heure à peu près, pour faire simple, oui, oui, eux, typiquement, leur repère, c'est des efforts de 40 minutes. ouais, ok, voilà donc, c'est à peu près ça. alors, euh, le, le COO, donc le COMunité international olympique, en 1998, il a dit: bon, la fait à la saucisse, c'est fini, hein. il a pas dit comme ça, sachant pas mes termes à moi, mais il a dit en anglais, mais c'est: euh, il a mis en place des seuils. pareil, il était obligé. euh, pour l'hémoglobine HM. alors, les chiffres d'ailleurs, c'est 16,5 euh par litre pour les femmes et 18,5 g par litre pour les hommes. euh, alors, le problème, c'est que cette quantité, elle est toujours dans les prise au sang, rapporté à l'hématocrite. l'hématocrite, c'est le volume de sang qui est occupé par les globules rouges, et le problème, c'est que, euh, ce seuil, il va pénaliser entre 50 % et 90 % des AT endurance à cause de quelque chose de très particulier qui est une mutation génétique. les athlètes d'endurance de très haut niveau ont une mutation génétique, comme les athlètes de force. on l' en force dans d'autres pour un autre gène. euh, sur un truc en lien avec l'hématochromatose. l'hématochromatose, c'est une maladie qui fait qu' en fait, on a trop de fer qui abonde dans le sang et c'est dangereux pour le corps et c'est on en meurt assez rapidement. lesémochromatosees. sur votre chromosome X, hein, je dire ça comme ça, vous avez le gène qui est exprimé sur les deux portion du X. on appelle ça un gène homozygote. quand le gène est exprimé seulement sur une des deux portions du X, on dit que le gène est hétérozygote. et quand le gène est hétérozygote, il n' pas forcément les mêmes fonctions en des mêmes effets physiologique que lorsqu'il est exprimé de manière homozygote, et il s'avè que l'hématochromatose, quand on a le gène de hématochromatose qui est exprimé sur un seul allèle, ça en fait, vous avez une meilleure, un meilleur transport de l'oxygène, plus de fer dans le sang et vous êtes, entre guillemets- dopé. naturellement, vous allez gagner 30 % par rapport à en terme de VO2 max ou de pas de Max, de non pas de V, max de de d'hémoglobine par rapport à quelqu'un de normal, alors vous faites absolument rien. du coup, euh, les gens qui ont cette mutation, là, donc, c'est la majorité des gens, ils vont être pénalysé par ce test antidopage. là, euh, parce que le pourquoi il sont s bête à faire ça, parce que leepo elle-même n'est pas détectable dans les prises de sang. malheureusement, il y a des produits comme ça, leepo n'est pas détectable. la GH, growth hormone, qui n'est pas détectable non plus, ça, c'est pour les sports de force, donc, c'est très pénible. tout ça, euh, pour trouver les tests indirects. du coup, la seule manière de savoir si un athlète, c'est DOP en prenant de le poo, la seule, c'est d'avoir une étude, un suivi longitudinal sur plusieurs années et du coup, les passeports biométriques, ouais, c'est ça. mais du coup, si l'athlète continue de se doper pour le juste, par sécurité, même en base en dose basse, il se sera jamais choper. on en est là à l'heure actuelle. he, donc, c'est un peu, c'est un peu triste. j'ai envie de dire, et juste pour illustrer d'ailleurs, avec ça, c'est la slide numéro 12 je vous ai mis pour le Tour de France 2023, hein, donc, c'est pas, c'est pas les années 90, les watages moyens, donc les wat étalons, ils appellent ça des, des de des trois coureurs: guardard, pogadar, pogakar, pardon, et Yates et je, comme je vous disais, quand on est au-dessus de 400 W, c'est suspicieux, voire impossible. c'est qu'on peut faire un effort sur. pour un athlète professionnel, c'est possible de faire un effort au-dessus de 400 W. une fois dans l'année, ça va être la performance de l'année. là, ces gens-là, ils ont fait ça à chaque épreuve quasiment. et là, on parle de, on parle de Wat étalonné. sur quelle? sur quelle durée, tu sais? euh, c'est sur des, c'est toujours, c'est toujours entre 30 minutes et 45 minutes. ok, et tu as la référence en BL, en bas, pardon, chronowat, chronos, chronoswatscom, chronowat. ouais, c'est euh, c'est un site dédié sur le cyclisme et le dopage. c'est très, très, très bien fait, euh. et là, vous voyez enfin, si vous regardez la slide, vous verrez des, des watages qui sont absolument absurde. avec un, un pic à 486 W pour vinggard, euh, 486 wat, à maintenu pendant 40 minutes, on est euh, il pourrait, euh, il pourrait tracter une voiture sur le dos. euh, sur une montée, et ça, ou, je vois pas le problème, c'est c'est n'importe quoi. on en est sur, c'est n'importe quoi? euh, bref, donc, euh, aujourd'hui, maintenant, pour revenir à l'histoire, duopage, aujourd'hui, les questions qui sepose, ça va être le dopage génétique. euh, alors, c'est quelque chose qui, à l'heure actuelle, est un, un fantasme, parce que, enfin, on croit que c'est un fantasme. euh, en fait, il y a eu des avancées en biologie moléculaire qui permettent de couper des morceaux d'ADN. euh, ça fait une dizaine d'années qu'on sait faire ça. un peu plus, c'est lié au truc qui s'appelle crisper. c'est ça. oui, exactement, c'est un, c'est un ciseau moléculaire qui permet de faire ça et, du coup, de de déplacer certains portions de gènees ailleurs pour qu'il soit mieux exprimer. et donc, ça veut dire, puisqueon maintenant on connaît le, le code ADN humain depuis un certain temps, qu'on pourrait techniquement faire des expériences pour moduler l'expression de certains gènes. on sait pas si c'est possible. on on sait que, dans le monde, il y a des laboratoires qui sont totalement hors des clous et qui, du coup, font leur expérence de leur côté, de manière nonéthique. donc, on sait que c'est quelque chose qui est en train d'être fait pour les chevaux, qui est déjà fait pour les animaux. si c'est fait pour les animaux, ça veut dire que, même si c'est pas le cas à l'heure actuelle, ça n'existe pas à l'heure actuelle pour les humains. ça veut dire que d'ici 20 ans, 30 ans, euh, il est possible que ça arrive pour nous et comme, et comme tu l'as bien écrit jusqu'ici dans dans hisisttoire du dopage, les, les tests ont toujours un ou deux CR de retard sur, sur le, sur les, les méthodes de dopage. donc, il y a de grandes chances que qu' qu'on le voit pas venir avant un moment. quoi, même si c'est déjà ça, techniquement, ça peut-êt, ça pourrait être en place déjà, ça pourrait exister à l'heure actuelle, après, les Chinois le font de manière empirique, c'està dire que ils prennent les athlètes, il fait: toi, oui, qu'est-ce qu'il y a? toi, tu, tu es fort et tu vas te, tu vas te reproduire par amour, par par amour, tu vas te reproduire avec elle, qui est très forte aussi. ils ont mis, met des champions olympiques entre eux. tu vois, et j'ai, j'ai le choix, quand même, non, non, d'accord, euh, ils le font et ça, typiquement, c'est du dopage génétique naturel, c'est que c'est de la sélection, comme on ferait avec des, des animaux, euh, de race. donc, euh, est-ce qu'on a besoin de s'emmerder, dans 30 ans, à faire se reproduire les gens entre eux? ça, je ne sais pas, mais c'est quelque chose. c'est quelque chose qui est inquiétant, euh, j'avoue, euh, qui est assez inquiétant. ouais, je crois que j'ai dit à peu près tout ce que je voulais dire sur le dopage, sur l'histoire du dopage jusqu'à maintenant. j'ai peut-être oublié des truc, mais je reviendrai plus tard. euh, on peut attaquer un peu la biologie et les grandes familles de produit depan, ça te, parce que, ouais, ça ça me plaît comme comme sujet pour donner un petit peu le la vue d'ensemble sur les les différents produits de pon qui existent. il y a des centaines de produits qui sont interdits. donc, ce que je vous donnais, c'est juste des grandes catégories, qui n'inclu pas d'ailleurs tout, mais qui inclut quand même une très bonne proportion de ce qui existe. euh. donc, vous avez donc les stéroïdes, hein, de manière générale, qui sont interdits, qui sont en fait des des hormones anabolisantes, donc, qui vont permettre la création de masse musculaire, euh, et vous avez celles qui sont endogènes, produites par le corps, et celles qui sont exogènes, qui sont récupéré, donc via des seringues ou des des plastilles. ça, c'est une catégorie. donc, on a déjà parlé. vous avez un truc qui s'appelle les B? agonistes. euh, les béagonistes, en fait, ils reproduisent les effets des catcolamines. donc, en gros, c'est des. les catcolamines, c'est par exemple l'adrénaline, une cadcolamine, donc, ça va venir vous énerver considérablement et, euh, du coup, ce sont des produits qui agissent sur le système nerveux. euh, pour vous excitz bon, euh, vous avez ce qu'on appelle les peptides. le PO est un peptide. euh, ce sont simplement des hormones, donc peptidiques, qui participent à la régulation des organes en normalement, et parfois arrive à détourner leur, leur fonctionnement pour avoir des effets amplifiés sur le, sur le sport. euh, l'insuline aussi, par exemple, est un est un peptide, et les gonadotropines en sont un. vous avez les SARMs, ça, c'est un sujet aussi qu'on discute. donc, SARMs, ça veut dire sélective androgène, récepor modulateor. ce sont en fait des, des, euh, des molécules qui vont se lier à certains récepteurs des androgènes, c'est des récepteurs de la testostérone. quand la testostérone vient sur une, une cellule, il y a des récepteurs pour la l'accueillir et la capter, pour activer ensuite tout un tas de truc dans la cellule. les SARMs vont venir se lier au récepteur pour moduler l'activité, euh, de la testostérone. par exemple, ça peut être autre chose que la testostérone et donc, ça veut dire que vous pouvez prendre des SARMs, euh, si un contrôle antidopage teste la testostérone, il verra rien. par contre, grâce au SARMs, les effets testostéron vont être amplifiés. ça, c'est un exemple possible. ça, d'autres effets très négatifs, parce que ça, je vais revenir plus tard- comme tout est absolument lié et de manière très fine, très finement régulé dans le système, si vous exagérez le, la production d'un, d'une hormone, de substance, ça va venir déréguler tout le reste et donc, à moyen ou long terme, c'est forcément desta. c'est ça qu'il faut retenir. d'ailleurs, sur le dopage, c'est la raison pour laquelle vaut mieux éviter, sauf si vous allez gagner des Millions. bref, vous avez les bronchodilatateurs, donc c'est tout ce qui va aider à augmenter le calibre des bronches. donc, alors, il y a la tropine qu'on donne aux chevaux. vous avez les chaussettes de légionnaire. si vous en avez à disposition, il y a plusieurs choses possibles. non, je plente. euh, vous avez ensuite les glucocorticoïdes. donc, les glucorticoïde, le classique, c'est la cortisone, qui vous permet de de pas sentir la douleur. c'est un anti-inflammatoire puissant. ça permet également de d'augmenter le métabolisme glucidique. c'est très, très utilisé dans les sports d'endurance, par les triathlètes, euh, par des des gens qui font du trail, par des marathoniens. bon, vous avez les agents masquants. donc, il en a toutes sortes et là, c'est très, très variable, parce que ça dépend des produits qu'on, qu'on cherche à masquer, et vous avez aussi les narcotiques, donc des trucs qui vont vous permettre de vous, euh, calmer, euh. donc, là, vous avez, euh, la morphine, vous allez dérivés d'opium, des opioïdes qui existent, voilà. et donc, faut bien vous dire que, euh, si je prends quelqu'un, par exemple, ah, si je prends un altérophile amateur qui épaule 120 kg, il est bien, il a 120 kg, mais il a un plateau que je lui fais prendre des glucocorticoïdes, des stéroïdes, des SARMs- qu'est-ce que j'ai dit- des peptides, des un truc pour l'énerver, de la caféine, et cetera. si je donne, tout d'un coup, juste le jour J, ou, ou la semaine, pour qu'il s'entraîne un petit peu, il va passer 12 à 150, c'est vraiment énorme, là, le gain. euh, il y a un athlète que j'aime beaucoup en altérophili, qui s'appelle Ilian Ilin, qui est casazak, qui avait le record, qui a toujours, d'ailleurs, techniquement, mais même si on l'a banit pour ça, le record du monde à l'p jeté. euh, donc, il faisait, je sais plus si c'est 105, je crois que c'est 105 kg. ouais, la catégorie. euh, donc, pour 105 kg, il avait épaulé, jeté 246 kg lors d'un d'un meeting en Russie. euh, donc, là, il était chargé comme un poney, hein. maintenant, vous savez, vous savez bien, euh. ceci étant dit, donc, il a été pris pour dopage, il a été déchu, bon, il y a tout choses qui sont passées. et puis il a, il a à nouveau fait la compétition et euh, donc, il est passé de 246 kg à son meilleur épauul égeté. euh, à moins de 190 kg, à l'épauul é jeté, il a perdu 60 kg pour le même poids de corps. ah, c'est incroyable. ouais, pour l'arracher, il est passé de quasiment 200 kg à même pas 160, à un peu un peu moins de 10 à 150, quelque chose comme ça. ah, il avait fait un 200 ou un 206 depuis les blocs. je me rappelle, j'avais suivi de, je le suivais de très, très près à l'époque. euh, et pour la petite histoire, au-delà du du de page, il y aine. à mon avis, c'est un exemple quand on parle de d'attitude à l'entraînement. euh, pour ceux qui l'ont jamais vu alleer regarder ses vidéos d'entraînement, c'est un gars qui déconne, qui il fait du break dance aussi, accessoirement. donc, il tape une petite danse, un truc, et et, il arrive, il descend, il prend la barre dans les mains et VAM, et c'est parti. et vraiment, le, le switch de mindset entre: je suis à l'entraînement, je prends du plaisir, mais ensuite, dès que c'est, dès que c'est, dès que c'est le temps de lever la barre, c'est, c'est, c'est une fusée, quoi, et ça je trouvais super intéressant ce, cet aspect, peut-être plutôt, côté psychologie et attitude, j'ai toujours été impressionné par cette capacité à switcher On Off. alors, ouais, je tempérer ça un petit peu, parce que la switché On Off en partie au produit deopin [ __ ] vcent, tu es en train de tout casser. je suis désolé, non, mais c'est vrai. quand tu vois des athlètes qui sont capable de switcher totalement un état de d'con, un état de parfaite concentration, ou a changé de de mindset, de manière absurde, il y a peut-être des amphétamines en jeu, la cortisone, il y a des choses qui accélèrent en fait les processus au niveau du cerveau, au niveau du changement de d'humeur, et là, ce qu' luimême, il le disait, he, il prenait tous ces trucs, là, euh, à postériori, ça explique peut-être à quel point il était capable, parce qu'en fait, sur quand on est amateur plutôt, plutôt quand on est Nati, être capable de faire ses, ses switch psychique une fois de temps en temps, c'est, c'est possible. mais il faut bien comprendre que, yine, comme les athlètes professionnels, ils s'entraînent deux, trois fois par jour. donc, il était capable de rester dans cet état de switch mental et de de concentration absolue à l' entraînement tous les jours, deux, trois fois par jour. c'est impossible, c'est absolument impossible. je sais pas si vous avez déjà essayé de faire l'terro trois fois dans une journée. essayez juste pour rigoler, euh pu. après, vous nous envererez un sms depuis l'hôpital et vous nous ferez un retour. c'est impossible de de de garder cette état là. euh, alors, peut-être sur une journée si on est très entraîné, mais pas sur des mois et des mois. il a, il a duré pendant des années. je sais pas combien de temps a duré sa carrière, mais c'est quelque chose d'extraordinaire. h? ouais, était déjà très bon jeune et ouais, ouais, ouais, ok, bon ben, tu m'as cassé mon, mon m du Iline, ça, ça reste. ça reste un athlète phénoménal et euh ouais, le le peu parce que il, il parlait pas très bien anglais. je me rappelle, tu avais, tu avais vu le, l'interview qu'il avait fait quand il était aux États-Unis avec clockof, je crois qu'il faisait, il faisait un, il faisait un tour des séminaires et il donnait des séminaires avec clof notamment, et il avait fait un podcast et ça m'avait toujours marqué le, le fait de. alors, au-delà de tout ce que tu viens de nous donner là comme information, quand il parlait de visualisation, ça, ça m'avait vraiment marqué quand il disait que la barre, quand il allait la lever pour tirer un record du monde, un record olympique, il l'avait déjà levé 1000 fois dans sa tête, la sensation de la magnésie sur la barre, les bruits, le bruit du public autour de lui, et ça j'avais trouvé super intéressant. après, je, je jeu, je modère ce que j'ai, ce que j'ai dit, je pas casser tes rêves. le, tu les as déjà cassé, tu, tu les as brisé. Vincent, c'est fini. le tu peux pas transformer une chèvre en étalon de course. tu peux transformer un cheval en étalon de course, mais pas une chèvre. donc, il avait clairement des, déjà des prédispositions de concentration, de de dévouement à son sport, qui était parfait en terme de de personnalité pour son sport. euh, les produits ne font pas tout. ils font peut-être 30 % à très haut niveau, c'est absurde. ouais%, c'est gigantesque, mais 60 %, ça reste. nous, hein, ouais. donc voilà, euh, et du coup, maintenant, j'aimerais parler un peu de biologie. euh, sans trop vous tuer avec ça, mais juste moins pour comprenz comment ça fonctionne. ceux qui sont là, ça fait 1h40 qu'on est au fourneau, ceux qui sont là, ils en veulent de la biologie, ils sont prêts. donc allons-y. la biologie du dopage, la biologie du dopage, alors déjà, la biologie des hormones. euh, j'ai commencé avec la slide 13, la slide 13, donc, c'est surè des hormones sexuels. euh, donc, vous avez l'hypothalamus, qui est une petite glande dans le cerveau, au cœur du cerveau, qui est tout petit, qui va envoyer à une glande qui est juste en dessous de lui, d'ailleurs, qui s'appelle, qui sont les glandes hypophysairires, les glandes hypophy antérieur et postérieur. euh, des gonados libér, alors s'appelle la GnRH, en anglais pour gonado liberine. RH, c'est pour release hormone. à chaque fois, il met des RH partout, c'est, c'est chiant, euh, et il envoie, bref, et il envoie de manière pulsative, cette hormone toutes les 90 à 120 minutes. il s'avère, pour des raisons que j' expliquerai plus tard, que l'hypoalamus est régulé par un truc qui s'appelle le noyau supraxatique, qui est en fait le l'horloge maître de notre corps, euh, qui se régule en fonction des cycles jour, nuit, et donc, l'hypothalamus va libérer cette gonadoolbérine de manière plus ou moins intense, en fonction des cycles journuit savoir. beaucoup d'impact ensuite sur la production de testostérone. et c'est intéressant, parce que ces cycles de 90, 20 minute, ça correspond également au wagon du sommeil qu'on a et le fait qu'on a des MICR cycles d'attention ou de de relâchement de 90 à 120 minutes. bref, donc, une fois qu'elle a envoyé ça à l'hypophyse, au glande hypophysère, la glande hypophysère vont libérer deux types d'hormones: la LH pour hormon luténéisant- c'est marqué sur le graphe- et la FSH pour un nom, hormone follicostimulant. et ces deux hormones, en fait, vont avoir un impact chez les hommes et chez les femmes, qui son un peu différents, et un impact à la fois sur, euh, les gamètes et sur les hormones. alors d'abord, la LH. donc, la LH, elle va aller dans les hormones, pardon, dans les cellules de Ledig, chez les garçons, et dans les cellules de CEK, de Tessa, pardon chez les, chez les filles, pour produire respectivement de la testostérone et un dérivé de la testostérone qui s'appelle lahydrotestostérone, qui est un peu plus puissante que la testo, mais ça pasimportance. euh, et chez les femmes, vont produire de l' strradiol et des progestérones qui sont des régulateurs, en important pour les femmes. ça, c'est côté hormonal, côté gamè. donc ça, c'est la fshh qui s'en occupe. la FSH va aller dans les cellules de certoli, pour les garçons, et les cellules de la granulosa, pour les filles, dans les celles de certoli. c'est là que sont produits, euh, les, les, les spermatozoïes, donc, ça va permettre la sperernatogenèse, et chez les filles, vont être produits, donc, les follicules et les euh, les euh, les graines. à chaque fois, je, je les les, je suis nul, je suis con, j'ai un trou de mémoire. les, euh, l'quent du du spzoïde, chez les filles, c'est quoi? déjà, l'ovule, l'ovule. voilà, [ __ ], je suis pardon. bon, bref, euh. donc ça, désolé, on pardonne, ça fait 1h45 que tu présentes, c'est, tu travailles dur en zone 2 pour la durabilité, mais ouais, continuer à pratiquer, Vincent, c'est promis, promis. bref, donc, cette FSH, elle a une responsabilité dans la création des, comment dire, des gamè sexuel, donc des ovules et des spermes. nous, ce qui nous intéressa plusôt, la LH, alors là, ce sera plutôt du coup pour, pour vous gardz en tête, sur un slide sera slide numéro 14, l'alh va permettre de produire la testostérone, 85 % de la testostérone, voire 90 %. la testostérone est produite par les testicules, chez les garçons, euh, et le reste est produite par les glandes surrénales, euh, donc c'est des glandes qui se trouvent au-dessus des reins. alors, les femmes n'ont pas euh de testiculle, he, même si c'est ce que veulent faire croire les wok. donc, du coup, chez les femme. ouais, c'était une gifle passant, ça passe comme ça. c'est voilà, on, on s tarde pas dessus, on s' pas dessus. mais du coup, les, les, les femmes, du coup, produitisent la testostérone essentiellement par les glandes surrénales. donc, c'est la raison pour laquelle il a une très grosse différence entre les hommes et les femmes en terme de testo. bon, ce qu'il faut savoir alors, c'est pas clair pour moi, dans ma tête, ça. je ne sais pas le pourquoi de ça, mais je vous le dis, en fait, l'immense majorité, entre 97 et 98 % de la testostérone qui est produite par votre testicule, de manière, par par vos glandes en fait, va êt être, euh, inactivé par des hormones, par des, oui, des hormones de liaison, euh, qui sont produites par le fois. donc, ça s'appelle la SHBG pour sex hormone binding globuline. il y a aussi de l'albumine qui fait qui, qui joue ce rôle là, je ne sais pas pourquoi, d'un point de vue évolutif, le système a autorisé à inactiver 97 % de la production. imaginez, c'est comme si je suis un producteur de vélo et sur 100 véloos, il y en a 98 dont on perce, perce, mais on dégonfle les pneus pour pas qu'il soit actif. je sais pas pourquoi c'est, c'est comme ça. peut-être qu'il y aura un endocrinau parmi vous qui, pour répondre à cette question? donc, la toute petite portion restante, c'est la testostérone libre. c'est elle qui va nous intéresser et qui va avoir trois voies métaboliques différentes. et ça, ce sera la slide 15, donc la testostérone libre, pardon, alors une, la majorité va partir dans les muscles pour la synthèse protéique, pour activer tout un tas de choses, dont mTOR, c'est1. euh, il y a un truc dont j'ai déjà parlé précédemment dans d'autres podcast, mais qui a un truc qui permet l'activation protéique. bref, ça s'appelle la voie métabolique simple, je pas trop est passé. vous avez euh, 3 à 10 % de cette testostérone lire qui va être transformé par une enzyme qui s'appelle l'alpha réductase. c'est quelque chose qui va se passer dans la prostate, les testicules ou les glandes sur rénales. du coup, pour les femmes, pour transformer cette testostérone en dihydrotestostérone, euh, donc, la DHT, ça s'appelle la voie d'amplification, parce que la DHT est beaucoup plus potente, beaucoup plus puissante que la testostérone, en d'un facteur 2 à un facteur 20, ça dépend des situations métaboliques, et en fait, c DHT permet de maintenir le phénotype masculin, donc d'avoir de la barbe, poser ses couilles sur la table, avoir une voix grave, et cetera. bref, ce genre de chose. j'aime bien que tu mis Chabal sur le, sur le slide ouaisur, un grand tueur du rugby international, un tueur. il a dit: il a pas dit, il a pas dit joueur, il a dit tueur, tueur. c'est bien ça. et enfin, il y a 0,1, 0,2 % de cette testostérone libre qui va être aromatisé parce qu' elle subit une transformation par une enzyme qui s'appelle l' romatase, en strogène, qui esténmalement, du coup, la l'hormone plutôt féminine et en fait, cet rogène, il a une fonction très importante sur la densité minérale osseuse, ça permet d'entretenir, et sur l'humeur également. et après, il y a des effets de feedback, c'està-dire de de contre de régulation, de contrre régulation sur les glandes. mais on en parle pas, c'est pas très, très important, ça de savoir ça. pour l'instant, quand vous prenez des une source exogène de testostérone, vous allez forcément augmenter la proportion euh, par exemple, d'œstrogène qui va être produite, puisque vous allez avoir plus de testostérone. et il s'avère que la proportion de d'aromatisation d'une d'une substance exogène- pas forcément la testostérone, mais ça peut être autre chose- n'est pas forcément, va être, va varier d'un produit à l'autre. et donc, il y a certains euh dérivés de la testostérone qui vont être très aromatisables, qui vont produire beaucoup d'œustrogène et d'autres qui le seront moins. la conséquence de ça, c'est que quand vous prenez des produits, du coup, vous allez avoir des risques de gynécomastie, par exemple, les, les, les mamères qui gonflent, et cetera, les, les glandes mamè qui gonflent, et ça, c'est un exemple classique de gens qui, du coup, prennent des produits. c'est parce que l'aromatisation, en fait, de la testostérone en strogène va être très, très importante. euh, donc, voilà, ça, c'est pour vous montrer les trois voies métaboliques et, euh, ce qui va être intéressant. donc, j'ai mis en, en slide 16, la liste un peu de tous les produits qui existent. pour vous ayez une idée. mais, euh, ce qui va être le plus intéressant, probablement, c'est pour nous, et c'est là le, le petit, le petit moment sucré pour chîn, ça va être en fait le comment est produite la testostérone: dans les cellules lesdig ou dans les surénales, pour les femmes, vous avez besoin de cholestérol. ce cholestérol, ensuite, il va dans un organite que comm à connaître que sont les mitochondries, et dans ces mitochondries, le cholestérol va être transformé via une enzyme en préninolone s'appelle comme ça, c'est un nom- à la con, avant de sortir la mitochondrie pour ensuite à nouveau être transformé, métabolisé, en testostérone et autre choses. il y a beaucoup de voies métaboliques. les voies métaboliques sont assez complexes. donc, je pas trop parler de tout ça. mais du coup, ce que vous devez comprendre, si vous cherchez à avoir de la testostérone sans vous doper, vous devez avoir suffisamment de cholestérol pour en produire et vous devez avoir dans la mitochondrie suffis l'oxygène. donc, ça veut dire avoir beaucoup de mitochondrie, donc ça veut dire de la zone 2, voilà, vous en vous en concluez ce que vous en que vous voulez. mais sachez que si vous voulez maximiser votre production de testo, vous devez avoir suffisant d'oxygène, donc suffisant de mitochondrie, en plus du cholestérol suffisant. et après, dans la seconde étape, qui permet la transformation de la préolone en testostérone, euh, le facteur limitant vont être les acidesaminé, la leucine, la glycine et la méonine essentiellement. donc, pareil, si vous voulez avoir une production testostérone suffisante, vous devez avoir ces acides aminé là en quantité suffisante. donc, faire cours, euh, ayez une alimentation suffisamment riche en cholestérol, ayez beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de mitochondrie et manger suffisamment de de protéines de sources animales, malheureusement, parce que les, les sources végétales contiennent vraiment beaucoup moins de leucine, de méthonine et glycine. c'est malheureux pour ça, mais du coup, faites des choix dans votre alimentation pour optimiser ça. bref, donc, ça, c'était le truc rigolo. euh, un autre truc rigolo à présent, ça va être: euh, les variations de la production de la testostérone au fur et à mesure de la journée dans. alors, c'est quelque chose qui est, à l'heure actuelle, pas qui est compris, mais qui est pas finement compris et qui me qui me fait péter des câbles en ce moment, en terme de la recherche scientifique, c'est que, euh, vos mitochondries, comme la explication dans d'autres vidéos précédentes, euh, elles peuvent s'organiser sous forme de réseau tubulaire, euh, donc en chaîne, mais on sait que, à certain moment de la journée, ce réseau tubulaire va se Fisser. donc, les, les mitocondries vont se séparer les unees des autres et les mitochondries, en fonction du cycle jour-nit, vont avoir une activité différente en fonction qu'on soit à certains moment de la journée. il s'avère que quand le réseau tubulaire est maximal, c'est plutôt le matin. c'est là où la production de testostérone est maximale. donc, si je fais lien avec la nutrition et le sport, c'est là où vous devriez avoir des apports en oxygène, en cholestérol et en en acid aminé, les plus important si vous voulez maximiser votre production en testostérone. autrement dit, et c'est entre 8h et 10h du matin, c'est peut-être la raison pour laquelle on dit que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, parce que quand vous vous levez tôt, forcément vous mangez. en mangeant, vous avez du cholestérol, des protéines, si vous faites les choses bien et vous bougez après parce que vous avez votre activité physique, donc vous avez un meilleur apport en oxygène. donc, si vous voulez maximiser votre santé, il semblerait que il faille se lever suffisamment tôt pour que, entre 8h et 10h, vous ayz une activité suffisamment oxygénante pour maximiser votre production de testo. à l'inverse, euh, vers entre 17 et 20h, ça dépend comment c'est compté- euh, comme les apports en énergétique ont été assez importants, avec les repas, on les mitochondries ont tendance à se séparer les unes les autres et, euh, dans cette situation là, la production de testostérone va être moins bonne, mais par contre, elles sont bien meilleures pour recycler l'ADP en ATP et donc pour l'utilisation de l'oxygène pour des efforts de haute intensité. c'est la raison, peut-être, peut-être, c'est pas certain, mais c'est semblera que ce soit le cas. c'est peut-être la raison pour laquelle le pic de performance est aux alentours de 17- 16, entre 16 et 18h, est-ce que ça? c'est c'est vrai exclusivement côté endurance ou côté force aussi? alors, côté force aussi, mais alors, euh, côté force. je connais pas le mécanisme exact, parce que c'est pas seulement lié aux mitochondries, euh, c'est aussi lié au, aux glandes neuro-endocrinees, et c'est un sujet qui que je maîtrise relativement mal, parce que c'est quand même très, très compliqué. euh, donc, je pr je pas trop en en parler pour en venir faire le lien avec les, les produits. si vous prenez, euh, la testostérone de manière exogène, vous allez modifier ce cycle circadien, surtout si vous le prenez pas le matin, si vous le prenez un autre moment de la journée. donc, ça ve venir aplatir les variations physiologiques naturelles de l'organisme, ça va venir perturber votre sommeil et bon, j'ai pas besoin de d'épiloguer sur le sujet, mais le sommeil est un, est un pilier fondamental de la santé. donc, forcément, vous allez dégrater votre santé. alors, il y a d'autres effets chimiques simples. c'est que, par exemple, le, la testostérone, va produire des dérivé dans l'organisme, comme l'aldostérone, qui est responsable, euh, de qui est responsable, pardon, de la, soit la rétention du sodium, soit de l'excrétion du potassium dans les reins, et donc, il va être responsable un peu de du rapport potassium sodium. voilà, c'est ça que je cherchais, cherchais le terme. et si vous en produisez trop, vous allez faire augmenter votre pression artérielle, vous allez fatiguer vos reins, ils vont se détruire pour le coup. et donc là, oui, certes, un excès hostérone par, à cause d'un excès testostérone peut détruire vos reins et ça, c'est pas bon c'est. donc, ça peut également amener à des des dysfonctions cardiaques, euh, notamment une hypertrophie des des cardiomyocytes de votre cœur pareil. c'est pas très bon ça. c'est pour ça qu'il y a beaucoup deudur qui meurt de crise cardiaque, euh, et ça va amener à beaucoup de fibrosees également. l'aldostérone, un peu partout dans les tissus, parce que l'alostérone ainsi que ses dérivés, les autres déérivés, la testostérone, vont en fait maximiser, euh, la synthèse de d'une hormone, l'hormone de croissance, qui est une, une pare, une hormone endocrine qui est régulée par l'hypophyse et l'hypothalamus. et cette hormone de croissance, elle, a pour conséquence d'activer, via le foie, la production de F1, insulin growth factor, qui, elle-même, ensuite, va stimuler la synthèse protéique partout dans tous les tissus. sauf que si elle est produite en excès, cette hormone de croissance, vous allez faire grossir tous vos tissus et c'est la raison pour laquelle, chez les bodybuilders, on observe, euh, des organes internes qui sont plus gros que la normale. alors, quand on est jeune, c'est pas très important, mais quand vous passez 50 ans, 60 ans, les risques, euh de santé explosent, deviennent exponentiels. c'est la raison pour laquelle ces produits sont interdits, euh, c'est parce qu'on on connaît les effets des terres sur le long terme et parce que, même si sur le court terme, on ne voit rien, comme on sait que sur le long terme, c'est pas bon. bah, voilà, d'ailleurs c'est un petit aparté là-dessus. euh, c'est interdit les produits d'opan en France. euh, et ça m une situation un peu bizarre, c'estàd que les gens sont obligés de faire appel à des, à des fournisseurs, euh, de du marché noir. entre guillemets: euh, ça pose des problèmes, ça, parce que, du coup, la, la, la qualité des substances, c'est pas forcément, sont pas forcément, euh, contrôlé, contrôlés. c'est probablement une des un des plus gros rque que prennent d'ailleurs les, les gens qui prennent ces produits. là, euh, il y a des gens qui seraient pour légaliser les, les produits d'opan, euh, même si ce serait sous le contrôle d'un des médecins, parce que ça permettrait d'avoir au moins des produits de qualité faits en en laboratoire français. euh, alors, personnellement, j'ai pas d'avis là-dessus, parce que c'est, c'est comme le cannabis. le cannabis, les gens, avant, se prenaient du cannabis sur le marché noir. il y avait des risques d'infections, et cetera. mais depuis qu'on a légalisé ça, euh, ça a fait exploser le nombre de personnes qui en qui en prennent, alors peut-être que c'est qu'un effet rebond. euh, c'est, c'est des sujets qui sont très, très compliqué d'un point de vue sociétal à résoudre. euh, et on dit que la Haute Autorité de la santé refuse, du coup, de la légalisation des des stéroïdes en France, à cause des effets déléires sur la santé, et c'est soutenu par le gouvernement. euh, je pourrais répondre de manière sarcastique que, certes, c'est bien de faire ça, mais du coup, il faudrait aussi faire la même chose pour la cigarette et jeu 7 et match. merci, Vincent. ouais, mais par que, le problème, c'est qu' il y a aussi une affaire de sous derrière, c'est que ça rapporte des sous à à l'état. il suffit de suivre l'argent. en général, on a les réponse: ouais. donc, c'est, c'est une vraie question ouverte auquelle j'ai j'ai pas de réponse, et c'est un vrai problème, euh, clairement, pour les gens. en plus, il y a un autre truc aussi, c'est que c'est un sujet d' fait qu'on discute un peu rapidement. c'est, ce sont les cliniques antiage. c'est du dopage légal, puisque, en gros, ce sont des gens riches qui vont voir des médecins pour faire un bilan sanguin. ça coûte trs cher. la consultation coûte entre 200 et 600 €, le bilan sanguin coûte entre 200 et 500 €. ça commence déjà à faire des sommes, faut faire ce bilan sanguin régulièrement. régulièrement, ça veut dire: allez au minimum une fois tous les deux, 3 mois, et ces gens-là vous font des prescriptions hormonales pour, chez personnes âgées, pour, par exemple, augmenter votre testo, la remettre au niveau de ce que vous aviez à 20 ans, et cetera, et cetera, pour être en meilleure santé. ce que les gens appellent la TRT, testosterone replacement therapy- qu'on, bah, qu'on voit de plus en plus, comme tu l'as dit, côté santé, mais qu'on qu'on voit aussi dans le, dans le sport, hein, il y a, il y a des exemptions, il y a des trucs, il y a des machins. donc, si tu entend le terme TRT, c'est de ça, que c'est de ça que ça parle. mais alors, pour les personnes âgées, c'est un peu bizarre, parce que c'est, ça concerne pas que la testostérone, he, ça veut concerner les, les hormones thyroïdiennes, par exemple, qui ont des impacts aussi sur la régulation de la testo, parce que les, tout ce qui est endocrinien, ça s'autorégule, c'est assez compliqué. mais euh, ce que je veux dire, c'est que, d'un côté, on a des gens riches, en fait, qui peuvent se permettre du coup ce genre de choses pour améliorer leur, pas forcément leur espérance de vie, mais leur qualité de vie en étant âgé, et, de l'autre côté, on a des sportifs amateurs qui veulent, qui veulent se doper. peut-être que, dans le meilleur des monde, si, euh, il y avait beaucoup de gens compétents pour éduquer, euh, les jeunes, ce serait bien que tout soit légal, parce que ça permettrait d'éviter- on a toujours tendance, tu sais, à, à aller mettre la main dans le sac de bonbon lorsque le sac de bonbon est interdit. donc, si les choses tout étaient légales et pas interdit, pere, qu'il y aurait moins cette tendance là. mais je crois, il y a, en France, il y a un très, très gros retard sur les connaissances de ce sujet là, et en plus, notamment concernant la TRT, ça, c'est encore un are sujet. euh, la TRT, les l'hormone, la testostérone toute seule, a uneée de vie de quelques Hees à que, si vous voulez maintenir votre taux de testostérone, normalement, il vous faut en prendre au moins, ouais, disons, deux fois par jour, peut-être trois fois par jour, pour ça reste constant. c'est la raison pour laquelle il existe des est de testostérone, donc, des sont des variantes donc, qui sont, en fait, on leur rajoute une molécule qui va leur permettre de ralentir le, le, le leur captation dans le, dans le système. ça peut aller jusqu'à de semaines, par exemple de de demi-ie, et du coup, ça permet de pas se piquer tous les jours deux fois par jour, ça permet de se piquer une fois toutes les de semaines. le problème, c'est que, par exemple, en France, les gens qui sont soumis sous TRT, déjà, c'est très compliqué d'y accéder. c'est pas les mêmes critères aux États-Unis ou Canada. on va vous mettre sous TRT, mais on va vous piquer une fois toutes les 3 semaines, ou de semaines, ou 4 semaines. le problème, c'est que ça crée des variation hormonale très, très importante en réalité, et c'est pas forcément très bon pour la santé même, c'est pas bon pour la santé du tout. il y a un très gros retard sur, euh, la prise en charge déjà, ne serait-ce qu'au niveau médical, pour soigner des gens, euh, via la prise de testostérone. donc, déjà, s'il y a un retard là-dedans, c'est normal qu'il y ait un retard encore plus important pour ce qui va être tout ce qui a touché à du supraphysiologique ou de la performance ou que sais-je, même si c'est euh, encore une fois pas bon pour la santé et que il faut que éduquer les gens sur ce sujetl. bref, c'était un point quel je voulais. je voulais venir parce que je trouvais ça, je trouvais ça intéressant, ce qui je aussi. raconter un truc rigolo, c'est, ça touche le. maintenant, je vous parlais un peu du du cortisol et du système adrénnergétique. adrénnergique, pardon, j'ai arrivé. donc, le cortisol, il est produit dans les sur rénales via le cholestérol et il a un activateur qui vient des glandes hypophysères, encore une fois, qui est la C, th, comme ça. et ce cortisol, du coup, euh, il vous permet en fait d'augmenter votre rythme cardiaque, d'augmenter l'utilisation des glucides, il vous permet tout un tas de choses. il y a une espèce de régulation dans le corps, qui qui fait que votre cortisol vous sert en fait de d' d'activateur d'augmentation du métabolisme en fonction des besoins et du stress. si vous avez pas besoin de cortisol, le, les reins vont transformer ce cortisol en cortisone avec un N qui, en fait, sert de réserve modulable. d'accord, c'est une version inactive du cortisol. à l'inverse, si vous êtes en situation de stress, les réserves de cortisone vont être transféré en cortisol, ça, ça se fait dans le foie et ensuite, le cortisol va être utilisé quand vous avez du manque de sommeil, euh, quand vous avez des inflammations, que ce soit à cause de l'entraînement, à cause de la maladie ou les radicol libres qui montent, ou alors une baisse de l'activité thyroïdienne, le cortisol va être euh converti de manière irréversible- c'est ce que je dis dans la slide- du coup 18, je crois, euh en métabolique, métabolite pardon, qui sont la THF et la TH, et lorsqu'on regarde ça au niveau sanguin, en fait, ça permet d'avoir une une, un indicateur direct de la la quantité d'adrénaline qui a été produite par le système et ça permet de savoir si les gens, par exemple, sont en train de faire un burnout au travail, s'ils sont trop stressés. il y a plein de cas très intéressants d'ailleurs, sur le plan historique, de de ça, par exemple, quand on observe déjà. on observe, par exemple, pour des gens qui vont aller avoir une opération très grave, ils sont pas sûrs d'enevenenir un cortisol très, très bas. c'est une stratégie de de désengagement du système pour éviter de de perdre de l'énergie à combattre euh. mais à l'inverse, par exemple, sur un champ de bataille, ça été observé lorsqu'il y a la guerre, les soldats qui sont sur le terrain, qui vont, qui risquent de mourir, ils ont un cortisol qui est très, très bas parce que ils sont dans l'attente. à l'inverse, les commandants, les, les officiers qui sont derrière, qui gèrent le truc, ils ont un cortisol qui est très, très haut parce qu'ils sont beaucoup plus dans l'action. ouais, euh, en fait, le cortisol. il permet de moduler les nutriments pour la resynthèse de l'ATP en situation de stress et il permet d'épargner le glucose. euh, pour le cerveau, mais euh, pour épargner ce glucose là, il y a- là- je reviens à la nutrition- il y a un élément important, un élément clé au niveau cellulaire, c'est la lecine. la lecine, elle empêche le pyuvate et le lactate de rentrer dans les mitochondries pour épargner les glucoses. donc, si votre cortisol monte pour épargner les glucoses, pour aider votre cerveau à mieux réfléchir et à vous sortir d' situation stressante, mais que vous avez un déficit en lecine, c'est que vous mangez pas suffisamment de protéines. vous serez incapable de gérer la situation correctement. voyez donc, ça, c'est intéressant, toutes ces choses là. et alors, du coup, les produit de Pan permettent, par exemple, de faire exploser votre cortisolle momentanément, ce qui fait que, du coup, vousêtes, vous êtes un état d'alerte qui est suprap physiologique et euh, du coup, vous avez un avantage sur sur vos, sur vos concurrents. euh, je pense que c'est à peu près tout ce que je voulais raconter. j'avais gardé les slides en réserve, mais je vais, j'ai pas besoin d'aller d'aller plus loin que ça, je pense. euh, le ouais sur le système endocrinien de manière générale. euh, donc, comment est-ce que je peux résumer ça synthétiquement? c'est très, c'est très risqué de prendre des produits. i parce que le l'homéostasie globale du corps est très finement réculé. il y a des dizaines de paramètres différents. vous allez en modifier un et ça peut avoir un effet, non pas dans le système localement, mais ailleurs. par exemple, vous allez avoir, vous allez modifier ce qui se passe dans vot testicules. ça va avoir un effet sur vos surrénal. vous allez modifier un truc qui se passe dans le cerveau. ça va avoir un effet sur votre peau, les. il y a 400 types de cellules différentes dans le corps. les mécanismes de régulation au niveau de chaque cellule sont extrêmement complexe. venir perturber de manière exogène, euh, ce genre de de processus amène à des risques de santé qui peuvent diminuer considérablement votre, votre espérance de vie. les athlètes de haut niveau, parfois, prennent ce risque parce qu'ils préfèrent le sport est un ascenseur social. il préfère parfois perdre 10 ans d'espérance de vie. mais passer de la pauvreté et de l'anonymat à être millionnaire, ça, c'est un choix qu'on peut pas juger simplement. c'est: c'est chacun sa vie, euh, et faut respecter ce choix. mais par contre, quand on a absolument aucun autre objectif que de s'aimer soi-même plus dans le miroir en prenant des produits, alors, c'est, il vaudrait peut-être mieux d'abord passer par une phase, aller voir un psychologue et apprendre à mieux s'aimer, voir sa vie différemment, plutôt que de prendre des produits. bon, ceci étant dit, chacun fait ce qu'il veut. on est tous des adultes, on a chacun notre perception des choses. euh, il y a des gens qui ont vécu des traumatism important par rapport à leur corps et qui, par les produits, reprennent confiance en eux aussi. donc, il faut pas euh le si. un des messages importants de ce podcast, c'est qu'il faut pas juger les gens qui se doppent à la V, vite, euh, il faut d'abord discuter avec eux. euh, s'ils ont envie de partager, ils partagent. SS en ont pas envie. ça les regarde également. euh, ce qui est certain, c'est que, pour ceux qui ne se doppent pas, je vous le déconseille très vivement: euh, si vous avez pas des très, très bonnes raisons, c'està-dire autrement, euh, si vous n'allz pas devenir millionnaire, ça sert à rien de vous doper à priori. voilà magnifique. ah, bah, écoute, c'était un, un joli petit tour. euh, au niveau de la sociologie et de la et de la biologie, je pense que, euh, ceux qui voulaient comprendre euh le dopage dans, euh, la Fondation, on va dire du dopage, hein, parce que j'imagine que euh, pour la plupart des gens, on entend: voilà, ce qui se passe à la télé, ce qui se passe dans le sport, euh, ces conversations de euh entre entre amis peut-être, mais aller aussi loin que ça, dans l'aspect sociologique et et biologique, en tout cas, moi je l'avais jamais vu avant et tu nous as fait un, tu nous as fait une présentation de d'une main de maître, euh. donc, donc, merci d'avoir, d'avoir été aussi loin pour nous détailler toutes ces, toutes ces idéesl, euh, je, on en avait discuté un petit peu. euh, tu vas, tu vas écrire un article aussi pour pour mon site, en lien avec le page. donc, ce qu'on fera, c'est qu'on mettra le lien de cet article sous la vidéo pour ceux qui souhaitent aller lire un petit peu plus. euh, je te, je t'enverai quelques questions euh que auxquelles je t'inviterai à répondre dans l'article euh, pour donner encore un petit peu de de pain à manger à ceux qui veulent aller un petit peu plus loin dans dans différentes idées. mais je pense que voilà pour les gens qui voulaient avoir une compréhension globale du fonctionnement du dopage et de ses tenants et de ses aboutissants au niveau social. je pense que c'était un un exposé extrêmement intéressant. en tout cas, moi, j'ai appris plein de choses. tu m'as un petit peu cassé mon myth du iliaine, mais c'est pas grave, je t'en veux pas trop, mais non, mais çarête, attends, moi j'adore coff. il y a plein de Têt que j'adore, tu vois, à très haut niveau, mais c'est pas grave. SS sont dopés, c'est, c'est comme ça. tu vois, c'est le jeu, ouais, c'est le, je le jeu auquel ils jouent tous et ils le font en connaissance de cause, c'est c'est comme tu l'as dit et tu l'as mis en avance. c'est malheureux pour, pour beaucoup, parce qu'ils ont pas le choix. euh, et donc, c'est voilà, c'est. c'est intéressant, ta perspective de de dire que, entre guillemets, c'est pas la faute du sportif, ou en tout cas, alors, il joue bien sûr son rôle, rle. mais c'est facile de pointer du doigt et de diaboliser la personne, comme ça a été fait avec Lance Armstrong à l'époque, et et d'autres, bien entendu, encore aujourd'hui. alors que, voilà, faut pas, faut pas se leurer, ça fait partie intégrante du sport de haut niveau, comme tu l'as dit, c'était quoi? entre 20 et 30 % des personnes au niveau international, qui qui, potentiellement, sont dopés? alors, ouais, en athlétisme, ils ont, ils ont. ils ont coutume de dire que un tiers des athlètes sont dopés au je, au Jeux olympiques, mais 60 % sont dopés sur le podium. ok, les de/ers, quoi après, qui veut des records du monde aussi? he, qui pousse au record du monde, qui veut du spectacle? c'est le publicque, hein? ouais, c'est ça, c'est parce que c'est, c'est un petit peu le. est-ce que c'est pour ça qu'ils ont remis à zéro tous les compteurs en alttero? ouais, complètement, bah, un petit peu pour effacer le truc et se dire: ben, chaque, et je sais pas si ça va se faire périodiquement, tous les 2 ans, tous les 3 ans, on recommence à zéro, on remet les compteurs et on repart pour la course à, au record. c'est, c'est ça. c'est la question de se dire: on veut jouer fair, et cetera, mais au final, est-ce que tu veux que les records soient intouchés pour le reste de l'histoire humaine? euh, c'est un petit peu la question. quoi? le bas des records, les, les records qui ont été fait dans les années 80, l' aathlétisme, ils sont imbattables, notamment dans dans la catégorie des femmes, parce qu'elles ont mis leur, leur vie en en danger dans des proportions absurdes. euh, Griff, fils qui est morte à je sais plus, c'est 36 ans, je crois. euh, avec son record au 100 m ou 200 m. euh, si on revoit ça aujourd'hui, c'est. j'ai presque de la peine du coup pour l'athlète qui fait ça. tu vois, hm, hm, euh. bon, bref, il y a une, il y a une anecdote qui me revient en tête, parce que ce qu'ils font maintenant, c'est qu'ils prennent les euh, les- comment on dit les simple en français, les simple, les euh, oh [ __ ] simple. alors que, ouis, ils prennent les éprouvettes de test et ils gardent toujours deux échantillons, les échantillons de test, échantillons, échantillons, voilà, niveau sanguin, ils prennent deux échantillons, ils en testent un sur le moment et ils en gardent un autre pour plus tard, notamment parce que, comme on l'a dit au cours de du podcast, la vitesse à laquelle le les tests évoluent, et toujours un ou deux cran en retard par rapport aux méthodes de dopage, et ce qui s'est passé- je je sais plus si c'était 2008- euh, il y avait une athlète que je connaissais du Canada, euh, qui, euh, qui était, voilà, compétitrice canadienne en altérophilie. elle avait terminé 9e, si je me trompe pas, au championnat du monde et un truc comme 4 ou 6 ans plus tard, ils ont retesté les, les échantillons du top 10, et, euh, les huit premières se sont fait goer et elle a été médaillée d'or 5 ou 6 ans plus tard, c'est. alors, je rigole, c'est, c'est malheureux, hein, parce que tu imagines la, la différence que ça fait de de gagner, d'être sur le podium le le jour J versus 6 ans plus tard. ah, ouais, bah, cool, merci, ouais, c'est sympa. euh, c'est incomparable. non, c'est incomparable, c'est tragique et et j'imagine que c'est une, c'est, c'est une goutte d'eau parmi parmi un océan de de de cas comme ça, c'est ça, ça ternit vraiment, malheureusement, le l'événement sportif en lui-même, au-delà de la performance en elle-même. c'est, c'est, c'est assez problématique au final, quand tu y penses comme ça, ouais, alors le truc, c'est que, ouais, j'ai une vision un peu cynique de ça, parce que, en fait, on on veut que le sport et les sportifs représentent des Paragons de vertu dans la société en terme de performance et qui, pour qu'on puisse les les mettre sur un piédestal. mais dans notre vie au quotidien, au jour, on a un espèce de dopage quotidien. on prend du café pour tenir le coup, on prend des somnifères pour mieux dormir, on prend ceci, on prend cela. c'est pas du dopage au sens de ence, mon antidopage, mais ce sont des aides ergogéniques pour entrer dans des états suprapysiologiques pour me permettre de tenir le coup et d'atteindre des objectifs. euh, ces gens-là, ils sont déjà sur les limites physiologiques humaines à cause de leur activité professionnelle et donc, ils sont obligés de prendre des ses produits pour simplement faire leur métier. et certains, quand on les interview, on leur demande mais dit: ben, moi, je fais juste mon boulot. euh, alors, certes, je suis accusé de tricheur, mais tout le monde fait ça. alors, tout le monde ne fait pas ça, ok, mais beaucoup le font. et chez les gens qui gagnent, la plupart le font. donc, c'est, c'est, c'est compliqué, c'est euh, c'est c'est su, qui sont difficile. c'est raison pour laquelle, par exemple, en powerlifting, ils ont décidé d'avoir deux FD, une FD Nati et une FEDD où les gens font ce qu'ils veulent. si on faisait ça aux Jeux Olympique, ça poserait, ce serait intéressant, ce serait une expérience intéressante à faire sur une année. ah, mais comment revenir de cette expérience après ça? c'est ça, c'est une autre question. ah, bah, après une fois que tu as choisi entre la pu rouge, pu le bleu, on ne peut plus revenir en arrière. euh, Vincent, merci beaucoup, merci d'avoir pris le temps. je sais que ça fait depuis, depuis cet été en tout cas, qu'on discute de de ce podcast sur le sur le dopage. donc, tu as pris des, des mois à préparer ce ce contenu méticuleusement, à à composer les slides. donc voilà, un énorme merci à toi pour tout le travail que tu as fourni là-dessus. euh, merci à toi pour pouvoir le partager, hein? bah écoute, c'est la, c'est la moindre des choses. chose en ce 31 décembre, euh, en ce 31 décembre 2023, 300e épisode. je pense que c'était une belle manière de de passer le cap. et puis on on se réjouit de de voir tout ce qui vient l'année prochaine. qu'est-ce que quel sujet tu investigues avec arrachement C ces temps-ci et à quoi on peut s'attendre comme contenu en 2024 de la part de Vincent? euh, en 2024, en fait, je vais là. ce que j'ai prévu de faire, c'est de pousser beaucoup plus la la biologie du Do, page ok, euh. et de d'aller beaucoup plus loin dans système endocrinien et neuro-endocrinien, etess de voir les liens avec le système digestif, notamment la flore intestinale, parce que ça aussi m'intéresse de mon côté, pour les marqueurs de viissement cellulaire, parce qu'il y a des choses que je comprends pas par rapport à ça. euh, bon, ceci dit, je ça va me prendre encore 1000 articles scientifiques à à dépouiller et peut-être que tu auras des nouvelles de mois que dans dans 6 mois. donc, on verra ça à ce moment-là. mais le, je pense que ça serait peut-être une bonne chose. jeis peut-être faire ça d'ici un an ou deux. c'est mettre en place une formation en ligne sur le sy endocrinien, les liens avec le dopage, un peu sous format là donc, que j'ai fait aujourd'hui avec toi de manière beaucoup plus poussée, détaillée, parce, évidment sera une formation afin d'éduquer simplement les gens qui sont intéressés à ça. je pense, ce sera un objectif intéressant. après, en plus, en 2024, là, ça va changer. j'ai, j'ai ma vie un peu qui va là, parce que j'ai, j'ai écrit un bouquin, ça rien à voir, mais du coup ça va me prendre du temps. ça aussi, il est euh, il va être publié le mois prochain là, et du coup, ça, ça va prendre du temps aussi pour le, pour la communication, et cetera, et cetera. donc, je vais avoir moins temps pour moi. c'est aussi la raison pour laquelle, en partie, j'arrête le, le, le ramur en février, c'est ma dernière saison, euh, et je peux pas tout faire. tu, tu veux nous parler un petit peu du bouquin, ou ça reste secret? ah, là, je peux, je peux t'en parler rapidement maintenant. c'est j'ai écrit une mythologie, parce que j'adore la mythologie. la philosophie, c'est sujet. on déjà discuté ensemble. qu'est-ce que tu n'adores pas, Vincent? euh, qu'est-ce que j'aime pas? j'aime pas les épinards. euh, maisant, tu as des gros bras. non, vas-y, continue sur le l, mais ouais, donc, du coup, non, c'est, c'est une mythologie. j'ai, je t'enarlerai quand j'aurais nourri un peu plus le compte Instagram, parce que j'ai cré un compte Instagram dédié pour le, pour le, pour le livre, parce que c'est comme ça que je vais nourrir le L et ça permettra de d'intéresser plus les gens et pouvoir potentiellement, si ça les intéresse, ensuite acheter le bouquin. c'est une mythologie, du coup. donc, c'est le rapport entre les hommes et les dieux et l'idée du bouquin, c'est de savoir si les les humains peuvent mettre en place une révolution contre les dieux parce qu'ils sont influencés par cela. et voilà, c'est ça la question. on se réjoui de découvrir la réponse. en tout cas, tu peux me mettre sur la liste pour ton bouquin. tu m'enverras le lien d qu'il est disponible. je me réjouis de de le lire. euh, Vincent, encore une fois, un énorme merci pour tout le travail et tout le partage. c'est toujours un plaisir de pouvoir participer à ces petits événements avec toi. euh, où est-ce que les gens peuvent te retrouver s'ils veulent continuer à te suivre ou commencer à te suivre, alors, sur Instagram, ma, mon, ma page, c'est vin Elf standard. euh, alors, à une époque, j'ai essayer de mettre du contenu riche sur leur duissement, mais j'ai eu des retours toujours. on me disait toujours que c trop compliqué. il y avait les étudiants en médecine qui étaient contents. donc, j'ai, j'ai arrêté, maintenant je fais juste du contenu rigolo pour m'amuser avec Monsieur carotte là, en ce moment, ça me fait marrer, et euh, et voilà donc, mais si vous avez des questions, vous pouvez me contacter sur sur Instagram. euh, je me, je répondrai avec plaisir si, si je suis disponible. super, le lien est dans la description, comme toujours. un énorme merci à toi, Vincent, et je te dis à la prochaine. à la prochaine, je de bisous. merci d'avoir écouté ce podcast. si tu veux soutenir le podcast, je te propose deux options: un, tu peux nous laisser un témoignage 5 étoiles sur Apple podcast ou sur Spotify. et la deuxième option, tu peux partager cet épisode sur tes réseaux sociaux ou simplement à un ami. merci d'avance pour ton soutien et je te dis à bientôt pour le prochain épisode."}
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OLjLaAIX-9Q.txt
Le Paramètre, le MOINS utilisé en Cardio (IMPORTANT), c'estàdire que si tu perçois que c'est plus dur que d'habitude, même si, entre guillemets, tu peux lever les mêmes charges, et ben ça, ça aura un impact plus important sur la fatigue et certainement sur la demande de récupération derrière, et donc ça, c'est quelque chose à à considérer aussi. je suis tout à fait en ligne avec toi sur le fait que le RPE, c'est, à mon avis, le paramètre le plus, le plus ignoré ou le le moins utilisé, le moins bien utilisé, parce que c'est cool d'avoir des données, c'est cool d'enregistrer des, des datas physio et de performance, mais ensuite, quand tu demandes à quelqu'un comment tu te sens, ils ont aucune idée parce qu'ils ont jamais pensé à à se dire: voilà comment je me sens en interne, ma respiration elle est comment, mes jambes sont comment.
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Conseil d'Entrepreneur pour les Salles de Sport, surtout que alors, en France, il y a deux possibilités: soit tu salaries quelqu'un et en fonction de ton type d'entreprise, ça te coûte plus ou moins cher, entre 1,5 et deux fois la le prix, enfin le prix que tu as la payer- ou alors en indépendant- il y a beaucoup de ces qui fonctionnent comme ça en France, on a aussi des indépendants agrilen et cet indépendant, cet indépendant, là, tu le payes à l'heure et c'est lui qui va ensuite payer les charges à l'état lu.
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Owner de Box, Prends du temps pour TOI. première soirée qu'on donnait à notre coach ou à Flora et qu'on allait bah passer et allit, allit se faire un resto avec Isa, on culpabilisit un petit peu. on attendait le message de Flora quand elle fermait la boxe pour savoir si tout c'était bien passé.
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CrossFit, Change Your Periodization to Improve Your Fitness. it's new, so so it's. you don't know what you're going into. how is your body going to react? how many weeks do you need to get back to your top CrossFit level if you got a competition coming up? but if you don't try, you don't know, and and so people need to kind of venture out of this. I'm doing CrossFit every week and that's all I do, because I'm afraid to lose my fitness. and you know, start in small chunks, start for a month, do something a little bit different than pure CrossFit for a month and then come back to CrossFit, see how the transition goes, see what you learned in the process, then do two months, then do three months, and obviously it depends on your level and what you're trying to achieve and what you need and what your weaknesses are.
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Entraînement, HIIT, Progrès, Décroissants, c'est l'adaptation, le corps, il s'adapte. donc. au début, tu as un nouveau, un nouveau stimulus, donc le corps, il répond bien et tu progresses rapidement. mais, comme tu l'as dit, après 3, 4 ans, tu arrives à un plateau parce que ce stimulus, et ben, ton corps, il le connaît maintenant, il s'y est adapté et il va plus répondre de la même manière. donc, ça va te prendre beaucoup, beaucoup plus de travail pour une fraction des des progrès. et je pense que c'est là où c'est intéressant de j'utilise TJ, l'analogie de changer de vitesse. quand tu es au rupteur, en fond de 3è, bah, tu peux pas juste accélérer, accélérer, accélérer. tu es en fond de 3isème, il y a plus, il y a plus rien, tu peux pas aller plus haut et donc, au final, faut changer de vitesse. donc,
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Entraînement, HIIT, Progrès, Décroissants, c'est l'adaptation, le corps, il s'adapte. donc. au début, tu as un nouveau, un nouveau stimulus, donc le corps, il répond bien et tu progresses rapidement. mais, comme tu l'as dit, après 3, 4 ans, tu arrives à un plateau parce que ce stimulus, et ben, ton corps, il le connaît maintenant, il s'y est adapté et il va plus répondre de la même manière. donc, ça va te prendre beaucoup, beaucoup plus de travail pour une fraction des des progrès. et je pense que c'est là où c'est intéressant de j'utilise TJ, l'analogie de changer de vitesse. quand tu es au rupteur, en fond de 3è, bah, tu peux pas juste accélérer, accélérer, accélérer. tu es en fond de 3isème, il y a plus, il y a plus rien, tu peux pas aller plus haut et donc, au final, faut changer de vitesse. donc,"}
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Les coachs peuvent faire des erreurs aussi. je pense que c'est une conversation qui est assez importante et intéressante, parce que l'athlète peut, ou la personne qui effectue le travail peut, se tromper, peut ne pas réussir, peut être en dessous des attentes. mais je pense, c'est important de mettre en avant aussi que nous, les coachs, on peut faire des erreurs. on peut faire des erreurs dans not planification, on peut faire des erreurs sur ce qu'on attendait de l'athlète ce jour-là. enfin, moi, je sais que ça, ça m'arrive et et, mais, mais on en parle peut-être pas aussi souvent que de parler de: ah, cet athlète, il a, il a pas réussi, il a pas fait ce que je voulais, et cetera, et
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Les coachs peuvent faire des erreurs aussi. je pense que c'est une conversation qui est assez importante et intéressante, parce que l'athlète peut, ou la personne qui effectue le travail peut, se tromper, peut ne pas réussir, peut être en dessous des attentes. mais je pense, c'est important de mettre en avant aussi que nous, les coachs, on peut faire des erreurs. on peut faire des erreurs dans not planification, on peut faire des erreurs sur ce qu'on attendait de l'athlète ce jour-là. enfin, moi, je sais que ça, ça m'arrive et et, mais, mais on en parle peut-être pas aussi souvent que de parler de: ah, cet athlète, il a, il a pas réussi, il a pas fait ce que je voulais, et cetera, et"}
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Épisode Spécial: VO2max (Performance, Santé, VMA, etc) - Q&R #24 et ce question, réponse spéciale: VO2 max. donc, pour commencer, petite introduction: la VO2 max, c'est quoi? la VO de Max, c'est tout simplement la consommation maximale d'oxygène que le corps peut effectuer à haute intensité. euh, donc, pour aller un petit peu plus loin, l'oxygène va parcourir le corps depuis les poumons pour aller ensuite dans le sang, là où il est transporté par ce qu'on appelle l'hémoglobine, qui est dans les globules rouges. euh, qui sert un petit peu de, qui fait office de taxi, si on veut bien, pour emmener ses passagers depuis les poumons, euh, depuis le quai d'arrivage, jusqu'au muscles, au muscles, au tissus, aux organes vitaux, là où l'oxygène pourra être ensuite utilisé par les mitochondries. euh, dans ce processus de transport, on a bien sûr le cœur qui joue un rôle euh central, euh, sans mauvais jeu de mot, le cœur qui est une des pompes, hein, qui fait tourner le sang et qui fait circuler cet oxygène vers les euh organes ou vers les muscles qui en ont euh le plus besoin. et euh, une fois que le taxi est arrivé à bon port, une fois que le taxi arrive dans les capillaires musculaires, et ben, il va euh décharger son oxygène, décharger son passager et le rendre accessible pour le muscle. euh, pour qu'il soit. euh, pour qu'il soit utilisé. lost albums qui nous dit salut. et ben, salut à toi et bienvenue sur ce nouveau live. donc, ce que je vais faire aujourd'hui, c'est que je vais répondre à des questions que j'ai reçu, euh, concernant la VO2 max, cette consommation maximale d'oxygène. j'ai des questions, notamment, qui traitent de la VO2 max et de son importance pour les sportifs élite, mais ensuite également pour les amateurs, du lien entre la VO2 max et la longévité. euh, une autre question sur quel type d'entraînement effectuer pour améliorer la VO2 max. euh, l'utilisation de séance de type VO2 max ou zone 5 précédant un Iron Man? euh, VO2 max pour progresser, est-ce absolument nécessaire? on va parler de VMA, on va parler de PMA. comment mesurer la VO2 max sans aller dans un? un établissement spécialisé? après 40 ans, est encore utile de faire progresser sa veux de Max. donc, plein de plein de bonnes questions de la communauté. merci à tous ceux qui sont passés par là. on a Tangi, qui nous a rejoint. salut, Tangi, merci d'être présent. salut, Gian, ça fait plaisir de te voir ici ce soir également. et on a Jean-Pierre, qui dit salut à tous. pour les autres qui nous ont rejoint, euh, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire dans le chat. euh, dites bonjour, dites-nous d'où vous nous écoutez. je crois que tout le monde est sur Youtube. al l'heure actuelle, le live n'est que sur Youtube d'ailleurs. euh, je devrais le savoir mieux que mieux que quiconque, vu que c'est moi qui l'ai mis en place. on va gentiment donc attaquer la réponse à toutes ces questions sur la VO de Max. si toi, tu as des questions, toi qui est là aujourd'hui en direct, euh, pendant ce live, si tu as des questions pour moi sur la VO2 max, en lien avec la per performance, la santé, VMA, PMA et et tout ce qui s'en su, n'hésite surtout pas à me poser ces questions dans les commentaires. je ferai en sorte d'y répondre durant ce live. comme je t'ai dit, j'ai des questions déjà- euh, on va dire prêtes, prêtes à partir ou prêt- auxquel je peux répondre rapidement. je les ai sous les yeux ici. donc, je les prendrai une à une et lorsqu'il y a une question dans le chat, je ferai en sorte de répondre à cette question pour les gens qui sont présents en priorité, comme toujours Camille, qui nous rejoint, qui dit bonsoir, salut à toi, Camille. et euh, avant d'attaquer, avant de commencer à répondre à ces questions, Kevin qui entame avec la première. peut-on développer la Ve de Max à tout âge? je reviens vers toi tout de suite, Kevin, avant de débuter à à répondre. avant de commencer à répondre à toutes ces questions, je voulais juste vous dire à tous- Jamal, qui nous rejoint également, euh, que une des raisons pour lesquelles je fais ce live, c'est que je viens de mettre à jour mon programme bike power, version 2.0, et jusqu'à mardi soir, il est encore à 160, 19 € contre 229. donc, dans 2 jours, le prix monte de 50 €. donc, si tu veux économiser 50 € sur ce programme, tester é prouver, pour améliorer ta puissance, améliorer ta VO2 max- et maintenant je je peux même plus dire que c'est un programme parce que il y avait le cycle original qui faisait 12 semaines- j'ai écrit un 2uxème cycle, donc version 2.0, qui fait 12 semaines également, qui allie donc VO2 max et puissance. j'ai écrit un 3ème cycle qui est uniquement sur 8 semaines et qui est focalisé sur la VO2 max, et un cycle de 6 semaines qui est focalisé sur le sprint. donc, en gros, c'est quatre programmes en un et tu peux y accéder aujourd'hui pour 179 € au lieu des 229, prix donc qui est valable encore pendant 2 jours, 48 he, et ensuite, le prix monte pour toujours. donc, si tu souhaites améliorer ta VO2 max, que ce soit maintenant ou plus tard, hein, le, tous les programmes, toutes les formations sont accessibles à vie pour les personnes qui choisissent de rejoindre la upsite Academy. donc, si tu achètes un programme ou une formation, tu y auras toujours accès. donc, rien ne t'empêche de profiter du prix préférentiel maintenant et de faire ce programme l'année prochaine. je pense que c'est un programme qui se marie très, très bien avec bike endure, qui est mon autre programme, qui est plutôt accxé: endurance, récupération, tolérance de tolérance de volume, euh qui, je pense, c'est un des programmes les plus intéressants du fait de son effet sur les qualités athlétiques, les qualités énergétiques, euh. mais voilà, une fois queon a fait le travail en bas, c'est moyenne intensité, c'est intéressant de passer sur le haut du tableau. donc, n'hésite pas à rejoindre bike power si ça t'intéresse. on va attaquer avec les questions et j'en ai déjà plusieurs dans le chat. donc, je vais attaquer directement avec ça et ensuite je repasserai sur les questions que j'ai en réserve. je te rappelle que si tu participes à ce live, je t'invite à poser tes questions directement dans euh, les commentaires, et je me ferai un plaisir d'y répondre. donc, Kevin, peuton développer la VO2 max à tout âge? euh oui, absolument. c'est jamais trop tard pour développer sa VO2 max et et je pense que ce que j'ai appris ces deux dernières semaines en faisant tout ce travail sur la VO2 max, en écrivant ce ce gros article qui qui est disponible en accès libre sur mon site et en faisant plusieurs vidéos pour ma chaîne, c'est vraiment que la VO2 max, en terme de performance, c'est intéressant, mais c'est pas le marqueur le plus intéressant. on y AR viendra certainement tout à l'heure en répondant aux autres questions. mais d'un point de vue de la santé, c'est vraiment le point de départ et à tout âge, c'est intéressant d'augmenter sa VO2 max, parce que c'est un, un marqueur important de ta santé cardiovasculaire, cardiométabolique, et plus c'est haut, mieux c'est. pour faire très simple, donc, ça vaut la peine de maximiser ce paramètre, peu importe ton âge. chez les personnes âgées, si elles sont hors de forme, ça peut être fait avec du circuit training, très, très simple. on a même vu des augmentations de VO2 max avec du travail de renforcement musculaire chez ces gens-là. après, c'est clair que dès que tu commences à avoir un, un niveau un petit peu plus soutenu en terme d'endurance et de développement, le renfo ne suffit plus, il faut com commencer à passer sur des, des entraînements un petit peu plus ciblés, pas nécessairement de VO2 max, parce que c'est peut-être trop contraignant pour certaines personnes, en tout cas au début, rien t'empêche de faire de la basse, la moyenne intensité. ça va également développer ta VI de Max. mais quoi qu'il arrive, pour terminer et conclure ma ma réponse, Kevin, je dirais que oui, tu peux toujours développer ta de Max, c'est jamais trop tard. après, par quel moyen tu y vas? ça, ça va dépendre de qui tu es et de ce que tu souhaites euh, développer. on continue avec les questions du chat lost albums pour augmenter la Ve de Max. est-ce qu'on a des preuves? que cycler sur plusieurs mois, cycle endurance longue, tempo, seuil haute intensité, plutôt qu'alterner les séances de de qualité une à une? euh? alors à ma, à ma, à ma connaissance, il y a pas de preuve, euh. mais absence de preuve ne veut pas dire que c'est c'est faux, dans le sens où tout n'a pas été investigué et on peut pas attendre que la science est dit. que, pour faire de ce que je comprends et de ce que j'ai pu voir dans, simplement, les approches de des coachs avec qui j'ai pu échanger dans le milieu de l'endurance, c'est quand même plus intéressant si tu as un stimulus qui est plutôt ciblé sur une période de temps, et ça va pas besoin d'être 6 mois. mais ce que je veux dire par là, c'est que faire des blocs qui sont dédiés, par exemple, à la VO2 max et faire ça deux fois semaine- parfois plus pour certains- euh, sur plusieurs semaines, ça semble donner quand même de meilleurs résultats que d'essayer de tout faire en même temps. essayer de tout faire en même temps, je pense que c'est pas un problème si tu es en phase de maintien, si tu essayes juste de maintenir tes qualités générales. et donc là, voilà, faire une semaine une séance de VO2 max, une semaine une séance tempo, une semaine une séance de seuil, une semaine du sprint, là, ça se tient. mais si tu voulais vraiment augmenter de manière ciblée, tu ve de Max, tu as meilleur temps d'utiliser les trois types d'entraînement que je détaille dans ma vidéo. pour ceux qui l'ont pas vu, j'ai fait une vidéo récemment sur la, la av de Max, qui est disponible sur ma chaîne, et je parle des différents types de séances qui vont aider à développer laav de Max. donc, voilà pour cette question. on passe à la suivante: Fabrice, bonsoir Shan, est-ce que ton programme bike Power est aussi adapté, adapté au cyclisme en Ultra? alors je te dirais que non, très franchement, il est pas adapté au cyclisme en Ultra, pour la simple et bonne raison que les volumes que vous, ultra athlètes, vont pouvoir tolérer, et complètement en dehors des normes de population, si j'ose dire ainsi. et donc, je dirais que tu peux pas l'utiliser en tant que tel, comme ça. par contre, rien ne t'empêche, rien ne t'empêche de prendre les Séan d'intensité et de les inclure dans une planification qui sera un petit peu plus volumineuse, avec beaucoup plus de séances longues desquelles tu auras besoin pour, pour tout le travail ultra. donc, je pense que, tel quel, certainement pas parce qu'il y aura pas assez de volume de basse intensité pour quelqu'un qui fait de l'ultra. par contre, si tu es en début de saison ou même en prés-saison, et que tu veux juste maximiser ce paramètre là, avant d'aller te te mettre sur des, sur ta- on va dire sur ton travail spécifique ultra, qui va être invariablement du, des séances très, très longues, du tempo soutenu, un petit peu de seuil et peut-être un petit peu de qualité de vitesse pour maintenir cette, cette coordination, cette coordination neuromusculaire. mais au-delà de ça, je pense que la VO2 max, c'est une qualité générale pour les gens qui font de l'ultra, mais après, c'est pas nécessairement la qualité limitante numéro une. donc, oui, tu peux utiliser les séances d'intensité qui sont dans bike power, mais j'utilise pas, j'utiliserai pas le programme en tant que tel, simplement parce que c'est mieux si tu as quand même tes, tes longues sorties et ce genre de de travail qui va, qui va être nécessaire pour toi. Régis, nous nous demande: est-ce que c'est possible de faire de la zone de le matin avant ou après le petit-déjeuner, puis de la musculation dans l'après-midi? oui, absolument, Régis, il y a aucun problème là-dessus. et alors là, tu tu en parl, pardon, tu en parlant dissocié. je ferai prochainement un petit article sur mon site sur faire du cardio avant ou après la musculation. mais il y a aucun problème de faire de l'endurance et de la force le même jour. tu peux même les faire dos à dos si tu as pas d'autres, si tu as pas d'autres choix. par exemple, faire une séance de force et ensuite faire une séance de Zone 2 tout de suite derrière. est-ce que c'est aussi bien que faire les deux séances en dissocié? non, mais c'est mieux que de faire qu'une seule des deux séances, d'accord? je pense que le le, le myth des interféren, il faut le comprendre de la manière suivante: au niveau cellulaire, il y a des interférences entre ces différentes voies de signalisation, entre le développement de la force, de la masse musculaire et, de l'autre, des qualités d'endurance, de transport d'oxygène, d'utilisation d'oxygène. mais il faut faut pas se laisser aveugler par ces détails, en fait, parce qu'au final, faire deux entraînements au lieu plutôt que de n'en faire qu'un, ce sera toujours mieux. alors, toute proportion gardé, ce sera toujours mieux que de faire qu'un seul entraînement. donc, si tu as l'ORT ité de faire les deux, même si c'est dans une situation qui est pas optimale, même s'ils sont proches l'un de l'autre, même s'il y a peut-être un petit peu de fatigue qui vient de l'un vers l'autre, c'est très, très important de quand même faire tes entraînements. donc, n'ai pas peur, oui, tu peux faire zone 2 et muscu dans la même journée. tu peux même les faire l'un après l'autre, si tu as pas le choix. l'important c'est de les faire réis. qui nous pour pour préciser: merci beaucoup, musculation des jambes aussi, j'entends: ouais, ouais, aucun souci il y a, il y a aucun problème. fais le travail, fais les deux, ça va pas te faire de mal en hiver. fais ta zone 2 avant la muscu, comme ça, tu es déjà chaud pour aller faire ta séance en été. tu fais le, tu fais l'inverse. par exemple, ça fonctionne très bien. last albums, le renfo doit quand même maintenir la VO de Max pour les gens qui ne font pas de cardio. non, même jeune, eu j'ai pas vu de, j'ai pas vu de papier sur le le maintien de la qualité de VO2 max par rapport à de la musculation. je pense pas que ça va la maintenir très longtemps. alors, ça dépend toujours de ton niveau d'entraînement. en fait, c'est, c'est, c'est un, c'est comme ça qui qu'il faut y répondre. je pense, c'est que plus ton niveau d'entraînement est élevé et plus il te faudra de volume et d'intensité pour maintenir ces qualités. euh, mais si tu es débutant, si tu es jeune, oui, tu peux virtuellement maintenir la VO de Max avec, avec trois fois rien, euh. mais voilà, plus tu progresses et plus tu vas te voir travailler pour maintenir, voir même développer, ses qualités. donc, voilà pour la réponse. je te rappelle, he, si tu nous AAS rejoint dans ce live, on parle VO2 max. si tu as des questions, tu me les poses. si tu veux développer ta VO2 max, max, euh, mon programme bike Power est disponible sur l'écran, comme tu le vois. euh, dark slone Lwt. concernant les tests de lactat en course à pied, tu recommandes de faire un test du style: 2 minutes d'effort puis une minute de repos avec incrémentation de 1 km/h. à mon avis, 2 minutes, c'est beaucoup trop court pour les tests de lactate. 2 minutes, c'est beaucoup trop court. dans les, dans les études, il recommande 3 minutes au minimum. 3 minutes au minimum. personnellement, je fais 4 minutes. je connais des gens qui font 6 minutes. tu connais des gens qui font 10 minutes après. ça va dépendre aussi de euh, du profil d'athlète, ça va dépendre de ce que tu essayes de déterminer avec ce ce test. donc, je pense qu'il y a il y a plein de paramètres qui peuvent être modifiés selon la situation, mais quoi qu'il arrive, 2 minutes, c'est trop court, euh, surtout si tu fais une minute de de repos derrière. donc, soit 3 minutes en continue et on monte de palier en palier. 4 minutes avec une minute de repos, euh, ou ou plus de temps avec une minute de repos ou pas. ça ça passe après, encore une fois, selon le niveau euh de la personne. désolé, c'est voir avec sujet d'aujourd'hui, c'est pas grave. je réponds toujours en priorité aux questions qu'il y a dans le chat, même si j'ai d'autres questions en rab sur le sujet. donc, on continue. si tu as des questions, tu me les poses dans le chat. je vais répondre à une ou deux questions que j'avais déjà de côtés. salut, on sait que chez le sportif élite, VO2 max n'est pas prédictif de la performance, vu qu'ils ont tous une valeur importante. mais chez le sportif amateur, à partir de quelle valeur cible peut-on dire que le travail de VO2 ne va pas for plus forcément apporter grand chose, chose et qu'il est plus intéressant de travailler sur la fraction d'utilisation au seuil 2, la durabilité, et cetera? c'est une bonne question, Thomas. je sais pas si j'ai une réponse directe à ça, parce qu'au final, bah, est-ce, est-ce qu'il y a une VO2 max, entre guillemets, amateur, qui est, entre guillemets, acceptable et au-delà de laquelle ça vaut pas la peine de pousser la qualité? non, je pense que ça vaut la peine de continuellement pousser ces, ces paramètres là. et bon, Thomas, tu, ça fait un petit moment que que tu tourne sur mon contenu. on s'est déjà vu en personne pour un, un profilage, tu as suivi les programmes et cetera. donc, tu sais un petit peu comment je fonctionne. mais je pense vraiment que, simplement, garder pour, pour faire simple sur le l'aspect développement cardio-ovasculaire, garder un fond, de garder un fond de basse intensité toute l'année. après, il y a des périodes où tu en fera plus, des périodesù en fera moins, c'est pas grave. mais garder un fond et ensuite alterner entre des cycleù- on va être un petit peu plus sur le travail de seuil, donc tempo, seuil, et un cycle où on va être un petit peu plus plus accès, puissance, que ce soit puissance maximale ou VO2 max, ça va dépendre aussi des profils et des besoins. mais j'aime bien cette approche d'alterner entre les deux et, en tout cas, de ce que j'ai pu voir jusqu'à maintenant, ça peut apporter des progrès très, très intéressants. alors, faut des mois, faut des fois plusieurs années. mais un exemple concret, c'est Alex toui. pour ceux qui connaissent un petit peu ou qui sont sur la chaîne depuis un moment, si tu cherches Alex toui dans le, sur ma chaîne, tu le trouveras. Alex, qui a fait mes progs dos à dos pendant une année et qui a vu ses performances augmenter de manière plutôt drastique. alors voilà, il faisait pas juste une heure ou deux de véloos par semaine, il faisait 5, 6, euh ouais 4, 5, 6 heures de vélo par semaine pendant une année. mais voilà, sur une évaluation, comme le, le protocole 41, où je fais mes, mes tests de lactate, par exemple, il est passé de 325 en fin de test à 400 en fin de test. donc, il a fait trois paliers de plus, quand même, avec une année de travail. seuil 1 a bougé un petit peu. seuil 2 a bougé de de près de de près de 25, 35 W, si je me trompe pas. donc, c'était quand même des des des progrès qui étaient, qui étaient assez importants. euh et et. donc, c'est c'est plutôt cette approche alternée que je que je recommanderais, euh, de ne pas se dire que, à un moment donné, tu as plus besoin de travailler telle ou telle qualité, mais par contre, tu continues d'alterner entre du travail de, on va dire, de soutien, du travail de type seuil, et ensuite du travail plutôt plutôt VO2 max, et selon où tu trouves dans ton cycle de développement. euh, un type d'entraînement peut-être plus intéressant ou plus approprié que l'autre. euh, lost buums. encore une question de ce que je comprends: le sprint interval training augmente la VO2 max grâce aux adaptations périphériques. donc, si on fait du vélo en assistance pour d'autres sports, vaut-il mieux utiliser son énergie pour d'autres séances de qualité, type VO2 max? c'est une question qui est très intéressante. donc, pour ceux qui savent pas à quoi réfère lost albums. allez checker le guide de VO2 max que j'ai créé sur mon site. tu peux le retrouver sur wwwupsitestrengthcom/fr /vo2 max, donc obsiteankcom/fr/vo2 max. euh, pour simplifier un petit peu la donne, je vais même vous le mettre dans le chat, tiens? euh? non, si je vous mets juste du de Max, ça va pas le faire. alors, un instant, pendant que je colle, ça, c'est pas possible, il veut pas me copier, il veut pas me copier l'URL en entier. on va y arriver. la troisème, c'est la bonne: 3, 2, 1. voilà donc pour ceux qui sont intéressés. l'article complet est dans le chat. tu peux cliquer et aller le lire et tu verras en fin d'article. quand je parle des différents entraînements qui permettent de développer la Ve de Max, le sprint interv Training est une manière de développer sa ve de Max, mais c'est vrai que c'est très énergivore comme type de séance. et donc, last albums demande: est-ce que ça vaut la peine de faire ces séances si on fait d'autres sports ou est-ce que c'est mieux de garder l'énergie pour d'autres séances type VO2 max classique? je pense que faut faire un petit peu des deux. je pense que le sprint training, c'est un un stimulus que peu de gens ont l'habit itude de, auquel peu de gens ont l'habitude d'être confrontés et donc, invariablement, ça va te donner de plutôt des bons résultats par rapport à ça. donc, même si c'est une semaine de semaines- 3 semaines, avec un petit peu de travail, sprint de temps en temps- he, c'est pas pas en continu comme tout- je pense que ça peut être très, très pertinent. ça peut être très pertinent. peut-être, tu vois, en phase d'affutage, si je sais pas ce que tu fais comme sport, mais si tu fais un sport co, ça peut être intéressant peut-être, en en fin de de préparation physique, avant la reprise de la saison, juste mettre un, ce petit pic d'intensité, ça fait. ça fait très mal quand même musculairement, et c'est les séances qui sont dures. donc, voilà, peut-être juste pour concrétiser la, la, la phase de préparation générale, juste avant de recommencer la saison. ça peut être intéressant pour quelqu'un qui manque de cette capacité à vraiment tout donner sur sur quelques secondes, ça peut être intéressant aussi. donc, ça dépend du contexte. c'est clair que c'est peut-être pas la séance que je choisiraai en priorité pour développer la voé de Max chez quelqu'un qui fait autre chose que du vélo, mais en complément, ça peut être intéressant malgré tout si c'est bien dosé et si c'est bien utilisé. donc, voilà pour la réponse à ta question. si vous avez d'autres questions, laissez-les dans le chat. ensuite, on parle beaucoup de la corrélation entre VO2 max et la longévité. est-ce que tu penses que le seuil, le premier seuil, est associé de manière aussi forte? en clair, pour la santé à long terme, qu'est-ce qui serait potentiellement le mieux: un entraînement avec une majorité d'endurance, tempo seuil, euh. ou alors un entraînement avec plus de une plus grande partie de haute intensité, le type d'entraînement que les sprint ou nageur sur distance courte, master, fond, euh. donc, pour raccourcir un petit peu cette question, VO2 max et longévité, santé, on sait que ça tient. est-ce que le premier seuil est hautement corrélé à ce ce facteur de longévité et de santé? ce qui est difficile, c'est qu'il y a pas eu d'étude, à ma connaissance en tout cas, longitudinale, sur les taux de mortalité et sur le premier seuil. je pense queut faut se dire que le premier seuil, c'est toute façon lié invariablement à la VO2 ma max. plus ton premier seuil est haut, plus ta VO de Max va être haute également. il y a des cas peut-être très limités, particuliers, qui qui qui ne qui ne tiendront pas avec cette règle, mais dans la grande majorité des cas, voilà, si tu as un premier seuil qui est haut, tu de Max, elle va, elle va suivre. donc, je pense que est-ce qu'il est mieux coloré ou pas à la santé? honnêtement, je ne pense pas, parce que la V max, c'est vraiment cette ce on va dire ce snapshot, cette photo, à un instant dans le temps, de ta capacité intégré à absorber, transporter, utiliser l'oxygène et donc ça couvre plus de terrain. on va dire que, queuniquement, ce premier seuil, ce premier seuil, on sait qu'il va être, pour faire simple, hautement corrélé à ta, ta densité ou ton volume mitochondrial. plus tu as de mitochondrie, plus ton seuil 1 va être haut, euh, et bien entendu, plus ton plus, plus tu as de typologie lente, donc tu, plus tu as de fibres de type 1 et également, bah, plus tu vas avoir de mitochondrie ou de potentiel de développement mitochondrial et donc plus tu vas avoir un seuil 1 qui va être élevé. mais donc, voilà, ces choses-là vont être les, les, les, les facteurs déterminants de ce premier seuil, et je sais pas si on peut dire que ce premier seuil serait mieux corrélé à la santé que la, la VO2 max en elle-même. par contre, là où je te rejoins, c'est que, euh, et pour ça revient un petit peu sur ce que j'ai dit juste avant. est-ce que c'est mieux d'avoir un entraînement plutôt pyramidal ou plutôt polarisé? euh, pour le développement de la santé, bah, la réponse, c'est les deux. la réponse, c'est les deux l'un après l'autre, idéalement donc, tu fais un cycle plutôt polarisé, après tu fais un cycle plutôt pyramidal et après tu recommences. donc, à mon avis, pour la santé, il y a rien de mieux que ça, c'est alterner entre des phases plutôt pyramidales et des phases plutôt polarisées, et c'est certainement ce qui te donnera les meilleurs résultats sur le long terme. donc, voilà, ça nous fait une question de plus. on continue: Nolan, est-il intéressant de conserver quelques séances VO2 max dans les 2 mois près précédent un Iron Man? alors ça, c'est une bonne question. ce serait une question à poser à à Remy, à Tristan ou à Carolie, parce que le triathlon, euh, alors, ça m'intéresse énormément, mais c'est un petit peu hors de mon champ de connaissance et de compétence. je ne coach pas en triathlon, je ne programme pas en en triathlon, euh, donc, si tu as des questions là-dessus, va chercher les experts. euh, c'est possible que ce soit intéressant. à quelques semaines de d'un Iron Man, euh, dans les 2 mois qui précèdent, oui, je pense, dans les de mois qui précèdent, ça peut être intéressant d'avoir ce petit rappel d'intensité après, exactement où tu le placerais et comment. honnêtement, ça je saurais pas te dire. donc, malheureusement, je peux pas te donner de réponse plus concrète que ça au sujet de cette VO2 max dans le contexte d'un Iron Man. ensuite, on a Nicolas qui a une question: est-ce qu'on oblige, est-ce qu'on est obligé de passer par un travail de VO2 max pour progresser à un moment ou à un autre? un travail de seuil 1 et seuil 2 ne suffit pas. dans le cas d'un travail au seuil 2, euh va-t-il faire augmenter notre VO2 max? alors, euh, j'en parle encore une fois dans ma vidéo sur la VO2 max. donc, va regarder ça sur la chaîne si tu ne l'as pas encore vu. la zone 2, la basse intensité, a un impact positif sur la VO2 max. ça, on le sait. le travail de VO2 max a un impact positif, bien entendu, sur la VO2 max. le sprint interv training a un impact positif sur la VO de Max après le travail de tempo et de seuil? je pense que oui, chez certains, il va augmenter la VO de Max, mais ça dépend un petit peu de ton niveau et je, honnêtement, j'ai pas vu de d'étude directe sur ce sujet-là. est-ce que le travail de seuil, ou on va dire sous ouais, ce travail du du domaine élevé, entre le seuil 1 et le seuil 2, est-ce que, est-ce que ça peut te permettre de développer ta VI de Max? je pense que oui. euh, et le, comment dire ça? mon intuition, ce serait de dire que plus ton niveau est bas et plus travail pyramidal va ou non. c'est pas, c'est pas juste de le dire comme ça, parce que le travail pyramidal va inclure de la base et de la moyenne intensité. donc, je reprends: euh, plus ton niveau est faible et plus le travail dans le domaine élevé va avoir un impact direct sur ta VO2 max, plus ton niveau est haut et plus tu vas, au final, développer cette fraction d'utilisation de la VO2 max au seuil 2 plutôt que la qualité de la VO2 max en elle-même. en tout cas, c'est comme ça que je le, c'est comme ça que je le verrai, mais je pense que ça peut quand même, malgré tout, augmenter cette VO de Max, mais pas nécessairement chez tout le monde, parce qu'atint un certain niveau, faut vraiment aller taper un petit peu dans le haut du tableau pour, pour faire bouger ces chosesl. euh, Mjid, comment améliorer la cinétique de la VO2? donc, la cinétique de la VO2, c'est un petit peu ce démarrage, à quelle vitesse ton organisme peut mettre le système aérobi- pour ceux qui aiment cette terminologie- en route pour qu'il soit un contributeur primaire dès les premiers instants de l'effort. il a une présentation de Andrew Jones sur Youtube qui parle de ça. si je me trompe, pas juste un petit l' instinant. on va voir Andrew Jones: V max slow, or kinetics, euh, et, le cas échéant, je te la mettrai dans la discussion. voilà, le rôle de la cinétique de la VO2 dans la physiologie du sport. donc, voilà, si tu veux plus d'infos- je t'ai mis le lien dans le chat- n'hésite pas à aller regarder cette présentation pour en savoir un petit peu plus. je me rappelle plus exactement des tenants et des aboutissants de de cette euh, de cette, de cette présentation. à mon sens, ça dépend si tu veux l'optimiser pour les entraînements ou pour ta compétition. euh, à mon avis, le tout ce qui est travail de sprint peut être intéressant pour développer cet aspect là. pour des compétitions, euh, parce que ça te permet de voilà, tout mettre en route beaucoup plus vite et d'avoir cette utilisation d'oxygène qui est, qui est plus prononcé. mais après, je sais que on peut optimiser cette cinétique, par exemple pendant les entraînements, en utilisant des formats tels que le Hard start, le départ difficile. donc, par exemple, tu fais un intervalle de 3 minutes et demi, ou 4 minutes, et ben, les 30 premières secondes, tu les fais 10, 20 % plus fort que le reste de l'intervalle, ce qui fait que ça va accélérer cette cinétique de la VO2 et ce qui fait qu'ensuite tu vas passer plus de temps durant cet intervalle proche de ta VO2 max, ce qui est, d'après ce qu'on comprend actuellement, un des contributeurs principaux à cette augmentation directe de la VO2 max. quand je dis direct, ça veut dire travailler la VO2 max en étant à VO2 max ou proche de VO2 max, parce que, indirectement, comme je l'ai dit avant, on peut augmenter sa V2 max en faisant de la basse intensité également, euh. donc, voilà pour améliorer ta cinétique. tu peux avoir ces formats un petit peu euh biaiser au départ, où tu vas mettre plus d'effort au départ ou plus d'intensité au départ pour rapidement faire monter cette VO2, et ensuite, tu redescends l'intensité et elle va se stabiliser vers le haut, de toute manière, tant que tu restes dans la B bonne plage, l'intensité. donc, voilà pour les informations. on a euh Eddie qui pose une question: salut, est-ce que le travail de haute intensité augmente beaucoup le seuil 1 et est-ce que cette augmentation a une limite? euh, qu'est-ce qu'on voit chez les CrossFitter, par exemple? alors, ces deux questions, euh, plutôt séparé à mon sens, mais je vais, je vais y répondre. je vais essayer de répondre du mieux que je peux ensemble. je pense que, dans les, chez une personne sédentaire ou chez les personnes d'un bas niveau, en en endurance, oui, le travail de VO2 Max va faire augmenter le seuil 1, parce que on sait que le travail de haute intensité va avoir un effet sur le développement de cette, ce volume mitochondrial. et on sait que le seuil 1 est associé directement à la densité mitochondriale que tu as. donc, si tu as un niveau qui est plutôt bas, même la haute intensité va avoir un impact positif sur ta densité mitochondriale, qui aura un impact donc sur ton seuil 1. cela dit, euh, une fois que tu arrives à un certain niveau, et ben, c'est plus, plus suffisant, c'est plus suffisant de passer du temps à VO2 max pour développer ce seuil 1, et ce qu'on voit, chez les CrossFitter notamment, c'est un seuil 1 qui est assez faible par rapport au seuil 2 et par rapport à un maximum qu'on peut voir sur un test. moi, c'est trois points d'ancrage que j'apprécie beaucoup, he, ce seuil 1, seuil 2 et le, le résultat maximum sur le test en question, parce que ça me donne un petit peu. voilà le premier étage, le 2uxème étage et le 3è étage, et je sais quel relation on devrait voir entre ces différents étages. et j'ai des normes. maintenant, par rapport au CrossFitter que j'ai testé, j'ai plus près de 150 point de donné, si je me trompe pas maintenant, entre les femmes et les hommes sur le, le vélo, notamment sur mes tests d'effort, que j'effue les profilages physiologiques avec mesure de lactate, VO2, oxymétrie, et cetera, et ce qui ressort, oui, c'est donc un, un seuil 1 qui est plutôt bas par rapport au reste du tableau. et donc, les CrossFitter qui, alors, je généralise, hein, je me permets de le faire, mais la majorité, on va dire des CrossFitter qui ne passent pas assez de temps à basse intensité pour développer ces qualités là, et surtout par rapport à leur, leur volume et leur charge globale, beaucoup, beaucoup trop de CrossFitter- et je me permets de le dire seulement parce que j'ai vécu cette expérience assez de fois maintenant pour ne pas avoir peur de le mettre en avant et de me faire taper sur les doigts- beaucoup de CrossFitters qui, arrivés mercredi soir, sont complètement cramés de leurs entraînements, alors qu'ils ont encore une demi-semaine d'entraînement à effectuer, et ça, c'est pas normal. c'est pas normal que des compétiteurs n'arrivent même pas à assumer le volume d' entraînement qu'ils essaient d'effectuer, et ça, c'est principalement dû à un excès d'intensité, un excès de haute intensité en terme de volume et un manque de basse intensité, ces deux choses ensemble, donc, voilà pour mon constat chez les CrossFitter et le lien entre cette haute intensité et le premier seuil. Kevin Scott, qui nous rejoint, qui nous dit salut, alors salut à toi, Kevin. question à propos de la cinétique de VO2. il y a aussi le délai d'épuisement, qui est lié à la capacité à maintenir un haut niveau de VO2 max. tu as des prescriptions là-dessus, euh Shan stp. alors si tu peux me détailler ce que tu veux dire par délai d'épuisement, c'est pas un terme avec lequel je suis familier. euh, je me demande si tu parles d'un concept qui serait, qui se rapprocherait du W prime sur le modèle de puissance critique, mais je suis pas sûr. donc, n'hésite pas à me compléter un petit peu cette question dans les commentaires et je me ferai un plaisir d'y répondre. je te rappelle, si tu participes au live, n'hésite pas à me une petite question dans les commentaires et je continuerai aussi avec les autres questions qu'on m'a posé sur laav de Max. Kevin nous dit: apparition de la composante de, donc la composante lente de la VO2. c'est ça que tu veux dire? euh, cinétique de V2, délai d'épuisement qui est lié à la capacité à maintenir au niveau de de Max la composante 2, est-ce que tu veux dire la, la, la de slow comp, la composante lente de de la VO2? si c'est le cas, cette composante lente, elle se manifeste dans le domaine élevé et se stabilise. et dans le domaine sévère, à haute intensité, elle va se manifester, mais elle va pas se stabiliser, elle va continuer à tendre vers le haut jusqu'à ce que tu atteignes ta VO de pic ou ta VO de Max. donc, c'est comme ça que je comprends la, la, la composante lente de la de la VO de Max. mais si tu as d'autres précisions à m'amener, n'hésite pas. je repars avec une question que j'avais en stock. Gaby demande: la VO de Max peut-elle être améliorée efficacement par des autres exercices que les typiques séances VMA, PMA, et si oui, quel type d'autres exercices peut-on voir cette VO2 max être amélioré? donc, comme j'ai dit en début d'échange et comme tu le trouveras également sur la ressource, que soit sur ma chaîne youtube, sur la vidéo ou sur mon site directement. la VO2 Max va techniquement être amélioré par tout type d'intensité: basse, moyenne, haute, très haute, euh, principalement par la basse, la haute et la très haute intensité, avec la basse et la haute intensité étant les deux moteurs principaux de ce développement de la VO2 max. on va dire, au-delà du du, du niveau débutant, euh. donc, je dirais que prioriser la basse et de la haute intensité si tu veux développer ta VO2 max, mais tu peux pas faire ça toute l'année, donc, alterne avec des périodes un petit peu plus pyramidales, donc basse et moyenne intensité, et c'est ce qui fonctionne le mieux pour développer euh, développer ces qualités. là. la qui nous dit le meilleur moyen d'atteindre VO2 max, VMA ou vitesse critique, euh, alors il y a pas de meilleur moyen de l'atteindre. la VO2 max, tu vas l'atteindre dans le domaine sévère. donc, dès le moment où tu as dépassé ta vitesse critique, tu vas tendre vers un ma, une consommation d'oxygène maximale. cela dit, le temps que ça prend pour arriver va dépendre de ton intensité relative, euh, ou de ton intensité par rapport à ton deuxième seuil ou ta vitesse critique. c'estàdire que si tu es 1 kmh en dessus de ta vitesse critique, ça va te prendre un petit moment avant d'arriver à cette VO de Max, si tu es 5 km/h au-udessus de ta vitesse critique, ça va aller beaucoup plus vite, tu vas l'atteindre beaucoup plus rapidement. euh, la VMA, où commencer? REMY a fait une bonne vidéo sur sa chaîne. donc, va voir la chaîne à Remy, parce que c'est un bon ami et il fait du très, très bon boulot. euh, va voir le, la petite vidéo qu'il a faite sur la vitesse critique et la VMA. la VMA, c'est un concept qui peut être utile dans certaines situations, mais la VMA, c'est pas une valeur physiologique. la VMA, c'est juste le résultat d'un test, c'est juste le score que tu as sur un test donné, que ce soit un 1500 m, que ce soit un demi- Cooper, que ce soit, peu importe quel test tu fais pour trouver une VMA, c'est, c'est, c'est juste un score. en fait, ça a rien à voir avec des valeurs physio. la vitesse critique, elle, se rapproche déjà un petit peu plus d'un d'un modèle, euh, physiologique. alors, certes, c'est sur des données de vitesse, mais ça reste quelque chose de de très concordant avec le tout ce qui se passe en interne. la VMA, par contre, pas du tout, parce qu'on sait pas où se trouve cette VMA par rapport à cette vitesse V critique. hein, vitesse critique, VMA, c'est pas la même chose, euh. donc, il y a pas de meilleur moyen d'atteindre la VO2 max, il y a une. un moyen qui est sûr de l'atteindre, c'est de te mettre dans le domaine sévère, donc en dessus de ta vitesse critique, et d'attendre, d'attendre assez longtemps et, à terme, tu vas y arriver. euh. voilà pour la réponse. je vous rappelle. pour ceux qui nous on, je vais y arriver. pour ceux qui nous ont rejoint en cours de route, hésitez pas à laisser vos questions et vos commentaires dans les commentaires de la vidéo. et si tu souhaites améliorer ta VO2 max, euh, et soutenir upside strength et tout le travail euh que j'effectue, euh, mon programme bike power v2.0 est maintenant disponible. c'est non plus un programme, mais quatre programmes en un, et tu peux bénéficier de ce programme pour encore 48h au prix réduit. dans 48h, le prix monte de 50 €. donc, si tu veux bénéficier de ce programme/ash C Programm maintenant et à l'avenir, parce que tu as un accès illimité à ces programmes, euh, n'hésite pas à utiliser le code QR sur l'écran pour y accéder. euh, on continue avec les questions. ça fait plaisir. il y a du monde dans les commentaires. donc, merci à tous ceux qui sont là et qui contribu, soit par des questions, soit par votre simple présence. et pour ceux qui sont simplement présents et qui digèrent ça sur votre télévision ou sur votre ordinateur, ou peut-être même sur votre téléphone, hésitez pas à prendre une petite photo, à faire un petit screenshot et à poster ça sur votre plateforme de choix en taguant upside strength. merci pour votre soutien. Jack 05: en cyclisme, peut-on se contenter d'un travail de Zone 2 et VO2 max? alors, ça revient à cette discussion d'avant: euh, tu peux, mais tu peux le faire que pour un temps, c'estàdire que tu pourras pas pour toujours. que faire la zone 2 et la VO2 max? à un moment donné, il va falloir changer d'approche. à un moment donné, il va falloir changer ta distribution d'intensité et basculer sur quelque chose d'un petit peu plus pyramidal, donc avec la basse et de la moyenne intensité, donc de la zone 2 et du seuil, par exemple. euh, pour faire très, très simple: euh, zone 3, zone 4, peu importe, euh, en gros, faire ce travail dans le domaine élevé. je pense que c'est important de de de pas rester figé sur une approche, mais de se dire que on veut utiliser plusieurs approches de manière séquentielle dans l'année, selon ce qu'on essaie d'atteindre comme objectif. ça, si tu comprends ça, honnêtement, tu as compris les 85 % de la planification et et si tu comprends que il y a pas. il y a pas de débat en fait entre le travail polarisé, qui est donc zone 2, VO2 max, et le travail pyramidal, qui est, pour faire simple, zone 2 et seuil. il y a pas vraiment de débat entre ces deux. en fait, les gens qui ont un débat, qui font des débats entre ces deux distribution d'intensité, c'est des gens qui voient pas plus loin que le bout de leur séance d'entraînement. pour, pour pas parler trop vulgairement, ce que je veux dire par là, c'est que il faut alterner ces différentes approches au cours de l'année, au cours d'une saison, au cours d'un bloc, pour continuer à progresser. tu peux pas juste taper sur le même clou avec le même marteau pour toute ta vie. à un moment donné, il y a plus de clou, ok. à un moment donné, le clou, il est enfoncé, il y a plus rien à gagner et tu vas juste casser ton marteau. c'est un petit peu. c'est un petit peu ça le le souci. donc, faut taper sur le clou jusqu'à ce que le clou soit enfoncé et ensuite faut passer au clou suivant. et le clou suivant, il ressemble pas nécessairement au premier clou. euh, ce que je veux dire par là, c'est que ton premier cycle que tu fais en zone de VO2 max, une fois que tu as fini de taper dessus, ben, tu passes sur l'autre clou. peut-être, tu, peut-être, tu vas visser un truc. donc, tu poses le marteau, tu reposes le marteau, tu vas chercher le tournevis et, euh, tu passes. ça, c'est une, une chouette analogie. je vais, je vais la réutiliser, Jack, merci à toi, parce que l'analogie de du clou et de la vis, ça, vous allez l'entendre et la réentendre sur la chaîne dans les semaines et les mois qui viennent, parce que ça me plaît. donc, je vais, je vais le refaire, he, parce que c'est une bonne manière de pratiquer ces petites analogies. l'entraînement polarisé, c'est le marteau et le clou. donc, tu tapes, tu tapes, tu tapes, tu tapes fort, euh, et une fois que le clou est enfoncé, tu changes d'outil, tu prends, euh, ta visseuse et tu prends une vis et tu passes sur du focus un petit peu plus type seuil, et tu visses, cette fois-ci, au lieu de marteler. tu reposes le marteau et une fois que tu as fini ça, et ben, tu vas mettre ta visseuse à charger, tu reprends ton marteau et tu retapes sur le clou. c'est un petit peu. c'est un petit peu ça l'idée eu, mais tu peux pas juste tout faire tout le temps pareil. une fois que tu as compris ça, tu as compris la majorité des choses. euh, dark slone, excuse-moi, mais la VO2 max, c'est le domaine sévère. oui, absolument au-dessus du seuil 2, oui, absolument. et donc, le seuil 2 est la puissance critique. le seuil 2, c'est ce que tu veux bien en faire. le seuil 2, c'est la puissance critique, c'est la vitesse critique, c'est le MLSS, c'est le mmss, c'est le seuil 2 au lactate, c'est le seuil de ventilatoire, c'est le point de compensation respiratoire, euh, c'est le seuil anaérobi pour certains. donc, c'est toutes ces choses-là. le seuil 2, euh, peu importe le nom ou le modèle que tu emploies pour le décrire, l'idée du seuil 2, c'est que c'est le moment où, enfin, le moment, c'est pas un moment précis, c'est pas à un W près- on sait que c'est. ça fonctionne pas comme ça. donc, ce que je te donne là, c'est des modèles simplifiés pour comprendre les choses, mais à ne pas les extrapoler dans l'absolu. donc, le seuil 2, c'est ce moment où ton corps passe d'un état interne stable à une perte de de la stabilité interne dû au fait que la charge de travail demandée est simplement trop élevé pour que tu puisses la maintenir de manière stable en interne. c'est pour ça qu'on appelle ça, le maintenant, le mmss, c'est the maximum metabolic Staate, stady state, donc c'est l'état stable maximal métabolique, euh, qui est, je pense, une des meilleures manières de décrire le. le deuxième seuil, ça veut dire que voilà, en dessous de cet étastable maximale métabolique, tu as un état stable et dès que tu le dépasses, ce max, cet état stable maximal, et ben, tu n'as plus de stabilité. je pense que c'est comme ça qu'il faut le qu'il faut le comprendre. on a pas mal de questions encore. donc, je vais mi'yatteler et je vais pas faire trop trop long sur ces questions. Ilas la rouille, bonsoir, l'âge idéal pour le développement de la VO2 max, hier, avant-hier et le jour d'avant, il y a pas d'âge, il y a pas d'âge optimal. plus tu le fais tôt, mieux c'est, et plus tu le fais longtemps dans ta vie, et mieux ce sera dans tes belles et longues années. en tout cas, je te les souhaite. donc, commence maintenant et ne t'arrête pas. euh, ça c'est bon. on a répondu, Élisabeth. saluttion. est-ce qu'il y a un lien entre la FC Max et la VO2? est-ce qu'une valeur basse de FC Max peut limiter la VO2. merci, à mon sens, pas. à mon sens, pas parce qu'on sait que la FC Max, ce n'est pas un facteur de performance. j'ai un article complè dédié à la fréquence carc maximale sur mon blog, donc n'hésite pas à aller l'éplucher si ça t'intéresse, upsitestrengthcom. mais non à, à mon sens, la FC, ça, ça va pas limit limiter la VO2, parce, Queen général, les personnes qui ont des fréquences cardiaques plus basses, alors c'est soit qu'elles sont très limitées au niveau musculaire, qu'elles manque d'entraînement, et donc le leur cœur peut pas s'exprimer comme il voudrait, et donc il est bas, entre guillemets, mais il est juste, il est pas bas parce que il peut pas battre plus fort, c'est qu'il est bas parce que c'est d'autres choses qui limitent le fait de d'aller plus haut. donc, ça, je l'ai vu, hein. je l'ai vu assez souvent sur des tests où les gens faisaient un test, ils allaient s'entraîner pendant quelques mois, il revenaient faire un test et ils avaient une FC Max plus haute que lors du premier test. euh, pour moi, ça veut simplement dire que voilà, tu as débridé les jambes, tu as débridé quelque chose et tu t'es permis d'aller plus loin avec cette fréquence cardiaque. mais non, la FCmax ne va pas limiter la VO2, en tout cas pas à ma connaissance, David allo, y a-t-il des recommandation concernant la dose minimale de prise de glucide à l'effort ou préeffort, notamment pour quelqu'un qui aurait un syndrome métabolique? alors, je sais, malheureusement je peux pas répondre dans le contexte d'un syndrome métabolique. j'ai pas ces informations là. euh, quoi qu'il arrive, ce que tu peux te dire, c'est que l'effort physique va être très, très, très important pour ces personnesl, parce que ces personnesl, en tout cas à ma connaissance, ont une capacité à assimiler ces glucides, qui est qui est faible, qui est faible par rapport à quelqu'un, de d'entraîner, on va dire, et on a ce qui s'appelle The non, non insulin mediated glucose uptake, donc, en gros, c'est la l'utilisation des glucides qui n'est pas directement lié à l'insuline. hein, on sait que, chez les personnes souffrant de syndrome métabolique, il y a des des contraintes au niveau euh, au niveau de cette insuline, euh, notamment cette insuline qui permet, lors de sa sécrétion, si je me trompe pas, dans dans ma euh, dans ma biochimie euh- qui permet justement à ce ce glucose d'être intégré, d'être utilisé, intégré, en tout cas, utilisé directement dans les cellules, mais lors d'un effort physique, euh, ton corps, un, si tu veux, une boucle de contournement ou une voie de contournement qu'il peut utiliser, et il peut utiliser le glucide sans nécessiter d'insuline, et donc ça, c'est très, très intéressant pour ces personnes-là. c'est pour ça que une petite marche après le repas est toujours recommandée, ce genre de petites choses très, très simple, mais voilà, l'effort physique te permet de mieux assimiler les sucres, même si tu as une restriction ou des soucis au niveau de cette insuline. euh, donc, je pourrais pas dire en terme de dose minimale, malheureusement. euh, consultte un professionnel sur le sujet. euh, j'avais reçu euh am podlogar sur le podcast, qui est spécialiste dans la nutrition, dans le cyclisme. regarde peut-être de son côté de ce qu'il a publié. euh, il poste pas mal sur Twitter et il a des des informations euh intéressantes de ce côté-là. euh, on a parlé de cette question: l'âge idéal pour développer la V max. il y en a pas. euh, salut, plutôt, interval long ou interval court dans le domaine sévère, est-il intéressant de faire un cycle de l'un ou de l'autre, l'autre, et pourquoi? euh, bonne question. à ma connaissance, les intervalles courts vont être plus intéressants pour développer la qualité brute de VO2 max. les intervalles longs vont être plus intéressants pour tout ce qui est Time Trial, donc on va dire augmentation des performances sur des temps un petit peu plus prolongés, hein? donc, c'est pas? c'est pas très surprenant. plus haute intensité avec du fractionné plutôt court te permet de passer plus de temp proche de VO2 max. euh, a une intensité relative plus élevée, ou absolue plus élevée, et donc une meilleure, un meilleur développement de cette VO2 max. et à contrario, ou si on oppose ça à des intervalles plus longs qui seraient plus spécifiques, du coup, un test d'effort, par exemple, un test d'effort de 20, 30, 40 minutes ou plus, euh, donc, c'est en général ce qu'on voit. euh, moi, j'aime bien utiliser les deux. j'aime bien utiliser les deux intervales: court en début de progression, intervalle long en fin de progression. euh, pour ceux qui veulent voir ça directement sur un, dans un programme, euh bike power version 2.0, que tu vois à l'écran, pour ceux qui nous ont rejoint en cours de route: euh, c'était un programme vélo, maintenant c'est quatre programmes vélo en un. donc, en accédant à ce programme, tu accèdes à quatre programmes différents que tu peux utiliser à ta guise sur les mois et les années qui viennent pour développer ta capacité de sprint, ta VO2 max, et utiliser cette distribution polarisée d'entraînement pour développer tes qualités physiques. euh, donc, pour ceux que ça intéresse, le programme est disponible sur l'écran, il te suffit d'utiliser le code QR pour y accéder. dark slone, après combien de semaines de reprise conseerais-tu de faire un travail de haute intensité, VO2 max, notamment en course à pied, qui est un sport très traumatisant? euh bah, je pense que tu as répondu à ta propre question, c'est-à-dire que si tu est dans un sport porté comme le, la course à pied, euh, tu veux faire en sorte que ton corps, ton organisme, structurellement, soit prêt à absorber ce genre de de séance avant de les faire. et, malheureusement, je peux pas te donner de réponse précise sur le temps que ça va prendre pour que tu sois prêt à faire ces efforts de de haute intensité. ça va dépendre de combien de temps tu as fait ton break. euh, ça va dépendre de du volume et de l'intensité que tu as fait avant ton break. ça va dépendre de pas mal de choses. mais je te dirais que si tu as pas fait de VO2 depuis un petit moment, prends que plusieurs semaines, prends plusieurs semaines, fais de la basse intensité, accumule progressivement ton volume, fais de la l'intensité moyenne, du tempo, du seuil, avant d'aller t'envoyer du gros fractionn de bourrin parce que, invariablement, si tu ne peux pas assumer cette charge, tu vas te faire mal. donc, je dirais de plutôt être de du côté de la prudence quand tu vas chercher à réintégrer ce travail de haute intensité. euh, il es qui redemande, mais il me semblait avoir déjà répondu. bonsoir, l'âge hiidè pour développer la Ve de Max. il y a pas d'âge optimal pour pour développer la Ve de Max. hier, avanthier et le jour d'avant, c'est le bonjour pour commencer et jusqu'à la fin de tes jours pour améliorer ta qualité Dee vie. euh, mats, je vais rajouter les over under à partir de début février. bonne idée. je dirais que c'est plutôt du travail de seuil. euh, mais c'est du très bon travail aussi pour le développement général. mats, il y a beaucoup de confusion avec la zone 2 selon le modèle de zone considéré. euh, ouais, ouais, absolument. quand je dis zone 2, c'est domaine modéré, basse intensité, endurance fondamentale. c'est ce que je veux dire par zone 2 pour les personnes qui parlent dans dans un modèle à trois zones, la zone de équivaut à, au domaine élevé entre les deux seuils. mais je comprends pas pourquoi on a réinventé un modèle de trois zones alors qu'on peut simplement parler de domaines physiologiques qui sont quantifiables, qui sont documentés dans la recherche. et ça simplifie quand même un petit peu la vie à tout le monde si on utilise le même vocabulaire. donc, pour moi, quand on parle de zone, c'est 5 et plus, et quand on parle de domaine, c'est 3, alors techniquement quatre s'il y a le domaine extrême qui est pris en considération. mais la plupart des gens n'en parlent pas nécessairement et se concentrent sur le domaine ain, modéré, élevé et sévère. donc, personnellement, je préfère simplement dire: voilà, il y a trois domaines où il y a quatre domaines d'intensité. des zones, il y en autant que tu veux, selon le modèle que tu que tu utilises. mais oui, je suis d'accord avec toi, ça peut porter à confusion pour certains last albums, pas trop de rapport avec laav de Max. mais tu penses quoi du nouveau outil NIRS de even pycorn, qui mesure aussi l'oxyde nitrique? j'attends mon capteur avec impatience pour le tester. donc, je l'ai pas encore euh, il doit venir des États-Unis. donc, ça prend un petit peu plus de temps que ce que j'avais pensé. euh, j'espère l'avoir prochainement. bon, là, ça va être les fêes, donc ça va être compliqué pour tout ce qui est post, donc certainement dans la début de la nouvelle année, et je l'utiliserai et j'en parlerai bien entendu sur la chaîne et sur le blog. tu vois un intérêt supplémentaire par rapport au moxy. ben, j'ai hâte de voir les mesures d'oxyde nitrique et comment elles se comparent aux mesures de d'oxymétrie et de voir la complémentarité des des deux mesures. je sais qu'il y a certainement aussi d'autres mesures qui qui vont devenir, euh, devenir exploitable sur cet outil à l'avenir. je peux pas en dire plus, euh, mais c'est ce que je comprends en tout cas de leur, de leur stratégie de développement. il y a d'autres choses qui sont encore, entre guillemets, cachées et qui vont se découvrir petit à petit. euh, donc, je me réjouis de voir le potentiel de cet outil et son application et sur, surtout, sa facilité d'utilisation. ce que j'adore avec le moxy, c'est que tu l'allumes, tu le synchronises à ton appli et c'est parti et tu as les données en en temps réel. euh, on va voir ce qui se passe avec cet outil là, si c'est tout aussi pratique à utiliser. ensuite, on repart sur les questions de la VO2 max, lien entre la VO2 max et l'accumulation d'acide lactique dans le corps, Yanis qui pose cette question. donc, l'acide lactique n'existe pas dans les conditions physiologiques, c'est du lactate qui s'accumule. le lactate s'accumule à partir du dépassement du premier seuil, pour faire simple, lorsque que tes muscles ou tes fibres musculaires ne peuvent plus maintenir la charge de travail en état stable et elles passent, entre guillemets, le témoin au reste du corps et c'est à ce moment-là que les valeurs de lactatémie vont commencer à augmenter. et une fois que tu dépasses ton deuxième seuil, qui est donc ton état stable, maximal, métabolique, lorsque tu dépasses ce deuxième seuil, là ça va commencer à partir de manière exponentielle, parce que ton corps ne peut plus stabiliser ce lactate sanguin euh, qui s'accumule, euh. mais bien entendu, ce lactate, il vient du euh, il vient des muscles en premier euh. donc, ce que je te dirais, c'est que c'est pas lié directement. on peut pas prendre une, une mesure de lactate et dire combien on a de VO2 max ou inversement, euh. par contre, selon le profil de l'athlète, on pourra comprendre le lien qu'il y a entre les deux si on a déjà fait beaucoup de tests, déjà vu beaucoup de données, euh. mais autrement, une valeur de lactate, ça veut rien dire. une valeur de lactate toute seule, euh, sans une mesure d'intensité et sans une perspective sur les autres valeurs de l'atmi qui étaient présentes aux autres intensités, ça veut pas dire grand-chose. ensuite, euh, on a AG team, l coaching, qui nous demande: après combien de temps peut-on programmer des séances de maintien? après avoir développé sa ve de Max? euh, ben, assez rapidement derrière, assez rapidement derrière. ça va dépendre aussi, c'est tout, c'est toujours. ça dépend. ça va dépendre du temps que tu as entre la fin de ton développement de VO2 max et le début de ta compétition et l'importance de cette de Max euh dans cette compétition que tu vas effectuer, euh. mais je dirais, sinon, toutes les 2 TR semaines, c'est peut-être bien d'avoir une séance de de type VO2 max pour le, le maintien de ses qualités. euh, je pense que toutes les de TR semaines, peut-être une fois par mois même, selon ton activité. mais, par exemple, pour les CrossFitters, si tu fais pas de V de Max sur vélo pendant un mois, c'est pas grave, parce que tu vas faire un W ou deux en tout cas, et tu vas être pas loin de ce, ce type d'effort, type VO2 max. donc, je me fais pas, je me ferai pas trop de sou a euh, je me ferai pas trop de souci par rapport à ça. mais ouais, je dirais, assez rapidement après, et toutes les deux 3 semaines, tu veux peut-être une petite séance de de VO2 pour, pour maintenir ces qualités là, euh. salut, Conan, j'espère que non, Nolan, Conan, Nolan, j'espère que tu vas bien. est-ce que Llo maintient des efforts VO2 proche de Nice ou Kona? si oui, sur quelle modalité? je prends cet exemple parce que tu dois avoir plus d'infos sur lui que sur d'autres. tu as bien raison, j'ai plus d'infos sur lui. euh, d'ailleurs, j'ai toujours les les petits reportages qu'on avait enregistré avec la famille lelow euh, lors de mon déplacement en mars dernier, qui deviendront accessible prochainement. j'y travaille, euh, mais comme tu le sais, j'ai plusieurs choses à faire. euh, ça viendra, le en temps voulu, ça viendra. je les ai pas oublié. elles sont au show et elles seront éditées, elles seront, euh, post-produites et elles seront publiées sur la chaîne. donc, ça va arriver. à ma connaissance, euh Sam, il fait très peu d'efforts de type VO2 max parce que, pour lui, c'est plutôt traumatisant au niveau notamment intestinal. euh Sam, il a, il le cache pas, hein. je pour ça que je le dis ouvertement- euh Sam, il a, il a depuis un petit moment- je sais pas combien de temps ça, ça fait, mais il a, il a depuis un petit moment, des soucis digestifs, des soucis gastriques, euh, notamment, d'après ce que je comprend, si il fait trop de haute intensité, donc d'effort de type VO2 euh, ou si il fait pas attention à, à ce qu' mange, à sa récupération, et cetera. en tout cas, c'est tel que je comprends. si je dis des bêtises, euh, les personnes concernées me me corrigeront. euh, et et, et. donc, d'après ce que je comprends, dans sa préparation, il fait très peu de de ce type d'efforts. il fait très peu de d'efforts de VO2 max, euh, parce que, justement, ça lui convient simplement pas, c'est pas quelque chose qui l'assimile bien. euh, ça le fatigue beaucoup. euh, ça, encore une fois, ça le retarde même pour ses ses efforts. euh, euh, suivants, justement, s'il a ses soucis au niveau, euh, au niveau, euh, digestif, euh, donc, pour certains, ben, c'est quelque chose qu'on fait beaucoup moins ou beaucoup moins souvent, euh. donc, à mon avis, il fait très peu de de travail de VO2 max proche de de Nice ou de Kona, pour ces raisons-là et surtout aussi du fait que, voilà, il fait du longue distance. la VO2 max, c'est une qualité générale. dans ce cas-là, pour lui, ce qui importe plus, c'est sa durabilité, son économie, et c'est ça qui va faire la, c'est ça qui va faire la plus grande différence, en tout cas, beaucoup plus que laav de Max à proprement parler. en tout cas, c'est comme ça que je le vois. euh, AG team, l coaching. à quel âge peut-on commencer le développement de la vio de Max pour les enfants? euh, c'est une bonne question, c'est une bonne question. j'ai pas la réponse directe. j'enverrai pas des enfants de, j'enverrai pas des enfants en dessous de 12 ans, 13 ans, ser à la mort sur du fractionné type VO2, je, je vois, j'en vois pas l'utilité, je préfère les pousser dans d'autres contextes. à mon avis, pas que ce soit dangereux, hein, je pense pas que ce soit dangereux. et une fois de temps en temps, bien sûr, ça fait du bien de challeng les, les jeunes. euh, mais je pense pas qu' il fallait mettre un cycle de VO2 max à un gamin de 8 ans. euh, peut-être que ça se fait, hein, peut-être que c'est très, très bien. euh, en tout cas, intuitivement, comme ça, moi, ça me paraît pas la le plus le plus intéressant, tout de suite. euh, ce que je chercherai pour les enfants, c'est la variété dans les patterns de mouvement, c'est le l'aspect éducatif et l'aspect jeu de l'entraînement, et faire en sorte que ces jeunes, ils veuent s entraîné pour le reste de leur vie. pour moi, c'est ça le un des objectifs principaux du travail avec les enfants, c'est d'instaurer ses valeurs et de faire en sorte qu'elle perdure. euh, indépendamment des des performances et de tout le reste, parce que des jeunes qui sont poussés à performer trop tôt et qui, ensuite, sont dégoûtés par le sport et arrêtent complètement. à mon avis, c'est du gâi. à mon avis, ça, ça, le, le jeu n'en valait pas la chandelle et on aurait peut-être dû approcher cette préparation autrement pour faire en sorte qu'ils veulent continuer. à qui veut continuer à s'entraîner. donc, moi, je le verrai comme ça. quels sont les éléments importants pour améliorer son rendement énergétique en sport d'endurance? le volume, le volume, le volume, le volume, le volume et le volume. il y a également le, le renforcement musculaire, qui peut être intéressant. on sait que le, le renforcement musculaire améliore ce rendement énergétique, cette économie, chez les coururs à pied et chez les cyclistes également, en tout cas pour ceux qui font pas de renforcement ire. d'où l'importance de ce travail de renfo, même pour les gens qui font du long. mais ensuite, c'est vraiment une histoire de volume accumulé, accumulé, accumulé, pour que ce mouvement devienne de plus en plus économe, tout simplement. euh, je je simplifie, mais à ma connaissance, c'est, entre guillemets, aussi simple que ça. euh, peux-tu, Rémy, demande, peux-tu citer un type de séance VO2 max en course à pied? euh, absolument, tu peux faire des 30, 30, les 30, 300, c'est un, une bonne introduction à la, à la VO2 max. à mon avis, euh, après tu peux partir. je suis je suis un peu moins calé en en course à pied, je travaille beaucoup plus sur le sur le vélo euh, mais à ma connaissance, tu peux organiser les séances de manière assez similaire à ce qui se fait en en en vélo euh. d'ailleurs, petit clin d'œil à à Max euh, mon collègue et ami euh qui est, qui est spécialiste en course à pied et qui avait testé, si je me trompe pas, il y a il y a un an ou deux, qui avait testé ces séances de 3015 euh de fractionn euh, sur la piste, euh, tu peux faire des blocs de 2 minutes, 3 minutes, 4 minutes, 5 minutes, euh, 6 minutes même euh B, après ça commence à devenir un petit peu long. mais, euh, tu peux travailler la VO2 max de de plein de manières différentes. donc, tuas C, 3030 euh, tu as ces, ces intervalles type Tabata, ces intervalles type 30, 15 intervalles type 40, 20, des intervalles un peu plus longs. tu peux même faire des hard start aussi en en course à pied. donc, tu as, tu as vraiment plein de manières de le travailler. euh, Jack 05, comment déterminer la bonne puissance pour une séance de 30, 30 euh? tu peux certainement trouver des tables par rapport à une, une VMA. comme jeai dit avant, je suis pas super Friant de cette mesure, euh et et j'ai aussi pas assez- euh, j'ai aussi pas assez d'expérience pour te dire, par rapport à un seuil 2, à combien de pourcent tu commencerais pour des 3030. à mon sens, tu peux commencer à, par exemple, sur sur du vélo. tu pourrais commencer à 120, 125 % de ta puissance critique si tu faisais sur vélo, euh. donc, je pense que ça peut être à peu près pareil pour la course à pied, mais j'aurais tendance à commencer un petit peu plus bas que que ce qu'on penserait et à se donner de la marge de progression sur sur plusieurs séances. hein, comme toujours, ça sert à rien d'aller taper dans le dur sur la première séance si on a pas de marge de progression derrière. ça sert pas à grand-chose. donc, je préfère une approche un peu plus progressive, commencer un petit peu plus bas, mais je te dirais: entre 110 et 120 % de ton seuil 2, euh, on sera pas mal comme point de départ pour les, pour les 3030, et après tu peux ajuster selon le volume de 3030 que tu fais dans la séance, selon comment tu te sens. tu veux plutôt pousser l'INT inité, ce genre de chose, peut-être ajusté. ensuite, comment décaler les seuils 1 et 2 vers la droite? t'entraîner, t'entraîner, t'entraîner en dessous du seuil 1 et en dessous du seuil 2, pour faire très, très simple: oui, chez les débutants, la VO2 Max va. du travail de type VO2 max, haute intensité va faire augmenter le seuil 1 et le seuil 2, mais une fois que tu es bien entraîné, ça se passe plus comme ça, c'est plus suffisant. faut commencer à pousser les seuils depuis le bas. donc, endurance fondamentale, travail de tempo, travail de seuil, euh, c'est ce qui va te permettre de faire augmenter, monter ces deux seuils vers la droite. pour faire suite, pourquoi y a-t-il une corrélation négative entre V2 max et rendement énergétique? c'est une bonne question. à ma connaissance, euh, c'est parce que le rendement énergétique a notamment à faire avec le couplage au niveau mitochondrial. c'està-dire que cette idée de couplage au niveau des mitochondries, c'est qu'une mitochondrie qui est très couplée- je met des guillemets he pour ce, ceux qui écoutent la version audio- euh, une mitochondrie qui est très couplée va avoir un, un rendement qui est plus important, c'est-à-dire une, un recyclage d'ATP important par rapport à l'oxygène consommé. une mitochondrie, inversement, une mitochondrie qui est, euh, faiblement couplé, euh, va, euh, va avoir un rendement énergétique qui est moins intéressant pour une quantité d'oxygène consommé, simplement parce qu'il y a plus de euh. il y a plus de ces électrons qui, euh, qui s'échappent, si on, si on veut bien dire, et qui, euh, qui produisent de la chaleur au final, et non pas du rendement énergétique direct. et il semblerait que, pour avoir une VO2 max absolue très, très importante, et ben, ça soit lié directement à ce, à ce rendement un petit peu plus bas. euh, j'ai, j'ai un, j'ai peut-être un papier en référence sur mon, sur mon article euh, tac, tac, tac. laisse-moi juste regarder, je suis pas certain que ce soit le cas ou si j'arrive à le retrouver, va creuser sur mon guide de la de la VO2 max. pour ceux qui sont arrivés en cours de route, je vous remets le guide de la VO2 max dans les commentaires. donc, hésitez pas à aller euh, lire cette ressource. mais donc voilà, dx56 bis, désolé de pas avoir une réponse. un petit peu plus, euh, un petit peu plus solide par rapport à ça, mais c'est, c'est ma compréhension de la chose. en gros, si tu as une VO2 max absolu très, très importante, ça veut, ça veut invariablement dire que ton rendement énergétique serit, ça sera un petit peu moins bon. on va encore faire deux, trois questions, les amis, avant de avant de vous laisser. merci à tous ceux et celles qui ont participer à ce live. je te rappelle que si tu veux développer ta V de Max, si tu veux soutenir mon travail upside strength, n'hésite pas à aller prendre le programme bike power version 2.0, qui n'est maintenant plus un programme, mais quatre programmes en un, et tu peux bénéficier de ce Rabel de 50 € jusqu'à mardi. donc, natthan, pas si tu veux rejoindre le programme, lien sur les l'écran l albums. une idée de pourquoi la course à pied semble avoir un meilleur transfert sur les autres sports cardio que l'inverse. peut-être une raison du de type évolutive qu'on est fait pour la marche courir, euh non, je pense que j'aime. j'aime ta manière de réfléchir. à mon avis, ça a plus à faire avec le fait que les contraintes mécaniques de la course, en étant un sport porté, où tu dois assumer ton poids de corps et tu dois gérer ce, ce rebondissement à chaque pas. et ben, ça marche tout simplement mieux quand tu en fait beaucoup, hein? donc, si tu fais beaucoup de coures à pied, tu vas pouvoir te mettre sur un vélo et tu auras une caisse et tu vas pouvoir envoyer. inversement. si tu as jamais fait de course à pied, que tu as fait beaucoup de vélo. tu peux pas juste commencer à courir comme un, comme un forconnet, parce que tu vas te faire mal. et je pense que c'est là où il y a une. une différence significative en terme de transfert, c'est que tu as pas cette charge mécanique à à considérer quand tu passe de la course à pied à autre chose, mais inversement oui, et c'est là où je pense que la la différence se fait. peut-être que j'ai tort, mais c'est ce qui a le plus de sens pour moi. salut, est-ce qu'il y a un rapport entre muscle long et manque de souplesse? pas, à ma connaissance, mais va parler à des gens comme Fred Co et k SSS. euh, nos amis de ce côté-là qui auront plus de réponses sur ce genre de question. euh, aurais-tu des exercices respiratoires pour la VO2 max? merci, alors, à ma connaissance, l'entraînement respiratoire n'a pas d'effet direct sur la VO2 max. euh, les facteurs limitants de la VO2 max principaux étant le débit cardiaque, donc le cœur, et l'utilisation de l'oxygène au niveau périphérique, mais principalement le cœur, et et le le système respiratoire n'est limitant dans la VOD max que chez les personnes souffrant de BPCO, de de de maladies ou de troubles respiratoires? euh, ou en altitude, euh. donc, à ma connaissance, il y a pas exercices qui, directement, vous vont impacter. Tavo de Max au niveau respiratoire, est-ce qu'il faut plus de temps pour progresser quand on a des muscle longs, pour arriver à un meilleur niveau plus tard, comme en musculation? euh, demande à Rudy Koya. encore une fois, je te renvoie vers les, vers les grandes star de ce monde. va parler à rudikya en terme de, de morphologie et de muscle court, muscle long, il sera mieux te répondre que moi. euh, dark slone, ton programme bike Power a juste pour objectif d'améliorer ta puissance, ou chaque partie de ton programme travaille quelque chose de particulier? en gros, c'était focalisé à la base sur la, une distribution polarisée, donc basse, plus haute intensité. il y a aussi de la très haute intensité dans le programme, avec des sprints. euh, à la base, c'est un programme, on va dire de, de à tangente générale. donc, c'est un, un travail pour généralement développer ta VO2 max, tes qualités de haute intensité, mais aussi ta, ta basse intensité. hein, il y en a pas mal dans le programme. et ce que j'ai fait maintenant avec cette version 2.0, c'est que j'ai également créé des cycles spécifiques: un cycle de 8 semaines spécifique VO de Max, un cycle spécifique sprint pendant pendant 6 semaines, qui te permett de travailler ses qualités de manière un petit peu plus dissocier, si tu le souhaites, et c'est ce que je recommanderais à la plupart des gens de de faire. euh, c'est par exemple de faire mon cycle bike endure. euh, d'enchaîner avec 8 semaines de VO2 max, de repartir sur bike endure, de faire 6 semaines de sprint, et tu peux répéter ce cycle là autant de fois que tu veux. al, si tu as déjà un gros niveau, ça va pas marcher pendant, ça va pas marcher pour toujours. mais si tu as un niveau débutant, intermédiaire, même avancé, cette manière de travailler, elle peut te faire progresser pendant en tout cas une année, voire 2 ans, sans dev voir changer grand-chose dans ton approche. donc, moi, c'est cette, c'est par là, que c'est par là que je commencerai ou c'est dans cette direction que je j'emmènerai les choses. Christophe hello, que penses-tu de l'époxy en attation pour l'augmentation du volume respiratoire? euh, j'ai pas assez de connaissance là-dessus, malheure, heureusement. donc, je ne pourrais pas te répondre. quand il est en. quand on parle de de volume respiratoire, peut-on débuter par des sprints pour les débutants? tu peux, tu peux débuter par des sprints pour les débutants. je ferai juste en sorte que les débutants savent ce qu'ils font avant de faire des sprints. sprint sur vélo, pas trop de souci. sprint en course à pied, euh, faut faire attention, pas parce que c'est dangereux, mais parce que tu peux te blesser si tu as pas les prérequis pour au niveau mobilité, au niveau force. faut se dire qu'on a plusieurs fois son poids de corps sur un tout petit bout de ton pied pendant une fraction de seconde à chaque fois que tu poses un pied pendant un sprint. donc, ça vaut la peine d'être fort et ça vaut la peine d'avoir fait le le travail en amont pour pas se démonter. mais sinon, j'ai beaucoup utilisé de sprint avec les débutants, notamment en vélo. ça marche très, très bien. pour mon deuxème cycle, endure, Edie demande, j'ai encore pas mal de Marg de progression sur ce volet. je, je pense, faire toutes les séances de tempo seuil sur skiererg et la zone 2 sur vélo. bonne idée, à ton avis? euh, j'ai rien contre. alors, j'ai pas grand-chose contre, pardon, je vais reformuler. ce que je dirais par contre, c'est que ces séances tempo seuil, elles sont longues, surtout les séances de tempo. donc, tout faire sur le ski, à moins que tu ai déjà fait pas mal de travail ski avant? euh, je ferai juste gaffe avec le volume, hein, un peu comme la course à pied, c'est des des masse musculaire un petit peu moins importante, euh, un mouvement un peu moins orthodoxe, pas très cyclique non plus. donc, je ferai juste gaffe avec le volume. de tempo seuil qu'il y a sur ce programme: euh, tu es pas mal habitué au ski. alors, si tu es pas mal habitué au ski, je vois pas de. je vois pas de souci, je vois pas de souci à le faire. peut-être, sur les très longues séances, tu peux allier un petit peu les deux, donc faire, par exemple, quand tu as un 3 xis, 20 minutes, euh, si ça fait trop, tu peux faire 10 minutes sur ski, 10 minutes sur vélo, euh, ou 10 minutes ski, 5 minutes vélo, et refaire 5 minutes sur le ski, juste pour changer un petit peu. je pense qu'il y a des manières de d'agencer tout ça pour que, pour que ce soit un petit peu plus varié, mais que, mais que ça se tienne encore à ce niveau-là. j'espère que j'ai pu répondre à ta question et merci d'avoir déjà pris le bloc endure Jack 05. dans un sport comme le cyclisme, peut-on se passer de travail, de travailler sa VO de Max et performer, euh, ça dépend à quel niveau tu te trouves. à mon avis, si tu es à très haut niveau, tu peux peut-être t'en passer pour pendant un bon moment, euh, mais à moins que tu n'aes ce prérequis, c'est quelque chose qui va être limitant. donc, tu, il va falloir le travailler. il va falloir le travailler parce que jusqu'à ce que ça devienne plus un facteur limitant, alors non, je vais le dire autrement- jusqu'à ce que ça devienne plus un facteur limitant à la performance, ça va être le facteur numéro 1 qui va limiter. pour faire simple, en gros, si tu as une VO2 de de 45 et toutes les compéti ont une VO2 de 65, peu importe ce que tu optimises d'autres, tu vas pas pouvoir les attraper, tout simplement, une fois que vous êtes tous les deux à 65, là, il y a d'autres facteurs qui viennent en ligne de compte et ça se joue sur des, des paramètres tels que la fraction d'utilisation au seuil de l'économie de mouvement, et cetera. euh, mais donc, je te dirais que tu peux te passer de la, de la travailler une fois qu'elle est déjà à son maximum. c'est un petit peu ça, le l'approche générale. euh, je suis sous-t? trraitement curacne et j'ai lu comme quoi il ne fallait pas trop aller chercher la FC Max satu. si c'est sans risque, alors tues, soustraitement. c'est complètement hors de mon champ de compétenence. donc, malheureusement, je peux pas te répondre. je parlerai directement à ton médecin ou à un médecin du sport, idéalement, hein, parce que les médecins, avec tout l'amour qu'on leur doit, ils sont pas toujours formé en en sport de de performance. donc, si tu peux voir un médecin du sport et lui poser la question directement, il pourra très certainement te répondre. euh, François nous a rejoint. il a une ribambelle de questions, donc allons-y. ma question porte sur le lien entre la puissance critique, les séances de développement de la VO2 max et les notions de capacité et de puissance de la filière anairobi alactique de l'ancienne euh, de l'ancien modèle, j'imagine que tu veux dire euh. pour ceux qui sont intéressés par ces concepts de capacité et de puissance, je vous recommande le livre euh, comment il s'appelle? ce livre, c'est le livre de euh, c'est le livre du coach en natation, euh, the history of winning, the physiology of winning, c'est un truc comme ça, c'est un. c'est Yan olbrecht, c'est le le livre de Yan olbrecht en natation, et il explique ses concepts de capacité et de puissance, avec lesquels je [Musique] suis. c'est pas que j'ai un problème avec ce modèle là, c'est juste que c'est, c'est très, c'est pas du tout intuitif par rapport au, à la compréhension de des choses de la plupart des gens. donc, ça embrouille plus les pisqu de choses. mais on va essayer, François, on va essayer. ma question porte sur le lien entre la puissance critique, les séances de développement de la Ve de Max et les notion de capacité de puissance de la filière anaérobiealctique de. l'ancienne. quel lien entre la W puiss, W prime et capacité/pissance? et c'est là où c'est intéressant, parce quebrcht, il dit que ben, tu as VO de Max, c'est une mesure de capacité. et ensuite, bah, quel pourcentage tu peux maintenir de cette VO2 max durant ton effort? ça, c'est une puissance, ce qui est contreintuitif parce que la plupart des gens diraient l'inverse. donc, encore une fois, c'est difficile de répondre à cette question. pour yanold brch, ce serait du coup la, la puissance. tu vois, ce serait la puissance. le W prime, c'est la, la, la capacité de travail que tu as. mais malgré le fait queon appelle ça capacité de travail, quantité de travail que tu peux effectuer, lui appellerait ça, ça, la puissance, dans son modèle. euh, François, continue. il semblait logique que le W prime renvoie au concept de capacité. voilà, c'est ce que je viens de dire. j'avais pas encore lu ton truc. euh, mais est-ce que pour autant ces deux notions se confondent? euh, dans ce cas, à quoi renvoie la puissance, selon cette nomenclature, et quel lien avec la VO2 max? euh, quelle séance VO2 max développe? quelle composante du modèle de la puissance critique? quelle Séan sont pour développer son W prime? euh, W Prim, il va être corrélé notamment à la section transverse du muscle et, euh, à la masse musculaire, tout simplement, qui est impliqué. c'est pour ça que les, les pistards, les cyclistes sur piste ont des quadriceps la taille de de mes hanches. euh, et parce que, eux, ils vivent sur le W prime, c'est un de leurs facteurs de de performance clé. euh, donc, renforcement musculaire et travail de haute et très haute intensité, je dirais, pour maximiser le, le W prime, euh, lequel développe la puissance maximale- sit, je suppose, mais les autres aussi, non, la puissance maximale, faut faire du sprint plutôt court au final. euh, le sprint long, c'est bien pour aussi développer cette VO2 max. euh, mais si tu veux développer les qualités de puissance pure, c'est des sprints court, très, très, très intense, avec beaucoup de repos pour être au max sur ton prochain sprint. euh, tu peux aussi le développer avec le S sit, mais tu veux favoriser du repos long entre les intervalles pour euh, pour développer ce, cette qualitélà, lesquel développent la puissance critique. 2ème seuil, ben, ce cas-là plutôt, entraînement type pyramidal, basse et moyenne intensité. question subsidiaire: si la VO de Max se développe, est-ce que le double prime doit nécessairement augmenter, ou bien cela peut-être uniquement la puissance critique? euh, pas nécessairement. c'est dis-toi que la puissance critique et W W prime font partie du même modèle. la VO2 max ne fait pas partie de ce modèle. la VO2 max sera atteinte lorsqu'on a épuisé une bonne partie de son W prime. on peut le, on peut le l'exprimer comme ça, si on le souhaite, sur un effort continu. cela dit, euh, c'est possible d'augmenter la puissance critique et le W prime en même temps. je l'ai vu assez pour pour te dire que ça fonctionne, euh, mais atteint un certain niveau. faut choisir entre l'un et l'autre. tu vas pas pouir maximiser les deux en même temps. une fois que l'un est maximisé, tu tu vas devoir jouer sur l'autre et en perdre un petit peu si tu veux continuer à monter un peu, à l'image de ce qu'on fait les, les Norvégiens en triathlon quand il passaient du sprint au long et inversement. et ben, il parle de cette idée de voilà, de jouer un petit peu le l'équilibriste entre perdre un peu de W prime pour gagner un petit peu en en fraction d'utilisation au seuil, ou inversement, selon la direction dans laquelle tu tu te diriges. euh, je précise que je parle du contexte d'un athlète déjà entraîné, puisque chez un débutant, n'importe quel entraînement va améliorer plusieurs paramètres à la fois. oui, François, j'espère avoir pu répondre à ta question, tes questions, euh, merci pour les infos. bonne soirée, ben, bonne soirée à toi également, Fabrice. merci beaucoup, ch de partager ton expérience avec avec nous. le temps que tu consacres est énorme. un grand bravo et respect. merci beaucoup à toi. euh, connard, 40, qui nous dit: W prime de 28 kg, jou, j'ai vu dans des études pour les cyclistes sur piste, impressionnant, euh, ouais, ouais, même plus haut, il monte au-dessus de 30, les, les cyclist sur P, si je me trompe pas. mais c'est des ouais, c'est des valeurs qui sont, qui sont assez énormes. euh, c'est assez fou ce qu'ils arrivent à produire comme comme puissance. euh, j'ai, j'ai pas fait de recherche récemment là-dessus, mais les, les facteurs déterminants du W prime ont beaucoup moins bien compris que les facteurs déterminants de la puissance critique. et cette réserve systémique d'oxygène m'intéresse beaucoup parce que il y a un lien très intéressant avec ce qu'on peut mesurer sur le moxy, par exemple. mais ça, ce sera investiguer plus tard. on arrive gentiment à la fin de ce live. les amis, merci d'avoir participé à cette 1h et15 d'échange. je te rappelle que mon programme bike power version 2.0, avec qu programmes inclus, euh, est disponible pour 160, 19 €, encore 2 jours, 48h à à quel moment il va monter à 229 €. donc, si tu veux rejoindre ce programme, accéder aux quatre programmes, toutes les vidéos d'instruction, le calculateur de puissance critique euh, ainsi que les bonus inclus, n'hésite pas à rejoindre le programme dans les 48 heur qui viennent. euh. merci François, merci Jean-Pierre, merci à tous ceux et celles qui ont participé au live ce soir. euh, je pense que c'est mon dernier live de l'année. donc, merci à ceux qui m'ont soutenu jusqu'ici. merci, et on se voit la semaine prochaine ou l'année prochaine, pardon, pour un prochain live. quoi qu'il arrive, tu peux continuer à suivre nos aventures sur la chaîne Youtube, avec plus de vidéos, des articles toutes les semaines qui vont tomber sur upsitestrengthcom. en tout cas, je me réjoui de continuer cette aventure dans les mois qui viennent. euh François, qui termine juste en disant: effectivement, ce sont deux modèles différents, celui de la de max, celui de la puissance critique, jebligé mieux comprendre les interactions entre les deux. tu as bien répondu. ben, je suis content d'avoir pu le faire. bonne soirée à toutes et à tous. belle fin d'année, belle fête. prenez soin de vous, mais pas trop. et on se voit tout bientôt dans la prochaine vidéo.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Épisode Spécial: VO2max (Performance, Santé, VMA, etc) - Q&R #24 et ce question, réponse spéciale: VO2 max. donc, pour commencer, petite introduction: la VO2 max, c'est quoi? la VO de Max, c'est tout simplement la consommation maximale d'oxygène que le corps peut effectuer à haute intensité. euh, donc, pour aller un petit peu plus loin, l'oxygène va parcourir le corps depuis les poumons pour aller ensuite dans le sang, là où il est transporté par ce qu'on appelle l'hémoglobine, qui est dans les globules rouges. euh, qui sert un petit peu de, qui fait office de taxi, si on veut bien, pour emmener ses passagers depuis les poumons, euh, depuis le quai d'arrivage, jusqu'au muscles, au muscles, au tissus, aux organes vitaux, là où l'oxygène pourra être ensuite utilisé par les mitochondries. euh, dans ce processus de transport, on a bien sûr le cœur qui joue un rôle euh central, euh, sans mauvais jeu de mot, le cœur qui est une des pompes, hein, qui fait tourner le sang et qui fait circuler cet oxygène vers les euh organes ou vers les muscles qui en ont euh le plus besoin. et euh, une fois que le taxi est arrivé à bon port, une fois que le taxi arrive dans les capillaires musculaires, et ben, il va euh décharger son oxygène, décharger son passager et le rendre accessible pour le muscle. euh, pour qu'il soit. euh, pour qu'il soit utilisé. lost albums qui nous dit salut. et ben, salut à toi et bienvenue sur ce nouveau live. donc, ce que je vais faire aujourd'hui, c'est que je vais répondre à des questions que j'ai reçu, euh, concernant la VO2 max, cette consommation maximale d'oxygène. j'ai des questions, notamment, qui traitent de la VO2 max et de son importance pour les sportifs élite, mais ensuite également pour les amateurs, du lien entre la VO2 max et la longévité. euh, une autre question sur quel type d'entraînement effectuer pour améliorer la VO2 max. euh, l'utilisation de séance de type VO2 max ou zone 5 précédant un Iron Man? euh, VO2 max pour progresser, est-ce absolument nécessaire? on va parler de VMA, on va parler de PMA. comment mesurer la VO2 max sans aller dans un? un établissement spécialisé? après 40 ans, est encore utile de faire progresser sa veux de Max. donc, plein de plein de bonnes questions de la communauté. merci à tous ceux qui sont passés par là. on a Tangi, qui nous a rejoint. salut, Tangi, merci d'être présent. salut, Gian, ça fait plaisir de te voir ici ce soir également. et on a Jean-Pierre, qui dit salut à tous. pour les autres qui nous ont rejoint, euh, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire dans le chat. euh, dites bonjour, dites-nous d'où vous nous écoutez. je crois que tout le monde est sur Youtube. al l'heure actuelle, le live n'est que sur Youtube d'ailleurs. euh, je devrais le savoir mieux que mieux que quiconque, vu que c'est moi qui l'ai mis en place. on va gentiment donc attaquer la réponse à toutes ces questions sur la VO de Max. si toi, tu as des questions, toi qui est là aujourd'hui en direct, euh, pendant ce live, si tu as des questions pour moi sur la VO2 max, en lien avec la per performance, la santé, VMA, PMA et et tout ce qui s'en su, n'hésite surtout pas à me poser ces questions dans les commentaires. je ferai en sorte d'y répondre durant ce live. comme je t'ai dit, j'ai des questions déjà- euh, on va dire prêtes, prêtes à partir ou prêt- auxquel je peux répondre rapidement. je les ai sous les yeux ici. donc, je les prendrai une à une et lorsqu'il y a une question dans le chat, je ferai en sorte de répondre à cette question pour les gens qui sont présents en priorité, comme toujours Camille, qui nous rejoint, qui dit bonsoir, salut à toi, Camille. et euh, avant d'attaquer, avant de commencer à répondre à ces questions, Kevin qui entame avec la première. peut-on développer la Ve de Max à tout âge? je reviens vers toi tout de suite, Kevin, avant de débuter à à répondre. avant de commencer à répondre à toutes ces questions, je voulais juste vous dire à tous- Jamal, qui nous rejoint également, euh, que une des raisons pour lesquelles je fais ce live, c'est que je viens de mettre à jour mon programme bike power, version 2.0, et jusqu'à mardi soir, il est encore à 160, 19 € contre 229. donc, dans 2 jours, le prix monte de 50 €. donc, si tu veux économiser 50 € sur ce programme, tester é prouver, pour améliorer ta puissance, améliorer ta VO2 max- et maintenant je je peux même plus dire que c'est un programme parce que il y avait le cycle original qui faisait 12 semaines- j'ai écrit un 2uxème cycle, donc version 2.0, qui fait 12 semaines également, qui allie donc VO2 max et puissance. j'ai écrit un 3ème cycle qui est uniquement sur 8 semaines et qui est focalisé sur la VO2 max, et un cycle de 6 semaines qui est focalisé sur le sprint. donc, en gros, c'est quatre programmes en un et tu peux y accéder aujourd'hui pour 179 € au lieu des 229, prix donc qui est valable encore pendant 2 jours, 48 he, et ensuite, le prix monte pour toujours. donc, si tu souhaites améliorer ta VO2 max, que ce soit maintenant ou plus tard, hein, le, tous les programmes, toutes les formations sont accessibles à vie pour les personnes qui choisissent de rejoindre la upsite Academy. donc, si tu achètes un programme ou une formation, tu y auras toujours accès. donc, rien ne t'empêche de profiter du prix préférentiel maintenant et de faire ce programme l'année prochaine. je pense que c'est un programme qui se marie très, très bien avec bike endure, qui est mon autre programme, qui est plutôt accxé: endurance, récupération, tolérance de tolérance de volume, euh qui, je pense, c'est un des programmes les plus intéressants du fait de son effet sur les qualités athlétiques, les qualités énergétiques, euh. mais voilà, une fois queon a fait le travail en bas, c'est moyenne intensité, c'est intéressant de passer sur le haut du tableau. donc, n'hésite pas à rejoindre bike power si ça t'intéresse. on va attaquer avec les questions et j'en ai déjà plusieurs dans le chat. donc, je vais attaquer directement avec ça et ensuite je repasserai sur les questions que j'ai en réserve. je te rappelle que si tu participes à ce live, je t'invite à poser tes questions directement dans euh, les commentaires, et je me ferai un plaisir d'y répondre. donc, Kevin, peuton développer la VO2 max à tout âge? euh oui, absolument. c'est jamais trop tard pour développer sa VO2 max et et je pense que ce que j'ai appris ces deux dernières semaines en faisant tout ce travail sur la VO2 max, en écrivant ce ce gros article qui qui est disponible en accès libre sur mon site et en faisant plusieurs vidéos pour ma chaîne, c'est vraiment que la VO2 max, en terme de performance, c'est intéressant, mais c'est pas le marqueur le plus intéressant. on y AR viendra certainement tout à l'heure en répondant aux autres questions. mais d'un point de vue de la santé, c'est vraiment le point de départ et à tout âge, c'est intéressant d'augmenter sa VO2 max, parce que c'est un, un marqueur important de ta santé cardiovasculaire, cardiométabolique, et plus c'est haut, mieux c'est. pour faire très simple, donc, ça vaut la peine de maximiser ce paramètre, peu importe ton âge. chez les personnes âgées, si elles sont hors de forme, ça peut être fait avec du circuit training, très, très simple. on a même vu des augmentations de VO2 max avec du travail de renforcement musculaire chez ces gens-là. après, c'est clair que dès que tu commences à avoir un, un niveau un petit peu plus soutenu en terme d'endurance et de développement, le renfo ne suffit plus, il faut com commencer à passer sur des, des entraînements un petit peu plus ciblés, pas nécessairement de VO2 max, parce que c'est peut-être trop contraignant pour certaines personnes, en tout cas au début, rien t'empêche de faire de la basse, la moyenne intensité. ça va également développer ta VI de Max. mais quoi qu'il arrive, pour terminer et conclure ma ma réponse, Kevin, je dirais que oui, tu peux toujours développer ta de Max, c'est jamais trop tard. après, par quel moyen tu y vas? ça, ça va dépendre de qui tu es et de ce que tu souhaites euh, développer. on continue avec les questions du chat lost albums pour augmenter la Ve de Max. est-ce qu'on a des preuves? que cycler sur plusieurs mois, cycle endurance longue, tempo, seuil haute intensité, plutôt qu'alterner les séances de de qualité une à une? euh? alors à ma, à ma, à ma connaissance, il y a pas de preuve, euh. mais absence de preuve ne veut pas dire que c'est c'est faux, dans le sens où tout n'a pas été investigué et on peut pas attendre que la science est dit. que, pour faire de ce que je comprends et de ce que j'ai pu voir dans, simplement, les approches de des coachs avec qui j'ai pu échanger dans le milieu de l'endurance, c'est quand même plus intéressant si tu as un stimulus qui est plutôt ciblé sur une période de temps, et ça va pas besoin d'être 6 mois. mais ce que je veux dire par là, c'est que faire des blocs qui sont dédiés, par exemple, à la VO2 max et faire ça deux fois semaine- parfois plus pour certains- euh, sur plusieurs semaines, ça semble donner quand même de meilleurs résultats que d'essayer de tout faire en même temps. essayer de tout faire en même temps, je pense que c'est pas un problème si tu es en phase de maintien, si tu essayes juste de maintenir tes qualités générales. et donc là, voilà, faire une semaine une séance de VO2 max, une semaine une séance tempo, une semaine une séance de seuil, une semaine du sprint, là, ça se tient. mais si tu voulais vraiment augmenter de manière ciblée, tu ve de Max, tu as meilleur temps d'utiliser les trois types d'entraînement que je détaille dans ma vidéo. pour ceux qui l'ont pas vu, j'ai fait une vidéo récemment sur la, la av de Max, qui est disponible sur ma chaîne, et je parle des différents types de séances qui vont aider à développer laav de Max. donc, voilà pour cette question. on passe à la suivante: Fabrice, bonsoir Shan, est-ce que ton programme bike Power est aussi adapté, adapté au cyclisme en Ultra? alors je te dirais que non, très franchement, il est pas adapté au cyclisme en Ultra, pour la simple et bonne raison que les volumes que vous, ultra athlètes, vont pouvoir tolérer, et complètement en dehors des normes de population, si j'ose dire ainsi. et donc, je dirais que tu peux pas l'utiliser en tant que tel, comme ça. par contre, rien ne t'empêche, rien ne t'empêche de prendre les Séan d'intensité et de les inclure dans une planification qui sera un petit peu plus volumineuse, avec beaucoup plus de séances longues desquelles tu auras besoin pour, pour tout le travail ultra. donc, je pense que, tel quel, certainement pas parce qu'il y aura pas assez de volume de basse intensité pour quelqu'un qui fait de l'ultra. par contre, si tu es en début de saison ou même en prés-saison, et que tu veux juste maximiser ce paramètre là, avant d'aller te te mettre sur des, sur ta- on va dire sur ton travail spécifique ultra, qui va être invariablement du, des séances très, très longues, du tempo soutenu, un petit peu de seuil et peut-être un petit peu de qualité de vitesse pour maintenir cette, cette coordination, cette coordination neuromusculaire. mais au-delà de ça, je pense que la VO2 max, c'est une qualité générale pour les gens qui font de l'ultra, mais après, c'est pas nécessairement la qualité limitante numéro une. donc, oui, tu peux utiliser les séances d'intensité qui sont dans bike power, mais j'utilise pas, j'utiliserai pas le programme en tant que tel, simplement parce que c'est mieux si tu as quand même tes, tes longues sorties et ce genre de de travail qui va, qui va être nécessaire pour toi. Régis, nous nous demande: est-ce que c'est possible de faire de la zone de le matin avant ou après le petit-déjeuner, puis de la musculation dans l'après-midi? oui, absolument, Régis, il y a aucun problème là-dessus. et alors là, tu tu en parl, pardon, tu en parlant dissocié. je ferai prochainement un petit article sur mon site sur faire du cardio avant ou après la musculation. mais il y a aucun problème de faire de l'endurance et de la force le même jour. tu peux même les faire dos à dos si tu as pas d'autres, si tu as pas d'autres choix. par exemple, faire une séance de force et ensuite faire une séance de Zone 2 tout de suite derrière. est-ce que c'est aussi bien que faire les deux séances en dissocié? non, mais c'est mieux que de faire qu'une seule des deux séances, d'accord? je pense que le le, le myth des interféren, il faut le comprendre de la manière suivante: au niveau cellulaire, il y a des interférences entre ces différentes voies de signalisation, entre le développement de la force, de la masse musculaire et, de l'autre, des qualités d'endurance, de transport d'oxygène, d'utilisation d'oxygène. mais il faut faut pas se laisser aveugler par ces détails, en fait, parce qu'au final, faire deux entraînements au lieu plutôt que de n'en faire qu'un, ce sera toujours mieux. alors, toute proportion gardé, ce sera toujours mieux que de faire qu'un seul entraînement. donc, si tu as l'ORT ité de faire les deux, même si c'est dans une situation qui est pas optimale, même s'ils sont proches l'un de l'autre, même s'il y a peut-être un petit peu de fatigue qui vient de l'un vers l'autre, c'est très, très important de quand même faire tes entraînements. donc, n'ai pas peur, oui, tu peux faire zone 2 et muscu dans la même journée. tu peux même les faire l'un après l'autre, si tu as pas le choix. l'important c'est de les faire réis. qui nous pour pour préciser: merci beaucoup, musculation des jambes aussi, j'entends: ouais, ouais, aucun souci il y a, il y a aucun problème. fais le travail, fais les deux, ça va pas te faire de mal en hiver. fais ta zone 2 avant la muscu, comme ça, tu es déjà chaud pour aller faire ta séance en été. tu fais le, tu fais l'inverse. par exemple, ça fonctionne très bien. last albums, le renfo doit quand même maintenir la VO de Max pour les gens qui ne font pas de cardio. non, même jeune, eu j'ai pas vu de, j'ai pas vu de papier sur le le maintien de la qualité de VO2 max par rapport à de la musculation. je pense pas que ça va la maintenir très longtemps. alors, ça dépend toujours de ton niveau d'entraînement. en fait, c'est, c'est, c'est un, c'est comme ça qui qu'il faut y répondre. je pense, c'est que plus ton niveau d'entraînement est élevé et plus il te faudra de volume et d'intensité pour maintenir ces qualités. euh, mais si tu es débutant, si tu es jeune, oui, tu peux virtuellement maintenir la VO de Max avec, avec trois fois rien, euh. mais voilà, plus tu progresses et plus tu vas te voir travailler pour maintenir, voir même développer, ses qualités. donc, voilà pour la réponse. je te rappelle, he, si tu nous AAS rejoint dans ce live, on parle VO2 max. si tu as des questions, tu me les poses. si tu veux développer ta VO2 max, max, euh, mon programme bike Power est disponible sur l'écran, comme tu le vois. euh, dark slone Lwt. concernant les tests de lactat en course à pied, tu recommandes de faire un test du style: 2 minutes d'effort puis une minute de repos avec incrémentation de 1 km/h. à mon avis, 2 minutes, c'est beaucoup trop court pour les tests de lactate. 2 minutes, c'est beaucoup trop court. dans les, dans les études, il recommande 3 minutes au minimum. 3 minutes au minimum. personnellement, je fais 4 minutes. je connais des gens qui font 6 minutes. tu connais des gens qui font 10 minutes après. ça va dépendre aussi de euh, du profil d'athlète, ça va dépendre de ce que tu essayes de déterminer avec ce ce test. donc, je pense qu'il y a il y a plein de paramètres qui peuvent être modifiés selon la situation, mais quoi qu'il arrive, 2 minutes, c'est trop court, euh, surtout si tu fais une minute de de repos derrière. donc, soit 3 minutes en continue et on monte de palier en palier. 4 minutes avec une minute de repos, euh, ou ou plus de temps avec une minute de repos ou pas. ça ça passe après, encore une fois, selon le niveau euh de la personne. désolé, c'est voir avec sujet d'aujourd'hui, c'est pas grave. je réponds toujours en priorité aux questions qu'il y a dans le chat, même si j'ai d'autres questions en rab sur le sujet. donc, on continue. si tu as des questions, tu me les poses dans le chat. je vais répondre à une ou deux questions que j'avais déjà de côtés. salut, on sait que chez le sportif élite, VO2 max n'est pas prédictif de la performance, vu qu'ils ont tous une valeur importante. mais chez le sportif amateur, à partir de quelle valeur cible peut-on dire que le travail de VO2 ne va pas for plus forcément apporter grand chose, chose et qu'il est plus intéressant de travailler sur la fraction d'utilisation au seuil 2, la durabilité, et cetera? c'est une bonne question, Thomas. je sais pas si j'ai une réponse directe à ça, parce qu'au final, bah, est-ce, est-ce qu'il y a une VO2 max, entre guillemets, amateur, qui est, entre guillemets, acceptable et au-delà de laquelle ça vaut pas la peine de pousser la qualité? non, je pense que ça vaut la peine de continuellement pousser ces, ces paramètres là. et bon, Thomas, tu, ça fait un petit moment que que tu tourne sur mon contenu. on s'est déjà vu en personne pour un, un profilage, tu as suivi les programmes et cetera. donc, tu sais un petit peu comment je fonctionne. mais je pense vraiment que, simplement, garder pour, pour faire simple sur le l'aspect développement cardio-ovasculaire, garder un fond, de garder un fond de basse intensité toute l'année. après, il y a des périodes où tu en fera plus, des périodesù en fera moins, c'est pas grave. mais garder un fond et ensuite alterner entre des cycleù- on va être un petit peu plus sur le travail de seuil, donc tempo, seuil, et un cycle où on va être un petit peu plus plus accès, puissance, que ce soit puissance maximale ou VO2 max, ça va dépendre aussi des profils et des besoins. mais j'aime bien cette approche d'alterner entre les deux et, en tout cas, de ce que j'ai pu voir jusqu'à maintenant, ça peut apporter des progrès très, très intéressants. alors, faut des mois, faut des fois plusieurs années. mais un exemple concret, c'est Alex toui. pour ceux qui connaissent un petit peu ou qui sont sur la chaîne depuis un moment, si tu cherches Alex toui dans le, sur ma chaîne, tu le trouveras. Alex, qui a fait mes progs dos à dos pendant une année et qui a vu ses performances augmenter de manière plutôt drastique. alors voilà, il faisait pas juste une heure ou deux de véloos par semaine, il faisait 5, 6, euh ouais 4, 5, 6 heures de vélo par semaine pendant une année. mais voilà, sur une évaluation, comme le, le protocole 41, où je fais mes, mes tests de lactate, par exemple, il est passé de 325 en fin de test à 400 en fin de test. donc, il a fait trois paliers de plus, quand même, avec une année de travail. seuil 1 a bougé un petit peu. seuil 2 a bougé de de près de de près de 25, 35 W, si je me trompe pas. donc, c'était quand même des des des progrès qui étaient, qui étaient assez importants. euh et et. donc, c'est c'est plutôt cette approche alternée que je que je recommanderais, euh, de ne pas se dire que, à un moment donné, tu as plus besoin de travailler telle ou telle qualité, mais par contre, tu continues d'alterner entre du travail de, on va dire, de soutien, du travail de type seuil, et ensuite du travail plutôt plutôt VO2 max, et selon où tu trouves dans ton cycle de développement. euh, un type d'entraînement peut-être plus intéressant ou plus approprié que l'autre. euh, lost buums. encore une question de ce que je comprends: le sprint interval training augmente la VO2 max grâce aux adaptations périphériques. donc, si on fait du vélo en assistance pour d'autres sports, vaut-il mieux utiliser son énergie pour d'autres séances de qualité, type VO2 max? c'est une question qui est très intéressante. donc, pour ceux qui savent pas à quoi réfère lost albums. allez checker le guide de VO2 max que j'ai créé sur mon site. tu peux le retrouver sur wwwupsitestrengthcom/fr /vo2 max, donc obsiteankcom/fr/vo2 max. euh, pour simplifier un petit peu la donne, je vais même vous le mettre dans le chat, tiens? euh? non, si je vous mets juste du de Max, ça va pas le faire. alors, un instant, pendant que je colle, ça, c'est pas possible, il veut pas me copier, il veut pas me copier l'URL en entier. on va y arriver. la troisème, c'est la bonne: 3, 2, 1. voilà donc pour ceux qui sont intéressés. l'article complet est dans le chat. tu peux cliquer et aller le lire et tu verras en fin d'article. quand je parle des différents entraînements qui permettent de développer la Ve de Max, le sprint interv Training est une manière de développer sa ve de Max, mais c'est vrai que c'est très énergivore comme type de séance. et donc, last albums demande: est-ce que ça vaut la peine de faire ces séances si on fait d'autres sports ou est-ce que c'est mieux de garder l'énergie pour d'autres séances type VO2 max classique? je pense que faut faire un petit peu des deux. je pense que le sprint training, c'est un un stimulus que peu de gens ont l'habit itude de, auquel peu de gens ont l'habitude d'être confrontés et donc, invariablement, ça va te donner de plutôt des bons résultats par rapport à ça. donc, même si c'est une semaine de semaines- 3 semaines, avec un petit peu de travail, sprint de temps en temps- he, c'est pas pas en continu comme tout- je pense que ça peut être très, très pertinent. ça peut être très pertinent. peut-être, tu vois, en phase d'affutage, si je sais pas ce que tu fais comme sport, mais si tu fais un sport co, ça peut être intéressant peut-être, en en fin de de préparation physique, avant la reprise de la saison, juste mettre un, ce petit pic d'intensité, ça fait. ça fait très mal quand même musculairement, et c'est les séances qui sont dures. donc, voilà, peut-être juste pour concrétiser la, la, la phase de préparation générale, juste avant de recommencer la saison. ça peut être intéressant pour quelqu'un qui manque de cette capacité à vraiment tout donner sur sur quelques secondes, ça peut être intéressant aussi. donc, ça dépend du contexte. c'est clair que c'est peut-être pas la séance que je choisiraai en priorité pour développer la voé de Max chez quelqu'un qui fait autre chose que du vélo, mais en complément, ça peut être intéressant malgré tout si c'est bien dosé et si c'est bien utilisé. donc, voilà pour la réponse à ta question. si vous avez d'autres questions, laissez-les dans le chat. ensuite, on parle beaucoup de la corrélation entre VO2 max et la longévité. est-ce que tu penses que le seuil, le premier seuil, est associé de manière aussi forte? en clair, pour la santé à long terme, qu'est-ce qui serait potentiellement le mieux: un entraînement avec une majorité d'endurance, tempo seuil, euh. ou alors un entraînement avec plus de une plus grande partie de haute intensité, le type d'entraînement que les sprint ou nageur sur distance courte, master, fond, euh. donc, pour raccourcir un petit peu cette question, VO2 max et longévité, santé, on sait que ça tient. est-ce que le premier seuil est hautement corrélé à ce ce facteur de longévité et de santé? ce qui est difficile, c'est qu'il y a pas eu d'étude, à ma connaissance en tout cas, longitudinale, sur les taux de mortalité et sur le premier seuil. je pense queut faut se dire que le premier seuil, c'est toute façon lié invariablement à la VO2 ma max. plus ton premier seuil est haut, plus ta VO de Max va être haute également. il y a des cas peut-être très limités, particuliers, qui qui qui ne qui ne tiendront pas avec cette règle, mais dans la grande majorité des cas, voilà, si tu as un premier seuil qui est haut, tu de Max, elle va, elle va suivre. donc, je pense que est-ce qu'il est mieux coloré ou pas à la santé? honnêtement, je ne pense pas, parce que la V max, c'est vraiment cette ce on va dire ce snapshot, cette photo, à un instant dans le temps, de ta capacité intégré à absorber, transporter, utiliser l'oxygène et donc ça couvre plus de terrain. on va dire que, queuniquement, ce premier seuil, ce premier seuil, on sait qu'il va être, pour faire simple, hautement corrélé à ta, ta densité ou ton volume mitochondrial. plus tu as de mitochondrie, plus ton seuil 1 va être haut, euh, et bien entendu, plus ton plus, plus tu as de typologie lente, donc tu, plus tu as de fibres de type 1 et également, bah, plus tu vas avoir de mitochondrie ou de potentiel de développement mitochondrial et donc plus tu vas avoir un seuil 1 qui va être élevé. mais donc, voilà, ces choses-là vont être les, les, les, les facteurs déterminants de ce premier seuil, et je sais pas si on peut dire que ce premier seuil serait mieux corrélé à la santé que la, la VO2 max en elle-même. par contre, là où je te rejoins, c'est que, euh, et pour ça revient un petit peu sur ce que j'ai dit juste avant. est-ce que c'est mieux d'avoir un entraînement plutôt pyramidal ou plutôt polarisé? euh, pour le développement de la santé, bah, la réponse, c'est les deux. la réponse, c'est les deux l'un après l'autre, idéalement donc, tu fais un cycle plutôt polarisé, après tu fais un cycle plutôt pyramidal et après tu recommences. donc, à mon avis, pour la santé, il y a rien de mieux que ça, c'est alterner entre des phases plutôt pyramidales et des phases plutôt polarisées, et c'est certainement ce qui te donnera les meilleurs résultats sur le long terme. donc, voilà, ça nous fait une question de plus. on continue: Nolan, est-il intéressant de conserver quelques séances VO2 max dans les 2 mois près précédent un Iron Man? alors ça, c'est une bonne question. ce serait une question à poser à à Remy, à Tristan ou à Carolie, parce que le triathlon, euh, alors, ça m'intéresse énormément, mais c'est un petit peu hors de mon champ de connaissance et de compétence. je ne coach pas en triathlon, je ne programme pas en en triathlon, euh, donc, si tu as des questions là-dessus, va chercher les experts. euh, c'est possible que ce soit intéressant. à quelques semaines de d'un Iron Man, euh, dans les 2 mois qui précèdent, oui, je pense, dans les de mois qui précèdent, ça peut être intéressant d'avoir ce petit rappel d'intensité après, exactement où tu le placerais et comment. honnêtement, ça je saurais pas te dire. donc, malheureusement, je peux pas te donner de réponse plus concrète que ça au sujet de cette VO2 max dans le contexte d'un Iron Man. ensuite, on a Nicolas qui a une question: est-ce qu'on oblige, est-ce qu'on est obligé de passer par un travail de VO2 max pour progresser à un moment ou à un autre? un travail de seuil 1 et seuil 2 ne suffit pas. dans le cas d'un travail au seuil 2, euh va-t-il faire augmenter notre VO2 max? alors, euh, j'en parle encore une fois dans ma vidéo sur la VO2 max. donc, va regarder ça sur la chaîne si tu ne l'as pas encore vu. la zone 2, la basse intensité, a un impact positif sur la VO2 max. ça, on le sait. le travail de VO2 max a un impact positif, bien entendu, sur la VO2 max. le sprint interv training a un impact positif sur la VO de Max après le travail de tempo et de seuil? je pense que oui, chez certains, il va augmenter la VO de Max, mais ça dépend un petit peu de ton niveau et je, honnêtement, j'ai pas vu de d'étude directe sur ce sujet-là. est-ce que le travail de seuil, ou on va dire sous ouais, ce travail du du domaine élevé, entre le seuil 1 et le seuil 2, est-ce que, est-ce que ça peut te permettre de développer ta VI de Max? je pense que oui. euh, et le, comment dire ça? mon intuition, ce serait de dire que plus ton niveau est bas et plus travail pyramidal va ou non. c'est pas, c'est pas juste de le dire comme ça, parce que le travail pyramidal va inclure de la base et de la moyenne intensité. donc, je reprends: euh, plus ton niveau est faible et plus le travail dans le domaine élevé va avoir un impact direct sur ta VO2 max, plus ton niveau est haut et plus tu vas, au final, développer cette fraction d'utilisation de la VO2 max au seuil 2 plutôt que la qualité de la VO2 max en elle-même. en tout cas, c'est comme ça que je le, c'est comme ça que je le verrai, mais je pense que ça peut quand même, malgré tout, augmenter cette VO de Max, mais pas nécessairement chez tout le monde, parce qu'atint un certain niveau, faut vraiment aller taper un petit peu dans le haut du tableau pour, pour faire bouger ces chosesl. euh, Mjid, comment améliorer la cinétique de la VO2? donc, la cinétique de la VO2, c'est un petit peu ce démarrage, à quelle vitesse ton organisme peut mettre le système aérobi- pour ceux qui aiment cette terminologie- en route pour qu'il soit un contributeur primaire dès les premiers instants de l'effort. il a une présentation de Andrew Jones sur Youtube qui parle de ça. si je me trompe, pas juste un petit l' instinant. on va voir Andrew Jones: V max slow, or kinetics, euh, et, le cas échéant, je te la mettrai dans la discussion. voilà, le rôle de la cinétique de la VO2 dans la physiologie du sport. donc, voilà, si tu veux plus d'infos- je t'ai mis le lien dans le chat- n'hésite pas à aller regarder cette présentation pour en savoir un petit peu plus. je me rappelle plus exactement des tenants et des aboutissants de de cette euh, de cette, de cette présentation. à mon sens, ça dépend si tu veux l'optimiser pour les entraînements ou pour ta compétition. euh, à mon avis, le tout ce qui est travail de sprint peut être intéressant pour développer cet aspect là. pour des compétitions, euh, parce que ça te permet de voilà, tout mettre en route beaucoup plus vite et d'avoir cette utilisation d'oxygène qui est, qui est plus prononcé. mais après, je sais que on peut optimiser cette cinétique, par exemple pendant les entraînements, en utilisant des formats tels que le Hard start, le départ difficile. donc, par exemple, tu fais un intervalle de 3 minutes et demi, ou 4 minutes, et ben, les 30 premières secondes, tu les fais 10, 20 % plus fort que le reste de l'intervalle, ce qui fait que ça va accélérer cette cinétique de la VO2 et ce qui fait qu'ensuite tu vas passer plus de temps durant cet intervalle proche de ta VO2 max, ce qui est, d'après ce qu'on comprend actuellement, un des contributeurs principaux à cette augmentation directe de la VO2 max. quand je dis direct, ça veut dire travailler la VO2 max en étant à VO2 max ou proche de VO2 max, parce que, indirectement, comme je l'ai dit avant, on peut augmenter sa V2 max en faisant de la basse intensité également, euh. donc, voilà pour améliorer ta cinétique. tu peux avoir ces formats un petit peu euh biaiser au départ, où tu vas mettre plus d'effort au départ ou plus d'intensité au départ pour rapidement faire monter cette VO2, et ensuite, tu redescends l'intensité et elle va se stabiliser vers le haut, de toute manière, tant que tu restes dans la B bonne plage, l'intensité. donc, voilà pour les informations. on a euh Eddie qui pose une question: salut, est-ce que le travail de haute intensité augmente beaucoup le seuil 1 et est-ce que cette augmentation a une limite? euh, qu'est-ce qu'on voit chez les CrossFitter, par exemple? alors, ces deux questions, euh, plutôt séparé à mon sens, mais je vais, je vais y répondre. je vais essayer de répondre du mieux que je peux ensemble. je pense que, dans les, chez une personne sédentaire ou chez les personnes d'un bas niveau, en en endurance, oui, le travail de VO2 Max va faire augmenter le seuil 1, parce que on sait que le travail de haute intensité va avoir un effet sur le développement de cette, ce volume mitochondrial. et on sait que le seuil 1 est associé directement à la densité mitochondriale que tu as. donc, si tu as un niveau qui est plutôt bas, même la haute intensité va avoir un impact positif sur ta densité mitochondriale, qui aura un impact donc sur ton seuil 1. cela dit, euh, une fois que tu arrives à un certain niveau, et ben, c'est plus, plus suffisant, c'est plus suffisant de passer du temps à VO2 max pour développer ce seuil 1, et ce qu'on voit, chez les CrossFitter notamment, c'est un seuil 1 qui est assez faible par rapport au seuil 2 et par rapport à un maximum qu'on peut voir sur un test. moi, c'est trois points d'ancrage que j'apprécie beaucoup, he, ce seuil 1, seuil 2 et le, le résultat maximum sur le test en question, parce que ça me donne un petit peu. voilà le premier étage, le 2uxème étage et le 3è étage, et je sais quel relation on devrait voir entre ces différents étages. et j'ai des normes. maintenant, par rapport au CrossFitter que j'ai testé, j'ai plus près de 150 point de donné, si je me trompe pas maintenant, entre les femmes et les hommes sur le, le vélo, notamment sur mes tests d'effort, que j'effue les profilages physiologiques avec mesure de lactate, VO2, oxymétrie, et cetera, et ce qui ressort, oui, c'est donc un, un seuil 1 qui est plutôt bas par rapport au reste du tableau. et donc, les CrossFitter qui, alors, je généralise, hein, je me permets de le faire, mais la majorité, on va dire des CrossFitter qui ne passent pas assez de temps à basse intensité pour développer ces qualités là, et surtout par rapport à leur, leur volume et leur charge globale, beaucoup, beaucoup trop de CrossFitter- et je me permets de le dire seulement parce que j'ai vécu cette expérience assez de fois maintenant pour ne pas avoir peur de le mettre en avant et de me faire taper sur les doigts- beaucoup de CrossFitters qui, arrivés mercredi soir, sont complètement cramés de leurs entraînements, alors qu'ils ont encore une demi-semaine d'entraînement à effectuer, et ça, c'est pas normal. c'est pas normal que des compétiteurs n'arrivent même pas à assumer le volume d' entraînement qu'ils essaient d'effectuer, et ça, c'est principalement dû à un excès d'intensité, un excès de haute intensité en terme de volume et un manque de basse intensité, ces deux choses ensemble, donc, voilà pour mon constat chez les CrossFitter et le lien entre cette haute intensité et le premier seuil. Kevin Scott, qui nous rejoint, qui nous dit salut, alors salut à toi, Kevin. question à propos de la cinétique de VO2. il y a aussi le délai d'épuisement, qui est lié à la capacité à maintenir un haut niveau de VO2 max. tu as des prescriptions là-dessus, euh Shan stp. alors si tu peux me détailler ce que tu veux dire par délai d'épuisement, c'est pas un terme avec lequel je suis familier. euh, je me demande si tu parles d'un concept qui serait, qui se rapprocherait du W prime sur le modèle de puissance critique, mais je suis pas sûr. donc, n'hésite pas à me compléter un petit peu cette question dans les commentaires et je me ferai un plaisir d'y répondre. je te rappelle, si tu participes au live, n'hésite pas à me une petite question dans les commentaires et je continuerai aussi avec les autres questions qu'on m'a posé sur laav de Max. Kevin nous dit: apparition de la composante de, donc la composante lente de la VO2. c'est ça que tu veux dire? euh, cinétique de V2, délai d'épuisement qui est lié à la capacité à maintenir au niveau de de Max la composante 2, est-ce que tu veux dire la, la, la de slow comp, la composante lente de de la VO2? si c'est le cas, cette composante lente, elle se manifeste dans le domaine élevé et se stabilise. et dans le domaine sévère, à haute intensité, elle va se manifester, mais elle va pas se stabiliser, elle va continuer à tendre vers le haut jusqu'à ce que tu atteignes ta VO de pic ou ta VO de Max. donc, c'est comme ça que je comprends la, la, la composante lente de la de la VO de Max. mais si tu as d'autres précisions à m'amener, n'hésite pas. je repars avec une question que j'avais en stock. Gaby demande: la VO de Max peut-elle être améliorée efficacement par des autres exercices que les typiques séances VMA, PMA, et si oui, quel type d'autres exercices peut-on voir cette VO2 max être amélioré? donc, comme j'ai dit en début d'échange et comme tu le trouveras également sur la ressource, que soit sur ma chaîne youtube, sur la vidéo ou sur mon site directement. la VO2 Max va techniquement être amélioré par tout type d'intensité: basse, moyenne, haute, très haute, euh, principalement par la basse, la haute et la très haute intensité, avec la basse et la haute intensité étant les deux moteurs principaux de ce développement de la VO2 max. on va dire, au-delà du du, du niveau débutant, euh. donc, je dirais que prioriser la basse et de la haute intensité si tu veux développer ta VO2 max, mais tu peux pas faire ça toute l'année, donc, alterne avec des périodes un petit peu plus pyramidales, donc basse et moyenne intensité, et c'est ce qui fonctionne le mieux pour développer euh, développer ces qualités. là. la qui nous dit le meilleur moyen d'atteindre VO2 max, VMA ou vitesse critique, euh, alors il y a pas de meilleur moyen de l'atteindre. la VO2 max, tu vas l'atteindre dans le domaine sévère. donc, dès le moment où tu as dépassé ta vitesse critique, tu vas tendre vers un ma, une consommation d'oxygène maximale. cela dit, le temps que ça prend pour arriver va dépendre de ton intensité relative, euh, ou de ton intensité par rapport à ton deuxième seuil ou ta vitesse critique. c'estàdire que si tu es 1 kmh en dessus de ta vitesse critique, ça va te prendre un petit moment avant d'arriver à cette VO de Max, si tu es 5 km/h au-udessus de ta vitesse critique, ça va aller beaucoup plus vite, tu vas l'atteindre beaucoup plus rapidement. euh, la VMA, où commencer? REMY a fait une bonne vidéo sur sa chaîne. donc, va voir la chaîne à Remy, parce que c'est un bon ami et il fait du très, très bon boulot. euh, va voir le, la petite vidéo qu'il a faite sur la vitesse critique et la VMA. la VMA, c'est un concept qui peut être utile dans certaines situations, mais la VMA, c'est pas une valeur physiologique. la VMA, c'est juste le résultat d'un test, c'est juste le score que tu as sur un test donné, que ce soit un 1500 m, que ce soit un demi- Cooper, que ce soit, peu importe quel test tu fais pour trouver une VMA, c'est, c'est, c'est juste un score. en fait, ça a rien à voir avec des valeurs physio. la vitesse critique, elle, se rapproche déjà un petit peu plus d'un d'un modèle, euh, physiologique. alors, certes, c'est sur des données de vitesse, mais ça reste quelque chose de de très concordant avec le tout ce qui se passe en interne. la VMA, par contre, pas du tout, parce qu'on sait pas où se trouve cette VMA par rapport à cette vitesse V critique. hein, vitesse critique, VMA, c'est pas la même chose, euh. donc, il y a pas de meilleur moyen d'atteindre la VO2 max, il y a une. un moyen qui est sûr de l'atteindre, c'est de te mettre dans le domaine sévère, donc en dessus de ta vitesse critique, et d'attendre, d'attendre assez longtemps et, à terme, tu vas y arriver. euh. voilà pour la réponse. je vous rappelle. pour ceux qui nous on, je vais y arriver. pour ceux qui nous ont rejoint en cours de route, hésitez pas à laisser vos questions et vos commentaires dans les commentaires de la vidéo. et si tu souhaites améliorer ta VO2 max, euh, et soutenir upside strength et tout le travail euh que j'effectue, euh, mon programme bike power v2.0 est maintenant disponible. c'est non plus un programme, mais quatre programmes en un, et tu peux bénéficier de ce programme pour encore 48h au prix réduit. dans 48h, le prix monte de 50 €. donc, si tu veux bénéficier de ce programme/ash C Programm maintenant et à l'avenir, parce que tu as un accès illimité à ces programmes, euh, n'hésite pas à utiliser le code QR sur l'écran pour y accéder. euh, on continue avec les questions. ça fait plaisir. il y a du monde dans les commentaires. donc, merci à tous ceux qui sont là et qui contribu, soit par des questions, soit par votre simple présence. et pour ceux qui sont simplement présents et qui digèrent ça sur votre télévision ou sur votre ordinateur, ou peut-être même sur votre téléphone, hésitez pas à prendre une petite photo, à faire un petit screenshot et à poster ça sur votre plateforme de choix en taguant upside strength. merci pour votre soutien. Jack 05: en cyclisme, peut-on se contenter d'un travail de Zone 2 et VO2 max? alors, ça revient à cette discussion d'avant: euh, tu peux, mais tu peux le faire que pour un temps, c'estàdire que tu pourras pas pour toujours. que faire la zone 2 et la VO2 max? à un moment donné, il va falloir changer d'approche. à un moment donné, il va falloir changer ta distribution d'intensité et basculer sur quelque chose d'un petit peu plus pyramidal, donc avec la basse et de la moyenne intensité, donc de la zone 2 et du seuil, par exemple. euh, pour faire très, très simple: euh, zone 3, zone 4, peu importe, euh, en gros, faire ce travail dans le domaine élevé. je pense que c'est important de de de pas rester figé sur une approche, mais de se dire que on veut utiliser plusieurs approches de manière séquentielle dans l'année, selon ce qu'on essaie d'atteindre comme objectif. ça, si tu comprends ça, honnêtement, tu as compris les 85 % de la planification et et si tu comprends que il y a pas. il y a pas de débat en fait entre le travail polarisé, qui est donc zone 2, VO2 max, et le travail pyramidal, qui est, pour faire simple, zone 2 et seuil. il y a pas vraiment de débat entre ces deux. en fait, les gens qui ont un débat, qui font des débats entre ces deux distribution d'intensité, c'est des gens qui voient pas plus loin que le bout de leur séance d'entraînement. pour, pour pas parler trop vulgairement, ce que je veux dire par là, c'est que il faut alterner ces différentes approches au cours de l'année, au cours d'une saison, au cours d'un bloc, pour continuer à progresser. tu peux pas juste taper sur le même clou avec le même marteau pour toute ta vie. à un moment donné, il y a plus de clou, ok. à un moment donné, le clou, il est enfoncé, il y a plus rien à gagner et tu vas juste casser ton marteau. c'est un petit peu. c'est un petit peu ça le le souci. donc, faut taper sur le clou jusqu'à ce que le clou soit enfoncé et ensuite faut passer au clou suivant. et le clou suivant, il ressemble pas nécessairement au premier clou. euh, ce que je veux dire par là, c'est que ton premier cycle que tu fais en zone de VO2 max, une fois que tu as fini de taper dessus, ben, tu passes sur l'autre clou. peut-être, tu, peut-être, tu vas visser un truc. donc, tu poses le marteau, tu reposes le marteau, tu vas chercher le tournevis et, euh, tu passes. ça, c'est une, une chouette analogie. je vais, je vais la réutiliser, Jack, merci à toi, parce que l'analogie de du clou et de la vis, ça, vous allez l'entendre et la réentendre sur la chaîne dans les semaines et les mois qui viennent, parce que ça me plaît. donc, je vais, je vais le refaire, he, parce que c'est une bonne manière de pratiquer ces petites analogies. l'entraînement polarisé, c'est le marteau et le clou. donc, tu tapes, tu tapes, tu tapes, tu tapes fort, euh, et une fois que le clou est enfoncé, tu changes d'outil, tu prends, euh, ta visseuse et tu prends une vis et tu passes sur du focus un petit peu plus type seuil, et tu visses, cette fois-ci, au lieu de marteler. tu reposes le marteau et une fois que tu as fini ça, et ben, tu vas mettre ta visseuse à charger, tu reprends ton marteau et tu retapes sur le clou. c'est un petit peu. c'est un petit peu ça l'idée eu, mais tu peux pas juste tout faire tout le temps pareil. une fois que tu as compris ça, tu as compris la majorité des choses. euh, dark slone, excuse-moi, mais la VO2 max, c'est le domaine sévère. oui, absolument au-dessus du seuil 2, oui, absolument. et donc, le seuil 2 est la puissance critique. le seuil 2, c'est ce que tu veux bien en faire. le seuil 2, c'est la puissance critique, c'est la vitesse critique, c'est le MLSS, c'est le mmss, c'est le seuil 2 au lactate, c'est le seuil de ventilatoire, c'est le point de compensation respiratoire, euh, c'est le seuil anaérobi pour certains. donc, c'est toutes ces choses-là. le seuil 2, euh, peu importe le nom ou le modèle que tu emploies pour le décrire, l'idée du seuil 2, c'est que c'est le moment où, enfin, le moment, c'est pas un moment précis, c'est pas à un W près- on sait que c'est. ça fonctionne pas comme ça. donc, ce que je te donne là, c'est des modèles simplifiés pour comprendre les choses, mais à ne pas les extrapoler dans l'absolu. donc, le seuil 2, c'est ce moment où ton corps passe d'un état interne stable à une perte de de la stabilité interne dû au fait que la charge de travail demandée est simplement trop élevé pour que tu puisses la maintenir de manière stable en interne. c'est pour ça qu'on appelle ça, le maintenant, le mmss, c'est the maximum metabolic Staate, stady state, donc c'est l'état stable maximal métabolique, euh, qui est, je pense, une des meilleures manières de décrire le. le deuxième seuil, ça veut dire que voilà, en dessous de cet étastable maximale métabolique, tu as un état stable et dès que tu le dépasses, ce max, cet état stable maximal, et ben, tu n'as plus de stabilité. je pense que c'est comme ça qu'il faut le qu'il faut le comprendre. on a pas mal de questions encore. donc, je vais mi'yatteler et je vais pas faire trop trop long sur ces questions. Ilas la rouille, bonsoir, l'âge idéal pour le développement de la VO2 max, hier, avant-hier et le jour d'avant, il y a pas d'âge, il y a pas d'âge optimal. plus tu le fais tôt, mieux c'est, et plus tu le fais longtemps dans ta vie, et mieux ce sera dans tes belles et longues années. en tout cas, je te les souhaite. donc, commence maintenant et ne t'arrête pas. euh, ça c'est bon. on a répondu, Élisabeth. saluttion. est-ce qu'il y a un lien entre la FC Max et la VO2? est-ce qu'une valeur basse de FC Max peut limiter la VO2. merci, à mon sens, pas. à mon sens, pas parce qu'on sait que la FC Max, ce n'est pas un facteur de performance. j'ai un article complè dédié à la fréquence carc maximale sur mon blog, donc n'hésite pas à aller l'éplucher si ça t'intéresse, upsitestrengthcom. mais non à, à mon sens, la FC, ça, ça va pas limit limiter la VO2, parce, Queen général, les personnes qui ont des fréquences cardiaques plus basses, alors c'est soit qu'elles sont très limitées au niveau musculaire, qu'elles manque d'entraînement, et donc le leur cœur peut pas s'exprimer comme il voudrait, et donc il est bas, entre guillemets, mais il est juste, il est pas bas parce que il peut pas battre plus fort, c'est qu'il est bas parce que c'est d'autres choses qui limitent le fait de d'aller plus haut. donc, ça, je l'ai vu, hein. je l'ai vu assez souvent sur des tests où les gens faisaient un test, ils allaient s'entraîner pendant quelques mois, il revenaient faire un test et ils avaient une FC Max plus haute que lors du premier test. euh, pour moi, ça veut simplement dire que voilà, tu as débridé les jambes, tu as débridé quelque chose et tu t'es permis d'aller plus loin avec cette fréquence cardiaque. mais non, la FCmax ne va pas limiter la VO2, en tout cas pas à ma connaissance, David allo, y a-t-il des recommandation concernant la dose minimale de prise de glucide à l'effort ou préeffort, notamment pour quelqu'un qui aurait un syndrome métabolique? alors, je sais, malheureusement je peux pas répondre dans le contexte d'un syndrome métabolique. j'ai pas ces informations là. euh, quoi qu'il arrive, ce que tu peux te dire, c'est que l'effort physique va être très, très, très important pour ces personnesl, parce que ces personnesl, en tout cas à ma connaissance, ont une capacité à assimiler ces glucides, qui est qui est faible, qui est faible par rapport à quelqu'un, de d'entraîner, on va dire, et on a ce qui s'appelle The non, non insulin mediated glucose uptake, donc, en gros, c'est la l'utilisation des glucides qui n'est pas directement lié à l'insuline. hein, on sait que, chez les personnes souffrant de syndrome métabolique, il y a des des contraintes au niveau euh, au niveau de cette insuline, euh, notamment cette insuline qui permet, lors de sa sécrétion, si je me trompe pas, dans dans ma euh, dans ma biochimie euh- qui permet justement à ce ce glucose d'être intégré, d'être utilisé, intégré, en tout cas, utilisé directement dans les cellules, mais lors d'un effort physique, euh, ton corps, un, si tu veux, une boucle de contournement ou une voie de contournement qu'il peut utiliser, et il peut utiliser le glucide sans nécessiter d'insuline, et donc ça, c'est très, très intéressant pour ces personnes-là. c'est pour ça que une petite marche après le repas est toujours recommandée, ce genre de petites choses très, très simple, mais voilà, l'effort physique te permet de mieux assimiler les sucres, même si tu as une restriction ou des soucis au niveau de cette insuline. euh, donc, je pourrais pas dire en terme de dose minimale, malheureusement. euh, consultte un professionnel sur le sujet. euh, j'avais reçu euh am podlogar sur le podcast, qui est spécialiste dans la nutrition, dans le cyclisme. regarde peut-être de son côté de ce qu'il a publié. euh, il poste pas mal sur Twitter et il a des des informations euh intéressantes de ce côté-là. euh, on a parlé de cette question: l'âge idéal pour développer la V max. il y en a pas. euh, salut, plutôt, interval long ou interval court dans le domaine sévère, est-il intéressant de faire un cycle de l'un ou de l'autre, l'autre, et pourquoi? euh, bonne question. à ma connaissance, les intervalles courts vont être plus intéressants pour développer la qualité brute de VO2 max. les intervalles longs vont être plus intéressants pour tout ce qui est Time Trial, donc on va dire augmentation des performances sur des temps un petit peu plus prolongés, hein? donc, c'est pas? c'est pas très surprenant. plus haute intensité avec du fractionné plutôt court te permet de passer plus de temp proche de VO2 max. euh, a une intensité relative plus élevée, ou absolue plus élevée, et donc une meilleure, un meilleur développement de cette VO2 max. et à contrario, ou si on oppose ça à des intervalles plus longs qui seraient plus spécifiques, du coup, un test d'effort, par exemple, un test d'effort de 20, 30, 40 minutes ou plus, euh, donc, c'est en général ce qu'on voit. euh, moi, j'aime bien utiliser les deux. j'aime bien utiliser les deux intervales: court en début de progression, intervalle long en fin de progression. euh, pour ceux qui veulent voir ça directement sur un, dans un programme, euh bike power version 2.0, que tu vois à l'écran, pour ceux qui nous ont rejoint en cours de route: euh, c'était un programme vélo, maintenant c'est quatre programmes vélo en un. donc, en accédant à ce programme, tu accèdes à quatre programmes différents que tu peux utiliser à ta guise sur les mois et les années qui viennent pour développer ta capacité de sprint, ta VO2 max, et utiliser cette distribution polarisée d'entraînement pour développer tes qualités physiques. euh, donc, pour ceux que ça intéresse, le programme est disponible sur l'écran, il te suffit d'utiliser le code QR pour y accéder. dark slone, après combien de semaines de reprise conseerais-tu de faire un travail de haute intensité, VO2 max, notamment en course à pied, qui est un sport très traumatisant? euh bah, je pense que tu as répondu à ta propre question, c'est-à-dire que si tu est dans un sport porté comme le, la course à pied, euh, tu veux faire en sorte que ton corps, ton organisme, structurellement, soit prêt à absorber ce genre de de séance avant de les faire. et, malheureusement, je peux pas te donner de réponse précise sur le temps que ça va prendre pour que tu sois prêt à faire ces efforts de de haute intensité. ça va dépendre de combien de temps tu as fait ton break. euh, ça va dépendre de du volume et de l'intensité que tu as fait avant ton break. ça va dépendre de pas mal de choses. mais je te dirais que si tu as pas fait de VO2 depuis un petit moment, prends que plusieurs semaines, prends plusieurs semaines, fais de la basse intensité, accumule progressivement ton volume, fais de la l'intensité moyenne, du tempo, du seuil, avant d'aller t'envoyer du gros fractionn de bourrin parce que, invariablement, si tu ne peux pas assumer cette charge, tu vas te faire mal. donc, je dirais de plutôt être de du côté de la prudence quand tu vas chercher à réintégrer ce travail de haute intensité. euh, il es qui redemande, mais il me semblait avoir déjà répondu. bonsoir, l'âge hiidè pour développer la Ve de Max. il y a pas d'âge optimal pour pour développer la Ve de Max. hier, avanthier et le jour d'avant, c'est le bonjour pour commencer et jusqu'à la fin de tes jours pour améliorer ta qualité Dee vie. euh, mats, je vais rajouter les over under à partir de début février. bonne idée. je dirais que c'est plutôt du travail de seuil. euh, mais c'est du très bon travail aussi pour le développement général. mats, il y a beaucoup de confusion avec la zone 2 selon le modèle de zone considéré. euh, ouais, ouais, absolument. quand je dis zone 2, c'est domaine modéré, basse intensité, endurance fondamentale. c'est ce que je veux dire par zone 2 pour les personnes qui parlent dans dans un modèle à trois zones, la zone de équivaut à, au domaine élevé entre les deux seuils. mais je comprends pas pourquoi on a réinventé un modèle de trois zones alors qu'on peut simplement parler de domaines physiologiques qui sont quantifiables, qui sont documentés dans la recherche. et ça simplifie quand même un petit peu la vie à tout le monde si on utilise le même vocabulaire. donc, pour moi, quand on parle de zone, c'est 5 et plus, et quand on parle de domaine, c'est 3, alors techniquement quatre s'il y a le domaine extrême qui est pris en considération. mais la plupart des gens n'en parlent pas nécessairement et se concentrent sur le domaine ain, modéré, élevé et sévère. donc, personnellement, je préfère simplement dire: voilà, il y a trois domaines où il y a quatre domaines d'intensité. des zones, il y en autant que tu veux, selon le modèle que tu que tu utilises. mais oui, je suis d'accord avec toi, ça peut porter à confusion pour certains last albums, pas trop de rapport avec laav de Max. mais tu penses quoi du nouveau outil NIRS de even pycorn, qui mesure aussi l'oxyde nitrique? j'attends mon capteur avec impatience pour le tester. donc, je l'ai pas encore euh, il doit venir des États-Unis. donc, ça prend un petit peu plus de temps que ce que j'avais pensé. euh, j'espère l'avoir prochainement. bon, là, ça va être les fêes, donc ça va être compliqué pour tout ce qui est post, donc certainement dans la début de la nouvelle année, et je l'utiliserai et j'en parlerai bien entendu sur la chaîne et sur le blog. tu vois un intérêt supplémentaire par rapport au moxy. ben, j'ai hâte de voir les mesures d'oxyde nitrique et comment elles se comparent aux mesures de d'oxymétrie et de voir la complémentarité des des deux mesures. je sais qu'il y a certainement aussi d'autres mesures qui qui vont devenir, euh, devenir exploitable sur cet outil à l'avenir. je peux pas en dire plus, euh, mais c'est ce que je comprends en tout cas de leur, de leur stratégie de développement. il y a d'autres choses qui sont encore, entre guillemets, cachées et qui vont se découvrir petit à petit. euh, donc, je me réjouis de voir le potentiel de cet outil et son application et sur, surtout, sa facilité d'utilisation. ce que j'adore avec le moxy, c'est que tu l'allumes, tu le synchronises à ton appli et c'est parti et tu as les données en en temps réel. euh, on va voir ce qui se passe avec cet outil là, si c'est tout aussi pratique à utiliser. ensuite, on repart sur les questions de la VO2 max, lien entre la VO2 max et l'accumulation d'acide lactique dans le corps, Yanis qui pose cette question. donc, l'acide lactique n'existe pas dans les conditions physiologiques, c'est du lactate qui s'accumule. le lactate s'accumule à partir du dépassement du premier seuil, pour faire simple, lorsque que tes muscles ou tes fibres musculaires ne peuvent plus maintenir la charge de travail en état stable et elles passent, entre guillemets, le témoin au reste du corps et c'est à ce moment-là que les valeurs de lactatémie vont commencer à augmenter. et une fois que tu dépasses ton deuxième seuil, qui est donc ton état stable, maximal, métabolique, lorsque tu dépasses ce deuxième seuil, là ça va commencer à partir de manière exponentielle, parce que ton corps ne peut plus stabiliser ce lactate sanguin euh, qui s'accumule, euh. mais bien entendu, ce lactate, il vient du euh, il vient des muscles en premier euh. donc, ce que je te dirais, c'est que c'est pas lié directement. on peut pas prendre une, une mesure de lactate et dire combien on a de VO2 max ou inversement, euh. par contre, selon le profil de l'athlète, on pourra comprendre le lien qu'il y a entre les deux si on a déjà fait beaucoup de tests, déjà vu beaucoup de données, euh. mais autrement, une valeur de lactate, ça veut rien dire. une valeur de lactate toute seule, euh, sans une mesure d'intensité et sans une perspective sur les autres valeurs de l'atmi qui étaient présentes aux autres intensités, ça veut pas dire grand-chose. ensuite, euh, on a AG team, l coaching, qui nous demande: après combien de temps peut-on programmer des séances de maintien? après avoir développé sa ve de Max? euh, ben, assez rapidement derrière, assez rapidement derrière. ça va dépendre aussi, c'est tout, c'est toujours. ça dépend. ça va dépendre du temps que tu as entre la fin de ton développement de VO2 max et le début de ta compétition et l'importance de cette de Max euh dans cette compétition que tu vas effectuer, euh. mais je dirais, sinon, toutes les 2 TR semaines, c'est peut-être bien d'avoir une séance de de type VO2 max pour le, le maintien de ses qualités. euh, je pense que toutes les de TR semaines, peut-être une fois par mois même, selon ton activité. mais, par exemple, pour les CrossFitters, si tu fais pas de V de Max sur vélo pendant un mois, c'est pas grave, parce que tu vas faire un W ou deux en tout cas, et tu vas être pas loin de ce, ce type d'effort, type VO2 max. donc, je me fais pas, je me ferai pas trop de sou a euh, je me ferai pas trop de souci par rapport à ça. mais ouais, je dirais, assez rapidement après, et toutes les deux 3 semaines, tu veux peut-être une petite séance de de VO2 pour, pour maintenir ces qualités là, euh. salut, Conan, j'espère que non, Nolan, Conan, Nolan, j'espère que tu vas bien. est-ce que Llo maintient des efforts VO2 proche de Nice ou Kona? si oui, sur quelle modalité? je prends cet exemple parce que tu dois avoir plus d'infos sur lui que sur d'autres. tu as bien raison, j'ai plus d'infos sur lui. euh, d'ailleurs, j'ai toujours les les petits reportages qu'on avait enregistré avec la famille lelow euh, lors de mon déplacement en mars dernier, qui deviendront accessible prochainement. j'y travaille, euh, mais comme tu le sais, j'ai plusieurs choses à faire. euh, ça viendra, le en temps voulu, ça viendra. je les ai pas oublié. elles sont au show et elles seront éditées, elles seront, euh, post-produites et elles seront publiées sur la chaîne. donc, ça va arriver. à ma connaissance, euh Sam, il fait très peu d'efforts de type VO2 max parce que, pour lui, c'est plutôt traumatisant au niveau notamment intestinal. euh Sam, il a, il le cache pas, hein. je pour ça que je le dis ouvertement- euh Sam, il a, il a depuis un petit moment- je sais pas combien de temps ça, ça fait, mais il a, il a depuis un petit moment, des soucis digestifs, des soucis gastriques, euh, notamment, d'après ce que je comprend, si il fait trop de haute intensité, donc d'effort de type VO2 euh, ou si il fait pas attention à, à ce qu' mange, à sa récupération, et cetera. en tout cas, c'est tel que je comprends. si je dis des bêtises, euh, les personnes concernées me me corrigeront. euh, et et, et. donc, d'après ce que je comprends, dans sa préparation, il fait très peu de de ce type d'efforts. il fait très peu de d'efforts de VO2 max, euh, parce que, justement, ça lui convient simplement pas, c'est pas quelque chose qui l'assimile bien. euh, ça le fatigue beaucoup. euh, ça, encore une fois, ça le retarde même pour ses ses efforts. euh, euh, suivants, justement, s'il a ses soucis au niveau, euh, au niveau, euh, digestif, euh, donc, pour certains, ben, c'est quelque chose qu'on fait beaucoup moins ou beaucoup moins souvent, euh. donc, à mon avis, il fait très peu de de travail de VO2 max proche de de Nice ou de Kona, pour ces raisons-là et surtout aussi du fait que, voilà, il fait du longue distance. la VO2 max, c'est une qualité générale. dans ce cas-là, pour lui, ce qui importe plus, c'est sa durabilité, son économie, et c'est ça qui va faire la, c'est ça qui va faire la plus grande différence, en tout cas, beaucoup plus que laav de Max à proprement parler. en tout cas, c'est comme ça que je le vois. euh, AG team, l coaching. à quel âge peut-on commencer le développement de la vio de Max pour les enfants? euh, c'est une bonne question, c'est une bonne question. j'ai pas la réponse directe. j'enverrai pas des enfants de, j'enverrai pas des enfants en dessous de 12 ans, 13 ans, ser à la mort sur du fractionné type VO2, je, je vois, j'en vois pas l'utilité, je préfère les pousser dans d'autres contextes. à mon avis, pas que ce soit dangereux, hein, je pense pas que ce soit dangereux. et une fois de temps en temps, bien sûr, ça fait du bien de challeng les, les jeunes. euh, mais je pense pas qu' il fallait mettre un cycle de VO2 max à un gamin de 8 ans. euh, peut-être que ça se fait, hein, peut-être que c'est très, très bien. euh, en tout cas, intuitivement, comme ça, moi, ça me paraît pas la le plus le plus intéressant, tout de suite. euh, ce que je chercherai pour les enfants, c'est la variété dans les patterns de mouvement, c'est le l'aspect éducatif et l'aspect jeu de l'entraînement, et faire en sorte que ces jeunes, ils veuent s entraîné pour le reste de leur vie. pour moi, c'est ça le un des objectifs principaux du travail avec les enfants, c'est d'instaurer ses valeurs et de faire en sorte qu'elle perdure. euh, indépendamment des des performances et de tout le reste, parce que des jeunes qui sont poussés à performer trop tôt et qui, ensuite, sont dégoûtés par le sport et arrêtent complètement. à mon avis, c'est du gâi. à mon avis, ça, ça, le, le jeu n'en valait pas la chandelle et on aurait peut-être dû approcher cette préparation autrement pour faire en sorte qu'ils veulent continuer. à qui veut continuer à s'entraîner. donc, moi, je le verrai comme ça. quels sont les éléments importants pour améliorer son rendement énergétique en sport d'endurance? le volume, le volume, le volume, le volume, le volume et le volume. il y a également le, le renforcement musculaire, qui peut être intéressant. on sait que le, le renforcement musculaire améliore ce rendement énergétique, cette économie, chez les coururs à pied et chez les cyclistes également, en tout cas pour ceux qui font pas de renforcement ire. d'où l'importance de ce travail de renfo, même pour les gens qui font du long. mais ensuite, c'est vraiment une histoire de volume accumulé, accumulé, accumulé, pour que ce mouvement devienne de plus en plus économe, tout simplement. euh, je je simplifie, mais à ma connaissance, c'est, entre guillemets, aussi simple que ça. euh, peux-tu, Rémy, demande, peux-tu citer un type de séance VO2 max en course à pied? euh, absolument, tu peux faire des 30, 30, les 30, 300, c'est un, une bonne introduction à la, à la VO2 max. à mon avis, euh, après tu peux partir. je suis je suis un peu moins calé en en course à pied, je travaille beaucoup plus sur le sur le vélo euh, mais à ma connaissance, tu peux organiser les séances de manière assez similaire à ce qui se fait en en en vélo euh. d'ailleurs, petit clin d'œil à à Max euh, mon collègue et ami euh qui est, qui est spécialiste en course à pied et qui avait testé, si je me trompe pas, il y a il y a un an ou deux, qui avait testé ces séances de 3015 euh de fractionn euh, sur la piste, euh, tu peux faire des blocs de 2 minutes, 3 minutes, 4 minutes, 5 minutes, euh, 6 minutes même euh B, après ça commence à devenir un petit peu long. mais, euh, tu peux travailler la VO2 max de de plein de manières différentes. donc, tuas C, 3030 euh, tu as ces, ces intervalles type Tabata, ces intervalles type 30, 15 intervalles type 40, 20, des intervalles un peu plus longs. tu peux même faire des hard start aussi en en course à pied. donc, tu as, tu as vraiment plein de manières de le travailler. euh, Jack 05, comment déterminer la bonne puissance pour une séance de 30, 30 euh? tu peux certainement trouver des tables par rapport à une, une VMA. comme jeai dit avant, je suis pas super Friant de cette mesure, euh et et j'ai aussi pas assez- euh, j'ai aussi pas assez d'expérience pour te dire, par rapport à un seuil 2, à combien de pourcent tu commencerais pour des 3030. à mon sens, tu peux commencer à, par exemple, sur sur du vélo. tu pourrais commencer à 120, 125 % de ta puissance critique si tu faisais sur vélo, euh. donc, je pense que ça peut être à peu près pareil pour la course à pied, mais j'aurais tendance à commencer un petit peu plus bas que que ce qu'on penserait et à se donner de la marge de progression sur sur plusieurs séances. hein, comme toujours, ça sert à rien d'aller taper dans le dur sur la première séance si on a pas de marge de progression derrière. ça sert pas à grand-chose. donc, je préfère une approche un peu plus progressive, commencer un petit peu plus bas, mais je te dirais: entre 110 et 120 % de ton seuil 2, euh, on sera pas mal comme point de départ pour les, pour les 3030, et après tu peux ajuster selon le volume de 3030 que tu fais dans la séance, selon comment tu te sens. tu veux plutôt pousser l'INT inité, ce genre de chose, peut-être ajusté. ensuite, comment décaler les seuils 1 et 2 vers la droite? t'entraîner, t'entraîner, t'entraîner en dessous du seuil 1 et en dessous du seuil 2, pour faire très, très simple: oui, chez les débutants, la VO2 Max va. du travail de type VO2 max, haute intensité va faire augmenter le seuil 1 et le seuil 2, mais une fois que tu es bien entraîné, ça se passe plus comme ça, c'est plus suffisant. faut commencer à pousser les seuils depuis le bas. donc, endurance fondamentale, travail de tempo, travail de seuil, euh, c'est ce qui va te permettre de faire augmenter, monter ces deux seuils vers la droite. pour faire suite, pourquoi y a-t-il une corrélation négative entre V2 max et rendement énergétique? c'est une bonne question. à ma connaissance, euh, c'est parce que le rendement énergétique a notamment à faire avec le couplage au niveau mitochondrial. c'està-dire que cette idée de couplage au niveau des mitochondries, c'est qu'une mitochondrie qui est très couplée- je met des guillemets he pour ce, ceux qui écoutent la version audio- euh, une mitochondrie qui est très couplée va avoir un, un rendement qui est plus important, c'est-à-dire une, un recyclage d'ATP important par rapport à l'oxygène consommé. une mitochondrie, inversement, une mitochondrie qui est, euh, faiblement couplé, euh, va, euh, va avoir un rendement énergétique qui est moins intéressant pour une quantité d'oxygène consommé, simplement parce qu'il y a plus de euh. il y a plus de ces électrons qui, euh, qui s'échappent, si on, si on veut bien dire, et qui, euh, qui produisent de la chaleur au final, et non pas du rendement énergétique direct. et il semblerait que, pour avoir une VO2 max absolue très, très importante, et ben, ça soit lié directement à ce, à ce rendement un petit peu plus bas. euh, j'ai, j'ai un, j'ai peut-être un papier en référence sur mon, sur mon article euh, tac, tac, tac. laisse-moi juste regarder, je suis pas certain que ce soit le cas ou si j'arrive à le retrouver, va creuser sur mon guide de la de la VO2 max. pour ceux qui sont arrivés en cours de route, je vous remets le guide de la VO2 max dans les commentaires. donc, hésitez pas à aller euh, lire cette ressource. mais donc voilà, dx56 bis, désolé de pas avoir une réponse. un petit peu plus, euh, un petit peu plus solide par rapport à ça, mais c'est, c'est ma compréhension de la chose. en gros, si tu as une VO2 max absolu très, très importante, ça veut, ça veut invariablement dire que ton rendement énergétique serit, ça sera un petit peu moins bon. on va encore faire deux, trois questions, les amis, avant de avant de vous laisser. merci à tous ceux et celles qui ont participer à ce live. je te rappelle que si tu veux développer ta V de Max, si tu veux soutenir mon travail upside strength, n'hésite pas à aller prendre le programme bike power version 2.0, qui n'est maintenant plus un programme, mais quatre programmes en un, et tu peux bénéficier de ce Rabel de 50 € jusqu'à mardi. donc, natthan, pas si tu veux rejoindre le programme, lien sur les l'écran l albums. une idée de pourquoi la course à pied semble avoir un meilleur transfert sur les autres sports cardio que l'inverse. peut-être une raison du de type évolutive qu'on est fait pour la marche courir, euh non, je pense que j'aime. j'aime ta manière de réfléchir. à mon avis, ça a plus à faire avec le fait que les contraintes mécaniques de la course, en étant un sport porté, où tu dois assumer ton poids de corps et tu dois gérer ce, ce rebondissement à chaque pas. et ben, ça marche tout simplement mieux quand tu en fait beaucoup, hein? donc, si tu fais beaucoup de coures à pied, tu vas pouvoir te mettre sur un vélo et tu auras une caisse et tu vas pouvoir envoyer. inversement. si tu as jamais fait de course à pied, que tu as fait beaucoup de vélo. tu peux pas juste commencer à courir comme un, comme un forconnet, parce que tu vas te faire mal. et je pense que c'est là où il y a une. une différence significative en terme de transfert, c'est que tu as pas cette charge mécanique à à considérer quand tu passe de la course à pied à autre chose, mais inversement oui, et c'est là où je pense que la la différence se fait. peut-être que j'ai tort, mais c'est ce qui a le plus de sens pour moi. salut, est-ce qu'il y a un rapport entre muscle long et manque de souplesse? pas, à ma connaissance, mais va parler à des gens comme Fred Co et k SSS. euh, nos amis de ce côté-là qui auront plus de réponses sur ce genre de question. euh, aurais-tu des exercices respiratoires pour la VO2 max? merci, alors, à ma connaissance, l'entraînement respiratoire n'a pas d'effet direct sur la VO2 max. euh, les facteurs limitants de la VO2 max principaux étant le débit cardiaque, donc le cœur, et l'utilisation de l'oxygène au niveau périphérique, mais principalement le cœur, et et le le système respiratoire n'est limitant dans la VOD max que chez les personnes souffrant de BPCO, de de de maladies ou de troubles respiratoires? euh, ou en altitude, euh. donc, à ma connaissance, il y a pas exercices qui, directement, vous vont impacter. Tavo de Max au niveau respiratoire, est-ce qu'il faut plus de temps pour progresser quand on a des muscle longs, pour arriver à un meilleur niveau plus tard, comme en musculation? euh, demande à Rudy Koya. encore une fois, je te renvoie vers les, vers les grandes star de ce monde. va parler à rudikya en terme de, de morphologie et de muscle court, muscle long, il sera mieux te répondre que moi. euh, dark slone, ton programme bike Power a juste pour objectif d'améliorer ta puissance, ou chaque partie de ton programme travaille quelque chose de particulier? en gros, c'était focalisé à la base sur la, une distribution polarisée, donc basse, plus haute intensité. il y a aussi de la très haute intensité dans le programme, avec des sprints. euh, à la base, c'est un programme, on va dire de, de à tangente générale. donc, c'est un, un travail pour généralement développer ta VO2 max, tes qualités de haute intensité, mais aussi ta, ta basse intensité. hein, il y en a pas mal dans le programme. et ce que j'ai fait maintenant avec cette version 2.0, c'est que j'ai également créé des cycles spécifiques: un cycle de 8 semaines spécifique VO de Max, un cycle spécifique sprint pendant pendant 6 semaines, qui te permett de travailler ses qualités de manière un petit peu plus dissocier, si tu le souhaites, et c'est ce que je recommanderais à la plupart des gens de de faire. euh, c'est par exemple de faire mon cycle bike endure. euh, d'enchaîner avec 8 semaines de VO2 max, de repartir sur bike endure, de faire 6 semaines de sprint, et tu peux répéter ce cycle là autant de fois que tu veux. al, si tu as déjà un gros niveau, ça va pas marcher pendant, ça va pas marcher pour toujours. mais si tu as un niveau débutant, intermédiaire, même avancé, cette manière de travailler, elle peut te faire progresser pendant en tout cas une année, voire 2 ans, sans dev voir changer grand-chose dans ton approche. donc, moi, c'est cette, c'est par là, que c'est par là que je commencerai ou c'est dans cette direction que je j'emmènerai les choses. Christophe hello, que penses-tu de l'époxy en attation pour l'augmentation du volume respiratoire? euh, j'ai pas assez de connaissance là-dessus, malheure, heureusement. donc, je ne pourrais pas te répondre. quand il est en. quand on parle de de volume respiratoire, peut-on débuter par des sprints pour les débutants? tu peux, tu peux débuter par des sprints pour les débutants. je ferai juste en sorte que les débutants savent ce qu'ils font avant de faire des sprints. sprint sur vélo, pas trop de souci. sprint en course à pied, euh, faut faire attention, pas parce que c'est dangereux, mais parce que tu peux te blesser si tu as pas les prérequis pour au niveau mobilité, au niveau force. faut se dire qu'on a plusieurs fois son poids de corps sur un tout petit bout de ton pied pendant une fraction de seconde à chaque fois que tu poses un pied pendant un sprint. donc, ça vaut la peine d'être fort et ça vaut la peine d'avoir fait le le travail en amont pour pas se démonter. mais sinon, j'ai beaucoup utilisé de sprint avec les débutants, notamment en vélo. ça marche très, très bien. pour mon deuxème cycle, endure, Edie demande, j'ai encore pas mal de Marg de progression sur ce volet. je, je pense, faire toutes les séances de tempo seuil sur skiererg et la zone 2 sur vélo. bonne idée, à ton avis? euh, j'ai rien contre. alors, j'ai pas grand-chose contre, pardon, je vais reformuler. ce que je dirais par contre, c'est que ces séances tempo seuil, elles sont longues, surtout les séances de tempo. donc, tout faire sur le ski, à moins que tu ai déjà fait pas mal de travail ski avant? euh, je ferai juste gaffe avec le volume, hein, un peu comme la course à pied, c'est des des masse musculaire un petit peu moins importante, euh, un mouvement un peu moins orthodoxe, pas très cyclique non plus. donc, je ferai juste gaffe avec le volume. de tempo seuil qu'il y a sur ce programme: euh, tu es pas mal habitué au ski. alors, si tu es pas mal habitué au ski, je vois pas de. je vois pas de souci, je vois pas de souci à le faire. peut-être, sur les très longues séances, tu peux allier un petit peu les deux, donc faire, par exemple, quand tu as un 3 xis, 20 minutes, euh, si ça fait trop, tu peux faire 10 minutes sur ski, 10 minutes sur vélo, euh, ou 10 minutes ski, 5 minutes vélo, et refaire 5 minutes sur le ski, juste pour changer un petit peu. je pense qu'il y a des manières de d'agencer tout ça pour que, pour que ce soit un petit peu plus varié, mais que, mais que ça se tienne encore à ce niveau-là. j'espère que j'ai pu répondre à ta question et merci d'avoir déjà pris le bloc endure Jack 05. dans un sport comme le cyclisme, peut-on se passer de travail, de travailler sa VO de Max et performer, euh, ça dépend à quel niveau tu te trouves. à mon avis, si tu es à très haut niveau, tu peux peut-être t'en passer pour pendant un bon moment, euh, mais à moins que tu n'aes ce prérequis, c'est quelque chose qui va être limitant. donc, tu, il va falloir le travailler. il va falloir le travailler parce que jusqu'à ce que ça devienne plus un facteur limitant, alors non, je vais le dire autrement- jusqu'à ce que ça devienne plus un facteur limitant à la performance, ça va être le facteur numéro 1 qui va limiter. pour faire simple, en gros, si tu as une VO2 de de 45 et toutes les compéti ont une VO2 de 65, peu importe ce que tu optimises d'autres, tu vas pas pouvoir les attraper, tout simplement, une fois que vous êtes tous les deux à 65, là, il y a d'autres facteurs qui viennent en ligne de compte et ça se joue sur des, des paramètres tels que la fraction d'utilisation au seuil de l'économie de mouvement, et cetera. euh, mais donc, je te dirais que tu peux te passer de la, de la travailler une fois qu'elle est déjà à son maximum. c'est un petit peu ça, le l'approche générale. euh, je suis sous-t? trraitement curacne et j'ai lu comme quoi il ne fallait pas trop aller chercher la FC Max satu. si c'est sans risque, alors tues, soustraitement. c'est complètement hors de mon champ de compétenence. donc, malheureusement, je peux pas te répondre. je parlerai directement à ton médecin ou à un médecin du sport, idéalement, hein, parce que les médecins, avec tout l'amour qu'on leur doit, ils sont pas toujours formé en en sport de de performance. donc, si tu peux voir un médecin du sport et lui poser la question directement, il pourra très certainement te répondre. euh, François nous a rejoint. il a une ribambelle de questions, donc allons-y. ma question porte sur le lien entre la puissance critique, les séances de développement de la VO2 max et les notions de capacité et de puissance de la filière anairobi alactique de l'ancienne euh, de l'ancien modèle, j'imagine que tu veux dire euh. pour ceux qui sont intéressés par ces concepts de capacité et de puissance, je vous recommande le livre euh, comment il s'appelle? ce livre, c'est le livre de euh, c'est le livre du coach en natation, euh, the history of winning, the physiology of winning, c'est un truc comme ça, c'est un. c'est Yan olbrecht, c'est le le livre de Yan olbrecht en natation, et il explique ses concepts de capacité et de puissance, avec lesquels je [Musique] suis. c'est pas que j'ai un problème avec ce modèle là, c'est juste que c'est, c'est très, c'est pas du tout intuitif par rapport au, à la compréhension de des choses de la plupart des gens. donc, ça embrouille plus les pisqu de choses. mais on va essayer, François, on va essayer. ma question porte sur le lien entre la puissance critique, les séances de développement de la Ve de Max et les notion de capacité de puissance de la filière anaérobiealctique de. l'ancienne. quel lien entre la W puiss, W prime et capacité/pissance? et c'est là où c'est intéressant, parce quebrcht, il dit que ben, tu as VO de Max, c'est une mesure de capacité. et ensuite, bah, quel pourcentage tu peux maintenir de cette VO2 max durant ton effort? ça, c'est une puissance, ce qui est contreintuitif parce que la plupart des gens diraient l'inverse. donc, encore une fois, c'est difficile de répondre à cette question. pour yanold brch, ce serait du coup la, la puissance. tu vois, ce serait la puissance. le W prime, c'est la, la, la capacité de travail que tu as. mais malgré le fait queon appelle ça capacité de travail, quantité de travail que tu peux effectuer, lui appellerait ça, ça, la puissance, dans son modèle. euh, François, continue. il semblait logique que le W prime renvoie au concept de capacité. voilà, c'est ce que je viens de dire. j'avais pas encore lu ton truc. euh, mais est-ce que pour autant ces deux notions se confondent? euh, dans ce cas, à quoi renvoie la puissance, selon cette nomenclature, et quel lien avec la VO2 max? euh, quelle séance VO2 max développe? quelle composante du modèle de la puissance critique? quelle Séan sont pour développer son W prime? euh, W Prim, il va être corrélé notamment à la section transverse du muscle et, euh, à la masse musculaire, tout simplement, qui est impliqué. c'est pour ça que les, les pistards, les cyclistes sur piste ont des quadriceps la taille de de mes hanches. euh, et parce que, eux, ils vivent sur le W prime, c'est un de leurs facteurs de de performance clé. euh, donc, renforcement musculaire et travail de haute et très haute intensité, je dirais, pour maximiser le, le W prime, euh, lequel développe la puissance maximale- sit, je suppose, mais les autres aussi, non, la puissance maximale, faut faire du sprint plutôt court au final. euh, le sprint long, c'est bien pour aussi développer cette VO2 max. euh, mais si tu veux développer les qualités de puissance pure, c'est des sprints court, très, très, très intense, avec beaucoup de repos pour être au max sur ton prochain sprint. euh, tu peux aussi le développer avec le S sit, mais tu veux favoriser du repos long entre les intervalles pour euh, pour développer ce, cette qualitélà, lesquel développent la puissance critique. 2ème seuil, ben, ce cas-là plutôt, entraînement type pyramidal, basse et moyenne intensité. question subsidiaire: si la VO de Max se développe, est-ce que le double prime doit nécessairement augmenter, ou bien cela peut-être uniquement la puissance critique? euh, pas nécessairement. c'est dis-toi que la puissance critique et W W prime font partie du même modèle. la VO2 max ne fait pas partie de ce modèle. la VO2 max sera atteinte lorsqu'on a épuisé une bonne partie de son W prime. on peut le, on peut le l'exprimer comme ça, si on le souhaite, sur un effort continu. cela dit, euh, c'est possible d'augmenter la puissance critique et le W prime en même temps. je l'ai vu assez pour pour te dire que ça fonctionne, euh, mais atteint un certain niveau. faut choisir entre l'un et l'autre. tu vas pas pouir maximiser les deux en même temps. une fois que l'un est maximisé, tu tu vas devoir jouer sur l'autre et en perdre un petit peu si tu veux continuer à monter un peu, à l'image de ce qu'on fait les, les Norvégiens en triathlon quand il passaient du sprint au long et inversement. et ben, il parle de cette idée de voilà, de jouer un petit peu le l'équilibriste entre perdre un peu de W prime pour gagner un petit peu en en fraction d'utilisation au seuil, ou inversement, selon la direction dans laquelle tu tu te diriges. euh, je précise que je parle du contexte d'un athlète déjà entraîné, puisque chez un débutant, n'importe quel entraînement va améliorer plusieurs paramètres à la fois. oui, François, j'espère avoir pu répondre à ta question, tes questions, euh, merci pour les infos. bonne soirée, ben, bonne soirée à toi également, Fabrice. merci beaucoup, ch de partager ton expérience avec avec nous. le temps que tu consacres est énorme. un grand bravo et respect. merci beaucoup à toi. euh, connard, 40, qui nous dit: W prime de 28 kg, jou, j'ai vu dans des études pour les cyclistes sur piste, impressionnant, euh, ouais, ouais, même plus haut, il monte au-dessus de 30, les, les cyclist sur P, si je me trompe pas. mais c'est des ouais, c'est des valeurs qui sont, qui sont assez énormes. euh, c'est assez fou ce qu'ils arrivent à produire comme comme puissance. euh, j'ai, j'ai pas fait de recherche récemment là-dessus, mais les, les facteurs déterminants du W prime ont beaucoup moins bien compris que les facteurs déterminants de la puissance critique. et cette réserve systémique d'oxygène m'intéresse beaucoup parce que il y a un lien très intéressant avec ce qu'on peut mesurer sur le moxy, par exemple. mais ça, ce sera investiguer plus tard. on arrive gentiment à la fin de ce live. les amis, merci d'avoir participé à cette 1h et15 d'échange. je te rappelle que mon programme bike power version 2.0, avec qu programmes inclus, euh, est disponible pour 160, 19 €, encore 2 jours, 48h à à quel moment il va monter à 229 €. donc, si tu veux rejoindre ce programme, accéder aux quatre programmes, toutes les vidéos d'instruction, le calculateur de puissance critique euh, ainsi que les bonus inclus, n'hésite pas à rejoindre le programme dans les 48 heur qui viennent. euh. merci François, merci Jean-Pierre, merci à tous ceux et celles qui ont participé au live ce soir. euh, je pense que c'est mon dernier live de l'année. donc, merci à ceux qui m'ont soutenu jusqu'ici. merci, et on se voit la semaine prochaine ou l'année prochaine, pardon, pour un prochain live. quoi qu'il arrive, tu peux continuer à suivre nos aventures sur la chaîne Youtube, avec plus de vidéos, des articles toutes les semaines qui vont tomber sur upsitestrengthcom. en tout cas, je me réjoui de continuer cette aventure dans les mois qui viennent. euh François, qui termine juste en disant: effectivement, ce sont deux modèles différents, celui de la de max, celui de la puissance critique, jebligé mieux comprendre les interactions entre les deux. tu as bien répondu. ben, je suis content d'avoir pu le faire. bonne soirée à toutes et à tous. belle fin d'année, belle fête. prenez soin de vous, mais pas trop. et on se voit tout bientôt dans la prochaine vidéo."}
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Thinking in Calories Because you Train So Much. he doesn't think in hours, he thinks in calories. when it comes to training this, this is the limiting factor U, because you can always do more work, but then can you recover from it and can you fuel for it.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Thinking in Calories Because you Train So Much. he doesn't think in hours, he thinks in calories. when it comes to training this, this is the limiting factor U, because you can always do more work, but then can you recover from it and can you fuel for it."}
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Vincent Issartel: Le Travail PAYE. #motivation: plus tu travailles sur quelque chose, moins tu vas être pré dépourvu et que, du coup, les les, les heures de travail potentiel pour, pour, pour mettre quelque chose, enfin, pour faire naître quelque chose, c'est c'est à l'infini.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Vincent Issartel: Le Travail PAYE. #motivation: plus tu travailles sur quelque chose, moins tu vas être pré dépourvu et que, du coup, les les, les heures de travail potentiel pour, pour, pour mettre quelque chose, enfin, pour faire naître quelque chose, c'est c'est à l'infini."}
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Utiliser le Lactate en Course à Pied (Seuil & Zone 2). Thomas, bienvenue, comment tu vas très bien, très, très bien, merci, merci. on va parler profilage lactat aujourd'hui. ou, pour redonner un peu le contexte, tu as pris ma formation, protocole 41, on a déjà eu pas mal d'échanges dans la, dans la formation, et, et là, on voulais faire un petit point. je voulais voir avec toi comment tu as utilisé cette formation, comment tu l'as mise en l'application, qu'est-ce que tu en as retiré, et on avait deux, trois détails encore technique à discuter, si je me trompe pas, sur des des questions que tu avais. c'est ça, ouais, parfait, euh, peut-être donnenous un petit background pour ceux qui te connaissent pas encore. qu'est-ce que tu fais? et, euh, comment tu as utilisé, comment tu as utilisé toutes les informations de la formation sur le profilage lactat. ok, alors, en gros, euh, j'ai aucun passif en sport d'endurance. j'ai fait, j'ai commencé Street workout, et ça il y a 10 ans. du coup, tu as eu Tibo en en Cole, c'était un de mes élèves, super, ouais, euh. donc, en gros, il y a 2 ans, il y a un an et demi, j'ai voulu changer, j'ai commencé à faire la course à pied de manière plutôt légère et, au bout de 6 mois, je suis tombé sur tout ce qui était discussion, la tat, donc ça, c'était il y a 1 an et à ce moment-là, j'ai pris ta formation et j'ai commencé à m'entraîner vraiment plus avec l'envie de calibrer quoi. je pense que il y a il y a des gens qui préfèrent s'entraîner au feeling, des gens qui aiment bien avoir un programme. moi, j'aimerais vraiment bien l'idée d'essayer de comprendre un maximum du coup, ben, les, les conseils, et donc, en terme de niveau, si ça peut donner un, si une indication sur le fait que, du coup, j'ai vraiment niveau amateur, intermédiaire. euh, j'ai un 5 km en 20 minutes, 30 plus ou moins, un 10 kg en 45 minutes ou 44, je sais plus, et euh, un, on va dire équivalent, semi-arathon, 1h45 et marathon, je, je viens de faire un 3h40 qui était un peu moins bon que prévu, ok, ok, ça marche. euh, bon, super. commençons avec le, la formation. qu'est-ce qui t'a encouragé à prendre cette formation là plutôt que une autre? qu'est-ce qui t'a attiré dans le, le système en lui-même? alors, il y avait trois trucs. je dirais que le, le premier, et ben, du coup, ça me semble évident, c'est que, ben, tu étais une, enfin, tu es encore he, mais une des sources d'information. en gros, c'est un de mes amis qui m'avaient parlé de toi. je suivais déjà un peu Remi à ce moment-là, qui t'avait aussi mentionné, et j'ai commencé à regarder tes vidéos. j'avais notamment vu cette vidéo où tu donnais des conseils à trois jeunes triathlètes, trois adolescents. ouais, je m'en souviens donc, j'avais pris des notes, euh, et je pense qu'avant même de prendre ta formation, j'avais fait un, j'avais déjà fait un test lactate. euh, j'avais, en essayant de suivre les recommandations que tu donnais dans cette vidéo. ouais, c'est ça. et par la suite, euh, donc, ça, c'était une des premières raisons pourquoi, de manière générale, vouloir tester de lactat. ben, parce que ça, je l'ai dit, c'est le côté un peu précis, objectif, qui me parlait. et la troisième, euh, j'ai rien contre les ressources en anglais, mais je te cache pas que pour quelque chose qui est parfois un peu technique, parce que, en gros, je suis kiné à côté et, du coup, j'ai souvent des formations en anglais et je sais que ça me bouffe beaucoup plus de temps. donc, quand il y a du qualitatif en français, du qualitatif en anglais, bah, a priori, je pars sur du qualitatif en français. euh, voilà, si tu me dis que, pour le même prix, il y avait eu, je sais pas, moi, la formation avec le, le physio qui suit blumenfelt, peut-être que la discussion aurait été différente, mais je sais que là, dans ce qui se fait, euh voilà, je, j'avais confiance. donc, à partir de là, pour moi, il y avait pas de, il y avait, il y avait pas vraiment de de raison de de pas prendre la tienne, ok, bon, ben, super. merci pour ces infos là, et je vais commencer avec le les les mauvaises nouvelles. entre entre guillemets, est-ce qu'il y a quoi? enfin, pas des mauvaises nouvelles. la question qui, qui est peut-être pas toujours facile à à répondre ou à poser: est-ce qu'il y a des choses que tu as, que tu aurais voulu voir dans la formation qui manqu? et la raison pour laquelle je te demande ça, c'est que j'accorde pas mal d'importance, beaucoup d'importance même, à, à ceux qui me soutiennent et qui prennent mes formations, mes programmes, et j' m savoir quand il manque des éléments pour que je puisse les compléter plus tard. donc, s'il y a quoi que ce soit, c'est, c'est le bon moment pour me le communiquer. alors, je pense qu'on avait déjà, je t'avais déjà posé pas mal de questions parce que, ben, je suis peut-être, enfin, moi, j'aime bien. enfin, quand y a un truc que je comprends pas. j'aime bien avoir l'information, donc, je tis souvent POS des questions et, notamment, on avait fait un, un co groupé avec les autres gens qui avaient pris la la formation. donc, par rapport à l'interprétation, je pense que tout était clair. c'est juste que, inévitablement, une fois que tu pratiques, il y a des choses qui des situations dans lesquelles tu te trouves que le formateur pouvait pas avoir prévu. donc, honnêtement, je trouve que le fait que tu es répondu à ça, pour moi, ça a donné aussi une grosse plusvalue. c'est pas juste. voilà, je fais une formation, tu comprends pas ce que tu dois faire dans cette situation. tant pis pour toi. des choses qui manquent, euh, donc, en gros, j'ai commencé par course à pied. euh, en course à pied, honnêtement, alors, je dirais juste: je sais pas si tu avais précisé de mettre l'inclinaison du tapis sur 1 degr, c'est, c'est possible que j'en ai parlé, c'est quelque chose que j'ai fait dans le passé, c'est quelque chose que, honnêtement, on a même pas fait cette année avec Max, quand on a fait tous les tests en course à pied. je, je sais même pas si ça fait vraiment une différence ou pas sur le, sur les résultats, sur le ressenti, enfin, c'est, c'est difficile à dire, mais, mais je te laisse continuer. en fait, moi, je sais pas, j'ai peut-être loupé l'information, parce que peut-être que je m'étais dit: c'était évident, vu qu'à priori, les tests se font souvent avec un degré quand tu les fais enintérieur. en gros, gros, le premier test de lactê que j'ai fait en ayant suivi ton protocole- donc c'était la deuxième fois que je me testais- tout était plausible au niveau fréquence et tout. par contre, j'avais des allures qui me semblaient un peu rapides. h, je pourrais te les partager si tu veux. et quand j'ai refait, en fait, un deuxième test, avec ton protocole, cette fois-ci, je me suis dit: ok, je mets un degré d'inclinaison, et en fait, je me suis rendu compte que c'était, mais vraiment presque parfaitement mes allure. tu vois. donc, je sais pas si ça dépend des profils, j'ai aussi testé du coup ma compagne et c'était pareil. et je, honnêtement, je sais pas, c'est peut-être que je suis biaisé, mais a priori, les gens que je teste, quand je mets le 1 degré d'inclinaison, c'est beaucoup plus proche de la réalité. euh, maintenant, ça dépend peut-être aussi du moment de l'année où tu le fais. je, je sais pas. moi, j'avais trouvé ça. je trouve que ça fait une grosse différence, h, parce que, ben, ça reste un tout petit peu plus dur. tu sens directement plus le lactate qui chauffe dans les Fiss. entre guillemets, enfin, si je peux, je peux dire ça comme ça: euh, sinon, du coup, en course à pied, honnêtement, je pense pas, euh, non, j'ai, j'ai, honnêtement, j'ai les outils que je veux. il s'il y avait un truc que je t'avais demandé, c'est. mais de nouveau, là, c'est à partir du moment où tu croises différentes informations. je t'avais dit: je j'ai entendu bon, un, un autre physiologiste qui lui recommandait de faire une zone 4, qui était très petite. euh, et pour info, c'est David dont on parle et il sera jeudi sur le Podcast. enfin, tu me l'avais demandé, écé, ce podcast, ça fait. ça fait des mois que tu me le demandes et ça va se faire. donc, je suis cont, je trouve ça super intéressant, parce que je vous trouve tous les deux méga intéressant, et le fait de d'avoir une discussion, parce que souvent, il y a, tiens, qu'est-ce que tu fais? ok, intéressant. là, je j'imagine que ce sera pas juste un débat, mais ça serait vraiment intéressant d'avoir, pour une fois, des avis un peu différents, parce que je trouve que c'est ce qui manque parfois, vu que chacun a sa méthodologie. enfin, bon, bref, mais du coup, non, il y avait juste ce truc où, effectivement, ben, au lieu d'avoir une zone 4, je sais pas, on va dire de 170 à 188 BPM, ben, j'ai voulu la, la la rendre plus petite. et donc, à ce niveau-là, j'ai dû te demander: tiens, comment est-ce qu'on change? et tu m'as dit: c'était facile et a priori, je pense, que personne pose la question. donc, honnêtement, là, il manque rien. par contre, maintenant que j'ai commencé, du coup, le triathlon, il y a il y a un mois, euh, je dirais que, pour le vélo- mais ça, on en a parlé en, en privé- il y a juste le fait, ce qui pourrait être assez intéressant, c'est, euh, d'avoir un peu une idée sur tout ce qui est consommation, euh, vitesse de récupération, ou bien juste par rapport au réservoir énergétique, ce genre de chos. je pense pas que ce soit très facile à mettre en place, mais voilà, je pense que ça peut essayer aussi. ok, si, si, peut-être, essayer en fonction- pardon, parce que même pour la course à pied, il fallait que je revienne dedans ESS- peut-être un tout petit peu d'arriver à, je v pas dire prédire des allures de course, parce que un test n'est pas prédictif, comme tu le dis, mais essayer de pouvoir comprendre en fonction d'un profil: tiens, est-ce que toi, selon ce qu'on voit, est-ce que on peut conclure que tu es plutôt en profil très puissant et donc, éventuellement, ben, il faut faire des paliers plus longs, ou quoi. je pense que, voilà, tu, tu m'as dit que c'était une réflexion qui était, qui était en cours, h, je sais pas si c'est pas un truc que je vais essayer à l'avenir de me dire: tiens, je fais mon profilage lactate, et, éventuellement, il y a deux, trois paliers sur lesquels je refais un test de semaines plus tard, où je me mets 10 minutes, tu vois, quand il y a un doute. je sais pas si, éventuellement, ça peut être encouragé. je sais que quand tu coaches quelqu'un, quand tu profiles quelqu'un, mais tu peux pas dire à la personne: vas-y, reviens dans XTS pour que je te fasse ça, mais pour se coacher soi-même, je me, tu mentionnes effectivement le fait de se tester sur le terrain et je pense que c'est un truc que je devrais essayer de faire parce que, du coup, par rapport au Maraton que j'ai couru, je me suis rendu compte que tout ce qui est en dessous de 10 K, enfin 10 km et en dessous, il y a aucun problème, mais quand ça devient long, je me rends bien compte que j'ai pas du tout un profil pour faire du long et j'aimerais bien essayer d'arriver, éventuellement, utiliser un tout petit peu peu plus ce genre d'information. maintenant, je trouve que le ta formation est très complète et que là, c'est plus du du chipotage. ouais, non, c'est le, c'est l'étape suivante, c'est, à mon avis, c'est la, la, la suite logique de de la réflexion. hein, une fois que tu as les fondations, que tu as les base, tu comprends comment mettre le truc en place de manière concrète. après, c'est voilà, le transfert sur le terrain, l'application pratique, l'affinage des informations. et il y a deux axes sur lesquels je voulais répondre ici. le premier, c'était par rapport à l'inclinaison du tapis et par rapport aux alures de course. on a déjà vu ensemble ça, on en a parlé, on en a parlé dans le, le call qu'on avait fait en groupe pour la formation aussi. euh, je pense qu'il faut le voir comme, comme Carolie spi parle de la différence entre le home, trainer sur vélo à l'intérieur, le rouler sur du plat ou rouler en monté, ces trois environnements différents, on pourrait presque les considérer comme des modalités différentes, tout comme on doit dissocier course à pied, vélo et natation. je pense que ça, on peut étendre cette, ce courant de pensée sur la course à pied et se dire qu'un test sur tapis, il va être spécifique au tapis et que on peut pas nécessairement traduire directement ces informations sur la, la course à pied en extérieur. on avait vu qu'il y avait des fois des petits décalages entre ce qu'on a ce que tu avais testé sur le tapis et ce que tu avais pu voir en terme de performance, d'allure, de temps de soutien, et cetera, sur le terrain. et donc, ça, c'est un on et ça, j'en parle dans la formation, c'est un des points faibles d'un test à un instant T, c'est que tu potentiellement pas exactement dans l'environnement dans lequel tu vas t'entraîner. donc, il faut considérer ces différences là entre le tapis et l'extérieur et la. la réflexion suivante, le deuxième axe que je voulais apporter, c'était que, oui, une fois que tu as fait ce premier profilage sur tapis, que tu peux répéter dans le temps, qui est facile à à reproduire en terme de, de de paramètres, et réduire un maximum les variations, parce que dehors, il va faire chaud, il va faire froid, il va y avoir du vent, il va, ça va être mouillé, tu vas être. voilà. donc, je pense qu'il y a plus de variables qui peut venir brouiller un petit peu les pistes dans un, une évaluation comme ça, en extérieur. donc, le faire sur tapis. quand tu le referas sur tapis, tu peux comparer les leur, tapis, tapis et tapis, tapis, tapis, plus, plus dans le futur. et une fois que tu es sur le terrain, ben, rien ne t'empêche d'aller faire, de refaire le palier en dessous, les deux paliers en dessous et le premier palier que tu vois en dessus du premier seuil que tu as mesuré sur le tapis, mais de les faire sur 10 minutes chacun sur le terrain. tu vois. donc, disons que tu as terin, ok, ok, ok, tu vois. alors tu peux les refaire sur le tapis, mais rien ne t'empêche d'aller faire une séance. euh, tu et tu. voilà, c'est une séance d'endurance fondamentale. tu peux te dire, je vais faire: euh, prenons un premier seuil à, à 11 km/h. rien ne t'empêche de faire 10 minutes à 9 km/h. tu prends ton lactate, 10 minutes à 10 km/h. tu prends ton lactate 10 minutes à 11 km/h. tu prends ton lactate 10 minutes à 10 km/h. tu prends ton lactate 10 minutes à 9 km/h. tu as fait une petite pyramide, tu as fait, tu as fait 50 minutes d'endurance fondamentale et tu as des données un petit peu plus euh, un petit peu plus précises, un petit peu plus pointu sur ce premier point d'inflexion, mais sur le terrain, et et ça, ça te permet peut-être d' finer un petit peu ensuite ta prescription, ou d'être un peu, ou de de savoir que voilà, j'ai ce deuxième test, entre guillemets, mais qui, au final, est une séance d'entraînement. donc, tu perds pas de temps d'entraînement vu que tu l'as, tu l'as, tu l'as combiné, si tu veux bien, et tu commences à te diriger un petit peu vers cette idée de d'utiliser la mesure dur, l'entraînement, pour ensuite affiner ta prescription et, potentiellement, autoréguler le jour J. donc, par exemple, si tu vas faire une séance de seuil, ben, rien ne t'empêche de prendre des mesures de lactate, de mesurer, de de voir comment ça évolue et d'avoir un point point, un point de donnée dans le temps. c'est ce que j'avais fait, notamment, et j'en avais parlé dans la formation. j'avais fait le TR fois 20 minutes sur vélo, plusieurs fois à la suite, et j'avais mesurer mon lactate à chaque fois pour essayer de mieux comprendre comment les choses évoluent, quelle est l'adaptation, qu'est-ce que je vais voir comme comme changement de séance en séance en terme de de lactat, quelles sont les variations, quels sont les progrès. donc, je pense que ça, c'est, c'est quelque chose que tu peux commencer à mettre en place, maintenant que tu as déjà bien compris, et bien appliquer le cadre du test en en lui-même du test d'effort, c'est d'aller un cran plus loin et de commencer à voilà, tester durant l'entraînement, autant sur les séances de basse intensité, autant sur les séances de seuil. à mon avis, dès que tu dépasses le seuil et que tu vas sur de la VO2, de la VMA, et cetera, ça vaut pas vraiment la peine de mesurer, parce que ça va pas être en état stable, quoi qu'il arrive. voilà, mais oui, tout à fait pour ces séances, zone 2, zone 3, zone 4, maintenant, tu peux aller sur le terrain avec tes outils, tu peux être un petit peu plus pointu, tu peux avoir des points de données qui sont complémentaires, en fait, au test. ton test reste ton environnement, contrôlé quelques fois, une ou deux fois, trois fois par année, selon tes besoins, pour voir comment évoluent les choses. mais tu as aussi cet aspect un peu plus pratique, terrain où tu peux commencer à appliquer ses idées et voir comment les choses évoluent quoi. ouais, mais du coup, par rapport à ça, je voulais rebondir, c'est une question que je me pose en gros. là, vu qu'il fait vraiment moche, je commence à faire mes intensités à l'intérieur, ouais. et il y a aussi cette idée, plus ou moins à terme, qui est que, ben, je prépare un triathlon qui va se faire en juin, il va faire chaud, et en plus, j'ai aussi une course que je vais courir en mai, il va faire chaud et il y aura de l'inclinaison. donc, je suis dit: ok, je vais commencer pour le moment à courir mes intervalle en intérieur, comme ça, il fait chaud. donc, déjà, je, je va pas. je sais bien que c'est pas aussi simple, que tu fais une séance par semaine dans un environnement chaud, tu t'adaptes à la chaleur, mais c'est pour, éventuellement, déjà m'habituer aux nouvelles valeurs. le problème, en fait, que j'ai, c'est que, du coup, quand je cours à l'intérieur, ben, je sais pas si c'est comme tout le monde, parce qu'il y en a qui ont pas l'air de vraiment souffrir de ça, mais la, ma fréquence monte vraiment mes 5 à 10 BPM plus haut que dehors. la question que je me pose, c'est pour lu équivalente, ouais, est-ce que quand je suis sur tapis, parce que c'est gen bout de 5 à 10 minutes, qu' en en coup BIM, je prends 10 BPM, genre sur mon nef? est-ce que, à ce moment-là, j'ai intérêt à me piquer pour voir? tiens peut-être que là où, quand je cours à 140 BPM dehors, ben, je vais me dire que, sur tapis, ben, c'est équivalent 145, 150 et pareil pour mes intervalles. en fait, euh, c'est, c'est un truc qui est assez dur, c'est que, pareil, je prends 6 à 10 BPM. quand, quand je fais mes mes 400 m au seuil, euh, sur tapis, et en fait, pour le moment, je suis encore dans une méthodologie sûrement un peu trop facile, enfin trop fermé, en mode ok, sur mon tapis, euh, sur mon test lactate, on avait vu que je vais pas dépasser 183, donc, sur tapis, quand je fais mes intervalles, alors que j'ai pas de ventilateur et que la fenêtre n'est pas ouverte et qu'il y a des gens dans la salle de sport, je me limite à 100, 83, je me demande: est-ce que, d'une certaine manière, il faut que je monte plus haut parce que les conditions sont différentes pour avoir des bonnes adaptations? ou est-ce que le fait de, dans tous les cas, me limiter et d'aller chercher une limite, est-ce que je sais pas? si tu vois ce que je veux dire, je vais peut-être pas chercher un équivalent qui vaudrait du 190, mais je vais quand même chercher une zone 7, 8/ 10, est-ce que je dois vraiment aller me tester pour me dire: ok, sur tapis, je dois courir plus vite, et ça, moi, ça me ferait plaisir, parce que là, j'ai l'impression de me limiter. ou bien est-ce que je me dis: ok, tant pis, je suis à l'intérieur, je suis, il fait chaud, il y a, il y a des gens, tant pis, je cours moins vite. dans tous les cas, j'ai des bénéfices parce que je suis à 7, 8/ 10 d'effort, ouais. deux choses à prendre en compte. euh, la première déjà, c'est que, oui, comme tu l'as dit, je pense que ça vaut la peine de de faire un petit pic et de regarder, durant ces séances d'endurance fondamental, où est-ce que tu te trouves en terme de d'État interne, juste, et ça, pas besoin d'être à chaque séance, mais ça peut être une séance type de, je sais pas, 45 minutes, 50 minutes, 1 heure, où tu fais toutes les 15, 20, 30 minutes, euh, tu fais, fais un petit check pour voir où tu en es. tu notes ça sur un bout de papier, peut-être, tu le refais toutes les de semaines pour t'assurer que, voilà, sur cette allure, là, en intérieur, malgré les BPM qui sont un peu plus haut, je, je remplis le l'objectif de séance. ok, mais du coup, désolé de t'interrompre à ce momentlà, est-ce que je me dis: ok, sur mon test lactat, j'ais vu que mon point d'inflexion était à 3.4 mol. ou bien là, je me dis juste: ok, je me mets la fameuse limite à 4, qui est pas normal. enfin, c'est pas normal de mettre la même Lim. alors tu, tu te mets clairement pas la limite à 4, parce que c'est des des chiffres absolus et arbit ouais, ou qui marche pour certains, mais pas pour tout le monde. là, je parlais de l'endurance fondamentale sur l'allure de seuil. une autre chose à prendre en considération, c'est que la fréquence cardiaque que tu as mesuré sur un protocole 41 ouais, au seuil 2, ne va pas être la même fréquence cardiaque que tu vas observer durant un entraînement de seuil. on peut s'attendre, durant un entraînement de seuil, vu qu'on va pas juste faire 4 minutes mais on va faire plus et on va le faire plusieurs fois, on va avoir des fréquences qui vont être plus hautes. c'est, c'est, c'est là où on peut, encore une fois, la limitation. on peut pas nécessairement transférer directement les, et on en a parlé avec reméy dans le dernier Podcast, je sais pas si tu l'as écouté, je l' écouté. voilà. donc, je pense- et je rejoindrai son point- de se dire que fréquence cardiaque jusqu'au premier seuil intéressant, et c'est là où c'est le plus pertinent. dès le moment où tu montes en intensité et que tu as le paramètre de durée et de de chaleur et de fatigue qui commence à rentrer en ligne de compte, la fréquence cardiaque devient trop simpliste pour être utilisé comme seule jauge de de d'intensité et d'autorégulation. donc, à ce moment-là, quand tu es sur des séances de Zone 3, 3 et 4 et au-delà, alors 3 et 4, pardon, parce que au-delà, on a dit que le lactate, ça servait pas à grandchose, fait pas vraiment des, des sens auudessus. donc, ça, ça va monter, ça va monter après, on sait que ça monte. donc, séance 34, zone 34, là, on peut commencer à, à mesurer pendant la séance pour se donner une idée de voilà, malgré le fait que je suis 5 BPM, 10 BPM plus haut que la fréquence cardiaque à mon seuil de lactate, mesurer pendant le test, euh, je, je suis peut-être encore en équilibre interne, peut-être je suis plus, et donc, là faut peut-être réduire un petit peu l'allure, peut-être que je suis encore, parce que les BPM déterminés, si on prend fréquence cardiaque au seuil de lactate, ça va sous-estimer ta fréquence cardiaque sur une séance de seuil. ok, ok, donc, techniquement, tu pourras peut-être aller un peu plus haut sur ta fréquence cardiaque durant une séance de seuil et quand même avoir un équilibre interne en terme de lactate, simplement parce que, voilà, la fréquence cardiaqueon a mesuré au seuil 2 sur un test de lactate ne sera pas nécessairement la même fréquence cardiaque que tu verras sur un entraînement de seuil. ok, mais alors, tu vois, ce qui était assez intéressant, c'est que, pendant ma prépa marathon, j'ai, durant le, le début de la prépa, j'ai beaucoup fait de répétition, de kilomètres- entre guillemets- au seuil. et ce qui était très satisfaisant, c'est que j'ai commencé, tu vois, des 424 au kilomètre et donc, je sais pas, je faisais 6 fois 1 km en me disant: ok, je ne peux pas dépasser autant de BPM. là, je le faisais sur piste, et la moyenne, c'était 424. au bout de quelques semaines- VO 2, 3 mois, je pense, 2 mois- j'en suis arrivé à descendre à du 4, 12 au kilomè pour la même fréquence cardiaque. le truc, c'est, c'est pe-être différent parce que c'était dehors, mais comme je me limitais à une fréquence cardiaque, je me disais: ok, là je me rends bien compte que si je recours à du 424, ben, en fait, je monte plus, très haut donc, et en plus, le ressenti, l'effort sur 10 a diminué. donc, simplement, j'augmente la vitesse parce que je pense que je peux me le permettre. c'est une bonne réflexion, à mon avis. pas envie de prendre cette habitude de de dev voir piquer parce que le il y a deux freins: c'est un, le prix des bandelettes, quand même, et deux, c'est le fait que ben faut niveau organisation, faut pas que tu es des gens autour de toi au moment où tu spray, au moment où tu piques, et tout. enfin, c'est pas ultra pratique. et j'essaie aussi de d'éventuellement pouvoir faire ce que je recommande au aux gens qui, parce que, du coup, je, je suis quand même de trois personnes qui courent, mais un niveau très, très, très, très bas, c'est plus de des tests, entre guillemets. mais, Mo, moi je te dirais: fais-le de temps en temps. faisle de temps en temps, juste pour accumuler des informations et pour t'aider dans ta réflexion, parce que ce que tu me dis là, tu vois, tu, c'est génial. tu penses déjà avec les 3P. tu, tu vois que, pour une, une charge interne donnée, euh, on a le RPE qui baisse et l' lueur qui augmente, ouais, ok, donc, on, tu réfléchis déjà sur ces trois axes. donc, tu peux pas te planter, parce que tu, tu penses déjà en trois dimensions, on va dire: hein, ces trois dimensions qui sont l'allure pour la course à pied, soit la FC, soit le lactate et ta perception de l'effort. et tant que tu gardes cette vue en 3D, euh, ça va te permettre de euh t'assurer que tu vas dans la bonne direction. et oui, peut-être que rajouter cette mesure de lactate, pas sur toutes les séances de seuil, mais de temps en temps, sur une séance de seuil type que soit tu aimes bien faire, soit tu sais que tu vas faire régulièrement dans l'année, pour avoir ce point de repère là et pouvoir comparer ça aussi de de de mois en moi, ça peut être intéressant. oui, la contrainte logistique, je je l'entends. donc, c'est pour ça que je te dis: va pas piquer à la norvégi, à toutes les séances, sur tous les intervalles. mais voilà, si tu as six intervalles à faire, rien ne t'empêche de piquer après le 1, le 3 et le 5 et de faire cette séance type une fois par mois, une fois tous les de mois ou quand ça tombe dans T planif, et simplement pouvoir comparer de de séance en séance. et peut-être même juste pour toi, à titre indicatif et éducatif: tu fais cette séance exactement sur tapis et tu fais exactement la même séance bien reposée en extérieur, tu mesures et tu regardes ce qui se passe avec ta FC, tu regardes ce qui se passe avec ton lactat et to a peut-être des informations intéressantes sur l'interaction, la différence entre une séance en extérieur, une séance en intérieur. faire ton petit n de 1 et de ça comprendre, ah, ok, donc là, on voit que c'est un petit peu plus haut à l'intérieur, mais malgré tout, mon lactate, ça reste pareil qu'à l'extérieur, avec une allure qui est à peu près équivalente, et cetera. donc, c'est là où tu peux commencer à jouer un petit peu pour mieux comprendre exactement ce qui se passe. et du coup, tu viens de dire que sur une séance de seuil 2, on avait peut-être pas trop regardé de lactat. si oui, oui, au-dessus du seuil 2, non, donc, dès le moment où tu vas faire la V 2, alors je me mets quoi comme limite, tu vois, ah, tu, tu te mettras la limite, c'est. je pense pas qu'il faut penser en limite absolue, il faut que tu penses de d'intervalle en interval, parce que tu vois, quand j'avais fait mon test, en gros, mon allure, enfin, je peux te faire un partage, he, mais il y a mon 8e palier, j'avais 2.1. mon 9e palier, j'avais 3.6 et moi, j'avais estimé qu'à partir de là, j'avais dépassé le 8/ 10, donc c'était trop. et au niveau de l' dis du seuil, ben, c'était, c'était pile entre les deux, c'était vraiment pile entre le 2.1 et le 3.6. donc, tu vois, admettons, je suis en train de faire mes intervalles. à partir de quand est-ce que je dois me dire: tiens là, visiblement je commence à à trop accumuler. je me permets d'interrompre cet épisode pour te dire que si tu souhaites progresser en cardio, devenir plus endurant, mieux récupérer, sans nécessairement t'entraîner plus dur, je t'ai préparé une mini formation en quatre vidéos pour t'expliquer tout ce qu'il y a à savoir sur les zones d'entraînement et comment les appliquer dans ton quotidien. clique sur le lien dans la description pour accéder gratuitement à cette formation. ben, c'est là où il faut que tu regardes, d'intervalle en intervalle, ok. plutôt que de te dire: alors, tu sais que ça va être dans les environs de 3 à 4, ok, mais donc, si, par exemple, j'ai 2.8, 3 et puis 3.9, là je me dis: ok, la vitesse est pét, ouais, ok, là tu as la réponse. si j'ai genre 2.8, 2.9, 3.1, 3.3, je me dis: ça s'accumule lentement, donc c'est encore, c'est stable dans le inst, ça dépend de ton objectif de séance. si tu est-ce que tu avais regardé la vidéo qu'on a fait avec Max sur l'analyse de séance de Claudia de seuil norvégien- ok, je t'invite à à chercher seuil norvégien sur ma chaîne. et Claudia a fait une séance des 400 m, répété 15 ou 16 fois je crois, et avec prise de lactate à chaque fois, RPE, oxymétrie, on a fait tout le tout, le bazar, et donc là, ça s'accumule progressivement au fil de la séance, parce que on sait que c'est un obj, ob de séance, on sait que ça fait partie de l'objectif de séance. si l'objectif, c'est de faire en sorte que ta séance, elle, soit le, que tu es le moins de charge possible et que tu puisses accumuler le maximum d'intervalles et de travail possible, peut-être que tu veux pas avoir une augmentation de d'interval en interval, peut-être que tu peut-être que tu veux rester stable, ou même sur, et même, peut-être, si tu es sur une séance de tempo, tu vas peut-être même voir une baisse au fur et à mesure des intervalles. c'est ce que, notamment, j'avais vu sur mes séances de TR fois 20. alors, peut-être que je suis juste un, un diesel caché sous un, un turbo, parce que je suis plus plutôt je. je suis clairement un profil puissant. mais je sais qu'après mon 3ème intervalle de 20 minutes, mon lactat était en général 0.5 à 1 plus bas que le deuxième intervalle. donc, ça veut dire que j'étais clairement en dessous de de cet état d'équilibre interne. on va dire au seuil 2 ce, cet état métabolique maximal stable. donc voilà, après, c'est à toi de voir, selon ta séance. est-ce que je voulais pousser un petit peu quand même dans le rouge à la fin? donc une augmentation, c'est OK. est-ce que je voulais juste accumuler du travail de qualité et m'assurer que j'étais pas dans le rouge, mais que je restais dans le orang et je restais bien stable? du coup, on veut une continuité d'intervalle en intervalle. après, la valeur absolue en elle-même, on s'en fiche un petit peu et il faut dire qu'elle va changer de séance en séance. c'est pas une seule mesure. tu prends sur la séance et quand même plusieurs, ok, bah, sinon tu as pas de point de repère. tu vois, sur le, sur le test, on a des repère parce qu'on sait qu'on a 4 minutes de travail, une minute de repos, qu'on a un point de lactate à la fin de chaque intervalle, qu'on peut tracer une courbe et qu'on peut faire notre travail là-dessus sur une séance d'entraînement. encore une fois, est-ce qu'on peut extrapoler les mesures absolues qu'on a mesuré pendant le test, et dire: voilà, tu étais à 3,6 au seuil de mesuré pendant le 41, tu vas être à 3,6 sur tes intervalles de seuil. à mon avis, on peut pas faire ce ce, ce parallèle, de manière aussi claire que ça, aussi rapide que ça. c'est mieux de maintenant se dire: ok, donc, je sais que mon seuil 2, au niveau lactate, il va certainement être aux alentours de 3 à 4, on est, on est dans ces parages. là, ça nous donne un premier point de départ. et euh, maintenant je vais voir, sur mes répétitions d'intervalle, quel est mon RPE, quelle est mon allure, quelle est ma FC. alors, la FC, elle va monter progressivement, ça c'est normal. et surtout, quel est mon lactat d'intervalle en intervalle, et à partir de cet, cette informationl, tu pourras te dire: euh, ah, bah, là j'étais bien, ou là j'étais un peu haut, ou là j'étais peut-être un peu bas, et je peux peut-être même pousser un petit peu, parce que je me sentais bien et mon lactat était pas trop. généralement, quand tu as FC, ne rediminue pas entre les séries, enfin qu'elle diminue plus assez. tu vois, parce que, par exemple, quand je fais des intervalls, c'est quoi assez? quand je fais des intervalles au, au seuil 2, aux alentours du seuil 2, en fait, ce que je remarque, c'est généralement si je suis sur un RPE, euh, maximum- entre guillemets 7- quand j'ai ma minute ou ma minute 30 de récupe, je redescends souvent en haut de Zone 2, par contre, tu vois, là, en ce moment, je suis, je suis sur un bloc et je sais pas, bon, il a sûrement la récupe du marathon qui doit jouer dedans. mais, en gros, quand je redescends, je sur ma minute de récup, je descends que genre de 10 grand maximum, 15 VPM. est-ce que l'intensité est équivalente à l'autre entraînement que tu faisais? oui, est-ce que l'environnement externe est le même? ouais, je fais ça sur tapis, mais en gros, enin, est-ce que moyen, par exemple, bêtement, de me dire: tiens, l'allure est trop dure. si j'arrive pas à redescendre en zone 2 au niveau de la fréquence cardiaque, c'est que je suis en train de pomper beaucoup trop. tu vois, rapport à ce que moi, je cherche comme intensité de séance, ok, bah, là, c'est à toi de savoir, par rapport à ton ressenti aussi, ta perception, par rapport à ton objectif de séance, est-ce que c'est aligné ou est-ce que je suis un petit peu trop dans le dur? euh, et donc, est-ce que tu dois, euh, est-ce que tu dois réduire l'intensité de tes blocs ou tes de tes intervalles? est-ce que tu dois rallonger le le repos? est-ce que c'est juste un artefact de la fréquence cardiaque et que tout est aligné par rapport à ce que tu as fait dans le passé sur ce genre de séance? donc, l'allure est pareil, le ressenti est pareil, l'aisance est pareil, et cetera. et que peut-être que, encore une fois, la récupe cardiaque, c'est un paramètre, à mon avis, qui est encore assez mal compris- et euh, qui est lié, euh, directement à l'état parasympathique. euh, c'est lié à, pour faire simple, le le, le, le bouton que tu appuies sur le mur pour éteindre et allumer la lumière. c'est à quelle? dans quelle mesure ton système arrive à switcher on et off rapidement de l'un à l'autre. tu vois, je me demande dans quelle mesure j'ai pas intérêt à juste continuer la même séance jusqu'à me rendre compte- autre moyen, entre guillemets, de le 3p de me dire: tiens ben là, pour la même séance, non seulement mon RP a diminué, mais en plus j'arrive à redescendre en zone entre les séances. donc, c'est en je? ok, c'est tu. alors tu peux te poser cette question là, mais c'est une hypothèse que tu dois formuler et après, tu dois la tester sur le terrain. et après, tu dois voir, parce que moi, j'ai eu des cas où j'ai- c'est, on va dire, c'est deux cas- principalement des gens qui ont fait le travail d'endurance qui ont vu une amélioration de leur performance. pour certains, c'est les fréquences cardiaques durant les paliers de de travail qui ont diminué, pour d'autres c'est pas. ces valeurs de FC n'ont pas bougé. par contre, c'est leur FC de récup ou leur récup cardiaque qui s'est accéléré. donc, ouaisok, d'accord, oui, ou il récupère plus vite. voilà, et et avant avant de leur, en gros, au début, moi, tout ce que je peux leur dire, c'est: tu vas travailler, il y a de grande chances, vu que ce qu'on sait de toi et ce don, ce dont tu as besoin de faire, que ta performance va s'améliorer. on sait que la FC va changer, mais est-ce que ta FC en charge pour une charge donnée va baisser ou est-ce que ta FC récup va s'accélérer? ça, je peux pas te le dire en avance. donc, c'est à toi formuler cette hypothèse et de te dire, ben, si je répète cette séance, que mon ressenti est équivalent. donc, je sais que je suis pas trop loin par rapport à ce que je voulais faire et que je continue comme ça. voyons voir ce qui change? est-ce que c'est ta FC durant l'effort qui change? est-ce que c'est ta FC de récupe qui évolue? euh, ça, tu peux faire, le l'expérience. on va dire et et et et, tester ça directement après, si l'entraînement est le même que ce que tu faisais avant, que tout est pareil, que ton ressenti est même, que c'est qualitatif et que ta FC diminue un petit peu moins pendant les intervalles de repos, je me ferai pas trop trop de souci ai par rapport à ça. je pense, encore une fois, faut prendre toutes ces informations dans leur globalité et pas être distrait par un paramètre qui sort de l'ordinaire ou qui un petit peu trop loin. c'est. c'est vraiment cet exercice de aller au fond des choses et comprendre ce paramètre là du mieux que tu peux, mais pas oublé de ressortir du du trou de lapin et et toujours se poser les questions dans leur globalité. tu vois, à chaque fois que que tu m'as posé une question là, pendant le le call, je t'ai toujours demandé: allure, euh, charge interne et perception. allure, charge interne, perception, allure. parce que, peu importe la question que tu as, si tu y réfléchis dans ces trois dimensions, tu vas trouver une, tu, tu, tu vas être orienté vers la, la bonne réponse et des fois, c'est juste une question de j'ai pas l'information. donc, il faut que j'aille tester sur le terrain et, à partir des informations que je vais trouver, vu que je peux émettre une hypothèse et dire si je suis en état interne stable, mes valeurs de lactat devrai être plutôt stable d'intervalle en intervalle. et donc, ça me dirait que ma séance de zone 4 était de, était qualitative. euh, où était on? j'ai rempli l'objectif de séance. ben, ça, tu vas le tester sur le terrain parce que tu as pas encore ses data, et ensuite, tu reviens et tu mets à jour ton hypothèse, tu mets à jour ton modèle et tu peux aller de l'avant avec ça. ok, moi j'ai, moi j'ai, je t'ai posé toutes les questions que j'avais. je sais pas si toi tu avais. on a encore quelques minutes, je sais que tu dois partir bientôt. si tu avais tuis d'autres questions, en gros, je reprends à midi: he, donc, pas de stress. euh, de d'autres questions? non, il y a ça, c'est hors entre guillemets, protocole 41, c'est. je m'interroge toujours sur la question du remplissage du réservoir énergétique. mais ouais, ouais, et je vouis, je voulais revenir là-dessus un peu, parce qu'on a parler plusutôt. pour moi, ça, c'est clairement plutôt du côté de la puissance critique et de la et de la vitesse critique qu'il faut se pencher, plutôt que le le lactate directement, même si je vais pas t'envoyer trop loin dans le trou de souris, même si le modèle de de Mader- et je crois que j'en ai parlé un petit peu dans le la formation, j'avais mis une petite vidéo là-dessus pour ceux qui veulent aller creuser plus loin- euh, comment, M, m, er, c'était Mader, et Heck, h, E, C, k. euh, laisse-moi voir si je retrouve. euh, laisse-moi voir si je retrouve le papier en question. euh, c'était quoi? c'était Anna et Robec. euh, ouais, je, je pense que je l'ai. je te fais vite un partage d'écran, comme ça, tu l'as devant les yeux et, pour ceux qui sont intéressés, ils peuvent aller creuser le papier. euh, c'est ça, c'est euh, une théorie de l'origine. euh, métabolique de du du seuil à Nairobi. euh, un vieux, vieux papier. c'est extrêmement compliqué. il y a des graphiques de dingue, comme ça. il y a des équations de ouf, comme ça. je comprends pas la moitié, hein, je te le cache pas. je l'ai lu cinq fois, ce papier, et il y a encore plein de choses que je comprends pas. mais euh, je l'ai vu appliqué de manière concrète et pratique avec mes valeurs de laactate. c'est un, un gars avec qui je parlais sur sur Twitter et qui a compris et mis en application ce modèle sur une table Excel et qui a pris mes informations de l'ctat que j'avais partagé publiquement, que que ce soit mon test de lactate, dévar de lactate sur différents intervalles, et il m'avait dit: voilà ton modèle d'équilibre du lactate. et ce qui est intéressant avec ce modèle là- même si je te dis, il est beaucoup, beaucoup plus compliqué que un W prime en puissance critique- ce qui est intéressant, c'est que il s'applique en dessus et en dessous du seuil 2, ok, c'est-à-dire que tu peux modéliser l'accumulation et la Clairence ou le recyclage de lactate à toutes les intensité. et à partir de ça, si tu as des valeurs qui sont cohérentes et que tu as assez de données, tu peux, euh, tu peux avoir des, tu peux avoir quelque chose qui s'applique de manière transversale sur tout, tout le spectre d'intensité, pas seulement dans le domaine sévère, comme le W prime, parce que c'est vraiment son champ d'application. tu peux pas appliquer le W prime sur la zone, sur la zone 34, par exemple. voilà là, c'est quelque chose que tu peux transférer. par contre, par contre, c'est c'est très, très dur de de le mettre en en pratique, faut, faut. je connais un gars qui l'a, qui l'a fait de lui-même, mais il m'a dit que ça lui a pris des bon. en gros, il avait, il est très, très intéressé par ces choseslà. il a fait traduire des thèses qui étaient écrites que en allemand, qui lui ont permis de compléter et de de changer certaines constantes dans ses équations qui étaient fausses dans les différents papiers et qu'il a pu corriger grâce au lecture qu'il a faite dans ses thèses en allemand. enfinou est vraiment très loin. quoi c'est? c'est très, très loin, mais c'est possible. c'est en tout cas ça. moi, je l'ai vu fonctionn avec mes propres données. je peux pas le reproduire encore pour l'instant, c'est dans les projets à venir, mais voilà peut-être quelque chose, un OS sur lequel tu peux ronger, peut-être si tu veux aller un petit peu plus loin. parce que, effectivement, si on arrive à, sur base du du protocole 41, se dire: tiens, lui ou elle a tel profil, c'est plus intéressant chez cette personne de, je sais pas, moi, pincer un peu plus la récupe, ou bien de mettre une récupe un peu plus généreuse. euh, je me rends bien compte, en fait, parce que, du coup, ma- c'est moi qui fait mes entraînements et ceux de m'accompagne- elle a un profil très endurant, j'ai un profil très puissant et je remarque vraiment bien que on on réagit pas de la même manière à de la vitesse rapide. là, au moins, je trouve ça très facile, elle, ça lui fait plus mal. par contre, dès qu'on commence à rentrer dans ce que du coup reméi appellerait de l'extensif ou autre, ben, il y a une différence. il y a il y a ce truc où, ben, on réagit pas de la même manière. je l'ai constaté durant le marathon, dans le sens où, parce que, du coup, petite anecdote enin, un petit petit détour, en gros, on est arrivé sur le marathon et, sur base du test lactate que j'avais fait, l'allure que je projetais, donc du 5 minutes au kilomètre, c'était pile poil mon seuil 2 h, ça, c'était sur base d'un test sur un T P à l'intérieur. moi, je me suis jamais entraîné à cette allure là, en en zone 2, tout simplement parce que, sur la base de la fréquence cardiaque qui était associée, j'allais rarement plus vite que du 530 sur mon haut de Zone 2, donc, je m'était dit: ok, ça, c'est peut-être déjà un signe que, à partir de ces intensité là, peut-être que sur 4 minutes, j'arrive à pas avoir trop de la tête qui s'accumule, mais sûrement que si tu me demandes de faire 20 minutes à cette intensité, là on se rend compte que je suis déjà en zone 3, c'est là où tu es palier. 10 minutes sur le terrain peut être intéressant. ouais, là où elle, par exemple, sur de nouveau le test de 4 minutes, ben, en fait, elle est monté à 12.8, je pense sur son seuil 2, et en fait, quand on a fait cette course, ce qui était marrant, c'était que ma fréquence cardiaque était plus basse que la sienne et en fait, au fur à mesure qu'on avancé dans les kilomètres- je crois qu'on était arrivé à la moitié, à à 21, et elle m'a dit: euh, ça y est, je suis au seuil, genre, elle était à 180 et moi, à ce moment-là, j'étais toujours à mes 168, en gros, alors que elle, sa fréquence max, c'est 192 et moi je suis à 200, et là où elle a terminé sa course, mais pile à la bonne alure, vraiment, euh, elle a fini à 192 aussi, je pense, elle a vraiment fini dans le rouge, mais elle a réussi à être lisse, avec juste une dérive progressive. donc, belle réussite. en fait, moi, j'ai été confronté à un autre problème, qui était du coup plus un problème musculaire, mais où, juste, j'ai été obligé de freiner et, en fait, j'ai jamais dépassé 170 de fréquence cardiaque, làhaut, par exemple, sur un, un 20 km que j'avais couru, j'étais rapidement dans les 180 et j'ai fait comme elle, j'ai terminé à du 200. là, il y avait ce truc où, ben, ok, je me suis rendu compte que, sur le protocole qu'on avait fait, ben, je dois l'interpréter différemment reelle. et moi, donc, je pense que, ouais, faire des des paliers de 10 minutes, ou même faire des tests un peu plus long sur une alure courte, ça peut être intéressant pour voir, tiens, qu'est-ce que ça va donner sur du long terme. un, un autre truc, et je termine juste là-dessus, qui m'intéresserait, par exemple: c'est OK, euh, je vais courir un semi Iron Man. tout le monde dit que sur un semi Iron Man, l'allure course, ça doit être t. enfin, quand tu débutes, ça doit être telfor sur 10, tu peux comparer ça à de l'allure marathon ou en poil plus longent. donc, moi, je sais bien que quand je vais me tester, je vais voir: tiens, euh, c'est quoi mon seuil 2? parce qu'à priori, je devrais être capable de courir mon seuil 2, même si, à ce moment-là de la la cours, j'aurai plus de fatigue, donc, je serai plus c deux sera pas le même. non, non, ce que, ok, après, après nat et vélo, il sera plus bas, ouais. ce que je veux dire, c'est que tu vois, si on va dire mon seuil 2 est, à euh, du 530 au kilomè, pour on va dire 150 BPM, je m'attends à ce que, à ce moment-là de la course, en étant complètement cuit, mon 530, ça soit du 170 bpm, mais que j'arrive à le tenir. je sais pas si, je sais pas si je suis vraiment dans le FO à ce niveau-là. tu vois, oui, mais est-ce que ce sera du 530 ou pas? parce que, parce que tes seuils, il changent avec la fatigue, ta FC au seuil change, ta FC évolue de la dérive à cause de la fatigue, et tu penses que tu peux arriver à un stade où tu, ce qui normalement, en temps normal, est de la zone 2, donc que tu arrives à faire, entre guillemets, que au lipide, avec toute la fatigue, ça arrive à un truc qui soit même, éventuellement, ton seuil de au d'êre 1, ouais, dans un cas extrême, je dirais: oui, en en tout cas, ça bouge, ça, on le sait. on sait que ça bouge, on sait qu'avec l'accumulation de fatigue, des seils, ba, oui, je suis d'accord que ça bouge, mais je m'attendrais pas à ce que ça bouge à ce point sur en demi Iron Man. mais on peut, on peut, on peut s'attendre à tout. mais après, si on mesure pas, on sait pas. ok, et du coup, dans genre de situation, c'est comment tu? parce que si je dis pas de bêtises, Carolie va te dire: ok, euh, tu commences par courir, euh, euh, je sais pas moi, 1 he30 àure tempo, et puis tu fais un test de 20 minutes. mais donc, lui, je pense qu'il va utiliser plus tout ce qui est critique, lui, il aime bien tout ce qui est critique, rien pour mettre en état, pour mettre en état de préfatigue. ce que je me dis alors, du coup, c'est qu'est-ce que je dois faire avant pour faire un test, pour reproduire autant de fatigue? parce que, bah, tu, tu peux. théoriquement, on pourrait se dire: et triathlon, ça commence à sortir de mon, mon champ de compétence et de connaissance, hein, prends ça en compte. on pourrait se dire: tu fais une préfatigue vélo ou NAT vélo, et ensuite tu refais un test 41, tu refais un test d'effort du début à la fin et tu regardes comment les choses évoluent. euh, mais à ce stade là, est-ce que ça vaut vraiment la peine de faire ça ou est-ce que faut juste comprendre. course presque, hein. ben ouais, fait un fait, une simulation de course fait par que j'ai prévu faire un triathlon d, mais en fait, je me dis à priori de l'allure, si tu es vraiment bien entraîné, que tu pousses pas trop sur le vélo. parce que c'est aussi la question à se poser. tu vois, je me dis a priori, en tout cas, peut-être pas pour moi, pour ma compagne, son allure marathon, je m'attends à ce qu'elle puisse peut-être la tenir sur un Elf Iron Man, parce que c'est ce que beaucoup de gens font, h VO même, ils arrivent à aller un peu plus vite que leur allure marathon normale. h moi, je me. je préfère voir les trucs à la baisse pour moi et me dire: ok, je vais essayer de viser au minimum mon haut de Zone 2, même si ce sera plus ma zone 2. mais ce que je me dis, c'est si cette allure là, quand je suis pas fatigué, ou en tout cas même quand je cours 2 ou 3 heures d'affilé, j'arrive à la tenir comme ça, je me dis, même si je me mets 3 heures de vélo dans la gueule juste avant, sûrement que ce sera plus un 4/10, mais que ça deviendra un 7, mais je, ça me semble tellement improbable que ça devienne ind 10, alors maintenant, effectivement, je peux pop, hein, je peux exploser comme tout le monde. mais ok, on est d'accord avec le protocole, il y a, il y a des limites dans sur sur un truc beaucoup plus long, pour arriver à prédire ce que tu vas tolérer ou pas. tu peux, tu peux pas, tu peux pas prédire. mais mieux que tu puisses faire, c'est le faire, le faire au ressenti, pour pas exploser, ouais, et ensuite faire le chemin, le cheminement inverse. plutôt que d'essayer d'extrapoler ce que tu vas pouvoir faire sur ta course à pied sur la base d'un protoc 41 frais, ouais, va faire ta course après le vélo, regarde ce que tu arrives à faire de manière concrète, ouais, et mets ça en relation avec tes, tes valeurs de lactate. dans l'autre sens, et parce que, peut-être que pour toi, ce sera euh, tu, tu pourras tenir euh, ta zone, ta zone, ta zone 2, fraîche, euh, durant ça, peut-être que pour un autre profil, tu vois, comme ta compagne, qui est plutôt un profil endurant, peut-être que elle, ce sera plus haut. et c'est là où toi, tu peux commencer à construire ta compréhension de ok, sur la base d'un d'une course fraîche. pour ce profil, on va plutôt être là. pour mon profil, on va plutôt être là. tu retestes deux, trois autres personnes, ils font pareil. tu prends ces informations, tu les ajoutes à ton modèle. euh, quand tu as peu de points de données, c'est juste difficile d'extrapoler et d'avoir des des généralités, tu peux pas vraiment intéressant. tu m'avais dit que tu avais accumulé une banque de données, même si c'était par rapport au véloos qu'on avait discuté. je trouve que ce serait intéressant, sans rentrer trop dans les détails et pas tout partager. je comprends, mais si tu pouvais, sur base en tout cas des coureurs, dans ce ou en fait peut-être tous les sports. mais je trouvais ça intéressant au niveau des coureurs, de voir: tiens, en fonction de si tuas un profil endurant ou puissant ou rapide, plutôt. enfin, même si les deux sont pas forcément opposés, qu'est-ce qu'on va observer peut-être plus comme différence au niveau d'une cour black t, est-ce qu'on va observer des différences ou est-ce que c'est juste personnel et intrinsèque? est-ce que tous les profils qui sont très rapides sur 1500 et qui ont une mauvaise endurance vont avoir le même type de de de courbe, ou bien pas du tout? est-ce que c'est lié à autre chose? je trouver ça intéressant, comme, entre guillemets, petit plus h, là où tu vois, par exemple, carolier compagné avec la puissance critique, il vont faire faire un 5 minutes, un 20 minutes. ils vont dire: ok, tel est ta puissance critique. mais je peux aussi dire qu'à priori, toi, tu es plus dans telle catégorie que dans l'autre. je, ça, ça sera un gros plus, je trouve, avec le protocole 41, même si je commence. tu m'as déjà dit: tiens combien de paliers tu fais audessus de ton 8/10 ou de ton seuil 2, c'est déjà effectivement une bonne information. maintenant, j'ai l'impression qu'il y a aussi parfois un petit côté mental là-dedans. oui, toute façon, le, le dernier palier qui joue, il joue pas mal au mental aussi et selon si, parce que tu sais qu'il sert à rien- entre guillemets, enin, pas grandose, à part à trouver ta fréquence max. tu sais, d'une certaine manière, que tu as peut-être déjà atteint VO2 max, même si on le mesure pas. et tu sais, d'une certaine manière, que avec les mesures que tu as faites avant ton se de, tu l'as. donc, tu es moi, souvent, je suis en train de me dire si j'ai pas quelqu'un qui a fait le, le palier, et que je me, je me trouve un petit défi. si, si, a 2 minutes, je commence à être au bout de ma vie, je vais pas chercher les quat. tu vois, ok, là, je ressens 10/ 10, je pouris peut-être le faire durer une minute en plus, mais je vois pas l'intérêt, donc j'arrête. ouais, et ça, c'est, c'est. ça dépend, encore une fois, de l'objectif de la séance. pour quelqu'un qui fait des tests périodiquement et et qui va vouloir se donner à fond et aller au bout des choses après, ça dépend aussi, parce tu peux te dire: j'ai mon W prime, qui, qui est terminé, euh, sur un, sur le 2 minutes, ou est-ce qu'il est terminé à la fin de ton 4 minutes? ça va changer d'une personne à l'autre, on peut pas le prédire. euh, donc, bien entendu, on a, on a ces, ces composantes là qu'il faut, qu'il faut prendre en compte. moi, j'ai pas encore assez de données sur la course à pied pour établir ses, ses profils, comme j'ai pu le faire sur le le vélo. mais c'est des choses qui viennent et, euh, j'en ai pas encore parlé, mais le protocole lactate va évoluer dans le temps et va certainement regrouper dans l'avenir les informations sur tout ce qui est oxymétrie musculaire et VO2 également. c'est quelque chose que je vais certainement faire un peu plus tard dans dans l'année, mais mais l'idée, c'est, c'est oui, je, je vais partager ces informations, notamment sur les, les tests vélo que j'ai pu faire jusqu'à maintenant, parce que j'ai beaucoup d'informations. même avec la puissance critique, je sais pas si tu peux faire des liens. euh, tu oui. bah, tu peux, parce que, selon la taille du W Prim, tu vas pouvoir dire: toi, tu es plutôt puissant, toi tu es plutôt endurant, euh, pour différents profils, hommes, femm, différents poids de corps, et cetera. donc, ça, déjà, ça nous donne des informations intéressantes. on voit un lien entre, Ben, la taille de ton W prime, le lactate au seuil 2, des choses comme ça. pas fort, mais c'est, c'est intéressant à observer. et, oui, quand j'auraai beaucoup plus d'infos sur la course à pied, beaucoup plus de points de données, je pourrais peut-être commencer à extrapoler. de de la même manière, ce sera fait dès que j'ai assez de, dès que j'ai assez de cobail et assez de données pour le faire, en tout cas pour le, le vélo, ce sera partagé, ça c'est sûr. ok, ok, ben, un grand merci pour tes réponses. merci, Thomas, c'est cool. hâte de pouvoir partager tout ça avec tout le monde, hâte de continuer à échanger avec toi au travers de la, de la formation et de nos conversations. c'est toujours intéressant de pouvoir aller un petit peu plus loin et et et continuer ce processus de réflexion. euh, et puis comme date. ben, t'hésite pas si tu as des d'autres questions. c'est gentil. bonne continuation et merci pour tout le travail. merci beaucoup, Thomas, ciao ciao.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Utiliser le Lactate en Course à Pied (Seuil & Zone 2). Thomas, bienvenue, comment tu vas très bien, très, très bien, merci, merci. on va parler profilage lactat aujourd'hui. ou, pour redonner un peu le contexte, tu as pris ma formation, protocole 41, on a déjà eu pas mal d'échanges dans la, dans la formation, et, et là, on voulais faire un petit point. je voulais voir avec toi comment tu as utilisé cette formation, comment tu l'as mise en l'application, qu'est-ce que tu en as retiré, et on avait deux, trois détails encore technique à discuter, si je me trompe pas, sur des des questions que tu avais. c'est ça, ouais, parfait, euh, peut-être donnenous un petit background pour ceux qui te connaissent pas encore. qu'est-ce que tu fais? et, euh, comment tu as utilisé, comment tu as utilisé toutes les informations de la formation sur le profilage lactat. ok, alors, en gros, euh, j'ai aucun passif en sport d'endurance. j'ai fait, j'ai commencé Street workout, et ça il y a 10 ans. du coup, tu as eu Tibo en en Cole, c'était un de mes élèves, super, ouais, euh. donc, en gros, il y a 2 ans, il y a un an et demi, j'ai voulu changer, j'ai commencé à faire la course à pied de manière plutôt légère et, au bout de 6 mois, je suis tombé sur tout ce qui était discussion, la tat, donc ça, c'était il y a 1 an et à ce moment-là, j'ai pris ta formation et j'ai commencé à m'entraîner vraiment plus avec l'envie de calibrer quoi. je pense que il y a il y a des gens qui préfèrent s'entraîner au feeling, des gens qui aiment bien avoir un programme. moi, j'aimerais vraiment bien l'idée d'essayer de comprendre un maximum du coup, ben, les, les conseils, et donc, en terme de niveau, si ça peut donner un, si une indication sur le fait que, du coup, j'ai vraiment niveau amateur, intermédiaire. euh, j'ai un 5 km en 20 minutes, 30 plus ou moins, un 10 kg en 45 minutes ou 44, je sais plus, et euh, un, on va dire équivalent, semi-arathon, 1h45 et marathon, je, je viens de faire un 3h40 qui était un peu moins bon que prévu, ok, ok, ça marche. euh, bon, super. commençons avec le, la formation. qu'est-ce qui t'a encouragé à prendre cette formation là plutôt que une autre? qu'est-ce qui t'a attiré dans le, le système en lui-même? alors, il y avait trois trucs. je dirais que le, le premier, et ben, du coup, ça me semble évident, c'est que, ben, tu étais une, enfin, tu es encore he, mais une des sources d'information. en gros, c'est un de mes amis qui m'avaient parlé de toi. je suivais déjà un peu Remi à ce moment-là, qui t'avait aussi mentionné, et j'ai commencé à regarder tes vidéos. j'avais notamment vu cette vidéo où tu donnais des conseils à trois jeunes triathlètes, trois adolescents. ouais, je m'en souviens donc, j'avais pris des notes, euh, et je pense qu'avant même de prendre ta formation, j'avais fait un, j'avais déjà fait un test lactate. euh, j'avais, en essayant de suivre les recommandations que tu donnais dans cette vidéo. ouais, c'est ça. et par la suite, euh, donc, ça, c'était une des premières raisons pourquoi, de manière générale, vouloir tester de lactat. ben, parce que ça, je l'ai dit, c'est le côté un peu précis, objectif, qui me parlait. et la troisième, euh, j'ai rien contre les ressources en anglais, mais je te cache pas que pour quelque chose qui est parfois un peu technique, parce que, en gros, je suis kiné à côté et, du coup, j'ai souvent des formations en anglais et je sais que ça me bouffe beaucoup plus de temps. donc, quand il y a du qualitatif en français, du qualitatif en anglais, bah, a priori, je pars sur du qualitatif en français. euh, voilà, si tu me dis que, pour le même prix, il y avait eu, je sais pas, moi, la formation avec le, le physio qui suit blumenfelt, peut-être que la discussion aurait été différente, mais je sais que là, dans ce qui se fait, euh voilà, je, j'avais confiance. donc, à partir de là, pour moi, il y avait pas de, il y avait, il y avait pas vraiment de de raison de de pas prendre la tienne, ok, bon, ben, super. merci pour ces infos là, et je vais commencer avec le les les mauvaises nouvelles. entre entre guillemets, est-ce qu'il y a quoi? enfin, pas des mauvaises nouvelles. la question qui, qui est peut-être pas toujours facile à à répondre ou à poser: est-ce qu'il y a des choses que tu as, que tu aurais voulu voir dans la formation qui manqu? et la raison pour laquelle je te demande ça, c'est que j'accorde pas mal d'importance, beaucoup d'importance même, à, à ceux qui me soutiennent et qui prennent mes formations, mes programmes, et j' m savoir quand il manque des éléments pour que je puisse les compléter plus tard. donc, s'il y a quoi que ce soit, c'est, c'est le bon moment pour me le communiquer. alors, je pense qu'on avait déjà, je t'avais déjà posé pas mal de questions parce que, ben, je suis peut-être, enfin, moi, j'aime bien. enfin, quand y a un truc que je comprends pas. j'aime bien avoir l'information, donc, je tis souvent POS des questions et, notamment, on avait fait un, un co groupé avec les autres gens qui avaient pris la la formation. donc, par rapport à l'interprétation, je pense que tout était clair. c'est juste que, inévitablement, une fois que tu pratiques, il y a des choses qui des situations dans lesquelles tu te trouves que le formateur pouvait pas avoir prévu. donc, honnêtement, je trouve que le fait que tu es répondu à ça, pour moi, ça a donné aussi une grosse plusvalue. c'est pas juste. voilà, je fais une formation, tu comprends pas ce que tu dois faire dans cette situation. tant pis pour toi. des choses qui manquent, euh, donc, en gros, j'ai commencé par course à pied. euh, en course à pied, honnêtement, alors, je dirais juste: je sais pas si tu avais précisé de mettre l'inclinaison du tapis sur 1 degr, c'est, c'est possible que j'en ai parlé, c'est quelque chose que j'ai fait dans le passé, c'est quelque chose que, honnêtement, on a même pas fait cette année avec Max, quand on a fait tous les tests en course à pied. je, je sais même pas si ça fait vraiment une différence ou pas sur le, sur les résultats, sur le ressenti, enfin, c'est, c'est difficile à dire, mais, mais je te laisse continuer. en fait, moi, je sais pas, j'ai peut-être loupé l'information, parce que peut-être que je m'étais dit: c'était évident, vu qu'à priori, les tests se font souvent avec un degré quand tu les fais enintérieur. en gros, gros, le premier test de lactê que j'ai fait en ayant suivi ton protocole- donc c'était la deuxième fois que je me testais- tout était plausible au niveau fréquence et tout. par contre, j'avais des allures qui me semblaient un peu rapides. h, je pourrais te les partager si tu veux. et quand j'ai refait, en fait, un deuxième test, avec ton protocole, cette fois-ci, je me suis dit: ok, je mets un degré d'inclinaison, et en fait, je me suis rendu compte que c'était, mais vraiment presque parfaitement mes allure. tu vois. donc, je sais pas si ça dépend des profils, j'ai aussi testé du coup ma compagne et c'était pareil. et je, honnêtement, je sais pas, c'est peut-être que je suis biaisé, mais a priori, les gens que je teste, quand je mets le 1 degré d'inclinaison, c'est beaucoup plus proche de la réalité. euh, maintenant, ça dépend peut-être aussi du moment de l'année où tu le fais. je, je sais pas. moi, j'avais trouvé ça. je trouve que ça fait une grosse différence, h, parce que, ben, ça reste un tout petit peu plus dur. tu sens directement plus le lactate qui chauffe dans les Fiss. entre guillemets, enfin, si je peux, je peux dire ça comme ça: euh, sinon, du coup, en course à pied, honnêtement, je pense pas, euh, non, j'ai, j'ai, honnêtement, j'ai les outils que je veux. il s'il y avait un truc que je t'avais demandé, c'est. mais de nouveau, là, c'est à partir du moment où tu croises différentes informations. je t'avais dit: je j'ai entendu bon, un, un autre physiologiste qui lui recommandait de faire une zone 4, qui était très petite. euh, et pour info, c'est David dont on parle et il sera jeudi sur le Podcast. enfin, tu me l'avais demandé, écé, ce podcast, ça fait. ça fait des mois que tu me le demandes et ça va se faire. donc, je suis cont, je trouve ça super intéressant, parce que je vous trouve tous les deux méga intéressant, et le fait de d'avoir une discussion, parce que souvent, il y a, tiens, qu'est-ce que tu fais? ok, intéressant. là, je j'imagine que ce sera pas juste un débat, mais ça serait vraiment intéressant d'avoir, pour une fois, des avis un peu différents, parce que je trouve que c'est ce qui manque parfois, vu que chacun a sa méthodologie. enfin, bon, bref, mais du coup, non, il y avait juste ce truc où, effectivement, ben, au lieu d'avoir une zone 4, je sais pas, on va dire de 170 à 188 BPM, ben, j'ai voulu la, la la rendre plus petite. et donc, à ce niveau-là, j'ai dû te demander: tiens, comment est-ce qu'on change? et tu m'as dit: c'était facile et a priori, je pense, que personne pose la question. donc, honnêtement, là, il manque rien. par contre, maintenant que j'ai commencé, du coup, le triathlon, il y a il y a un mois, euh, je dirais que, pour le vélo- mais ça, on en a parlé en, en privé- il y a juste le fait, ce qui pourrait être assez intéressant, c'est, euh, d'avoir un peu une idée sur tout ce qui est consommation, euh, vitesse de récupération, ou bien juste par rapport au réservoir énergétique, ce genre de chos. je pense pas que ce soit très facile à mettre en place, mais voilà, je pense que ça peut essayer aussi. ok, si, si, peut-être, essayer en fonction- pardon, parce que même pour la course à pied, il fallait que je revienne dedans ESS- peut-être un tout petit peu d'arriver à, je v pas dire prédire des allures de course, parce que un test n'est pas prédictif, comme tu le dis, mais essayer de pouvoir comprendre en fonction d'un profil: tiens, est-ce que toi, selon ce qu'on voit, est-ce que on peut conclure que tu es plutôt en profil très puissant et donc, éventuellement, ben, il faut faire des paliers plus longs, ou quoi. je pense que, voilà, tu, tu m'as dit que c'était une réflexion qui était, qui était en cours, h, je sais pas si c'est pas un truc que je vais essayer à l'avenir de me dire: tiens, je fais mon profilage lactate, et, éventuellement, il y a deux, trois paliers sur lesquels je refais un test de semaines plus tard, où je me mets 10 minutes, tu vois, quand il y a un doute. je sais pas si, éventuellement, ça peut être encouragé. je sais que quand tu coaches quelqu'un, quand tu profiles quelqu'un, mais tu peux pas dire à la personne: vas-y, reviens dans XTS pour que je te fasse ça, mais pour se coacher soi-même, je me, tu mentionnes effectivement le fait de se tester sur le terrain et je pense que c'est un truc que je devrais essayer de faire parce que, du coup, par rapport au Maraton que j'ai couru, je me suis rendu compte que tout ce qui est en dessous de 10 K, enfin 10 km et en dessous, il y a aucun problème, mais quand ça devient long, je me rends bien compte que j'ai pas du tout un profil pour faire du long et j'aimerais bien essayer d'arriver, éventuellement, utiliser un tout petit peu peu plus ce genre d'information. maintenant, je trouve que le ta formation est très complète et que là, c'est plus du du chipotage. ouais, non, c'est le, c'est l'étape suivante, c'est, à mon avis, c'est la, la, la suite logique de de la réflexion. hein, une fois que tu as les fondations, que tu as les base, tu comprends comment mettre le truc en place de manière concrète. après, c'est voilà, le transfert sur le terrain, l'application pratique, l'affinage des informations. et il y a deux axes sur lesquels je voulais répondre ici. le premier, c'était par rapport à l'inclinaison du tapis et par rapport aux alures de course. on a déjà vu ensemble ça, on en a parlé, on en a parlé dans le, le call qu'on avait fait en groupe pour la formation aussi. euh, je pense qu'il faut le voir comme, comme Carolie spi parle de la différence entre le home, trainer sur vélo à l'intérieur, le rouler sur du plat ou rouler en monté, ces trois environnements différents, on pourrait presque les considérer comme des modalités différentes, tout comme on doit dissocier course à pied, vélo et natation. je pense que ça, on peut étendre cette, ce courant de pensée sur la course à pied et se dire qu'un test sur tapis, il va être spécifique au tapis et que on peut pas nécessairement traduire directement ces informations sur la, la course à pied en extérieur. on avait vu qu'il y avait des fois des petits décalages entre ce qu'on a ce que tu avais testé sur le tapis et ce que tu avais pu voir en terme de performance, d'allure, de temps de soutien, et cetera, sur le terrain. et donc, ça, c'est un on et ça, j'en parle dans la formation, c'est un des points faibles d'un test à un instant T, c'est que tu potentiellement pas exactement dans l'environnement dans lequel tu vas t'entraîner. donc, il faut considérer ces différences là entre le tapis et l'extérieur et la. la réflexion suivante, le deuxième axe que je voulais apporter, c'était que, oui, une fois que tu as fait ce premier profilage sur tapis, que tu peux répéter dans le temps, qui est facile à à reproduire en terme de, de de paramètres, et réduire un maximum les variations, parce que dehors, il va faire chaud, il va faire froid, il va y avoir du vent, il va, ça va être mouillé, tu vas être. voilà. donc, je pense qu'il y a plus de variables qui peut venir brouiller un petit peu les pistes dans un, une évaluation comme ça, en extérieur. donc, le faire sur tapis. quand tu le referas sur tapis, tu peux comparer les leur, tapis, tapis et tapis, tapis, tapis, plus, plus dans le futur. et une fois que tu es sur le terrain, ben, rien ne t'empêche d'aller faire, de refaire le palier en dessous, les deux paliers en dessous et le premier palier que tu vois en dessus du premier seuil que tu as mesuré sur le tapis, mais de les faire sur 10 minutes chacun sur le terrain. tu vois. donc, disons que tu as terin, ok, ok, ok, tu vois. alors tu peux les refaire sur le tapis, mais rien ne t'empêche d'aller faire une séance. euh, tu et tu. voilà, c'est une séance d'endurance fondamentale. tu peux te dire, je vais faire: euh, prenons un premier seuil à, à 11 km/h. rien ne t'empêche de faire 10 minutes à 9 km/h. tu prends ton lactate, 10 minutes à 10 km/h. tu prends ton lactate 10 minutes à 11 km/h. tu prends ton lactate 10 minutes à 10 km/h. tu prends ton lactate 10 minutes à 9 km/h. tu as fait une petite pyramide, tu as fait, tu as fait 50 minutes d'endurance fondamentale et tu as des données un petit peu plus euh, un petit peu plus précises, un petit peu plus pointu sur ce premier point d'inflexion, mais sur le terrain, et et ça, ça te permet peut-être d' finer un petit peu ensuite ta prescription, ou d'être un peu, ou de de savoir que voilà, j'ai ce deuxième test, entre guillemets, mais qui, au final, est une séance d'entraînement. donc, tu perds pas de temps d'entraînement vu que tu l'as, tu l'as, tu l'as combiné, si tu veux bien, et tu commences à te diriger un petit peu vers cette idée de d'utiliser la mesure dur, l'entraînement, pour ensuite affiner ta prescription et, potentiellement, autoréguler le jour J. donc, par exemple, si tu vas faire une séance de seuil, ben, rien ne t'empêche de prendre des mesures de lactate, de mesurer, de de voir comment ça évolue et d'avoir un point point, un point de donnée dans le temps. c'est ce que j'avais fait, notamment, et j'en avais parlé dans la formation. j'avais fait le TR fois 20 minutes sur vélo, plusieurs fois à la suite, et j'avais mesurer mon lactate à chaque fois pour essayer de mieux comprendre comment les choses évoluent, quelle est l'adaptation, qu'est-ce que je vais voir comme comme changement de séance en séance en terme de de lactat, quelles sont les variations, quels sont les progrès. donc, je pense que ça, c'est, c'est quelque chose que tu peux commencer à mettre en place, maintenant que tu as déjà bien compris, et bien appliquer le cadre du test en en lui-même du test d'effort, c'est d'aller un cran plus loin et de commencer à voilà, tester durant l'entraînement, autant sur les séances de basse intensité, autant sur les séances de seuil. à mon avis, dès que tu dépasses le seuil et que tu vas sur de la VO2, de la VMA, et cetera, ça vaut pas vraiment la peine de mesurer, parce que ça va pas être en état stable, quoi qu'il arrive. voilà, mais oui, tout à fait pour ces séances, zone 2, zone 3, zone 4, maintenant, tu peux aller sur le terrain avec tes outils, tu peux être un petit peu plus pointu, tu peux avoir des points de données qui sont complémentaires, en fait, au test. ton test reste ton environnement, contrôlé quelques fois, une ou deux fois, trois fois par année, selon tes besoins, pour voir comment évoluent les choses. mais tu as aussi cet aspect un peu plus pratique, terrain où tu peux commencer à appliquer ses idées et voir comment les choses évoluent quoi. ouais, mais du coup, par rapport à ça, je voulais rebondir, c'est une question que je me pose en gros. là, vu qu'il fait vraiment moche, je commence à faire mes intensités à l'intérieur, ouais. et il y a aussi cette idée, plus ou moins à terme, qui est que, ben, je prépare un triathlon qui va se faire en juin, il va faire chaud, et en plus, j'ai aussi une course que je vais courir en mai, il va faire chaud et il y aura de l'inclinaison. donc, je suis dit: ok, je vais commencer pour le moment à courir mes intervalle en intérieur, comme ça, il fait chaud. donc, déjà, je, je va pas. je sais bien que c'est pas aussi simple, que tu fais une séance par semaine dans un environnement chaud, tu t'adaptes à la chaleur, mais c'est pour, éventuellement, déjà m'habituer aux nouvelles valeurs. le problème, en fait, que j'ai, c'est que, du coup, quand je cours à l'intérieur, ben, je sais pas si c'est comme tout le monde, parce qu'il y en a qui ont pas l'air de vraiment souffrir de ça, mais la, ma fréquence monte vraiment mes 5 à 10 BPM plus haut que dehors. la question que je me pose, c'est pour lu équivalente, ouais, est-ce que quand je suis sur tapis, parce que c'est gen bout de 5 à 10 minutes, qu' en en coup BIM, je prends 10 BPM, genre sur mon nef? est-ce que, à ce moment-là, j'ai intérêt à me piquer pour voir? tiens peut-être que là où, quand je cours à 140 BPM dehors, ben, je vais me dire que, sur tapis, ben, c'est équivalent 145, 150 et pareil pour mes intervalles. en fait, euh, c'est, c'est un truc qui est assez dur, c'est que, pareil, je prends 6 à 10 BPM. quand, quand je fais mes mes 400 m au seuil, euh, sur tapis, et en fait, pour le moment, je suis encore dans une méthodologie sûrement un peu trop facile, enfin trop fermé, en mode ok, sur mon tapis, euh, sur mon test lactate, on avait vu que je vais pas dépasser 183, donc, sur tapis, quand je fais mes intervalles, alors que j'ai pas de ventilateur et que la fenêtre n'est pas ouverte et qu'il y a des gens dans la salle de sport, je me limite à 100, 83, je me demande: est-ce que, d'une certaine manière, il faut que je monte plus haut parce que les conditions sont différentes pour avoir des bonnes adaptations? ou est-ce que le fait de, dans tous les cas, me limiter et d'aller chercher une limite, est-ce que je sais pas? si tu vois ce que je veux dire, je vais peut-être pas chercher un équivalent qui vaudrait du 190, mais je vais quand même chercher une zone 7, 8/ 10, est-ce que je dois vraiment aller me tester pour me dire: ok, sur tapis, je dois courir plus vite, et ça, moi, ça me ferait plaisir, parce que là, j'ai l'impression de me limiter. ou bien est-ce que je me dis: ok, tant pis, je suis à l'intérieur, je suis, il fait chaud, il y a, il y a des gens, tant pis, je cours moins vite. dans tous les cas, j'ai des bénéfices parce que je suis à 7, 8/ 10 d'effort, ouais. deux choses à prendre en compte. euh, la première déjà, c'est que, oui, comme tu l'as dit, je pense que ça vaut la peine de de faire un petit pic et de regarder, durant ces séances d'endurance fondamental, où est-ce que tu te trouves en terme de d'État interne, juste, et ça, pas besoin d'être à chaque séance, mais ça peut être une séance type de, je sais pas, 45 minutes, 50 minutes, 1 heure, où tu fais toutes les 15, 20, 30 minutes, euh, tu fais, fais un petit check pour voir où tu en es. tu notes ça sur un bout de papier, peut-être, tu le refais toutes les de semaines pour t'assurer que, voilà, sur cette allure, là, en intérieur, malgré les BPM qui sont un peu plus haut, je, je remplis le l'objectif de séance. ok, mais du coup, désolé de t'interrompre à ce momentlà, est-ce que je me dis: ok, sur mon test lactat, j'ais vu que mon point d'inflexion était à 3.4 mol. ou bien là, je me dis juste: ok, je me mets la fameuse limite à 4, qui est pas normal. enfin, c'est pas normal de mettre la même Lim. alors tu, tu te mets clairement pas la limite à 4, parce que c'est des des chiffres absolus et arbit ouais, ou qui marche pour certains, mais pas pour tout le monde. là, je parlais de l'endurance fondamentale sur l'allure de seuil. une autre chose à prendre en considération, c'est que la fréquence cardiaque que tu as mesuré sur un protocole 41 ouais, au seuil 2, ne va pas être la même fréquence cardiaque que tu vas observer durant un entraînement de seuil. on peut s'attendre, durant un entraînement de seuil, vu qu'on va pas juste faire 4 minutes mais on va faire plus et on va le faire plusieurs fois, on va avoir des fréquences qui vont être plus hautes. c'est, c'est, c'est là où on peut, encore une fois, la limitation. on peut pas nécessairement transférer directement les, et on en a parlé avec reméy dans le dernier Podcast, je sais pas si tu l'as écouté, je l' écouté. voilà. donc, je pense- et je rejoindrai son point- de se dire que fréquence cardiaque jusqu'au premier seuil intéressant, et c'est là où c'est le plus pertinent. dès le moment où tu montes en intensité et que tu as le paramètre de durée et de de chaleur et de fatigue qui commence à rentrer en ligne de compte, la fréquence cardiaque devient trop simpliste pour être utilisé comme seule jauge de de d'intensité et d'autorégulation. donc, à ce moment-là, quand tu es sur des séances de Zone 3, 3 et 4 et au-delà, alors 3 et 4, pardon, parce que au-delà, on a dit que le lactate, ça servait pas à grandchose, fait pas vraiment des, des sens auudessus. donc, ça, ça va monter, ça va monter après, on sait que ça monte. donc, séance 34, zone 34, là, on peut commencer à, à mesurer pendant la séance pour se donner une idée de voilà, malgré le fait que je suis 5 BPM, 10 BPM plus haut que la fréquence cardiaque à mon seuil de lactate, mesurer pendant le test, euh, je, je suis peut-être encore en équilibre interne, peut-être je suis plus, et donc, là faut peut-être réduire un petit peu l'allure, peut-être que je suis encore, parce que les BPM déterminés, si on prend fréquence cardiaque au seuil de lactate, ça va sous-estimer ta fréquence cardiaque sur une séance de seuil. ok, ok, donc, techniquement, tu pourras peut-être aller un peu plus haut sur ta fréquence cardiaque durant une séance de seuil et quand même avoir un équilibre interne en terme de lactate, simplement parce que, voilà, la fréquence cardiaqueon a mesuré au seuil 2 sur un test de lactate ne sera pas nécessairement la même fréquence cardiaque que tu verras sur un entraînement de seuil. ok, mais alors, tu vois, ce qui était assez intéressant, c'est que, pendant ma prépa marathon, j'ai, durant le, le début de la prépa, j'ai beaucoup fait de répétition, de kilomètres- entre guillemets- au seuil. et ce qui était très satisfaisant, c'est que j'ai commencé, tu vois, des 424 au kilomètre et donc, je sais pas, je faisais 6 fois 1 km en me disant: ok, je ne peux pas dépasser autant de BPM. là, je le faisais sur piste, et la moyenne, c'était 424. au bout de quelques semaines- VO 2, 3 mois, je pense, 2 mois- j'en suis arrivé à descendre à du 4, 12 au kilomè pour la même fréquence cardiaque. le truc, c'est, c'est pe-être différent parce que c'était dehors, mais comme je me limitais à une fréquence cardiaque, je me disais: ok, là je me rends bien compte que si je recours à du 424, ben, en fait, je monte plus, très haut donc, et en plus, le ressenti, l'effort sur 10 a diminué. donc, simplement, j'augmente la vitesse parce que je pense que je peux me le permettre. c'est une bonne réflexion, à mon avis. pas envie de prendre cette habitude de de dev voir piquer parce que le il y a deux freins: c'est un, le prix des bandelettes, quand même, et deux, c'est le fait que ben faut niveau organisation, faut pas que tu es des gens autour de toi au moment où tu spray, au moment où tu piques, et tout. enfin, c'est pas ultra pratique. et j'essaie aussi de d'éventuellement pouvoir faire ce que je recommande au aux gens qui, parce que, du coup, je, je suis quand même de trois personnes qui courent, mais un niveau très, très, très, très bas, c'est plus de des tests, entre guillemets. mais, Mo, moi je te dirais: fais-le de temps en temps. faisle de temps en temps, juste pour accumuler des informations et pour t'aider dans ta réflexion, parce que ce que tu me dis là, tu vois, tu, c'est génial. tu penses déjà avec les 3P. tu, tu vois que, pour une, une charge interne donnée, euh, on a le RPE qui baisse et l' lueur qui augmente, ouais, ok, donc, on, tu réfléchis déjà sur ces trois axes. donc, tu peux pas te planter, parce que tu, tu penses déjà en trois dimensions, on va dire: hein, ces trois dimensions qui sont l'allure pour la course à pied, soit la FC, soit le lactate et ta perception de l'effort. et tant que tu gardes cette vue en 3D, euh, ça va te permettre de euh t'assurer que tu vas dans la bonne direction. et oui, peut-être que rajouter cette mesure de lactate, pas sur toutes les séances de seuil, mais de temps en temps, sur une séance de seuil type que soit tu aimes bien faire, soit tu sais que tu vas faire régulièrement dans l'année, pour avoir ce point de repère là et pouvoir comparer ça aussi de de de mois en moi, ça peut être intéressant. oui, la contrainte logistique, je je l'entends. donc, c'est pour ça que je te dis: va pas piquer à la norvégi, à toutes les séances, sur tous les intervalles. mais voilà, si tu as six intervalles à faire, rien ne t'empêche de piquer après le 1, le 3 et le 5 et de faire cette séance type une fois par mois, une fois tous les de mois ou quand ça tombe dans T planif, et simplement pouvoir comparer de de séance en séance. et peut-être même juste pour toi, à titre indicatif et éducatif: tu fais cette séance exactement sur tapis et tu fais exactement la même séance bien reposée en extérieur, tu mesures et tu regardes ce qui se passe avec ta FC, tu regardes ce qui se passe avec ton lactat et to a peut-être des informations intéressantes sur l'interaction, la différence entre une séance en extérieur, une séance en intérieur. faire ton petit n de 1 et de ça comprendre, ah, ok, donc là, on voit que c'est un petit peu plus haut à l'intérieur, mais malgré tout, mon lactate, ça reste pareil qu'à l'extérieur, avec une allure qui est à peu près équivalente, et cetera. donc, c'est là où tu peux commencer à jouer un petit peu pour mieux comprendre exactement ce qui se passe. et du coup, tu viens de dire que sur une séance de seuil 2, on avait peut-être pas trop regardé de lactat. si oui, oui, au-dessus du seuil 2, non, donc, dès le moment où tu vas faire la V 2, alors je me mets quoi comme limite, tu vois, ah, tu, tu te mettras la limite, c'est. je pense pas qu'il faut penser en limite absolue, il faut que tu penses de d'intervalle en interval, parce que tu vois, quand j'avais fait mon test, en gros, mon allure, enfin, je peux te faire un partage, he, mais il y a mon 8e palier, j'avais 2.1. mon 9e palier, j'avais 3.6 et moi, j'avais estimé qu'à partir de là, j'avais dépassé le 8/ 10, donc c'était trop. et au niveau de l' dis du seuil, ben, c'était, c'était pile entre les deux, c'était vraiment pile entre le 2.1 et le 3.6. donc, tu vois, admettons, je suis en train de faire mes intervalles. à partir de quand est-ce que je dois me dire: tiens là, visiblement je commence à à trop accumuler. je me permets d'interrompre cet épisode pour te dire que si tu souhaites progresser en cardio, devenir plus endurant, mieux récupérer, sans nécessairement t'entraîner plus dur, je t'ai préparé une mini formation en quatre vidéos pour t'expliquer tout ce qu'il y a à savoir sur les zones d'entraînement et comment les appliquer dans ton quotidien. clique sur le lien dans la description pour accéder gratuitement à cette formation. ben, c'est là où il faut que tu regardes, d'intervalle en intervalle, ok. plutôt que de te dire: alors, tu sais que ça va être dans les environs de 3 à 4, ok, mais donc, si, par exemple, j'ai 2.8, 3 et puis 3.9, là je me dis: ok, la vitesse est pét, ouais, ok, là tu as la réponse. si j'ai genre 2.8, 2.9, 3.1, 3.3, je me dis: ça s'accumule lentement, donc c'est encore, c'est stable dans le inst, ça dépend de ton objectif de séance. si tu est-ce que tu avais regardé la vidéo qu'on a fait avec Max sur l'analyse de séance de Claudia de seuil norvégien- ok, je t'invite à à chercher seuil norvégien sur ma chaîne. et Claudia a fait une séance des 400 m, répété 15 ou 16 fois je crois, et avec prise de lactate à chaque fois, RPE, oxymétrie, on a fait tout le tout, le bazar, et donc là, ça s'accumule progressivement au fil de la séance, parce que on sait que c'est un obj, ob de séance, on sait que ça fait partie de l'objectif de séance. si l'objectif, c'est de faire en sorte que ta séance, elle, soit le, que tu es le moins de charge possible et que tu puisses accumuler le maximum d'intervalles et de travail possible, peut-être que tu veux pas avoir une augmentation de d'interval en interval, peut-être que tu peut-être que tu veux rester stable, ou même sur, et même, peut-être, si tu es sur une séance de tempo, tu vas peut-être même voir une baisse au fur et à mesure des intervalles. c'est ce que, notamment, j'avais vu sur mes séances de TR fois 20. alors, peut-être que je suis juste un, un diesel caché sous un, un turbo, parce que je suis plus plutôt je. je suis clairement un profil puissant. mais je sais qu'après mon 3ème intervalle de 20 minutes, mon lactat était en général 0.5 à 1 plus bas que le deuxième intervalle. donc, ça veut dire que j'étais clairement en dessous de de cet état d'équilibre interne. on va dire au seuil 2 ce, cet état métabolique maximal stable. donc voilà, après, c'est à toi de voir, selon ta séance. est-ce que je voulais pousser un petit peu quand même dans le rouge à la fin? donc une augmentation, c'est OK. est-ce que je voulais juste accumuler du travail de qualité et m'assurer que j'étais pas dans le rouge, mais que je restais dans le orang et je restais bien stable? du coup, on veut une continuité d'intervalle en intervalle. après, la valeur absolue en elle-même, on s'en fiche un petit peu et il faut dire qu'elle va changer de séance en séance. c'est pas une seule mesure. tu prends sur la séance et quand même plusieurs, ok, bah, sinon tu as pas de point de repère. tu vois, sur le, sur le test, on a des repère parce qu'on sait qu'on a 4 minutes de travail, une minute de repos, qu'on a un point de lactate à la fin de chaque intervalle, qu'on peut tracer une courbe et qu'on peut faire notre travail là-dessus sur une séance d'entraînement. encore une fois, est-ce qu'on peut extrapoler les mesures absolues qu'on a mesuré pendant le test, et dire: voilà, tu étais à 3,6 au seuil de mesuré pendant le 41, tu vas être à 3,6 sur tes intervalles de seuil. à mon avis, on peut pas faire ce ce, ce parallèle, de manière aussi claire que ça, aussi rapide que ça. c'est mieux de maintenant se dire: ok, donc, je sais que mon seuil 2, au niveau lactate, il va certainement être aux alentours de 3 à 4, on est, on est dans ces parages. là, ça nous donne un premier point de départ. et euh, maintenant je vais voir, sur mes répétitions d'intervalle, quel est mon RPE, quelle est mon allure, quelle est ma FC. alors, la FC, elle va monter progressivement, ça c'est normal. et surtout, quel est mon lactat d'intervalle en intervalle, et à partir de cet, cette informationl, tu pourras te dire: euh, ah, bah, là j'étais bien, ou là j'étais un peu haut, ou là j'étais peut-être un peu bas, et je peux peut-être même pousser un petit peu, parce que je me sentais bien et mon lactat était pas trop. généralement, quand tu as FC, ne rediminue pas entre les séries, enfin qu'elle diminue plus assez. tu vois, parce que, par exemple, quand je fais des intervalls, c'est quoi assez? quand je fais des intervalles au, au seuil 2, aux alentours du seuil 2, en fait, ce que je remarque, c'est généralement si je suis sur un RPE, euh, maximum- entre guillemets 7- quand j'ai ma minute ou ma minute 30 de récupe, je redescends souvent en haut de Zone 2, par contre, tu vois, là, en ce moment, je suis, je suis sur un bloc et je sais pas, bon, il a sûrement la récupe du marathon qui doit jouer dedans. mais, en gros, quand je redescends, je sur ma minute de récup, je descends que genre de 10 grand maximum, 15 VPM. est-ce que l'intensité est équivalente à l'autre entraînement que tu faisais? oui, est-ce que l'environnement externe est le même? ouais, je fais ça sur tapis, mais en gros, enin, est-ce que moyen, par exemple, bêtement, de me dire: tiens, l'allure est trop dure. si j'arrive pas à redescendre en zone 2 au niveau de la fréquence cardiaque, c'est que je suis en train de pomper beaucoup trop. tu vois, rapport à ce que moi, je cherche comme intensité de séance, ok, bah, là, c'est à toi de savoir, par rapport à ton ressenti aussi, ta perception, par rapport à ton objectif de séance, est-ce que c'est aligné ou est-ce que je suis un petit peu trop dans le dur? euh, et donc, est-ce que tu dois, euh, est-ce que tu dois réduire l'intensité de tes blocs ou tes de tes intervalles? est-ce que tu dois rallonger le le repos? est-ce que c'est juste un artefact de la fréquence cardiaque et que tout est aligné par rapport à ce que tu as fait dans le passé sur ce genre de séance? donc, l'allure est pareil, le ressenti est pareil, l'aisance est pareil, et cetera. et que peut-être que, encore une fois, la récupe cardiaque, c'est un paramètre, à mon avis, qui est encore assez mal compris- et euh, qui est lié, euh, directement à l'état parasympathique. euh, c'est lié à, pour faire simple, le le, le, le bouton que tu appuies sur le mur pour éteindre et allumer la lumière. c'est à quelle? dans quelle mesure ton système arrive à switcher on et off rapidement de l'un à l'autre. tu vois, je me demande dans quelle mesure j'ai pas intérêt à juste continuer la même séance jusqu'à me rendre compte- autre moyen, entre guillemets, de le 3p de me dire: tiens ben là, pour la même séance, non seulement mon RP a diminué, mais en plus j'arrive à redescendre en zone entre les séances. donc, c'est en je? ok, c'est tu. alors tu peux te poser cette question là, mais c'est une hypothèse que tu dois formuler et après, tu dois la tester sur le terrain. et après, tu dois voir, parce que moi, j'ai eu des cas où j'ai- c'est, on va dire, c'est deux cas- principalement des gens qui ont fait le travail d'endurance qui ont vu une amélioration de leur performance. pour certains, c'est les fréquences cardiaques durant les paliers de de travail qui ont diminué, pour d'autres c'est pas. ces valeurs de FC n'ont pas bougé. par contre, c'est leur FC de récup ou leur récup cardiaque qui s'est accéléré. donc, ouaisok, d'accord, oui, ou il récupère plus vite. voilà, et et avant avant de leur, en gros, au début, moi, tout ce que je peux leur dire, c'est: tu vas travailler, il y a de grande chances, vu que ce qu'on sait de toi et ce don, ce dont tu as besoin de faire, que ta performance va s'améliorer. on sait que la FC va changer, mais est-ce que ta FC en charge pour une charge donnée va baisser ou est-ce que ta FC récup va s'accélérer? ça, je peux pas te le dire en avance. donc, c'est à toi formuler cette hypothèse et de te dire, ben, si je répète cette séance, que mon ressenti est équivalent. donc, je sais que je suis pas trop loin par rapport à ce que je voulais faire et que je continue comme ça. voyons voir ce qui change? est-ce que c'est ta FC durant l'effort qui change? est-ce que c'est ta FC de récupe qui évolue? euh, ça, tu peux faire, le l'expérience. on va dire et et et et, tester ça directement après, si l'entraînement est le même que ce que tu faisais avant, que tout est pareil, que ton ressenti est même, que c'est qualitatif et que ta FC diminue un petit peu moins pendant les intervalles de repos, je me ferai pas trop trop de souci ai par rapport à ça. je pense, encore une fois, faut prendre toutes ces informations dans leur globalité et pas être distrait par un paramètre qui sort de l'ordinaire ou qui un petit peu trop loin. c'est. c'est vraiment cet exercice de aller au fond des choses et comprendre ce paramètre là du mieux que tu peux, mais pas oublé de ressortir du du trou de lapin et et toujours se poser les questions dans leur globalité. tu vois, à chaque fois que que tu m'as posé une question là, pendant le le call, je t'ai toujours demandé: allure, euh, charge interne et perception. allure, charge interne, perception, allure. parce que, peu importe la question que tu as, si tu y réfléchis dans ces trois dimensions, tu vas trouver une, tu, tu, tu vas être orienté vers la, la bonne réponse et des fois, c'est juste une question de j'ai pas l'information. donc, il faut que j'aille tester sur le terrain et, à partir des informations que je vais trouver, vu que je peux émettre une hypothèse et dire si je suis en état interne stable, mes valeurs de lactat devrai être plutôt stable d'intervalle en intervalle. et donc, ça me dirait que ma séance de zone 4 était de, était qualitative. euh, où était on? j'ai rempli l'objectif de séance. ben, ça, tu vas le tester sur le terrain parce que tu as pas encore ses data, et ensuite, tu reviens et tu mets à jour ton hypothèse, tu mets à jour ton modèle et tu peux aller de l'avant avec ça. ok, moi j'ai, moi j'ai, je t'ai posé toutes les questions que j'avais. je sais pas si toi tu avais. on a encore quelques minutes, je sais que tu dois partir bientôt. si tu avais tuis d'autres questions, en gros, je reprends à midi: he, donc, pas de stress. euh, de d'autres questions? non, il y a ça, c'est hors entre guillemets, protocole 41, c'est. je m'interroge toujours sur la question du remplissage du réservoir énergétique. mais ouais, ouais, et je vouis, je voulais revenir là-dessus un peu, parce qu'on a parler plusutôt. pour moi, ça, c'est clairement plutôt du côté de la puissance critique et de la et de la vitesse critique qu'il faut se pencher, plutôt que le le lactate directement, même si je vais pas t'envoyer trop loin dans le trou de souris, même si le modèle de de Mader- et je crois que j'en ai parlé un petit peu dans le la formation, j'avais mis une petite vidéo là-dessus pour ceux qui veulent aller creuser plus loin- euh, comment, M, m, er, c'était Mader, et Heck, h, E, C, k. euh, laisse-moi voir si je retrouve. euh, laisse-moi voir si je retrouve le papier en question. euh, c'était quoi? c'était Anna et Robec. euh, ouais, je, je pense que je l'ai. je te fais vite un partage d'écran, comme ça, tu l'as devant les yeux et, pour ceux qui sont intéressés, ils peuvent aller creuser le papier. euh, c'est ça, c'est euh, une théorie de l'origine. euh, métabolique de du du seuil à Nairobi. euh, un vieux, vieux papier. c'est extrêmement compliqué. il y a des graphiques de dingue, comme ça. il y a des équations de ouf, comme ça. je comprends pas la moitié, hein, je te le cache pas. je l'ai lu cinq fois, ce papier, et il y a encore plein de choses que je comprends pas. mais euh, je l'ai vu appliqué de manière concrète et pratique avec mes valeurs de laactate. c'est un, un gars avec qui je parlais sur sur Twitter et qui a compris et mis en application ce modèle sur une table Excel et qui a pris mes informations de l'ctat que j'avais partagé publiquement, que que ce soit mon test de lactate, dévar de lactate sur différents intervalles, et il m'avait dit: voilà ton modèle d'équilibre du lactate. et ce qui est intéressant avec ce modèle là- même si je te dis, il est beaucoup, beaucoup plus compliqué que un W prime en puissance critique- ce qui est intéressant, c'est que il s'applique en dessus et en dessous du seuil 2, ok, c'est-à-dire que tu peux modéliser l'accumulation et la Clairence ou le recyclage de lactate à toutes les intensité. et à partir de ça, si tu as des valeurs qui sont cohérentes et que tu as assez de données, tu peux, euh, tu peux avoir des, tu peux avoir quelque chose qui s'applique de manière transversale sur tout, tout le spectre d'intensité, pas seulement dans le domaine sévère, comme le W prime, parce que c'est vraiment son champ d'application. tu peux pas appliquer le W prime sur la zone, sur la zone 34, par exemple. voilà là, c'est quelque chose que tu peux transférer. par contre, par contre, c'est c'est très, très dur de de le mettre en en pratique, faut, faut. je connais un gars qui l'a, qui l'a fait de lui-même, mais il m'a dit que ça lui a pris des bon. en gros, il avait, il est très, très intéressé par ces choseslà. il a fait traduire des thèses qui étaient écrites que en allemand, qui lui ont permis de compléter et de de changer certaines constantes dans ses équations qui étaient fausses dans les différents papiers et qu'il a pu corriger grâce au lecture qu'il a faite dans ses thèses en allemand. enfinou est vraiment très loin. quoi c'est? c'est très, très loin, mais c'est possible. c'est en tout cas ça. moi, je l'ai vu fonctionn avec mes propres données. je peux pas le reproduire encore pour l'instant, c'est dans les projets à venir, mais voilà peut-être quelque chose, un OS sur lequel tu peux ronger, peut-être si tu veux aller un petit peu plus loin. parce que, effectivement, si on arrive à, sur base du du protocole 41, se dire: tiens, lui ou elle a tel profil, c'est plus intéressant chez cette personne de, je sais pas, moi, pincer un peu plus la récupe, ou bien de mettre une récupe un peu plus généreuse. euh, je me rends bien compte, en fait, parce que, du coup, ma- c'est moi qui fait mes entraînements et ceux de m'accompagne- elle a un profil très endurant, j'ai un profil très puissant et je remarque vraiment bien que on on réagit pas de la même manière à de la vitesse rapide. là, au moins, je trouve ça très facile, elle, ça lui fait plus mal. par contre, dès qu'on commence à rentrer dans ce que du coup reméi appellerait de l'extensif ou autre, ben, il y a une différence. il y a il y a ce truc où, ben, on réagit pas de la même manière. je l'ai constaté durant le marathon, dans le sens où, parce que, du coup, petite anecdote enin, un petit petit détour, en gros, on est arrivé sur le marathon et, sur base du test lactate que j'avais fait, l'allure que je projetais, donc du 5 minutes au kilomètre, c'était pile poil mon seuil 2 h, ça, c'était sur base d'un test sur un T P à l'intérieur. moi, je me suis jamais entraîné à cette allure là, en en zone 2, tout simplement parce que, sur la base de la fréquence cardiaque qui était associée, j'allais rarement plus vite que du 530 sur mon haut de Zone 2, donc, je m'était dit: ok, ça, c'est peut-être déjà un signe que, à partir de ces intensité là, peut-être que sur 4 minutes, j'arrive à pas avoir trop de la tête qui s'accumule, mais sûrement que si tu me demandes de faire 20 minutes à cette intensité, là on se rend compte que je suis déjà en zone 3, c'est là où tu es palier. 10 minutes sur le terrain peut être intéressant. ouais, là où elle, par exemple, sur de nouveau le test de 4 minutes, ben, en fait, elle est monté à 12.8, je pense sur son seuil 2, et en fait, quand on a fait cette course, ce qui était marrant, c'était que ma fréquence cardiaque était plus basse que la sienne et en fait, au fur à mesure qu'on avancé dans les kilomètres- je crois qu'on était arrivé à la moitié, à à 21, et elle m'a dit: euh, ça y est, je suis au seuil, genre, elle était à 180 et moi, à ce moment-là, j'étais toujours à mes 168, en gros, alors que elle, sa fréquence max, c'est 192 et moi je suis à 200, et là où elle a terminé sa course, mais pile à la bonne alure, vraiment, euh, elle a fini à 192 aussi, je pense, elle a vraiment fini dans le rouge, mais elle a réussi à être lisse, avec juste une dérive progressive. donc, belle réussite. en fait, moi, j'ai été confronté à un autre problème, qui était du coup plus un problème musculaire, mais où, juste, j'ai été obligé de freiner et, en fait, j'ai jamais dépassé 170 de fréquence cardiaque, làhaut, par exemple, sur un, un 20 km que j'avais couru, j'étais rapidement dans les 180 et j'ai fait comme elle, j'ai terminé à du 200. là, il y avait ce truc où, ben, ok, je me suis rendu compte que, sur le protocole qu'on avait fait, ben, je dois l'interpréter différemment reelle. et moi, donc, je pense que, ouais, faire des des paliers de 10 minutes, ou même faire des tests un peu plus long sur une alure courte, ça peut être intéressant pour voir, tiens, qu'est-ce que ça va donner sur du long terme. un, un autre truc, et je termine juste là-dessus, qui m'intéresserait, par exemple: c'est OK, euh, je vais courir un semi Iron Man. tout le monde dit que sur un semi Iron Man, l'allure course, ça doit être t. enfin, quand tu débutes, ça doit être telfor sur 10, tu peux comparer ça à de l'allure marathon ou en poil plus longent. donc, moi, je sais bien que quand je vais me tester, je vais voir: tiens, euh, c'est quoi mon seuil 2? parce qu'à priori, je devrais être capable de courir mon seuil 2, même si, à ce moment-là de la la cours, j'aurai plus de fatigue, donc, je serai plus c deux sera pas le même. non, non, ce que, ok, après, après nat et vélo, il sera plus bas, ouais. ce que je veux dire, c'est que tu vois, si on va dire mon seuil 2 est, à euh, du 530 au kilomè, pour on va dire 150 BPM, je m'attends à ce que, à ce moment-là de la course, en étant complètement cuit, mon 530, ça soit du 170 bpm, mais que j'arrive à le tenir. je sais pas si, je sais pas si je suis vraiment dans le FO à ce niveau-là. tu vois, oui, mais est-ce que ce sera du 530 ou pas? parce que, parce que tes seuils, il changent avec la fatigue, ta FC au seuil change, ta FC évolue de la dérive à cause de la fatigue, et tu penses que tu peux arriver à un stade où tu, ce qui normalement, en temps normal, est de la zone 2, donc que tu arrives à faire, entre guillemets, que au lipide, avec toute la fatigue, ça arrive à un truc qui soit même, éventuellement, ton seuil de au d'êre 1, ouais, dans un cas extrême, je dirais: oui, en en tout cas, ça bouge, ça, on le sait. on sait que ça bouge, on sait qu'avec l'accumulation de fatigue, des seils, ba, oui, je suis d'accord que ça bouge, mais je m'attendrais pas à ce que ça bouge à ce point sur en demi Iron Man. mais on peut, on peut, on peut s'attendre à tout. mais après, si on mesure pas, on sait pas. ok, et du coup, dans genre de situation, c'est comment tu? parce que si je dis pas de bêtises, Carolie va te dire: ok, euh, tu commences par courir, euh, euh, je sais pas moi, 1 he30 àure tempo, et puis tu fais un test de 20 minutes. mais donc, lui, je pense qu'il va utiliser plus tout ce qui est critique, lui, il aime bien tout ce qui est critique, rien pour mettre en état, pour mettre en état de préfatigue. ce que je me dis alors, du coup, c'est qu'est-ce que je dois faire avant pour faire un test, pour reproduire autant de fatigue? parce que, bah, tu, tu peux. théoriquement, on pourrait se dire: et triathlon, ça commence à sortir de mon, mon champ de compétence et de connaissance, hein, prends ça en compte. on pourrait se dire: tu fais une préfatigue vélo ou NAT vélo, et ensuite tu refais un test 41, tu refais un test d'effort du début à la fin et tu regardes comment les choses évoluent. euh, mais à ce stade là, est-ce que ça vaut vraiment la peine de faire ça ou est-ce que faut juste comprendre. course presque, hein. ben ouais, fait un fait, une simulation de course fait par que j'ai prévu faire un triathlon d, mais en fait, je me dis à priori de l'allure, si tu es vraiment bien entraîné, que tu pousses pas trop sur le vélo. parce que c'est aussi la question à se poser. tu vois, je me dis a priori, en tout cas, peut-être pas pour moi, pour ma compagne, son allure marathon, je m'attends à ce qu'elle puisse peut-être la tenir sur un Elf Iron Man, parce que c'est ce que beaucoup de gens font, h VO même, ils arrivent à aller un peu plus vite que leur allure marathon normale. h moi, je me. je préfère voir les trucs à la baisse pour moi et me dire: ok, je vais essayer de viser au minimum mon haut de Zone 2, même si ce sera plus ma zone 2. mais ce que je me dis, c'est si cette allure là, quand je suis pas fatigué, ou en tout cas même quand je cours 2 ou 3 heures d'affilé, j'arrive à la tenir comme ça, je me dis, même si je me mets 3 heures de vélo dans la gueule juste avant, sûrement que ce sera plus un 4/10, mais que ça deviendra un 7, mais je, ça me semble tellement improbable que ça devienne ind 10, alors maintenant, effectivement, je peux pop, hein, je peux exploser comme tout le monde. mais ok, on est d'accord avec le protocole, il y a, il y a des limites dans sur sur un truc beaucoup plus long, pour arriver à prédire ce que tu vas tolérer ou pas. tu peux, tu peux pas, tu peux pas prédire. mais mieux que tu puisses faire, c'est le faire, le faire au ressenti, pour pas exploser, ouais, et ensuite faire le chemin, le cheminement inverse. plutôt que d'essayer d'extrapoler ce que tu vas pouvoir faire sur ta course à pied sur la base d'un protoc 41 frais, ouais, va faire ta course après le vélo, regarde ce que tu arrives à faire de manière concrète, ouais, et mets ça en relation avec tes, tes valeurs de lactate. dans l'autre sens, et parce que, peut-être que pour toi, ce sera euh, tu, tu pourras tenir euh, ta zone, ta zone, ta zone 2, fraîche, euh, durant ça, peut-être que pour un autre profil, tu vois, comme ta compagne, qui est plutôt un profil endurant, peut-être que elle, ce sera plus haut. et c'est là où toi, tu peux commencer à construire ta compréhension de ok, sur la base d'un d'une course fraîche. pour ce profil, on va plutôt être là. pour mon profil, on va plutôt être là. tu retestes deux, trois autres personnes, ils font pareil. tu prends ces informations, tu les ajoutes à ton modèle. euh, quand tu as peu de points de données, c'est juste difficile d'extrapoler et d'avoir des des généralités, tu peux pas vraiment intéressant. tu m'avais dit que tu avais accumulé une banque de données, même si c'était par rapport au véloos qu'on avait discuté. je trouve que ce serait intéressant, sans rentrer trop dans les détails et pas tout partager. je comprends, mais si tu pouvais, sur base en tout cas des coureurs, dans ce ou en fait peut-être tous les sports. mais je trouvais ça intéressant au niveau des coureurs, de voir: tiens, en fonction de si tuas un profil endurant ou puissant ou rapide, plutôt. enfin, même si les deux sont pas forcément opposés, qu'est-ce qu'on va observer peut-être plus comme différence au niveau d'une cour black t, est-ce qu'on va observer des différences ou est-ce que c'est juste personnel et intrinsèque? est-ce que tous les profils qui sont très rapides sur 1500 et qui ont une mauvaise endurance vont avoir le même type de de de courbe, ou bien pas du tout? est-ce que c'est lié à autre chose? je trouver ça intéressant, comme, entre guillemets, petit plus h, là où tu vois, par exemple, carolier compagné avec la puissance critique, il vont faire faire un 5 minutes, un 20 minutes. ils vont dire: ok, tel est ta puissance critique. mais je peux aussi dire qu'à priori, toi, tu es plus dans telle catégorie que dans l'autre. je, ça, ça sera un gros plus, je trouve, avec le protocole 41, même si je commence. tu m'as déjà dit: tiens combien de paliers tu fais audessus de ton 8/10 ou de ton seuil 2, c'est déjà effectivement une bonne information. maintenant, j'ai l'impression qu'il y a aussi parfois un petit côté mental là-dedans. oui, toute façon, le, le dernier palier qui joue, il joue pas mal au mental aussi et selon si, parce que tu sais qu'il sert à rien- entre guillemets, enin, pas grandose, à part à trouver ta fréquence max. tu sais, d'une certaine manière, que tu as peut-être déjà atteint VO2 max, même si on le mesure pas. et tu sais, d'une certaine manière, que avec les mesures que tu as faites avant ton se de, tu l'as. donc, tu es moi, souvent, je suis en train de me dire si j'ai pas quelqu'un qui a fait le, le palier, et que je me, je me trouve un petit défi. si, si, a 2 minutes, je commence à être au bout de ma vie, je vais pas chercher les quat. tu vois, ok, là, je ressens 10/ 10, je pouris peut-être le faire durer une minute en plus, mais je vois pas l'intérêt, donc j'arrête. ouais, et ça, c'est, c'est. ça dépend, encore une fois, de l'objectif de la séance. pour quelqu'un qui fait des tests périodiquement et et qui va vouloir se donner à fond et aller au bout des choses après, ça dépend aussi, parce tu peux te dire: j'ai mon W prime, qui, qui est terminé, euh, sur un, sur le 2 minutes, ou est-ce qu'il est terminé à la fin de ton 4 minutes? ça va changer d'une personne à l'autre, on peut pas le prédire. euh, donc, bien entendu, on a, on a ces, ces composantes là qu'il faut, qu'il faut prendre en compte. moi, j'ai pas encore assez de données sur la course à pied pour établir ses, ses profils, comme j'ai pu le faire sur le le vélo. mais c'est des choses qui viennent et, euh, j'en ai pas encore parlé, mais le protocole lactate va évoluer dans le temps et va certainement regrouper dans l'avenir les informations sur tout ce qui est oxymétrie musculaire et VO2 également. c'est quelque chose que je vais certainement faire un peu plus tard dans dans l'année, mais mais l'idée, c'est, c'est oui, je, je vais partager ces informations, notamment sur les, les tests vélo que j'ai pu faire jusqu'à maintenant, parce que j'ai beaucoup d'informations. même avec la puissance critique, je sais pas si tu peux faire des liens. euh, tu oui. bah, tu peux, parce que, selon la taille du W Prim, tu vas pouvoir dire: toi, tu es plutôt puissant, toi tu es plutôt endurant, euh, pour différents profils, hommes, femm, différents poids de corps, et cetera. donc, ça, déjà, ça nous donne des informations intéressantes. on voit un lien entre, Ben, la taille de ton W prime, le lactate au seuil 2, des choses comme ça. pas fort, mais c'est, c'est intéressant à observer. et, oui, quand j'auraai beaucoup plus d'infos sur la course à pied, beaucoup plus de points de données, je pourrais peut-être commencer à extrapoler. de de la même manière, ce sera fait dès que j'ai assez de, dès que j'ai assez de cobail et assez de données pour le faire, en tout cas pour le, le vélo, ce sera partagé, ça c'est sûr. ok, ok, ben, un grand merci pour tes réponses. merci, Thomas, c'est cool. hâte de pouvoir partager tout ça avec tout le monde, hâte de continuer à échanger avec toi au travers de la, de la formation et de nos conversations. c'est toujours intéressant de pouvoir aller un petit peu plus loin et et et continuer ce processus de réflexion. euh, et puis comme date. ben, t'hésite pas si tu as des d'autres questions. c'est gentil. bonne continuation et merci pour tout le travail. merci beaucoup, Thomas, ciao ciao."}
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0iDrj7U_1iw.txt
Salle de Sport, Différents Types de Cours. on avait créé des abonnements à fréquence pour ce qu'on appelle les hits. c'est un créneau qu'on a créé qui plaît beaucoup. c'est nous. on a décidé de le faire en 45 minutes. on fait soit très tôt le matin, soit entre MIDH et 2, soit très tard le soir. donc, c'est des créneaux où les gens ont peu de temps et donc, en trois/4 d'heure, ils ont, ils ont fait, ils ont fait leur séances.
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e8ZfeH2H8Lk.txt
N'Oublie PAS cet Aspect de ton Entraînement Cardio. je pense que c'est c'estes longues séance, c'est aussi un, un bon point de de départ pour apprendre à s'alimenter pendant les efforts. ça, c'est quelque chose que alors. je suis pas nutritionniste, mais je pense que c'est un paramètre de l'entraînement qui est très, très important, et plus tu as un niveau qui est élevé, plus ton volume d'entraînement global va être élevé et pluses tes tes tes besoins caloriques vont être importants. et le fait de s'alimenter durant une séance qui est difficile et qui est longue, c'est vraiment un plus qui est qui est considérable et qui est alors très, très commun en triathlon, cyclisme, en même en course à pied, mais qui est très, très peu exploré ou exploité à mon sens, à l'heure actuelle dans le, dans le CrossFit.
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PQU283tRxd4.txt
Comment Progresser tes Intensités (CrossFit), rebaisser le régime, et il faut remonter progressivement et tu pourras aller plus vite et donc être plus performant. mais ça passe par ce changement de de mode, si on veut bien, et explorer d'autres domaines temporels, d'autres types d'intensité. je pense que, pour les compétiteurs, tout le travail qui se trouve dans entre 40 et 60 minutes, enfin, comme tu l'as vu, avec des 3 x 20, des 2 x 30, c'est le genre de travail qui se fait très, très rarement dans les classes, parce que c'est long et parce que c'est chiant aussi. euh, mais ce travail, c'est, c'est du travail qui est extrêmement bénéfique sur tout le haut du tableau.
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vpDn4YQikxw.txt
Rugby à 13: Intérêt de l’Entrainement à Velo. est-ce que l'entraînement en vélo ou en ramur peut t'aider pour tes performances et ton endurance en rugby à 13? dans cette vidéo, on va voir ensemble comment le vélo peut t'aider dans tes entraînements et quelles erreurs il faut éviter si tu ne veux pas impacter négativement ta performance en match. si tu es nouveau sur la chaîne, je m'appelle Chan et j'aide les sportifs de tout niveau à développer leur endurance, leur performance et leur santé. n'oublie pas de t'abonner à la chaîne, parce que c'est gratuit et tu peux toujours changer d'avis. donc, partons dans le sujet du jour: l'entraînement à vélo pour le rugby à 13. pourquoi est-ce que ça peut être intéressant et comment est-ce qu'on peut l'intégrer au mieux? le rugby a 13, c'est un sport qui est très demandant d'un point de vue cardio. il y a beaucoup de déplacements pour tous les postes, contrairement, alors, ça se décomte au fil du temps, mais contrairement au rugby à 15, on a quand même pas mal de spécificités par rapport à la position. donc, quelqu'un en première ligne, par exemple, va être moins mobile que quelqu'un chez les TR, car dans le rugby a 13, on a beaucoup de mouvement chez tout le monde et et c'est un sport qui est très, très demandant au niveau, au niveau physique. alors, tout comme le rugby à 15, mais un petit peu, un petit peu différent, et je pense que l'entraînement à vélo peut être très, très intéressant pour les pratiquants de rugby à 13, et je vais t'expliquer comment le mettre en place. déjà, je pense que le vélo, ça peut être une bonne modalité à utiliser pour rajouter du volume de basse intensité, ce qu'on appelle la zone de l'endurance fondamentale, et non le B 13, c'est pas un sport d'endurance. par contre, c'est un sport qui a des grosses contraintes physiques et demande une grosse capacité de récupération et une grosse capacité de travail aussi, parce que faut se dire que ta caisse, c'est ce qui te permet de t'entraîner, c'est ce qui te permet de récupérer, c'est ce qui te permet de faire plus et de récupérer plus rapidement. donc, le vélo, c'est une modalité qui est parfaite pour instaurer ses entraînements de basse intensité dans ta semaine et ceux-ci n'auront pas d'impact négatif sur tes performances sportives. donc, faut pas te faire de souci auss par rapport à ça. même au contraire, ça va t'aider. ça va t'aider à faire plus, ça va t'aider à mieux récupérer, ça va même t'aider à faire plus intense, à sprinter plus vite, à avoir des efforts plus intenses au niveau de, de tes phases de, de regroupement, de, de plaquage, et cetera. après l'erreur à laquelle il faut faire attention: quand tu utilises le vélo pour, on va dire, complémenter ton rugby à 13, ce que tu veux pas faire, c'est mettre des grosses séances d'intensité un jour avant le match, voire 2 jours avant le match. euh, parce que là, c'est clair que, au niveau simplement, récupération, fraîcheur nerveuse, ça peut t'impacter négativement au niveau de tes performances de match. donc, c'est là où il faut faire attention. il faut simplement être intelligent dans la manière dont tu places tes séances d'intensité sur le vélo et quel type d'intensité sur le vélo va t'aider le plus. ça va dépendre de ton profil, ça va dépendre de tes besoins spécifiques, euh, mais je dirais que, au cours de l'année t les types d'intensité sur le vélo peuvent être intéressant pour un joueur de rugby à 13, que ce soit des séances de type tempo, des séances de seuil, des séances de VO2 max, des séances de sprint. et ce qui est super intéressant avec le vélo, c'est que, malgré la haute intensité au niveau cardiovasculaire, cardioespiratoire, de ces séances, tu as très peu, voir pas d'impact au niveau structurel. et ça, c'est super important de gérer cette charge pour un sport comme le rugby, qui est quand même très, très contraignant physiquement. donc, on veut pas rajouter de la charge supplémentaire en plus de ça. si tu es un joueur ou une joueuse qui est plutôt lourde au niveau poids de corps, la course, rajouter plus de courses que tu ne fais déjà, ça peut être, ça peut être, ça peut faire trop, alors que le vélo, tu peux rajouter du volume, tu peux faire du travail de qualité, tu peux travailler sur ces adaptations centrales et périphériques sans avoir un impact négatif sur tes articulation, tes tissu tendineux, ligamentaire et cetera. donc, c'est ça, oui, c'est ça qu'il faut faire. attention, il faut ne pas mettre tes intensités trop proches des matchs, parce que c'est là où tu vas perdre de l'énergie potentielle, ement, et tu peux avoir un impact négatif sur tes matchs. mais si c'est bien organisé, si c'est intelligemment fait, par exemple le mardi et le jeudi, si c'est vraiment ton focus de développer ton endurance, parce que tu as un manque à ce niveau-là, tu peux tout à fait mettre des séances de vélo intense à ce moment-là. tant que tu as le temps pour récupérer pour ton samedi ou pour ton dimanche, ce sera pas un problème. si tu veux aller un petit peu plus loin, j'ai préparer un guide gratuit en quatre vidéos: une mini formation sur les zones d'entraînement, sur comment individualiser tes séances, comment progresser en endurance, comment avoir les bases de la planification. je t'invite à cliquer sur le lien dans la description. s'appelle le guide des zones d'entraînement. encore une fois, c'est gratuit, donc n'hésite pas à cliquer sur le lien pour y accéder. et si tu veux apprendre un petit peu plus sur l'endurance fondamentale, son intérêt pour différentes pratiques sportives, je t'invite à regarder la prochaine vidéo à tout de suite.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Rugby à 13: Intérêt de l’Entrainement à Velo. est-ce que l'entraînement en vélo ou en ramur peut t'aider pour tes performances et ton endurance en rugby à 13? dans cette vidéo, on va voir ensemble comment le vélo peut t'aider dans tes entraînements et quelles erreurs il faut éviter si tu ne veux pas impacter négativement ta performance en match. si tu es nouveau sur la chaîne, je m'appelle Chan et j'aide les sportifs de tout niveau à développer leur endurance, leur performance et leur santé. n'oublie pas de t'abonner à la chaîne, parce que c'est gratuit et tu peux toujours changer d'avis. donc, partons dans le sujet du jour: l'entraînement à vélo pour le rugby à 13. pourquoi est-ce que ça peut être intéressant et comment est-ce qu'on peut l'intégrer au mieux? le rugby a 13, c'est un sport qui est très demandant d'un point de vue cardio. il y a beaucoup de déplacements pour tous les postes, contrairement, alors, ça se décomte au fil du temps, mais contrairement au rugby à 15, on a quand même pas mal de spécificités par rapport à la position. donc, quelqu'un en première ligne, par exemple, va être moins mobile que quelqu'un chez les TR, car dans le rugby a 13, on a beaucoup de mouvement chez tout le monde et et c'est un sport qui est très, très demandant au niveau, au niveau physique. alors, tout comme le rugby à 15, mais un petit peu, un petit peu différent, et je pense que l'entraînement à vélo peut être très, très intéressant pour les pratiquants de rugby à 13, et je vais t'expliquer comment le mettre en place. déjà, je pense que le vélo, ça peut être une bonne modalité à utiliser pour rajouter du volume de basse intensité, ce qu'on appelle la zone de l'endurance fondamentale, et non le B 13, c'est pas un sport d'endurance. par contre, c'est un sport qui a des grosses contraintes physiques et demande une grosse capacité de récupération et une grosse capacité de travail aussi, parce que faut se dire que ta caisse, c'est ce qui te permet de t'entraîner, c'est ce qui te permet de récupérer, c'est ce qui te permet de faire plus et de récupérer plus rapidement. donc, le vélo, c'est une modalité qui est parfaite pour instaurer ses entraînements de basse intensité dans ta semaine et ceux-ci n'auront pas d'impact négatif sur tes performances sportives. donc, faut pas te faire de souci auss par rapport à ça. même au contraire, ça va t'aider. ça va t'aider à faire plus, ça va t'aider à mieux récupérer, ça va même t'aider à faire plus intense, à sprinter plus vite, à avoir des efforts plus intenses au niveau de, de tes phases de, de regroupement, de, de plaquage, et cetera. après l'erreur à laquelle il faut faire attention: quand tu utilises le vélo pour, on va dire, complémenter ton rugby à 13, ce que tu veux pas faire, c'est mettre des grosses séances d'intensité un jour avant le match, voire 2 jours avant le match. euh, parce que là, c'est clair que, au niveau simplement, récupération, fraîcheur nerveuse, ça peut t'impacter négativement au niveau de tes performances de match. donc, c'est là où il faut faire attention. il faut simplement être intelligent dans la manière dont tu places tes séances d'intensité sur le vélo et quel type d'intensité sur le vélo va t'aider le plus. ça va dépendre de ton profil, ça va dépendre de tes besoins spécifiques, euh, mais je dirais que, au cours de l'année t les types d'intensité sur le vélo peuvent être intéressant pour un joueur de rugby à 13, que ce soit des séances de type tempo, des séances de seuil, des séances de VO2 max, des séances de sprint. et ce qui est super intéressant avec le vélo, c'est que, malgré la haute intensité au niveau cardiovasculaire, cardioespiratoire, de ces séances, tu as très peu, voir pas d'impact au niveau structurel. et ça, c'est super important de gérer cette charge pour un sport comme le rugby, qui est quand même très, très contraignant physiquement. donc, on veut pas rajouter de la charge supplémentaire en plus de ça. si tu es un joueur ou une joueuse qui est plutôt lourde au niveau poids de corps, la course, rajouter plus de courses que tu ne fais déjà, ça peut être, ça peut être, ça peut faire trop, alors que le vélo, tu peux rajouter du volume, tu peux faire du travail de qualité, tu peux travailler sur ces adaptations centrales et périphériques sans avoir un impact négatif sur tes articulation, tes tissu tendineux, ligamentaire et cetera. donc, c'est ça, oui, c'est ça qu'il faut faire. attention, il faut ne pas mettre tes intensités trop proches des matchs, parce que c'est là où tu vas perdre de l'énergie potentielle, ement, et tu peux avoir un impact négatif sur tes matchs. mais si c'est bien organisé, si c'est intelligemment fait, par exemple le mardi et le jeudi, si c'est vraiment ton focus de développer ton endurance, parce que tu as un manque à ce niveau-là, tu peux tout à fait mettre des séances de vélo intense à ce moment-là. tant que tu as le temps pour récupérer pour ton samedi ou pour ton dimanche, ce sera pas un problème. si tu veux aller un petit peu plus loin, j'ai préparer un guide gratuit en quatre vidéos: une mini formation sur les zones d'entraînement, sur comment individualiser tes séances, comment progresser en endurance, comment avoir les bases de la planification. je t'invite à cliquer sur le lien dans la description. s'appelle le guide des zones d'entraînement. encore une fois, c'est gratuit, donc n'hésite pas à cliquer sur le lien pour y accéder. et si tu veux apprendre un petit peu plus sur l'endurance fondamentale, son intérêt pour différentes pratiques sportives, je t'invite à regarder la prochaine vidéo à tout de suite."}
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3bpOLhiN8A4.txt
Why Running Might NOT be the best Conditioning Workout, #cardio and for somebody doing weightlifting multiple times a year, heavy strength work- uh, people are usually heavy in CrossFit. if we think about you know muscle mass and, yes, running is a great way to develop your endurance as well. but I think the entry cost to running is a lot higher than people think and I've. I've seen enough crossfitters now say: oh, I'm bad at running, I'm just going to start running three times a week and then two weeks later, their, their legs are screaming and they can't walk anymore. Cu uh they? their interior, you know, their tibas are- are just r.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Why Running Might NOT be the best Conditioning Workout, #cardio and for somebody doing weightlifting multiple times a year, heavy strength work- uh, people are usually heavy in CrossFit. if we think about you know muscle mass and, yes, running is a great way to develop your endurance as well. but I think the entry cost to running is a lot higher than people think and I've. I've seen enough crossfitters now say: oh, I'm bad at running, I'm just going to start running three times a week and then two weeks later, their, their legs are screaming and they can't walk anymore. Cu uh they? their interior, you know, their tibas are- are just r."}
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h4ExBRkQ87E.txt
Caroline Lambray, "Remettre les Bases en Place". j'ai toujours fait du sport dans ma vie, je me suis toujours entraîné. puis je suis parti un année au Japon enseigner l'anglais, pu, c'est quand je suis revenu que je me rechercher un petit peu des nouvelles routines, comment remettre les bases en place. puis j'ai découvert dans le fond ce cours, là là par hasard, justement, au gym qui était près de mon, mon travail.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': 'Caroline Lambray, "Remettre les Bases en Place". j\'ai toujours fait du sport dans ma vie, je me suis toujours entraîné. puis je suis parti un année au Japon enseigner l\'anglais, pu, c\'est quand je suis revenu que je me rechercher un petit peu des nouvelles routines, comment remettre les bases en place. puis j\'ai découvert dans le fond ce cours, là là par hasard, justement, au gym qui était près de mon, mon travail.'}
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sCf28ZlilgI.txt
Caroline Lambray: "Quel Est Ton Objectif de Fitness". c'est quoi, vot, ton objectif fait, tu sais, moi, dans un cours de 12 personnes, 14 personnes, ben, est-ce que tout le monde veut améliorer son fitness, mais est-ce que toi, tu veux tout d'abord prioriser ta force ou est-ce que tu veux, justement, je veux vraiment faire les les, les workout, des Open Irx? euh, je veux vraiment améliorer ma gymnastique. tu sais, j'ai, j'ai des personnes avec des objectifs différents, mais je vais pas adapter ou tu sa, transformer un petit peu le workout pour être sûr que tu atteins que chaque personne va atteindre son objectif pour la journée, pour, justement, l'objectif qu'on se donne dans dans le tempsis de.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': 'Caroline Lambray: "Quel Est Ton Objectif de Fitness". c\'est quoi, vot, ton objectif fait, tu sais, moi, dans un cours de 12 personnes, 14 personnes, ben, est-ce que tout le monde veut améliorer son fitness, mais est-ce que toi, tu veux tout d\'abord prioriser ta force ou est-ce que tu veux, justement, je veux vraiment faire les les, les workout, des Open Irx? euh, je veux vraiment améliorer ma gymnastique. tu sais, j\'ai, j\'ai des personnes avec des objectifs différents, mais je vais pas adapter ou tu sa, transformer un petit peu le workout pour être sûr que tu atteins que chaque personne va atteindre son objectif pour la journée, pour, justement, l\'objectif qu\'on se donne dans dans le tempsis de.'}
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titengOPBt0.txt
Rameur. Évite Cet Erreur dans tes Entraînements. dès le moment où tu fais des séances très, très longues, ta technique va avoir tendance à se dégrader. ou même si tu essayes de faire bien au niveau mental pour être focus technique avec une barre d'altérovide dans les mains pendant une heure, vas-y quoi? c'est un? c'est un petit peu pareil. donc, en général, je préconise pas du de la zone 2 ou des séance longue sur le ramer, pour cette simple et bonne raison.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Rameur. Évite Cet Erreur dans tes Entraînements. dès le moment où tu fais des séances très, très longues, ta technique va avoir tendance à se dégrader. ou même si tu essayes de faire bien au niveau mental pour être focus technique avec une barre d'altérovide dans les mains pendant une heure, vas-y quoi? c'est un? c'est un petit peu pareil. donc, en général, je préconise pas du de la zone 2 ou des séance longue sur le ramer, pour cette simple et bonne raison."}
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p1HAW9VzbUo.txt
La qualité #1 pour les coachs: avoir la capacité de communiquer, parce que, au final, si on sait, si on sait bien communiquer, on va pouvoir résoudre la grande majorité des des barrières et et des des problèmes qu'on va rencontrer. et donc, il y a ce, il y a cet aspect de communication.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "La qualité #1 pour les coachs: avoir la capacité de communiquer, parce que, au final, si on sait, si on sait bien communiquer, on va pouvoir résoudre la grande majorité des des barrières et et des des problèmes qu'on va rencontrer. et donc, il y a ce, il y a cet aspect de communication."}
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"La Constance est une Intensité". la constance, c'est une intensité, sais. puis les gens l'oublient. c'est comme: ah, ouais, coolable de courir 100 m en 15 secondes, mais je te demande d'en courir un 1000, tu es comme: ah, tu es mort, ouais. mais justement, tu la constance dans le temps, autant dans un workout que jour après jour. moi, tout le temps tu t'entraîné deux fois par semaine, tu fait 100 workout dans une année, beaucoup plus cool que tu entraîner C fois par semaine pendant un mois.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': '"La Constance est une Intensité". la constance, c\'est une intensité, sais. puis les gens l\'oublient. c\'est comme: ah, ouais, coolable de courir 100 m en 15 secondes, mais je te demande d\'en courir un 1000, tu es comme: ah, tu es mort, ouais. mais justement, tu la constance dans le temps, autant dans un workout que jour après jour. moi, tout le temps tu t\'entraîné deux fois par semaine, tu fait 100 workout dans une année, beaucoup plus cool que tu entraîner C fois par semaine pendant un mois.'}
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Endurance, Évolution de la Courbe de Lactate, et, et on voit vraiment l'impact sur la courbe de lactate qui, du coup, reste plate beaucoup plus longtemps et qui est beaucoup plus creusé vers la droite, euh, et qui et qui finit beaucoup plus haut du coup, du fait que, voilà, on, on a, on a pu, si on veut bien, débrider les, les jambes et te te permettre d'aller chercher beaucoup plus loin avec une meilleure qualité de de récupération, comme tu l'as mentionné, qui a un impact direct sur, euh, ta performance de haute intensité. je
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Endurance, Évolution de la Courbe de Lactate, et, et on voit vraiment l'impact sur la courbe de lactate qui, du coup, reste plate beaucoup plus longtemps et qui est beaucoup plus creusé vers la droite, euh, et qui et qui finit beaucoup plus haut du coup, du fait que, voilà, on, on a, on a pu, si on veut bien, débrider les, les jambes et te te permettre d'aller chercher beaucoup plus loin avec une meilleure qualité de de récupération, comme tu l'as mentionné, qui a un impact direct sur, euh, ta performance de haute intensité. je"}
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QLxR_zs5SSA.txt
Matériel pour une salle de sport Important souvent ce que les futurs propriétaires de box ont envie de. ils ont envie d'éblouillir leur future, future clientèle de matériel. et c'est bien, parce que ça fait beau. mais voilà, c'est pas, c'est pas pour ça que les personnes vont rester. la preuve: Tu, tu vas des fois dans les boxes ou dans des salles. une matériel, il a pas été changé depuis 10 ans et pour autant, la box, elle F, fonctionne bien.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Matériel pour une salle de sport Important souvent ce que les futurs propriétaires de box ont envie de. ils ont envie d'éblouillir leur future, future clientèle de matériel. et c'est bien, parce que ça fait beau. mais voilà, c'est pas, c'est pas pour ça que les personnes vont rester. la preuve: Tu, tu vas des fois dans les boxes ou dans des salles. une matériel, il a pas été changé depuis 10 ans et pour autant, la box, elle F, fonctionne bien."}
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Better Gymnastic Endurance with a Bike Program, #cardio. the number of people that I've seen now do that endurance work and come back to me and say I can rep more squats even though I didn't do a, you know, an endurance squat cycle or anything like that. so muscular endurance and resistance is going up. even people saying my gymnastic endurance is better from doing that endurance work because the qualities you build on a bike or running- General qualities- will transfer to everything.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Better Gymnastic Endurance with a Bike Program, #cardio. the number of people that I've seen now do that endurance work and come back to me and say I can rep more squats even though I didn't do a, you know, an endurance squat cycle or anything like that. so muscular endurance and resistance is going up. even people saying my gymnastic endurance is better from doing that endurance work because the qualities you build on a bike or running- General qualities- will transfer to everything."}
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L'importance de la Communication pour la Performance Sportive, là de, justement, d'avoir une bonne communication entre le coach et l'athlète qui permet de maximiser ce que tu es capable de faire dans la journée. parce que c'est ce qui est sur le papier est pas important, c'est l'adaptation qui est importante. fait, si tu modules, jamais qu'est-ce que les gens? ils vont faire un petit peu ça. tu, quand les gens suivent une programmation, faut que tu AES la capacité derrière de faire non. moi, aujourd'hui, j'ai besoin de ça pour être capable de maximiser mes gains et de moduler la programmation, parce que sur papier, c'est une chose, mais de le faire, si tu le fais pas correctement, ne va pas t'apporter les gains que tu veux.
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lcetQ2gd3i8.txt
Formation Respiratoire Upside Strength - Complémentarité avec les autres Programmes. est-ce que la formation sur le système respiratoire est complémentaire aux autres programmes et formations upside strength? dans cette vidéo, je réponds à une question d'Alex, qui fait partie de la communauté upside strength, qui veut savoir comment les différents programmes et formations interagissent afin de savoir si cette formation est bien pour lui ou pas. alors, sans attendre, voyons la question d'Alex. bonjour Shan. je me permets une petite question. je viens d'investir dans le kit cardio pro. merci pour cette promo et je vois également la formation le système respiratoire dans la performance sportive. je souhaite l'acquérir également, mais j'ai déjà kit cardio, le programme vélo endure 3.0. comment établir ton profil individuel d'intensité, comprendre les seuils physio et les zones d'entraînement? ma question est la suivante: si je l'achète, cela ne va pas faire doublon avec les formations que j'ai déjà. merci beaucoup pour ton retour, Alex. maintenant, avant de répondre, j'en profite pour te rappeler que j'ai créé une formation gratuite sur les zones d'entraînement pour aider ceux et celles qui souhait améliorer leur cardio avec des idées simples et applicables sur le terrain. donc, si ça t'intéresse, n'oublie pas de cliquer sur le lien dans la description. passons maintenant à la réponse pour Alex. ce que je vais faire, c'est que je vais passer en revue chacun des programmes ou formations qu'il a cité pour donner un petit peu l'envers du décor et ce qui t'attend dans ses formations, ou ce que tu as déjà Alex dans ses formations et ses programmes, et te dire comment la formation sur le système respiratoire vient s'imbriquer dans tout ça. donc, pour commencer, on parle du kit cardio pro. là, on est sur une mini formation avec à peu près 1 heure de contenu vidéo, neuf présentations qui nous parlent des fondamentaux de la physiologie. tel que je la com prend aujourd'hui, c'est une version qui est qui est mise à jour. c'est quelque chose que j'ai produit il y a quelques semaines de ça et donc il a toutes mes idées mises à jour sur des concepts simples comme les filières énergétiqu, la typologie musculaire, les domaines d'intensité, la puissance critique, le, le, le FTP, la zone 2, l'entraînement polarisé. tous ces concepts là sont abordés dans le kit cardio pro et tu accèdes également à un extrait de tous mes programmes, c'est-à-dire entre de et 3 semaines de mon programme end dur, de mon programme power, donc les deux sur vélo. ensuite, bloc 0, qui est le, l'introduction à la course à pied. bloc 1, endurance en course à pied, l'introduction à l'entraînement respiratoire avec le breway better. tout ça est inclus dans ton kit cardio pro. ensuite, parlons du programme vélo endure 3.0. donc, dans ce programme, avant tout, c'est un programme pour développer l'endurance fondamentale et l'endurance musculaire. donc on va dire une distribution d'intensité pyramidale- vu que tu as pris le kit cardio pro, tu sais de quoi je parle avec cette terminologie- et euh, donc, on va travailler sur un cycle de 12 semaines dans un premier temps, à savoir que maintenant, ce programme comprend également un cycle de 10, 8 et 6 semaines ainsi qu'un cycle de maintenance supplémentaire. donc, en gros, tu as cinq programmes en un. avec ce programme d'endurance vélo, tu as également une présentation, un webinaire sur la préparation physique générale, un webinaire sur la puissance critique et un webinaire sur le sprint, interval training et son intérêt pour le développement de qualité de sprint et développement aussi de ta santé, fonction mitochondrielle, aerobi et cetera. ensuite, pour comment établir ton profil individuel d'intensité, là on a quelque chose d'un petit peu plus concret et de pratique, un outil, si tu veux bien, pour déterminer ta puissance critique et ensuite travailler avec mon protocole 41, des paliers de 4 minutes avec une minute de repos, et on va établir un profil afin d'avoir des fréquences cardiaques qui peuvent être référencé pour chaque palier pour chaque puissance de travail sur le vélo, et ça nous permet d'avoir quelque chose qui qui nous aide à mesurer le progrès, pas seulement sur des performances maximales, comme sur un test de puissance critique ou un test FTP, mais vraiment sur tout le spectre d'intensité, en commençant du très, très facile, en allant au plus difficile. donc, c'est ça, c'est plust un outil qui va te permettre d'avoir ce profil complet et ensuite de retester ce profil, peut-être deux, trois fois dans l'année, et voir l'évolution de tes fréquences cardiaques à différents niveaux d'intensité et aussi voir combien de paliers tu peux compléter sur le test qui est indirectement une mesure de performance. finalement, tu as parlé de comprendre les seuils physiologiques et les zones d'entraînement. là, on est sur une formation qui est plutôt théorique, qui va vraiment donner tous les fondamentaux des seuils physiologiques, seuil 1, seuil 2, et les différentes manières de les mesurer, comprendre les domaines d'intensité, comprendre les zones d'entraînement. donc, là, on est vraiment sur une formation théorique. c'est d'ailleurs la première formation que j'avais créé il y a ça bientôt 2 ans. euh, je dirais qu' est encore à jour. si je devais la refaire, bien sûr, je rajouterai des choses et c'est quelque chose que je vais faire à l'avenir. et comme toujours, hein, pour ceux qui ont mes formations et mes programmes: une fois que tu achètes le programme ou la formation, tu as accès pour toujours à toutes les mises à jour que je vais faire dans ce programme ou dans cette formation. donc maintenant, comment est-ce que la formation sur le système respiratoire s'imbrig dans tout ça? la formation sur le système respiratoire, c'est la plus grosse formation que j'ai créé jusqu'à aujourd'hui. euh, c'est, si je me trompe pas, 7 he de contenu vidéo exclusif, que tu trouves nulle part d'autrre et qui passe en revue de manière détaillée les structures, les fonctions, les limitations et les différentes manières d'entraîner le système respiratoire. donc, c'est vraiment, on parle de la physio pure, on parle de, on parle de l'anatomie, on on parle des fondamentaux et on on monte progressivement de niveau en niveau: structure, fonction, limitation, entraînement. à savoir que l'entraînement respiratoire, c'est quelque chose qui est bien documenté. aujourd'hui, on sait que ça fonctionne, on sait que ça marche bien, que ça a un intérêt dans plein de domaines différents, que ce soit dans la performance en elle-même, dans l'échauffement, dans le cooldown, dans un ajout intéressant pour augmenter la difficulté, la difficulté de certaines séances, pour rajouter une contrainte de de tolérance au CO2, en. il y a vraiment plein d'aspects extrêmement intéressants à l'entraînement respiratoire. et ce que je dis au début, hein, et à la fin de cette formation, c'est que je vais pas pouvoir te donner toutes les réponses, malheureusement, sur comment faire et quoi faire, avec quel outil, combien, et cetera, simplement parce que ça a pas encore été investigué. donc, moi, je fais de mon mieux pour partager toutes ces informations avec toi, mais c'est à toi ensuite, de mettre la main à la patte, de tester ces choses sur le terrain et de revenir avec des idées intéressantes afin de développer ce domaine qui est, encore une fois, très, très jeune. donc voilà, on a fait le tour des différents, différents programmes et formations que tu m'avais cité. Alex, j'espère avoir pu répondre à ta question et amener un petit peu plus de clarté sur les différents éléments et comment ça s'imbrique. je pense clairement que cette formation, c'est une formation qui est assez poussée au niveau théorique et il faut vraiment vouloir se mettre dedans et faire le travail, prendre des notes, synthétiser tes notes, c'est comme ça que tu vas en tirer le le maximum. et c'est une facette de l'entraînement qui est pour l'instant très, très peu exploité, qui est très, très mal comprise aussi, et c'est pour ça que j'ai créé cette formation, c'est pour ouvrir, on va dire, créer cette brèche et faire en sorte que des gens se se lancent dans cette brèche pour qu'on puisse faire avancer ce domaine de l'entraînement respiratoire. euh, parce que c'est véritablement complémentaire à toutes les autres choses qu'on fait, que ce soit en force, euh, en cardio, en en en en prévention de blessures, euh, pour ceux qui aiment, qui aiment bien ce terme, je veux dire, il y a, c'est, c'est vraiment un aspect à part entière de l'entraînement, de la préparation physique, et je pense que ça vaut la peine d'avoir. en tout cas, ce que j'ai essayé de faire, c'est de synthétiser toutes les informations que j'avais trouvé jusqu'à maintenant sur le système respiratoire, euh, sa structure, ses fonctions, ses limitations et ses entraînements, pour donner une voix, pour donner un point de départ depuis lequel on peut tous explorer l' le, la respiration et l'entraînement respiratoire avec des bases communes. donc, voilà, merci d'avoir regardé cette vidéo. oublie pas de laisser un petit commentaire avec tes questions pour la prochaine vidéo. je me ris de créer un petit peu plus de contenu cette année pour toi. on se voit dans la prochaine, Ciao.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Formation Respiratoire Upside Strength - Complémentarité avec les autres Programmes. est-ce que la formation sur le système respiratoire est complémentaire aux autres programmes et formations upside strength? dans cette vidéo, je réponds à une question d'Alex, qui fait partie de la communauté upside strength, qui veut savoir comment les différents programmes et formations interagissent afin de savoir si cette formation est bien pour lui ou pas. alors, sans attendre, voyons la question d'Alex. bonjour Shan. je me permets une petite question. je viens d'investir dans le kit cardio pro. merci pour cette promo et je vois également la formation le système respiratoire dans la performance sportive. je souhaite l'acquérir également, mais j'ai déjà kit cardio, le programme vélo endure 3.0. comment établir ton profil individuel d'intensité, comprendre les seuils physio et les zones d'entraînement? ma question est la suivante: si je l'achète, cela ne va pas faire doublon avec les formations que j'ai déjà. merci beaucoup pour ton retour, Alex. maintenant, avant de répondre, j'en profite pour te rappeler que j'ai créé une formation gratuite sur les zones d'entraînement pour aider ceux et celles qui souhait améliorer leur cardio avec des idées simples et applicables sur le terrain. donc, si ça t'intéresse, n'oublie pas de cliquer sur le lien dans la description. passons maintenant à la réponse pour Alex. ce que je vais faire, c'est que je vais passer en revue chacun des programmes ou formations qu'il a cité pour donner un petit peu l'envers du décor et ce qui t'attend dans ses formations, ou ce que tu as déjà Alex dans ses formations et ses programmes, et te dire comment la formation sur le système respiratoire vient s'imbriquer dans tout ça. donc, pour commencer, on parle du kit cardio pro. là, on est sur une mini formation avec à peu près 1 heure de contenu vidéo, neuf présentations qui nous parlent des fondamentaux de la physiologie. tel que je la com prend aujourd'hui, c'est une version qui est qui est mise à jour. c'est quelque chose que j'ai produit il y a quelques semaines de ça et donc il a toutes mes idées mises à jour sur des concepts simples comme les filières énergétiqu, la typologie musculaire, les domaines d'intensité, la puissance critique, le, le, le FTP, la zone 2, l'entraînement polarisé. tous ces concepts là sont abordés dans le kit cardio pro et tu accèdes également à un extrait de tous mes programmes, c'est-à-dire entre de et 3 semaines de mon programme end dur, de mon programme power, donc les deux sur vélo. ensuite, bloc 0, qui est le, l'introduction à la course à pied. bloc 1, endurance en course à pied, l'introduction à l'entraînement respiratoire avec le breway better. tout ça est inclus dans ton kit cardio pro. ensuite, parlons du programme vélo endure 3.0. donc, dans ce programme, avant tout, c'est un programme pour développer l'endurance fondamentale et l'endurance musculaire. donc on va dire une distribution d'intensité pyramidale- vu que tu as pris le kit cardio pro, tu sais de quoi je parle avec cette terminologie- et euh, donc, on va travailler sur un cycle de 12 semaines dans un premier temps, à savoir que maintenant, ce programme comprend également un cycle de 10, 8 et 6 semaines ainsi qu'un cycle de maintenance supplémentaire. donc, en gros, tu as cinq programmes en un. avec ce programme d'endurance vélo, tu as également une présentation, un webinaire sur la préparation physique générale, un webinaire sur la puissance critique et un webinaire sur le sprint, interval training et son intérêt pour le développement de qualité de sprint et développement aussi de ta santé, fonction mitochondrielle, aerobi et cetera. ensuite, pour comment établir ton profil individuel d'intensité, là on a quelque chose d'un petit peu plus concret et de pratique, un outil, si tu veux bien, pour déterminer ta puissance critique et ensuite travailler avec mon protocole 41, des paliers de 4 minutes avec une minute de repos, et on va établir un profil afin d'avoir des fréquences cardiaques qui peuvent être référencé pour chaque palier pour chaque puissance de travail sur le vélo, et ça nous permet d'avoir quelque chose qui qui nous aide à mesurer le progrès, pas seulement sur des performances maximales, comme sur un test de puissance critique ou un test FTP, mais vraiment sur tout le spectre d'intensité, en commençant du très, très facile, en allant au plus difficile. donc, c'est ça, c'est plust un outil qui va te permettre d'avoir ce profil complet et ensuite de retester ce profil, peut-être deux, trois fois dans l'année, et voir l'évolution de tes fréquences cardiaques à différents niveaux d'intensité et aussi voir combien de paliers tu peux compléter sur le test qui est indirectement une mesure de performance. finalement, tu as parlé de comprendre les seuils physiologiques et les zones d'entraînement. là, on est sur une formation qui est plutôt théorique, qui va vraiment donner tous les fondamentaux des seuils physiologiques, seuil 1, seuil 2, et les différentes manières de les mesurer, comprendre les domaines d'intensité, comprendre les zones d'entraînement. donc, là, on est vraiment sur une formation théorique. c'est d'ailleurs la première formation que j'avais créé il y a ça bientôt 2 ans. euh, je dirais qu' est encore à jour. si je devais la refaire, bien sûr, je rajouterai des choses et c'est quelque chose que je vais faire à l'avenir. et comme toujours, hein, pour ceux qui ont mes formations et mes programmes: une fois que tu achètes le programme ou la formation, tu as accès pour toujours à toutes les mises à jour que je vais faire dans ce programme ou dans cette formation. donc maintenant, comment est-ce que la formation sur le système respiratoire s'imbrig dans tout ça? la formation sur le système respiratoire, c'est la plus grosse formation que j'ai créé jusqu'à aujourd'hui. euh, c'est, si je me trompe pas, 7 he de contenu vidéo exclusif, que tu trouves nulle part d'autrre et qui passe en revue de manière détaillée les structures, les fonctions, les limitations et les différentes manières d'entraîner le système respiratoire. donc, c'est vraiment, on parle de la physio pure, on parle de, on parle de l'anatomie, on on parle des fondamentaux et on on monte progressivement de niveau en niveau: structure, fonction, limitation, entraînement. à savoir que l'entraînement respiratoire, c'est quelque chose qui est bien documenté. aujourd'hui, on sait que ça fonctionne, on sait que ça marche bien, que ça a un intérêt dans plein de domaines différents, que ce soit dans la performance en elle-même, dans l'échauffement, dans le cooldown, dans un ajout intéressant pour augmenter la difficulté, la difficulté de certaines séances, pour rajouter une contrainte de de tolérance au CO2, en. il y a vraiment plein d'aspects extrêmement intéressants à l'entraînement respiratoire. et ce que je dis au début, hein, et à la fin de cette formation, c'est que je vais pas pouvoir te donner toutes les réponses, malheureusement, sur comment faire et quoi faire, avec quel outil, combien, et cetera, simplement parce que ça a pas encore été investigué. donc, moi, je fais de mon mieux pour partager toutes ces informations avec toi, mais c'est à toi ensuite, de mettre la main à la patte, de tester ces choses sur le terrain et de revenir avec des idées intéressantes afin de développer ce domaine qui est, encore une fois, très, très jeune. donc voilà, on a fait le tour des différents, différents programmes et formations que tu m'avais cité. Alex, j'espère avoir pu répondre à ta question et amener un petit peu plus de clarté sur les différents éléments et comment ça s'imbrique. je pense clairement que cette formation, c'est une formation qui est assez poussée au niveau théorique et il faut vraiment vouloir se mettre dedans et faire le travail, prendre des notes, synthétiser tes notes, c'est comme ça que tu vas en tirer le le maximum. et c'est une facette de l'entraînement qui est pour l'instant très, très peu exploité, qui est très, très mal comprise aussi, et c'est pour ça que j'ai créé cette formation, c'est pour ouvrir, on va dire, créer cette brèche et faire en sorte que des gens se se lancent dans cette brèche pour qu'on puisse faire avancer ce domaine de l'entraînement respiratoire. euh, parce que c'est véritablement complémentaire à toutes les autres choses qu'on fait, que ce soit en force, euh, en cardio, en en en en prévention de blessures, euh, pour ceux qui aiment, qui aiment bien ce terme, je veux dire, il y a, c'est, c'est vraiment un aspect à part entière de l'entraînement, de la préparation physique, et je pense que ça vaut la peine d'avoir. en tout cas, ce que j'ai essayé de faire, c'est de synthétiser toutes les informations que j'avais trouvé jusqu'à maintenant sur le système respiratoire, euh, sa structure, ses fonctions, ses limitations et ses entraînements, pour donner une voix, pour donner un point de départ depuis lequel on peut tous explorer l' le, la respiration et l'entraînement respiratoire avec des bases communes. donc, voilà, merci d'avoir regardé cette vidéo. oublie pas de laisser un petit commentaire avec tes questions pour la prochaine vidéo. je me ris de créer un petit peu plus de contenu cette année pour toi. on se voit dans la prochaine, Ciao."}
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lv8i7xFNwU0.txt
Cyclisme. Quelle Cadence Optimale? au niveau mécanique, le, le, l'équilibre optimal, il se trouve entre 80 et 90 RPM en général, mais c'est vrai que ce que tu vois souvent chez les cyclistes entraînés, c'est des cadences qui sont nettement plus hautes que ça. et et je pense que, comme tu l'as dit, au niveau coordination du mouvement, au début c'est pas facile de tourner vite, mais avec l'entraînement, c'est quelque chose que tu peux faire. et je pense que c'est une des choses qu'on peut facilement développer en passant du temps sur le, le vélo, c'est justement jouer avec ces RPM, avec cette cadence. on en a parlé durant le séminaire, déguiser presque tes séances de Zone 2 comme du travail de, de coordination, du travail de cadence. c'est tout à fait faisable et je pense qu'il y a une plusvalue à la fin qui peut être intéressante.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Cyclisme. Quelle Cadence Optimale? au niveau mécanique, le, le, l'équilibre optimal, il se trouve entre 80 et 90 RPM en général, mais c'est vrai que ce que tu vois souvent chez les cyclistes entraînés, c'est des cadences qui sont nettement plus hautes que ça. et et je pense que, comme tu l'as dit, au niveau coordination du mouvement, au début c'est pas facile de tourner vite, mais avec l'entraînement, c'est quelque chose que tu peux faire. et je pense que c'est une des choses qu'on peut facilement développer en passant du temps sur le, le vélo, c'est justement jouer avec ces RPM, avec cette cadence. on en a parlé durant le séminaire, déguiser presque tes séances de Zone 2 comme du travail de, de coordination, du travail de cadence. c'est tout à fait faisable et je pense qu'il y a une plusvalue à la fin qui peut être intéressante."}
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Why Specificity is KILLING your Fitness. #cardio [Music]. we're very much in the all specific all the time right now, and I often hear the argument of if it doesn't look like my sport, I don't want to do it because it's not going to help me. so people are just focusing on things that are exactly like their Sport. and when it's when you're close to a competition, when you're trying to push the needle on the sport, yes, you have to be specific and you have to practice the sport itself. but then, when you're far away from competitions, when you're trying to work on your weaknesses, well, guess what? you got to go outside of your sport and do things that are completely different and
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Why Specificity is KILLING your Fitness. #cardio [Music]. we're very much in the all specific all the time right now, and I often hear the argument of if it doesn't look like my sport, I don't want to do it because it's not going to help me. so people are just focusing on things that are exactly like their Sport. and when it's when you're close to a competition, when you're trying to push the needle on the sport, yes, you have to be specific and you have to practice the sport itself. but then, when you're far away from competitions, when you're trying to work on your weaknesses, well, guess what? you got to go outside of your sport and do things that are completely different and"}
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Lj8wBQ30X2A.txt
Vincent Issartel, Le Fitness t'enseigne la Patience et le Travail #motivation, et c'est ça la magie du fitness, c'est que ça t'enseigne la patience et que ça t'enseigne la discipline et le travail. et je pense que ces valeurslà, elles sont transversal à à tous les domaines et qu'une fois que tu as un petit peu épuisé le, la ressource fitness enfin, ou que tu as un peu l'impression de d'avoir tourné dans l'aquarium un millier de fois, bah tu dis: ok, je vais utiliser ces mêmes valeurs que sont la discipline, la rigueur, la patience, et que, et en fait, tu sais que si tu les, si tu les transposes à n'importe quel domaine, tu peux développer avec ces mêmes valeurs n'importe quel business. je pense, tu vois,
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Vincent Issartel, Le Fitness t'enseigne la Patience et le Travail #motivation, et c'est ça la magie du fitness, c'est que ça t'enseigne la patience et que ça t'enseigne la discipline et le travail. et je pense que ces valeurslà, elles sont transversal à à tous les domaines et qu'une fois que tu as un petit peu épuisé le, la ressource fitness enfin, ou que tu as un peu l'impression de d'avoir tourné dans l'aquarium un millier de fois, bah tu dis: ok, je vais utiliser ces mêmes valeurs que sont la discipline, la rigueur, la patience, et que, et en fait, tu sais que si tu les, si tu les transposes à n'importe quel domaine, tu peux développer avec ces mêmes valeurs n'importe quel business. je pense, tu vois,"}
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La Valeur de la Patience. #motivation, c'est si, si tu certifies à quelqu'un que dans 10 ans, il va faire 100 millions, sur le moment il va avoir l'impression que c'est archi long. mais s'il continue, s'il continue de bosser jour après jour les 10 ans, ils vont passer en 2 minutes et le mec, il va se retourner, il aura 10 millions sur son compte en banque.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "La Valeur de la Patience. #motivation, c'est si, si tu certifies à quelqu'un que dans 10 ans, il va faire 100 millions, sur le moment il va avoir l'impression que c'est archi long. mais s'il continue, s'il continue de bosser jour après jour les 10 ans, ils vont passer en 2 minutes et le mec, il va se retourner, il aura 10 millions sur son compte en banque."}
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Test FPT. Comment s'y Préparer? une chose que j'ai modifié sur cette version 2.0 par rapport à la première version du programme, c'est que j'ai mis des sessions un petit peu plus spécifiques: 20 minutes sur les deux, trois dernières semaines, alors qu'avant c'était un un petit peu plus éloigné, on va dire en terme d'intensité. parce qu'un 20 minutes, c'est vraiment pas cool comme effort, c'est vraiment dur et c'est long et enfin c'est tout en même temps. et donc, je me suis dit: on va, on va quand même mettre un peu plus de spécifique sur la fin de de la prog pour, justement, que les gens, ils arrivent et qu'ils soient pas perdus sur leurs 20 minutes, qu'il a fait des efforts, qu' soient proches, et donc, c'est ce que tu décris là.
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Vincent Issartel: "La Qualité #1 pour être COACH" #motivation: pour moi, c'est une des qualités numéro 1 pour être coach. c'est l'empathie, c'est l'écoute et l'amour de d'autrui, et, et ça, c'est un truc que quand tu as avec sincérité, tu as déjà de bonnes choses, de bonnes chances d'avoir une rétention client.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': 'Vincent Issartel: "La Qualité #1 pour être COACH" #motivation: pour moi, c\'est une des qualités numéro 1 pour être coach. c\'est l\'empathie, c\'est l\'écoute et l\'amour de d\'autrui, et, et ça, c\'est un truc que quand tu as avec sincérité, tu as déjà de bonnes choses, de bonnes chances d\'avoir une rétention client.'}
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What is Hypoxemia in Cardio Training? #cardio um? hypoxemia is when you desaturate your oxygen inside your, your blood. so usually if you put a um, if you put one of those little things on your finger at the hospital to look at your saturation, you're going to be between- unless you have some kind of lung disease or or or or some limitations there, you're going to be between 98 and 99%.
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[FR] Amélie Hediger-Parolini sur les Tests d’Effort & la Physiologie de l’Endurance | Episode #299. moi, j'ai quand même pas mal de de cyclistes qui viennent où que je suis, qui sont hyper focus sur leur, sur leur valeur de Wat, sur le temps de pourcentage qui pourrait avoir sur un capteur de puissance à l'extérieur, à l'intérieur, et l'importance qui, qui, qui, qui mettent là-dessus, qui, voilà, cert intéressante, et puis, je pense, ça apporte beaucoup, hein, sur l'entraînement, mais qui oublie aussi de bah, de s'écouter un peu et puis de d'essayer de remettre un petit peu ces valeurs là, dans dans un contexte de de voilà, avec des valeurs, de par de fréquence, coup de ressenti. bienvenue sur le Podcast upside strength, le podcast qui t'aide à développer tes connaissances et tes compétences dans tous les domaines du sport et de la santé, que tu sois sportif, amateur, athlète, compétiteur, coach, prépa, physique ou kiné. n'oublie pas de t'abonner à la chaîne et bienvenue dans ce nouvel épisode. salut, Amélie, bienvenue sur le Podcast. comment tu vas? salut SH bien, bien, merci, et toi bien. c'est un plaisir de enfin te recevoir. on a eu l'opportunité de collaborer dans le passé en personne. tu es aussi venu sur la chaîne pour parler un petit peu du travail qu'on avait fait avec les, les moxy, notamment en altitude. donc, pour ceux qui sont intéressés, n'hésitez pas à aller voir ce petit échange qu'on a vu avec Amélie. mais pour commencer, pour ceux qui te connaissent pas, est-ce que tu peux nous en dire un petit peu sur toi, qui tu es et que fais-tu? ouais, merci beaucoup. merci pour l'initation. c'est vraiment un honneur, c'est cool de pouvoir faire partie de ta communauté. donc trop cool. euh, moi, c'est donc, j'ai fait des études de sciences du sport à l'Université de Lausanne, donc je viens plutôt à la base de. l'uni. puis, après, j'ai j'ai rapidement été projeté un peu sur le terrain, dans un job à motion Lab, qui est un grand centre de sport en fait, où j'étais responsable de la performance en endurance, euh, où j'ai fait mis en place un peu le la partie laboratoire testing, et puis on avait deux chambres d'altitude et de chaleur où j'ai aussi pu travailler avec tout ce qui est environnement extrême. et puis, là, maintenant, depuis quelques mois, depuis cet été, je me suis lancée à mon compte, euh, comme préparateur physique. enfin, je fais passer des test d'efforts, je fais des plans d'entraînement, du coaching, et puis, à côté, je suis aussi à la Haute école de santé où je fais un peu de recherche plutôt avec des patients, et puis je donne aussi des entraînements et des cours de ce qu' te font. donc, voilà, super, un emploi du temps qui est bien chargé, comme nous tous. j'aimerais commencer à parler un petit peu par la la recherche que tu fais. est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus? quels sont tes, tes sujets d'investigation? oui, alors là, j'ai commencé, bon, ça fait une année, sur une étude pilote de faisabilité chez des patients qui font de l'apnée du sommeil. et puis, là, on, on essaie de de, en fait, de monitorer à distance ces patients-l, ces patients qui font l'apené du sommeil. ils ont souvent une, une thérapie qu'on appelle CPAP, qui leur permet d'ouvrir, en fait, les, les voies respiratoires supérieures et d'éviter que queil y ait un collapse, en fait, au niveau des voies respiratoires, qui crée généralement ces apnés là. et et ces patients là, bah, ils ont un traitement qu'on appelle CPAP et, en fait, on ces patientsl au travers de leur prise en charge via deux outils connectés: un bracelet qui qui mesure la tension artérielle, qui a un nouvel outil Suisse, et puis un autre outil qui est un actigraphe, en fait, qui qui mesure le sommeil, l'activité physique, journalière. puis on essaie de voir un peu, bah, voilà, quelles sont les tendances, comment évolue la tension artérielle, le sommeil, les phases de sommeil, l'activité physique, euh, pour optimiser la prise en charge de ces patients, là, voilà, super intéressant. çaen est où ça avance bien, oui, ça avance là. voilà, c'est, on a terminé l'étude pilote qui était uniquement une étude un peu observatoire, sans analyser concrètement les résultats. et puis, l'objectif, c'est de pouvoir, voilà, tester ça sur de en plus grand nombre de patient, pour pouvoir vraiment évaluer les synergies possibles qu'il y auraiit entre les différents paramètres. qu'on évolue, qu'on évalue, qu'est-ce que, qu'est-ce que ça peut apporter ce monitoring à distance par rapport à aux pratiques actuelles. dans dans ce cadre, là, bah, je pense que, jusqu'à présent, euh, les patients, ils étaient chaque fois euh, enfin, comment, sous une thérapie qui était standardisé, enfin, plus ou moins la même pour pour tous. euh, et puis B, finalement, d'arriver à, à monitorer le leur sommeil, euh, à voir, en fait, comment évoluerait la tension artérielle chez certains patients, euh, et et ben, ça permettrait d'optimiser justement cette, cette prise en charge, en ayant des à, à plus ou moins moyen terme, des recommandations de prise en charge, un peu plus adapté, que ce soit ben, lié plutôt à l'activité physique, euh, plutôt, plutôt à à voilà, à des à du PL à se focaliser sur du sommeil, sur, voilà ça justement, de de pouvoir individualiser la prise en charge de ces patients qu'on fait jusqu'à présent pas vraiment quoi. finalement, c'est intéressant. donc, l'individualisation des, des prises en charge, elle commence à à, on va dire, passer du côté sport au côté santé aussi, où on essaie d'avoir une approche un petit peu plus individuelle, est plus cohérente, ouais, clairement, ok, intéressant, qu'est-ce que, qu'est-ce que tu espères voir dans ce domaine, dans les, dans les années qui viennent, au travers de de tes recherches et des autres qui sont en cours? bah, je dirais que, dans un monde idéal, ce serait d'arriver à implémenter sorte de d'intelligence artificielle. euh, voilà, c'est un petit peu ce qui se fait, hein, dans toutes ces, tous ces outils connectés, on essaie de rassembler le max de paramètres, euh, sur une plateforme commune pour avoir des, enfin essayer de voir un peu les, les, les tendances de chacun. et puis, ce serait d'avoir, justement, une plateforme d' d'intelligence artificielle. on arriverait à dire: bah voilà, Monsieur X bénéficierait plus d'activité physique ou à une glycémie trop importante. donc, ce serait plutôt sur la nutrition qu'il faudrait travailler. enfin, voilà des choses comme ça, quoi, puis d'arriver à, à vraiment avoir une prise en charge qui soit, qui soit, ouais, manager au mieux, et puis avec des coûts moins importants, puis des gens qui arriveraient, qui éviteraient d'être mé. je sais pas comment on dit prendre trop de médicaments sur médicamenté, je crois pas que ce soit un mot. mais on ESS, on se comprend quoi? on se comprend exactement. qu'est-ce que tu as pu retirer de ce, cette facette de tes activités et peut-être transférer sur le côté un petit peu plus sport, performance, est-ce qu' est-ce qu'il y a un transfert, est-ce qu'il y a des connexions intéressantes que tu as trouvé? alors, je dirais que ouais. enfin, disons que l'étude que je mène par raort, à ce que j'ai fait, ou ce que je fais avec, avec les sportifs, ça reste un petit peu dans ben voilà, dans l'analyse ou de différentes variables physiologiques que que que j'ai, que j'ai pratiqué jusqu'à présent. après, c'est une population complètement différente qui, je pense, est très différente sur le fait que l'adhérence ou le, peut-être, le, je sais pas, la structure de ces gens-là au quotidien est peut-être plus compliqué à mettre en place que chez les sportifs. et puis, c'est justement ça qui est qui est, qui est aussi intéressant, mais, mais, mais différent. chez des sportifs, on a envie de tester un truc, alors on leur implémente un programme, puis le programme, il est fait plus ou moins normalement, et puis, après, on arrive à voir les effets, et puis, chez des patients, c'est quand même, c'est quand même autre chose, ça, ça prend peut-être plus de temps, ou ça doit être mené pe-être différemment, avec un peu plus de. ouais, voilà, c'est, c'est vachement intéressant. donc, tu as dit que tu as lancé ton activité indépendante récemment en matière de, de test d'effort, de profilage, de de coaching, d'entraînement. qu'est-ce qui t'a, qu'est-ce qui t'a amené à te lancer dans dans cette aventure? comme tu as dit, tu avais déjà une expérience préalable avec, avec ce monde là, ouais, euh, ben, parce que j'ai beaucoup, beaucoup appris dans mon ancien poste à, à motion Lab. là, on avait des activités très, très variées, et puis, à un moment donné, ben, j'avais enviefin, j'avais l'impression d'avoir emmagasiné plein de choses, et puis j'avais envie de de tester de mon côté, sur mon propre chemin. je dirais, et puis, puis, voilà, puis, ben, je me suis qui lancé gentiment, cet été, hein, sans sans trop prendre de risque, je dirais parce que, voilà, j'ai quand même un 60 % à côté, puis, à côté, j'essayer de gentiment utiliser une à de un à de jours par semaine pour ça. euh, au début, c'était plutôt de de proposer des épreuves d'effort, parce que c'est quand même ce qui m'intéresse quoi, de travailler avec de la philologie des sportifs en présentiel, ça c'est assez cool. et donc, voilà, ça a été de de proposer ça, des épreuves d'effort, alors voilà, c'est pas des choses qu'on arrive à avoir enfin tous les jours, régulièrement, et pas tout sportif qui font les épruves d'effort toutes les semaines, mais c'est une activité que que j'aimerais, que j'essaie de développer, euh, et puis après, bah, de proposer aussi des plans d'entraînement, euh, des cours, du coaching, des cours de skit fon, enfin, c'est des choses, par exemple, des cours de skit fond, que j'avais pas pas la le temps de proposer avant, euh, et puis puis, là, bah, c'est l'occasion justement de, voilà, d'avoir le le temps de manager mon temps comme je veux, en fonction des dispos que j'ai. ça, c'est cool quoi. on en parlera un petit peu tout à l'heure. mais tu es donc entraîneuse et formatrice, pour moniteur de de ce qu'il font, pratiquante aussi ce qu' font donc on, on reviendra là-dessus. pour rester sur le sujet des, des tests d'effort, si tu dois présenter, expliquer un test d'effort à quelqu'un qui sait pas ce que c'est, comment est-ce que tu abordes le sujet? alors, un test d'effort, ben, c'est un, un test, enfin, c'est en fait une procédure où on évalue plusieurs paramètres physiologiques, notamment euh à l'effort, donc sur un vélo- moi, c'est principalement sur des efforts de type, donc ce sera sur vélo, sur sur home trainer, sur, enfin sur sur tapis de course, et puis ben, pendant l'effort, on va mesurer un certain nombre de paramètres, autant subjectifs qu'objectif. euh, là, ça dépend un peu le le matériel qu'on a à disposition, hein, mais moi, j'ai la chance, là où je fais passer mes test, d'avoir euh un, un matériel qui permet d'évaluer les échanges gazeux, donc la ventilation, notamment, la consommation d'oxygène, production de CO2, pendant l'effort, euh, de mesurer la fréquence cardiaque, l'évolution de la fréquence cardiaque, et puis de la lactathémie, donc aussi ce qui se passe au niveau musculaire, chez le sportif, sur un effort qui commence au début assez léger, enfin sur un intensité légère, puis progressivement on augmente l'intensité jusqu'à épuisement si possible, pour, voilà, évaluer l'évolution et la cinétique de tous ces paramètres, là, pendant l'effort, et et pouvoir après, chez ces gens-là, leur, leur prescrire des zones d'entraînement, leur montrer, leur montrer, voilà le, le, la topographie de l'évolution de de leur physiologie sur, sur les foires, et puis pouvoir mieux comprendre aussi son métabolisme pendant les foires. quoi, je pense, c'est ça l'objectif et ça, c'est le dernier point que tu as relevé. c'est très intéressant, parce que je trouve que, de plus en plus, c'est ce côté-là- alors peut-être pas en en priorité, mais c'est presque 50 % de l'histoire- les gens, ils veulent comprendre comment ça fonctionne et le fait que on puisse mesurer les choses et leur montrer, c'est, c'est quelque chose qui intéresse beaucoup de monde. tu trouves ça aussi? ouais, c'est ça. je pense que, bah, voilà, tout le monde s'entraîne. c'est facile de mettre une paire de basket, courourir euh, et puis, enfin, peut-être, au fur et à mesure, on a des sensations musculaires, ventilatoires, qui sont plus ou moins intéressantes, qu'on découvre ou pas. mais mais voilà, de d'arriver à mettre des chiffres et des valeurs objectives sur des sentiments et des perceptions qu'on a à l'EFF, c'est ça qui aussi, qui qui nous permet de de mieux, de mieux se connaître, euh, et puis, et puis de progresser, d'arriver, d'arriver à mettre des chiffres et puis pouvoir se situer aussi, euh, sur son état de forme, et puis de voilà, de dans dans un, dans un moyen court terme, de pouvoir aussi évaluer et comparer ses performances, quoi. et je pense que, vu ce que tu dis là, on comprend tous les deux et on est sur la même longueur d'onde. quand, quand, euh, quand on, quand on parle de du RPE, de la perception de l'effort et de son importance, quand quelqu'un te dit: ouais, mais le RPE, c'est subjectif, donc ça sert à rien, qu'est-ce que tu leur dis: bah, je suis pas trop trop d'accord avec cette, cette phrase là, parce que, parce que moi, justement, souvent, je demande à, à, aux athlètes que que je, que j'entraî euh, de d'essayer de mettre des chiffres de perception sur des valeurs, par exemple sur de la fréquence cardiaque des gens qui, voilà, qui vont courir avec une ceinture de fréquence cardiaque, c'est important d'arriver à se dire: ok, ben, maintenant, je sais que quand je suis en endurance, et tant, enfin, telle valeur de fréquenceada, comment est-ce que je me situe finalement? puis, a des jours aussi où on est plus fatigué que d'autres. ça sert à rien de s'obstiner à uniquement se baser sur des, sur des chiffres de puissance ou de vitesse, mais mais le ressenti subjectif, il est aussi important. puis, dans la fatigue, c'est souvent ça qui ressort comme étant quand même le plus pertinent. parfois, au-delà des valeurs purement, euh, objectives, externes, quoi finalement? ouais, ouais, c'est, c'est très intéressant. j'ai, j'ai eu ce même switch il y a, je dirais, un an en arrière, mais ça se consolide de plus en plus au cours du temps, plus le temps avance et plus je mets de d'importance sur la perception. et oui, avoir les valeurs physio, c'est, c'est intéressant, c'est cool, on voit ce qui se passe, on comprend. mais faire le lien entre ce qui se passe en interne et ce qui se passe, on va dire, entre entre les deux oreilles, c'est c'est d'autant plus important. et beaucoup de gens qui sont encore très déconnectés de leur corps et qui ont de la peine, justement, à à soit juste mettre un chiffre ou alors avoir une, avoir une idée de vraiment ce qui se passe en interne, tu as, tu as eu des, des expériences comme ça, dont tu pourrais nous parler. ou les gens avaient beaucoup, beaucoup de mal avec cette idée de perception couplée à l'effort. ouais, ben, je dis même auelà, enfin, déjà, dans un test d'effort, tu en a qui, quand tu leur demandes, moi, sur un test d'effort, avec des charges incrémentales sur chaque palier, je leur demande où il se situeent sur une échelle de bord- j'utilise une échelle de de 1/ 10- sur sur l'effort perçu, enfin la difficulté perçue. et puis tu as des gens qui, bah, justement, n'arrivent pas à se situer, disent: voilà ben, ouais, ouais, c'est facile, c'est facile. et puis ça continue être facile jusqu'à ce que, finalement, ils arrivent au deuxième seuil, et puis là, tout d'un coup, non, c'est plus facile. voilà, parce que c'est des gens qui ont toujours eu l'habitude de s'entraîner sur des rythmes plus ou moins semblable. donc voilà, sur des rythmes ni ni trop élevés, ni trop lents, et puis, finalement, bah, c'est un effort qui leur semble être facile parfois. ben voilà, c'est, on a plusieurs spectres entre deux, quoi, il y a pas que que ça. donc, peut-être, là, dans dans ce genre d'expérience là, c'est c'est souvent ce qui arrive dans, dans ces tests d'effort, quand on leur demande où il se situent. et puis après, il y a aussi toute cette notion, maintenant, avec tous ces capteurs de puissance. moi, j'ai quand même pas mal de de cyclistes qui viennent où que je suis, qui sont hyper focus sur leur, sur leur valeurs de Wat, sur le temps de pourcentage qui pourrait y avoir sur un capteur de puissance à l'extérieur, à l'intérieur, et l'importance qui, qui, qui, qui mettent là-dessus, qui, voilà, cert, est intéressante, et puis, je pense, ça apporte beaucoup, hein, sur l'entraînement. mais qui oublie aussi de bah, de s'écouter un peu et puis de d'essayer de remettre un petit peu ces valeurs là, dans, dans un contexte de de voilà, avec des valeurs de par de fréquence cardiaque ou de ressenti, euh, subjectif, quelqu'un qui s'intéresse à tout ça et qui souhaiterait pe-être prêter un petit peu plus attention à ce qui perçoivent, à l'entraînement, qu'est-ce que tu donnes comme recommandation à, à tes sportifs, aux gens avec qui tu travailles, par rapport à, à ce ce côté de la perception? ben alors, moi, c'est vrai que les gens que je suis, souvent, ils ont- ils ont fait une épreuve d'effort avant, donc, je les connais aussi un petit peu- mais c'est peut-être de se détacher un petit peu de de, de ces, de ces puissances, de toutes ces valeurs là qu'on, qu'on a à dispo, euh, et puis puis d'arriver à peut-être évaluer, euh de enfin de mettre un chiffre subjectif sur chaque valeur, sur chaque séance pu, essayer de se dire: voilà, peutre, une fois j'étais à deux, une fois j'étais à TR, plutôt 5 cette fois-ci- puis de de de mettre, de mettre un ouais, un, un mot subjectif sur, sur les efforts là qu'ils ont à l'entraînement, ou alors, justement, d'arriver à, à se détacher de ça et puis plutôt revenir à quelque chose, euh, plus proche de valeur de fréquence cardiaque, euh, et puis, quand on commence à connaître un petit peu ces valeurs de fréquen cardiaque, ben, on arrive à les lié à à une charge externe, que ce soit en course à pied, à vélo, en natation ou quoi que ce soit, et puis de se dire: ok, bah, cette fois, cette fois-ci, bah, je suis à T telle, à telle vitesse ou telle puissance, mais ma fréquence cardiaque, elle, est pas la même. et donc, du coup, ben voilà, j'essaie plutôt de revenir à une fréquence cardiaque, euh que que je connais qui, qui est ma fréquence de de de facilité, euh, pour, pour arriver à à pas, se surmener quoi. puis voilà, être en tout cas dans une, dans une intensité qui est souhaitée, quoi, super pour ton, pour tes testes d'effort, est-ce que tu as un protocole que tu utilises? tu as plusieurs protocoles différents que tu utilises. euh, on sait que, dans ce mondelà, il y a, il y a plein d'options, et un protocole, c'est rien de plus qu'un compromis par rapport à ce qu'on essaie de mesurer, le temps qu'on a et la personne avec qui on travaille. donc, quel est le compromis ou les compromis que tu as décidé de faire de ce côté-là, et comment est-ce que tu articules tes, tes différents protocole? hm, hm, ça c'est intéressant. j'ai beaucoup réfléchi avant de proposer, au début, un protocole. voilà le protocole. il dépend aussi du, du du profil, mais je dirais que, pour mes athlètes plutôt typé endurance, et avec le, le temps que j'ai à dispo, c'est vra que j'ai une séance, une séance, quoi de d'une heure, d'un heure et3, où j'ai pas forcément le temps de de de faire plusieurs tests, qui qui mesurerai plusieurs, plusieurs choses. donc. donc, je fais un test incrémental avec des paliers de de 3 minutes, parce que j'ai aussi pas que la lactathémie, mais aussi les, les, la ventilation, qui me permet de de pouvoir faire un test avec des paliers, je dirais aussi courts, qui peuvent paraître pour certains trop court. mais mais voilà, je fais des palet de 3 minutes avec des incréments, ben de 30 W sur l'au, euh, et puis de un peu plus que 1 km/h sur course à pied, euh, et puis. et puis, voilà, ça me permet de de de d'évaluer les différents seuils ventilatoires et lactiques, d'arriver aussi à à corréler les de valeurs, là que j'ai à dispos pour, pour établir mes seuils. mais c'est vrai que si j'avais pas la, la ventilation, les échanges gazux, je ferais des, des paliers plus longs que 3 minutes, quoi de l'ordre de 5 minutes pour être sûr d'avoir, d'avoir des valeurs stables dans d'un palier à l'autre. quoi donc au, au final, le protocole, il va durer combien de temps? à peu près, en moyenne, h, alors ça dépend, ça dépend. mais euh, ouais, sur vélo, ça peut aller presque jusqu'à 30 minutes parfois, euh. et puis en course à pied, peut-être un peu plus court, une vingtaine de minutes, je dirais: comment est-ce que tu t'assures de commencer assez bas en terme de d'intensité? moi, c'est une erreur que j'avais faite au au début, quand j'avais débuté il y il y a plusieurs années. euh, des fois, être un petit peu trop ambitieux avec le palier de départ, et on sait que, euh, il y a beaucoup de information intéressante qu'on peut trouver tout en bas de l'échelle. comment est-ce que tu calibres ce, ce point de départ? alors, bon, déjà, il y a pas mal de discussion que j'ai avec, avec la personne au début. donc, voilà, je discute avec lui, je regarde un petit peu, euh, comment il s'entraîne peut-être les résultats qu'il a eu auparavant dans dans une, dans sa discipline là, euh. et puis, si la personne connaît, par exemple à vélo, sa valeur ou a déjà fait un test de FTP par exemple, ce qui n'est pas toujours le cas, euh, et ben, jeess essaie de prendre une valeur de l'ORD de voilà 50 % de cette FTP pour comme charge de départ si c'est en course à pied ou si c'est voilà, si, si j'ai pas toutes les informations nécessaires. généralement, je commence par un échauffement sur le tapis, par exemple, de course, je, c'est moi qui met la vitesse, et puis je commence par leur raconter une petite histoire, leur demander qu'il me parle un tout petit peu, puis je DIRIS que, subjectivement, j'arrive aussi un petit peu à voir où est-ce qu'il les en sont dans dans leur effort. enfin, si voilà, s'ils sont, si c'est déjà trop élevé, si 8 km/h, c'est moi, je vois que Y a a de la peine à répondre, et puis qu'il est déjà pas mal essoufflé, bah voilà, je vais réduire la charge de départ. je je lui demande aussi où il se situe sur sur une échelle de perception, et puis j' justuste, je dirais plutôt subjectivement, au début, pendant l'échauffement, et puis après, à la fin de l'échauffement, moi, je prends une petite prise de de lactate pour voir aussi si, si la valeur là, elle est pas trop élevé, si je me suis pas planté, ou si l'échauffement était pe-être pas trop. enfin, voilà, peut-être trop court, et puis puis, j'ajuste aussi un petit peu en fonction de ça. je dirais- mais c'est une erreur que j'ai faite aussi au début- euh, par exemple, chez des gens qui étaient peu sportifsou, qui avait peut-être pas beaucoup d'endurance de base, où tu te dis: ah, faut absolument les faire partir sur un rythme de trtiné, course lente. puis, en fait, il y a des gens chez qui B peut-être, il faut simplement marcher au début. euh, voilà, c'est. il vaut mieux partir sur plusieurs paliers trop lents que de louper finalement cette phase d'endurance de base qu'on a envie de déterminer au début. quoi? je me permets d'interrompre cet épisode pour te dire que si tu souhaites progresser en cardio, devenir plus endurant, mieux récupérer, sans nécessairement t'entraîner plus dur, je t'ai préparé une mini formation en quatre vidéos pour t'expliquer tout ce qu'il y a à savoir sur les zones d'entraînement et comment les appliquer dans ton quotidien. clique sur le lien dans la description pour accéder gratuitement à cette formation. ouis exactement? parle-nous maintenant de du spectre d'intensité? donc, on va dire de la basse à la haute intensité. quand les gens, ils commencent à, disons, 1/ 10 et ils vont jusqu'à 10/ 10, qu'est-ce que toi, tu vas chercher? ch plus précisément à à découvrir au travers de de ces différents paliers, des différentes mesures que tu prends, et après, on pourra aller un peu plus, de manière un peu plus détaillée dans les différentes mesures: les échanges gazeux et la lactathémie, et comment est-ce que tu interprètes tout ça? h? alors, ce que je vais regarder, c'est, bah, voilà déjà, la cinétique de fréquence cardiaque. si la cinétique, elle est plus ou moins stable, s'il y a pas des des choses un peu aberrante, que, enfin, on s'attend pas trop à ce que ce soit pas linéaire. disons donc, je mesure régulièrement la fréquadaac, enfin, sur chaque Pier, et puis, après, j'essaie de regarder, dans un premier temps, la lactathémie, parce que c'est ça que la ventilation, elle se mesure, je dirais automatiquement, pendant, pendant lesffes, et la lactathémie, je la, je la mesure sur chaque palier, et puis j'essaie de regarder, ben, à quel moment est-ce queil y a des changements d'état, euh, interne, enfin, de de début de l'effort jusqu'à la fin de l'effort, à quel moment est-ce que cette cinétique lactique, elle évolue de, enfin, quand est-ce qu'il y a des ruptures, en fait de linéarité ou de stabilité, c'est quem, euh, et puis, à quel moment, aussi, au niveau de la ventilation, il y a des a des changements, des des adaptations qui se font, euh, et puis, en fonction de ça, après, ben, je, je détermine des, des seuils ventilatoires lactiques qui me permettent, après, d'établir mes différentes zones d'intensité, euh, individualisé. voilà, en fonction du test, quoi, c'est si je dois être large, et et et, ouais, HM, est-ce que tu tu as décidé d'utiliser comme méthode d'interprétation pour tes valeurs de de lactatéie? est-ce que tu es fixé sur une méthode pour le seuil 1, une méthode pour le seuil 2? est-ce que tu le fais plutôt visuellement? bon, dans un premier temps, je dirais que je le fais visuellement, j'essaie de regarder un peu. voilà, si visuellement je j'arrive à l'interpréter, euh, comme ça. et puis, après le premier, le premier seuil, je regarde, je dirais que je prends la fin du. enfin, je sais pas s'il faut aller autant de détails que ça, maisant détail que tu veux, ok, ça marche. donc, le, le, le premier seuil lactique, c'est, c'est le dernier seuil stable de de mes valeurs de lactate, je dirais, avant que celle-ci n'augmente de entre 0,4, 0,5 millimol, euh, et puis, et puis après, je regarde le deuxième seuil, donc, j'essaie de regarder quand est-ce qu'il y a une cassure importante, et puis, je le Liss souvent, avec la ventilation aussi, euh, donc, j'essaie de regarder aussi le ction respiratoire à l'ff. enfin, différents paramètres que j'ai à disposition pour évaluer le deuxème seuille: euh, et puis, si je suis pas sûre, ben, j'utilise la, la méthode du max modifié, euh, pour pouvoir être le plus précis, le plus précis possible, dans, dans ce, dans ce deuxème soactique qui est souvent, enfin, pas souvent- hyper évident, je trouve. il y a plusieurs méthodes à dispo. je sais pas, toi, quelle méthode tu utilises. euh, pour, j'utilise des max modifiés aussi, ouais. en général, je fais faire un test 3 et 12 minutes pour calculer la puissance critique, avant qu'il vienne faire le test OK, et entre un Dmax modifié, une puissance critique, un seuil 2 à l'oxymétrie aussi, ouais, et le RPE en général, on a, on a, on a largement ce qu'il faut pour, pour déterminer ouaisouais, à tout corréé ensemble, ouais, ouais. il semblerait qu'on travaille de manière très similaire avec le lactat. je prends aussi baseline + 05, mais, contrairement à ce qui a été documenté dans la recherche, au lieu de prendre baseline comme étant la valeur au repos, je prends baseline comme étant la, la valeur minimale active, comme tu l'as dit. donc, si on a un plateau de de tris paliers et ensuite ça commence à monter, c'est là qu'on va mettre le premier point, euh, et pour ceux qui qui savent pas Dmax modifier, tu tires une ligne entre ce premier point d'inflexion qui monte et le dernier point sur ta courbe de lactate et tu prends la tangente. euh, tu prends la, non pas la tangente, tu prends la perendicula perpendiculaire, là où elle est le plus loin- distance maximale d max de la courbe- et ça te donne ton ton deuxième seuil avec cette, cette méthode, très intéressant. ensuite, parle-nous des valeurs de de ventilation. alors, tu as pas besoin de nous refaire les tous les graphiques euh pour euh, de manière orale, par, ça va être un petit peu compliqué, mais, dans les grandes lignes, explique-nous comment ça fonctionne, les mesures de de seuil ventilatoire, avec ces différentes notions de d'échang ventilatoire ou de de volume d'air respiré, la consommation d'oxygène, la production de CO2. donc, fais-nous un petit topo sur ces seuils ventilatoires de manière globale, et comment ça fonctionne, h? HM. alors bon, donc, sur un sur un effort, euh comment, incrémental, comme ça, on va avoir une augmentation progressive de la consommation d'oxygène, parce que Ben plus le muscle est sollicité, plus l'intensité importante, plus on doit l'alimenter en oxygène et donc, notre consommation d'oxygène augmente de manière linéaire, quoi? euh, jusqu'à ce qu'on atteigne nos capacités. si, si l'effort est réalisé jusqu'à, jusqu'à épuisement, ou intensité max, on va avoir un, un espèce de plateau euh de cette consommation d'oxygène qui nous indique que on a atteint finalement, euh, cette ce, ce, cette taille de moteur à disposition de nos poumons qui nous permett de de voilà, de de de nous, de nous produire un maximum d'oxygène. on peut pas plus. enfin, on a beau augmenter l'intensité, finalement ce, cette consommation, là, elle atteint sa limite. donc, voilà, ça, c'est un petit peu pour ça. après, au niveau de de la ventilation, la ventilation aussi, bah voilà, elle va augmenter aussi. finalement, on est obligé de ventiler de l'air pour apporter de l'Oxy. tout est un petit peu lié, mais je dirais qu'en début d'effort, on a vilation qui est plus ou moins, voilà, linéaire, OK, et puis, euh, la VO2 aussi. le premier seuil, il est souvent, comme on on le remarque souvent, par une première augmentation de cette ventilation, qui est dû à une première accumulation de du, du CO2, qui est un peu plus importante, parce que, voilà, on commence aussi à, à, à, à de plus en plus utiliser des sucres. donc, on a aussi une première consommation de, de de CO2, enfin, desons, h plus qui, qui commence à être aussi enin, je sais pas si je dois all autant les détails, mais voilà- qui commence à apparaître aussi. puis donc, du coup, on a cette ventilation qui réagit à, à ce premier changement là, et donc, voilà, c'est aussi un, un premier état, changement d'état qu'on qu'on pourrait observer, et puis le deuxième seuil ventilatoire, et ben, on le voit, par, tout d'un coup, une hyperventilation, donc une ventilation qui augmente de manière très importante, beaucoup plus importante que la première fois. et puis là, cette fois-ci, je dirais que voilà que le CO2, il est vraiment stable, on narrive plus à le stabiliser et lui aussi, il commence à à grimper. et, et puis voilà, c'est, c'est ce changement d'état, ce ce déséquilibre métabolique qui fait que on passe dans un, dans un état métabolique différent. quoi donc? tu as tes deux seuils lactiques. tu vas chercher à faire correspondre ça avec tes seuils ventilatoires pour avoir la meilleure interprétation possible. quelle relation tu vois entre ces ces seuils ventilatoires et ces seuils lactiques? est-ce que, en général, ils sont très proches l'un de l'autre? est-ce que le seuil 1 est en général plus proche ventilatoire, lactique, que le seuil 2? parle-nous un petit peu de tes constats que tu as pu faire au travers des, de tous les tests que tu as effectués. euh, je dirais que j'ai quand même plutôt tendance à avoir des seuils lactiques qui apparaissent euh plus tôt, euh, et et et et des et un deuxième, par exemple, le deuxième soil ventilatoire qui, qui est très, pas très tardif, mais je dirais que il aurait plutôt tendance à surévaluer un peu, euh, ce seuil finalement, tandis que que le seuil lactique tendrait à être un peu plus prudent, si j'ose dire. euh. donc, c'est peut-être un petit peu ce constat là que que que je fais et puis, mais c'est surtout, surtout par rapport au, au deuxième seuil. ben voilà, typiquement, avec les échanges gazeux, on a ce cotion respiratoire qui nous permet aussi de si, si toutes les valeurs fonctionnent bien et que que tout, tout est propre et joli, euh, on a un cum respiratoire à un, théoriquement, quand on arrive sur sur cette, sur cette rupture de de de pente, avec un deuxième soil ventilatoire plusin par là, et puis, souvent, ce, ce, ce cotion respiratoire à 1, je trouve, est très proche finalement de de la fin du test. et puis, et puis, ouais, c'est souvent ça que peut-être que j'observe, je sais pas si toi tu as, tu utilises aussi, euh, alors j'ai pas le CO2 actuellement. c'est une des raisons pour lesquelles je te demande, c'est que je suis curieux de savoir comment ça, ça interagit, euh, entre entre ces deux-là. avec les outils que j'utilise, je vois une belle correspondance quand même entre ce qui se passe au niveau lactate et ce qui se passe au niveau oxymétrie. donc, là, il y a une bonne correspondance au niveau des, des points d'inflexion, au niveau ventilatoire, souvent, on voit tout ce que je peux voir, c'est l'hyperventilation. on va dire donc le fait qu'on a un départ de cette seconde linéarité du de la consommation de, juste de l'apport en d'air, on va dire du volume d'air qui est qui est ventilé. donc, c'est pour ça que j'étais curieux de savoir voir, avec avec tes données de CO2 supplémentaires, ce que tu arrives à voir au niveau du, au niveau du premier seuil. donc, tu dirais que c'est, c'est assez correspondant, c'est assez concordant entre le, les valeurs lactiques et les VUR ventilatoires. trouve, ouais, je trouve que ça se ça se corrèle assez bien avec, avec mes valeurs généralement. ouais, tu as eu des cas limite qui étaient complètement hors de la norme et qui qui te qui ont fait que tu te gratte la tête un petit peu pendant pendant quelques minutes, sans hors, hors souci d'équipement et de et de mesures, disons, mais dans dans quel sens? tu dis des valeurs max, ou au niveau du lactate, ou que ce soit des, que ce soit des des valeurs de de lactatéie qui était complètement en dehors des normes que tu as l'habitude de voir, des des valeurs ventilatoires aussi qui sont complètement en dehors des normes, quelque chose qui, voilà qui sort de la norme et que tu as pas l'habitude de voir. H? euh, comme ça. non, j'ai, j'ai pas des, enfin, j'ai pas d'exemples récent qui me viennent en tête. je dirais que j'ai eu des, des, des cas où la lactat était très élevé dès le début, malgré des paliè élev. tu veux dire, euh, ben, je dirais que, sur les premiers paliers, j'ai une lactatémi qui est proche des deux, par exemple, h millimol, euh, et et, et ça depuis les premiers paliers, malgré un échauffement long et lent. euh, donc, voilà, c'est, c'est, c'est plutôt peut-être par rapport à ça, euh, où j'ai eu des cas peut-être peu compréhensibles, alors, peu, peu compréhensible, je sais pas. c'est souvent des gens aussi qui qui ont, qui ont moins d'endurance de base et puis qui sont sont pas capable ou peu capable d'utiliser leur filièr oxydative, euh, mais, mais, mais, j'ai eu récemment, par exemple, une athlète qui est, voilà, qui a un background assez important d'endurance, et puis qui avait des valeurs de lactate hyper élevé. euh, alors, elle a, elle a des des soucis de d'alimentation, enfin, de nutrition, enfin, voilà des intolérances connues qui pourrait avoir un lien avec, avec ces valeursl, mais sur lesquelles j'ai pas réussi vraiment à avoir d'explications plus plus précises et profondes par rapport à ça. h OK, super intéressant. euh, c'est vrai que les, les valeurs de lactate, qui sont hautes dès le départ, j'en ai vu aussi, euh, et, et le plus surprenant que j'ai vu, c'était des ouais, des valeurs qui commencent hautes et qui montent très, très, très vite et très, très haute aussi à des, à des intensités qui sont plutôt basse, ouais, euh, avec une, on va dire une, une droite quasiment, qui qui monte de manière linéaire avec le pareil ouais, euh, ouais, c'est des fois, on sait pas, des fois, c'est, c'est pas toujours facile de de de comprendre, euh, pourquoi ces choses-là surviennent selon le type de de personne que tu as avec toi, comme tu l'as dit, hein, selon le profil athlétique: des gens bien entraînés, des gens moins entraînés, des gens qui ont des soucis, euh, que ce soit hormonaux, alimentaires, d'entraînement, euh, psychologique aussi, qui qui peuvent avoir, euh, qui peuvent jouer, hein, dans ce, dans cette charge globale, et cetera, euh, en tout cas, c'est, c'est très, très intéressant. après, ouais, je dis les gens aussi qu'il faut essayer le remettre un petit peu. enfin, moi, je travaille pas avec des sportifs d'élit tous les jours, euh, des gens qui viennent passer les tes, c'est des gens comme nous, qui ont un job, qui ont du stress externe, et cetera, et, et souvent, voilà, quand les gens arrivent pour faire un test d'effort, il y a eu peut-être une journée de travail avant, ou ou ou du stress et de la fatigue, et puis, et puis, je pense que c'est pas négligeable. alors, malgré le fait que moi, j'essaie de standardiser quand même les, les conditions d'avant test, en évitant de, voilà, de boire du sucre et de et de manger une demi-heure avant, mais mais voilà, il y malgré ça. voilà, c'est ces valeurs là, elles sont peut-être aussi du à de la fatigue, euh, chronique ou ou aigu. et puis qu'il faut aussi prendre en compte, euh, voilà pour toi quelles sont les informations les plus importantes que tu retires d'un d'un test d'effort. et l'analyse qui qui en suit, h, alors B, déjà, je regarde que que tous les paramètres cardioespiratoires fonctionnent correctement, qui a pas forcément d'anomalie ou de ou, ou de restriction peut-être, qui obstruction qu'on pourrait voir pendant, pendant l'effort, ou avant, euh, et puis après. je pense que le plus important, c'est quand même de pouvoir mesurer ce premier seuil, surtout sur un profil comme ça, où je propose des paliers relativement longs, qui sont pas forcément adaptés à un test de VO2 max, ou voilà. donc, c'est plutôt de pouvoir leur donner ce premier seuil, et puis, bah, le deuxième seil aussi est aussi important. mais en fonction de ces deux seuils là, euh, même si, voilà, en fonction de ça, j'arrive à leur donner, bah, des zones d'entraînement qui leur permettent de de s'entraîner de manière convenable et juste, en fonction de de l'objectif qu'ils ont, et puis, euh, de la spécificité, de la spécificité de la séance, euh, ouais, euh. donc, là, on a parlé un petit peu, donc, de comment tu procèdes sur ces, sur ces test d'effort, sur les informations que tu en retire. si tu devais expliquer à quelqu'un pourquoi il devrait faire un test d'effort, ou peut-être, si on la tourne dans l'autre sens, pour qui c'est intéressant d'effectuer un, un test d'effort, hm, hm, euh, je pense que c'est important et intéressant de le faire pour tout le monde. euh, je pense que d'autant plus pour les sportifs amateurs, euh, parce que, ben voilà, les sportifs amateurs, ou qui débutent, ou qui ont peut-être pas forcément énormément d'expérience, ont besoin aussi de, de, de de se connaître davantage, euh, de de connaître son corps, de connaître son fonctionnement, euh, et puis de de débuter la pratique sportive dans les meilleures des conditions, euh, et puis aussi, s'il y a un objectif sportif particulier derrière, euh, ben, c'est de pouvoir leur donner des, des, des zones d'entraînement, de travail spécifiques qui leur sont propres, et puis, qui leur permettrait de s'entraîner dans les meilleures conditions, euh, le plus juste possible, euh, et puis voilà, en essayant d'optimiser en fait, après, par la suite, l'entraînement, pour, pour progresser le plus rapidement possible ou le mieux possible, et puis après, pour, pour, pour les sportifs élite ou qui ont un peu plus de de, voilà, d'expérience sportive derrière, euh, ben, voilà, un test d'ff. ça permet aussi de mettre des chiffres objectifs à un moment donné dans la saison, de pouvoir se situer, de pouvoir comparer ces valeurs. là, si, après, on a plus ou moins de de matériel à dispo pour l'entraînement, c'est de pouvoir retester ce qu'on a testé. on a un test d'eff sur le terrain aussi, de voir dans quelle mesure est-ce que c'est ces mesures, là, le Corel, si on est dans le juste, et puis, si on progresse, s'il y a de la fatigue, d'éviter le surmage et le surentraînement. enfin, voilà, je pense que il y a plein de choses à retirer dans testff. ouais, absolument, je suis, et je suis très d'accord avec toi sur même sur les, les gens qui sont pas professionnels, qui ont un job à côté. c'est d'autant plus important de bien gérer le, les quelques heures d'entraînement que tu vas dédier dans la semaine, tu as peut-être, voilà, tuas. tu as rarement des, des heures illimitées pour t'entraîner. donc, tu veux t'assurer que tues 4h, tues 6h, tes 10 heures dans la semaine, soit bien utilisé et que tu ailles dans la bonne direction, plutôt que de le faire à la bonne franquette. ouais, c'est ça, ouais super. une fois que tu as ce profil, tu as les seuils, tu as les zone. comment est-ce que tu procèdes dans ta réflexion lorsque tu construis un, un plan d'entraînement? quelles sont les questions que tu te poses? quelles sont les questions que tu poses à l'athlète pour commencer à à établir cette structure d'entraînement? h? euh ben, déjà, je vais regarder les disponibilité que que la personne a, enfin, le nombre de séances à dispo qu'on peut mettre dans une semaine, et puis, et puis après, en fonction de ça, euh, bah, voilà, les, les, comment, les, les moyens d'entraînement qu'il a aussi à dispo. euh, s'il a la possibilité de s'entraîner dehors qu'uniquement à l'intérieur, avec quel type de de d'ergomètrre ou, et cetera. euh, pour pouvoir voir dans quelle mesure est-ce que je peux aussi varier le type de séance dans une même intensité. euh, et puis, et puis après, en fonction du nombre de séances à dispo, euh ben, de voir un peu quel pourcentage est-ce que je mets dans chaque intensité pour que ce soit le plus juste, le plus optimal possible. c'est-à-dire que si quelqu'un a peu de séances à dispos, ben voilà, c'est peut-être pas de lui mettre être trois fois de l'endurance, alors peut-être que c'est peut-être ça qu'il faut faire au début. mais mais voilà, c'est peut-être de de voir un petit peu comment est-ce qu'on peut faire ça, et puis, puis, si, s'il a beaucoup, beaucoup de d'heur et de et de dispos, et ben, c'est d'essayer de de d'éviter la monotonie, d'essayer d'être, voilà, de développer le plus de de de facettes poss possible. quoi, chez, chez l'athlète, est-ce que tu as un sport ou des sports avec lesquels tu préfères travailler? si tu devais choisir, h, je dirais que je suis moins à l'aise dans le triaclon, parce que la natation, c'est pas du tout mon, mon truc, j'ai, j'ai peu de connaissance là-dedans. j'aime bien travailler avec les cyclistes parce que c'est les sportifs avec qui, finalement, c'est, je dirais, pas plus facile. mais c'est des valeurs qui qui qui sont plus, qui sont moins changeantes en fonction de, voilà, soit ils ont un home trainer, ou, l'été, ils peuvent aller à l'extérieur, mais c'est tout le temps sur le même, le même engin, avec le même capteur de puissance, la même. enfin, voilà, les les mêmes outils de de monitoring. et puis donc, c'est peut-être aussi plus facile de de de ouais, de voir une progression, d'évaluer aussi un peu les progressions d'une fois à l'autre. euh, et puis après, ben, peut-être, la richesse de la course à pied, c'est que il y a a, il y a pas mal de paramètres externes aussi, qui qui rentrent en jeu. euh, il y a plus, peut-être plus d'aspects à à prendre en compte, peut-être, dont l'économie de course, don plein de choses. euh, et puis, et puis après, en fonction de l'objectif que les, que les gens ont, c'est aussi assez intéressant de travailler différemment en fonction aussi. voilà, c'est un marathon, si c'est un kil, voilà, c'est aussi la richesse du truc, quoi, ouais, c'est super intéressant. tu, tu as pas mal d'expérience avec tout ce qui est protocole d'altitude, notamment avec ton travail à motion Lab. pour quelqu'un qui connaîtrait pas du tout ce milieu, quel est l'intérêt d'un entraînement en altitude et pour qui ça peut être intéressant? h, alors, peut-être. bon voilà, l'altitude, c'est s'entraîner avec une réduction de de l'xy ogène disponible, euh, au niveau des du sang, des artères et cetera. ça peut être en réelle altitude, donc, en montant au niveau du glacier, à 3000 m d'altitude, par exemple, ou dans, justement dans ces chambres dans lesquelles j'ai eu la chance de travailler, qui simule de l'altitude. donc, la pression, elle change pas, mais on va extraire un pourcentage d'oxygène dans la chambre et puis, cette, ce stress, là, environnemental, il va avoir un, un effet aigu sur nos par mtre physiologique, euh, notamment, on va avoir tout d'un coup une, une hyperent, enfin, une ventilation plus importante, une fréquence cadaque plus importante pour palier justement à cette diminution d'oxygène disponible au niveau du muscle. finalement, et puis donc, du coup, cette, cette, ce type d'entraînement, il est bénéfique pour, pour des gens qui, euh, ou veulent s'acclimater pour, pour, pour une ascension en Hare altitude, parce qu'il se retrouve dans dans ces conditionslà, euh, ou pour des sportifs d'endurance qui veulentamélior leur capacité d'endurance, euh, ou pour des des- moi j'avais, on av beaucoup de d'athlètes, de sportifs collectif, où on a beaucoup de d'efforts répétés à très haute intensité, avec des productions lactiques importantes, et cetera. et puis, le fait de les mettre dans cet environnement, là où on a une production lactique qui est plus, plus vite présente, et ben, on peut jouer aussi sur cette capacité de tolérance, de clairance du lactate sur des intensités très spécifiques. euh, j'ai pas été très structuré dans cette réponse, mais c'était très bien. tu nous as fait une belle vue d'ensemble de tout ce qui se passe à ta connaissance. est-ce qu'il y a une différence entre un environnement- je crois que on dit normauarique, c'est ça- donc une pression normale et hypoxique, donc avec cet oxygène qui est sorti de l'air, versus un environnement en altitude- entre guillemets- réelle? est-ce qu'il y a des, est-ce qu'il y a des différences à ce niveaau-là h? alors donc, j'ai pas, j'ai pas plus de de de réponse que ce qu' a a été dit, tout ce que j'ai eu entendu dans la littérature, mais je dirais que le l'entraînement hypobarique aurait des effets majorés sur par rapport à un entraînement normau, barique, ouais, eu, avec donc de l'altitude réelle, euh, et puis donc, voilà donc, après, donc, c'est pour ça que dans, dans ces chambresl normobarique, on joue sur des intensités assez importantes pour peut-être aussi pas lier euh à ces différences là qu'on pourrait retrouver en en réelle altitude. après, dans, dans l'entraînement qu'on y fait, en hipo et en normobar, c'est aussi différent. souvent, les gens qui partent en haute altitude réelle, c'est pour y passer, enfin, il rester sur des séjours prolongés, et donc aussi les objectifs sont pas les mêmes que en normobar, où on est souvent sur des entraînement à court terme, des, des, des expositions, des expositions, pardon, à plus court terme, et donc, du coup, euh, l'objectif de la séance et et les objectifs physiologiques recherchés sont pas non plus les M, Mme, quoi, ouais, très intéressant, est-ce qu'il y a un type d'entraînement ou des types d'entraînement qui sont les plus intéressants à faire dans un, un environnement hypoxyque, comme tu pourrais l'avoir dans cette chambre, dans cette chambre qui simule l'altitude? alors, généralement, ce qu'on, ce qu'on préconise, c'est soit de faire de la basse intensité, vraiment de rester dans cette zone d'endurance de base, zone 2, une 2, parce que, euh, voilà, ça permet aussi de stimuler, euh, les, la filière, la filière oxydative, euh, et puis d'essayer, euh, parce que quand on est en hypoxy, on va avoir, dans un premier temps, une vasoconstruction des vaisseaux, enfin, de de réseau périphérique, euh, une hyperventilation, et cetera, et puis donc, du coup, d'essayer de faire de la basse intensité à à, au fur et à mesure des séances, on aurait en fait des adaptations au niveau vasculaire, avec une meilleure compliance de ces Vau là, parce que ils doivent justement apporter plus de sang, pour apporter plus d'oxygène au niveau du muscle. ça permettrait d'avoir une meilleure vasodilatation, un meilleur réseau capillaire, plus de mitochondrie, plus de vascularisation, et cetera, au niveau du muscle, en faisant des séances à basse intensité. et puis, on s'est aussi rendu compte que pour des, des, des, des, des patients, des gens en surpoids, euh, sédentaire, ben, de faire de la basse intensité, ça avait aussi un, un avantage là, pour ces gens qui auraient peut-être aussi plus de risque d'hypertension ou de diabète ou et cetera. quoi? euh, parce qu'on stimule certaines hormones qui aussi diminueraient l'appétit, stimulerait aussi le métabolisme. puis donc, il y a un intérêt vraiment réel et de plus en plus important de faire de de l'hypoxie à basse intensité, puis après, soit ça soit des séances de type haute intensité, donc au-dessus de ce deuxième seuil, ou même dans des des efforts allout, si je pourrais, je pourrais dire encore, en fonction de de l'expérience que ont les gens dans, dans ces chambres. là, c'est clair que sur un premier entraînement, on va pas les faire partir sur des sprints allout, parce que, ben voilà, il y a, il y a une diminution de cet oxygène, puis des répercussions assez importantes sur sur le métabolisme et puis sur sur le comment euh, la tolérance à l'altitude. mais souvent, ce qu'on, on a tendance à faire, c'est proposer des efforts très intense, où on va forcer le muscle à désaturer à Max, en fait, en oxygène, pour que, derrière, il y ait des, des adaptations d'autant plus importantes au niveau du muscle pour essayer de de combler ou de compenser, c'est c'estes. saturation importante musculaire. ouis, c'est, c'est intéressant, c'est ce qu'on avait vu ensemble quand j'étais à motion Lab. donc, encore une fois, pour ceux qui sont intéressés, àer creusé sur la chaîne Youtube, vous trouverez la vidéo en question. et on avait fait des sprints. alors, si je me trompe pas, j'avais des données de sprint que j'avais effectué dans un environnement normoxique normal, et on avait fait ensuite les le même, les mêmes efforts dans un environnement époxique, pour voir ce qui se passait au niveau de de la saturation, ouais, à fond en oxygène. c'était très, très intéressant, eu, donc, on a cette, on va travailler, on va dire aux deux pôles, soit basse intensité, soit très haute intensité. euh, par rapport à des adaptations qu'on retrouverait en en chaleur, et pour ceux qui sont intéressés par l'entraînement en chaleur, on a fait un podcast complet avec reméi. alors, on a pas parlé de que ça, mais on a beaucoup parlé de chaleur. donc, allez checker le, le podcast récent avec reméi, pour tout ce qui est adaptation à la chaleur, à ta connaissance, les adaptations chaleur et altitude, est-ce qu'il y en a une qui dure plus longtemps que l'autre en terme de de rétention dans le temps, si on est plus exposé à, à ce stimulus. euh, je vis pas dire de bêtises par rapport à ça. moi, j'ai moins travaillé avec la chaleur, on avait quand même moins de clientèle par rapport à ça. on l'utilisait plutôt pour de l'acclimatation dans des conditions vraiment de chaleur et d'humidité, qui avait lieu, euh, sur des compétition, par exemple, en en humidité et en chaleur. donc, c'était sur des protocoles d'endurance, euh, et puis après de des fors un peu spécifiques à la compète, pour essayer de voilà, de d'arriver à transpirer plus vite, plus, d'avoir une meilleure rétention des électrolytes, et cetera. c'était plutôt dans ce sens-l, ouais, eu, mais après, je sais que, enfin, voilà, c'est, c'est hyper intéressant de le faire d'un point de vue de la récupération, que ça peut être après une compétition, après, voilà, quelque chose pour, pour essayer de d'éliminer les métabolites qui, qui, qui sont, qui restent dans, dans, dans le, dans le réseau sanguin, notamment, de faire de la récupération dans le cha, ça a un intérêt, euh, et puis de s'entraîner en cha, ça aussi, ça aurait aussi un intérêt. sur les capacités, euh, euh, aerobi, parce que, bah, justement, on va, on va, on va augmenter ce, ce réseau capillaire, au fur et à mesure des Séan, euh, pour essayer, bah, de majorer justement, le, le, la thermorégulation, euh, et puis donc de faire des entraînements chaud, ça, ça, ça majore vraiment les, les, les capacités d'endurance. après, dans le temps, je, je serais pas dire franchement quel est le plus, euh, le plus avantageux. si, si tu as, si tu as, tu as, certainement, tu as beaucoup plus de référence que moi en terme d'altitude, sur le showud, de ce que je comprends, ça, ça, ça se réduit assez vite. euh, 2 jours, 3 jours, tu perds déjà un gros pourcentage des adaptation que tu aurais généré en faisant des séances bien structurées et avec une bonne densité d'entraînement. donc, parlenous directement, pour faire simple, de de l'altitude, combien de temps ça dure si tu fais, si tu fais un protocole adapté, combien de temps tu peux espérer garder, retenir ces, ces adaptations. ouais, alors, nous, je enfin, les entraînements, déjà, il faut en faire un certain nombre, he, enfin, c'est pas en de trois séances que qu'on va avoir des, des retours intéressants, mais, mais, mais, généralement, on propose de faire des séances assez régulières pour qu'il ait un impact physiologique notable, et puis sur, voilà, je dirais minimum six séances et plus, si, si possible, quoi en altitude, et puis après, souvent, on essaie de fixer ces séances là, à deux, TR semaines, d'un événement, par exemple, exemple, parce qu'on dit que voilà, au-delà de 3, qu semaines, les effets auraient tendance à diminuer. quoi, pour? pour? pour pour de de l'entraînement en altitude sous forme intermittente, encore une fois, h? ouais, c'est intéressant, ça. ça correspond assez bien à ce qui se fait en en chaleur, d'après ce que je comprends, où on peut faire un protocole où, si on le fait tous les jours actif, c'est 10 jours, et après, si on le fait un jour sur deux, ou tu as un jour actif, un jour passif, avec, par exemple, un bain chaud, tu arrives à, à étirer ça sur de 3 semaines. euh, mais il semblerait que ça, ça soit la la fenêtre d'opportunité. on va dire pour pour ce type d'entraînement. euh, qu'est-ce que tu as vu comme effets adaptation les plus intéressants sur, surt, ce genre de d'approche? euh, qui, alors, qui sont pas donné à tout le monde, hein, d'un point de vue matériel et et et logistique? euh, qu'est-ce que tu as vu comme comme changement, comme progrès, comme adaptation intéressante? euh, dans, dans toute ta pratique, hm, hm, euh. alors, bon, si on parle de l'hypoxie, on a pas mal travaillé avec des, des, des SPORTCO, avec des hockeyurs, des, des, surtout des hockeyurs, et puis après des des sportifs comme des triathlètes, et cetera. et puis on avait des protocoles qu'on appelle des des sprints répétés, en en hypoxy. donc, ça consiste à faire des des sprints de lors de 6 à 10 secondes, avec des, des, des poses incomplètes, donc de moins de 30 secondes, euh, et puis de répéter ça sur plusieurs. c'est assez cool. euh, sur plusieurs répétitions, est sur plusieurs séries, euh et puis euh, c'est assez intéressant. alors, ouais, c'est assez intéressant de voir, en fait, le, la progression en terme de. donc, le but, c'est d'arriver à répéter ces sprints là qu'on effectue sur un vélo notamment. on va mesurer chaque fois la puissance record qui a été effectué sur chaque sprint euh. et puis, sur une première séance généralement, on a une déplession, une diminution de la performance, donc des de la puissance euh, réalisée sur les sprints, qui est assez importante, ce qui est normal, hein, euh et et et. après, au fil des séances, on arrive à avoir une stabilité, pas une stabilité, mais une diminution de cette perte de de performance, qui est de de moins en moins importante. alors, c'est de, c'est, c'est, j'arrive pas à exprimer, c'est du au fait que, souvent, ces sportifs là n'ont pas forcément l'habitude de faire ce genre de séance spécifique. là, c'est c'est la spécificité de la séance qui fait aussi que on s'améliore rapidement, mais le fait de le faire dans ces environnements, là, les adaptations, elles sont assez impressionnante et et j'ai rarement vu des gens qui s'amélioraient pas, donc déjà euh, et puis on a euh, une, une amélioration de de cette puissance là, qui est assez importante, avec une capacité, au fait, à répéter des sprints, en ayant une aisance ventilatoire qui est de plus en plus impressionnante. donc, voilà, c'est des sportifs chez lesquels on retrouve après, euh, voilà, des des résultats assez intéressants sur le terrain, où ils sentent déjà mieux euh, au niveau perceptif, et puis ils sont capables de répéter ses efforts intenses de manière plus aisée. je dirais h. donc après, voilà, on j'ai aussi travaillé avec des, avec des triathlètes, puis je m'amusais aussi à regarder le lactate qu' pouvait y avoir à la fin de ces Séan, là, avec des lactates qui, forcément, montent très haut, et puis, après, on se rend compte que, avec, sur la récupération, il y a une capacité de récupération qui est de plus en plus importante. donc, voilà, une capacité de clairance du lactate qui est, qui est majorée quoi, sur des sciances comme ça, intéressant, euh, d'ailleurs, ça serait cool de de pouvoir refaire des petits projets comme ça à l'avenir. c'est c'est toujours intéressant de VO voir ce qui se passe sur le terrain et et de le documenter. en tout cas, c'est un céit chouette de pouvoir faire ça avec toi et toute l'équipe à motion Lab. parle-nous un petit peu de tes activités de formatrice en terme de moniteur de de SK fond. euh, comment est-ce que tu es tombé dans le SK fond au départ, et qu'est-ce que? qu'est-ce que tu aimes dans cette discipline? ouais, bon, à la base, mes parents étaient prof de ski alpin, de ski, et moi, je voulais faire de la compétition, et puis le ski. c'est vrai que j'ai un papa physio qui avait un peu peur des des ruptures, des des des croisers, et cetera, qui qui m'a plutôt orienté vers un sport, je dirais, hivernal, un peu moins à risque. C, je me suis retrouvée dans le ski de fond parce qu'on a un club de ski de fond, SK club de B, qui est pas très loin de là où je vis, et et du coup, je suis tombée là dans le skit font, un peu par hasard, voilà, et puis, et puis, voilà, j'ai, j'ai. j'ai vite été plongé là-dedans, dans ce sport. j'ai fait de la compétition jusqu'à ce que je commence l'université, euh, et puis après, euh, quand, quand j'ai commencé mes études, j'avais moins le temps de m'entraîner. puis donc, du coup, j'ai commencé à entraîner aussi les jeunes de la sélection régionale, et puis, après, je me suis formée pour pouvoir, en fait, former les futurs moniteurs et entraîneurs de de ce SK te font. et aujourd'hui, je donne des formations tout l'hiver pour pour des, des moniteurs de de ski, et puis puis, voilà, c'est une autre approche que j'aime beaucoup. et et à côté, maintenant, avec mon activité indépendante, je propose aussi des, des cours de ce qu'il font pour des gens qui veulent simplement progresser dans leur technique et puis avoir du plaisir. quoi parle-nous de cette part technique du du ski de fond? c'est une discipline que je connais très, très mal, euh. donc, fais-nous un petit peu le euh, la vue d'ensemble sur les contraintes techniques qui existent et la différence que la technique peut faire. euh, sur un sport comme ça, ouais, alors, il y a déjà en en, en skitfon, il y a deux styles. il y a un style classique, donc on avance dans les rails qu'on peut voir là sur les pistes. skitfon, donc, c'est un, un sport qui s'apparente pas mal à la peau de foc ou à la marche, course, enfin, voilà. et puis, après, il y a le skating, qui est un, c'est les mêmes sortes de ski, simplement c'est à l'extérieur de ces railes, là où c'est un espèce de pâte patineur qui ressemble un peu plus à du roller ou du patin, et simplement, on a des bâtons qui nous permettent aussi de d'avancer, de compléter le mouvement. et puis, il y a un aspect de glisse, d'endurance, qui est important, et puis de technique, c'est: il faut arriver à être stable sur son ski pour glisser longtemps, pu, il faut arriver à avoir un impact efficace sur la neige au moment de transférer son poids du corps d'un ski sur l'autre pour pour, voilà, pour arriver à, à générer de la puissance, puis à se déplacer de manière efficace. et, et je dirais que plus on a de la technique, plus on arrive à glisser longtemps, plus on est économique. enfin, plus on et plus on a de plaisir. c'est un peu comme je nage, pas beaucoup, mais c'est, j'imagine, comme la natation oou, plus on arrive à glisser dans l'eau, plus voilà, plus plus on glisse et plus c'est cool quoi. ouis, ouais, exactement, mais je dirais que la ouais, le, la ch de ce sport, c'est que on travaille quand même beaucoup de chaînes musculaires différentes en même temps, et, et c'est un sport d'extérieur où on voit du paysage et on a quand même cette sensation de glisse, donc c'est moins frustrant ou moins moins difficile que de la course à pied pour ceux qui ont moins de plaisir à aller courir, par exemple, ouais, c'est, tu couvres un petit peu plus de terrain, un petit peu comme avec le, avec le vélo, donc, tu vois un petit peu plus de paysage. comme tu l'as dit, beaucoup de masse muscula impliqué. je pense que c'est un des sports où il y a le plus de masse musculaire impliqué, hein, ouais, ouais, que les, les VO2, les, les, les VO2 max, consommation maximale d'oxygène, qu'on voit chez ces sportifs là, à haut niveau, c'est des valeurs des plus hautees qu'on voit chez, chez l'humain, ouais, vraiment. eu petit petit clin d'œil à à Nico Vandel, avec qui on a échangé juste cet après-midi et qui, lui aussi, est dans le, dans le skit fond, il me parlait, quand j'étais monté au, quand j'étais monter au centre dans le Jura, de l'importance des, du matériel, des des skis, pour, pour ce qui est de la glisse. parle-no un petit peu de ce, ce côté-là, du côté matériel, hm, hm, oui, c'est clair. après, ben, typiquement, non, le, le, le, le CEI font le classiquees dans les rails à l'époque, ou encore maintenant, mais il y avait des skis à écail. donc, c'est une structure sous le ski qui nous permet de crocher, puis d'avancer, hein, si on référence ça un petit peu à la peau de foc, euh, et aujourd'hui, ben voilà, on est passé par du, du farart de croche, qui dépend aussi énormément de la neige, de de des conditions, et cetera. donc, il faut encore connaître ces subtilitéslà d' point de vue pour l'accroche, pour le classique. puis après, il y a aussi tous les phardes de glisse qui, qui sont très dépendants de de de la chaleur, de l'humidité, de la composition de la neige, et cetera. et puis, donc, toutes ces connaissances là font que si on a un ski, bien, fartter et adapter à la neige, ça fait une grande différence. aussi, bien souvent, les, les gens qui, qui ont, qui font du, ce qu'. font un peu pour le plaisir, oublient de farter leur ski régulièrement. c'est aussi de l'entretien. et puis puis, si on les farte pas régulièrement, on les imprène pas régulièrement, bah, il glisse moins bien, puis ça, ça, ça part aussi de là le plaisir de de glisser. si on a un ski qui est bien préparé et bien farté, on a aussi plus de plaisir. quoi? prenez soin de votre matériel et il prendra soin de vous sur la neige. c'est ça, voilà, c'est ça. quand tu, quand tu donnes tes cours pour former les, les instructeurs, qu'est-ce qui ressort le plus de ton côté en tant que, en tant que instructrice, formatrice, qu'est-ce que tu dois mettre en avant? euh, qu'est-ce qui manque chez la plupart des gens qui aspirent à, à, à devenir, à devenir formateur ou qu' le sont déjà et qui qui mettent les choses à jour, qu'est-ce qui? qu'est-ce qui manque le plus dans ce domaine de de formation ou de d'entraînement? ce qu'il te font? h, je dirais que c'est peut-être d'arriver à apporter un aspect ludique à la pratique. euh, c'est comme tout. enfin, c'est un sport d'endurance, mais c'est souvent un peu la vieille école ù, voilà, si tu veux progresser, faut ce qu' est, faut toujours la même vite, enfin, voilà, c'est quelque chose un petit peu de monotone et de à la méthode russe, comme ça. euh, et puis, mano, ce qu'on a essaie d'apporter, c'est, c'est voilà, d'arriver à montrer toutes les toutes les variétés possibles sur les skis, euh, et puis, et puis, qui permettent de rendre le le ce sport ludique, notamment. bah, voilà tout, tout ce qu'on peut faire en salle de gym, en sport à l'école, par exemple, tous les jeux de balle, euh, les, les estafettes, enfin, les relais possibles, et cetera, qui sont possibles en salle de gym, sont faisables sur les skis. puis donc, tout ça, c'est, c'est, c'est faisable de le faire aussi avec, avec des jeunes. si on veut travailler de la vitesse, ben, c'est aussi possible de le faire, pas seulement en faisant la vitesse pure, mais en travaillant sur des choses un peu plus, euh, voilà, avec un espèce de team building par équipe. si on veut faire des intervales, de l'endurance, enfin, des, des des intervales training on ski, c'est aussi faisable de le faire. voilà, avec un un un aspect jeu derrière. si, si c'est chez les jeunes, euh, et puis voilà, pas oublier, pas oublier aussi ça, je dirais: ouais, c'est peut-être ça qui qu'on essaie de mettre le plus en avant chez les, chez les futurs moniteurs de club, donc ça, on est sur l'aspect coaching. si on pense maintenant, pour les, les personnes qui travaillent plus dans, peut-être, le sport de performance, de ce côté-là, en terme de planification, est-ce qui est-ce que tu vois des, des approches ou des choses qui qui demandent à être mise à jour, ou des des types d'entraînement qu'on fait trop d'autres, qu'on fait pas assez? comment est-ce que tu, tu vois la chose de manière globale. ouais, j'entraî, enfin, je forme moins des entraîneurs sur l'entraînement pur, c'est plus sur, sur, ouais, des entraînements de club chez les plus jeunes. donc, j'ai, j'ai moins tour comme ça de de pratique, euh, des entraîneurs, mais je dirais que voilà, encore une fois, de d'arriver à comprendre un petit peu les spectre d'intensité qui existe, euh, peut-être, est un petit peu négligé chez certains, et et d'arriver à à en être conscient, et puis puis, a pas forcément obligatoirement, on do pas forcément passer par un test d'effort pour connaître ses zones d'entraînement, puis arriver après à, à spécifier l'entraînement, mais simplement de savoir que ça existe, et puis que voilà, de modif de Var, les, les intensités d'entraînement permett aussi de faire progresser à long terme. ouais, je dirais peut-être plus par rapport à ça. euh, puis après, c'est, voilà aussi, c'est typiquement d'arriver à dissocier ce que c'est que de la vitesse pure, le temps de récupération qu'il faut avoir pour faire de la vitesse, que c'est pas la même chose que si tu fais ben, voilà des des choses, avec des des efforts rapides répétés, c'est plus du tout de la vitesse P, peut-être des des petites subtilités, là où on doit peut-être un petit peu mettre le doigt dessus, mais mais on n pas, on on n pas dans les dans la, dans la, on va pas aussi loin que que que chez des entraîneurs élite et nationaux, quoi, en tout cas, c'est pas pas dans mon activité là. pour conclure, je vaux parler un petit peu de, donc, ton activité de de test d'effort, test and perf, non ton entreprise, qu'est-ce que tu espères voir avec test and perf dans les 3 ans à venir? h, alors, j'espère pouvoir avoir de plus en plus de monde de d'horizons différents, qui viennent me trouver pour, pour faire un premier test d'effort ou pour refaire un test plusieurs fois par année, pour essayer de, de voir un petit peu où ils en sont, de pouvoir apporter voilà, de pouvoir apporter des, des connaissances et des ouais, un apport par rapport à l'entraînement, à le plus possible de de sportifs. j'aimerais bien avoir aussi des sportifs d'élite, c'est pas voilàavoir des amateurs et des sportifs d'élite, de pouvoir faire aussi du, du coaching. c'est des choses que j'ai peu développé jusqu'à présent. donc, de pouvoir aussi voir ces gens-là en présence entiel, parce que, pour l'instant, c'est pas forcément le temps qui que j'ai, qui qui me permet de le faire, mais mais d'avoir voilà de voir ces gens régulièrement aussi, et puis puis pouvoir leur apporter aussi pour leur faire découvrir le ski de fond si c'est pas le cas. mais voilà, pouvoir travailler sur les choses qui me font plaisir, donc la physiologie, le skit de fond, l'entraînement, che che j'ai un large public de de sportifs, quoi, amateurs et passionnés, c'est c'est super. c'est déjà pas mal. et en tout cas, te le souhaites. Amélie. où est-ce que les gens peuvent te trouver, te contacter s'ils ont des questions pour toi ou qui souhaiteraient faire un test d'effort avec toi? oui, pour l'instant, j'ai un compte Instagram qui s'appelle test and perf, simplement, et puis un adresse mail, info at testnberfch. et puis, tout soudain, j'ai un site internet qui va sortir, qui est prêt, mais qui attend juste de sortir, et et donc, voilà là ce sera je. je vous en dirai plus où. je te transmettrai le lien d dès qui, d qui sera sorti quoi. alors, assure-toi de m'envoyer le lien dès que le site est prêt, comme ça, je l'ajouterai dans la description et les gens pourront directement aller te contacter là-bas. amie, merci d'avoir pris le temps pour ce podcast. c'était un plaisir de pouvoir échanger avec toi à nouveau. ça faisait un petit moment et ben écoute, bonne suite dans tes activités. je me réjoui de voir tout ça se développer. ouais, merci beaucoup à toi, je, et puis à bientôt pour d'autres, d'autres aventures en physiologie, quoi, on l'espère. merci à toi, ça marche. merci, ciao, ciao. merci d'avoir écouté ce podcast. si tu veux soutenir le podcast, je te propose deux options. un, tu peux nous laisser un témoignage 5 étoiles sur Apple podcast ou sur Spotify. et la deuxième option: tu peux partager cet épisode sur tes réseaux sociaux ou simplement à un ami. merci d'avance pour ton soutien et je te dis à bientôt pour le prochain épisode.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "[FR] Amélie Hediger-Parolini sur les Tests d’Effort & la Physiologie de l’Endurance | Episode #299. moi, j'ai quand même pas mal de de cyclistes qui viennent où que je suis, qui sont hyper focus sur leur, sur leur valeur de Wat, sur le temps de pourcentage qui pourrait avoir sur un capteur de puissance à l'extérieur, à l'intérieur, et l'importance qui, qui, qui, qui mettent là-dessus, qui, voilà, cert intéressante, et puis, je pense, ça apporte beaucoup, hein, sur l'entraînement, mais qui oublie aussi de bah, de s'écouter un peu et puis de d'essayer de remettre un petit peu ces valeurs là, dans dans un contexte de de voilà, avec des valeurs, de par de fréquence, coup de ressenti. bienvenue sur le Podcast upside strength, le podcast qui t'aide à développer tes connaissances et tes compétences dans tous les domaines du sport et de la santé, que tu sois sportif, amateur, athlète, compétiteur, coach, prépa, physique ou kiné. n'oublie pas de t'abonner à la chaîne et bienvenue dans ce nouvel épisode. salut, Amélie, bienvenue sur le Podcast. comment tu vas? salut SH bien, bien, merci, et toi bien. c'est un plaisir de enfin te recevoir. on a eu l'opportunité de collaborer dans le passé en personne. tu es aussi venu sur la chaîne pour parler un petit peu du travail qu'on avait fait avec les, les moxy, notamment en altitude. donc, pour ceux qui sont intéressés, n'hésitez pas à aller voir ce petit échange qu'on a vu avec Amélie. mais pour commencer, pour ceux qui te connaissent pas, est-ce que tu peux nous en dire un petit peu sur toi, qui tu es et que fais-tu? ouais, merci beaucoup. merci pour l'initation. c'est vraiment un honneur, c'est cool de pouvoir faire partie de ta communauté. donc trop cool. euh, moi, c'est donc, j'ai fait des études de sciences du sport à l'Université de Lausanne, donc je viens plutôt à la base de. l'uni. puis, après, j'ai j'ai rapidement été projeté un peu sur le terrain, dans un job à motion Lab, qui est un grand centre de sport en fait, où j'étais responsable de la performance en endurance, euh, où j'ai fait mis en place un peu le la partie laboratoire testing, et puis on avait deux chambres d'altitude et de chaleur où j'ai aussi pu travailler avec tout ce qui est environnement extrême. et puis, là, maintenant, depuis quelques mois, depuis cet été, je me suis lancée à mon compte, euh, comme préparateur physique. enfin, je fais passer des test d'efforts, je fais des plans d'entraînement, du coaching, et puis, à côté, je suis aussi à la Haute école de santé où je fais un peu de recherche plutôt avec des patients, et puis je donne aussi des entraînements et des cours de ce qu' te font. donc, voilà, super, un emploi du temps qui est bien chargé, comme nous tous. j'aimerais commencer à parler un petit peu par la la recherche que tu fais. est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus? quels sont tes, tes sujets d'investigation? oui, alors là, j'ai commencé, bon, ça fait une année, sur une étude pilote de faisabilité chez des patients qui font de l'apnée du sommeil. et puis, là, on, on essaie de de, en fait, de monitorer à distance ces patients-l, ces patients qui font l'apené du sommeil. ils ont souvent une, une thérapie qu'on appelle CPAP, qui leur permet d'ouvrir, en fait, les, les voies respiratoires supérieures et d'éviter que queil y ait un collapse, en fait, au niveau des voies respiratoires, qui crée généralement ces apnés là. et et ces patients là, bah, ils ont un traitement qu'on appelle CPAP et, en fait, on ces patientsl au travers de leur prise en charge via deux outils connectés: un bracelet qui qui mesure la tension artérielle, qui a un nouvel outil Suisse, et puis un autre outil qui est un actigraphe, en fait, qui qui mesure le sommeil, l'activité physique, journalière. puis on essaie de voir un peu, bah, voilà, quelles sont les tendances, comment évolue la tension artérielle, le sommeil, les phases de sommeil, l'activité physique, euh, pour optimiser la prise en charge de ces patients, là, voilà, super intéressant. çaen est où ça avance bien, oui, ça avance là. voilà, c'est, on a terminé l'étude pilote qui était uniquement une étude un peu observatoire, sans analyser concrètement les résultats. et puis, l'objectif, c'est de pouvoir, voilà, tester ça sur de en plus grand nombre de patient, pour pouvoir vraiment évaluer les synergies possibles qu'il y auraiit entre les différents paramètres. qu'on évolue, qu'on évalue, qu'est-ce que, qu'est-ce que ça peut apporter ce monitoring à distance par rapport à aux pratiques actuelles. dans dans ce cadre, là, bah, je pense que, jusqu'à présent, euh, les patients, ils étaient chaque fois euh, enfin, comment, sous une thérapie qui était standardisé, enfin, plus ou moins la même pour pour tous. euh, et puis B, finalement, d'arriver à, à monitorer le leur sommeil, euh, à voir, en fait, comment évoluerait la tension artérielle chez certains patients, euh, et et ben, ça permettrait d'optimiser justement cette, cette prise en charge, en ayant des à, à plus ou moins moyen terme, des recommandations de prise en charge, un peu plus adapté, que ce soit ben, lié plutôt à l'activité physique, euh, plutôt, plutôt à à voilà, à des à du PL à se focaliser sur du sommeil, sur, voilà ça justement, de de pouvoir individualiser la prise en charge de ces patients qu'on fait jusqu'à présent pas vraiment quoi. finalement, c'est intéressant. donc, l'individualisation des, des prises en charge, elle commence à à, on va dire, passer du côté sport au côté santé aussi, où on essaie d'avoir une approche un petit peu plus individuelle, est plus cohérente, ouais, clairement, ok, intéressant, qu'est-ce que, qu'est-ce que tu espères voir dans ce domaine, dans les, dans les années qui viennent, au travers de de tes recherches et des autres qui sont en cours? bah, je dirais que, dans un monde idéal, ce serait d'arriver à implémenter sorte de d'intelligence artificielle. euh, voilà, c'est un petit peu ce qui se fait, hein, dans toutes ces, tous ces outils connectés, on essaie de rassembler le max de paramètres, euh, sur une plateforme commune pour avoir des, enfin essayer de voir un peu les, les, les tendances de chacun. et puis, ce serait d'avoir, justement, une plateforme d' d'intelligence artificielle. on arriverait à dire: bah voilà, Monsieur X bénéficierait plus d'activité physique ou à une glycémie trop importante. donc, ce serait plutôt sur la nutrition qu'il faudrait travailler. enfin, voilà des choses comme ça, quoi, puis d'arriver à, à vraiment avoir une prise en charge qui soit, qui soit, ouais, manager au mieux, et puis avec des coûts moins importants, puis des gens qui arriveraient, qui éviteraient d'être mé. je sais pas comment on dit prendre trop de médicaments sur médicamenté, je crois pas que ce soit un mot. mais on ESS, on se comprend quoi? on se comprend exactement. qu'est-ce que tu as pu retirer de ce, cette facette de tes activités et peut-être transférer sur le côté un petit peu plus sport, performance, est-ce qu' est-ce qu'il y a un transfert, est-ce qu'il y a des connexions intéressantes que tu as trouvé? alors, je dirais que ouais. enfin, disons que l'étude que je mène par raort, à ce que j'ai fait, ou ce que je fais avec, avec les sportifs, ça reste un petit peu dans ben voilà, dans l'analyse ou de différentes variables physiologiques que que que j'ai, que j'ai pratiqué jusqu'à présent. après, c'est une population complètement différente qui, je pense, est très différente sur le fait que l'adhérence ou le, peut-être, le, je sais pas, la structure de ces gens-là au quotidien est peut-être plus compliqué à mettre en place que chez les sportifs. et puis, c'est justement ça qui est qui est, qui est aussi intéressant, mais, mais, mais différent. chez des sportifs, on a envie de tester un truc, alors on leur implémente un programme, puis le programme, il est fait plus ou moins normalement, et puis, après, on arrive à voir les effets, et puis, chez des patients, c'est quand même, c'est quand même autre chose, ça, ça prend peut-être plus de temps, ou ça doit être mené pe-être différemment, avec un peu plus de. ouais, voilà, c'est, c'est vachement intéressant. donc, tu as dit que tu as lancé ton activité indépendante récemment en matière de, de test d'effort, de profilage, de de coaching, d'entraînement. qu'est-ce qui t'a, qu'est-ce qui t'a amené à te lancer dans dans cette aventure? comme tu as dit, tu avais déjà une expérience préalable avec, avec ce monde là, ouais, euh, ben, parce que j'ai beaucoup, beaucoup appris dans mon ancien poste à, à motion Lab. là, on avait des activités très, très variées, et puis, à un moment donné, ben, j'avais enviefin, j'avais l'impression d'avoir emmagasiné plein de choses, et puis j'avais envie de de tester de mon côté, sur mon propre chemin. je dirais, et puis, puis, voilà, puis, ben, je me suis qui lancé gentiment, cet été, hein, sans sans trop prendre de risque, je dirais parce que, voilà, j'ai quand même un 60 % à côté, puis, à côté, j'essayer de gentiment utiliser une à de un à de jours par semaine pour ça. euh, au début, c'était plutôt de de proposer des épreuves d'effort, parce que c'est quand même ce qui m'intéresse quoi, de travailler avec de la philologie des sportifs en présentiel, ça c'est assez cool. et donc, voilà, ça a été de de proposer ça, des épreuves d'effort, alors voilà, c'est pas des choses qu'on arrive à avoir enfin tous les jours, régulièrement, et pas tout sportif qui font les épruves d'effort toutes les semaines, mais c'est une activité que que j'aimerais, que j'essaie de développer, euh, et puis après, bah, de proposer aussi des plans d'entraînement, euh, des cours, du coaching, des cours de skit fon, enfin, c'est des choses, par exemple, des cours de skit fond, que j'avais pas pas la le temps de proposer avant, euh, et puis puis, là, bah, c'est l'occasion justement de, voilà, d'avoir le le temps de manager mon temps comme je veux, en fonction des dispos que j'ai. ça, c'est cool quoi. on en parlera un petit peu tout à l'heure. mais tu es donc entraîneuse et formatrice, pour moniteur de de ce qu'il font, pratiquante aussi ce qu' font donc on, on reviendra là-dessus. pour rester sur le sujet des, des tests d'effort, si tu dois présenter, expliquer un test d'effort à quelqu'un qui sait pas ce que c'est, comment est-ce que tu abordes le sujet? alors, un test d'effort, ben, c'est un, un test, enfin, c'est en fait une procédure où on évalue plusieurs paramètres physiologiques, notamment euh à l'effort, donc sur un vélo- moi, c'est principalement sur des efforts de type, donc ce sera sur vélo, sur sur home trainer, sur, enfin sur sur tapis de course, et puis ben, pendant l'effort, on va mesurer un certain nombre de paramètres, autant subjectifs qu'objectif. euh, là, ça dépend un peu le le matériel qu'on a à disposition, hein, mais moi, j'ai la chance, là où je fais passer mes test, d'avoir euh un, un matériel qui permet d'évaluer les échanges gazeux, donc la ventilation, notamment, la consommation d'oxygène, production de CO2, pendant l'effort, euh, de mesurer la fréquence cardiaque, l'évolution de la fréquence cardiaque, et puis de la lactathémie, donc aussi ce qui se passe au niveau musculaire, chez le sportif, sur un effort qui commence au début assez léger, enfin sur un intensité légère, puis progressivement on augmente l'intensité jusqu'à épuisement si possible, pour, voilà, évaluer l'évolution et la cinétique de tous ces paramètres, là, pendant l'effort, et et pouvoir après, chez ces gens-là, leur, leur prescrire des zones d'entraînement, leur montrer, leur montrer, voilà le, le, la topographie de l'évolution de de leur physiologie sur, sur les foires, et puis pouvoir mieux comprendre aussi son métabolisme pendant les foires. quoi, je pense, c'est ça l'objectif et ça, c'est le dernier point que tu as relevé. c'est très intéressant, parce que je trouve que, de plus en plus, c'est ce côté-là- alors peut-être pas en en priorité, mais c'est presque 50 % de l'histoire- les gens, ils veulent comprendre comment ça fonctionne et le fait que on puisse mesurer les choses et leur montrer, c'est, c'est quelque chose qui intéresse beaucoup de monde. tu trouves ça aussi? ouais, c'est ça. je pense que, bah, voilà, tout le monde s'entraîne. c'est facile de mettre une paire de basket, courourir euh, et puis, enfin, peut-être, au fur et à mesure, on a des sensations musculaires, ventilatoires, qui sont plus ou moins intéressantes, qu'on découvre ou pas. mais mais voilà, de d'arriver à mettre des chiffres et des valeurs objectives sur des sentiments et des perceptions qu'on a à l'EFF, c'est ça qui aussi, qui qui nous permet de de mieux, de mieux se connaître, euh, et puis, et puis de progresser, d'arriver, d'arriver à mettre des chiffres et puis pouvoir se situer aussi, euh, sur son état de forme, et puis de voilà, de dans dans un, dans un moyen court terme, de pouvoir aussi évaluer et comparer ses performances, quoi. et je pense que, vu ce que tu dis là, on comprend tous les deux et on est sur la même longueur d'onde. quand, quand, euh, quand on, quand on parle de du RPE, de la perception de l'effort et de son importance, quand quelqu'un te dit: ouais, mais le RPE, c'est subjectif, donc ça sert à rien, qu'est-ce que tu leur dis: bah, je suis pas trop trop d'accord avec cette, cette phrase là, parce que, parce que moi, justement, souvent, je demande à, à, aux athlètes que que je, que j'entraî euh, de d'essayer de mettre des chiffres de perception sur des valeurs, par exemple sur de la fréquence cardiaque des gens qui, voilà, qui vont courir avec une ceinture de fréquence cardiaque, c'est important d'arriver à se dire: ok, ben, maintenant, je sais que quand je suis en endurance, et tant, enfin, telle valeur de fréquenceada, comment est-ce que je me situe finalement? puis, a des jours aussi où on est plus fatigué que d'autres. ça sert à rien de s'obstiner à uniquement se baser sur des, sur des chiffres de puissance ou de vitesse, mais mais le ressenti subjectif, il est aussi important. puis, dans la fatigue, c'est souvent ça qui ressort comme étant quand même le plus pertinent. parfois, au-delà des valeurs purement, euh, objectives, externes, quoi finalement? ouais, ouais, c'est, c'est très intéressant. j'ai, j'ai eu ce même switch il y a, je dirais, un an en arrière, mais ça se consolide de plus en plus au cours du temps, plus le temps avance et plus je mets de d'importance sur la perception. et oui, avoir les valeurs physio, c'est, c'est intéressant, c'est cool, on voit ce qui se passe, on comprend. mais faire le lien entre ce qui se passe en interne et ce qui se passe, on va dire, entre entre les deux oreilles, c'est c'est d'autant plus important. et beaucoup de gens qui sont encore très déconnectés de leur corps et qui ont de la peine, justement, à à soit juste mettre un chiffre ou alors avoir une, avoir une idée de vraiment ce qui se passe en interne, tu as, tu as eu des, des expériences comme ça, dont tu pourrais nous parler. ou les gens avaient beaucoup, beaucoup de mal avec cette idée de perception couplée à l'effort. ouais, ben, je dis même auelà, enfin, déjà, dans un test d'effort, tu en a qui, quand tu leur demandes, moi, sur un test d'effort, avec des charges incrémentales sur chaque palier, je leur demande où il se situeent sur une échelle de bord- j'utilise une échelle de de 1/ 10- sur sur l'effort perçu, enfin la difficulté perçue. et puis tu as des gens qui, bah, justement, n'arrivent pas à se situer, disent: voilà ben, ouais, ouais, c'est facile, c'est facile. et puis ça continue être facile jusqu'à ce que, finalement, ils arrivent au deuxième seuil, et puis là, tout d'un coup, non, c'est plus facile. voilà, parce que c'est des gens qui ont toujours eu l'habitude de s'entraîner sur des rythmes plus ou moins semblable. donc voilà, sur des rythmes ni ni trop élevés, ni trop lents, et puis, finalement, bah, c'est un effort qui leur semble être facile parfois. ben voilà, c'est, on a plusieurs spectres entre deux, quoi, il y a pas que que ça. donc, peut-être, là, dans dans ce genre d'expérience là, c'est c'est souvent ce qui arrive dans, dans ces tests d'effort, quand on leur demande où il se situent. et puis après, il y a aussi toute cette notion, maintenant, avec tous ces capteurs de puissance. moi, j'ai quand même pas mal de de cyclistes qui viennent où que je suis, qui sont hyper focus sur leur, sur leur valeurs de Wat, sur le temps de pourcentage qui pourrait y avoir sur un capteur de puissance à l'extérieur, à l'intérieur, et l'importance qui, qui, qui, qui mettent là-dessus, qui, voilà, cert, est intéressante, et puis, je pense, ça apporte beaucoup, hein, sur l'entraînement. mais qui oublie aussi de bah, de s'écouter un peu et puis de d'essayer de remettre un petit peu ces valeurs là, dans, dans un contexte de de voilà, avec des valeurs de par de fréquence cardiaque ou de ressenti, euh, subjectif, quelqu'un qui s'intéresse à tout ça et qui souhaiterait pe-être prêter un petit peu plus attention à ce qui perçoivent, à l'entraînement, qu'est-ce que tu donnes comme recommandation à, à tes sportifs, aux gens avec qui tu travailles, par rapport à, à ce ce côté de la perception? ben alors, moi, c'est vrai que les gens que je suis, souvent, ils ont- ils ont fait une épreuve d'effort avant, donc, je les connais aussi un petit peu- mais c'est peut-être de se détacher un petit peu de de, de ces, de ces puissances, de toutes ces valeurs là qu'on, qu'on a à dispo, euh, et puis puis d'arriver à peut-être évaluer, euh de enfin de mettre un chiffre subjectif sur chaque valeur, sur chaque séance pu, essayer de se dire: voilà, peutre, une fois j'étais à deux, une fois j'étais à TR, plutôt 5 cette fois-ci- puis de de de mettre, de mettre un ouais, un, un mot subjectif sur, sur les efforts là qu'ils ont à l'entraînement, ou alors, justement, d'arriver à, à se détacher de ça et puis plutôt revenir à quelque chose, euh, plus proche de valeur de fréquence cardiaque, euh, et puis, quand on commence à connaître un petit peu ces valeurs de fréquen cardiaque, ben, on arrive à les lié à à une charge externe, que ce soit en course à pied, à vélo, en natation ou quoi que ce soit, et puis de se dire: ok, bah, cette fois, cette fois-ci, bah, je suis à T telle, à telle vitesse ou telle puissance, mais ma fréquence cardiaque, elle, est pas la même. et donc, du coup, ben voilà, j'essaie plutôt de revenir à une fréquence cardiaque, euh que que je connais qui, qui est ma fréquence de de de facilité, euh, pour, pour arriver à à pas, se surmener quoi. puis voilà, être en tout cas dans une, dans une intensité qui est souhaitée, quoi, super pour ton, pour tes testes d'effort, est-ce que tu as un protocole que tu utilises? tu as plusieurs protocoles différents que tu utilises. euh, on sait que, dans ce mondelà, il y a, il y a plein d'options, et un protocole, c'est rien de plus qu'un compromis par rapport à ce qu'on essaie de mesurer, le temps qu'on a et la personne avec qui on travaille. donc, quel est le compromis ou les compromis que tu as décidé de faire de ce côté-là, et comment est-ce que tu articules tes, tes différents protocole? hm, hm, ça c'est intéressant. j'ai beaucoup réfléchi avant de proposer, au début, un protocole. voilà le protocole. il dépend aussi du, du du profil, mais je dirais que, pour mes athlètes plutôt typé endurance, et avec le, le temps que j'ai à dispo, c'est vra que j'ai une séance, une séance, quoi de d'une heure, d'un heure et3, où j'ai pas forcément le temps de de de faire plusieurs tests, qui qui mesurerai plusieurs, plusieurs choses. donc. donc, je fais un test incrémental avec des paliers de de 3 minutes, parce que j'ai aussi pas que la lactathémie, mais aussi les, les, la ventilation, qui me permet de de pouvoir faire un test avec des paliers, je dirais aussi courts, qui peuvent paraître pour certains trop court. mais mais voilà, je fais des palet de 3 minutes avec des incréments, ben de 30 W sur l'au, euh, et puis de un peu plus que 1 km/h sur course à pied, euh, et puis. et puis, voilà, ça me permet de de de d'évaluer les différents seuils ventilatoires et lactiques, d'arriver aussi à à corréler les de valeurs, là que j'ai à dispos pour, pour établir mes seuils. mais c'est vrai que si j'avais pas la, la ventilation, les échanges gazux, je ferais des, des paliers plus longs que 3 minutes, quoi de l'ordre de 5 minutes pour être sûr d'avoir, d'avoir des valeurs stables dans d'un palier à l'autre. quoi donc au, au final, le protocole, il va durer combien de temps? à peu près, en moyenne, h, alors ça dépend, ça dépend. mais euh, ouais, sur vélo, ça peut aller presque jusqu'à 30 minutes parfois, euh. et puis en course à pied, peut-être un peu plus court, une vingtaine de minutes, je dirais: comment est-ce que tu t'assures de commencer assez bas en terme de d'intensité? moi, c'est une erreur que j'avais faite au au début, quand j'avais débuté il y il y a plusieurs années. euh, des fois, être un petit peu trop ambitieux avec le palier de départ, et on sait que, euh, il y a beaucoup de information intéressante qu'on peut trouver tout en bas de l'échelle. comment est-ce que tu calibres ce, ce point de départ? alors, bon, déjà, il y a pas mal de discussion que j'ai avec, avec la personne au début. donc, voilà, je discute avec lui, je regarde un petit peu, euh, comment il s'entraîne peut-être les résultats qu'il a eu auparavant dans dans une, dans sa discipline là, euh. et puis, si la personne connaît, par exemple à vélo, sa valeur ou a déjà fait un test de FTP par exemple, ce qui n'est pas toujours le cas, euh, et ben, jeess essaie de prendre une valeur de l'ORD de voilà 50 % de cette FTP pour comme charge de départ si c'est en course à pied ou si c'est voilà, si, si j'ai pas toutes les informations nécessaires. généralement, je commence par un échauffement sur le tapis, par exemple, de course, je, c'est moi qui met la vitesse, et puis je commence par leur raconter une petite histoire, leur demander qu'il me parle un tout petit peu, puis je DIRIS que, subjectivement, j'arrive aussi un petit peu à voir où est-ce qu'il les en sont dans dans leur effort. enfin, si voilà, s'ils sont, si c'est déjà trop élevé, si 8 km/h, c'est moi, je vois que Y a a de la peine à répondre, et puis qu'il est déjà pas mal essoufflé, bah voilà, je vais réduire la charge de départ. je je lui demande aussi où il se situe sur sur une échelle de perception, et puis j' justuste, je dirais plutôt subjectivement, au début, pendant l'échauffement, et puis après, à la fin de l'échauffement, moi, je prends une petite prise de de lactate pour voir aussi si, si la valeur là, elle est pas trop élevé, si je me suis pas planté, ou si l'échauffement était pe-être pas trop. enfin, voilà, peut-être trop court, et puis puis, j'ajuste aussi un petit peu en fonction de ça. je dirais- mais c'est une erreur que j'ai faite aussi au début- euh, par exemple, chez des gens qui étaient peu sportifsou, qui avait peut-être pas beaucoup d'endurance de base, où tu te dis: ah, faut absolument les faire partir sur un rythme de trtiné, course lente. puis, en fait, il y a des gens chez qui B peut-être, il faut simplement marcher au début. euh, voilà, c'est. il vaut mieux partir sur plusieurs paliers trop lents que de louper finalement cette phase d'endurance de base qu'on a envie de déterminer au début. quoi? je me permets d'interrompre cet épisode pour te dire que si tu souhaites progresser en cardio, devenir plus endurant, mieux récupérer, sans nécessairement t'entraîner plus dur, je t'ai préparé une mini formation en quatre vidéos pour t'expliquer tout ce qu'il y a à savoir sur les zones d'entraînement et comment les appliquer dans ton quotidien. clique sur le lien dans la description pour accéder gratuitement à cette formation. ouis exactement? parle-nous maintenant de du spectre d'intensité? donc, on va dire de la basse à la haute intensité. quand les gens, ils commencent à, disons, 1/ 10 et ils vont jusqu'à 10/ 10, qu'est-ce que toi, tu vas chercher? ch plus précisément à à découvrir au travers de de ces différents paliers, des différentes mesures que tu prends, et après, on pourra aller un peu plus, de manière un peu plus détaillée dans les différentes mesures: les échanges gazeux et la lactathémie, et comment est-ce que tu interprètes tout ça? h? alors, ce que je vais regarder, c'est, bah, voilà déjà, la cinétique de fréquence cardiaque. si la cinétique, elle est plus ou moins stable, s'il y a pas des des choses un peu aberrante, que, enfin, on s'attend pas trop à ce que ce soit pas linéaire. disons donc, je mesure régulièrement la fréquadaac, enfin, sur chaque Pier, et puis, après, j'essaie de regarder, dans un premier temps, la lactathémie, parce que c'est ça que la ventilation, elle se mesure, je dirais automatiquement, pendant, pendant lesffes, et la lactathémie, je la, je la mesure sur chaque palier, et puis j'essaie de regarder, ben, à quel moment est-ce queil y a des changements d'état, euh, interne, enfin, de de début de l'effort jusqu'à la fin de l'effort, à quel moment est-ce que cette cinétique lactique, elle évolue de, enfin, quand est-ce qu'il y a des ruptures, en fait de linéarité ou de stabilité, c'est quem, euh, et puis, à quel moment, aussi, au niveau de la ventilation, il y a des a des changements, des des adaptations qui se font, euh, et puis, en fonction de ça, après, ben, je, je détermine des, des seuils ventilatoires lactiques qui me permettent, après, d'établir mes différentes zones d'intensité, euh, individualisé. voilà, en fonction du test, quoi, c'est si je dois être large, et et et, ouais, HM, est-ce que tu tu as décidé d'utiliser comme méthode d'interprétation pour tes valeurs de de lactatéie? est-ce que tu es fixé sur une méthode pour le seuil 1, une méthode pour le seuil 2? est-ce que tu le fais plutôt visuellement? bon, dans un premier temps, je dirais que je le fais visuellement, j'essaie de regarder un peu. voilà, si visuellement je j'arrive à l'interpréter, euh, comme ça. et puis, après le premier, le premier seuil, je regarde, je dirais que je prends la fin du. enfin, je sais pas s'il faut aller autant de détails que ça, maisant détail que tu veux, ok, ça marche. donc, le, le, le premier seuil lactique, c'est, c'est le dernier seuil stable de de mes valeurs de lactate, je dirais, avant que celle-ci n'augmente de entre 0,4, 0,5 millimol, euh, et puis, et puis après, je regarde le deuxième seuil, donc, j'essaie de regarder quand est-ce qu'il y a une cassure importante, et puis, je le Liss souvent, avec la ventilation aussi, euh, donc, j'essaie de regarder aussi le ction respiratoire à l'ff. enfin, différents paramètres que j'ai à disposition pour évaluer le deuxème seuille: euh, et puis, si je suis pas sûre, ben, j'utilise la, la méthode du max modifié, euh, pour pouvoir être le plus précis, le plus précis possible, dans, dans ce, dans ce deuxème soactique qui est souvent, enfin, pas souvent- hyper évident, je trouve. il y a plusieurs méthodes à dispo. je sais pas, toi, quelle méthode tu utilises. euh, pour, j'utilise des max modifiés aussi, ouais. en général, je fais faire un test 3 et 12 minutes pour calculer la puissance critique, avant qu'il vienne faire le test OK, et entre un Dmax modifié, une puissance critique, un seuil 2 à l'oxymétrie aussi, ouais, et le RPE en général, on a, on a, on a largement ce qu'il faut pour, pour déterminer ouaisouais, à tout corréé ensemble, ouais, ouais. il semblerait qu'on travaille de manière très similaire avec le lactat. je prends aussi baseline + 05, mais, contrairement à ce qui a été documenté dans la recherche, au lieu de prendre baseline comme étant la valeur au repos, je prends baseline comme étant la, la valeur minimale active, comme tu l'as dit. donc, si on a un plateau de de tris paliers et ensuite ça commence à monter, c'est là qu'on va mettre le premier point, euh, et pour ceux qui qui savent pas Dmax modifier, tu tires une ligne entre ce premier point d'inflexion qui monte et le dernier point sur ta courbe de lactate et tu prends la tangente. euh, tu prends la, non pas la tangente, tu prends la perendicula perpendiculaire, là où elle est le plus loin- distance maximale d max de la courbe- et ça te donne ton ton deuxième seuil avec cette, cette méthode, très intéressant. ensuite, parle-nous des valeurs de de ventilation. alors, tu as pas besoin de nous refaire les tous les graphiques euh pour euh, de manière orale, par, ça va être un petit peu compliqué, mais, dans les grandes lignes, explique-nous comment ça fonctionne, les mesures de de seuil ventilatoire, avec ces différentes notions de d'échang ventilatoire ou de de volume d'air respiré, la consommation d'oxygène, la production de CO2. donc, fais-nous un petit topo sur ces seuils ventilatoires de manière globale, et comment ça fonctionne, h? HM. alors bon, donc, sur un sur un effort, euh comment, incrémental, comme ça, on va avoir une augmentation progressive de la consommation d'oxygène, parce que Ben plus le muscle est sollicité, plus l'intensité importante, plus on doit l'alimenter en oxygène et donc, notre consommation d'oxygène augmente de manière linéaire, quoi? euh, jusqu'à ce qu'on atteigne nos capacités. si, si l'effort est réalisé jusqu'à, jusqu'à épuisement, ou intensité max, on va avoir un, un espèce de plateau euh de cette consommation d'oxygène qui nous indique que on a atteint finalement, euh, cette ce, ce, cette taille de moteur à disposition de nos poumons qui nous permett de de voilà, de de de nous, de nous produire un maximum d'oxygène. on peut pas plus. enfin, on a beau augmenter l'intensité, finalement ce, cette consommation, là, elle atteint sa limite. donc, voilà, ça, c'est un petit peu pour ça. après, au niveau de de la ventilation, la ventilation aussi, bah voilà, elle va augmenter aussi. finalement, on est obligé de ventiler de l'air pour apporter de l'Oxy. tout est un petit peu lié, mais je dirais qu'en début d'effort, on a vilation qui est plus ou moins, voilà, linéaire, OK, et puis, euh, la VO2 aussi. le premier seuil, il est souvent, comme on on le remarque souvent, par une première augmentation de cette ventilation, qui est dû à une première accumulation de du, du CO2, qui est un peu plus importante, parce que, voilà, on commence aussi à, à, à, à de plus en plus utiliser des sucres. donc, on a aussi une première consommation de, de de CO2, enfin, desons, h plus qui, qui commence à être aussi enin, je sais pas si je dois all autant les détails, mais voilà- qui commence à apparaître aussi. puis donc, du coup, on a cette ventilation qui réagit à, à ce premier changement là, et donc, voilà, c'est aussi un, un premier état, changement d'état qu'on qu'on pourrait observer, et puis le deuxième seuil ventilatoire, et ben, on le voit, par, tout d'un coup, une hyperventilation, donc une ventilation qui augmente de manière très importante, beaucoup plus importante que la première fois. et puis là, cette fois-ci, je dirais que voilà que le CO2, il est vraiment stable, on narrive plus à le stabiliser et lui aussi, il commence à à grimper. et, et puis voilà, c'est, c'est ce changement d'état, ce ce déséquilibre métabolique qui fait que on passe dans un, dans un état métabolique différent. quoi donc? tu as tes deux seuils lactiques. tu vas chercher à faire correspondre ça avec tes seuils ventilatoires pour avoir la meilleure interprétation possible. quelle relation tu vois entre ces ces seuils ventilatoires et ces seuils lactiques? est-ce que, en général, ils sont très proches l'un de l'autre? est-ce que le seuil 1 est en général plus proche ventilatoire, lactique, que le seuil 2? parle-nous un petit peu de tes constats que tu as pu faire au travers des, de tous les tests que tu as effectués. euh, je dirais que j'ai quand même plutôt tendance à avoir des seuils lactiques qui apparaissent euh plus tôt, euh, et et et et des et un deuxième, par exemple, le deuxième soil ventilatoire qui, qui est très, pas très tardif, mais je dirais que il aurait plutôt tendance à surévaluer un peu, euh, ce seuil finalement, tandis que que le seuil lactique tendrait à être un peu plus prudent, si j'ose dire. euh. donc, c'est peut-être un petit peu ce constat là que que que je fais et puis, mais c'est surtout, surtout par rapport au, au deuxième seuil. ben voilà, typiquement, avec les échanges gazeux, on a ce cotion respiratoire qui nous permet aussi de si, si toutes les valeurs fonctionnent bien et que que tout, tout est propre et joli, euh, on a un cum respiratoire à un, théoriquement, quand on arrive sur sur cette, sur cette rupture de de de pente, avec un deuxième soil ventilatoire plusin par là, et puis, souvent, ce, ce, ce cotion respiratoire à 1, je trouve, est très proche finalement de de la fin du test. et puis, et puis, ouais, c'est souvent ça que peut-être que j'observe, je sais pas si toi tu as, tu utilises aussi, euh, alors j'ai pas le CO2 actuellement. c'est une des raisons pour lesquelles je te demande, c'est que je suis curieux de savoir comment ça, ça interagit, euh, entre entre ces deux-là. avec les outils que j'utilise, je vois une belle correspondance quand même entre ce qui se passe au niveau lactate et ce qui se passe au niveau oxymétrie. donc, là, il y a une bonne correspondance au niveau des, des points d'inflexion, au niveau ventilatoire, souvent, on voit tout ce que je peux voir, c'est l'hyperventilation. on va dire donc le fait qu'on a un départ de cette seconde linéarité du de la consommation de, juste de l'apport en d'air, on va dire du volume d'air qui est qui est ventilé. donc, c'est pour ça que j'étais curieux de savoir voir, avec avec tes données de CO2 supplémentaires, ce que tu arrives à voir au niveau du, au niveau du premier seuil. donc, tu dirais que c'est, c'est assez correspondant, c'est assez concordant entre le, les valeurs lactiques et les VUR ventilatoires. trouve, ouais, je trouve que ça se ça se corrèle assez bien avec, avec mes valeurs généralement. ouais, tu as eu des cas limite qui étaient complètement hors de la norme et qui qui te qui ont fait que tu te gratte la tête un petit peu pendant pendant quelques minutes, sans hors, hors souci d'équipement et de et de mesures, disons, mais dans dans quel sens? tu dis des valeurs max, ou au niveau du lactate, ou que ce soit des, que ce soit des des valeurs de de lactatéie qui était complètement en dehors des normes que tu as l'habitude de voir, des des valeurs ventilatoires aussi qui sont complètement en dehors des normes, quelque chose qui, voilà qui sort de la norme et que tu as pas l'habitude de voir. H? euh, comme ça. non, j'ai, j'ai pas des, enfin, j'ai pas d'exemples récent qui me viennent en tête. je dirais que j'ai eu des, des, des cas où la lactat était très élevé dès le début, malgré des paliè élev. tu veux dire, euh, ben, je dirais que, sur les premiers paliers, j'ai une lactatémi qui est proche des deux, par exemple, h millimol, euh, et et, et ça depuis les premiers paliers, malgré un échauffement long et lent. euh, donc, voilà, c'est, c'est, c'est plutôt peut-être par rapport à ça, euh, où j'ai eu des cas peut-être peu compréhensibles, alors, peu, peu compréhensible, je sais pas. c'est souvent des gens aussi qui qui ont, qui ont moins d'endurance de base et puis qui sont sont pas capable ou peu capable d'utiliser leur filièr oxydative, euh, mais, mais, mais, j'ai eu récemment, par exemple, une athlète qui est, voilà, qui a un background assez important d'endurance, et puis qui avait des valeurs de lactate hyper élevé. euh, alors, elle a, elle a des des soucis de d'alimentation, enfin, de nutrition, enfin, voilà des intolérances connues qui pourrait avoir un lien avec, avec ces valeursl, mais sur lesquelles j'ai pas réussi vraiment à avoir d'explications plus plus précises et profondes par rapport à ça. h OK, super intéressant. euh, c'est vrai que les, les valeurs de lactate, qui sont hautes dès le départ, j'en ai vu aussi, euh, et, et le plus surprenant que j'ai vu, c'était des ouais, des valeurs qui commencent hautes et qui montent très, très, très vite et très, très haute aussi à des, à des intensités qui sont plutôt basse, ouais, euh, avec une, on va dire une, une droite quasiment, qui qui monte de manière linéaire avec le pareil ouais, euh, ouais, c'est des fois, on sait pas, des fois, c'est, c'est pas toujours facile de de de comprendre, euh, pourquoi ces choses-là surviennent selon le type de de personne que tu as avec toi, comme tu l'as dit, hein, selon le profil athlétique: des gens bien entraînés, des gens moins entraînés, des gens qui ont des soucis, euh, que ce soit hormonaux, alimentaires, d'entraînement, euh, psychologique aussi, qui qui peuvent avoir, euh, qui peuvent jouer, hein, dans ce, dans cette charge globale, et cetera, euh, en tout cas, c'est, c'est très, très intéressant. après, ouais, je dis les gens aussi qu'il faut essayer le remettre un petit peu. enfin, moi, je travaille pas avec des sportifs d'élit tous les jours, euh, des gens qui viennent passer les tes, c'est des gens comme nous, qui ont un job, qui ont du stress externe, et cetera, et, et souvent, voilà, quand les gens arrivent pour faire un test d'effort, il y a eu peut-être une journée de travail avant, ou ou ou du stress et de la fatigue, et puis, et puis, je pense que c'est pas négligeable. alors, malgré le fait que moi, j'essaie de standardiser quand même les, les conditions d'avant test, en évitant de, voilà, de boire du sucre et de et de manger une demi-heure avant, mais mais voilà, il y malgré ça. voilà, c'est ces valeurs là, elles sont peut-être aussi du à de la fatigue, euh, chronique ou ou aigu. et puis qu'il faut aussi prendre en compte, euh, voilà pour toi quelles sont les informations les plus importantes que tu retires d'un d'un test d'effort. et l'analyse qui qui en suit, h, alors B, déjà, je regarde que que tous les paramètres cardioespiratoires fonctionnent correctement, qui a pas forcément d'anomalie ou de ou, ou de restriction peut-être, qui obstruction qu'on pourrait voir pendant, pendant l'effort, ou avant, euh, et puis après. je pense que le plus important, c'est quand même de pouvoir mesurer ce premier seuil, surtout sur un profil comme ça, où je propose des paliers relativement longs, qui sont pas forcément adaptés à un test de VO2 max, ou voilà. donc, c'est plutôt de pouvoir leur donner ce premier seuil, et puis, bah, le deuxième seil aussi est aussi important. mais en fonction de ces deux seuils là, euh, même si, voilà, en fonction de ça, j'arrive à leur donner, bah, des zones d'entraînement qui leur permettent de de s'entraîner de manière convenable et juste, en fonction de de l'objectif qu'ils ont, et puis, euh, de la spécificité, de la spécificité de la séance, euh, ouais, euh. donc, là, on a parlé un petit peu, donc, de comment tu procèdes sur ces, sur ces test d'effort, sur les informations que tu en retire. si tu devais expliquer à quelqu'un pourquoi il devrait faire un test d'effort, ou peut-être, si on la tourne dans l'autre sens, pour qui c'est intéressant d'effectuer un, un test d'effort, hm, hm, euh, je pense que c'est important et intéressant de le faire pour tout le monde. euh, je pense que d'autant plus pour les sportifs amateurs, euh, parce que, ben voilà, les sportifs amateurs, ou qui débutent, ou qui ont peut-être pas forcément énormément d'expérience, ont besoin aussi de, de, de de se connaître davantage, euh, de de connaître son corps, de connaître son fonctionnement, euh, et puis de de débuter la pratique sportive dans les meilleures des conditions, euh, et puis aussi, s'il y a un objectif sportif particulier derrière, euh, ben, c'est de pouvoir leur donner des, des, des zones d'entraînement, de travail spécifiques qui leur sont propres, et puis, qui leur permettrait de s'entraîner dans les meilleures conditions, euh, le plus juste possible, euh, et puis voilà, en essayant d'optimiser en fait, après, par la suite, l'entraînement, pour, pour progresser le plus rapidement possible ou le mieux possible, et puis après, pour, pour, pour les sportifs élite ou qui ont un peu plus de de, voilà, d'expérience sportive derrière, euh, ben, voilà, un test d'ff. ça permet aussi de mettre des chiffres objectifs à un moment donné dans la saison, de pouvoir se situer, de pouvoir comparer ces valeurs. là, si, après, on a plus ou moins de de matériel à dispo pour l'entraînement, c'est de pouvoir retester ce qu'on a testé. on a un test d'eff sur le terrain aussi, de voir dans quelle mesure est-ce que c'est ces mesures, là, le Corel, si on est dans le juste, et puis, si on progresse, s'il y a de la fatigue, d'éviter le surmage et le surentraînement. enfin, voilà, je pense que il y a plein de choses à retirer dans testff. ouais, absolument, je suis, et je suis très d'accord avec toi sur même sur les, les gens qui sont pas professionnels, qui ont un job à côté. c'est d'autant plus important de bien gérer le, les quelques heures d'entraînement que tu vas dédier dans la semaine, tu as peut-être, voilà, tuas. tu as rarement des, des heures illimitées pour t'entraîner. donc, tu veux t'assurer que tues 4h, tues 6h, tes 10 heures dans la semaine, soit bien utilisé et que tu ailles dans la bonne direction, plutôt que de le faire à la bonne franquette. ouais, c'est ça, ouais super. une fois que tu as ce profil, tu as les seuils, tu as les zone. comment est-ce que tu procèdes dans ta réflexion lorsque tu construis un, un plan d'entraînement? quelles sont les questions que tu te poses? quelles sont les questions que tu poses à l'athlète pour commencer à à établir cette structure d'entraînement? h? euh ben, déjà, je vais regarder les disponibilité que que la personne a, enfin, le nombre de séances à dispo qu'on peut mettre dans une semaine, et puis, et puis après, en fonction de ça, euh, bah, voilà, les, les, comment, les, les moyens d'entraînement qu'il a aussi à dispo. euh, s'il a la possibilité de s'entraîner dehors qu'uniquement à l'intérieur, avec quel type de de d'ergomètrre ou, et cetera. euh, pour pouvoir voir dans quelle mesure est-ce que je peux aussi varier le type de séance dans une même intensité. euh, et puis, et puis après, en fonction du nombre de séances à dispo, euh ben, de voir un peu quel pourcentage est-ce que je mets dans chaque intensité pour que ce soit le plus juste, le plus optimal possible. c'est-à-dire que si quelqu'un a peu de séances à dispos, ben voilà, c'est peut-être pas de lui mettre être trois fois de l'endurance, alors peut-être que c'est peut-être ça qu'il faut faire au début. mais mais voilà, c'est peut-être de de voir un petit peu comment est-ce qu'on peut faire ça, et puis, puis, si, s'il a beaucoup, beaucoup de d'heur et de et de dispos, et ben, c'est d'essayer de de d'éviter la monotonie, d'essayer d'être, voilà, de développer le plus de de de facettes poss possible. quoi, chez, chez l'athlète, est-ce que tu as un sport ou des sports avec lesquels tu préfères travailler? si tu devais choisir, h, je dirais que je suis moins à l'aise dans le triaclon, parce que la natation, c'est pas du tout mon, mon truc, j'ai, j'ai peu de connaissance là-dedans. j'aime bien travailler avec les cyclistes parce que c'est les sportifs avec qui, finalement, c'est, je dirais, pas plus facile. mais c'est des valeurs qui qui qui sont plus, qui sont moins changeantes en fonction de, voilà, soit ils ont un home trainer, ou, l'été, ils peuvent aller à l'extérieur, mais c'est tout le temps sur le même, le même engin, avec le même capteur de puissance, la même. enfin, voilà, les les mêmes outils de de monitoring. et puis donc, c'est peut-être aussi plus facile de de de ouais, de voir une progression, d'évaluer aussi un peu les progressions d'une fois à l'autre. euh, et puis après, ben, peut-être, la richesse de la course à pied, c'est que il y a a, il y a pas mal de paramètres externes aussi, qui qui rentrent en jeu. euh, il y a plus, peut-être plus d'aspects à à prendre en compte, peut-être, dont l'économie de course, don plein de choses. euh, et puis, et puis après, en fonction de l'objectif que les, que les gens ont, c'est aussi assez intéressant de travailler différemment en fonction aussi. voilà, c'est un marathon, si c'est un kil, voilà, c'est aussi la richesse du truc, quoi, ouais, c'est super intéressant. tu, tu as pas mal d'expérience avec tout ce qui est protocole d'altitude, notamment avec ton travail à motion Lab. pour quelqu'un qui connaîtrait pas du tout ce milieu, quel est l'intérêt d'un entraînement en altitude et pour qui ça peut être intéressant? h, alors, peut-être. bon voilà, l'altitude, c'est s'entraîner avec une réduction de de l'xy ogène disponible, euh, au niveau des du sang, des artères et cetera. ça peut être en réelle altitude, donc, en montant au niveau du glacier, à 3000 m d'altitude, par exemple, ou dans, justement dans ces chambres dans lesquelles j'ai eu la chance de travailler, qui simule de l'altitude. donc, la pression, elle change pas, mais on va extraire un pourcentage d'oxygène dans la chambre et puis, cette, ce stress, là, environnemental, il va avoir un, un effet aigu sur nos par mtre physiologique, euh, notamment, on va avoir tout d'un coup une, une hyperent, enfin, une ventilation plus importante, une fréquence cadaque plus importante pour palier justement à cette diminution d'oxygène disponible au niveau du muscle. finalement, et puis donc, du coup, cette, cette, ce type d'entraînement, il est bénéfique pour, pour des gens qui, euh, ou veulent s'acclimater pour, pour, pour une ascension en Hare altitude, parce qu'il se retrouve dans dans ces conditionslà, euh, ou pour des sportifs d'endurance qui veulentamélior leur capacité d'endurance, euh, ou pour des des- moi j'avais, on av beaucoup de d'athlètes, de sportifs collectif, où on a beaucoup de d'efforts répétés à très haute intensité, avec des productions lactiques importantes, et cetera. et puis, le fait de les mettre dans cet environnement, là où on a une production lactique qui est plus, plus vite présente, et ben, on peut jouer aussi sur cette capacité de tolérance, de clairance du lactate sur des intensités très spécifiques. euh, j'ai pas été très structuré dans cette réponse, mais c'était très bien. tu nous as fait une belle vue d'ensemble de tout ce qui se passe à ta connaissance. est-ce qu'il y a une différence entre un environnement- je crois que on dit normauarique, c'est ça- donc une pression normale et hypoxique, donc avec cet oxygène qui est sorti de l'air, versus un environnement en altitude- entre guillemets- réelle? est-ce qu'il y a des, est-ce qu'il y a des différences à ce niveaau-là h? alors donc, j'ai pas, j'ai pas plus de de de réponse que ce qu' a a été dit, tout ce que j'ai eu entendu dans la littérature, mais je dirais que le l'entraînement hypobarique aurait des effets majorés sur par rapport à un entraînement normau, barique, ouais, eu, avec donc de l'altitude réelle, euh, et puis donc, voilà donc, après, donc, c'est pour ça que dans, dans ces chambresl normobarique, on joue sur des intensités assez importantes pour peut-être aussi pas lier euh à ces différences là qu'on pourrait retrouver en en réelle altitude. après, dans, dans l'entraînement qu'on y fait, en hipo et en normobar, c'est aussi différent. souvent, les gens qui partent en haute altitude réelle, c'est pour y passer, enfin, il rester sur des séjours prolongés, et donc aussi les objectifs sont pas les mêmes que en normobar, où on est souvent sur des entraînement à court terme, des, des, des expositions, des expositions, pardon, à plus court terme, et donc, du coup, euh, l'objectif de la séance et et les objectifs physiologiques recherchés sont pas non plus les M, Mme, quoi, ouais, très intéressant, est-ce qu'il y a un type d'entraînement ou des types d'entraînement qui sont les plus intéressants à faire dans un, un environnement hypoxyque, comme tu pourrais l'avoir dans cette chambre, dans cette chambre qui simule l'altitude? alors, généralement, ce qu'on, ce qu'on préconise, c'est soit de faire de la basse intensité, vraiment de rester dans cette zone d'endurance de base, zone 2, une 2, parce que, euh, voilà, ça permet aussi de stimuler, euh, les, la filière, la filière oxydative, euh, et puis d'essayer, euh, parce que quand on est en hypoxy, on va avoir, dans un premier temps, une vasoconstruction des vaisseaux, enfin, de de réseau périphérique, euh, une hyperventilation, et cetera, et puis donc, du coup, d'essayer de faire de la basse intensité à à, au fur et à mesure des séances, on aurait en fait des adaptations au niveau vasculaire, avec une meilleure compliance de ces Vau là, parce que ils doivent justement apporter plus de sang, pour apporter plus d'oxygène au niveau du muscle. ça permettrait d'avoir une meilleure vasodilatation, un meilleur réseau capillaire, plus de mitochondrie, plus de vascularisation, et cetera, au niveau du muscle, en faisant des séances à basse intensité. et puis, on s'est aussi rendu compte que pour des, des, des, des, des patients, des gens en surpoids, euh, sédentaire, ben, de faire de la basse intensité, ça avait aussi un, un avantage là, pour ces gens qui auraient peut-être aussi plus de risque d'hypertension ou de diabète ou et cetera. quoi? euh, parce qu'on stimule certaines hormones qui aussi diminueraient l'appétit, stimulerait aussi le métabolisme. puis donc, il y a un intérêt vraiment réel et de plus en plus important de faire de de l'hypoxie à basse intensité, puis après, soit ça soit des séances de type haute intensité, donc au-dessus de ce deuxième seuil, ou même dans des des efforts allout, si je pourrais, je pourrais dire encore, en fonction de de l'expérience que ont les gens dans, dans ces chambres. là, c'est clair que sur un premier entraînement, on va pas les faire partir sur des sprints allout, parce que, ben voilà, il y a, il y a une diminution de cet oxygène, puis des répercussions assez importantes sur sur le métabolisme et puis sur sur le comment euh, la tolérance à l'altitude. mais souvent, ce qu'on, on a tendance à faire, c'est proposer des efforts très intense, où on va forcer le muscle à désaturer à Max, en fait, en oxygène, pour que, derrière, il y ait des, des adaptations d'autant plus importantes au niveau du muscle pour essayer de de combler ou de compenser, c'est c'estes. saturation importante musculaire. ouis, c'est, c'est intéressant, c'est ce qu'on avait vu ensemble quand j'étais à motion Lab. donc, encore une fois, pour ceux qui sont intéressés, àer creusé sur la chaîne Youtube, vous trouverez la vidéo en question. et on avait fait des sprints. alors, si je me trompe pas, j'avais des données de sprint que j'avais effectué dans un environnement normoxique normal, et on avait fait ensuite les le même, les mêmes efforts dans un environnement époxique, pour voir ce qui se passait au niveau de de la saturation, ouais, à fond en oxygène. c'était très, très intéressant, eu, donc, on a cette, on va travailler, on va dire aux deux pôles, soit basse intensité, soit très haute intensité. euh, par rapport à des adaptations qu'on retrouverait en en chaleur, et pour ceux qui sont intéressés par l'entraînement en chaleur, on a fait un podcast complet avec reméi. alors, on a pas parlé de que ça, mais on a beaucoup parlé de chaleur. donc, allez checker le, le podcast récent avec reméi, pour tout ce qui est adaptation à la chaleur, à ta connaissance, les adaptations chaleur et altitude, est-ce qu'il y en a une qui dure plus longtemps que l'autre en terme de de rétention dans le temps, si on est plus exposé à, à ce stimulus. euh, je vis pas dire de bêtises par rapport à ça. moi, j'ai moins travaillé avec la chaleur, on avait quand même moins de clientèle par rapport à ça. on l'utilisait plutôt pour de l'acclimatation dans des conditions vraiment de chaleur et d'humidité, qui avait lieu, euh, sur des compétition, par exemple, en en humidité et en chaleur. donc, c'était sur des protocoles d'endurance, euh, et puis après de des fors un peu spécifiques à la compète, pour essayer de voilà, de d'arriver à transpirer plus vite, plus, d'avoir une meilleure rétention des électrolytes, et cetera. c'était plutôt dans ce sens-l, ouais, eu, mais après, je sais que, enfin, voilà, c'est, c'est hyper intéressant de le faire d'un point de vue de la récupération, que ça peut être après une compétition, après, voilà, quelque chose pour, pour essayer de d'éliminer les métabolites qui, qui, qui sont, qui restent dans, dans, dans le, dans le réseau sanguin, notamment, de faire de la récupération dans le cha, ça a un intérêt, euh, et puis de s'entraîner en cha, ça aussi, ça aurait aussi un intérêt. sur les capacités, euh, euh, aerobi, parce que, bah, justement, on va, on va, on va augmenter ce, ce réseau capillaire, au fur et à mesure des Séan, euh, pour essayer, bah, de majorer justement, le, le, la thermorégulation, euh, et puis donc de faire des entraînements chaud, ça, ça, ça majore vraiment les, les, les capacités d'endurance. après, dans le temps, je, je serais pas dire franchement quel est le plus, euh, le plus avantageux. si, si tu as, si tu as, tu as, certainement, tu as beaucoup plus de référence que moi en terme d'altitude, sur le showud, de ce que je comprends, ça, ça, ça se réduit assez vite. euh, 2 jours, 3 jours, tu perds déjà un gros pourcentage des adaptation que tu aurais généré en faisant des séances bien structurées et avec une bonne densité d'entraînement. donc, parlenous directement, pour faire simple, de de l'altitude, combien de temps ça dure si tu fais, si tu fais un protocole adapté, combien de temps tu peux espérer garder, retenir ces, ces adaptations. ouais, alors, nous, je enfin, les entraînements, déjà, il faut en faire un certain nombre, he, enfin, c'est pas en de trois séances que qu'on va avoir des, des retours intéressants, mais, mais, mais, généralement, on propose de faire des séances assez régulières pour qu'il ait un impact physiologique notable, et puis sur, voilà, je dirais minimum six séances et plus, si, si possible, quoi en altitude, et puis après, souvent, on essaie de fixer ces séances là, à deux, TR semaines, d'un événement, par exemple, exemple, parce qu'on dit que voilà, au-delà de 3, qu semaines, les effets auraient tendance à diminuer. quoi, pour? pour? pour pour de de l'entraînement en altitude sous forme intermittente, encore une fois, h? ouais, c'est intéressant, ça. ça correspond assez bien à ce qui se fait en en chaleur, d'après ce que je comprends, où on peut faire un protocole où, si on le fait tous les jours actif, c'est 10 jours, et après, si on le fait un jour sur deux, ou tu as un jour actif, un jour passif, avec, par exemple, un bain chaud, tu arrives à, à étirer ça sur de 3 semaines. euh, mais il semblerait que ça, ça soit la la fenêtre d'opportunité. on va dire pour pour ce type d'entraînement. euh, qu'est-ce que tu as vu comme effets adaptation les plus intéressants sur, surt, ce genre de d'approche? euh, qui, alors, qui sont pas donné à tout le monde, hein, d'un point de vue matériel et et et logistique? euh, qu'est-ce que tu as vu comme comme changement, comme progrès, comme adaptation intéressante? euh, dans, dans toute ta pratique, hm, hm, euh. alors, bon, si on parle de l'hypoxie, on a pas mal travaillé avec des, des, des SPORTCO, avec des hockeyurs, des, des, surtout des hockeyurs, et puis après des des sportifs comme des triathlètes, et cetera. et puis on avait des protocoles qu'on appelle des des sprints répétés, en en hypoxy. donc, ça consiste à faire des des sprints de lors de 6 à 10 secondes, avec des, des, des poses incomplètes, donc de moins de 30 secondes, euh, et puis de répéter ça sur plusieurs. c'est assez cool. euh, sur plusieurs répétitions, est sur plusieurs séries, euh et puis euh, c'est assez intéressant. alors, ouais, c'est assez intéressant de voir, en fait, le, la progression en terme de. donc, le but, c'est d'arriver à répéter ces sprints là qu'on effectue sur un vélo notamment. on va mesurer chaque fois la puissance record qui a été effectué sur chaque sprint euh. et puis, sur une première séance généralement, on a une déplession, une diminution de la performance, donc des de la puissance euh, réalisée sur les sprints, qui est assez importante, ce qui est normal, hein, euh et et et. après, au fil des séances, on arrive à avoir une stabilité, pas une stabilité, mais une diminution de cette perte de de performance, qui est de de moins en moins importante. alors, c'est de, c'est, c'est, j'arrive pas à exprimer, c'est du au fait que, souvent, ces sportifs là n'ont pas forcément l'habitude de faire ce genre de séance spécifique. là, c'est c'est la spécificité de la séance qui fait aussi que on s'améliore rapidement, mais le fait de le faire dans ces environnements, là, les adaptations, elles sont assez impressionnante et et j'ai rarement vu des gens qui s'amélioraient pas, donc déjà euh, et puis on a euh, une, une amélioration de de cette puissance là, qui est assez importante, avec une capacité, au fait, à répéter des sprints, en ayant une aisance ventilatoire qui est de plus en plus impressionnante. donc, voilà, c'est des sportifs chez lesquels on retrouve après, euh, voilà, des des résultats assez intéressants sur le terrain, où ils sentent déjà mieux euh, au niveau perceptif, et puis ils sont capables de répéter ses efforts intenses de manière plus aisée. je dirais h. donc après, voilà, on j'ai aussi travaillé avec des, avec des triathlètes, puis je m'amusais aussi à regarder le lactate qu' pouvait y avoir à la fin de ces Séan, là, avec des lactates qui, forcément, montent très haut, et puis, après, on se rend compte que, avec, sur la récupération, il y a une capacité de récupération qui est de plus en plus importante. donc, voilà, une capacité de clairance du lactate qui est, qui est majorée quoi, sur des sciances comme ça, intéressant, euh, d'ailleurs, ça serait cool de de pouvoir refaire des petits projets comme ça à l'avenir. c'est c'est toujours intéressant de VO voir ce qui se passe sur le terrain et et de le documenter. en tout cas, c'est un céit chouette de pouvoir faire ça avec toi et toute l'équipe à motion Lab. parle-nous un petit peu de tes activités de formatrice en terme de moniteur de de SK fond. euh, comment est-ce que tu es tombé dans le SK fond au départ, et qu'est-ce que? qu'est-ce que tu aimes dans cette discipline? ouais, bon, à la base, mes parents étaient prof de ski alpin, de ski, et moi, je voulais faire de la compétition, et puis le ski. c'est vrai que j'ai un papa physio qui avait un peu peur des des ruptures, des des des croisers, et cetera, qui qui m'a plutôt orienté vers un sport, je dirais, hivernal, un peu moins à risque. C, je me suis retrouvée dans le ski de fond parce qu'on a un club de ski de fond, SK club de B, qui est pas très loin de là où je vis, et et du coup, je suis tombée là dans le skit font, un peu par hasard, voilà, et puis, et puis, voilà, j'ai, j'ai. j'ai vite été plongé là-dedans, dans ce sport. j'ai fait de la compétition jusqu'à ce que je commence l'université, euh, et puis après, euh, quand, quand j'ai commencé mes études, j'avais moins le temps de m'entraîner. puis donc, du coup, j'ai commencé à entraîner aussi les jeunes de la sélection régionale, et puis, après, je me suis formée pour pouvoir, en fait, former les futurs moniteurs et entraîneurs de de ce SK te font. et aujourd'hui, je donne des formations tout l'hiver pour pour des, des moniteurs de de ski, et puis puis, voilà, c'est une autre approche que j'aime beaucoup. et et à côté, maintenant, avec mon activité indépendante, je propose aussi des, des cours de ce qu'il font pour des gens qui veulent simplement progresser dans leur technique et puis avoir du plaisir. quoi parle-nous de cette part technique du du ski de fond? c'est une discipline que je connais très, très mal, euh. donc, fais-nous un petit peu le euh, la vue d'ensemble sur les contraintes techniques qui existent et la différence que la technique peut faire. euh, sur un sport comme ça, ouais, alors, il y a déjà en en, en skitfon, il y a deux styles. il y a un style classique, donc on avance dans les rails qu'on peut voir là sur les pistes. skitfon, donc, c'est un, un sport qui s'apparente pas mal à la peau de foc ou à la marche, course, enfin, voilà. et puis, après, il y a le skating, qui est un, c'est les mêmes sortes de ski, simplement c'est à l'extérieur de ces railes, là où c'est un espèce de pâte patineur qui ressemble un peu plus à du roller ou du patin, et simplement, on a des bâtons qui nous permettent aussi de d'avancer, de compléter le mouvement. et puis, il y a un aspect de glisse, d'endurance, qui est important, et puis de technique, c'est: il faut arriver à être stable sur son ski pour glisser longtemps, pu, il faut arriver à avoir un impact efficace sur la neige au moment de transférer son poids du corps d'un ski sur l'autre pour pour, voilà, pour arriver à, à générer de la puissance, puis à se déplacer de manière efficace. et, et je dirais que plus on a de la technique, plus on arrive à glisser longtemps, plus on est économique. enfin, plus on et plus on a de plaisir. c'est un peu comme je nage, pas beaucoup, mais c'est, j'imagine, comme la natation oou, plus on arrive à glisser dans l'eau, plus voilà, plus plus on glisse et plus c'est cool quoi. ouis, ouais, exactement, mais je dirais que la ouais, le, la ch de ce sport, c'est que on travaille quand même beaucoup de chaînes musculaires différentes en même temps, et, et c'est un sport d'extérieur où on voit du paysage et on a quand même cette sensation de glisse, donc c'est moins frustrant ou moins moins difficile que de la course à pied pour ceux qui ont moins de plaisir à aller courir, par exemple, ouais, c'est, tu couvres un petit peu plus de terrain, un petit peu comme avec le, avec le vélo, donc, tu vois un petit peu plus de paysage. comme tu l'as dit, beaucoup de masse muscula impliqué. je pense que c'est un des sports où il y a le plus de masse musculaire impliqué, hein, ouais, ouais, que les, les VO2, les, les, les VO2 max, consommation maximale d'oxygène, qu'on voit chez ces sportifs là, à haut niveau, c'est des valeurs des plus hautees qu'on voit chez, chez l'humain, ouais, vraiment. eu petit petit clin d'œil à à Nico Vandel, avec qui on a échangé juste cet après-midi et qui, lui aussi, est dans le, dans le skit fond, il me parlait, quand j'étais monté au, quand j'étais monter au centre dans le Jura, de l'importance des, du matériel, des des skis, pour, pour ce qui est de la glisse. parle-no un petit peu de ce, ce côté-là, du côté matériel, hm, hm, oui, c'est clair. après, ben, typiquement, non, le, le, le, le CEI font le classiquees dans les rails à l'époque, ou encore maintenant, mais il y avait des skis à écail. donc, c'est une structure sous le ski qui nous permet de crocher, puis d'avancer, hein, si on référence ça un petit peu à la peau de foc, euh, et aujourd'hui, ben voilà, on est passé par du, du farart de croche, qui dépend aussi énormément de la neige, de de des conditions, et cetera. donc, il faut encore connaître ces subtilitéslà d' point de vue pour l'accroche, pour le classique. puis après, il y a aussi tous les phardes de glisse qui, qui sont très dépendants de de de la chaleur, de l'humidité, de la composition de la neige, et cetera. et puis, donc, toutes ces connaissances là font que si on a un ski, bien, fartter et adapter à la neige, ça fait une grande différence. aussi, bien souvent, les, les gens qui, qui ont, qui font du, ce qu'. font un peu pour le plaisir, oublient de farter leur ski régulièrement. c'est aussi de l'entretien. et puis puis, si on les farte pas régulièrement, on les imprène pas régulièrement, bah, il glisse moins bien, puis ça, ça, ça part aussi de là le plaisir de de glisser. si on a un ski qui est bien préparé et bien farté, on a aussi plus de plaisir. quoi? prenez soin de votre matériel et il prendra soin de vous sur la neige. c'est ça, voilà, c'est ça. quand tu, quand tu donnes tes cours pour former les, les instructeurs, qu'est-ce qui ressort le plus de ton côté en tant que, en tant que instructrice, formatrice, qu'est-ce que tu dois mettre en avant? euh, qu'est-ce qui manque chez la plupart des gens qui aspirent à, à, à devenir, à devenir formateur ou qu' le sont déjà et qui qui mettent les choses à jour, qu'est-ce qui? qu'est-ce qui manque le plus dans ce domaine de de formation ou de d'entraînement? ce qu'il te font? h, je dirais que c'est peut-être d'arriver à apporter un aspect ludique à la pratique. euh, c'est comme tout. enfin, c'est un sport d'endurance, mais c'est souvent un peu la vieille école ù, voilà, si tu veux progresser, faut ce qu' est, faut toujours la même vite, enfin, voilà, c'est quelque chose un petit peu de monotone et de à la méthode russe, comme ça. euh, et puis, mano, ce qu'on a essaie d'apporter, c'est, c'est voilà, d'arriver à montrer toutes les toutes les variétés possibles sur les skis, euh, et puis, et puis, qui permettent de rendre le le ce sport ludique, notamment. bah, voilà tout, tout ce qu'on peut faire en salle de gym, en sport à l'école, par exemple, tous les jeux de balle, euh, les, les estafettes, enfin, les relais possibles, et cetera, qui sont possibles en salle de gym, sont faisables sur les skis. puis donc, tout ça, c'est, c'est, c'est faisable de le faire aussi avec, avec des jeunes. si on veut travailler de la vitesse, ben, c'est aussi possible de le faire, pas seulement en faisant la vitesse pure, mais en travaillant sur des choses un peu plus, euh, voilà, avec un espèce de team building par équipe. si on veut faire des intervales, de l'endurance, enfin, des, des des intervales training on ski, c'est aussi faisable de le faire. voilà, avec un un un aspect jeu derrière. si, si c'est chez les jeunes, euh, et puis voilà, pas oublier, pas oublier aussi ça, je dirais: ouais, c'est peut-être ça qui qu'on essaie de mettre le plus en avant chez les, chez les futurs moniteurs de club, donc ça, on est sur l'aspect coaching. si on pense maintenant, pour les, les personnes qui travaillent plus dans, peut-être, le sport de performance, de ce côté-là, en terme de planification, est-ce qui est-ce que tu vois des, des approches ou des choses qui qui demandent à être mise à jour, ou des des types d'entraînement qu'on fait trop d'autres, qu'on fait pas assez? comment est-ce que tu, tu vois la chose de manière globale. ouais, j'entraî, enfin, je forme moins des entraîneurs sur l'entraînement pur, c'est plus sur, sur, ouais, des entraînements de club chez les plus jeunes. donc, j'ai, j'ai moins tour comme ça de de pratique, euh, des entraîneurs, mais je dirais que voilà, encore une fois, de d'arriver à comprendre un petit peu les spectre d'intensité qui existe, euh, peut-être, est un petit peu négligé chez certains, et et d'arriver à à en être conscient, et puis puis, a pas forcément obligatoirement, on do pas forcément passer par un test d'effort pour connaître ses zones d'entraînement, puis arriver après à, à spécifier l'entraînement, mais simplement de savoir que ça existe, et puis que voilà, de modif de Var, les, les intensités d'entraînement permett aussi de faire progresser à long terme. ouais, je dirais peut-être plus par rapport à ça. euh, puis après, c'est, voilà aussi, c'est typiquement d'arriver à dissocier ce que c'est que de la vitesse pure, le temps de récupération qu'il faut avoir pour faire de la vitesse, que c'est pas la même chose que si tu fais ben, voilà des des choses, avec des des efforts rapides répétés, c'est plus du tout de la vitesse P, peut-être des des petites subtilités, là où on doit peut-être un petit peu mettre le doigt dessus, mais mais on n pas, on on n pas dans les dans la, dans la, on va pas aussi loin que que que chez des entraîneurs élite et nationaux, quoi, en tout cas, c'est pas pas dans mon activité là. pour conclure, je vaux parler un petit peu de, donc, ton activité de de test d'effort, test and perf, non ton entreprise, qu'est-ce que tu espères voir avec test and perf dans les 3 ans à venir? h, alors, j'espère pouvoir avoir de plus en plus de monde de d'horizons différents, qui viennent me trouver pour, pour faire un premier test d'effort ou pour refaire un test plusieurs fois par année, pour essayer de, de voir un petit peu où ils en sont, de pouvoir apporter voilà, de pouvoir apporter des, des connaissances et des ouais, un apport par rapport à l'entraînement, à le plus possible de de sportifs. j'aimerais bien avoir aussi des sportifs d'élite, c'est pas voilàavoir des amateurs et des sportifs d'élite, de pouvoir faire aussi du, du coaching. c'est des choses que j'ai peu développé jusqu'à présent. donc, de pouvoir aussi voir ces gens-là en présence entiel, parce que, pour l'instant, c'est pas forcément le temps qui que j'ai, qui qui me permet de le faire, mais mais d'avoir voilà de voir ces gens régulièrement aussi, et puis puis pouvoir leur apporter aussi pour leur faire découvrir le ski de fond si c'est pas le cas. mais voilà, pouvoir travailler sur les choses qui me font plaisir, donc la physiologie, le skit de fond, l'entraînement, che che j'ai un large public de de sportifs, quoi, amateurs et passionnés, c'est c'est super. c'est déjà pas mal. et en tout cas, te le souhaites. Amélie. où est-ce que les gens peuvent te trouver, te contacter s'ils ont des questions pour toi ou qui souhaiteraient faire un test d'effort avec toi? oui, pour l'instant, j'ai un compte Instagram qui s'appelle test and perf, simplement, et puis un adresse mail, info at testnberfch. et puis, tout soudain, j'ai un site internet qui va sortir, qui est prêt, mais qui attend juste de sortir, et et donc, voilà là ce sera je. je vous en dirai plus où. je te transmettrai le lien d dès qui, d qui sera sorti quoi. alors, assure-toi de m'envoyer le lien dès que le site est prêt, comme ça, je l'ajouterai dans la description et les gens pourront directement aller te contacter là-bas. amie, merci d'avoir pris le temps pour ce podcast. c'était un plaisir de pouvoir échanger avec toi à nouveau. ça faisait un petit moment et ben écoute, bonne suite dans tes activités. je me réjoui de voir tout ça se développer. ouais, merci beaucoup à toi, je, et puis à bientôt pour d'autres, d'autres aventures en physiologie, quoi, on l'espère. merci à toi, ça marche. merci, ciao, ciao. merci d'avoir écouté ce podcast. si tu veux soutenir le podcast, je te propose deux options. un, tu peux nous laisser un témoignage 5 étoiles sur Apple podcast ou sur Spotify. et la deuxième option: tu peux partager cet épisode sur tes réseaux sociaux ou simplement à un ami. merci d'avance pour ton soutien et je te dis à bientôt pour le prochain épisode."}
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Gérant de Salle Ne fais pas cette erreur (Annuler le cours). donc, c'est un peu le serpent qui se MT à la queue. tu sais, j'ai que trois personnes, du coup je fais pas le cours. mais si je fais pas le cours, bah j'aurai jamais de monde. donc, c'est pas forcément évident. donc, il faut se donner les moyens. soit tu prends un coach extérieur si vraiment toi tu peux pas le faire, et du coup tu donnes quelques mois d'essaiis, même si tu perds un peu d'argent, alors bon, peut-être que tu peux pas le faire au début, parce que tu peux pas te permettre de perdre de l'argent, mais je, enfin, quand tu es plus avancé, si tu perds un petit peu d'argent, c'est pas très grave.
{'source': 'Upsidestrength', 'title': "Gérant de Salle Ne fais pas cette erreur (Annuler le cours). donc, c'est un peu le serpent qui se MT à la queue. tu sais, j'ai que trois personnes, du coup je fais pas le cours. mais si je fais pas le cours, bah j'aurai jamais de monde. donc, c'est pas forcément évident. donc, il faut se donner les moyens. soit tu prends un coach extérieur si vraiment toi tu peux pas le faire, et du coup tu donnes quelques mois d'essaiis, même si tu perds un peu d'argent, alors bon, peut-être que tu peux pas le faire au début, parce que tu peux pas te permettre de perdre de l'argent, mais je, enfin, quand tu es plus avancé, si tu perds un petit peu d'argent, c'est pas très grave."}
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Comment Lancer sa Salle de Sport avec Succès? on dire qu'on a créé un petit peu de l'engouement au fur à mesure des mois. un, pour se faire connaître. deux, pour montrer peut-être à la future concurrence queon allait être là et donc il fallait pas trop venir chez nous en tout cas. voilà, ça nous permettait un peu de se positionner. donc, ça c'est bien aussi, parce qu'à l'époque tu avait beaucoup de personnes qui voulaient ouvrir des boxes, mais cétait encore compliqué, le financement, et cetera, et et donc, voilà, il fallait pas forcément se fier à juste que ce que tu entendais. mais c'est vrai que, dans une ville, quand tu voyais qu'une boxe venait d'ouvrir, bon, tu disais: bon, je vais peut-être pas finalement me mettre ici, là, en 2023, il y a des boxes un petit peu partout. donc, on, on, on, on réfléchit plus comme ça.
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La Composante Mentale du Test FPT. je pense qu'il y a, même pour des gens qui ont peut-être moins d'expérience avec ces, ces efforts monostructurels. monostructuraux, quand tu fais du Crossfit, tu as quand même cette, ce changement d'une station à l'autre et cetera. alors, oui, tu es déglingué, c'est dur, mais tu peux faire un 20 minutes parce que tu changes assez fréquemment. le fait que ce soit constamment sur les jambes, si, mentalement, tu es pas habitué à ce genre d'effort, ça va être très, très dur de tenir sur ta limite. ben, ce que tu as fait, Simon, le fait de de partir trop vite et ensuite devoir juste subir pendant la majorité de l'effort, c'est pas donné à tout le monde. la majorité des gens, ils craquent il- et de donc gérer ce premier 20 minutes quand tu l'as jamais fait avant. et si tu as pas l'habitude de faire du vélo et de faire des séances dures comme ça, c'est vrai que c'est c'est pas facile du tout. quoi.
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Ne te Définis pas par tes exploits sportifs. #motivation: si tu n'es qu'un, qu'un, qu'un superbe ou qu'un excellent athlète, mais que tu es rien d'autre ou que tu ne te définis que comme ça, tu, tu es un peu une coquille, vite, je pense. euh, tu es une coquille vide, toi, vis-à-vis de toi-même. c'est-à-dire que ça veut dire que, philosophiquement ou, euh, spirituellement, tu, tu, tu, tu, bah, tu te délaisses et du coup, tu es, tu es, tu es vide quand tu es seul avec toi-même et tu es vide dans tes rapports avec les autres. je pense, parce que tu as ta, ta complexité en tant qu'être humain et ta, ta profondeur d'esprit, ta, ta capacité à interagir avec les autres. c'est pas en soulevant des bares que tu la développes clairement, tu vois.
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CrossFit Un Sport d'Endurance. une des considérations qu'on doit avoir quand on parle du Crossfit, c'est: c'est peut-être pas un sport d'endurance au niveau de la compétition, mais c'est définitivement un sport d'endurance au niveau de l'entraînement qui est nécessaire pour performer au plus haut niveau, parce que tu dois pouvoir faire des heures et des heures d'entraînement chaque semaine et, comme tu l'as dit, si tu peux pas assimiler ces heures d'entraînement- je crois que Clément utilisait le terme rentable- si tu as pas toutes tes heures qui sont rentables, et ben, vraiment, est-ce que le le volume te sert à quelque chose?
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Séances d'initiation pour les nouveaux adhérents. c'est des séances d'initiation, on en a deux, on en avait plus avant. c'est des séances qui sont obligatoires pour les nouveaux adhérents. souvent, c'est des petits groupes parce qu'on a pas des nouveaux tout le temps, mais voilà, ces créneaux là, ils sont dispo toute l'année. c'est un des points positifs, je pense, c'est que c'est c'est très rare de pas avoir d'une personne en initiation. donc, c'est plutôt bon signe aussi pour la structure. et donc, on a des groupes entre de et 10 personnes, on va dire, qui viennent découvrir le CrossFit, et c'est des séances qui sont adapté.
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COMMENT: OPTIMISER TON VÉLO. optimiser ton vélo, c'est les points qui peut te faire gagner énormément de temps, que tu fasses du triathlon, des courses en ligne ou du contre-la-montre. mais c'est un sujet très mal compris, malgré de nombreuses données qui sont disponibles. j'ai d'ailleurs fait un Real sur Instagram à ce sujet, qui avait super bien marché. dans ce rise, j'abordais trois points majeurs de l'optimisation, donc l'aéro, la résistance au roulement et la friction, et forcément une vidéo très vue. c'est aussi une vidéo très commentée. j'ai eu au moins 15 commentaires de type: n'importe quoi, c'est le poids et la rigidité qui compte le plus. mais bien entendu, en bon dictateur que je suis, j'ai supprimé tout commentaire non constructifs. et ce qui est marrant, c'est que ce genre de commentaire, ils sont faits par un certain type de profil que je vais te décrire pour que tu comprennes bien et aussi pour rigoler un petit peu. et ce profil, je le nommerai Roger. Roger fait du vélo depuis 20 ans, Roger, il a expérimenté, il a même fait une fois un top 400 sur l'étape du Tour, rends-toi compte. et Roger, il roule qu'une fois par semaine car, je cite lui, il bosse qu'en gros, je roule, c'est le dimanche et c'est pas pour trier des perles, des mines à toutes les pancartes. bref, il rentre chez lui en slip- il fait ça depuis 20 ans, tu crois donc- qui progressent pas d'un millimètre. et Roger regarde le tour tel un expert. il conclura la fin de celui-ci de toute façon. ils, la masse totale du cycliste et du vélo est élevé, plus cette force est importante. logique donc, naturellement, un cycliste plus lourd, un vélo plus lourd, peut-être un désavantage. un parcours vallonné et montagneux. et c'est probablement ce facteur qui a poussé et continue à pousser les cyclistes à ne voir que le poids comme élément majeur de leur équipements. mais si, effectivement, dans une montée sèche, le poids peut devenir la plus grande résistance à l'avancement, il faut pas oublier que, sur un parcours, que ce soit une course en ligne, un triathlon ou un contre la montre, bah, il y a pas que de la montée, parce que il y a aussi des descentes où l'aérodynamisme il vient majeur: les parties plates, le vent, dont les effets peuvent être minoré grâce à l'aérodynamisme, et tous les autres facteurs dont je vais te parler par la suite. et, par exemple, peu importe le parcours que j'emprunte, pour des mêmes boîtes, je vais toujours plus vite en vélo, de contre la montre. le seul endroit où je suis pas gagnant, mais où j'égalise à peu près, c'est en montagne. dans les endroits comme Font-Romeu ou le plat, ça existe presque pas. mais même sur des parcours avec plus de 15 mètres de dénivelé par kilomètre, j'ai plus vite contre la montre pour les mêmes boîtes. il faut prendre les parcours dans leur globalité et pas uniquement les monter, sauf lors de certaines courses en ligne ou, effectivement, les attaques sont portées dans un col et où le poids peut être décisif. mais ça reste des situations minoritaires est très spécifiques. et c'est pas qu'aujourd'hui on triathlon des triades comme Lyon chevalier choisi de faire Embrun en vélo de contre-la-montre et en roulant titulaire, car le point n'est absolument pas le seul facteur. aujourd'hui, tous les vélos sont légers, à 2 kg près. alors, à moins de ne pratiquer que de la montée sèche ou les parcours extrêmement difficiles, et encore le poids ne doit probablement pas de le facteur majeur sur lequel tu dois te concentrer. passons au point probablement le plus important: l'aérodynamisme, la résistance à l'air ou l'aérodynamisme. dans la plupart des cas, c'est le facteur majeur de la résistance à l'avancement. à 40 km/h, environ 90% des résistances à l'avancement proviennent de ce facteur. pour une production de 200 watts, 170 à 180 watts sont utilisés pour vaincre les résistances à l'air. la traînée aérodynamique est mesurée en 6e, qui comprend deux facteurs: la surface frontale a mesure en mètre carré ainsi de coefficient de traînés de la forme CD, une valeur sans dimension. ces deux valeurs se combinent pour donner un CDA en mètre carré. ou si DIY, plus ton Sidy et bas, plus tu as eurodynamique et plus tu peux rouler rapidement pour une même puissance, avec un bon ciguet sur du plat et un vol contre la menthe, tu peux largement dépasser 40 km/h avec tout juste 250 doigts. la surface frontale égale. la force de résistance à l'air va augmenter proportionnellement avec la vitesse, c'est-à-dire que lorsque la vitesse du cycliste va, par exemple, passer de 30 à 33 km/h, la force de résistance va, quand elle, augmenter de 25%, 25% de puissance supplémentaires à fournir pour une vitesse seulement 10 % supérieur. le vent a également un impact important sur l'aérodynamisme. par exemple, lorsque tu as vend d'autres, tu vas plus vite et plus facilement, car le vent souffle dans le sens opposé du déplacement des molécules d'air sur le corps et ça va permettre de diminuer la vitesse d'écoulement du fluide sur le corps et donc de diminuer la résistance aérodynamique. mais si, à l'inverse, le vent est de face, tu es freiné et dans ce cas, le vent augmente la vitesse du déplacement du fluide sur le corps du cyclisme et te donne donc une augmentation de la résistance aérodynamique. et c'est pour cette raison que lorsque tu rouges ton vote contre-la-montre- vent de face, tu ne te rends pas vraiment compte de la puissance du vent jusqu'à ce que tu te relèves et que tu te rendes compte que, relever, tu avances plus. la masse volumique de l'air va également impacter ton aérodynamisme. même si ce facteur n'est pas maîtrisable, il est intéressant à comprendre la masse volumique de l'air. elle est notamment impactée par la chaleur, par exemple. lorsque la température de l'air augmente, des molécules d'air ont tendance à se déplacer plus rapidement et à occuper plus d'espace, ce qui réduit leur densité. donc, la masse volumique de l'air diminue à mesure que la température augmente et ça signifie que l'air chaud est moins dense que l'air froid et donc plus facile de la traverser. et c'est une des raisons pour laquelle tu vas obtenir de bons ratio what vitesses en été. la question cruciale: comment améliorer l'aérodynamisme? et bien, la position est probablement le premier point à travailler et il faut donc un bon compromis aéroconfort. pour ça, tu dois être attentif à ton angle torse fémur, parce que un angle trop fermé, c'est un gros facteur d'inconfort. une position trop basse, des manivelles trop longues à vélo, trop petit. fais attention à ça. par exemple, sur mon vélo, le poste de pilotage. il est relativement haut, il est à hauteur de celle. les manivelles sont courtes, 170 mm. j'ai choisi d'avoir un poste de pilotage haut, mais allongé vers l'avant. de ce fait, j'ai un bon compromis surface frontale et confort. pour ça, je peux avoir une bonne capacité de production de force. c'est une position de plus en plus utilisée en triathlon, mais elle est pas légale au niveau UCI au vu de la longueur. mais revenons à notre aérodynamisme. tu vas avoir un facteur intéressant nommé air frontal projeté. il affrontal projeté, ça représente proportions du corps que tu peux voir en te plaçant exactement en face du corps, et il existe des tendances générales comme le fait que moins haut et moins large, c'est mieux, mais c'est pas toujours le cas. certaines positions théoriquement plus rapide pour avoir un impact sur ta capacité à générer de la puissance sur de longues périodes. les voiles vont aussi jouer un rôle. un bon combo, Roue, pneu, une roulant titulaire. la tenue, une bonne tenue bien ajustée, un bon casque adapté à ta position. autre optimisation, comme des manchons mollets par exemple, bien même les chaussures. perso, j'utilise principalement deux paires de chaussures. j'ai les bons, qui sont assez connus, portés par Yann frodeno. et puis j'ai celle-ci, des Giro qui sont modifiés, sur lesquels j'ai coupé la languette pour y mettre des élastiques. alors, les bons sont très confort, elles sont tout en carbone et en cuir. elles sont vraiment très agréables. le problème, c'est que même si elles sont très aéros et probablement que j'économise à quelques watts avec cette paire là, elles sont très longues. elles sont très longues à enfiler car en fait, elles ont vraiment une languette. plus le système bois ne se fait, même si je gagne 2 à 3 watts en les portant, le gain de temps provoqué par par cette paire et souvent perdu à la transition quand je vais devoir les mettre. donc, pour les compétitions, moi je préfère utiliser mes Giro, qui sont vraiment très, très faciles à enfiler. ce sont juste des gyros, tout ce qu'il y a de plus simple, sur lesquels je suis venu couper la languette pour y mettre des élastiques et ça fait une paire qui est vraiment très lisse, en surface, très plate et surtout très facile en film. donc, pour moi, c'est le meilleur compromis pour les triathlon de longue distance, et d'ailleurs même sur les cours distances, c'est le genre de père qui peut être vraiment intéressant et le véritable problème de l'aérodynamisme, c'est l'évaluation. c'est encore difficile et peu abordable de faire véritable test en soufflerie ou en Vélodrome. moi, je te conseille de bien travailler ta position, faire des tests, modifier, prendre des photos, contrôler sur un circuit en conditions similaire des ratiwatts, allure, bref, travailler ta position à tâtons. ça reste probablement l'alternative la plus abordable. passons au facteurs suivants: la bande de roulement: la bande de roulement, c'est un facteur très important et surtout ultra négligé. et pour que tu te rendes compte probablement qu'une paire de Mavic Axium à 200 euros, avec un bon pneu, une bonne chambre à air, sera plus performante qu'une paire haut de gamme avec un mauvais pneu et mauvais champ horaires, si tu achètes une paire à 2000 et que tu mets des continental gatorski ou des quatre saisons, tu jettes clairement de l'argent par les fenêtres. je vais te faciliter, attache et te donner des règles à suivre. commence par choisir un pneu de qualité et pour ça que tu peux te rendre sur bike rolling resistance pour comparer les performances des pneus. mais retient une chose: probablement que le meilleur rapport performance, solidité, ça sera trouvé avec le GP 100000, parce que tu trouveras difficilement plus performant et quand tu trouveras, ça sera avec une solidité bien moins importante. gagner un ou deux watts, c'est ok, mais si tu montes les chances de crever, ça devient quand même moins intéressant. et là, tu vas peut-être me demander de quel l'argent je dois prendre mes pneus. il y a quelques années de ça, la mode, elle était au pneu très fin, et maintenant, c'est l'inverse, les constructeurs, ils proposent des roues faites pour du 28, voire même des fois du 32, et un pneu étroit ou un boyau étroit. c'est trompeur. il va te donner l'impression de voler sur le sol, car il y a une surface de contact longue et étroite. à l'inverse, plus le pneu est large, plus la surface de contact avec le sol va être courte, mais large, et ça signifie que la quantité de caoutchouc sur la route, elle, est pas plus élevée, mais elle est plutôt répartie plus favorablement. et malgré qu'un pneu fente donne de très bonnes sensations, probablement que le rendement entre le pneu et la route sera moins bon. le but n'est pas survoler la, sous peine d'avoir des moments des contacts perdus et donc une perte de rendement. les pneus de 25 ou 28, ça semble être les meilleurs compromis et d'après les constructeurs, on pourrait rouler aussi vite tout en profitant d'un meilleur confort avec du 28 mm. mais si, certes, le rendement peut être légèrement améliorer du 28 si tu baisses la pression de 0,5 bars contre un 25 mm. tu vas aussi observer une petite perte au niveau aérodynamisme avec le 28, parce qu'il est plus large. donc, au mieux, tu égalises moins d'aérôme, meilleur rendement, ou au pire, tu perds un petit peu. donc, dans l'idéal, actuellement, je te conseille de rester sur du 25 mm. à l'avant, tu auras un bon compromis, confort, roulement à héros, puis à l'arrière, le 28 est envisageable, car la résistance Aero, elle, est moins importante qu'à l'avant. et la dernière question que tu te poses peut-être, c'est: est-ce que je prends du pneu ou du tubeless? et là, je vais omettre volontairement l'aspect pratique pour me concentrer sur la performance. si tu passes sur une chambre à air, choisi une chambre à air latex qui sera plus performante. les vitorias sont un bon compromis, performant, solidité. mais faites tout de même attention, si tu es en patins, l'échauffement des roues au freinage peuvent être à risque pour les chambres latex. donc, si tu fais des descentes de colle, attention. le tubeless semble donner un rendement légèrement meilleur, mais attention, la quantité de liquide préventif. aerocolch a montré que probablement, 30 ml est idéal pour la performance. au dessus, la perte de performance est accrue. et dire ensuite la friction entre la puissance que tu appliques au et la puissance qui arrive à la roue. il existe des pertes- des pertes provoquées par des frottements comme la chaîne sur la cassette, lors du passage dans le dérailleur, etc. mais la bonne nouvelle, c'est qu'il existe quelques règles pour les réduire au maximum. en premier, tu as le lubrifiant. ne mets pas n'importe quoi sur ta chaîne. je te conseille un lubrifiant céramique de qualité, comme l'UFO drip, qui a un bon compromis. tu as même la possibilité de traiter ta chaîne dans un bain, ce qui est une solution intéressante, mais un peu plus chronophage. bien entendu, avant l'application de la céramique en lubrifiant ou en bas, assure-toi d'avoir une transmission parfaitement propre et totalement dégraissée. deuxième facteur intéressant: la dimension. tes plateaux, des plateaux trop petites- forcent toujours sur des petits pignons. le pignon est petit, moins bon et le rendement, en raison du diamètre, réduit. la chaîne tourne sur un rayon de courbure plus court et ça signifie que la chaîne, elle doit fléchir davantage pour envelopper complètement le plateau, le pignon. et cette courbure très prononcée, elle peut engendrer une augmentation des frictions, car la chaîne doit surmonter une résistance supplémentaire en se pliant davantage. un plateau plus grand va te permettre d'être sur des pignons plus haut, peut-être en plus mieux aligné dans le cas du triathlon, si tu roules et qui passe beaucoup de temps au-dessus de 40, au moins 56, c'est beaucoup plus adapté qu'un 52 ou un 53. personnellement, j'ai opté pour un 58, qui me paraît par ailleurs de descendre plus vite, le vélo contre la montre prenant beaucoup de vitesse. ça permet de conserver un peu dallage constant. bien entendu, si tu prépares en brin par pas sur un 58. pour terminer, j'aimerais parler de la tenue. j'aimerais aborder ce sujet qui pourrait d'ailleurs entrer dans la catégorie aérodynamisme. les tenues de cyclisme. elles sont fabriquées à partir de tissus techniques spéciaux qui sont conçus pour réduire la traînée aérodynamique. c'est issue, sont légers, résistant à l'air, ce qui permet aussi de glisser plus facilement à travers l'air. une coupe ajustée et moulante est importante pour minimiser les prix et les boss qui pourraient créer de la turbulence et augmenter la traînée. une coupe près du corps, ça réduit la surface exposée à l'air et améliore donc l'aérodynamisme. contrairement à la peau qui présente des imperfections, des plis ou des poils, le tissu des tenues de cyclisme et fabriqué de manière à être lisse et sans aspérité. et cette surface lisse, elle permet à l'air de glisser plus facilement, réduisant ainsi la traînée aérodynamique. et donc, comment être performant avec un budget limité? parce que la question la suivante: comment je fais si j'ai pas 10000 euros à mettre dans un vélo ou dans du matériel. j'aimerais te rassurer: le prix en cyclisme n'est pas totalement corrélé avec la performance. on peut très bien avoir un vélo au milieu de gamme, un peu ancien, qui, bien optimisé, sera plus performant que beaucoup de vélo plus cher. si tu prends un vélo avec un bon cadre, ancien ou non, et que tu optimises tous les facteurs évoqués plus tôt, tu seras plus performant que 95 % des athlètes, car très peu optimistes. tous ces facteurs pour un triadet. un Giant Trinity en transmission mécanique parfaitement optimisé a vraiment un très bon potentiel de performance pour le cyclisme sur route. un spécialiste tarmac, même un peu ancien, bien optimisé, c'est également ultra performant. avec cette vidéo, t'as donc toutes les clés pour améliorer et optimiser ton vélo. alors arrête de scroller sur le site de canyon en regardant les vélos à 10000 euros et te victimiser devant ta femme en disant que c'était le plus nul de tes potes, c'est à cause de ton vélo. optimise, c'est mieux et ça coûte moins cher. et abonne-toi aussi. ça, c'est gratuit.
{'source': 'bastienkerangoff4183', 'title': "COMMENT: OPTIMISER TON VÉLO. optimiser ton vélo, c'est les points qui peut te faire gagner énormément de temps, que tu fasses du triathlon, des courses en ligne ou du contre-la-montre. mais c'est un sujet très mal compris, malgré de nombreuses données qui sont disponibles. j'ai d'ailleurs fait un Real sur Instagram à ce sujet, qui avait super bien marché. dans ce rise, j'abordais trois points majeurs de l'optimisation, donc l'aéro, la résistance au roulement et la friction, et forcément une vidéo très vue. c'est aussi une vidéo très commentée. j'ai eu au moins 15 commentaires de type: n'importe quoi, c'est le poids et la rigidité qui compte le plus. mais bien entendu, en bon dictateur que je suis, j'ai supprimé tout commentaire non constructifs. et ce qui est marrant, c'est que ce genre de commentaire, ils sont faits par un certain type de profil que je vais te décrire pour que tu comprennes bien et aussi pour rigoler un petit peu. et ce profil, je le nommerai Roger. Roger fait du vélo depuis 20 ans, Roger, il a expérimenté, il a même fait une fois un top 400 sur l'étape du Tour, rends-toi compte. et Roger, il roule qu'une fois par semaine car, je cite lui, il bosse qu'en gros, je roule, c'est le dimanche et c'est pas pour trier des perles, des mines à toutes les pancartes. bref, il rentre chez lui en slip- il fait ça depuis 20 ans, tu crois donc- qui progressent pas d'un millimètre. et Roger regarde le tour tel un expert. il conclura la fin de celui-ci de toute façon. ils, la masse totale du cycliste et du vélo est élevé, plus cette force est importante. logique donc, naturellement, un cycliste plus lourd, un vélo plus lourd, peut-être un désavantage. un parcours vallonné et montagneux. et c'est probablement ce facteur qui a poussé et continue à pousser les cyclistes à ne voir que le poids comme élément majeur de leur équipements. mais si, effectivement, dans une montée sèche, le poids peut devenir la plus grande résistance à l'avancement, il faut pas oublier que, sur un parcours, que ce soit une course en ligne, un triathlon ou un contre la montre, bah, il y a pas que de la montée, parce que il y a aussi des descentes où l'aérodynamisme il vient majeur: les parties plates, le vent, dont les effets peuvent être minoré grâce à l'aérodynamisme, et tous les autres facteurs dont je vais te parler par la suite. et, par exemple, peu importe le parcours que j'emprunte, pour des mêmes boîtes, je vais toujours plus vite en vélo, de contre la montre. le seul endroit où je suis pas gagnant, mais où j'égalise à peu près, c'est en montagne. dans les endroits comme Font-Romeu ou le plat, ça existe presque pas. mais même sur des parcours avec plus de 15 mètres de dénivelé par kilomètre, j'ai plus vite contre la montre pour les mêmes boîtes. il faut prendre les parcours dans leur globalité et pas uniquement les monter, sauf lors de certaines courses en ligne ou, effectivement, les attaques sont portées dans un col et où le poids peut être décisif. mais ça reste des situations minoritaires est très spécifiques. et c'est pas qu'aujourd'hui on triathlon des triades comme Lyon chevalier choisi de faire Embrun en vélo de contre-la-montre et en roulant titulaire, car le point n'est absolument pas le seul facteur. aujourd'hui, tous les vélos sont légers, à 2 kg près. alors, à moins de ne pratiquer que de la montée sèche ou les parcours extrêmement difficiles, et encore le poids ne doit probablement pas de le facteur majeur sur lequel tu dois te concentrer. passons au point probablement le plus important: l'aérodynamisme, la résistance à l'air ou l'aérodynamisme. dans la plupart des cas, c'est le facteur majeur de la résistance à l'avancement. à 40 km/h, environ 90% des résistances à l'avancement proviennent de ce facteur. pour une production de 200 watts, 170 à 180 watts sont utilisés pour vaincre les résistances à l'air. la traînée aérodynamique est mesurée en 6e, qui comprend deux facteurs: la surface frontale a mesure en mètre carré ainsi de coefficient de traînés de la forme CD, une valeur sans dimension. ces deux valeurs se combinent pour donner un CDA en mètre carré. ou si DIY, plus ton Sidy et bas, plus tu as eurodynamique et plus tu peux rouler rapidement pour une même puissance, avec un bon ciguet sur du plat et un vol contre la menthe, tu peux largement dépasser 40 km/h avec tout juste 250 doigts. la surface frontale égale. la force de résistance à l'air va augmenter proportionnellement avec la vitesse, c'est-à-dire que lorsque la vitesse du cycliste va, par exemple, passer de 30 à 33 km/h, la force de résistance va, quand elle, augmenter de 25%, 25% de puissance supplémentaires à fournir pour une vitesse seulement 10 % supérieur. le vent a également un impact important sur l'aérodynamisme. par exemple, lorsque tu as vend d'autres, tu vas plus vite et plus facilement, car le vent souffle dans le sens opposé du déplacement des molécules d'air sur le corps et ça va permettre de diminuer la vitesse d'écoulement du fluide sur le corps et donc de diminuer la résistance aérodynamique. mais si, à l'inverse, le vent est de face, tu es freiné et dans ce cas, le vent augmente la vitesse du déplacement du fluide sur le corps du cyclisme et te donne donc une augmentation de la résistance aérodynamique. et c'est pour cette raison que lorsque tu rouges ton vote contre-la-montre- vent de face, tu ne te rends pas vraiment compte de la puissance du vent jusqu'à ce que tu te relèves et que tu te rendes compte que, relever, tu avances plus. la masse volumique de l'air va également impacter ton aérodynamisme. même si ce facteur n'est pas maîtrisable, il est intéressant à comprendre la masse volumique de l'air. elle est notamment impactée par la chaleur, par exemple. lorsque la température de l'air augmente, des molécules d'air ont tendance à se déplacer plus rapidement et à occuper plus d'espace, ce qui réduit leur densité. donc, la masse volumique de l'air diminue à mesure que la température augmente et ça signifie que l'air chaud est moins dense que l'air froid et donc plus facile de la traverser. et c'est une des raisons pour laquelle tu vas obtenir de bons ratio what vitesses en été. la question cruciale: comment améliorer l'aérodynamisme? et bien, la position est probablement le premier point à travailler et il faut donc un bon compromis aéroconfort. pour ça, tu dois être attentif à ton angle torse fémur, parce que un angle trop fermé, c'est un gros facteur d'inconfort. une position trop basse, des manivelles trop longues à vélo, trop petit. fais attention à ça. par exemple, sur mon vélo, le poste de pilotage. il est relativement haut, il est à hauteur de celle. les manivelles sont courtes, 170 mm. j'ai choisi d'avoir un poste de pilotage haut, mais allongé vers l'avant. de ce fait, j'ai un bon compromis surface frontale et confort. pour ça, je peux avoir une bonne capacité de production de force. c'est une position de plus en plus utilisée en triathlon, mais elle est pas légale au niveau UCI au vu de la longueur. mais revenons à notre aérodynamisme. tu vas avoir un facteur intéressant nommé air frontal projeté. il affrontal projeté, ça représente proportions du corps que tu peux voir en te plaçant exactement en face du corps, et il existe des tendances générales comme le fait que moins haut et moins large, c'est mieux, mais c'est pas toujours le cas. certaines positions théoriquement plus rapide pour avoir un impact sur ta capacité à générer de la puissance sur de longues périodes. les voiles vont aussi jouer un rôle. un bon combo, Roue, pneu, une roulant titulaire. la tenue, une bonne tenue bien ajustée, un bon casque adapté à ta position. autre optimisation, comme des manchons mollets par exemple, bien même les chaussures. perso, j'utilise principalement deux paires de chaussures. j'ai les bons, qui sont assez connus, portés par Yann frodeno. et puis j'ai celle-ci, des Giro qui sont modifiés, sur lesquels j'ai coupé la languette pour y mettre des élastiques. alors, les bons sont très confort, elles sont tout en carbone et en cuir. elles sont vraiment très agréables. le problème, c'est que même si elles sont très aéros et probablement que j'économise à quelques watts avec cette paire là, elles sont très longues. elles sont très longues à enfiler car en fait, elles ont vraiment une languette. plus le système bois ne se fait, même si je gagne 2 à 3 watts en les portant, le gain de temps provoqué par par cette paire et souvent perdu à la transition quand je vais devoir les mettre. donc, pour les compétitions, moi je préfère utiliser mes Giro, qui sont vraiment très, très faciles à enfiler. ce sont juste des gyros, tout ce qu'il y a de plus simple, sur lesquels je suis venu couper la languette pour y mettre des élastiques et ça fait une paire qui est vraiment très lisse, en surface, très plate et surtout très facile en film. donc, pour moi, c'est le meilleur compromis pour les triathlon de longue distance, et d'ailleurs même sur les cours distances, c'est le genre de père qui peut être vraiment intéressant et le véritable problème de l'aérodynamisme, c'est l'évaluation. c'est encore difficile et peu abordable de faire véritable test en soufflerie ou en Vélodrome. moi, je te conseille de bien travailler ta position, faire des tests, modifier, prendre des photos, contrôler sur un circuit en conditions similaire des ratiwatts, allure, bref, travailler ta position à tâtons. ça reste probablement l'alternative la plus abordable. passons au facteurs suivants: la bande de roulement: la bande de roulement, c'est un facteur très important et surtout ultra négligé. et pour que tu te rendes compte probablement qu'une paire de Mavic Axium à 200 euros, avec un bon pneu, une bonne chambre à air, sera plus performante qu'une paire haut de gamme avec un mauvais pneu et mauvais champ horaires, si tu achètes une paire à 2000 et que tu mets des continental gatorski ou des quatre saisons, tu jettes clairement de l'argent par les fenêtres. je vais te faciliter, attache et te donner des règles à suivre. commence par choisir un pneu de qualité et pour ça que tu peux te rendre sur bike rolling resistance pour comparer les performances des pneus. mais retient une chose: probablement que le meilleur rapport performance, solidité, ça sera trouvé avec le GP 100000, parce que tu trouveras difficilement plus performant et quand tu trouveras, ça sera avec une solidité bien moins importante. gagner un ou deux watts, c'est ok, mais si tu montes les chances de crever, ça devient quand même moins intéressant. et là, tu vas peut-être me demander de quel l'argent je dois prendre mes pneus. il y a quelques années de ça, la mode, elle était au pneu très fin, et maintenant, c'est l'inverse, les constructeurs, ils proposent des roues faites pour du 28, voire même des fois du 32, et un pneu étroit ou un boyau étroit. c'est trompeur. il va te donner l'impression de voler sur le sol, car il y a une surface de contact longue et étroite. à l'inverse, plus le pneu est large, plus la surface de contact avec le sol va être courte, mais large, et ça signifie que la quantité de caoutchouc sur la route, elle, est pas plus élevée, mais elle est plutôt répartie plus favorablement. et malgré qu'un pneu fente donne de très bonnes sensations, probablement que le rendement entre le pneu et la route sera moins bon. le but n'est pas survoler la, sous peine d'avoir des moments des contacts perdus et donc une perte de rendement. les pneus de 25 ou 28, ça semble être les meilleurs compromis et d'après les constructeurs, on pourrait rouler aussi vite tout en profitant d'un meilleur confort avec du 28 mm. mais si, certes, le rendement peut être légèrement améliorer du 28 si tu baisses la pression de 0,5 bars contre un 25 mm. tu vas aussi observer une petite perte au niveau aérodynamisme avec le 28, parce qu'il est plus large. donc, au mieux, tu égalises moins d'aérôme, meilleur rendement, ou au pire, tu perds un petit peu. donc, dans l'idéal, actuellement, je te conseille de rester sur du 25 mm. à l'avant, tu auras un bon compromis, confort, roulement à héros, puis à l'arrière, le 28 est envisageable, car la résistance Aero, elle, est moins importante qu'à l'avant. et la dernière question que tu te poses peut-être, c'est: est-ce que je prends du pneu ou du tubeless? et là, je vais omettre volontairement l'aspect pratique pour me concentrer sur la performance. si tu passes sur une chambre à air, choisi une chambre à air latex qui sera plus performante. les vitorias sont un bon compromis, performant, solidité. mais faites tout de même attention, si tu es en patins, l'échauffement des roues au freinage peuvent être à risque pour les chambres latex. donc, si tu fais des descentes de colle, attention. le tubeless semble donner un rendement légèrement meilleur, mais attention, la quantité de liquide préventif. aerocolch a montré que probablement, 30 ml est idéal pour la performance. au dessus, la perte de performance est accrue. et dire ensuite la friction entre la puissance que tu appliques au et la puissance qui arrive à la roue. il existe des pertes- des pertes provoquées par des frottements comme la chaîne sur la cassette, lors du passage dans le dérailleur, etc. mais la bonne nouvelle, c'est qu'il existe quelques règles pour les réduire au maximum. en premier, tu as le lubrifiant. ne mets pas n'importe quoi sur ta chaîne. je te conseille un lubrifiant céramique de qualité, comme l'UFO drip, qui a un bon compromis. tu as même la possibilité de traiter ta chaîne dans un bain, ce qui est une solution intéressante, mais un peu plus chronophage. bien entendu, avant l'application de la céramique en lubrifiant ou en bas, assure-toi d'avoir une transmission parfaitement propre et totalement dégraissée. deuxième facteur intéressant: la dimension. tes plateaux, des plateaux trop petites- forcent toujours sur des petits pignons. le pignon est petit, moins bon et le rendement, en raison du diamètre, réduit. la chaîne tourne sur un rayon de courbure plus court et ça signifie que la chaîne, elle doit fléchir davantage pour envelopper complètement le plateau, le pignon. et cette courbure très prononcée, elle peut engendrer une augmentation des frictions, car la chaîne doit surmonter une résistance supplémentaire en se pliant davantage. un plateau plus grand va te permettre d'être sur des pignons plus haut, peut-être en plus mieux aligné dans le cas du triathlon, si tu roules et qui passe beaucoup de temps au-dessus de 40, au moins 56, c'est beaucoup plus adapté qu'un 52 ou un 53. personnellement, j'ai opté pour un 58, qui me paraît par ailleurs de descendre plus vite, le vélo contre la montre prenant beaucoup de vitesse. ça permet de conserver un peu dallage constant. bien entendu, si tu prépares en brin par pas sur un 58. pour terminer, j'aimerais parler de la tenue. j'aimerais aborder ce sujet qui pourrait d'ailleurs entrer dans la catégorie aérodynamisme. les tenues de cyclisme. elles sont fabriquées à partir de tissus techniques spéciaux qui sont conçus pour réduire la traînée aérodynamique. c'est issue, sont légers, résistant à l'air, ce qui permet aussi de glisser plus facilement à travers l'air. une coupe ajustée et moulante est importante pour minimiser les prix et les boss qui pourraient créer de la turbulence et augmenter la traînée. une coupe près du corps, ça réduit la surface exposée à l'air et améliore donc l'aérodynamisme. contrairement à la peau qui présente des imperfections, des plis ou des poils, le tissu des tenues de cyclisme et fabriqué de manière à être lisse et sans aspérité. et cette surface lisse, elle permet à l'air de glisser plus facilement, réduisant ainsi la traînée aérodynamique. et donc, comment être performant avec un budget limité? parce que la question la suivante: comment je fais si j'ai pas 10000 euros à mettre dans un vélo ou dans du matériel. j'aimerais te rassurer: le prix en cyclisme n'est pas totalement corrélé avec la performance. on peut très bien avoir un vélo au milieu de gamme, un peu ancien, qui, bien optimisé, sera plus performant que beaucoup de vélo plus cher. si tu prends un vélo avec un bon cadre, ancien ou non, et que tu optimises tous les facteurs évoqués plus tôt, tu seras plus performant que 95 % des athlètes, car très peu optimistes. tous ces facteurs pour un triadet. un Giant Trinity en transmission mécanique parfaitement optimisé a vraiment un très bon potentiel de performance pour le cyclisme sur route. un spécialiste tarmac, même un peu ancien, bien optimisé, c'est également ultra performant. avec cette vidéo, t'as donc toutes les clés pour améliorer et optimiser ton vélo. alors arrête de scroller sur le site de canyon en regardant les vélos à 10000 euros et te victimiser devant ta femme en disant que c'était le plus nul de tes potes, c'est à cause de ton vélo. optimise, c'est mieux et ça coûte moins cher. et abonne-toi aussi. ça, c'est gratuit."}
9757b019-7105-4122-8894-182847ce9f17
lMByNqp5Jaw.txt
POURQUOI LES NORVÉGIENS MESURENT LE LACTATE. le lactate, c'est la tendance du moment et non le lactate et sa mesure. ça existe pas depuis peu. en réalité, c'est un processus de mesure qui existe depuis un moment. le premier analyseur de la 4 sanguin, il est écrit dans les années 70, à l'origine dans un but plutôt médical que sportif. au fil des années, les technologies d'analyse du lac 4 sanguin, elles, ont évolué, elles sont devenu plus sophistiqués, ce qui permet aujourd'hui des mesures plus rapides sur le terrain grâce à un tout petit appareil d'une valeur de 300 à 500 euros. et depuis quelques années, la mesure du lactate, elle, devient très tendance. des athlètes du top mondial, particulièrement les Norvégiens, s'affiche avec une nouvelle technologie, finalement pas si nouvelle, et les full d'athlètes s'agitent pour comprendre et sauter sur la nouveauté. et comme je suis un passionné d'entraînement, de physiologie et surtout un gros curieux, la mesure du lactate, je l'ai pratiqué en long, en large et en travers pendant les deux dernières années. j'ai cherché tous les infos possibles. je vais donc te faire un bilan de tous ces tests et recherche. je vais t'expliquer d'abord qu'est-ce que le lactate, pourquoi mesurer de la 4 sanguin, que en tirer et pourquoi ces athlètes du top mondial, ils utilisent tant au quotidien pour créer du mouvement, il te faut une contraction musculaire. nager et courir sont après tout qu'une accumulation de contraction musculaire. pour créer des contractions, donc des mouvements, les muscles, ils ont besoin d'ATP, d'années d'osine trifosphate, la création du carburant de la contraction musculaire. l'ATP, elle, est dépendante de substrat énergétique: les glucides, les lipides et, dans une moindre mesure, les protéines, les glucides, une source d'énergie facilement disponible. pour simplifier au maximum, on parle d'un processus: on utilise le sucre pour créer de la contraction musculaire et le lactate, c'est en fait un sous-produit de la glycolyse. parce que tu vas créer une contraction musculaire, un mouvement. le simple fait de cliquer sur cette vidéo ou de respirer va créer chez toi une production de la tête et des niveaux plus ou moins élevés sont l'intensité, ce que tu fais, bien entendu. donc, non, le lactate, il est pas produit uniquement en situation d'un aérobie, comme on pourrait l'entendre, et j'ai eu de le prouver directement. et là, à ce moment, j'ai pas spécialement le sentiment d'être en anaérobie. et j'aimerais en profiter pour faire un petit aparté sur la confusion: acide lactique et lactate. ça a été démontré via des travaux depuis près de 70 ans que la présence d'acide lactique, elle, est inexistante dans le système vivant. si de l'acide lactique est présent dans ton corps, c'est mort. et si tu es mort, courir, rouler ou nager, tu peux me croire, c'est pas un truc ultra courant. et donc, puisque pas de présence d'acide lactique, certains n'avaient plus de cause à la fatigue. on pouvait plus pointer du doigt l'acide lactique comme cause. alors, ils ont utilisé de lactate, sauf que non toujours, faux le la tête. il est corrélé à la fatigue, c'est un témoin, mais absolument pas la cause. par exemple, lorsqu'un effort est intense, tu transpires de plus en plus. est-ce que la transpiration, c'est la cause de la fatigue? et ben non, elle est juste corrélée avec l'intensité, donc la fatigue, il faut bien faire la distinction entre cause et corrélation, car c'est souvent la base de beaucoup d'incompréhension. la fatigue, elle est en réalité multifactorielle, mais c'est pas le sujet de cette vidéo, je vais pas m'étaler là-dessus. donc, une fois le Lacta créé, celui-ci n'est absolument pas un déchet. il est réutilisé, recyclé à d'autres fins. il peut être réutilisé directement dans le muscle, au sein de la mitochondrie, où il peut être transporté dans le sang afin d'être mise à disposition à d'autres fins. d'ailleurs, en parlant de transport d'ensemble, j'espère que tu fais la connexion, la mesure du lac 4 sanguin transportant dans le sang. et oui, car quand tu mesures le lactate, il y a un analyseur, comme je viens de le faire juste avant. tu mesures pas le lata de produit. comme tu l'as vu, une partie est directement utilisée au sein de la vie de conduit. quand l'intensité monte, la production de lactate également, mais pas nécessairement le lactate sanguin. tu as vu la mesure que j'ai prise tout à l'heure. tu as vu cette valeur de 1 minimum. et bien, on, pédalant à 260 watts, j'obtiens la même valeur. est-ce que être assis sur cette chaise, c'est aussi un temps ce que de pédaler à 260 watts? ben, j'en ai pas l'impression. est-ce que je produis plus de la tête à 260 watts qu'au moment où je te parle? bah, bien sûr que oui. mais est-ce que j'obtiens pour autant plus de lactate sanguin? et ben, comme tu l'as vu, non simplement, car tu vas mesurer le lactate sanguin, en clair, simplement le lactate excédent qui est mis à disposition à d'autres fins, mais pas la production totale. et là, tu dis: le lactate, c'est pas la cause de la fatigue. en fait, c'est utile et de plus, j'ai qu'une partie des valeurs, juste de la valeur sanguine. alors, à quoi ça sert de le mesurer? et ben, ça, c'est ce que je vais t'expliquer par la suite. elle vous pose majoritairement sur l'interprétation car, comme tu l'as vu, on obtient une donnée mais pas la vue d'ensemble. en fait, on essaie de voir ce qui se passe dans la pièce en regardant par la serrure. on voit pas tout, on interprète. on utilise, par exemple, cette valeur sanguine pour créer des repères métaboliques. et ses repères, tu les connais. en fait, ce sont les fameuses seuils, le seuil numéro 1 et ce numéro 2. le numéro 1, en fait, il est évalué par la première élévation du lactate sanguin. dans mon exemple perso, mon Lacan a 200, puis 220, puis 240, jusqu'à 260, 270 watts. il va rester entre 1,8 et un minimum et une fois arrivé à 280, la valeur, elle va monter à 1.4, 1.5 et on observe une première élévation. le premier seuil, il est atteint. oublie donc les histoires de premiers seuil à deux minimoles. les valeurs, elles sont individuelles. le seul numéro 2, quant à lui, il a beaucoup, beaucoup de théories, mais je t'invite à retenir la notion de MLSS ou maximal, la taxe statistate. en clair, une certaine intensité, ton lactate, il reste sable dans le temps, toujours pour mon cas perso, à 300 watts, puis à 330, comme la date. il va rester entre deux points, 5 et 3 minimum, jusqu'à atteindre une forme de fatigue après une heure à une heure et demie, où j'ai faiblir et devoir arrêter ou ralentir, mais en gardant cette valeur stable à 2.5, 3 minimum. en revanche, si je passe à 350 watts après 5 minutes, je serai probablement à 3 minimum, puis 5 minutes plus tard, trois points, 5, 10 minutes plus tard, 4.5, etc. ici vont la taxe sanguin, il est plus stable, il est en hausse. j'ai donc dépassé ce MLSS. le second ça, il serait traduit comme l'intensité la plus haute à laquelle ton lacad reste stable dans le temps. et, en fait, on va pouvoir déduire certaines choses. par exemple, on sait que la première hausse du lactate, elle est en relation avec le FatMax, soit ton intensité à laquelle tu utilises un maximum de graisse. ce premier ça, il va être corrélé avec, potentiellement, tes allures sur course longues distances. le second seuil, lui, il va être corrélé avec des allers de course, ta performance sur les épreuves de 45 minutes à deux, trois, voire quatre heures. tu peux finalement faire des corrélations, comprendre et interpréter des choses, mais tu peux pas vraiment associer des valeurs de la tête à des temps de soutien précis. par exemple, un athlète a va avoir ses alliés Iron Man, le premier seuil, on a B, plutôt ses allures half, car bien d'autres facteurs entre en jeu. te dire qu'à XX minimal, tu vas pouvoir tenir XX minutes, en fait, c'est un mensonge. et pourquoi les Norvégiens? ils utilisent tant cette mesure à l'entraînement? tu dois comprendre que tout ça, ça vient avant tout leur méthode d'entraînement. ils utilisent un entraînement ou la majorité, ou du moins une grande majorité de leur intervalle, elles seront omlss ou au second seuil et donc, de ce fait, le contrat d'entraînement, il est simple. surtout, il est cohérent. ça leur permet de rester dans cette zone cible, peu importe le niveau de forme de fatigue ou même du contexte, comme l'altitude, la chaleur, etc. ils peuvent aussi évaluer leur progrès au sein des séances, apprendre à connaître les réactions, leurs propres corps, par cœur. mais attention, tout comme la fréquence cardiaque, les valeurs de la tête, elles sont soumises à la variation. d'ailleurs, malgré que celle-ci soit mise de côté, l'AFC, le lactate, ben, c'est très corrélé. quand tu es fatigué que tu as FC, elle ment pas. et ben, généralement, la tête, il va faire pareil. et d'ailleurs, gustaveden, dans une de ses vidéos, il en parle très bien passé. mais est-ce que c'est utile de contrôler si tu pratiques, par exemple, un entraînement très polarisé? et bien, au sein des entraînements, pas vraiment, le contrôle du lac 4 sanguin au dessus du second seuil, il va pas te donner des informations très intéressantes. c'est donc pas une bonne métrique de contrôle et ça te permet pas vraiment d'ajuster ta séance. le contrôle du lactate: il va être, dans ce cas, utile lors d'une phase de test pour évaluer des progrès, des évolutions métaboliques, des repères comme les deux seuils. l'analyse du lactate donne donc une information qui, bien interprétée, va t'aider à comprendre un ensemble de choses. elle te donnera pas la vérité absolue. d'ailleurs aucun test le donnera. et j'aimerais revenir sur cette méthode utilisée par les Norvégiens car, crois moi, j'ai lu absolument tout ce qui est trouvable à ce sujet. j'ai fouillé l'estravoles, les articles, les vidéos et les interviews. cet entraînement au seuil, ou bien cette majorité d'entraînement, d'intervalles faites au seuil, répond à leurs besoins. encore besoin de tous pour comprendre: pour être performance, pour d’endurance, tu as besoin le principalement trois facteurs: la VO2max, l'économie, les seuils. et je vais schématiser ça par une maison: le toit, ça correspond à la VO2 max, parce qu'on pourrait qualifier de potentiel maximum la consommation d'oxygène la plus haute, et le plafond, lui, correspond au seuil. numéro 2, on le sait, la VO2max, elle est en partie déterminée génétiquement, mais pas que. commence pas à me dire: si tu progresses pas c'est de la faute à la génétique, etc. non, c'est juste toi et ton entraînement de Max. elle est bien sûr entraînable et un travail long terme peut te permettre une très importante hausse. mais cependant, des valeurs comme 80, 85, même 90 de valeur de VO2max, c'est pas donné à tout le monde et c'est le genre de données que Christian et Gustave affiche. donc, ils ont déjà une VO2 ou un toit très haut. il leur explique à pousser au maximum les seuils et l'économie. mais Roger, qui a une PMA à 200 watts, est-ce que lui, il a besoin de chercher à pousser son second seuil à son maximum, alors que, potentiellement, ces valeurs à haute intensité ou une marge de progrès énorme et entraînerait avec elle ce second seuil vers le haut? désolé, je t'appellerai. [Musique].
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et ben non, elle est juste corrélée avec l'intensité, donc la fatigue, il faut bien faire la distinction entre cause et corrélation, car c'est souvent la base de beaucoup d'incompréhension. la fatigue, elle est en réalité multifactorielle, mais c'est pas le sujet de cette vidéo, je vais pas m'étaler là-dessus. donc, une fois le Lacta créé, celui-ci n'est absolument pas un déchet. il est réutilisé, recyclé à d'autres fins. il peut être réutilisé directement dans le muscle, au sein de la mitochondrie, où il peut être transporté dans le sang afin d'être mise à disposition à d'autres fins. d'ailleurs, en parlant de transport d'ensemble, j'espère que tu fais la connexion, la mesure du lac 4 sanguin transportant dans le sang. et oui, car quand tu mesures le lactate, il y a un analyseur, comme je viens de le faire juste avant. tu mesures pas le lata de produit. comme tu l'as vu, une partie est directement utilisée au sein de la vie de conduit. quand l'intensité monte, la production de lactate également, mais pas nécessairement le lactate sanguin. tu as vu la mesure que j'ai prise tout à l'heure. tu as vu cette valeur de 1 minimum. et bien, on, pédalant à 260 watts, j'obtiens la même valeur. est-ce que être assis sur cette chaise, c'est aussi un temps ce que de pédaler à 260 watts? ben, j'en ai pas l'impression. est-ce que je produis plus de la tête à 260 watts qu'au moment où je te parle? bah, bien sûr que oui. mais est-ce que j'obtiens pour autant plus de lactate sanguin? et ben, comme tu l'as vu, non simplement, car tu vas mesurer le lactate sanguin, en clair, simplement le lactate excédent qui est mis à disposition à d'autres fins, mais pas la production totale. et là, tu dis: le lactate, c'est pas la cause de la fatigue. en fait, c'est utile et de plus, j'ai qu'une partie des valeurs, juste de la valeur sanguine. alors, à quoi ça sert de le mesurer? et ben, ça, c'est ce que je vais t'expliquer par la suite. elle vous pose majoritairement sur l'interprétation car, comme tu l'as vu, on obtient une donnée mais pas la vue d'ensemble. en fait, on essaie de voir ce qui se passe dans la pièce en regardant par la serrure. on voit pas tout, on interprète. on utilise, par exemple, cette valeur sanguine pour créer des repères métaboliques. et ses repères, tu les connais. en fait, ce sont les fameuses seuils, le seuil numéro 1 et ce numéro 2. le numéro 1, en fait, il est évalué par la première élévation du lactate sanguin. dans mon exemple perso, mon Lacan a 200, puis 220, puis 240, jusqu'à 260, 270 watts. il va rester entre 1,8 et un minimum et une fois arrivé à 280, la valeur, elle va monter à 1.4, 1.5 et on observe une première élévation. le premier seuil, il est atteint. oublie donc les histoires de premiers seuil à deux minimoles. les valeurs, elles sont individuelles. le seul numéro 2, quant à lui, il a beaucoup, beaucoup de théories, mais je t'invite à retenir la notion de MLSS ou maximal, la taxe statistate. en clair, une certaine intensité, ton lactate, il reste sable dans le temps, toujours pour mon cas perso, à 300 watts, puis à 330, comme la date. il va rester entre deux points, 5 et 3 minimum, jusqu'à atteindre une forme de fatigue après une heure à une heure et demie, où j'ai faiblir et devoir arrêter ou ralentir, mais en gardant cette valeur stable à 2.5, 3 minimum. en revanche, si je passe à 350 watts après 5 minutes, je serai probablement à 3 minimum, puis 5 minutes plus tard, trois points, 5, 10 minutes plus tard, 4.5, etc. ici vont la taxe sanguin, il est plus stable, il est en hausse. j'ai donc dépassé ce MLSS. le second ça, il serait traduit comme l'intensité la plus haute à laquelle ton lacad reste stable dans le temps. et, en fait, on va pouvoir déduire certaines choses. par exemple, on sait que la première hausse du lactate, elle est en relation avec le FatMax, soit ton intensité à laquelle tu utilises un maximum de graisse. ce premier ça, il va être corrélé avec, potentiellement, tes allures sur course longues distances. le second seuil, lui, il va être corrélé avec des allers de course, ta performance sur les épreuves de 45 minutes à deux, trois, voire quatre heures. tu peux finalement faire des corrélations, comprendre et interpréter des choses, mais tu peux pas vraiment associer des valeurs de la tête à des temps de soutien précis. par exemple, un athlète a va avoir ses alliés Iron Man, le premier seuil, on a B, plutôt ses allures half, car bien d'autres facteurs entre en jeu. te dire qu'à XX minimal, tu vas pouvoir tenir XX minutes, en fait, c'est un mensonge. et pourquoi les Norvégiens? ils utilisent tant cette mesure à l'entraînement? tu dois comprendre que tout ça, ça vient avant tout leur méthode d'entraînement. ils utilisent un entraînement ou la majorité, ou du moins une grande majorité de leur intervalle, elles seront omlss ou au second seuil et donc, de ce fait, le contrat d'entraînement, il est simple. surtout, il est cohérent. ça leur permet de rester dans cette zone cible, peu importe le niveau de forme de fatigue ou même du contexte, comme l'altitude, la chaleur, etc. ils peuvent aussi évaluer leur progrès au sein des séances, apprendre à connaître les réactions, leurs propres corps, par cœur. mais attention, tout comme la fréquence cardiaque, les valeurs de la tête, elles sont soumises à la variation. d'ailleurs, malgré que celle-ci soit mise de côté, l'AFC, le lactate, ben, c'est très corrélé. quand tu es fatigué que tu as FC, elle ment pas. et ben, généralement, la tête, il va faire pareil. et d'ailleurs, gustaveden, dans une de ses vidéos, il en parle très bien passé. mais est-ce que c'est utile de contrôler si tu pratiques, par exemple, un entraînement très polarisé? et bien, au sein des entraînements, pas vraiment, le contrôle du lac 4 sanguin au dessus du second seuil, il va pas te donner des informations très intéressantes. c'est donc pas une bonne métrique de contrôle et ça te permet pas vraiment d'ajuster ta séance. le contrôle du lactate: il va être, dans ce cas, utile lors d'une phase de test pour évaluer des progrès, des évolutions métaboliques, des repères comme les deux seuils. l'analyse du lactate donne donc une information qui, bien interprétée, va t'aider à comprendre un ensemble de choses. elle te donnera pas la vérité absolue. d'ailleurs aucun test le donnera. et j'aimerais revenir sur cette méthode utilisée par les Norvégiens car, crois moi, j'ai lu absolument tout ce qui est trouvable à ce sujet. j'ai fouillé l'estravoles, les articles, les vidéos et les interviews. cet entraînement au seuil, ou bien cette majorité d'entraînement, d'intervalles faites au seuil, répond à leurs besoins. encore besoin de tous pour comprendre: pour être performance, pour d’endurance, tu as besoin le principalement trois facteurs: la VO2max, l'économie, les seuils. et je vais schématiser ça par une maison: le toit, ça correspond à la VO2 max, parce qu'on pourrait qualifier de potentiel maximum la consommation d'oxygène la plus haute, et le plafond, lui, correspond au seuil. numéro 2, on le sait, la VO2max, elle est en partie déterminée génétiquement, mais pas que. commence pas à me dire: si tu progresses pas c'est de la faute à la génétique, etc. non, c'est juste toi et ton entraînement de Max. elle est bien sûr entraînable et un travail long terme peut te permettre une très importante hausse. mais cependant, des valeurs comme 80, 85, même 90 de valeur de VO2max, c'est pas donné à tout le monde et c'est le genre de données que Christian et Gustave affiche. donc, ils ont déjà une VO2 ou un toit très haut. il leur explique à pousser au maximum les seuils et l'économie. mais Roger, qui a une PMA à 200 watts, est-ce que lui, il a besoin de chercher à pousser son second seuil à son maximum, alors que, potentiellement, ces valeurs à haute intensité ou une marge de progrès énorme et entraînerait avec elle ce second seuil vers le haut? désolé, je t'appellerai. 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Des GROSSES séances pour PROGRESSER, à condition de bien DOSER 😉. 30 x 400, c'est rare que je le mette, c'est je le fais pour moi, mais en général, à mes athlètes, c'est entre 20 et 25. quand tu as 25 x 400, c'est déjà bien, parce que, mentalement, 25, c'est beaucoup, même si 400, c'est court. euh, je mets 12, 13, 14, 15 x 1000, déjà, c'est long. 15 x 1000 avec en plus le jog et tout fait. là, tuas des séances qui font 25 kg facile. euh, tu peux y aller avec des 15, 20 x 600 ou bref, tu as compris l'idée. quoi, en fait? que ça, je le fais de temps en temps, et quand c'est bien dosé, pas trop, les gens aiment ça. tu vois, oh, j'ai fait 15 xis 1000, ils sont trop fiers d'eux. puis, sur ceava, ça fait du coup d'os. tu vois, on va pas se mentir, 15 x 1000, c'est beau. tu vois que les gens aiment ça. par contre, si tu leur donnes ça 3 qu semaines d'affilé, au bout d'un moment, les gens, ils en ont marre.
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Les débuts de Julien WANDERS en course à pied. 🧐, Julien, est-ce que tu pourrais commencer par me dire à quel âge tu as commencé la course? bah, j'ai commencé l'athlétisme à 6 ans, donc, j'ai rejoint le, mon club, qui est toujours mon club de stade Genève, en Suisse, et bah, de 6 à 15 ans, j'ai fait toutes les disciplines de l'athlétisme, donc, en passant par le lancé du javelot, le S, longueur, parcours classique, un peu quand tu t chat tout ouais, ouais. et voilà, après, à l'âge de 15 ans, bah, je je me suis dit: je veux faire du demi-fond, du fond, et j'ai rejoint le groupe de Marco jaer, qui est qui est mon coach de maintenant. oui, ok, parce que ce noml, il m'est familier, parce que j'ai vu que c'était ton nouveau ancien coach. au final, tu es retourné, ouais, je suis retourné avec lui. c'est ton premier coach. en fait, c'est mon premier coach ouais, de ouais, quand j'ai vraiment commc, quand tu vraiment commencé sérieusement. et du coup, c'est: il est quelle nationalité? parce que je connais pas.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Les débuts de Julien WANDERS en course à pied. 🧐, Julien, est-ce que tu pourrais commencer par me dire à quel âge tu as commencé la course? bah, j'ai commencé l'athlétisme à 6 ans, donc, j'ai rejoint le, mon club, qui est toujours mon club de stade Genève, en Suisse, et bah, de 6 à 15 ans, j'ai fait toutes les disciplines de l'athlétisme, donc, en passant par le lancé du javelot, le S, longueur, parcours classique, un peu quand tu t chat tout ouais, ouais. et voilà, après, à l'âge de 15 ans, bah, je je me suis dit: je veux faire du demi-fond, du fond, et j'ai rejoint le groupe de Marco jaer, qui est qui est mon coach de maintenant. oui, ok, parce que ce noml, il m'est familier, parce que j'ai vu que c'était ton nouveau ancien coach. au final, tu es retourné, ouais, je suis retourné avec lui. c'est ton premier coach. en fait, c'est mon premier coach ouais, de ouais, quand j'ai vraiment commc, quand tu vraiment commencé sérieusement. et du coup, c'est: il est quelle nationalité? parce que je connais pas."}
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La course est un sport INJUSTE 🫤. pour moi, il y a rien de plus injuste que le sport. tu sais, moi je fais des vidéos sur YouTube o des fois, je dis: je suis passé de, ça, marche bien. genre de vidéo. je suis passé de 40 minutes, 10 km, à 2h17, 2h20. les gens adorent ce genre de vidéo parce que ils se projettent, puis ils disent: oh, mais tu mérites tellement ta progression. mais moi, à quel moment tu mérites ta progression? c'est parce queà quel moment j'ai choisi mes Gunes? oui, je travaille, mais il y a une interaction, jeêne, environnement. je veux dire: 2h17, même si tu t'entraînes autants que tu veux, peut-être que tu feras jamais. puis, moi, je courrai peut-être jamais 2h4 ou 2h5 parce que mes gênes me le permettent pas. tu vois à quel moment on peut parler de méritocratie, quand une grosse partie de la performance, elle est de l'ordre aussi de ta génétique. évidemment que l'aspect travail, il est énorme, mais tu deviens pas olympien sans la bonne génétique.
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M6jS60xgd34.txt
Pourquoi se COMPARER aux autres est la PIRE chose à faire en course à pied ⁉️. tu as quelqu'un qui arrive dans la course à pied, il connaît pas ce trava mettant, il a pas de mon GPS, il a pas tout ça. tu vois, il est au final super naïf et, euh, il a un peu encore les yeux d'enfants. tu vois, il découvre tout ça. il fait comme j'ai fait ma première semaine à 30ente, moi, je suis grave fier, je fais good job et tout machin. puis, là, la personne, elle s'achète une montre, elle arrive sur ce trava et, selon ta personnalité, tu peux vraiment prendre un gros coup dans ton ego parce que tu te rends compte que, malheureusement, 30 km par semaine, bah, c'est pas beaucoup par rapport à plein d'autres gens. et là, comme tu le dis, si tu as une per personnalité où tu vas avoir tendance à te comparer et tout ça, il y a des gens, ça peut les motiver. il y a des gens, ça peut juste leur mettre un coup au moral et leur dire: mais en fait, je suis trop nul. puis, à quoi bon, en fait, tu vois, fait que je pense, c'est vraiment important d'arriver à être fier de soi par rapport à où tu en es.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Pourquoi se COMPARER aux autres est la PIRE chose à faire en course à pied ⁉️. tu as quelqu'un qui arrive dans la course à pied, il connaît pas ce trava mettant, il a pas de mon GPS, il a pas tout ça. tu vois, il est au final super naïf et, euh, il a un peu encore les yeux d'enfants. tu vois, il découvre tout ça. il fait comme j'ai fait ma première semaine à 30ente, moi, je suis grave fier, je fais good job et tout machin. puis, là, la personne, elle s'achète une montre, elle arrive sur ce trava et, selon ta personnalité, tu peux vraiment prendre un gros coup dans ton ego parce que tu te rends compte que, malheureusement, 30 km par semaine, bah, c'est pas beaucoup par rapport à plein d'autres gens. et là, comme tu le dis, si tu as une per personnalité où tu vas avoir tendance à te comparer et tout ça, il y a des gens, ça peut les motiver. il y a des gens, ça peut juste leur mettre un coup au moral et leur dire: mais en fait, je suis trop nul. puis, à quoi bon, en fait, tu vois, fait que je pense, c'est vraiment important d'arriver à être fier de soi par rapport à où tu en es."}
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Pourquoi travailler uniquement à la VMA, à ses limites 🧐. pour faire anecdote encore une fois, dans dans, dans mon club, il y avit comme deux filles qui avaient vraiment des profils opposés. les deux filles avaient comme 20 VMA d'accord, bon, Nive, là, oui, une qui était championne canadienne sur 800 m, 2 de, ou 300 consécutifs, et l'autre c'est Jaqueline Garo, 29 Maraton. si tu prends la VMA, tu donnes le même programme, ça marche pas fa. les filles qui faisaient des 600 m, 800 m, il pouvaient se croiser par rapport à vitesse VMA, Mo qu'il avait des 200 m, là, ça marchait plus, c'est d'entraînement pour la couruse de 800 m et les entraînements plus longs. évidemment. la marathonétait autre chose, avait des, un principe, euh de profil, justement pour que les zones soient adaptées selon le profil de l'athlète.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Pourquoi travailler uniquement à la VMA, à ses limites 🧐. pour faire anecdote encore une fois, dans dans, dans mon club, il y avit comme deux filles qui avaient vraiment des profils opposés. les deux filles avaient comme 20 VMA d'accord, bon, Nive, là, oui, une qui était championne canadienne sur 800 m, 2 de, ou 300 consécutifs, et l'autre c'est Jaqueline Garo, 29 Maraton. si tu prends la VMA, tu donnes le même programme, ça marche pas fa. les filles qui faisaient des 600 m, 800 m, il pouvaient se croiser par rapport à vitesse VMA, Mo qu'il avait des 200 m, là, ça marchait plus, c'est d'entraînement pour la couruse de 800 m et les entraînements plus longs. évidemment. la marathonétait autre chose, avait des, un principe, euh de profil, justement pour que les zones soient adaptées selon le profil de l'athlète."}
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U6CuEBFrof8.txt
La fréquence CARDIAQUE un outils FIABLE pour réussir sa préparation 🫀, pour coacher à distance. franchement, la mesure que je préfère de loin, c'est la fréquence cardiaque. j'aime bien parce qu'elle ment, pas parce que le problème, quand je coach certaines personnes, la code d'effort, j'adore, mais ça prend vraiment du temps avant de savoir genre, je vais donner 5 x 5 minutes P semi, puis quelqu'un que je coach depuis 6 mois va me dire: c'était 2/ 10, si ça, c'est de/ 10, ctaj, ça marchera pas. il y a des gens qui confondent sensation, puis perception d'effort aussi, mais quand tu regard de la fréquence cardiaque, ça ment pas. en fait, tu vois tout de suite le pourcentage de FC max ou peu importe ce que tu utilises et tu peux, tu vois pour vraiment le coach. je trouve presque, c'est plus important pour la personne qui traite les données de derrière aussi, évidemment, pour toi aussi là, mais faut juste pas être trop fatigué, parce que quand tu es trop fatigué, ta fluctuation au niveau de ta fréquence cardiaque, c'est intéressant aussi du coup. ça fait que c'est intéressant aussi du coup. comme tu dis tout à l'heure, fréquence cardiaque, le seul problème, c'est l' interval, c ça, ça marche pas les gens. oh, vu que je cours à 162, je suis à 112 SPR le départ, puis là, 30 secondes après 400, je ralentis.
{'source': 'RunWise_', 'title': "La fréquence CARDIAQUE un outils FIABLE pour réussir sa préparation 🫀, pour coacher à distance. franchement, la mesure que je préfère de loin, c'est la fréquence cardiaque. j'aime bien parce qu'elle ment, pas parce que le problème, quand je coach certaines personnes, la code d'effort, j'adore, mais ça prend vraiment du temps avant de savoir genre, je vais donner 5 x 5 minutes P semi, puis quelqu'un que je coach depuis 6 mois va me dire: c'était 2/ 10, si ça, c'est de/ 10, ctaj, ça marchera pas. il y a des gens qui confondent sensation, puis perception d'effort aussi, mais quand tu regard de la fréquence cardiaque, ça ment pas. en fait, tu vois tout de suite le pourcentage de FC max ou peu importe ce que tu utilises et tu peux, tu vois pour vraiment le coach. je trouve presque, c'est plus important pour la personne qui traite les données de derrière aussi, évidemment, pour toi aussi là, mais faut juste pas être trop fatigué, parce que quand tu es trop fatigué, ta fluctuation au niveau de ta fréquence cardiaque, c'est intéressant aussi du coup. ça fait que c'est intéressant aussi du coup. comme tu dis tout à l'heure, fréquence cardiaque, le seul problème, c'est l' interval, c ça, ça marche pas les gens. oh, vu que je cours à 162, je suis à 112 SPR le départ, puis là, 30 secondes après 400, je ralentis."}
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iBl8U4cRY88.txt
Le VOLUME est-il trop NÉGLIGÉ chez les coureurs? 🧐? c'est quoi, à ton avis, que trop de coureurs négligent? selon toi, trop de coureurs négligent, je pense, le le volume, hein? peut-être que beaucoup de coureurs courent pas assez, tout simplement. enfin, moi, j'ai remarqué que depuis que j'ai augmenté mon volume, bah, c'est un peu ce qui m'a fait exploser et du coup, j'étais à fond et je commençais déjà à me renseigner sur comment mieux Perre- et c'est vrai que j'aimais beaucoup la philosophie de, que ce soit de Jacob, ou des athlètes comme ça, ouais qui, des athlètes qui m'inspirent beaucoup. coup, et bah, c'est basé sur sur du gros volume.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Le VOLUME est-il trop NÉGLIGÉ chez les coureurs? 🧐? c'est quoi, à ton avis, que trop de coureurs négligent? selon toi, trop de coureurs négligent, je pense, le le volume, hein? peut-être que beaucoup de coureurs courent pas assez, tout simplement. enfin, moi, j'ai remarqué que depuis que j'ai augmenté mon volume, bah, c'est un peu ce qui m'a fait exploser et du coup, j'étais à fond et je commençais déjà à me renseigner sur comment mieux Perre- et c'est vrai que j'aimais beaucoup la philosophie de, que ce soit de Jacob, ou des athlètes comme ça, ouais qui, des athlètes qui m'inspirent beaucoup. coup, et bah, c'est basé sur sur du gros volume."}
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dsa09v6qzKg.txt
Les NOUVELLES méthodes d'ENTRAÎNEMENT en course à PIED 🧐. est-ce qu'il y a des choses que tu faisais il y a quelques années que tu fais plus aujourd'hui? ça sent un peu la question qu'on avait posé tout à l'heure. mais comme, à plus court terme, là tuas des choses récemment, là que que tu as changé récemment, récemment, bah, récemment, dans les trois dernières années, mettons plus plus des petites variantes, comme les, les semblants de double TR. je suis un petit peu plus cette année, va voir, c'est relativement n de 90 % de P marathon.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Les NOUVELLES méthodes d'ENTRAÎNEMENT en course à PIED 🧐. est-ce qu'il y a des choses que tu faisais il y a quelques années que tu fais plus aujourd'hui? ça sent un peu la question qu'on avait posé tout à l'heure. mais comme, à plus court terme, là tuas des choses récemment, là que que tu as changé récemment, récemment, bah, récemment, dans les trois dernières années, mettons plus plus des petites variantes, comme les, les semblants de double TR. je suis un petit peu plus cette année, va voir, c'est relativement n de 90 % de P marathon."}
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kTMIajO6hp4.txt
Comment éviter l'effet NÉFASTE du groupe d'entraînement? 🤕, c'est un peu les fait de groupe, quoi, on essaie de suivre jusqu'à qu'on puisse plus, et je pense que c'est un tout qui fait que c'était trop. et voilà, tu pens, c'est la limite du groupe des fois, ou pas? est-ce que tu as l'impression que c'est parce qu'au final, oui, tu as ta part de responsabilité, mais en même temps, quand tu es compétiteur, tu es compétiteur, c'est dans toi. tu vois, il faut vraiment c'est difficile à gérer. en fait, plus le groupe est grand, plus c'est difficile. plus le groupe est fort, plus c'est difficile. penses-tu que quand c'est plus grand, c'est parce que tu as, au final, moins de contact avec chacun des gars, exctement, et puis tu as moins de, tu as moins de contrôle, parce que, enfin, voilà, sur 25 personnes, imagine, euh, tu en as forcément deux qui se sentent bien aujourd'hui et et tu en as 10 qui se sentent moins bien. si tu es vraiment le plus fort, c'est facile, parce que tu peux gérer, même en étant moins bien, tu es quand même plus fort, ou aussi fort que, par contre, si tu es à la limite, tu es un peu moins fort, bah, là, tu es tout le temps à bloc et c'est c'est là la limite du groupe, où il faut savoir se connaître, savoir laisser partir quand, quand il faut.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Comment éviter l'effet NÉFASTE du groupe d'entraînement? 🤕, c'est un peu les fait de groupe, quoi, on essaie de suivre jusqu'à qu'on puisse plus, et je pense que c'est un tout qui fait que c'était trop. et voilà, tu pens, c'est la limite du groupe des fois, ou pas? est-ce que tu as l'impression que c'est parce qu'au final, oui, tu as ta part de responsabilité, mais en même temps, quand tu es compétiteur, tu es compétiteur, c'est dans toi. tu vois, il faut vraiment c'est difficile à gérer. en fait, plus le groupe est grand, plus c'est difficile. plus le groupe est fort, plus c'est difficile. penses-tu que quand c'est plus grand, c'est parce que tu as, au final, moins de contact avec chacun des gars, exctement, et puis tu as moins de, tu as moins de contrôle, parce que, enfin, voilà, sur 25 personnes, imagine, euh, tu en as forcément deux qui se sentent bien aujourd'hui et et tu en as 10 qui se sentent moins bien. si tu es vraiment le plus fort, c'est facile, parce que tu peux gérer, même en étant moins bien, tu es quand même plus fort, ou aussi fort que, par contre, si tu es à la limite, tu es un peu moins fort, bah, là, tu es tout le temps à bloc et c'est c'est là la limite du groupe, où il faut savoir se connaître, savoir laisser partir quand, quand il faut."}
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aSgTLsbV9Rc.txt
L'entraînement de HAUT NIVEAU peut être très SURPRENANT, 😳. sa, à chaque fois que je, vous, je prends un athlète de ce niveau-là, moi, c'est plus dur parce que je me dis: attends, s'il a déjà ce niveau-là, il doit être super optimisé sur tous les aspects et tout. puis, en fait, je suis à chaque fois super surpris à quel point tu as des mecs qui viennent me voir de ton niveau, dans les 29, 30 ou tu une 6 au semi, puis pas du tout optimisé. quoi genre? et ça, c'est c'est une bonne nouvelle, parce que si tu arrivais avec l'entraînement parfait, c'est plus dur pour moi d'aller chercher des pourcentages à droite, à gauche. quand c'est des marathoniens, c'est plus facile, parce que le marathon, tu peux aller chercher des pourcentages sur d'autres aspects qui existent pas, sur le 10 et semi, par exemple nutrition, ça va être vraiment énorme. tu vas all pouvoir chercher sur le parcours, sur le pacing. c'est la stratégie de course, le marathon en général, si tu pars vraiment à la bonne vitesse, tu peux déjà gagner quelques pourcents. tu peux aller chercher sur le volume, mais encore plus que sur, si tu fais vraiment plus de volum sur Maraton, ça paye direct au 10, il y a pas tout ça. quoi? la nutrition au 10? voilà quoi, il y a pas. tu prends pas de gel sur ouais, c'est cl.
{'source': 'RunWise_', 'title': "L'entraînement de HAUT NIVEAU peut être très SURPRENANT, 😳. sa, à chaque fois que je, vous, je prends un athlète de ce niveau-là, moi, c'est plus dur parce que je me dis: attends, s'il a déjà ce niveau-là, il doit être super optimisé sur tous les aspects et tout. puis, en fait, je suis à chaque fois super surpris à quel point tu as des mecs qui viennent me voir de ton niveau, dans les 29, 30 ou tu une 6 au semi, puis pas du tout optimisé. quoi genre? et ça, c'est c'est une bonne nouvelle, parce que si tu arrivais avec l'entraînement parfait, c'est plus dur pour moi d'aller chercher des pourcentages à droite, à gauche. quand c'est des marathoniens, c'est plus facile, parce que le marathon, tu peux aller chercher des pourcentages sur d'autres aspects qui existent pas, sur le 10 et semi, par exemple nutrition, ça va être vraiment énorme. tu vas all pouvoir chercher sur le parcours, sur le pacing. c'est la stratégie de course, le marathon en général, si tu pars vraiment à la bonne vitesse, tu peux déjà gagner quelques pourcents. tu peux aller chercher sur le volume, mais encore plus que sur, si tu fais vraiment plus de volum sur Maraton, ça paye direct au 10, il y a pas tout ça. quoi? la nutrition au 10? voilà quoi, il y a pas. tu prends pas de gel sur ouais, c'est cl."}
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s7hXyjur0FU.txt
Le VOLUME d'entraînement ne fait pas perdre la VITESSE pure d'un athlète 😉🚀. mais tu vois, récemment, je parlais avec Julien, par exemple, tu vois qui fait du 1500, il me disait qu'il avait l'impression, quand il faisait des gross ses d'endurance. tu vois, bah, qui, des fois, il gagnent de la vitesse, voire il se maintenaient. est-ce que c'est des trucs que tu as déjà remarqué, ou moi? je pense que, bah, c'est pas moi qui le dis, mais le volume, c'est pas ce qui va forcément de faire perdre la vitesse. par contre, faut travailler la vitesse pour pas perdre la vitesse, faut la maintenir, avec même des petites séances. voilà donc, en fait, si on fait beaucoup de volume, ça c'est pas un problème. par contre, il faut continuer à faire ce travail dynamique, ce travail de vitesse et, ouais, forcément l'endurance, c'est primordial. dans un, dans un 1500, c'est plus de 50 % de la course. il faut que tu arrives assez frais pour exploiter au final ta vitesse dans le dernier tour, exactement parce que tu pens qu'il y a des coururs qui arrivent pas à courir 330, mais qui pourrai courir un 47 sur 400, par exemple. par contre, bah, ils arrivent pas à courir 330.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Le VOLUME d'entraînement ne fait pas perdre la VITESSE pure d'un athlète 😉🚀. mais tu vois, récemment, je parlais avec Julien, par exemple, tu vois qui fait du 1500, il me disait qu'il avait l'impression, quand il faisait des gross ses d'endurance. tu vois, bah, qui, des fois, il gagnent de la vitesse, voire il se maintenaient. est-ce que c'est des trucs que tu as déjà remarqué, ou moi? je pense que, bah, c'est pas moi qui le dis, mais le volume, c'est pas ce qui va forcément de faire perdre la vitesse. par contre, faut travailler la vitesse pour pas perdre la vitesse, faut la maintenir, avec même des petites séances. voilà donc, en fait, si on fait beaucoup de volume, ça c'est pas un problème. par contre, il faut continuer à faire ce travail dynamique, ce travail de vitesse et, ouais, forcément l'endurance, c'est primordial. dans un, dans un 1500, c'est plus de 50 % de la course. il faut que tu arrives assez frais pour exploiter au final ta vitesse dans le dernier tour, exactement parce que tu pens qu'il y a des coururs qui arrivent pas à courir 330, mais qui pourrai courir un 47 sur 400, par exemple. par contre, bah, ils arrivent pas à courir 330."}
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J6YXIzz8TE0.txt
Il y a TROP de coureurs TALENTUEUX au Kenya, 🇰🇪🫣. mais tu crois que la détection des talents, elle est bonne au Kenya globalement, ou tu penses s'il y a quelqu'un talentueux, il va forcément être détecté, ou non? pas forcément. je pense que, bah, comme il y a beaucoup de gens qui s'essayent, enfin, beaucoup plus que dans les autres pays, du coup, il y a, il y a beaucoup de talents qui émergent et, et voilà, si on mettait le même nombre- pas en France, qui s'essaye à la course- et je dis pas s'essayer, avoir un travail à côté, non, c'est à fond, du matin au soir- il y aurait beaucoup plus de, bah, il y aurait plus de. et le talent, il se découvre un peu. c'est dur, c'est la loi du plus fort et c'est un peu de la chance aussi des fois. dans quel sens? tu crois, bah, est-ce qu'on se fait repérer des fois, avoir l'opportunité en fait de, parce qu'il y a tellement de de gars pour aller gagner des courses à l'étranger, c'est difficile de savoir lequel.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Il y a TROP de coureurs TALENTUEUX au Kenya, 🇰🇪\U0001fae3. mais tu crois que la détection des talents, elle est bonne au Kenya globalement, ou tu penses s'il y a quelqu'un talentueux, il va forcément être détecté, ou non? pas forcément. je pense que, bah, comme il y a beaucoup de gens qui s'essayent, enfin, beaucoup plus que dans les autres pays, du coup, il y a, il y a beaucoup de talents qui émergent et, et voilà, si on mettait le même nombre- pas en France, qui s'essaye à la course- et je dis pas s'essayer, avoir un travail à côté, non, c'est à fond, du matin au soir- il y aurait beaucoup plus de, bah, il y aurait plus de. et le talent, il se découvre un peu. c'est dur, c'est la loi du plus fort et c'est un peu de la chance aussi des fois. dans quel sens? tu crois, bah, est-ce qu'on se fait repérer des fois, avoir l'opportunité en fait de, parce qu'il y a tellement de de gars pour aller gagner des courses à l'étranger, c'est difficile de savoir lequel."}
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vHPBDfMgFJ0.txt
La COMMUNICATION entre athlètes et coachs est PRIMORDIALE pour progresser à long terme 📈. avec Renato, bah, c'est, c'est un programme difficile et moi, je suis quelqu'un qui veut toujours en faire plus. donc, j'ai essayé de suivre, de suivre, de suivre et malheureusement, bah, c'était un peu trop, je pense, pour mon corps. donc, j'ai enchaîné les blessures, les maladies, je m'entraîis plus dur que jamais, mais mes peurs commençaient à baisser et c'était hyper frustrant. c'est parce que tu donnais plus de toi, mais tu avais moins de retour par que tu avais jamais eu. en fait, depuis le début au final, bah non, parce que j'ai l'habitude, je donnais plus, mais comme Marco me connait tellement bien qu'il savait que il fallait me donner moins, en fait, à l'entraînement, en de personalé ex, et c'est ça, je pense, qui manquait avec Renato, c'est plus une discussion. euh, ouais, j'avais moins de discussion. en fait, j'étais moins ouvert avec lui et comme c'est quelqu'un qui pousse toujours l'athlète à la limite et moi, je suis déjà au-delà de la limite, ouais, c'était combinaison qui qui a pas marché.
{'source': 'RunWise_', 'title': "La COMMUNICATION entre athlètes et coachs est PRIMORDIALE pour progresser à long terme 📈. avec Renato, bah, c'est, c'est un programme difficile et moi, je suis quelqu'un qui veut toujours en faire plus. donc, j'ai essayé de suivre, de suivre, de suivre et malheureusement, bah, c'était un peu trop, je pense, pour mon corps. donc, j'ai enchaîné les blessures, les maladies, je m'entraîis plus dur que jamais, mais mes peurs commençaient à baisser et c'était hyper frustrant. c'est parce que tu donnais plus de toi, mais tu avais moins de retour par que tu avais jamais eu. en fait, depuis le début au final, bah non, parce que j'ai l'habitude, je donnais plus, mais comme Marco me connait tellement bien qu'il savait que il fallait me donner moins, en fait, à l'entraînement, en de personalé ex, et c'est ça, je pense, qui manquait avec Renato, c'est plus une discussion. euh, ouais, j'avais moins de discussion. en fait, j'étais moins ouvert avec lui et comme c'est quelqu'un qui pousse toujours l'athlète à la limite et moi, je suis déjà au-delà de la limite, ouais, c'était combinaison qui qui a pas marché."}
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🧐. Comment PROGRESSER facilement en course à pied? moi, comment je vois les choses sur pourquoi un coureur progresse, c'est globalement: si tu veux progresser en course à pied, il faut que tu coures. tu j'essaie vraiment d'être le plus simple possible, puis tu sais. c'est pour ça que je parle du volume, parce que je pense vraiment que puis, quand on dit faut faire du volume, ça veut pas dire faut faire trop de volume. souvent, les gens, ils voient: faut faire du volume, et d'un coup, ils ont l'impression qu'il faut faire 100 km par semaine. je pense, les gens que je coach, qui font le moins de kilomètr, ils en font 20 ou 30, puis les gens penseraient pas que moi, gen, je coach des gens, puis je donne seulement, entre guillemets, 20 ou 30, mais malgré que j'ai une approche qui est liée au volume, j'ai aussi un principe qui est central, c'est la progressivité. fait que moi, quand quelqu'un vient me voir, mon but, si c'est ce qu'il souhaite, bien sûr, c'est de le faire courir pratiquement tous les jours, en fait, même si c'est 15 minutes par jour. je pense que le corps, il aime la répétition.
{'source': 'RunWise_', 'title': "🧐. Comment PROGRESSER facilement en course à pied? moi, comment je vois les choses sur pourquoi un coureur progresse, c'est globalement: si tu veux progresser en course à pied, il faut que tu coures. tu j'essaie vraiment d'être le plus simple possible, puis tu sais. c'est pour ça que je parle du volume, parce que je pense vraiment que puis, quand on dit faut faire du volume, ça veut pas dire faut faire trop de volume. souvent, les gens, ils voient: faut faire du volume, et d'un coup, ils ont l'impression qu'il faut faire 100 km par semaine. je pense, les gens que je coach, qui font le moins de kilomètr, ils en font 20 ou 30, puis les gens penseraient pas que moi, gen, je coach des gens, puis je donne seulement, entre guillemets, 20 ou 30, mais malgré que j'ai une approche qui est liée au volume, j'ai aussi un principe qui est central, c'est la progressivité. fait que moi, quand quelqu'un vient me voir, mon but, si c'est ce qu'il souhaite, bien sûr, c'est de le faire courir pratiquement tous les jours, en fait, même si c'est 15 minutes par jour. je pense que le corps, il aime la répétition."}
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L'entraînement en ALTITUDE est à double tranchant ‼️🤕. on parle de 2400 m d'altitude. c'est vraiment pas du tout pareil, là, pour m'entraîner ici. enfin, moi, j'ai l'impression que c'est à peu près 15 secondes de différence. mes allures au début, avec le temps, j'imagine ça, ça va de mieux en mieux, mais quand même, tu peux jamais vraiment faire les mêmes allures. on est d'accord, non, non, bah, forcément, c'est ça, le ouais, le bénéfice.
{'source': 'RunWise_', 'title': "L'entraînement en ALTITUDE est à double tranchant ‼️🤕. on parle de 2400 m d'altitude. c'est vraiment pas du tout pareil, là, pour m'entraîner ici. enfin, moi, j'ai l'impression que c'est à peu près 15 secondes de différence. mes allures au début, avec le temps, j'imagine ça, ça va de mieux en mieux, mais quand même, tu peux jamais vraiment faire les mêmes allures. on est d'accord, non, non, bah, forcément, c'est ça, le ouais, le bénéfice."}
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27min13: Je m'invite chez le coureur le plus RAPIDE d'Europe sur 10km. salut à tous et bienvenue à Renoise podcast. très content de vous retrouver dans cet épisode qui est un peu spécial. pourquoi il est spécial? parce qu'aujourd'hui on a un invité de marques, Julien Venders. alors, la plupart d'entre vous connaissent Julien et il m'a fait l'honneur de me recevoir chez lui au Kenya, dans sa nouvelle maison qui vient à peine d'être terminé. en fait, pour vous dire, même ses parents ne sont pas encore venus. voilà, hyper privilégié. merci à lui. pour ceux qui ne connaîtrai pas Julien, alors, c'est un coureur de 27 ans qui a marqué les esprits en décidant de quitter son pays, la Suisse, pour partir habiter au Kenya vers 18 ans et s'entraîn avec les meilleurs coureurs de la planète. si vous connaissez son histoire, vous savez que son courage a payé, puisqu'en 2019, il a claqué deux énormes performances de records d'Europe, avec d'abord le 10 km avec un chrono de 27 minutes 13 et ensuite le semi, avec un incroyable 59 minutes 13. mais là où l'histoire de Julien est un peu spéciale, c'est qu'après avoir secoué le monde de l'athlétisme avec des Perfes monstrueuses- record d'Europe, record de Suisse, record de France- il y a une période difficile qui a commencé pour lui, enchaînant les blessures et les contreperformances. depuis, Julien n'est jamais parvenu à retrouver son niveau de 2019. dans cet épisode, on va un peu parler de cette traversée du désert dont il semble voir le bout. on va aussi parler des changement qu'il est en train d'opérer actuellement pour revenir à son meilleur niveau. on va parler de son entraînement au Kenya, de son changement de coach et du vrai âge de Kelvin keep Toom, parce que, oui, spoiler, apparemment il aurait pas 23 ans. comme d'habitude, on termine par les questions de la communauté et, avant de vous régaler avec cet épisode qui, j'espère, vous plaira, laissez-moi vous présenter le sponsor du jour, norvpn. imaginez que vous êtes dans un lieu public, genre un aéroport, comme moi récemment durant mon voyage au Kenya, et vous devez faire des achats en ligne, consulter vos mails ou vous connecter sur le site de votre banque. et bien, dites-vous que, selon cet article, vous aurez environ une chance sur qu de vous faire pirater en utilisant un Wii public. ouais, je sais, c'est flippant et ça paraît énorme. vous vous en doutez. c'est là que norvpn intervient. grâce à leur chiffrement avancé, je me connecte à Internet sur des réseaux publics en toute sécurité, sans craindre le vol de mes données ou le piratage perso. ça fait 5 ans que j'utilise norvpn. c'est hyper simple à utiliser, autant sur votre téléphone que sur votre ordinateur. basiquement, ça prend un seul clic. en plus de m'apporter plus de sécurité, bah, ça me permet de regarder certaines chaînes, genre l'équipe depuis le Canada, ou même la rediffusion de colanta, parce que, oui, certains sites ont la fcheuse habitude de bloquer l'accès depuis certains pays du 29 novembre au 9 janvier. il y a norvpn, qui offre une remise sur les abonnements de 2 ans. vous obtenez 4 mois offerts et, en bonus, une carte cadeau Amazon de 10, 20 ou 30 €, selon l'abonnement choisi. cette offre est valable pour les utilisateurs en France et en Belgique et vous vous recevrez une carte cadeau par email. voilà pour profiter de cette offre. rendez-vous sur le lien nordvpncom/runwise et, en plus, c'est satisfait au rembourser dans les 30 premiers jours. donc, aucun risque. merci à norvpen de sponsoriser cette petite série au Kenya et je vous souhaite un excellent épisode à tous. bienvenue au rwi podcast. aujourd'hui, je suis avec Julien Venders a merci, Julien, de nous inviter chez toi. donc, ça fait un mois que ta maison est fini de construire et ben, on est, je pense, on est, dans les premiers à la visiter. est-ce que tes parents sont déjà venus? non, pas encore venir voir en décembre. en décembre, ok, bon, fait qu'on est très, très chanceux, très privilégié, fait que on a quand même un gros programme, on va essayer d'aller direct, droit au but. alors, pour ceux qui nous écoutent et qui connaissent pas Julien, donc, il y en aura probablement pas beaucoup, mais pour ceux qui le connaissent pas, tu es un coureur franco-suisse, tu as la double nationalité, hein, c'est ça, ça, ouais, tu as des. alors, je crois que tu as quatre records nationaux, ou c'est quatre records d'Europe, parce que le 20 et le 15, souvent on en parle pas beaucoup, mais je pense que tu les as aussi, ces records, tu le savais ou pas? h, je savais que je les avais, en tout cas, le 15, ouais, le 20, bah, ça semble logique, oui, parce que tu as fait, mais, ouais, je sais, j'ai, j'ai pas trop regardé si je les avais encore du coup. ouais, tu les bah, en tout cas, si, si c'est actualisé sur Wikipédia, moi j'ai vu que tu les avais encore. donc, 10, 20, 15 et 21, fait que je pense que ta meilleure performance- tu tu me corriges si je me trompes, hein, mais c'est ton semi-marathon en 59, 13 après, ça dépend si on regarde les points if ou les équivalents- plus physiologique, mais ton 10 km en 27, 13, il est très, très proche. c'est ce que c'est ça, toi, c'est quoi pour toi? ta meilleure pour. pour moi, personnellement, pour mes capacités, je pense que le 2713 est plus solide que le 5913, OK, et je, ouais, je pense que j'ai plus de marge sur le Somic que sur le 10kill. ah, tu crois, à mon avis, c'est quelle course où tu as le plus souffert entre le 10 et le 21 h, le 21, quand même le 21, parce que c'est quand même le double. aussi, pour ceux qui savent pas, 10 kg en 2713, c'est 243 par km. donc, voilà, je sais pas si vous avez déjà fait un 400 à 243, mais c'est déjà vite. donc, là, il faut, il faut enchaîner 10 km, fait que c'est vraiment impressionnant. c'était en 2020, céit à valentien, c'est ça. ouais, c'est ça. tu t'en souviens bien de cette course? ouais, je m'en souviens bien, parce c'était aussi le jour où il y a eu le record du monde. ah, c'était le, c'était la même course. ouais, c'était la même course. et du coup, j'étais parti avec, bah, avec renex, qui a fait le record du monde, et j'avais tenu un peu plus que 3 km, ce qui est quand même pas mal une allure, 5 km à une allure de moins de 27, puis après, je m'étais accroché, la deuxème partie, et bah, j'avais fait un bon chrono. et puis, pas moins de 27, mais un bon chrono, ouais. et, et vous étiez passé en combien? en 5, tu t'en souviens? c'était à peu près 13, 25 si je me rappelle bien, donc des bas de 26, 50, ok, un petit positif split quand même. en même temps, j'imagine que ce genre de record, il se cour comme ça. ou est-ce que maintenant, avec le recul, tu te dis: tu aurais dû partir plus loin? non, non, je regarde pas du tout, parce que j'ai profité aussi des lièvres de courir avec, avec des gens, du coup, ou tu penses que ça peut se faire tout seul, ce genre de perf, ou tu es obligé d'avoir tout le contexte, avec vraiment des gens très, très rapides devant. non, si tu es en forme, tu peux le faire tout seul, hein? après, j'avais fait mon premier, enfin mon deuxème record d'Europe sur 10kil à ouille, où j'avais fait, j'avais tiré, du début à la fin, 2725 voà. donc, tout c'est possible quand on est en forme. au final, ton 2725 à ouille, vu la course, c'est peut-être même mieux. non, parce que ouille, c'est clairement pas Valentia en terme de parcours, ça tourne, ça monte un peu, c'est c'est des boucles en plus, c'est quoi? trois boucles, trois boucl, tr, 3 kill, 300, ok pour moi. ouais, la, la course de, ou, je pense c'était une meilleure course que que Valence, mais, ouais, le parcours est un peu plus difficile. donc, le chrono est un peu, mais tu avais gagné. oui, ouais, j'avais gagné, ok. donc, il y avait quand même cette motivation aussi où tu gagnais. ça, c'est cool aussi. ouais, c'est cl fout de te dire que tu gagnes pas dans une course où tu fais le record d'Europe. ouais, je fais 3è, tu fais 3è, 3è, oua W, c'est incroyable. aujourd'hui, dans le podcast, j'aimerais qu'on parle essentiellement de de trucs: bah, un peu ton parcours, parce que, au final, il y a beaucoup de gens, bah, qui te connaissent, mais ils savent pas exactement forcément, quand tu es arrivé au Kenya, qu'est-ce que tu faisais avant le Kenya, et tout fait que ce serait un peu la partie historique et aussi beaucoup, bah, l'entraînement au Kenya, la vie au Kenya façon plus générale, parce que moi, j'ai eu l'occasion d'y aller deux fois. donc, clairement, j'ai pas beaucoup d'expérience, mais c'est très différent, les façons de s'entraîner ici, et bah, l'altitude aussi, ça change beaucoup les choses. moi, j'aimerais que tu m'expliques aussi un peu la culture au Kenya, parce que ça, bah, moi, je m'entraîne beaucoup avec des français ici, donc je sais pas exactement comment, les canenant, ils s'entraînent ensemble, puis j'imagine, il y a pas une façon non plus, en fait, que c'est un peu ça, le plan du podcast, puis, à la fin, on va va poser un petit peu les questions que vous vouliez poser à Julien. alors, on va pas toutes les poser, parce que il y en a eu 80, voire 90, et on va y être encore jusqu'à demain. mais voilà, j'ai sélectionné quelques questions, fait que, Julien, est-ce que tu pourrais commencer par me dire à quel âge tu as commencé la course? euh, bah, j'ai commencé l'athlétisme à 6 ans. donc, j'ai rejoint le, mon club, qui est toujours mon club de stade Genève, en Suisse, et bah, de 6 à 15 ans, j'ai fait toutes les disciplines de l'athlétisme, donc, en passant par le lancé javel s, longueur, parcours classique, un peu, quand tu t chat tout ouais, ouais, et voilà, après, à l'âge de 15 ans, bah, je, je me suis dit: je veux faire du demi-fond, du fond, et j'ai rejoint le, le groupe de Marco jaer, qui est, qui est mon coach de maintenant. oui, ok, parce que ce noml, il m'est familier, parce que j'ai vu que c'était ton nouveau ancien coach. au final, tu es retourné, ouais, je suis retourné avec lui. c'est ton premier coach. en fait, c'est mon premier coach, ouais, de ouais, quand j'ai vraiment commc, vra, commencé, HP, nation, connais Suisse aussi. ok, doncas, tu as un peu touché à tout, puis, comment, tu as vu que c'était la cour, c'est pas le javelot bas, pas la carrure de lanceur de PO de javelot, mais quand même, tu vois, ça pourit étonner, mais j'étais pas mauvais en lancer et j'étais B, j'étais pas mauvais partout, en fait, j'avais des qualités un peu dans tout, mais ce qui me plaisait enfin, je trouvais que dans les aut disciplines, ça bougeit pas assez. en fait, je me dépensais pas assez. ouais, tu étais un peu hy, ou, ouais, ouais. bah, j'ai fait, je faisais 4, 5 sports à la fois, stage, ouais, que tu faisais quoi. du SOC, FO, j'ai fait, ouais, j'ai fait du foot, euh, du badminton, du tennis, de l'athlétisme en même temps, et à un moment, j'ai dû choisir, ouais, ce que je voulais faire. OK, et du coup, j'ai, j'ai choisi la course, parce c'est là où je me dépensais le plus. j'ai l'impression que c'est là aussi que je voyais vraiment les, les fruits de l'entraînement, en fait, quand je m'entraînais après, je voyais que ça, que je progressais, ouais, et puis, ouis, forcément, j'étais aussi devant. donc, ça, ça aide aussi à faire le choix. mais du coup, la question: est-ce que tu as eu 20 au bac? est-ce que attends ensiss, est-ce que vous avez le, le fameux on a, on a l'équivalent, ou j'ai eu, j'ai la mer. ouais, tu m'étonnes, tu étais devant tout le monde, large, ou parce qu'en plus, tu t'entraîis déjà. oui, tu as commencé super tôt. ouais, après nous, on a pas vraiment, je sais même plus si on avait la course au bac. non, ouais, je me rappelle plus, ok, fait que tu as commencé assez jeune. tu as un peu touché à tout. tu as vu que tu avais des capacités. c'est vrai que c'est in. je savais pas que tu faisais qu C sports en même temps, c'est quand même. moi, j'avais l'IM d'en faire beaucoup, j'en fais peut-être de, mais tu av vraiment beaucoup d'énergie, quoi, ouais, euh, et comment ça s'est passé? est-ce que tu as fait un petit peu ce qu'on fait d'habitude, c'était 800, 1500, 3000, ou est-ce que tu as vite couru des 5 et des 10 quand tu étais jeune? non, bah, je crois qu'and on avait 15, 16 ans, c'était 600 m et 1000 m et ensuite, à partir de 16, 17, c'était les distances, ça commena à être les distances officielles. ok, ouais, et j'ai. je pense que mon premier dicket, je l'ai, j'ai dû le faire à 17 ans. tu te souviens du chrono? pas, ouais, j'avais fait 32 minutes, j'étais, j'étais tombé au milieu. ah, ouais, non, j'avais fait un assez bon chrono. 32, ouais, 32 minutes. ouais, c'est ton premier 10, ouis, ben, il y, il y en a qui aimeraient commencer comme ça. je pense, après entre 32 et 27, c'est un sacré g, ouais, ouais. après, j'ai mon deuxième 10 kill. j'ai fait 31, 40 et après 30, ouais, tu es pas trop passé par toutes les étapes. non, j'ai. en fait, j'ai vite progressé au 10 K, je progressais environ d'une minute par an. ok, fait que ça, c'était vers 17, 18 ans. du coup, ouais, bah, 17, 18, 18, j'ai dû courir 20, moins de 29, je crois. ah, ouais, déjà en tout 18 ou 19, je sais plus. ok, 18, moin de 29, et euh, j'ai vu que sur 1, si j'étais étonné quand jeis tétant, 1500, tu as quand même un 339. ouais, tu l'as poussé un peu, le 1500, ùou, tu as l'impression que tu aurais pu courir beaucoup plus vite que ça. non, je suis un peu frustré de mon 1500 parce que j'ai, bah, c'était, s ça devait être en 2019, ouais, c'est ça 2019, et j'avais quand même bien travaillé, bah, le secteur plus court, et je pense que j'avais mieux dans les jambes. mais le problème, c'est que je pouvais pas courir beaucoup de 1500, parce que j'avais fait déjà les 3000, 5000, 10000 à faire, ouais, et le 100, c'est vraiment faut faire des courses pour, pour faire descendre le chon qui font beaucoup plus de courses. au final, les cours demi fond, ça aurait été quoi, un bon chrono pour toi, pour pas être frustré. 1500, je pense que autour des 335, maintenant, c'est ce qu'il faut pour finir vite, ouais, ouais, en tout cas, c'est l'ancien, parce que l'ancien standard olympique, c'était 3, vers 334, je pense. ouais, 3 même peut-être 36, je sais, ououi, moment, il y a eu 3, 36, je pense aussi. mais là, c'est vrai que, les deux dernières années, c'est un peu chamboulé les chronogè, je sa pas ce, tu sais, c'est quoi ta vision un peu, il s'est passé quoi, pour d'un coup, maintenant à 334, ça fait plus rien, c'est, c'est dur à dire. je pense qu' une émulation aussi autour du du 1500, là, c'est vraiment la discipline, ouais, qui monte. après, il y a forcément, au niveau de l'entraînement aussi, des changements. je pense que les gens, on ont compris, enfin, les cours 2005, ont compris l'importance a de l'endurance. c'est vrai qu' ils avaient pas trop seulement la vitesse, ouais. et donc, je pense que voilà, c'est pour ça que c'est. les chrono descendent. mais c'est quoi ton avis sur justement? enfin, on va en reparler. mais tu sais, souvent les gens, ils pensent que pour être plus rapide, il faut faire de la vitesse. tu vois, genre des de 3, 2, 300, 400, c'est quand même beaucoup, à ça, la mentalité française. mais tu vois, récemment, je parlais avec Julien, par exemple. tu vois qui fait du 1500, il me disait qu'il avait l'impression, quand il faisait des gros C d'endurance. tu vois, bah, qui, des fois, il gagnaient de la vitesse, voire il se maintenaient. tu vois, est-ce que c'est des trucs que tu as déjà remarqué? ou moi, je pense que B, c'est pas moi qui le dis, mais en fait, le volume, c'est pas ce qu'il faut forcément de faire perdre la vitesse, par contre, faut, faut travailler la vitesse pour pas perdre la vitesse, faut la maintenir, avec même des petites séances. voilà donc, en fait, si on fait beaucoup de volume, ça c'est pas un problème. par contre, faut continuer à faire ce travail dynamique, ce travail de vitesse et, ouais, forcément, l'endurance, c'est, c'est primordial dans un, dans un, 1500, c'est, c'est plus de 50 % de la course, hein, ouais, c'est plus. il faut que tu arrives assez frais pour exploiter au final ta vitesse dans le dernier tour, exactement parce que je pense qu'il y a des des coururs qui qui arrivent pas à courir 330, mais qui pourrait courir un 47 sur 400, par exemple, ok, par contre, bah, ils arrivent pas à courir 330, donc, ça sert à rien de, donc, c'est pas le plus rapide, c'est pas forcément exactement qui gagne la course, n ça. 800, c'est un peu différent, je. mais 1500, je pense, c'est la limite où il faut quand même un sacré bagage d'endurance, mais il faut tout en fait au 1500, c'est ça qui est dur. moi, je trouve B épreuve le 1500, pour ça, justement parce que il faut tout et que c'est c'est pas comme regarder un 10000 M des fois à la télé, des fois, c'est, c'est long. est-ce que tu peux m'expliquer, après 20 ans, comment ça s'est passé? parce que je sais pas exactement à quel âge, justement, tu es parti pour la première fois au Kenya. je suis parti à 10, 2014, j'avais 18, 18 ans. ouais, ok, ah oui, donc, tu es vraiment parti. tu es parti tôt en fait, ouais, parce que là tu as 27, donc ça fait presque 10 ans exact la première fois. OK, et du coup, c'était. tu peux expliquer il s'est passé quoi dans ta tête quand tu es passé, parce que, à l'époque, enfin, tu vois, il y a 10 ans, au final, c'est parce que c bah, tu le sais mieux que moi, mais c'est parce que, céit, aujourd'hui, aujourd'hui, il y a plein de camp et tout. mais quand j'en parlais un peu à Julien, il me disait qu'il y a 10 ans, il y avait pas beaucoup de camp ici. ben, en fait, bah, quand j'ai fini l'équivalent du bac en Suisse, bah j'avais, j'avais déjà dans ma tête, je voulais que je voulais être professionnel en course à pied. je l'ai pas trop dit, parce que c'est pas trop commun, HS, comm, en Suisse aussi, c'était difficile à accepter pour ma famille, et cetera, mais c'était vraiment mon idée. et donc, bah, j'avais, j'avais entendu parler d'Iten et je m' dit, j'avais vu que les keignons, c'étaaient les meilleurs en course à pied. donc, je me suis dit: bon, faut que j'y aille, faut que j'aille m'entraîner là-bas. et et j'avais forcément été inspiré par Bob tari, le reportage, le célèbre reportageou, je m'en souviens de ce repartage, ou il se bat un peu contre les kans, ouais, c'est ça et ça, ça m'avait ultra motivé pour venir ici. et et j'ai eu un ami qui était déjà venu, donc, il m'avait donné le contact d'un, d'un Quignon qu' avait rencontré ici. et du coup, bah, je, je suis venu ici, j'ai, j'ai contacté ce canon qui s'appelle joanna karenke et avec qui je suis, j'ai, j'ai logé pendant un mois. donc, tu es pas du tout allé dans un camp et tout, tu es vraiment chez, Direct l'habitant, et tout, tuas vécu la un peu la vraie expérience direct. du coup, ouais, ouais, c'est ça, cétait, c'était cool parce que, du coup, il m'a un peu tout appris à sa façon, et et, ouais, j'ai, j'ai adoré, je suis venu, je suis venu qu'un mois, comme comme stage, en fait, et et après, je suis retourné, c'était comment, au niveau des entraînements, du coup, tu t'entraînais avec des cignants, la première fois. ouais, ben, moi, en fait, j'étais, bah, j'avais mon programme d'entraînement que m'envoyait mon coach Marco, et je l'ai pas du tout suivi, en fait. donc, à chaque fois, en fait, mon, mon but, cétait de d'apprendre. donc, je, j'allais au point de rendez-vous, 6h, 6h30, premier jour, j'ai vu un groupe, je, je, je vais les rejoindre. je savais pas du tout ce qu'il faisait. je crois qu'on est parti faire 20 km. il y avait, tu avais, il y avait les MS GPS et tout. il y avait déjà l'alure sur la. je sais que c'est pas les années 80, mais au final, tu as tellement vite évolué que, OK, et du coup, j'ai, j'ai rejoint des groupes. enfin, j'ai connu des groupes comme ça, des athlètes comme ça, et pareil, j'allais sur la piste, à l'époque, il av. le Camarine, qui était vraiment bien, c'est là où tout le monde s'entraînait, mais qui existe plus, vraiment. du coup, bah, depuis qu'ils l'ont refait, il y a moins de, c'est la piste qui fait pas 400, ouais, c'est ça. OK. et du coup, j'allais là-bas le mardi, et puis je demandais à des gens: qu'est-ce que vous faites aujourd'hui? ok, je vous rejoins, et et voilà, ça se faisait comme ça. et tu arrivin, tu arrivais à suivre les groupes et tout, ou c'est parce que, oui, tu étais déjà fort, mais au final, tu savais pas trop dans quel groupe tu tombais non plus. ouais, oua, après, je faisais quand même pas n'importe quoi. mais c'est vrai que, bah, par exemple, je sais pas des groupes, il y en a qui font 10 fois 1000 m, il y en a qui font 25 x 400, c'est des trucs assez standard quand même. donc, voilà, je, je choisissais un peu ce qui me convenait et j'arrivais, ouais, j'arrivais plutôt bien à suivre. après, je suis quand même arrivé. enfin, j'ai fini mon stage, vraiment fatigué, je vais pas mentir- ouais, mais euh, ça a payé sur la suite. par la suite, ouis, parce que derrière, tu avais fait une course, ou pas. quand tu es redescendu, ouais, en fait, j'avais fait les, les cross en France d'ailleurs. ok, les cross, il me semble qu'en 2015, j'avais, ouais, je devais, je pense que j'ai gagné les championnats de franceampance Junor. ah, ouais, tu étais junior en plus. c'est fou de partir à ce stage là, au Kenya, dans chez un Kenan. en vrai, tu penses que les gens qui partent aujourd'hui Kenya, il se coupent d'une partie du Kenya en partant. que dans des centres ou pas? bah, un peu forcément, après, ça dépend quel centre. mais c'est vrai que on apprend, on apprend mieux si on est au côté de de locau, ça, c'est c'est cl, parce que c'est vrai que on envoie des locaux dans les centres, mais du coup, on sait jamais. enfin, tu sais, c'est pas, c'est pas pareil non plus, parce que c'est leur lieu de travail. et c'est vrai que, des fois, moi, je serais curieux de de vraiment voir la vraie, la vraie expérience. mais c'est pas quelque chose que tu peux faire facilement parce que, au final, ça te prend, ça te prend, un contact, c'est tellement plus facile des fois fait pour toi, mais c'est vrai que c'est quelque chose qui peut, qui peut manquer un petit peu. donc, un mois, tu t'es entraîné fort, ton coach, il disais quoi à propos de ça. il te laissait tranquille, ou il était un peu genre: ah, il essaie quand même de de que j'ai une ligne de conduite, quoi, dans dans mon programme. mais aprèsf, il me connaît, il sait que j'étais venu pour l'expérience. ouais, il t'a laissé un. voilà, il m'a laissé, il m'a dit: on verra bien. mais non, c'était, c'est un coach qui est avec qui je discute. enfin, on discute, c'est ok. donc, c'est, c'est pas un problème, OK, et c'est. tu te souviens un petit peu de la suite, comment ça s fait, parce qu'au final, tu le dis, tu veux pas nécessairement dire à tout le monde que tu veux être pro, parce que, en fait, bah, c'est dur de se vulnérabiliser, de dire qu'on va être pro quand on fait pas encore nécessairement les chronos des meilleurs. donc, tu le gardes un petit peu pour toi et du coup, dans ta tête, il se passe quoi, c'est, je vais faire les chronos qu'il faut pour être pro, pour vraiment assumer mon futur statut, genre, bah, ouais, j'avais pas le choix, c'est après, j'ai. j'ai eu la chance aussi- j'ai travaillé pour mais d'avoir les chronos qui sont venus justement très vite. donc, la, la saison suivante, j'ai fait le record de Suisse junior sur 5000 m. c'était quoi le record? le record, c'était: bah, j'ai cour 1348, ok, donc, c'était ouais, 13, 48, à genre 19, 20 ans, ok, 19 ans. et ensuite, la même année, j'ai couru, justement, sur route, je crois, 28, 49, c'est solide à ceâge. là, donc, ça, c'était. je sais pas s'il y avait des records, il y avait pas trop de record d'Europe officiel à l'époque, junior, mais à mon avis, c'était le record d'Europe. ok, maintenant il y en a, ça a changé, ça crois qu'il y a. ouais, ok. donc là, tu fais des gros chronos et du coup, c'est, est-ce que, à ce momentlà, tu dis: c'est bon, ou tu es encore en mode, faut que je fasse mieux? bah, à ce moment-là, j'ai été contacté par des managers des marques. ah, ouais, donc, c'est là où ça a commencé, ça a commencé pour moi. donc, tu devis des étoiles plein les yeux, tu fais ces performance et tu te souviens des marque. est-ce que tu avais des grosses marques qui t'approchaient, ou c'était? bah, là, à l'époque, j'ai signé avec Nike. ah, c'était là, o, tu as signé avec Nike direct. ouais, ok, parce qu' aujourd'hui tu es avec ASX, exact et Nike. ça duré combien de temps? à peu près jusqu'en 2020, ok, ouais, quand même. donc, ça été ton plus long sponsor, en fait, de ta carrière. ouais, pour l'instant, ouis, ok. donc, là, tu es avec Marco, tu fais des bons chronos et après, c'est quoi la suite? là, tu deviens Seigneur. genre, c'est à quel âge Seigneur? euh, bah, pour moi, c'est à partir de 20 ans, quoi. mais après, c'est vrai qu'il il y a cette catégorie espoir que j'ai un petit peu, je sais pas comment dire. j'ai, j'ai pas fait les championnats, en fait, en espoir, parce que moi, je ouais, exactement, pour moi, c'était une catégorie que je considérais pas trop parce que tu voulais être direct avec les B, en fait les meilleurs, parce ouais, ouais, enfin, je sais pas, moi, je comprends pas tellement cette catégorie en fait. mais après, c'est vrai que j'ai peut-être manqué des médailles à cause de de ça, parce que j'ai pas fait les championat. mais est-ce que c'est parce que tu penses qu'à cet âge là, on devrait être mélangé avec les ouais, je pense en 20 ans. quand tu vois certain les performances qu'ils font à 20 ans, tu te demandes: ouais, c'est ça, c'est est-ce que est-ce que elle est vraiment nécessaire, est-ce que c'est? je sais pas, c'est mon avis, hein. ouais, ouais, c'est intéressant en vrai, parce que, physiologiquement parlant, je pense, tu peux être au top à C âge là, si tu commences tôt. pas sur toutes les distances, mais ouais, pas sur toutes les distances, mais c'est vrai qu'il y a des distances au sprint, tout tu déjà quand même vachement bien. même Jacob, à 20 ans é déjà pas mal. oua après, c'est une exception aussi, mais exception, c'est vrai, c'est vrai. tu te souviens un peu de la suite, parce que je sais que tu as déjà changé de coach. est-ce que ça situe à peu près là où tu changes de coach? pour pas la première fois, mais non, j'ai changé de coach en 2020, donc j'avais 24 ans, ah, ça fait pas longtemps. ouais, ok, fait, là, tu as le plus gros de ta carrière. en fait, tu l'as fait avec Marco marcoou. ok, tu te souviens de certaines courses plus mémorables que d'autres entre ça et après, les grosses pe que tu as fait là vers 2020, ça a été genre vraiment constant, ou tu, il y a eu des des haut et des bas, h j'étais, j'étais assez, en tout cas, sur la route. j'ai toujours été très régulier, OK, dans ma progression. donc, ce que je disais à peu près une minute par année sur 10 kill, ok, même quand tu, tu commencais à faire des chronosar en 29, ouais, bah, ouais après. mais enfin, je me rappelle queà chaque 10 km, je, je faisais mes records, à chaque 10 km, OK, et après, sur la piste, j'ai eu, j'ai eu une ou deux saisons qui étaient un peu moins bien. euh, notamment, il me semble, 2017, je voulais vraiment me qualifier pour le championnat du monde à Londres. sur quelle distance? sur 5000, sur 5000, et j'étais pas loin, mais à chaque fois, juste pas, et j'ai, j'ai abandonné pas mal de courses. je regrette pas mal, ah, ouais, parce que je m'étais mis beaucoup de pression pour aller à ces championnat et ok, VO, c'était une saison difficile, ouais, mais est-ce que tu as l'impression que tu avais la forme, mais que c'était plus de l'ordre, ouais, de la pression, un truc psychologique, par? en fait, c'est pas du tout la même chose, au final, de courir sur route et de courir dans des stades, ou même pour, pour une place, ou je sais pas. non, en fait, c'est ouais, c'est la. non, c'était vraiment la pression, le chrono qui me stressait à chaque course, de faire le standard, genre c'est ça, ouais, genre, tu avait vraiment, c'était quoi, le standard à l'époque, c'était sur 5000, c'était, je crois, 1325, ok, 13, et tu, tu étais à combien? bah, j'avais couru, moi, j'avais un record à 1340, des poussières, ok, la, la, la saison précédente, et mais je sentais queà l'entraînement était un cran dessus, quoi, h donc, c'était clairement possible, mais fallait une très bonne course, il fallait que je sois libre. et j'étais pas libre, ok, tu étais pas libre. et je sais pas tuas avec le, parce que maintenant ça fait grave longtemps au final. mais avec le recul, est-ce que il y a des trucs que tu ferais différemment, tu sa, en terme de pas prépa mental, mais, tu sais, de conditionnement mental, si tu devais recourir ces courses là aujourd'hui, HM, bah, ouais, je courrais. bah, j'ai, j'ai fait beaucoup de préparation mental depuis. je courrais différemment. j'essayerai de pas me focaliser sur le chrono, de chercher des courses vraiment où ça se gagne, par exemple en 1320, pas forcémenter des courses qui en 1250, vraiment, parce que jouer la victoire, c'est aussi super motivant, ok, enfin, des ouais, des choses comme ça. alors, quand tu te focus sur le chrono, est-ce que, au final, tu as beaucoup de contrôle là-dessus? pas tant que ça, c'est ça un peu l'idée. ouais, bah, c'est, c'est pour moi, c'est quelque chose qui me bloque. quand, ok, vraiment, j'ai le chrono tous les 400 m, c'est, c'est difficile. ou, ah, oui, en plus, à chaque tour, du coup, tu as le chrono, ça se passe. c'est qui? qui est-ce que c'est l'écran? ou tu as vraiment des gens qui te donnent le: ouais, c'est l'écran, c'est l'écran. ok, ouais, et c'est vrai que sur route, tu la pas ça au final. non, sur route, tu es peut-être plus dans le flow. ouais, moi, je mets jamais de montre en fait. donc, sur tes meilleures perf, tu as pas mis de montre jamais. c'est ouf, ça, du coup, tu savais en fait, du coup, tu savais comment. je bah, des fois, ça dépend des courses. des fois, il y a les tous les 1 km, il y a une marque, et puis il y a la voiture, donc, on voit le chrono, et puis il y a des courses où je suis complètement dans le flou. ah, ouais, je vois peut-être TR, 5 km, et mais genre, tu t'attaches pas trop, enfin, tu non, je B, je connais, j'aime bien, parce que je connais mes sensations, OK, puis je vais au max, que, mais tu as déjà été surpris du coup, tu sais, genre, tu donnes tout en plus, tu sors d'altitude, fait que ça, ça peut un peu me changer les repères. et déjà, tu t'es déjà surpris sur des courses, à la fin, ou tu étais toujours à peu près dans ce que tu pensais faire. bah, justement, cette course a eu en 27, 25, quand je fais le record d'Europe. là, c'était, j'étais, j'ai regardé la course. après, en fait, c'est le commentateur, bah, disait les, les chronos de passage, ouais, et j'étais hyper régulier en fait, et moi, j'avais pas de monde, j'avais pas de repère, et j'ai carrément tout couru en 245 au kill. donc, en fait, si tu te connais bien, tu as pas nécessairement besoin de checker, je pense. mais est-ce que aujourd'hui, tu t'entraînes avec ta montre, quand même? ouais, au l'entraînement. je suis toujours avec la montre, c'est plus pour quantifier un petit peu, ou parce que l'entraînement, il faut, ouais, faut, bah, j'aime bien avoir, ouais, mes données, OK, puis aussi, je contrôle quand même bien l'entraînement. je su pas, je pas tout le temps, c'est plus un limiteur, un peu, genre pour pas aller trop fort. ouis, c'est plus ça. ok, ouais, je me demandais un petit peu ça ressemblait à quoi ton entraînement dans cette période là, tu entre mettant 2017, là, tu étais vraiment 2017, 2020, en terme, je sais pas, par exemple, de de volume. tu te souviens à peu près comment tu faisais? ouais, j'ai toujours fait un bon volume, depuis que je suis jeune, enfin, j'ai, j'ai été cresendo, forcément, mais à cette période, j'étais entre 100, 100, so à 190 par semaine. ok, donc régulièrement, plutôt à 180, on va dire de moyenne. donc, un bon volume, ou, ouais, quand même, tu connais un peu ton volume manuel, ou c'est pas du tout un truc que tu suis ça. non, çai, j'aime bien savoir les volum manuel, parce que je sais que, sur tour, 7000, 8000, je trouve ça vraiment impressionnant à chaque fois et au niveau de la qualité, ça se passait. comment est-ce que tu avais un truc un peu standard, comme on voit un peu tout le temps, tu sais, genre Mardi, Jeudi, dimanche ou samedi, ou est-ce que c un peu tous les jours dur, ou ça se passait comment? non, j'ai pris un peu le, le standard. qu' font ici? donc, les mardi, jeudi, samedi, avec généralement une séance sur piste, un fartle et un long run, ok, s séance sur piste, c'était des intervalles, tout le temps, ouais, et après, ça peut varier, ça peut être de fartle, ça peut être des fois démonté, ok, voilà, mais généralement trois séances, enfin, en tout cas de deux bonnes séances, et un long run, OK, et et voilà, après les autres jours, c'est tranquille, entre guillemets, avec quand même 25 kg dans la journée. je dirais donc, entre les séances, ouais, et des double, la plupart du temps, ouais, ouais, doubl. bah, je double tous les jours, sauf Jea. je suis à 12 entraînements par semaine, donc, tu doubles C fois par semaine, donc, pas sur, pas le weekend, en gros, ouais, en gros, ça, après le long run, normalement pas. et puis le dimanche après-midi, tout le temps, ok, donc, deux qualités plus une longue. alors, la longue de ce que je te, de ce que je, je connais un peu de ton entraînement, c'était pas à 5 du kil là, non, non, non, non, les long run, c'est bah, j'ai deux types de long run que je fais. donc, c'est soit qui est progressif, donc ça, je parle avec mon coach de Marco, ouais, donc, c'est ça, c'est à l'époque, c'est, je fais toujours maintenant. c'est 25 km progressif, ok, 25, ouais. donc, c'était [Musique] entre s'accélérait avec le temps, mais normalement parait autour des 325, vous partiez 1 kg de de facile, ou même pas. non, on s'échauffe, avant, on fait de TR kills qui compte pas, qui compte pas, c'est genre pour s'échauffer, ouais. et après, on part à 325, OK, et on descend. on descend jusqu'à 3 minutes de 55, et vous étiez vite à 3 minutes, ou c'était non, c'est sur les 5 derniers kills. je dirais: les 5 derniers kills, c'est ok, peut-être moins de moins de TR au kill, sur les 5 derniers kill. donc, tu pouvais faire finir un dernier 10 sur ta longue, proche de 30 minutes en fait. ouais, ça m' arrivé de faire en dessous. ah, ouais, ouis, c'est donc, ça faisait une moyenne sur le, sur un 25, ça faisait 3 à 10, c'est 35 de moyenne sur. c'est impressionnant, et au début, c'était enfin, tu le digérais bien au début, ou c'était dur, parce qu'en plus, là, sais, enfin, pour les gens qui nous écoute, on parle de 2400 m d'altitude. c'est vraiment pas du tout pareil là, pour m'entraîner ici, enfin, moi, j'ai l'impression que c'est à peu près 15 secondes de différence, mes allures au début. avec le temps, j'imagine ça, ça va de mieux en mieux, mais quand même, tu peux jamais vraiment faire les mêmes allures. on est d'accord, non, non, bah, forcément, c'est ça le ouais, le bénéfice, ouais, ouais, ouais, et du coup, ouais, tu, tu les prenais bien ces longes, ou ça a pris du temps avant d'ê habitué. non, ça va, j'ai toujours une bonne capacité de récupération. après, ça dépend si je suis en forme, je récupère super vite. si je suis pas en forme, il me fallait de 3 jours, OK. et après, bah, l'autre type de longue run que je fais, c'est plutôt un rythme moyen, donc autour des 3, 30, 3, 35 ouais, et plus long, par contre entre 30 et 40, donc presque spécifique, marathon, en fait un peu ouais, et ça on le fait souvent sur du valallon. par contre, ça, on on cherche plus les, les, les travailler les muscles et la fatigue musculaire. est-ce que tu as l'impression que c'est une question que je me posais récemment? parce que, tu vois, là, j'ai fini une semaine à 200, donc, c'est quand même beaucoup. mais tu vois, je fais quand même beaucoup de kilomètres au niveau de la, et je me suis rendu compte que ici, j'avais de 2000 m de dé plus. tu vois, à la fin, ce qui arrive. jamais, tu vois, en vie, normalement. est-ce que tu penses que, premièrement, c'est un truc qui fait que tu gagnes plus de FME au Kenya et est-ce que tu penses que ça peut, une certaine façon, remplacer un peu de la muscu. ouais, non, je pense, c'est un travail qu'on sous-estime et euh, ouais, en fait, c'est un travail naturel de de force, ouais, qui fait que aussi, quand on fait ici un 30 kill ou un 40 kill, ça équivaut à plus, en fait. ouais, j' son tout es plus en, du coup. c'est dur de quantifier. toi, tu as une idée du des plus que tu fais à la fin d'une semaine. ça ressemble à ça, ou pas trop, ouais, c'est ça en 2, et 3000, c'est RAR, mais ça, pour monter sur des grosses semaines, ça pourrait monter proche de 3000 pour certains. ouais, ouais, ouais, en fait, c'est pour ça qu'il sont fa rentrer les gagants auss, parce qu'en fait tu travailles tout. j'ai l'impression que ça amuse beaucoup les mollets, ça amuse les fesses, ça amuse les sisquou, c'est impressionnant. tuas un exemple de de séance de FLE que tu fais, donc FLE dans le chemin, du coup. euh, nous, on aime bien faire les FLE sur la route. quand même, ça dépend un peu ce qu'on travaille. si, en tout début de de préparation, on peut les faire sur les chemins, après, ce qu'on cherche c'est vraiment la vitesse sur les chemins. c'est difficile, ouais, c'est ce que j'ai remarqué ici, dès qu'on fait des fartle dans les chemins, je regarde même plus le chrono parce que c'est démoralisant en fait. ouais, après, c'est un travail général qui est bien de condition physique, mais quand on travaille vraiment du spécifique, je pense qu'il faut, il faut mieux aller sur la route et, OK, et se rapprocher des allures des courses, qu' pr. tu mettrais les FLE dans les chemins plus en prépa généralou prép cross, après ça cross, ouais. mais dès que tu fais des marathons, et tout, peut-être les deux derniers mois, c'est mieux de faire sur route. ok, c'est intéressant. et c'est quoi? un exemple de fartle? bah, si j'en donne deux, il y a vraiment le fartle, ouais, hyper dynamique qu'on fait, c'est des, par exemple, 4 minutes, 2 minutes. ensuite on passe sur 2, une, 30, une, une, donc, ok, la moitié du temps de récupe, à peu près sur les longs, ouais, ok, donc, je sais pas, TR, TR, ou quatre fois 4, 2, ensuite 5 xis, 2, 1, 30, et puis 10, FO, une, une, enfin, quelque chose comme ça. donc, ça change quandme, non, ça change pendant le FLE et ça, c'est, c'est à peu près de 50 minutes environ, ouais, quand même. et est-ce que les récupes, c'est facile ou est-ce que non? alors, nous, les Farle, c'est très rare qu'on fasse les récup tranquille. donc, on les fait à ouais, tour de 330, je trouve ça fou. donc, c'est en fait, au final, tu tu arrivrive à la fin du fartlake et tuas aussi 310, 35 de moyenne, ok, sur le total, surtout le. donc, en fait, tu finis avec 10, 17, 18 bnes fa, juste sur la qualité, ouais, donc, en fait. donc, c'est pas genre le 6 du kilo, et après, c'est pres. non, ça, c'est, c'est très rare qu'on VO ça. donc, c'est plus de l' enfin, c'est c'est de l'endurance et de la vitesse, mais du coup, est-ce que vous pouvez aller très vite sur bah, on va quand même, bah, sur les 4 minutes, 255, et ensuite on descend à 250, 2, 45, ce qui est ce qui est pas ultra rapide, mais qui est quand même, parce que 255 pour toi, au final, c'est ton allure. 30, c'est, c'est vrai, oui, mais après on est, on est en altitude, ouais, ouais. puis c'est sur du valallonet en plus, tu disais: non, c'est, c'est c'est sur souvent à moben. à moben, ok, la longue route, mais moben, tout le monde pense que c'est plein, mais c'est jamais plein, en faitou, c'est un petit peu Valon. globalement, ça descend un peu, mais il y a toujours des petites relances et tout. je trouve ça difficile. ok, que ça, c'est intéressant. et et puis, on a un deuxième F Lake, enfin, c'est, c'est entre un tempo, un fartleake, c'est, c'est dans le même esprit, mais c'est sur sur une distance. donc, on fait du, par exemple, des deux kills, euh, à une allure spécifique, récupe un kill moyen. OK, donc ça, on peut le faire jusqu'à 15, 15, entre 15 et 20 kg, donc ça, on appel ça du soil, un peu, ça ressemble, ouais, bah c'est, mais c'est des allures aussi qui se rapprochent: 255, 250 et récupe à 320, donc là, ça donne une moyenne encore un peu meilleur que l'autre. fake is, ça, c'est dur, parce que est-ce que, du coup, le, le but de ce genre de séance, c'est d'habituer ton corps à récupérer à des allures qui sont pas lent, mais tu sais, c'est quand même rapide, même si c'est pas. c'est ça un peu l'ID, ouais, il y a ça. et puis aussi, en fait, l'idéal, ce serait de faire un tempo continu de 15 kills, sauf que on récupère moins bien de ça. c'est presque comme une course ouais, ouais, de le couper en faisant ces récup. là, c'est plus facile, et puis, au final, c'est le même effet, c'est pratiquement le même effet et tout. ok, c'est intéressant. mais est-ce que si tu étais au niveau de la mer, tu ferais quand même ça, ou, du coup, tu ferais des plus longues répétitions? ouais, je ferais ça, mais je ferais plus rapide. ok, tu ferais plus rapide. ok, c'est intéressant. mais ce qui est intéressant vraiment, c'est le fait que tu, que vous courriez jamais lentement, je trouve entre les, parce que tu, la plupart des gens qui s'entraînent, ils font vraiment toujours super lents entre les rapides, mais pas vous. après là, je parle d'une préparation: 10 kill, semi, peut-être sur des encore plus court, c'est intéressant. ou quelque chose de plus nerveux, ou comme des cross, c'est intéressant de faire ça, deavoir peut-être plus de de différence entre la récupe et plus de récupe et pousser peut-être plus fort, ouais. donc, ça dépend de ce qu'on travaille, ça dépend le moment de la saisonim, ça dépend de l'athlète aussi, ses qualités, ouais. et au niveau des séances sur piste, est-ce que c'est classique, des, je sais pas, des 400, des 1000, des 2000, des 3000, ou alors surpice, c'est vraiment hyper varié. enfin, je fais rarement des 10 x 1000, justement, des 400, souvent, c'est: on commence par une distance des 2000, puis on réduit des 1600, ensuite des 1000, donc, dans pendant la séance, on part sur du plus long et on réduit la distance de plus en plus vite, du plus, plus vite, ok, ça donne quoi comme genre de volume? juste, de qualité, j'ai toujours bon volume, normalement entre entre 10 et 14, si je prépare un 10 kg semi, ouais, Pouru, 10 kg. donc, si c'est du semiou, du marathon, c'est encore un peu plus. non, semi, semi, c'est la même chose. 10 et 14, plutôt vers 14, et marathon. moi là, j'ai préparé avec un autre coach, donc j'étais plutôt à 20, 18, 20 de volume, qui est, qui est donc plus élevé? ouais, ok, parce que hier, on était sur la piste, il y avait Samuel barata, tu dois connaître, il s'entraînait et je le voyais, il courait, mais il s'arrêtait jamais. en fait, H, 3, tuis, puis il fait peutêtre 59, quelque chose, en pens quoi, C, séance, là, trou, c'est des bonnes séances pour, pour toi, pour l'altitude, 4 K, 4 x, 5 kill sur la piste. bah, moi, je le ferai pas sur piste, je ferai sur route, et puis, justement, je ferai avec un kg en moyen. entre ça, c'est une séance typiquement pour le marathon. pour le marathon, ok, lui s'entraîne pour Valencia, de ce que j'ai compris, mais je trouve ça oua, 20 kg sur la piste, quand même, ouais, c'est, si on peut le faire sur route, je pense c'est mieux sur rout, sur ce genre de séance ser peut-être plus dur aussi, du coup, ça ser, peut-être qu'il aime bien contrôler l'allure, vraiment, je sais pas. ouis, ouais, c'est, puis pour peut-être la, la nutrition, des fois, c'est plus facile. aussi, est-ce que tu te souviens- j'étais curieux de ça- d'une de tes séances, juste avant le record d'Europe, par que tu, j'imagin, tu devas envoyer des grosses séances à cette époque? là, tu te souviens on pas, dans le mois avant, genre un petit peu, ce que tu faisais, Mme, parce que je sais, c'est en altitude, mais ça après, c'est bah, j'ai honnêtement av mon record d' du semi, j'ai pas de séance qui qui m'ont marqué. ah, ouais, par contre, j'étais hyper régulier et j'étais, j'ai manqué aucun entraînement. ok, donc, vraiment, j'étais. et puis, voilà, faut savoir les jours, tranquille, pour moi, c'est quand même 16 kill le matin, à 3:45, ah, c'est ton PS de Jack, ça, à 345, c'était ouais, en tout cas, le matin, la prè, c'est vraiment tranquille, m et tranquille, c'est quoi? juste pour être sûr, la prè, on est à 420, 4, 430, ouais, non, non, c'est parce que les gens, ils se rendent pas compte. donc, c'est ça, c'est plutôt l'enchaînement. et puis après, j'avais fait: ouais, franchement, j'avais pas d'entraînement qui était qui était fou. par contre, l'année d'après, où j'ai recouru à RAC h et j'ai pas très bien couru, j'ai couru 1h et 20 secondes et là, j'étais vraiment vraiment en forme. je sais pas ce qui s'est passé pour la course, mais j'avais fait une séance: 14 kills, tempo à 253, ici, ici à 253, après un kill de récupe en 4 minutes, et il me semble que c'était 4 ou 5 fois un kill entre 245 et 230 is. c'est fou. et est-ce que tu étais tellement en forme que la souffrance ça allait, ou c'était quand même vraiment dur? non, je sentais à cette époque, je sentais: ah, tu volais en fait, ouais, c'était ça, en fait, chaque entraînement était, était incroyable et je m'attendais à courir vraiment vite. ok, donc, là, tu le savais, en fait. ben, en même temps, quand tu fais 14 kg, ça fait genre, tu passes le 10 en je sais pas 20, j'is en 28, 50, c'est impressionnant, c'est en fait, on se rend pas compte ce que, par exemple, ceux qui, ceux qui font record de semi, ou tu, ce s' y en a, il y en a quelqu'un qui t en 57, là, 58, ça do être monstrué en fait, les entraînements qui pass, ou je pense que ça doit pas être. c'est impressionnant, à 253, et tu étais tout seul sur ce genre d'entraînement ou tu avais un groupe avec toi. non, j'ai toujours eu mon groupe. et puis, bah, j'ai, j'ai des, des gars qui arrivent à suivre sur, il suivait sur C, bah, sur cette séance, j'ai un athlète qui, qui avait suivi, ouais, et c'est des mecs qui descendent au niveau de la mer pour compétitionner quand même, ou pas trop, ouais, après, c'est. tu en a certains qui sont ultra fort à l'entraînement et qui, malheureusement, perdent pas. ah, ouais, quand ils descendent, quand il devrai, ouais, tu crois que c'est dû à quoi ça? je sais pas si il y a aussi une capacité, je sais pas, génétique pour certains coururs en altitude. je parle pas forcément de qu'on soit kan ou européen, mais même entre les kan, il y en a qui sont plus apte en attitude que d'autres. OK, ou alors après, il y a aussi juste le, le mindset, quoi. dès qu'on arrive en compétition, faut être un animal, quoi. parce que ça va être stressant pour un canant au final, parce que tu as pas 1000 chances. si ça marche pas, après, le manager, il va peut-être moins t'envoyer et, en vrai, quand tu cours, plus pour les finances et tout, c'est peut-être plus stressant. et il y a aussi- enfin, j'ai lu de deux, trois papiers sur l'altitude, et il y a quand même, c'est un stress en fait. ils disent de venir en altitude mais aussi de redescendre. et si quelqu'un est né en altitude et que, ant 20 ans, il est jamais descendu au niveau de la mer, en vrai, ça peut être un stress quand même. ou al, il son peut-être trop en forme et il peut partir 10 fois trop vite sur les premiers C, ou je sais pas ça. je suis pas scientifique pour ouais, ouais, mais je me demande, parce que quand tu es né ici, que tu pars pour la première fois au niveau de la mer, ça doit être quelque chose quand même au niveau des globules rou et tout. tu crois que l'altitude, elle, a eu quel genre d'effet sur ta progression, parce qu'au final, tout le monde vient en altitude, sais, pour juste avoir les bénéfice de l'altitude. mais j'imagine, c'est pas 100 % de ça qui fait que tu progresses quand tu au Kenya. non, non, ben, c'est une partie de ce qui m'a fait progresser, mais après, c'est pour moi la plus grande partie, c'est vraiment le fait que j'ai réussi à, enfin, que je m'entraîne en groupe ici et que, ouais, c'est, c'est ça pour moi, c'est vraiment le groupe qui m'a fait progresser. donc, et c'est quoi la partie du groupe qui te fait progresser? c'est genre qui va tout le temps et déjà, c'est bah, déjà, c'est le mindset, j'ai, j'ai, j'ai adapté, je pense, le mindset des des Kignan, qui est que, voilà, on s'entraîne pour être le meilleur, OK, et euh, personne se plaint, on peut faire, je pas, on veut partir, 40 kill, il y a pas de, il y a pas de problème, en fait, il y a pas de limite. ok, c'est ça. je, j'ai l'impression qu' en Europe, il y avait beaucoup de limites mentales qui qui sont moins là maintenant, ces années. je pense: ah, ouais, tu trouves que ça a changé. le niveau européen a quand même vachement augmenté ces dernières années, mais à l'époque, il y avait beaucoup de limite, je sais pas. les gens voulaient être meilleur, les meilleurs de leur pays, pas forcément les meilleur. enfin, ils pensaient que c'était impossible de battre les, les Africains de l'Est. on a un peu idéalisé les Africains, juste en disant: bah, ils sont faits pour ça, pu s de stéréotype, ou, j'ai entendu beaucoup de ouais, de gens qui disent: c'est génétique, de toute façon, on a aucune chance, et cetera. et benah, moi j'étais convaincu de l'inverse et c'est pour ça que je suis venu ici. au final, tu as prouvé que c'était pas qu' une question de gêne, quoi. bah, ouais, enfin, il y a, il y a des, il y a des, des gens qui sont faits pour la course partout dans le monde. je pense pas que c'est parce que il y a une tribu qui est, qui est au top niveau en course, que forcément génétique pour moi, non, ouais. puis, en fait, même si ça l'était, le fait de le croire, tu es déjà en train de perdre, en fait, d' façon, parce que, imagine, c'est pas vrai en fait, vu que tu le sais pas. et en fait, j'ai l'impression que tu perds un peu confiance en toi au final, si tu penses que, de toute façon, bah, ils ont un avantage, que tu peux rien faire. c'est un peu déprimant pres de penser comme ça, j'ai l'impression. a, j'aimerais bien avoir un petit peu ton avis sur, bah, ce qui s'est passé entre record d'Europe et la grosse forme. tu fais des entraînement, tu fais des gros perfs et aujourd'hui où, bah, tu sais, je sais pas comment le dire, mais c'est plus difficile pour toi, puis, au final, vu que tu es loin, c'est difficile de d'avoir ton analyse là-dessus. je sais pas, toi, tu où tu endessus, mais j'aimerais bien avoir comme ton ton avis, parce qu'en fait, il y a plein de gens qui ont plein d'avis, mais, du coup, c'est peut-être toi qui a le meilleur avis sur ta situation. aprs donc ou non. mais bah, pour être clair, j'ai changé de coach, en fait en 2020, ouais, parce que mon coach Marco pensait qu'il pouvait pas m'amener plus haut que fait, parce que faut savoir que lui, il a un job à plein temps dans une B. Ahou, il pas coach à temps plein, non, il coach d'autres athlètes que il coach. bah, il est coach de mon club. il coach pas mal d'athlètes de mon club. personnellement, c'est donc ça, c'est sa passion, mais c'est pas son, son job. ok, je comprends. et pour moi, il pensait que j'avais besoin de quelqu'un qui soit plus là à mes côtés. ok, c'était plus lui, du coup, que toiouis c'esti qui m'a dit: SAV, pas déjà, parce qu'en fait, il aussi, on avait eu pas mal d'échecs sur la piste et il arrivait pas à trouver. enfin, il pens, pensait que qu'il arrivait pas à trouver les solutions. h, donc, il m'a dit: je pense que c'est mieux que tu trouves un autre coach. et on s'est tourné vers Renato Canova, doncou. j'ai fait une vidéo sur, sur le personnage juste avant et bah, c'est une philosophie qui est assez proche quand même, de ce qu'on fait, ça jouit. mais c'était un CR dessus, donc en difficulté, tu veux dire: ouais, c'est un CR dessus et en tout volume, intensité, et cetera. OK, et le but, c'était aussi de que je passe par lui, parce que je voulais passer sur marathon. ok, donc, lui, il est connu quand même pour faire ouais, il a coaché des, enfin ultra célèbre et son programme et ouais, et est bon pour le, c'est, c'est le meilleur programme, je pense, pour le marathon, si on peut survivre, ce qui quand même une condition importante, parce que si tu te présentes pas sur la ligne d'arrivé, tu as moins de chance de faire un bon chrono aussi de, par excuse, chance de faire, est-ce que tu- je serais quand même curieux d'en savoir plus sur- parce que tu te fais coacher 2 ans à peu près avec Ren, non, en plus, bah, de à partir d'octobre 2020 jusqu'à cette année, début d'année, euh, février. donc 3 ans à peu près: 2020, 2021, 2022, ouais, même plus 3 ans. et voilà, donc avec avec Renato, bah, c'est, c'est un programme difficile et moi, je suis quelqu'un qui veut toujours en faire plus. donc, j'ai essayé de suivre, de suivre, de suivre, et malheureusement, bah, c'était un peu trop, je pense, pour mon corps. ok, donc, j'ai enchaîné les blessures, les maladies, ah ouais, et petit à petit, au lieu de, je m'entraîis plus dur que jamais, mais mes perfs commençaient à baisser et c'était hyper frustrant. c'est parce que tu Donis plus de toi, mais tu avais moins de retour que tu avais jamais eu. en fait, depuis le début au final. bah non, parce que j'ai l'habitude, je donnais plus, mais comme Marco me connait tellement bien, euh, qu'il savait que il fallait me donner moins, en fait, à l'entraînement, en fait, il justé en fonction de ta personnalité le plan. c'est ça, je pense, qui manquait avec Renato, c'est plus une discussion, euh, ouais, j'avais moins de discussion, en fait, j'étais moins ouvert avec lui et comme c'est quelqu'un qui pousse toujours l'athlète à la limite et moi, je suis déjà au-delà de la limite, ouais, c'était une combinaison qui qui a pas marché. est-ce que tu penses qu'il y avait une barrière de la langue aussi, un peu au niveau de la communication un petit peu aussi que vous parliez anglais, du coup, anglais, tuavais pas appris l'italien pour relation avec ton coach, OK, et et donc, lui, te, il, te, il t'envoyait le plan, puis toi tu faisais le plan voir un peu plus, et du coup, comment ça se passa avec ton groupe, est-ce que, comme tu as changé de coach, par qu'en fait, je t'ai pas posé la question- mais si vous vous entraînez ensemble et que toi tu as un plan, bah, du coup, eu, ils font ton plan en fait, ouais, ouais, c'est ça. bah, déjà, jeaurais demandé: est-ce que c'est OK si on change de coach? parce que, forcément, je suis pas tout seul. on était, on est une quinzaine, ah, ouais, donc, ils ont accepté, on a, on a essayer. il y a d'autres groupes, d'autres coururs qui sont ajoutés au groupe qui étaient déjà coaché par Renato. donc, le groupe S agrandi, c'est agrandi. il y avait des gars hyper fort qui sont venus aussi. il y avait des GS encore plus forts qui sont venus. c'est quoi, un des GS encore plus fort, en fait? par exemple, quelqu'un comme er kiptanoui, qui cour 58, 40, ouais, ça commence sur sur semi. un autre, just Fat Boy, qui était lièvre de kipchog quand il a fait son premier corp du monde en 2h1. ok, ouais, donc, des gars comme ça, qui, voilà, qui font que aussi à l'entraînement, ça commence à être partir. bah, non, c'est enfin, c'est un peu lesffit de groupe, quoi on? on essaie de suivre jusqu'à qu'on puisse plus, et je pense que c'est un tout qui fait que c'était trop. et VO, tu penses: c'est la limite du groupe des fois, ou pas? est-ce que tu as l'impression que c'est parce qu'au final, oui, tu as ta part de responsabilité, mais en même temps, quand tu es compétiteur, tu es compétiteur, c'est c'est dans toi, tu vois, ouais, il faut, il faut, il faut vraiment. c'est difficile à gérer. en fait, plus le groupe est grand, plus c'est difficile. plus le groupe est fort, plus c'est difficile. penses-tu que quand c'est plus grand, c'est parce que tu as, au final, moins de contact avec chacun des gars et de tu as moins de contrôle, parce que, enfin, voilà, sur 25 personnes, imagine, euh, tu a forcé tellement deux qui se sentent bien aujourd'hui et et tu en as 10 qui se sentent moins bien. et voilà, si tu es vraiment le plus fort, c'est facile, parce que tu peux gérer, même en étant moins bien, tu es quand même plus fort, ou aussi fort que, par contre, si tu es à la limite, tu es un peu moins fort. bah là, tu es tout le temps à bloc. tu es tout le temps à bloc et du C c'est. c'est là la limite du groupe où il faut savoir se connaître, savoir laisser partir, ok, quand, quand il faut tuis, c'est une question de maturité athlétique ou pas. j'ai l'impression que je l'ai toujours pas. ça, ouais, non, c'est jamais avec des mec plus fort que moi, parce je, pasable fa, non, c'est hyper dur. faut, en fait, faut savoir lâcher prise, faut savoir lâcher son, son mode compétiteur, ou savoir quand, le quand l'avoir, quand être compétiteur, quand être compétiteuris jour, et que c'est pas celui qui gagne l'entraînement, qui est nécessement plus, ouis, ça, c'est aussi, c'est aussi de la confiance. la confiance, ok, mais c'est vrai que c'est, c'est dur, parce que quand tu as envie, quoi, de de faire toujours plus, c'est, c'est, je pense, c'est normal pour les athlètes de ton niveau aussi, là, ou donc, et ato, est-ce que il le voyait quand même, que c'était peut-être un peu trop dur, ou ça a pris du temps. euh, bah, forcément, il essay de trouver des solutions. il voyait que, que j'étais blessé, enfin, il s'est gratté la tête, ah, ouais, et enfin j'ai, j'ai. il a essayé, mais ouais, au final, je crois que c'était, c'était juste une combinaison qui marchait com. et voilà, après avoir essayé pendant 3 ans et que je vois que ça marche toujours pas, je me suis fait une raison et ouais, enfin voilà, il faut changer quelque chose à un moment, parce que c'est voà s'entraîner plus dur pour faire des moins bonnes perf. et surtout, j'étais, ma santé commença à être vraiment dommagé, sentais. j'ai eu des périodes, j'étais blessé, j'ai des fractures, j'en ai eu deux ou trois, j'ai des maladies où j'étais j'étais koos pendant 2 mois, enfin, des trucs qui commencent à être un peu un peu crave. je dirais Quême, ouais, ok. et est-ce que aujourd'hui, tu pas, tu regrettes, mais est-ce que si cétait à refaire, tu, tu aurais changé plutôt les choses, ou tu es content avec ça et tu as tiré des leçons? c'est, c'est difficile de dire que je regrette parce que je pense que j'ai beaucoup appris et que ça va beaucoup me servir pour le futur. et c'est dur à dire maintenant, parce que j'ai pas les, les résultats à escomés, mais j'en suis, j'en suis certain. donc, non, je regrette pas, ok, parce qu'au final, tu as 27 ans. on voit le l'âgees de certains marathoniens aujourd'hui, des meilleurs qui ont plus que 37, donc, en fait, il pourra êre rester beaucoup plus, jusque 10 ans pour bien perd sur marathon qui, je pense, c'est un tes objectifs, marathon aussi à long terme, parce que Sin tu t' entraînes comme un marathonien depuis super longtemps, quoi tu as le volume tuelle est longue, donc, je pense qu'il y a pas grandchose en fait, pour passer sur marathon. j'étais un peu curieux de savoir ce que tu avais fait, si tu as envie d'en parler ou pas. la en préparation mentale, justement parce que prépare mental, c'est c'est pas que c'est à vous, c'est que c'est pas super populaire. tout le monde va chez le kiné, tout le monde va faire de la muscu et tout. puis les gens sont fiers. mais si tu vas avoir un préparatoire mental ou, encore pire, un psychologue, c'est que tu es faible. tu vois, tu en penses quoi de ça? non, bah, je pense que, ouais, c'est, c'est, c'est ridicule de penser ça, en fait, parce que, bah, le mental, à mon avis, c'est, c'est, c'est une énorme partie de la performance. après, qu'est-ce qu'on entend par mental? ouis, c'est ça, c'est quoi ton, c'est quoi ta perception du mental? en fait, pour moi, ce qui est le plus dur, c'est, je dirais, le mental à long terme, c'est de d'être motivé tous les jours à- enfin, c'est là où je VO que les la différence entre un courur qui va être au top et un courur qui sera moins au top de jamais. avoir de baisse de motivation, en fait, exact, exact, tous les jours. être motivé, donc ça, ça a jamais été mon problème. ouais, c'est ça queis dire tuas Jama. en fait, ça même été ce qui a joué contre toi, exa, exact. mais après, il y a un autre côté. il y a gérer le stress. donc ça, c'était la la première fois où je me suis dit: là, il faut que je fasse appel à quelqu'un, donc un soprolope qui s'appelle a one trigger, ok, qui m'a aidé à gérer le stress, parce qu'en fait, j'avais tout ce qu'il fallait à l'entraînement et en compétition. des fois, je perdais les moyens, je savais pas pourquoi, ok, parce que, tout simplement, je me mettais trop de pression. donc, ça, c'est. puis après, il y a, il y a les détails à Leser chercher quand on est vraiment en souffrance, aller toujours plus loin, ça, je pense que c'est aussi pas quelque chose. enfin, c'est quelque chose qui, en moi, ça, je peux, je peux le faire, ouais, mais ouais, faut arriver à le faire dans le bon moment. et ça, je pense que des coach, enfin, préparateur mental, peut, peut aider à ça, pas vraiment. euh, cerner arriver à, à donner le meilleur qu' on doit, OK, et comment, tu as eu le déclic de dire ça. ça a pris du temps pour toi, en fait, de dire: je vais vous me faire aider par quelqu'un qui connaît un peu mieux la psychologie, ou tu as pas une mal, et tout par. je me rappelle plus très bien comment ça s'est passé, mais je me rappelle que, en fait, à chaque compétition importante, je perdais mes moyens et donc, je me suis dit à un moment, je pense que quelqu'un m'a conseillé, j'ai pas eu de problème avec ça. enfin, moi, j'ai pas de pas de problème d'ego, ouais, ouais, et tu as senti des résultatsou, bien sûr, bien sûr, en genre à peu près- je dis plus ça pour les gens qui hésiterai ça- tu as pris combien de temps, à peu près, pour voir des résult. c'est rapide, en quelques, enfin, déjà en quelques séances, hein, quelques séances a déjà des trucs et des fois, c'est juste des déclics. c'est, c'est assez fou, quelque chose qui nous bloque. et poser les bonnes questions. et en fait, ah, j'ai jamais vu ça sous cet angle. et est-ce que tu conseillerais aux gens, de manière générale, ce genre d'approche, en fait, parce que c'est très rare, les, les coureurs amateurs qui vont faire appel à un préparateur mental, je pense c'est extrêmement rare. et même au niveau professionnel, j'ai pas l'impression que ce soit mon, mais je pense, tu sais mieux que moi, final. non, non, je pense que ça se développe. j'ai entendu encore Josh K qui parlait, qui a battu sur 1500, qui disait qu'il avait mis en place aussi, ah ouais, un coach mental. OK, et donc, si quelqu'un qui est champion, champion du monde, dit ça, c'est que ça a bien marché. quand même, j'ai l'imession pour lui. je pense que, voilà, si si les gens pensent qu'ils ont besoin de ça, bah, tout le monde a forcément besoin, je ou. je dis pas, mais faut pas hésiter, de toute façon, c'est, il y a rien à perdre, quoi? ouais, c'est ça. bah, il y a beaucoup de gens qui ont l'impression que c'est la honte, un signe de faiblesse, mais c'est dommage. il y a beaucoup plus de gens qui qui font appel au préparateur mental qu'on qu' le P, ouais, mais ils vont pas forcément le dire sur les réseaux sociaux et tout. on a déjà parlé pas mal du Kenya, mais j'avais quand même des des petites questions sur, sur les commentaires des gens. il y a beaucoup de gens qui me demandaient: est-ce qu'il se rend compte à quel point il a inspiré une génération de de de coureurs et tout, toi, tu t'en rends compte parce qu'en fait, tu es jeune, mais du coup, tu t' rends compte à quel point il y a beaucoup de coureurs qui se sont mis à la course, c'est tout, parce qu'ils ont envie te per Pho ou tu. bah, je sais pas à quel point, mais c'est, c'est vrai que ça me fait plaisir, parce que moi, j'ai toujours été moi-même. en fait, j'ai, j'ai fait ça parce que c'est ce que je voulais faire, ouais, et j'aime bien casser un peu les barrières, parce que jein, pour moi, par exemple, en Suisse, j'aime mon pays, qu'on s'entende, mais j'ai l'impression que tout le monde fait un peu ce que tout le monde fait. h, HM et benah, moi, j'ai voulu faire ce que j'aime faire, pas ce que tout le monde fait, mais tu as osé du coup, et voilà, j'ai osé, mais parce que, mais j'avais aucun risque à prendre. je veux dire, j'ai essayé de faire ce que j'aime et au final, quand tu vois ici les gens, ce qu' font, avec rien, absolument aucun argent, moi je suis, je suis chanceux. j'avais quand même un petit peu d'argent que mes parents m'ont donné enfin, et je sais que si ça marche pas, je peux, je peux retourner faire des études, j'ai une sécurité. donc, j'ai pas pris vraiment de gros risque au final, alors que ici, je trouve que il y a des gens qui ont vraiment zéro dans leur compte en banque et qui qui essayent, ok donc, ou c'est bah, en fait, après, on, c'est parce que tu as vu, je pense tu as vu des gens encore plus que toi, mais tu sa, pour plein de gens, partir au Kenya comme ça, genre 17 ans chez quelqu'un que tu connais pas, et tout c'est, c'est très audacieux comme comportement et je pense ça inspirer beaucoup de gens et je pense même, puis, on pourra- on pourra jamais le ça- mais je pense que c'est ce qui fait qu'il y a autant de gens aujourd'hui. tuas, tu as contribué au fait fait que autant de gens viennent explorer eten et le Kenya de manière générale. tu vois, qu'est-ce qui fait que tu es resté au Kenya après, parce qu'on a pas parlé tout à l'heure, mais tu allé plus plusieurs fois avant de t'installer. mais c'est quand que tu as eu le déclic de de t'installer ici, parce que c'est pas rien comme décision quand même. bah, en fait, avant d'y aller déjà ici, j'avais dans l'idée de de m'installer ici. ah, ouais, j'avais, j'avais l'idée. après, je suis venu ici un mois et après, j'étais sûr que j'allais retourner et m'installer. donc, la deuxième fois, je suis allé 2 mois. euh, j'ai fait une course, je suis retourné 2 mois, donc pendant l'hiver. je suis allé 4 mois, OK. et puis, l'année d'après, je crois que j'ai posé mes valises, ouais, mais où, du coup, c'était, bah, je louais des, des appartements, ok, mais en fait, tu as jamais été dans un camp au Kenya, enfinen tuas jamais été dans un camp. je suis parti, j'ai monté un peu les échelons. au début, j'étais avec mon pote, justement, qui m'a accueillé chez lui. on avait, on avait pas d'eau, euh, cétait de temps en temps, enfin, c'était assez rudimentaire. ensuite, après, j'ai eu quand même l'eau au robinet, ok, tu pas. puis, y a pas d'eau potable non plus, ce qui est en bouteille, ouais, et enfin voilà, j'ai. j'ai jamais eu de de problèmes avec le confort. c'est aussi ce que je recherchais un peu. la vie dure pour, ouais, pour t'endurcir aussi exact. et tu le vis comment, quand tu rentres, parce que maintenant que ça fait longtemps que tu es ici, tu le vis comment, le confort occidental, est-ce que tu le vis bien? et tu es grave content de reprendre une douche avec plein de. enfin, tu vois ce que je veux dire, ou est-ce que tu trouves ça presque superflu, en fait, avec le recul. non, j'ai, j'ai appris à, à m'adapter. au début, c'était hyper difficile de revenir en Suisse. pour quelle raison? bah, en fait, justement, je trouvais que tout était superflu, même le, le comportement des gens, ça, ça me choquait. ah ouais, parce que ici, en fait, c'est quand même pas mal de pauvreté, on va pas se le cacher, ouais, et et de voir ça et le contraste avec l'Europe, c'était, c'était choquant pour moi. donc, je me sentais pas bien, genre un peu surconsommation et tout ouais, tout ça. et les gens, les gens qui se plaignaient, enfin, les gens qui étaient presque déprimé- je trouvais la journée quand j'allais dans le bus, les gens qui fumaient sur le sur, sur la route, enfin, des choses, des petites choses comme ça, où j'étais complètement déboussolé. je comprenais pas trop, mais c'est paradoxal, au final, parce que quand moi, je vis en Kenya, on dit que c'est un pays pauvre, mais sérieux, al, c'est peut-être parce que je suis blanc, je sais pas, mais j'ai l'impression. les gens, ils sont heureux, tu vois. enfin, quand je dis heureux, tu vois, je veux pas non plus dresser un portrait qui faux, mais je sais pas, je sais pas le mot exact, mais ils ont l'air content de vivre, ils sourit beaucoup. tu vois, si tu peux pas mentir là-dessus. ils sourit beaucoup, alors que sur le papier, bah, ils ont moins que nous. tu vois, mais c'est vrai que quand tu reviens, bah tu dans le métro, tu vas dans le bus, tu vas dans la rue, les gens bah beaucoup. ça veut pas dire qu'il sourent jamais, mais ils font plus la gueule. ouais, ça pose la question de ce qu'on a vraiment besoin dans la vie, ouais, mais en vrai, c'est même moi, je, clairement, je vis en abondance, j'ai trop et tout. mais quand je vis en Kenya, je me vraiment, je vis presque une dépersonnalisation. je dis: mais, en faitce que ça fait du sens, parce que je suis aussi heureux qu'ici, si ce n'est un peu plus, parce qu'en fait, j'ai moins de de stress, parce que il y a moins de. en fait, quand tu as moins de truc, tu as moins de possession, tu es moins stressé aussi. mais ouais, non, c'est des fois, tu te remets, tu remets beaucoup en question quand même. alors, toi, j'imagine que tu as fait ton choix, vu que tu es venu ici, ouais, mais je trouve, c'est, tu vois, c'est pas que la course. en fait, quand tu viens ici, tu te rends compte de de plus de truc que tu pensais, et c'est pour ça que j'aimerais bien des fois, avoir plus de contact avec la vraie population. pourquoi tu crois que les gens, ils viennent s'entraîner de manière générale, à quand je dis les gens, c'est les Occidentaux, bah, parce que c'est, c'est devenu connu, hein, c'est ouis populaire, ça, c'est ultra développé, bah aussi de par les réseaux sociaux. et voilà, les gens, ils viennent, je pense, principalement pour l'altitude et parce qu'il fait chaud, surtout en hiver, ouais, et puis après, la plupart découvr la culture et ils adorent ça, et ça fait qu' il reviennent. he, ouais, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui reviennent. ben, moi, le premier là, la même année, j'y suis allé deux fois, mais c'est comme au niveau, je sais pas toi comment tu VI, mais au niveau du, je trouve le truc qui m'a le plus marqué, c'est l'absence de stress que je vis ici, et ça, c'est sûement, parce que je suis un peu privilégié de pas avoir le stress financier. mais est-ce que toi, c'est quelque chose que tu as remarqué? ouais, non, c'est ça, c'est, c'est clair. c'est aussi pourquoi je me sentais pas bien quand je retournais en Suisse, c'est que ici, on est aussi coupé de de pas mal de choses, HM, mais au final, on, ouais, on a le focus sur ce qui est important, ouais, et le reste, on l' ouais, il y a pas trop quoi. et plus de relation sociales aussi, parce qu'en fait, comme j'ai, tu vois, mon internet, il marche pas. bah, au bout d'un moment, tu fais, ça me saoule. du coup, en fait, tu vas parler aux gens, tu vois puis ouais, puis la manière dont les gens vivent, c'est relaxe, en fait, à part l'entraînement qui est assez, voilà, c'est, on a les heures d'entraînement, mais le reste, c'est le temps s'arrête quoi. c'est ça qui est cool. puis, on vit avec un peu la lumière du jour, ouais, ça je remarqué aussi: ouais, c'est cool. a, c'est pas tout éclairé. là, à partir d'une certaine, c'est pas comme chez nous, tuas l'IM que ça peut. tour est 24, 24, je me demandais, c'est quoi la proportion, en fait, des gens au Kenya qui s'essayent à la course? parce que tand dis les Kenan et court tous, mais en fait, c'est faible, c'est quand même. on dit: tous les cons sont fait en course. non, c'est je P, c'est surtout la région, ici, qui est connuen, Eldoret, les kalalengin, la tribu de euh, il y en a pas mal qui s'essayent, mais c'est en pourcentage, c'est quand même faible. on est ouais, je sais pas si on a un %. ah, ouais, à ce pointl, ouais, ouais. mais tu crois que la détection des talents, elle est bonne au Kenya, globalement, ou tu penses s'il y a quelqu'un est talentueux, il va forcément être détecté, ou non, pas forcément. non, non, je pense que, bah, comme il y a beaucoup de gens qui s'essayent eu en beaucoup plus que dans les autres pays, he, ouais, ouis, du coup, il y a, il y a beaucoup de talents qui émergent et et voilà, voilà, si on mettait le même nombre, je sais pas en France, qui s'essay à la course, et je dis pas s'essayer avoir un travail à côté, non, c'est à fond, fond ouais, du matin au soir, il y aurait beaucoup plus de, bah, il y aurait plus de ouais, ça c'est. et le talent, il là, se découvre un peu. c'est, c'est dur, c'est, c'est la loi du plus fort, ouais, et c'est un peu de la chance aussi des fois. dans quel sens? tu crois, bah, est-ce qu'on se fait opérer des fois, avoir l'opportunité, en fait, de, parce qu'il y a tellement de de gars qui pourrai aller gagner des courses en à l'étranger, ouais, c'est difficile de savoir lequel ouais. mais c'est ça que je me demandais quand je fais des fartle avec certains Kenan et qu'après je leur demande leur chrono. tu vois, je vois, au final, ils savent pas trop, parce que, bah, il y en a une partie qui ont jamais eu l'occasion de faire des courses au niveau de la mer. tu crois que c'est quoi, le, le, le niveau? ben, je sais que tu peux pas dire le niveau moyen, mais dans les groupes de fartle du Mardi, Jeudi, qu'en fait, j'arrive jamais à savoir si c'est des gars qui font de 15, de 10, de 5, c'est les meilleurs. tu crois qu'il font combien ici, dans les groupes, pas pas ceux qui sont des structur là, ouais, non, bah, bah, je sais que les f du mardi, jeudi, il y en a qui aiment bien se tester. donc, des fois, tu peux trouver des gars qui courent 26 après. il y a justement, des fois, il y a des surprises. tu as des gars qui sont devant, tu te dis, tout défoncé dans les cours, et il court 30 minutes. ah, ouais, c'est, c'est bizarre. mais ouais, non, il peut. le niveau, quand même, je dirais, à l'avant de ces groupes, c'est quand même du 27, 28 au 10, kill, ok, quand même. parce que quand Bastien, il est venu pendant à peu près mois, il était vraiment venu au FLE en mode compétition et au final, il a réussi à crocher le premier, mais il a tout, tout donné, tu vois. puis, il est pas mauvais non plus. il fait fait 28 bat quand mAh, voilà si' fait. ouais, peut-être qu'il vaut moins de 28, 27, c'est à peu près le niveau des garts devant, je pense. ok, c'est donc, si vous allez au Kenya, essayez pas de partir avec le pack de devant, sauf si vous êtes vraiment fort. est-ce qu'il y a des trucs qui te manque ici quand même, ou c'est vraiment rien qui te manque ici? le fromage, non, ça peut re vraiment n'importe quoi. non, bah, justement, là j'arrive à le fromage, le chocolat, mais maintenant, on peut tout trouver en fait. àor, c'est ça qui est fou. tout, il y a des prod d'artation, même fromage et tout. ouais, c'est beaucoup plus cher. mais après, ma famille me manque de temps en temps quand même, mais ils viennent me rendre visite, je viens, je le rvisite de temps en temps, OK, puis, sinon, franchement, j'ai, j'ai ce qu'il me faut ici qu' y a pas, c'est: il y a plus de trucs que tu préfères ici que il te manque en, sinon tu aurais pas choisi de vivre ici. est-ce que tu, tu penses que les Occidentaux, ils sont faits pour rester s'entraîner au kya pendant des années, tu pens, tu as l'impression que c'est possible, ou tu penses que c'est juste une question de de bien faire les choses en fait d'entraînement et tout. ouais, pour moi, je- je me répète peut-être, mais je crois pas à la génétique, qu'on soit né en altitude et que ça change quelque chose. j'y crois pas. ok, après, ça dépend un peu de, je pense pour les athlètes, ça dépend de leur philosophie d'entraînement. je sais qu'il y en a qui aiment bien faire des stages, justement, passer 3 semaines en altitude, 3 semaines en bas, enfin varier avec l'altitude, mais je pense pas que ce soit un problème de de vivre ici. donc, c'est bien faire les choses, surtout, ouais, et est-ce que ça t'arrive toi, bah, j'imagine que oui, de tu as déjà fait des prises de sang pour comparer un petit peu chaque année et tout, et tu as vu des trucs intéressants quand tu faisais ça, ou pas spécialement, euh moah, je fais des prises de sang régulièrement, tous les de TR mois, pour contrôler tout va bien, surtout pour pas avoir de manque de de, parce que le fer, c'est quand même un minéral qui qui est un peu plus à risque, bah, déjà, chez les coureurs en général, et en altitude encore plus. ouais, moi, j'étais souvent très trop bas, parce que j'étais j'étais un peu trop léger, trop fin, j'étais tout le temps un peu à la limite, mtenant, ça va, mais ouais, c'est non, moi j'ai pas beaucoup de variation après. ce qui est étrange, c'est que souvent, on pense qu'on a l'émogobine plus haut quand on revient, et moi, je l' plus basse. ah, ouais, parce qu'en fait le sang est plus épais. enfin, jeess, c'est un truc de dilusion. ouais, c'est ça, ok, mais au final, tu Perfes quand même. ouais, donc, en fait, on s'en fout. ouais, ok, ces gens sont. enfin, les gens ont souvent l'idée qu'on est plus haut en revenant, OK, et en fait, pas spécialement. donc, c'est mieux de faire parler les Perfes que les prises de s au final, ouais, toute façon, tout le monde est un peu différent. plutô des gllobines, ça veut un peu tout et rien dire, je trouve. et tu fais comment, au niveau du fer, est-ce que tu as des techniques là, quand tu restes longtemps, est-ce que tu dois te supplémenter ou est-ce que c'est vraiment faire super attention à la nutrition? euh, ouais, ben, moi, j'ai, je prends des, des, des compléments alimentaires, euh, donc, c'est un mix un peu de de tout, toutes les vitamines et cetera qu'on pe faire aussi et après, ouais, j'essaie de bien manger, mais de toute façon, ici, on peut, on peut que bien manger. ouais, ça j'ai remarqué. mais tu vois, même j'ai trouvé que c'était difficile. moi, j'habite au Canada, donc c'est encore une culture alimentaire qui est différente. j'ai trouvé quand même dur le choc. c'est presque trop simple pour moi. au début, tu vois, j'avais l'impression d'avoir tout le temps faim, ou de resterou sais d'avoir manger plein de fibbres, mais d'avoir faim, mais l'estomac rempl, je sais pas ce que c'estas déjà fait des trucs comme ça, ou pas. trop début, j'ai beaucoup de problèmes d'estomac, ok, les premières fois que je suis venu. mais maintenant je me suis, je me suis habitué. ouais, enfin, je pense, c'est, c'est aussi une partie de la paire, enfin, c'est vraiment ultra sain. et ouais, bah, c'est, c'est, c'est bon pour le corps, quoi, alors que ouais, en Europe, c'est quand même trop sucré, quoi en général. ouais, tu trouves, et tu le vois quand tu rentres chez toi. du coup, ça, tu, tu vois gustativement que c'est différent. ouais, c'est différent. c'est pas le même goû, surtout les fruits et tout ça. fruits, les légumes, c'est ici, c'est top quoi? ouais, ça pousse, j'imagineardin, vous avez un jardin ici. du coup, vous mangez ce que vous toute l'année. en plus, du coup, vu qu'il toute l'année, pr ouais, ouais, on on peut faire pousser toute l'année certains légumes, ça c'est une grosse chance quand même. ah, j'avais une question sur k, tu vois qui c'est ou pas. c'est comment les gens, ils ont réagi ici à la performance de Kip. bah, je pense qu'ils l'ont vu venir parce que ça fait quand même à Valence. je pense c'est à Valence qui l'a choqué le plus, ouais, mais j'étais à Valence en plus et ça m'avait impressionné. ouais, après moi, je le connais un peu, s entraîné avec nous en 2020, en 2020, dans mon groupe. il a rejoint mon groupe en 2020, ok, donc, tu le connais un petit peu, ouais, ouais, parce que il était en fait à l'époque, les camp avaient fermé à cause du covid. donc, lui, il s'entraîné à captagat et il était venu s'entraîner avec avec mon groupe pendant 2, 3 mois, avant de faire le semi de Valence où il avait fait 58 des poussières. tu, un bon chrono. donc, c'était quand même un bon chrono. mais c'est vrai que les, les gens, euh, bah, les gens- jeistre, mes gens, mais pas comme en France- sont hyper positifs. donc, ils sont, ils voient la perf d'un bon côté, ils sont pas méfiant. ah, benah, en France, direct les gens, ils disaient, parce qu'on sait très bien et au final, ben, en fait, on en sait rien quoi, et du coupou, faut pas, faut pas parler avant de d'avoir des preuves, parce que tu peux être fort aussi, tu vois, h après, c'est vrai que, ouais, ouais, bah, il y a, je sais pas, il y a un peu cette confrontation avec Kipchoge: les gens, les gens, je trouvais un peu un peu, par contre, méchant avec Kip Chog, je trouvais les gens- tu parles de G, des can, ouais, plutôt enterré, Kip Choge, ah, ouais, c'est le nouveau, c'est le nouveau, c'est Kip to, c'est mainant, c'est le meilleur. on a oublié Kip Chog et ceteraou, ouais, je trouvais ça, je trouvais ça dur, ouais, parce qu'il a quand même, enfin même qui s Kup chogé sur sa fin de carrière, il a quand même créé un truc énorme pour quand même 2h2, ouais, c'est, c'est quand même pas, pas mauvais. mais c'est vrai que c'est Kip t, c'est, c'est enfin, c'est extraordinaire. ce qui, ouis, c'est ça, est en train de faire Kip, ça lui a pris 20 ans de construire ça. ouais, et kiptou, il a 23 ans. tu penses qu'il a 23 ans ou pas? parce que je sais que ici, des fois, c'est moins précis. enfin, c'est pas du tout négatif. mais non, il a pas 23 ans, ça c'est sûr, mais mais, genre, il a pas 40, pas 40, mais dans la 30, la 30, ok, mais au final, le sonondage, c'est pas si important, mais même, en fait, en fait, au-delà de son âge, comment ça se fait que, boou, il arrive et direct? est-ce que c'est parce qu'il avait jamais d'opportunité de courir au niveau de la mer avant? tu crois? euh, non, non, mais il est, ça fait un moment qu'il est quand même bon sur semi, ah, ouais, c'était quoi? c'était 2000, 2020, il a couré 58, ouais, ok, 2020. ensuite, il a fait quelques semi en 59, mais il a jamais courutin, tu vois, il a jamais fait des chronos normaux. en fait, c'est ça qui est fou, c'est qu'il a direct fait des CHR. ce qui est fou, c'est: premier marathon de une, ouais, c'est ça. deè. marathon 2, une de nouveau, et là, 2h0, ouais, surtout, la façon dont il cour, quoi, c'est? c'est ouais, ça, ça défie la loi du marathon. c'est mettre un 27 minutes sur du 30 au 40, c'est quand même. si on a c, un marathon, c'est en fait, il a l'air facile, c'est qui m'en fout, c'est que je sais pas. il court, puis un coup, il se dit: bah, en fait, il me reste ça. puis les gens il décrent total et il est d'un autre niveau. mais je sais pas, je trouve quand même, c'est enfin toi qui l'a côtoyé, est-ce que parce que, honnêtement, physiologiquement c'est une chose, mais imagine, psychologiquement il doit être un petit peu. c'est pas pas spécial, mais il doit. est-ce que tu avais remarqué des trucs? ou, en fait, non, il est juste super en forme. enfin, je va pas mentir, j'ai rien, j'ai rien marqué de spécial à l'époque. il était fort, il était devant, il était avec nous à l'entraînement, mais rien de rien de fou. tu jamais dit qu'il faisait 2 heures quelques années? non, et pu, bah, après, il était, il avait une petite blessure, donc, qui traînnait, donc il avait souvent mal à la jambe, il se plaait de ça. donc là, je sais pas, est-ce que maintenant il a plus mal? donc, il a pu s'entraîner encore un autre niveau, je sais pas, mais il avait rien. de où, je me suis dit: ouais, ça, c'est le prochain qui, ça, c'est c'est sûr, ça, c'est sûr que non. ou, et tu as entendu un petit peu des trucs sur comment il s'entraînent et tout ou pas trop. bah, j'ai lu, mais ça me paraît, ça me paraît fou. ouais, c'estce que parce que moi, quand je vois, à 300 km par semaine, et et courir tout le temps vite, enfin, toi, tu l'as vu déjà ce que c'était, et tu crois que c'est possible. c'est difficile à euh se à à parler de ça, mais j'y crois pas, ouais, parce que, enfin, je sais ce que c'est de courir 200 kg par semaine. déjà, 220, ça commence à faire mal, mais alors régulièrement, 280 à 300, avec les intensités que qui décrit en? en fait, c'est ça, c'est volume plus intensité. qui, mon coach, il m'a dit ça, ça me paraît très bizarre, direct, oua, ouais, à mon avis, peut-être qu'il a fait une ou deux semaines, ou peut-être 3 semaines à ce volume, mais mais enchaîner, enchaîner 3 mois, c'est, c'est, c'est allé la blessure, ou alors c'est peut-être sa, sa dernière année, quoi? ça me parait fou, honnêtement. on parlequip Chog, qui s'entraîne quand même, qui fait 2h une, qui s'entraîne 200 kill par semaine, là, c'est un autre, là, il parle de 100 kill de plus par semaine, c'est quand même. et plus dur aussi, j'ai l'impression, de ce que j'ai compris, qui jogit tout le temps très, très vite et tout, en tout cas, j'ai. honnêtement, tu, tu crois qu'ils vont s'affronter ou pas à Paris? ça me paraît trit, bizarre qu' il sélectionne pas les deux, parce que parce que normalement ils doivent, c'est les deux meilleurs chronos, mais j'ai l'imession que j'arrive pas à voir Kip Shog contre Kip Tom. je sais pas, j'ai, c'est pas possible. je sais pas pourquoi, je sais pas. ok, je sais pas à quel point on peut bloquer un cour ou pas. ouais, c'est ça que j'imagine que, par moi, si équipe Chog, je laisserai pas courir contre moi, parce que j'aurais quand même peur. tu vois, parce que là, c'est la relève aussi, fait que, en tout cas, c'est c'est ça. tu, moi qui habite en Amérique du Nord, là, qu' il a couru à Chicago. en plus, j'ai des amis qui courent à Chicago, les gens, il, ils étaient genre, ils en revenaient pas quoi. j'ai des amis qui ont couru leur premier marathon dans la course du record du monde. tu vois, c'est, c'est vraiment une expérience incroyable. on est vraiment sur la fin. fait que j'ai quelques questions en rafale pour toi. en gros, tu réponds le plus vite possible. tu vois, genre une phrase, et après j'ai quelques questions de la communauté et on a fini. c'est quoi ta séance préférée pour préparer un 10 km de Kill rapide, un kill moyen, euh, six fois OK. et quand on dit rapide, c'est allure 10 km ou plus vite, un petit peu moins vite du coupô: 2,50 V, ok, parce que, à cause de l'altitude, OK, et le récup, c'est quand même un bon rythme, ok, avec une belle séance. alors il faut adapter les allures. si vous écoutez ça, c'est qui le coureur qui t'impressionne le plus? ah, bah, Kip Chog, sûr, est-ce que c'est parce que ça, longévité, ouais, c'est longévité, régularité, ok, la plus grande force des coureurs cignant aucune limite mentale, la durée optimale pour venir s'entraîner en altitude, selon toi, genre la première fois, un mois, OK, et si je crois que Jimmy cassier, il travaille fort pour prendre ton record 10 km, est-ce que tu as un mot à lui dire? bonne chance, c'est bon, il va en falloir, je pense, du travail, c'est. il a combien, Jimmy, tu sais ou pas, parce que je connais même pas son chrono exa sur route. vous avez combien de différence? je pense. une vingtaine de secondes, c'est beaucoup à ce niveau, quand même. 20 secondes, ouais, après, enfin, je pense qu'il a le niveau le le faire par son 5 km, quand même vachement solide, son semi aussi. après, il faut, il faut le faire. vous êtes déjà entraîné ensemble au Kenya, non, ou CIS? je suis tombé sur une vidéo il y a un moment, quand tu étais Tura en forme, je pense. ouais, il était venu de de trois fois, quelques Séan, quelques questions de la communauté, fait qu'on a trié. puis, je pense qu'il y a des trucs. de toute façon, on va sauter parce qu'on a déjà une belle conversation. ton aprèscarrière, est-ce qu'elle se passera au Kenya, où tu comptes revenir en Suisse? j'ai ma petite idée. h? non, va au Kenya, ok, ouis. et il y a personne dit merci pour tout. si le demiond connaît une aussi grande attraction en France, en Belgique et en Suisse, c'est en grande partie grâce à toi. très certainement le premier idle d'une génération complète. je vais pas toutes les dire, mais à chaque fois, il disait ça sur les commentaires: merci beaucoup. est-ce que la marque AX, elle, te convient mieux que Nike? euh bah, une marque, moi, ça me convient, ça me convient bien. après, une marque, c'est, c'est une marque, c'est pas moi. ce qui me fait fait plaisir, c'est, c'est l'entraînement. j'apporte pas trop de d'importance à la marque. je pense qu'on peut courir avec, avec différentes marques, ouais, ouais, et c'est pas ça qui fait la performance après. bah voilà, Aix m'a m'a beaucoup plus soutenu que Nike, et ça, j' j'en suis vraiment très reconnaissant. ouais, tuas, au final, le support même. juste, on reste avec toi, peu importe. ça, c'est hyper important, ok, est-ce que les chaussures sont faites sur mesure pour toi? euh, sur mes, non, j'ai ma et de de chaussures. après, c'est j'ai, il développe les prototypes, euh, pas seulement avec moi, mais en partie avec moi. donc, j'ai, j'ai la chance de de de pouvoir développer les chaussures et et de leur donner, euh, des feedback sur ce que je ressens. donc, ça, c'est ça. c'est ça. c'est aussi en plus que je peux mentionner, justement par rapport à Nike, où j'avais pas cette chance de de développer les prototypes, mais il y en a qui le faisaient, ou toi, tu, ou a qui le faisait, mais j'étais pas dedans, et du coup, là, c'est c'est fou qu' AC 27 TR, tuétais pas dedans, quand même, ça prendit qui to 27, ouais, et et du coup, ouais, c'est c'est quelque chose qui est cool, parce que, du coup, au final, ouais, c'est un peu chaussure, conçu pour, en tout cas pour les athlètes au top niveau. ah, puis, tu te sens écouté et respecté aussi dans ta carrière d'athlète. c'est cool, ok, est-ce que tu fais du renforcement musculaire? et si oui, est-ce que tu cibles des points de faiblesse précis ou tu, ça se passe comment que c'est ça qu'on a pas parlé ou ouais. alors là, le rentfo, c'est quelque chose qui a pris beaucoup plus d'importance ces dernières années justement, ma, malheureusement, à cause des blessures, ou ouais et euh, moi, j'ai une super équipe qui me suit à à Genève, l'Hôpital de la Tour et euh, et du coup, j'ai, j'ai des des exercices personnalisés justement pour pour renforommer les, les renforcer les muscles qui sont un peu un peu faibles. donc, moi, c'est plus ma chaîne arrière, les, les isquot, les fessiers, où j'ai pas mal de problèmes, et donc, je fais du renfo, je dirais trois fois par semaine, donc, deux fois renfo général, ouais, et une fois de la muscu un peu de force, genre un peu plus lourd, et ce trouis en muscu, je fais, je fais lourd, mais tu fais combien? un squat, je suis cueux, ouais, max 120, je suis pas non plus 120 kg, ouais, 120 kg, c'est pas mal au final, par que c'est genre presque deux fois t poids, ououais, ouais, c'est, c'est des demi squat. donc, c'est pas squat complet, ah, mais c'est deux fois s po, c'est pas mal déjà, parce qu'on est pas fait, on n pas des altterophil non plus, mais ok, là, c'est plutôt la force max. donc, peu de répétition, ok, euh, pour développer les fibes, les fibres rapides, ouais, tu sens la DIF depuis que tu as, tu as commencé, ou pas? ouais, bah, je me suis développé physiquement. j'ai quand même ENF, je suis quand même plus fort musculairement et je pense que ça va. ça va payer quand je retrouverai la FME. ouais, j'imagine, on a un peu parlé, mais pas trop. tu penses quoi de la philosophie norvégienne, si Mo, j'imagine, tu connais, et tout, beaucoup de volume, toujours un contrôle, double seuil, c'est quoi ton avis là-dessus? h bah, je pense que c'est efficace. ouais, je suis pas fan. enfin, c'est pas une philosophie qui me fait rêver, en fait, euh, d'être en contrôle et tout. enfin, moi, je suis un peu l'opposé, ouais, et j'ai, j'ai dû apprendre à, à, quand même, à à être en contrôle, parce qu'on peut pas être tout le temps à fond à l'entraînement. mais j'ai, par exemple, je prends pas le lactate et tout ça. non, tu as jamais fait ça. non, ça t'intéresse pas trop, non, et c'est pas quelque chose. en fait, j'ai pas envie de devenir un rat de laboratoire. ça corespond pas à ta personnalité, en fait, et à ta. courir sur tapis, tout ça, toutes ces choses, c'est, c'est difficile pour moi. et pour moi, je pense qu'aussi, je cours parce que ça me fait vibrer et ce qui me fait vibrer, c'est mon côté instinctif, côté liberté dans la course. c'est pas seulement les perf, comme on peut croire, et ça, il faut que je le garde à l'entraînement. c'est intéressant ce que tu dis, parce que souvent, on voit justement juste les Perfes. tu vois, genre, tout le monde veut faire la méthode norvégène parce que il voit Jacob et tout qui perf. mais tu as raison sur un point, c'est que, en fait, la philosophie que tuas, ça doit pas être seulement de façon objectif et froide, ça doit être aussi parce que, bah, c'est amusant. et tu vois, c'est c'est très récemment que j'ai réalisé qu'en fait, c'était, sur le papier, super cool, la méthodologie norvégienne, mais en fait, je trouve ça beaucoup trop ennuyant. tu vois, genre, tu vois, tu dois toujours, comme tu dis, toujours en contrôle, et repartir deux fois dans la même journée, deux fois par semaine, pour faire des 10 ou 15 x 400, mais toujours en contrôle, bah, en fait, comme si c'est pas amusant tout le temps. tu vois, donc, je pense qu'il faut pas avoir. il y a plusieurs routes qui mènent la perfit. toi, ton 2713, tu l'as fait avec une philosophie qui a rien à voir et ça marche aussi. quoi? ce que j'ai appris dans ces dernières années qu'on était difficile, c'est que j'avais un programme qui était sur papier, qui devait m'amener, je sais pas, à courir de deux au marathon, je sais pas quelque chose d'extraordinaireou, et je l'ai pas fait. j'ai couru, bah, de 11 ouais. donc, au final, je, je, je. je mets pas tout sur le programme, mais je veux dire ce que j'ai perdu ces trois dernières années, c'est vraiment cette joie, ce plaisir de courir que je retrouve maintenant, que que j'ai retrouvé vraiment, et qui et pourquoi je cours. en fait, c'est, c'est pour moi, c'est. mais tu arrives à répondre à cette question ou pas? parce qu'au final, tout le monde pense que c'est facile comme question, mais je pense, c'est dur, moi, je bah, moi, je cours justement pour sentiment de liberté. j'adore aussi relever des challenges. je sens que quand je m'entraîne, j'arrive à me surpasser et ça, c'est, c'est un sentiment incroyable, le sentiment que ton corps et ta tête change en fait avec les efforts. ouais, exactement, quand tu es, Quand tu es dans l'effort, que tu arrives à aller au-dessus, tu arrives à trouver ce flow où tu es relâché, tu es dynamique, tu arrives à ouais, à êre, transcender. c'est ça que je recherche dans la course et c'est ça qui me, qui me passionne, ok, même si c'est pas facile, tous les jours, c'est, je peux dire: tous les jours, je me sens bien et c'est, c'est que du plaisir, mais c'est, ça doit être une grande partie de l'entraînement. tu as envie d'y aller tous les jours ou pas? c'est quoi le pourcentage de temps où tu as pas envie d'y aller? franchement, si je suis bien, si je suis en forme, et si si je suis pas sur, entraînem tu rentraîné, j'ai envie d'y aller tous les jours ou j'ai, j'ai vraiment du mal à un jour où de pause, OK, jeose, et c'est vrai que le groupe, ça doit aider avec ça. ouais, ça, c'est une motivation supplémentaire. h, est-ce que tu vas refaire un marathon prochainement ou pas? h, je peux pas dire quand, mais je vais refaire du marathon, ça c'est sûr, ça c'est sûr. euh, ce que je peux dire, c'est pas avant la fin de l'année prochaine. donc, je serai pas au jeu sur marathon, ok, mais est-ce que tu as tu prévois de de faire un standard au jeu ou pas? oui, oui, bien sûr, mais sur sur piste, sur piste, ok, h, tu as un peu répondu, mais du coup, est-ce que tu utilises quand même certaines data ou pas dans ton entraînement, ou rien du tout? bien, ouais, bah, la montre, la montre. donc, ça, c'est OK, après les les, les battements du cœur, ça, j'utilise pas. le cardio, j'utilise pas, ah non, même pas quand tu cours, et tout ça. non, bah, je sais que c'est, c'est sur la montre, c'est intégré, mais j'ai pas de, j'ai pas de ceinture, et ça, c'est fou, ça m'intéresse enfin. c'est pas quelque chose qui qui m'intéresse vraiment. ok, je comprends. c'était quoi ton alimentation sur marathon? euh, boisson, gel. tu avaisis carré avec ça ou c'était plus. ouais, bah, ouais, après, j'ai, j'ai fait des expériences, bah, à Paris, ouais, un peu mauvaise, j'ai, j'étais avec, je peutêtre pas la marque, mais j'ai une, une boisson qui me convenait pas, et eu, c'était pas seulement à cause de ça, j'avais aussi mal mangé les jours avant. mais euh, généralement, je prends tous les 5 km une, une boisson hypotonique. je dirais: ok, ouais, et ça, ça se d et et ça, ça, je travaille l'entraînement. je fais la même chose sur, sur mes séances, sur les longues run. donc, t, les tous les 5 km, j'essaie de prendreessie de prendre et tout pour, pour m'habituer. et généralement, je prépare aussi des gels à partir de de la mi-course si j'en ai besoin. ok, question, c'est quoi ton plus grand rêve en tant qu'athlète? ça peut paraître fou, mais courir moins de 2 heures sur marathon, bah, ou maintenant. en plus, j'imagine, les prochaines années, ça va être de plus en plusfin au final, on on a pas encore vu un sub 2h sur une course officielle, ouais, mais j'imagine ça va arriver. ok, donc, c'est ton rêve, c'est plus sur le long, là, c'est vraiment marathon, ouais, ok, eu, si tu avais un conseil à donner pour des débutants amateurs, ce serait quoi? bah, déjà, pas se prendre trop la tête avec, justement, toutes ces datas et cetera, que c'est pas nécessaire, genre ou h? bah, c'est non, c'est pas nécessaire. quand on voit tous les gens ici, ils ont, ils ont rien et il progresse, ok. non, il faut vraiment. bah, le plus important, quand on commence, c'est, c'est c'est de faire sa base d'endurance, simplement donc, il faut courir, peu importe un peu ce qu'on fait, ouais, eu, on court et on progresse. par contre, faut, faut y aller progressivement, forcément, pas commencer à s'entraîner deux fois par jour quand qu'on a jamais fait de course, ouais, puis après, gentiment intégrer des séances, des intervalles, ok. mais je pense qu'il faut pas trop se prendre la tête maintenant avec les battements cardiaques, ok, tout ça, ça peut venir créer du. est-ce que ça enlève du plaisir? tu crois un peu. je pense ça enlève du plaisir, ça enlève aussi la conneexion avec son corps. je pense c'est hyper important. ah, parce que tu fais plus confiance à lare, tu fais plus confiance à to. on écoute, on écoute, ouais. la montre, en fait, on écoute pas son corps, on écoute les, les, les dat, ou qui sont pas forcément. imagine, ça bug en fait, ouais. et puis, en fait, si on les a plus, comment on fait? donc, ouais, ça, c'est un bon point, ça bug. le genre de la course, par exemple, ou, je pense, c'est important de de savoir, de connaître son corps, et forcément, un petit peu d'aide avec le GPS, c'est, c'est, c'est cool. mais après, vraiment être en connexion avec son corps, c'est important. la course, mais il y a une réflexion que je me faisais, c'est qu'au final, ça, ça existe depuis peut-être 15 ans, mais le corps, il existe depuis des millions d'années. il a évolué de ouf. mais du coup, maintenant, je me r compte beaucoup plus avec les débutants. en fait, il pensent que ça, c'est plus intelligent que ça, et je trouve ça fou quand il pensent: tu vois, mais en fait, par exemple, c'est, c'est un exemple débile, mais la montre, à la fin, quand on a fini notre séance, ou notre footing, ouais, elle nous met le nombre d'heures qu'on a besoin pour récupérer. ouais, tu crois ça, moi, à chaque fois, c'est c'est le max, c'est je sais pas, 70, he, si j'attends, si j'attends 3 jours pour prendre l'entraînement, ça va être compliqué. ouais, je comprends. et puis, des fois, je me sens hyper bien, me dis, je me dis: mais c'est pas pas, ça joue en fait dans c'est qu. mais imagine un débutant qui se connait pas, qui se fait pas confiance. bah, ça vient de jouer dans la tête, forcément, en fait, c'est dur. en fait, des fois, je trouve, elles viennent presque créer plus de questions, de réponses, les données. et pourtant, moi, j'adore les données. mais je me rends compte, quand je cours au Kenya, je regarde pratiquement jamais les données. pendant, j'aime bien regarder rétrospectif pour analyser mes saisons. tu vois ça, je trouve ça intéressant. rétrospecement, c'est, c'est intéressant, mais pendant ça, ça veut rien dire. aussi, de par le terrain, de par l'altit, ouais, ici, c'est encore pire. dire c'est, ça a pas de sens. non, je comprends. eu, quelqu'un demandait pourquoi tu postais plus tes entraînements sur ce trava. ah, c'est vrai que je me suis un peu un peu renfermé ces derniers temps, parce que, voilà, je, j'avais besoin de de couper un peu avec les réseaux. j'avais aussi pas mal de de commentaires négatifs. euh, que je comprenais pas trop, en fait, sur ce trava, parce que, au final, enfin, j'accepte les les avis, j'accepte les critiques si elles sont constructives, mais il y a beaucoup de critiques. enfin, à un moment, faut arrêter de commenter qu' se connaissent pas en fait, qu'on connaît pas. enfin, c'est, c'est facile de commenter un entraînement, mais faut voir le tout et après, faut faut voir le contexte. jeve, si on, si on critique un entraînement, il faut, il faut le mettre dans ce, dans le contexte, pas juste sur. sur une séance, j'avais beaucoup de de commentaires du style: tu t'entraînes trop dur et après tu perds pas, et ça, je trouve, c'est c'est des critiques inutiles, d'autant plus que tu es dans une période difficile et que tu as pas besoin de ça en fait. ouais, c'est difficile, c'est pour ça, en fait, j'urais pas besoin de de plus de négativité. ouais, je comprends totalement, mais est-ce que c'était dur pour toi de d'ignorer ces trucs là? parce que je sais que pour moi qui suis sur les réseaux sociaux, c'est super dur d'ignorer, c'est difficile, on apprend, mais c'est, c'est ça nous touche quand même. ouais, tu as beau dire que ça te touche pas, au final, c'est des gens qui sont des humains, comme toi, c'est, mais les gens se permettent de dire des trucs sur les réseaux sociaux qui se permettrai jamais de dire en face. en fait, problème des réseau sociaux. en plus, toi tu es loin et du coup, tu es parti de l'autre bout de la du monde, mais tu as quand même des gens qui sont là tout le temps en quotidien et en fait, c'est pas ça, en fait, pour ta tête. c'était quoi? ton expérience avec les spécial blocs de renut Canova? tu en as fait ou pas? ouais, ouais, j'en ai fait, j'en ai fait pas mal. c'est vrai que ça, c'est c'est assez. tu as aimé, bah, toi, tu as dû aimer ça, parce que c'est challenge et toutouis. non, c'est, c'était, c'était, c'était cool, c'est dur, c'est, c'est des journées où tu sais que tu vas, tu vas finir casser quoi. tu as un exemple, ou pas, de spécial BL qui t'a marqué. bah, le matin, ça, c'est, c'est, c'est typique des Rénato. le matin, on a bon, on s'échauffe, 2, 3 km. ensuite, on a un 10 kil à allure, allez, 33 minutes, 30, parfois un peu plus vite, 32 minutes, ok, un deuxè di kill, 30 minutes, ok. donc, ça, c'est le matin. donc, là, tu as 20 kg de d'alure déjà, ouais, et ça, c'est au Kenya, et l'après-midi, donc, généralement, on a 10 kg de nouveau, en peut-être en 31 minutes. ok, 3, dis ça au kill, et ensuite sur piste, une fois 12 x 1000 dans la même journée, ça, ouais, donc, le 10 kill plus 12 x 1000, donc 12 x 1000 en 250, récupe 2, donc ça fait 42 k, 42 kill, plus l'échauffement, la récupe, on est à 50, ah, ouais, c'est des Bones. journée, ça, tu dormais bien ou pas. après, généralement, tu dors pas très bien après, oua, c'est ça, c'est limite. trop, en faitfin. trop, c'est beaucoup. et en fait, c'est bon. l'idée, c'est vraiment de de stimuler le corps à fond, quoi, de faire une hyper convensation, ouais. et par contre, il faut vraiment faire les deux, 2 jours avant, tranquille, ouais, et trois, 4, voire 5 jours, ouais, c'est vraiment long pour récupérer, tranquille après, tranquille, cour. mais tu fais rien de trop, trop dur, quo, pas d'intensité, et parce que, en fait, le but, c'est vraiment que le corps, après, il fasse une hyper compensation et que tu St up, comme ça, ouais, et après des journées comme ça, tu es normalement, tu es confiant pour le maradon. donc, ça, c'est quoi, J-1, j- 21? non, c'est pas, non, non, euh, ça dépend pas tellement de quand elle m enfin un petit peu, mais généralement, il aime bien faire toutes les 6 semaines, ok. enfin, si c'est vraiment des gros training block comme ça, spéal block, ok, c'est toutes les 6 semaines. après, des fois, on en avait des des plus petits. entre OK et ta montre, elle te disait: combi de temps de récupération. après, elle marchait plus là semaines, la batterie, elle était à plat déjà 50 km. euh. j'ai une dernière question. euh, mais en fait on a déjà parlé, c'était sur la préparation mentale et comment tu avais réussi à te rel lever et tout avec ça. mais au final, tu en as parlé, tu as, tu t'es un peu fait aider. en plus, tu as changé de coach. et quand tu as changé quelque chose, je quand même mentionner que c'est mon coach qui d'avant, donc Marco, qui m'a, qui m'a repris en main et qui m'a beaucoup aidé à me remettre sur pied, quoi en c'est? voilà, je suis hyper reconnaissant. je suis pas du tout en froid avec Renato. donc, je lui a expliquaé la situation. ouais, il a compris. on s on échange toujours. et maintenant je suis, je suis nouveau à fond avec Marco. OK, et la forme revient après. après, j'ai fait une longue pause aussi cet été. ouais, tu courrais plus. tu veux dire 6 semaines sans courir. c'était la première fois DEP long, la première fois depuis toute ma carrière. ouais, ça, tu l'as bien vécu quand même, ou pas? et ouais, bah, je, je me suis fait une raison. c'était la seule, la seule chose à faire, et tu en as profité, ou tu as été quand même OK, tu as réussi à te. j'ai fait 6 semaines sans courses. vraiment, c'est fou, en vrai, ou ça dû te faire du bien. et depuis, bah, je me sens, je me sens de nouveau moi-même. ok, des fois, la coupure peut être importante. quoi donc, est-ce que là, tu es confiant par rapport, tu as l'impression que ça avance bien et tout. ouais, je, je suis hyper content. j'ai, je retrouve des sensations que que j'avais pas depuis longtemps. je suis pas, je suis pas fatigué toute la journée. ok, j'ai retrouvver le plaisir le plus important, ouais donc. ouais, tout, tout se met. ouais, tout ça fait plaisir à entendre. en vrai, j'ai l'impression d'être arrivé au bon moment, du coup, parce que c'est comme un point, un nouveau point pour toi. donc, ça fait combien de mois exactement que tu as repris avec Marco depuis février? ouais, donc, c'est vraiment récent. quoi plus la coupure et tout. ok, ben écoute, je vais pas te prendre plus de temps que ça. c'est l'heure de manger, je pense. est-ce que Kenya? vous mangez à 7h à peu près? ouais, ok, fa que c'est parfait au final, on est vraiment pile dans les temps. est-ce que tu as un truc à dire avant qu'on termine? ça peut être aux gens qui nous écoute, ça peut être n'importe quoi, ou ouais, non, bah, déjà, merci pour m'accueillir sur ton podcast. et puis, ouais, si, je suis très content d'entendre que j'ai inspiré, inspiré des gens et que je continue à inspirer des gens. et puis, ouais, ce que tu crois, je t'ai pas lu tous les trucs, mais en vrai, je t'enverirrai le lien si tu veux. c'est impressionnant. il y a beaucoup, beaucoup de gens qui ont commencé: euh, mais même Paul, qui est notre technicien d'aujourd'hui, il me disait, moi, quand je regardis les vidéos de Julien, ça m'a grave motivé, et tout que non plus. que tu penses, je pense, c'est quand même parce qu'au final, les gens disent pas: tu vois, ce gen, je P. c'est important de le rappeler parce que quand tu es un athlète de ha niveau, bah, tu vois, tu, c'est pas, tu fais peur. mais les gens, ils vont pas venir dire les trucs. moi, j'étais venu un peu aussi pour dire: ça fait que ben. merci de nous écouter en si grand nombre. merci, Julien, pour ton temps, c'était vraiment gra. merci pour le chai aussi. je vous recommande, c'est très bon. vous pouvez nous retrouver sur Spotify, Google podcast, Apple podcastf, bref, YouTube aussi. et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode. Ciao.
{'source': 'RunWise_', 'title': "27min13: Je m'invite chez le coureur le plus RAPIDE d'Europe sur 10km. salut à tous et bienvenue à Renoise podcast. très content de vous retrouver dans cet épisode qui est un peu spécial. pourquoi il est spécial? parce qu'aujourd'hui on a un invité de marques, Julien Venders. alors, la plupart d'entre vous connaissent Julien et il m'a fait l'honneur de me recevoir chez lui au Kenya, dans sa nouvelle maison qui vient à peine d'être terminé. en fait, pour vous dire, même ses parents ne sont pas encore venus. voilà, hyper privilégié. merci à lui. pour ceux qui ne connaîtrai pas Julien, alors, c'est un coureur de 27 ans qui a marqué les esprits en décidant de quitter son pays, la Suisse, pour partir habiter au Kenya vers 18 ans et s'entraîn avec les meilleurs coureurs de la planète. si vous connaissez son histoire, vous savez que son courage a payé, puisqu'en 2019, il a claqué deux énormes performances de records d'Europe, avec d'abord le 10 km avec un chrono de 27 minutes 13 et ensuite le semi, avec un incroyable 59 minutes 13. mais là où l'histoire de Julien est un peu spéciale, c'est qu'après avoir secoué le monde de l'athlétisme avec des Perfes monstrueuses- record d'Europe, record de Suisse, record de France- il y a une période difficile qui a commencé pour lui, enchaînant les blessures et les contreperformances. depuis, Julien n'est jamais parvenu à retrouver son niveau de 2019. dans cet épisode, on va un peu parler de cette traversée du désert dont il semble voir le bout. on va aussi parler des changement qu'il est en train d'opérer actuellement pour revenir à son meilleur niveau. on va parler de son entraînement au Kenya, de son changement de coach et du vrai âge de Kelvin keep Toom, parce que, oui, spoiler, apparemment il aurait pas 23 ans. comme d'habitude, on termine par les questions de la communauté et, avant de vous régaler avec cet épisode qui, j'espère, vous plaira, laissez-moi vous présenter le sponsor du jour, norvpn. imaginez que vous êtes dans un lieu public, genre un aéroport, comme moi récemment durant mon voyage au Kenya, et vous devez faire des achats en ligne, consulter vos mails ou vous connecter sur le site de votre banque. et bien, dites-vous que, selon cet article, vous aurez environ une chance sur qu de vous faire pirater en utilisant un Wii public. ouais, je sais, c'est flippant et ça paraît énorme. vous vous en doutez. c'est là que norvpn intervient. grâce à leur chiffrement avancé, je me connecte à Internet sur des réseaux publics en toute sécurité, sans craindre le vol de mes données ou le piratage perso. ça fait 5 ans que j'utilise norvpn. c'est hyper simple à utiliser, autant sur votre téléphone que sur votre ordinateur. basiquement, ça prend un seul clic. en plus de m'apporter plus de sécurité, bah, ça me permet de regarder certaines chaînes, genre l'équipe depuis le Canada, ou même la rediffusion de colanta, parce que, oui, certains sites ont la fcheuse habitude de bloquer l'accès depuis certains pays du 29 novembre au 9 janvier. il y a norvpn, qui offre une remise sur les abonnements de 2 ans. vous obtenez 4 mois offerts et, en bonus, une carte cadeau Amazon de 10, 20 ou 30 €, selon l'abonnement choisi. cette offre est valable pour les utilisateurs en France et en Belgique et vous vous recevrez une carte cadeau par email. voilà pour profiter de cette offre. rendez-vous sur le lien nordvpncom/runwise et, en plus, c'est satisfait au rembourser dans les 30 premiers jours. donc, aucun risque. merci à norvpen de sponsoriser cette petite série au Kenya et je vous souhaite un excellent épisode à tous. bienvenue au rwi podcast. aujourd'hui, je suis avec Julien Venders a merci, Julien, de nous inviter chez toi. donc, ça fait un mois que ta maison est fini de construire et ben, on est, je pense, on est, dans les premiers à la visiter. est-ce que tes parents sont déjà venus? non, pas encore venir voir en décembre. en décembre, ok, bon, fait qu'on est très, très chanceux, très privilégié, fait que on a quand même un gros programme, on va essayer d'aller direct, droit au but. alors, pour ceux qui nous écoutent et qui connaissent pas Julien, donc, il y en aura probablement pas beaucoup, mais pour ceux qui le connaissent pas, tu es un coureur franco-suisse, tu as la double nationalité, hein, c'est ça, ça, ouais, tu as des. alors, je crois que tu as quatre records nationaux, ou c'est quatre records d'Europe, parce que le 20 et le 15, souvent on en parle pas beaucoup, mais je pense que tu les as aussi, ces records, tu le savais ou pas? h, je savais que je les avais, en tout cas, le 15, ouais, le 20, bah, ça semble logique, oui, parce que tu as fait, mais, ouais, je sais, j'ai, j'ai pas trop regardé si je les avais encore du coup. ouais, tu les bah, en tout cas, si, si c'est actualisé sur Wikipédia, moi j'ai vu que tu les avais encore. donc, 10, 20, 15 et 21, fait que je pense que ta meilleure performance- tu tu me corriges si je me trompes, hein, mais c'est ton semi-marathon en 59, 13 après, ça dépend si on regarde les points if ou les équivalents- plus physiologique, mais ton 10 km en 27, 13, il est très, très proche. c'est ce que c'est ça, toi, c'est quoi pour toi? ta meilleure pour. pour moi, personnellement, pour mes capacités, je pense que le 2713 est plus solide que le 5913, OK, et je, ouais, je pense que j'ai plus de marge sur le Somic que sur le 10kill. ah, tu crois, à mon avis, c'est quelle course où tu as le plus souffert entre le 10 et le 21 h, le 21, quand même le 21, parce que c'est quand même le double. aussi, pour ceux qui savent pas, 10 kg en 2713, c'est 243 par km. donc, voilà, je sais pas si vous avez déjà fait un 400 à 243, mais c'est déjà vite. donc, là, il faut, il faut enchaîner 10 km, fait que c'est vraiment impressionnant. c'était en 2020, céit à valentien, c'est ça. ouais, c'est ça. tu t'en souviens bien de cette course? ouais, je m'en souviens bien, parce c'était aussi le jour où il y a eu le record du monde. ah, c'était le, c'était la même course. ouais, c'était la même course. et du coup, j'étais parti avec, bah, avec renex, qui a fait le record du monde, et j'avais tenu un peu plus que 3 km, ce qui est quand même pas mal une allure, 5 km à une allure de moins de 27, puis après, je m'étais accroché, la deuxème partie, et bah, j'avais fait un bon chrono. et puis, pas moins de 27, mais un bon chrono, ouais. et, et vous étiez passé en combien? en 5, tu t'en souviens? c'était à peu près 13, 25 si je me rappelle bien, donc des bas de 26, 50, ok, un petit positif split quand même. en même temps, j'imagine que ce genre de record, il se cour comme ça. ou est-ce que maintenant, avec le recul, tu te dis: tu aurais dû partir plus loin? non, non, je regarde pas du tout, parce que j'ai profité aussi des lièvres de courir avec, avec des gens, du coup, ou tu penses que ça peut se faire tout seul, ce genre de perf, ou tu es obligé d'avoir tout le contexte, avec vraiment des gens très, très rapides devant. non, si tu es en forme, tu peux le faire tout seul, hein? après, j'avais fait mon premier, enfin mon deuxème record d'Europe sur 10kil à ouille, où j'avais fait, j'avais tiré, du début à la fin, 2725 voà. donc, tout c'est possible quand on est en forme. au final, ton 2725 à ouille, vu la course, c'est peut-être même mieux. non, parce que ouille, c'est clairement pas Valentia en terme de parcours, ça tourne, ça monte un peu, c'est c'est des boucles en plus, c'est quoi? trois boucles, trois boucl, tr, 3 kill, 300, ok pour moi. ouais, la, la course de, ou, je pense c'était une meilleure course que que Valence, mais, ouais, le parcours est un peu plus difficile. donc, le chrono est un peu, mais tu avais gagné. oui, ouais, j'avais gagné, ok. donc, il y avait quand même cette motivation aussi où tu gagnais. ça, c'est cool aussi. ouais, c'est cl fout de te dire que tu gagnes pas dans une course où tu fais le record d'Europe. ouais, je fais 3è, tu fais 3è, 3è, oua W, c'est incroyable. aujourd'hui, dans le podcast, j'aimerais qu'on parle essentiellement de de trucs: bah, un peu ton parcours, parce que, au final, il y a beaucoup de gens, bah, qui te connaissent, mais ils savent pas exactement forcément, quand tu es arrivé au Kenya, qu'est-ce que tu faisais avant le Kenya, et tout fait que ce serait un peu la partie historique et aussi beaucoup, bah, l'entraînement au Kenya, la vie au Kenya façon plus générale, parce que moi, j'ai eu l'occasion d'y aller deux fois. donc, clairement, j'ai pas beaucoup d'expérience, mais c'est très différent, les façons de s'entraîner ici, et bah, l'altitude aussi, ça change beaucoup les choses. moi, j'aimerais que tu m'expliques aussi un peu la culture au Kenya, parce que ça, bah, moi, je m'entraîne beaucoup avec des français ici, donc je sais pas exactement comment, les canenant, ils s'entraînent ensemble, puis j'imagine, il y a pas une façon non plus, en fait, que c'est un peu ça, le plan du podcast, puis, à la fin, on va va poser un petit peu les questions que vous vouliez poser à Julien. alors, on va pas toutes les poser, parce que il y en a eu 80, voire 90, et on va y être encore jusqu'à demain. mais voilà, j'ai sélectionné quelques questions, fait que, Julien, est-ce que tu pourrais commencer par me dire à quel âge tu as commencé la course? euh, bah, j'ai commencé l'athlétisme à 6 ans. donc, j'ai rejoint le, mon club, qui est toujours mon club de stade Genève, en Suisse, et bah, de 6 à 15 ans, j'ai fait toutes les disciplines de l'athlétisme, donc, en passant par le lancé javel s, longueur, parcours classique, un peu, quand tu t chat tout ouais, ouais, et voilà, après, à l'âge de 15 ans, bah, je, je me suis dit: je veux faire du demi-fond, du fond, et j'ai rejoint le, le groupe de Marco jaer, qui est, qui est mon coach de maintenant. oui, ok, parce que ce noml, il m'est familier, parce que j'ai vu que c'était ton nouveau ancien coach. au final, tu es retourné, ouais, je suis retourné avec lui. c'est ton premier coach. en fait, c'est mon premier coach, ouais, de ouais, quand j'ai vraiment commc, vra, commencé, HP, nation, connais Suisse aussi. ok, doncas, tu as un peu touché à tout, puis, comment, tu as vu que c'était la cour, c'est pas le javelot bas, pas la carrure de lanceur de PO de javelot, mais quand même, tu vois, ça pourit étonner, mais j'étais pas mauvais en lancer et j'étais B, j'étais pas mauvais partout, en fait, j'avais des qualités un peu dans tout, mais ce qui me plaisait enfin, je trouvais que dans les aut disciplines, ça bougeit pas assez. en fait, je me dépensais pas assez. ouais, tu étais un peu hy, ou, ouais, ouais. bah, j'ai fait, je faisais 4, 5 sports à la fois, stage, ouais, que tu faisais quoi. du SOC, FO, j'ai fait, ouais, j'ai fait du foot, euh, du badminton, du tennis, de l'athlétisme en même temps, et à un moment, j'ai dû choisir, ouais, ce que je voulais faire. OK, et du coup, j'ai, j'ai choisi la course, parce c'est là où je me dépensais le plus. j'ai l'impression que c'est là aussi que je voyais vraiment les, les fruits de l'entraînement, en fait, quand je m'entraînais après, je voyais que ça, que je progressais, ouais, et puis, ouis, forcément, j'étais aussi devant. donc, ça, ça aide aussi à faire le choix. mais du coup, la question: est-ce que tu as eu 20 au bac? est-ce que attends ensiss, est-ce que vous avez le, le fameux on a, on a l'équivalent, ou j'ai eu, j'ai la mer. ouais, tu m'étonnes, tu étais devant tout le monde, large, ou parce qu'en plus, tu t'entraîis déjà. oui, tu as commencé super tôt. ouais, après nous, on a pas vraiment, je sais même plus si on avait la course au bac. non, ouais, je me rappelle plus, ok, fait que tu as commencé assez jeune. tu as un peu touché à tout. tu as vu que tu avais des capacités. c'est vrai que c'est in. je savais pas que tu faisais qu C sports en même temps, c'est quand même. moi, j'avais l'IM d'en faire beaucoup, j'en fais peut-être de, mais tu av vraiment beaucoup d'énergie, quoi, ouais, euh, et comment ça s'est passé? est-ce que tu as fait un petit peu ce qu'on fait d'habitude, c'était 800, 1500, 3000, ou est-ce que tu as vite couru des 5 et des 10 quand tu étais jeune? non, bah, je crois qu'and on avait 15, 16 ans, c'était 600 m et 1000 m et ensuite, à partir de 16, 17, c'était les distances, ça commena à être les distances officielles. ok, ouais, et j'ai. je pense que mon premier dicket, je l'ai, j'ai dû le faire à 17 ans. tu te souviens du chrono? pas, ouais, j'avais fait 32 minutes, j'étais, j'étais tombé au milieu. ah, ouais, non, j'avais fait un assez bon chrono. 32, ouais, 32 minutes. ouais, c'est ton premier 10, ouis, ben, il y, il y en a qui aimeraient commencer comme ça. je pense, après entre 32 et 27, c'est un sacré g, ouais, ouais. après, j'ai mon deuxième 10 kill. j'ai fait 31, 40 et après 30, ouais, tu es pas trop passé par toutes les étapes. non, j'ai. en fait, j'ai vite progressé au 10 K, je progressais environ d'une minute par an. ok, fait que ça, c'était vers 17, 18 ans. du coup, ouais, bah, 17, 18, 18, j'ai dû courir 20, moins de 29, je crois. ah, ouais, déjà en tout 18 ou 19, je sais plus. ok, 18, moin de 29, et euh, j'ai vu que sur 1, si j'étais étonné quand jeis tétant, 1500, tu as quand même un 339. ouais, tu l'as poussé un peu, le 1500, ùou, tu as l'impression que tu aurais pu courir beaucoup plus vite que ça. non, je suis un peu frustré de mon 1500 parce que j'ai, bah, c'était, s ça devait être en 2019, ouais, c'est ça 2019, et j'avais quand même bien travaillé, bah, le secteur plus court, et je pense que j'avais mieux dans les jambes. mais le problème, c'est que je pouvais pas courir beaucoup de 1500, parce que j'avais fait déjà les 3000, 5000, 10000 à faire, ouais, et le 100, c'est vraiment faut faire des courses pour, pour faire descendre le chon qui font beaucoup plus de courses. au final, les cours demi fond, ça aurait été quoi, un bon chrono pour toi, pour pas être frustré. 1500, je pense que autour des 335, maintenant, c'est ce qu'il faut pour finir vite, ouais, ouais, en tout cas, c'est l'ancien, parce que l'ancien standard olympique, c'était 3, vers 334, je pense. ouais, 3 même peut-être 36, je sais, ououi, moment, il y a eu 3, 36, je pense aussi. mais là, c'est vrai que, les deux dernières années, c'est un peu chamboulé les chronogè, je sa pas ce, tu sais, c'est quoi ta vision un peu, il s'est passé quoi, pour d'un coup, maintenant à 334, ça fait plus rien, c'est, c'est dur à dire. je pense qu' une émulation aussi autour du du 1500, là, c'est vraiment la discipline, ouais, qui monte. après, il y a forcément, au niveau de l'entraînement aussi, des changements. je pense que les gens, on ont compris, enfin, les cours 2005, ont compris l'importance a de l'endurance. c'est vrai qu' ils avaient pas trop seulement la vitesse, ouais. et donc, je pense que voilà, c'est pour ça que c'est. les chrono descendent. mais c'est quoi ton avis sur justement? enfin, on va en reparler. mais tu sais, souvent les gens, ils pensent que pour être plus rapide, il faut faire de la vitesse. tu vois, genre des de 3, 2, 300, 400, c'est quand même beaucoup, à ça, la mentalité française. mais tu vois, récemment, je parlais avec Julien, par exemple. tu vois qui fait du 1500, il me disait qu'il avait l'impression, quand il faisait des gros C d'endurance. tu vois, bah, qui, des fois, il gagnaient de la vitesse, voire il se maintenaient. tu vois, est-ce que c'est des trucs que tu as déjà remarqué? ou moi, je pense que B, c'est pas moi qui le dis, mais en fait, le volume, c'est pas ce qu'il faut forcément de faire perdre la vitesse, par contre, faut, faut travailler la vitesse pour pas perdre la vitesse, faut la maintenir, avec même des petites séances. voilà donc, en fait, si on fait beaucoup de volume, ça c'est pas un problème. par contre, faut continuer à faire ce travail dynamique, ce travail de vitesse et, ouais, forcément, l'endurance, c'est, c'est primordial dans un, dans un, 1500, c'est, c'est plus de 50 % de la course, hein, ouais, c'est plus. il faut que tu arrives assez frais pour exploiter au final ta vitesse dans le dernier tour, exactement parce que je pense qu'il y a des des coururs qui qui arrivent pas à courir 330, mais qui pourrait courir un 47 sur 400, par exemple, ok, par contre, bah, ils arrivent pas à courir 330, donc, ça sert à rien de, donc, c'est pas le plus rapide, c'est pas forcément exactement qui gagne la course, n ça. 800, c'est un peu différent, je. mais 1500, je pense, c'est la limite où il faut quand même un sacré bagage d'endurance, mais il faut tout en fait au 1500, c'est ça qui est dur. moi, je trouve B épreuve le 1500, pour ça, justement parce que il faut tout et que c'est c'est pas comme regarder un 10000 M des fois à la télé, des fois, c'est, c'est long. est-ce que tu peux m'expliquer, après 20 ans, comment ça s'est passé? parce que je sais pas exactement à quel âge, justement, tu es parti pour la première fois au Kenya. je suis parti à 10, 2014, j'avais 18, 18 ans. ouais, ok, ah oui, donc, tu es vraiment parti. tu es parti tôt en fait, ouais, parce que là tu as 27, donc ça fait presque 10 ans exact la première fois. OK, et du coup, c'était. tu peux expliquer il s'est passé quoi dans ta tête quand tu es passé, parce que, à l'époque, enfin, tu vois, il y a 10 ans, au final, c'est parce que c bah, tu le sais mieux que moi, mais c'est parce que, céit, aujourd'hui, aujourd'hui, il y a plein de camp et tout. mais quand j'en parlais un peu à Julien, il me disait qu'il y a 10 ans, il y avait pas beaucoup de camp ici. ben, en fait, bah, quand j'ai fini l'équivalent du bac en Suisse, bah j'avais, j'avais déjà dans ma tête, je voulais que je voulais être professionnel en course à pied. je l'ai pas trop dit, parce que c'est pas trop commun, HS, comm, en Suisse aussi, c'était difficile à accepter pour ma famille, et cetera, mais c'était vraiment mon idée. et donc, bah, j'avais, j'avais entendu parler d'Iten et je m' dit, j'avais vu que les keignons, c'étaaient les meilleurs en course à pied. donc, je me suis dit: bon, faut que j'y aille, faut que j'aille m'entraîner là-bas. et et j'avais forcément été inspiré par Bob tari, le reportage, le célèbre reportageou, je m'en souviens de ce repartage, ou il se bat un peu contre les kans, ouais, c'est ça et ça, ça m'avait ultra motivé pour venir ici. et et j'ai eu un ami qui était déjà venu, donc, il m'avait donné le contact d'un, d'un Quignon qu' avait rencontré ici. et du coup, bah, je, je suis venu ici, j'ai, j'ai contacté ce canon qui s'appelle joanna karenke et avec qui je suis, j'ai, j'ai logé pendant un mois. donc, tu es pas du tout allé dans un camp et tout, tu es vraiment chez, Direct l'habitant, et tout, tuas vécu la un peu la vraie expérience direct. du coup, ouais, ouais, c'est ça, cétait, c'était cool parce que, du coup, il m'a un peu tout appris à sa façon, et et, ouais, j'ai, j'ai adoré, je suis venu, je suis venu qu'un mois, comme comme stage, en fait, et et après, je suis retourné, c'était comment, au niveau des entraînements, du coup, tu t'entraînais avec des cignants, la première fois. ouais, ben, moi, en fait, j'étais, bah, j'avais mon programme d'entraînement que m'envoyait mon coach Marco, et je l'ai pas du tout suivi, en fait. donc, à chaque fois, en fait, mon, mon but, cétait de d'apprendre. donc, je, j'allais au point de rendez-vous, 6h, 6h30, premier jour, j'ai vu un groupe, je, je, je vais les rejoindre. je savais pas du tout ce qu'il faisait. je crois qu'on est parti faire 20 km. il y avait, tu avais, il y avait les MS GPS et tout. il y avait déjà l'alure sur la. je sais que c'est pas les années 80, mais au final, tu as tellement vite évolué que, OK, et du coup, j'ai, j'ai rejoint des groupes. enfin, j'ai connu des groupes comme ça, des athlètes comme ça, et pareil, j'allais sur la piste, à l'époque, il av. le Camarine, qui était vraiment bien, c'est là où tout le monde s'entraînait, mais qui existe plus, vraiment. du coup, bah, depuis qu'ils l'ont refait, il y a moins de, c'est la piste qui fait pas 400, ouais, c'est ça. OK. et du coup, j'allais là-bas le mardi, et puis je demandais à des gens: qu'est-ce que vous faites aujourd'hui? ok, je vous rejoins, et et voilà, ça se faisait comme ça. et tu arrivin, tu arrivais à suivre les groupes et tout, ou c'est parce que, oui, tu étais déjà fort, mais au final, tu savais pas trop dans quel groupe tu tombais non plus. ouais, oua, après, je faisais quand même pas n'importe quoi. mais c'est vrai que, bah, par exemple, je sais pas des groupes, il y en a qui font 10 fois 1000 m, il y en a qui font 25 x 400, c'est des trucs assez standard quand même. donc, voilà, je, je choisissais un peu ce qui me convenait et j'arrivais, ouais, j'arrivais plutôt bien à suivre. après, je suis quand même arrivé. enfin, j'ai fini mon stage, vraiment fatigué, je vais pas mentir- ouais, mais euh, ça a payé sur la suite. par la suite, ouis, parce que derrière, tu avais fait une course, ou pas. quand tu es redescendu, ouais, en fait, j'avais fait les, les cross en France d'ailleurs. ok, les cross, il me semble qu'en 2015, j'avais, ouais, je devais, je pense que j'ai gagné les championnats de franceampance Junor. ah, ouais, tu étais junior en plus. c'est fou de partir à ce stage là, au Kenya, dans chez un Kenan. en vrai, tu penses que les gens qui partent aujourd'hui Kenya, il se coupent d'une partie du Kenya en partant. que dans des centres ou pas? bah, un peu forcément, après, ça dépend quel centre. mais c'est vrai que on apprend, on apprend mieux si on est au côté de de locau, ça, c'est c'est cl, parce que c'est vrai que on envoie des locaux dans les centres, mais du coup, on sait jamais. enfin, tu sais, c'est pas, c'est pas pareil non plus, parce que c'est leur lieu de travail. et c'est vrai que, des fois, moi, je serais curieux de de vraiment voir la vraie, la vraie expérience. mais c'est pas quelque chose que tu peux faire facilement parce que, au final, ça te prend, ça te prend, un contact, c'est tellement plus facile des fois fait pour toi, mais c'est vrai que c'est quelque chose qui peut, qui peut manquer un petit peu. donc, un mois, tu t'es entraîné fort, ton coach, il disais quoi à propos de ça. il te laissait tranquille, ou il était un peu genre: ah, il essaie quand même de de que j'ai une ligne de conduite, quoi, dans dans mon programme. mais aprèsf, il me connaît, il sait que j'étais venu pour l'expérience. ouais, il t'a laissé un. voilà, il m'a laissé, il m'a dit: on verra bien. mais non, c'était, c'est un coach qui est avec qui je discute. enfin, on discute, c'est ok. donc, c'est, c'est pas un problème, OK, et c'est. tu te souviens un petit peu de la suite, comment ça s fait, parce qu'au final, tu le dis, tu veux pas nécessairement dire à tout le monde que tu veux être pro, parce que, en fait, bah, c'est dur de se vulnérabiliser, de dire qu'on va être pro quand on fait pas encore nécessairement les chronos des meilleurs. donc, tu le gardes un petit peu pour toi et du coup, dans ta tête, il se passe quoi, c'est, je vais faire les chronos qu'il faut pour être pro, pour vraiment assumer mon futur statut, genre, bah, ouais, j'avais pas le choix, c'est après, j'ai. j'ai eu la chance aussi- j'ai travaillé pour mais d'avoir les chronos qui sont venus justement très vite. donc, la, la saison suivante, j'ai fait le record de Suisse junior sur 5000 m. c'était quoi le record? le record, c'était: bah, j'ai cour 1348, ok, donc, c'était ouais, 13, 48, à genre 19, 20 ans, ok, 19 ans. et ensuite, la même année, j'ai couru, justement, sur route, je crois, 28, 49, c'est solide à ceâge. là, donc, ça, c'était. je sais pas s'il y avait des records, il y avait pas trop de record d'Europe officiel à l'époque, junior, mais à mon avis, c'était le record d'Europe. ok, maintenant il y en a, ça a changé, ça crois qu'il y a. ouais, ok. donc là, tu fais des gros chronos et du coup, c'est, est-ce que, à ce momentlà, tu dis: c'est bon, ou tu es encore en mode, faut que je fasse mieux? bah, à ce moment-là, j'ai été contacté par des managers des marques. ah, ouais, donc, c'est là où ça a commencé, ça a commencé pour moi. donc, tu devis des étoiles plein les yeux, tu fais ces performance et tu te souviens des marque. est-ce que tu avais des grosses marques qui t'approchaient, ou c'était? bah, là, à l'époque, j'ai signé avec Nike. ah, c'était là, o, tu as signé avec Nike direct. ouais, ok, parce qu' aujourd'hui tu es avec ASX, exact et Nike. ça duré combien de temps? à peu près jusqu'en 2020, ok, ouais, quand même. donc, ça été ton plus long sponsor, en fait, de ta carrière. ouais, pour l'instant, ouis, ok. donc, là, tu es avec Marco, tu fais des bons chronos et après, c'est quoi la suite? là, tu deviens Seigneur. genre, c'est à quel âge Seigneur? euh, bah, pour moi, c'est à partir de 20 ans, quoi. mais après, c'est vrai qu'il il y a cette catégorie espoir que j'ai un petit peu, je sais pas comment dire. j'ai, j'ai pas fait les championnats, en fait, en espoir, parce que moi, je ouais, exactement, pour moi, c'était une catégorie que je considérais pas trop parce que tu voulais être direct avec les B, en fait les meilleurs, parce ouais, ouais, enfin, je sais pas, moi, je comprends pas tellement cette catégorie en fait. mais après, c'est vrai que j'ai peut-être manqué des médailles à cause de de ça, parce que j'ai pas fait les championat. mais est-ce que c'est parce que tu penses qu'à cet âge là, on devrait être mélangé avec les ouais, je pense en 20 ans. quand tu vois certain les performances qu'ils font à 20 ans, tu te demandes: ouais, c'est ça, c'est est-ce que est-ce que elle est vraiment nécessaire, est-ce que c'est? je sais pas, c'est mon avis, hein. ouais, ouais, c'est intéressant en vrai, parce que, physiologiquement parlant, je pense, tu peux être au top à C âge là, si tu commences tôt. pas sur toutes les distances, mais ouais, pas sur toutes les distances, mais c'est vrai qu'il y a des distances au sprint, tout tu déjà quand même vachement bien. même Jacob, à 20 ans é déjà pas mal. oua après, c'est une exception aussi, mais exception, c'est vrai, c'est vrai. tu te souviens un peu de la suite, parce que je sais que tu as déjà changé de coach. est-ce que ça situe à peu près là où tu changes de coach? pour pas la première fois, mais non, j'ai changé de coach en 2020, donc j'avais 24 ans, ah, ça fait pas longtemps. ouais, ok, fait, là, tu as le plus gros de ta carrière. en fait, tu l'as fait avec Marco marcoou. ok, tu te souviens de certaines courses plus mémorables que d'autres entre ça et après, les grosses pe que tu as fait là vers 2020, ça a été genre vraiment constant, ou tu, il y a eu des des haut et des bas, h j'étais, j'étais assez, en tout cas, sur la route. j'ai toujours été très régulier, OK, dans ma progression. donc, ce que je disais à peu près une minute par année sur 10 kill, ok, même quand tu, tu commencais à faire des chronosar en 29, ouais, bah, ouais après. mais enfin, je me rappelle queà chaque 10 km, je, je faisais mes records, à chaque 10 km, OK, et après, sur la piste, j'ai eu, j'ai eu une ou deux saisons qui étaient un peu moins bien. euh, notamment, il me semble, 2017, je voulais vraiment me qualifier pour le championnat du monde à Londres. sur quelle distance? sur 5000, sur 5000, et j'étais pas loin, mais à chaque fois, juste pas, et j'ai, j'ai abandonné pas mal de courses. je regrette pas mal, ah, ouais, parce que je m'étais mis beaucoup de pression pour aller à ces championnat et ok, VO, c'était une saison difficile, ouais, mais est-ce que tu as l'impression que tu avais la forme, mais que c'était plus de l'ordre, ouais, de la pression, un truc psychologique, par? en fait, c'est pas du tout la même chose, au final, de courir sur route et de courir dans des stades, ou même pour, pour une place, ou je sais pas. non, en fait, c'est ouais, c'est la. non, c'était vraiment la pression, le chrono qui me stressait à chaque course, de faire le standard, genre c'est ça, ouais, genre, tu avait vraiment, c'était quoi, le standard à l'époque, c'était sur 5000, c'était, je crois, 1325, ok, 13, et tu, tu étais à combien? bah, j'avais couru, moi, j'avais un record à 1340, des poussières, ok, la, la, la saison précédente, et mais je sentais queà l'entraînement était un cran dessus, quoi, h donc, c'était clairement possible, mais fallait une très bonne course, il fallait que je sois libre. et j'étais pas libre, ok, tu étais pas libre. et je sais pas tuas avec le, parce que maintenant ça fait grave longtemps au final. mais avec le recul, est-ce que il y a des trucs que tu ferais différemment, tu sa, en terme de pas prépa mental, mais, tu sais, de conditionnement mental, si tu devais recourir ces courses là aujourd'hui, HM, bah, ouais, je courrais. bah, j'ai, j'ai fait beaucoup de préparation mental depuis. je courrais différemment. j'essayerai de pas me focaliser sur le chrono, de chercher des courses vraiment où ça se gagne, par exemple en 1320, pas forcémenter des courses qui en 1250, vraiment, parce que jouer la victoire, c'est aussi super motivant, ok, enfin, des ouais, des choses comme ça. alors, quand tu te focus sur le chrono, est-ce que, au final, tu as beaucoup de contrôle là-dessus? pas tant que ça, c'est ça un peu l'idée. ouais, bah, c'est, c'est pour moi, c'est quelque chose qui me bloque. quand, ok, vraiment, j'ai le chrono tous les 400 m, c'est, c'est difficile. ou, ah, oui, en plus, à chaque tour, du coup, tu as le chrono, ça se passe. c'est qui? qui est-ce que c'est l'écran? ou tu as vraiment des gens qui te donnent le: ouais, c'est l'écran, c'est l'écran. ok, ouais, et c'est vrai que sur route, tu la pas ça au final. non, sur route, tu es peut-être plus dans le flow. ouais, moi, je mets jamais de montre en fait. donc, sur tes meilleures perf, tu as pas mis de montre jamais. c'est ouf, ça, du coup, tu savais en fait, du coup, tu savais comment. je bah, des fois, ça dépend des courses. des fois, il y a les tous les 1 km, il y a une marque, et puis il y a la voiture, donc, on voit le chrono, et puis il y a des courses où je suis complètement dans le flou. ah, ouais, je vois peut-être TR, 5 km, et mais genre, tu t'attaches pas trop, enfin, tu non, je B, je connais, j'aime bien, parce que je connais mes sensations, OK, puis je vais au max, que, mais tu as déjà été surpris du coup, tu sais, genre, tu donnes tout en plus, tu sors d'altitude, fait que ça, ça peut un peu me changer les repères. et déjà, tu t'es déjà surpris sur des courses, à la fin, ou tu étais toujours à peu près dans ce que tu pensais faire. bah, justement, cette course a eu en 27, 25, quand je fais le record d'Europe. là, c'était, j'étais, j'ai regardé la course. après, en fait, c'est le commentateur, bah, disait les, les chronos de passage, ouais, et j'étais hyper régulier en fait, et moi, j'avais pas de monde, j'avais pas de repère, et j'ai carrément tout couru en 245 au kill. donc, en fait, si tu te connais bien, tu as pas nécessairement besoin de checker, je pense. mais est-ce que aujourd'hui, tu t'entraînes avec ta montre, quand même? ouais, au l'entraînement. je suis toujours avec la montre, c'est plus pour quantifier un petit peu, ou parce que l'entraînement, il faut, ouais, faut, bah, j'aime bien avoir, ouais, mes données, OK, puis aussi, je contrôle quand même bien l'entraînement. je su pas, je pas tout le temps, c'est plus un limiteur, un peu, genre pour pas aller trop fort. ouis, c'est plus ça. ok, ouais, je me demandais un petit peu ça ressemblait à quoi ton entraînement dans cette période là, tu entre mettant 2017, là, tu étais vraiment 2017, 2020, en terme, je sais pas, par exemple, de de volume. tu te souviens à peu près comment tu faisais? ouais, j'ai toujours fait un bon volume, depuis que je suis jeune, enfin, j'ai, j'ai été cresendo, forcément, mais à cette période, j'étais entre 100, 100, so à 190 par semaine. ok, donc régulièrement, plutôt à 180, on va dire de moyenne. donc, un bon volume, ou, ouais, quand même, tu connais un peu ton volume manuel, ou c'est pas du tout un truc que tu suis ça. non, çai, j'aime bien savoir les volum manuel, parce que je sais que, sur tour, 7000, 8000, je trouve ça vraiment impressionnant à chaque fois et au niveau de la qualité, ça se passait. comment est-ce que tu avais un truc un peu standard, comme on voit un peu tout le temps, tu sais, genre Mardi, Jeudi, dimanche ou samedi, ou est-ce que c un peu tous les jours dur, ou ça se passait comment? non, j'ai pris un peu le, le standard. qu' font ici? donc, les mardi, jeudi, samedi, avec généralement une séance sur piste, un fartle et un long run, ok, s séance sur piste, c'était des intervalles, tout le temps, ouais, et après, ça peut varier, ça peut être de fartle, ça peut être des fois démonté, ok, voilà, mais généralement trois séances, enfin, en tout cas de deux bonnes séances, et un long run, OK, et et voilà, après les autres jours, c'est tranquille, entre guillemets, avec quand même 25 kg dans la journée. je dirais donc, entre les séances, ouais, et des double, la plupart du temps, ouais, ouais, doubl. bah, je double tous les jours, sauf Jea. je suis à 12 entraînements par semaine, donc, tu doubles C fois par semaine, donc, pas sur, pas le weekend, en gros, ouais, en gros, ça, après le long run, normalement pas. et puis le dimanche après-midi, tout le temps, ok, donc, deux qualités plus une longue. alors, la longue de ce que je te, de ce que je, je connais un peu de ton entraînement, c'était pas à 5 du kil là, non, non, non, non, les long run, c'est bah, j'ai deux types de long run que je fais. donc, c'est soit qui est progressif, donc ça, je parle avec mon coach de Marco, ouais, donc, c'est ça, c'est à l'époque, c'est, je fais toujours maintenant. c'est 25 km progressif, ok, 25, ouais. donc, c'était [Musique] entre s'accélérait avec le temps, mais normalement parait autour des 325, vous partiez 1 kg de de facile, ou même pas. non, on s'échauffe, avant, on fait de TR kills qui compte pas, qui compte pas, c'est genre pour s'échauffer, ouais. et après, on part à 325, OK, et on descend. on descend jusqu'à 3 minutes de 55, et vous étiez vite à 3 minutes, ou c'était non, c'est sur les 5 derniers kills. je dirais: les 5 derniers kills, c'est ok, peut-être moins de moins de TR au kill, sur les 5 derniers kill. donc, tu pouvais faire finir un dernier 10 sur ta longue, proche de 30 minutes en fait. ouais, ça m' arrivé de faire en dessous. ah, ouais, ouis, c'est donc, ça faisait une moyenne sur le, sur un 25, ça faisait 3 à 10, c'est 35 de moyenne sur. c'est impressionnant, et au début, c'était enfin, tu le digérais bien au début, ou c'était dur, parce qu'en plus, là, sais, enfin, pour les gens qui nous écoute, on parle de 2400 m d'altitude. c'est vraiment pas du tout pareil là, pour m'entraîner ici, enfin, moi, j'ai l'impression que c'est à peu près 15 secondes de différence, mes allures au début. avec le temps, j'imagine ça, ça va de mieux en mieux, mais quand même, tu peux jamais vraiment faire les mêmes allures. on est d'accord, non, non, bah, forcément, c'est ça le ouais, le bénéfice, ouais, ouais, ouais, et du coup, ouais, tu, tu les prenais bien ces longes, ou ça a pris du temps avant d'ê habitué. non, ça va, j'ai toujours une bonne capacité de récupération. après, ça dépend si je suis en forme, je récupère super vite. si je suis pas en forme, il me fallait de 3 jours, OK. et après, bah, l'autre type de longue run que je fais, c'est plutôt un rythme moyen, donc autour des 3, 30, 3, 35 ouais, et plus long, par contre entre 30 et 40, donc presque spécifique, marathon, en fait un peu ouais, et ça on le fait souvent sur du valallon. par contre, ça, on on cherche plus les, les, les travailler les muscles et la fatigue musculaire. est-ce que tu as l'impression que c'est une question que je me posais récemment? parce que, tu vois, là, j'ai fini une semaine à 200, donc, c'est quand même beaucoup. mais tu vois, je fais quand même beaucoup de kilomètres au niveau de la, et je me suis rendu compte que ici, j'avais de 2000 m de dé plus. tu vois, à la fin, ce qui arrive. jamais, tu vois, en vie, normalement. est-ce que tu penses que, premièrement, c'est un truc qui fait que tu gagnes plus de FME au Kenya et est-ce que tu penses que ça peut, une certaine façon, remplacer un peu de la muscu. ouais, non, je pense, c'est un travail qu'on sous-estime et euh, ouais, en fait, c'est un travail naturel de de force, ouais, qui fait que aussi, quand on fait ici un 30 kill ou un 40 kill, ça équivaut à plus, en fait. ouais, j' son tout es plus en, du coup. c'est dur de quantifier. toi, tu as une idée du des plus que tu fais à la fin d'une semaine. ça ressemble à ça, ou pas trop, ouais, c'est ça en 2, et 3000, c'est RAR, mais ça, pour monter sur des grosses semaines, ça pourrait monter proche de 3000 pour certains. ouais, ouais, ouais, en fait, c'est pour ça qu'il sont fa rentrer les gagants auss, parce qu'en fait tu travailles tout. j'ai l'impression que ça amuse beaucoup les mollets, ça amuse les fesses, ça amuse les sisquou, c'est impressionnant. tuas un exemple de de séance de FLE que tu fais, donc FLE dans le chemin, du coup. euh, nous, on aime bien faire les FLE sur la route. quand même, ça dépend un peu ce qu'on travaille. si, en tout début de de préparation, on peut les faire sur les chemins, après, ce qu'on cherche c'est vraiment la vitesse sur les chemins. c'est difficile, ouais, c'est ce que j'ai remarqué ici, dès qu'on fait des fartle dans les chemins, je regarde même plus le chrono parce que c'est démoralisant en fait. ouais, après, c'est un travail général qui est bien de condition physique, mais quand on travaille vraiment du spécifique, je pense qu'il faut, il faut mieux aller sur la route et, OK, et se rapprocher des allures des courses, qu' pr. tu mettrais les FLE dans les chemins plus en prépa généralou prép cross, après ça cross, ouais. mais dès que tu fais des marathons, et tout, peut-être les deux derniers mois, c'est mieux de faire sur route. ok, c'est intéressant. et c'est quoi? un exemple de fartle? bah, si j'en donne deux, il y a vraiment le fartle, ouais, hyper dynamique qu'on fait, c'est des, par exemple, 4 minutes, 2 minutes. ensuite on passe sur 2, une, 30, une, une, donc, ok, la moitié du temps de récupe, à peu près sur les longs, ouais, ok, donc, je sais pas, TR, TR, ou quatre fois 4, 2, ensuite 5 xis, 2, 1, 30, et puis 10, FO, une, une, enfin, quelque chose comme ça. donc, ça change quandme, non, ça change pendant le FLE et ça, c'est, c'est à peu près de 50 minutes environ, ouais, quand même. et est-ce que les récupes, c'est facile ou est-ce que non? alors, nous, les Farle, c'est très rare qu'on fasse les récup tranquille. donc, on les fait à ouais, tour de 330, je trouve ça fou. donc, c'est en fait, au final, tu tu arrivrive à la fin du fartlake et tuas aussi 310, 35 de moyenne, ok, sur le total, surtout le. donc, en fait, tu finis avec 10, 17, 18 bnes fa, juste sur la qualité, ouais, donc, en fait. donc, c'est pas genre le 6 du kilo, et après, c'est pres. non, ça, c'est, c'est très rare qu'on VO ça. donc, c'est plus de l' enfin, c'est c'est de l'endurance et de la vitesse, mais du coup, est-ce que vous pouvez aller très vite sur bah, on va quand même, bah, sur les 4 minutes, 255, et ensuite on descend à 250, 2, 45, ce qui est ce qui est pas ultra rapide, mais qui est quand même, parce que 255 pour toi, au final, c'est ton allure. 30, c'est, c'est vrai, oui, mais après on est, on est en altitude, ouais, ouais. puis c'est sur du valallonet en plus, tu disais: non, c'est, c'est c'est sur souvent à moben. à moben, ok, la longue route, mais moben, tout le monde pense que c'est plein, mais c'est jamais plein, en faitou, c'est un petit peu Valon. globalement, ça descend un peu, mais il y a toujours des petites relances et tout. je trouve ça difficile. ok, que ça, c'est intéressant. et et puis, on a un deuxième F Lake, enfin, c'est, c'est entre un tempo, un fartleake, c'est, c'est dans le même esprit, mais c'est sur sur une distance. donc, on fait du, par exemple, des deux kills, euh, à une allure spécifique, récupe un kill moyen. OK, donc ça, on peut le faire jusqu'à 15, 15, entre 15 et 20 kg, donc ça, on appel ça du soil, un peu, ça ressemble, ouais, bah c'est, mais c'est des allures aussi qui se rapprochent: 255, 250 et récupe à 320, donc là, ça donne une moyenne encore un peu meilleur que l'autre. fake is, ça, c'est dur, parce que est-ce que, du coup, le, le but de ce genre de séance, c'est d'habituer ton corps à récupérer à des allures qui sont pas lent, mais tu sais, c'est quand même rapide, même si c'est pas. c'est ça un peu l'ID, ouais, il y a ça. et puis aussi, en fait, l'idéal, ce serait de faire un tempo continu de 15 kills, sauf que on récupère moins bien de ça. c'est presque comme une course ouais, ouais, de le couper en faisant ces récup. là, c'est plus facile, et puis, au final, c'est le même effet, c'est pratiquement le même effet et tout. ok, c'est intéressant. mais est-ce que si tu étais au niveau de la mer, tu ferais quand même ça, ou, du coup, tu ferais des plus longues répétitions? ouais, je ferais ça, mais je ferais plus rapide. ok, tu ferais plus rapide. ok, c'est intéressant. mais ce qui est intéressant vraiment, c'est le fait que tu, que vous courriez jamais lentement, je trouve entre les, parce que tu, la plupart des gens qui s'entraînent, ils font vraiment toujours super lents entre les rapides, mais pas vous. après là, je parle d'une préparation: 10 kill, semi, peut-être sur des encore plus court, c'est intéressant. ou quelque chose de plus nerveux, ou comme des cross, c'est intéressant de faire ça, deavoir peut-être plus de de différence entre la récupe et plus de récupe et pousser peut-être plus fort, ouais. donc, ça dépend de ce qu'on travaille, ça dépend le moment de la saisonim, ça dépend de l'athlète aussi, ses qualités, ouais. et au niveau des séances sur piste, est-ce que c'est classique, des, je sais pas, des 400, des 1000, des 2000, des 3000, ou alors surpice, c'est vraiment hyper varié. enfin, je fais rarement des 10 x 1000, justement, des 400, souvent, c'est: on commence par une distance des 2000, puis on réduit des 1600, ensuite des 1000, donc, dans pendant la séance, on part sur du plus long et on réduit la distance de plus en plus vite, du plus, plus vite, ok, ça donne quoi comme genre de volume? juste, de qualité, j'ai toujours bon volume, normalement entre entre 10 et 14, si je prépare un 10 kg semi, ouais, Pouru, 10 kg. donc, si c'est du semiou, du marathon, c'est encore un peu plus. non, semi, semi, c'est la même chose. 10 et 14, plutôt vers 14, et marathon. moi là, j'ai préparé avec un autre coach, donc j'étais plutôt à 20, 18, 20 de volume, qui est, qui est donc plus élevé? ouais, ok, parce que hier, on était sur la piste, il y avait Samuel barata, tu dois connaître, il s'entraînait et je le voyais, il courait, mais il s'arrêtait jamais. en fait, H, 3, tuis, puis il fait peutêtre 59, quelque chose, en pens quoi, C, séance, là, trou, c'est des bonnes séances pour, pour toi, pour l'altitude, 4 K, 4 x, 5 kill sur la piste. bah, moi, je le ferai pas sur piste, je ferai sur route, et puis, justement, je ferai avec un kg en moyen. entre ça, c'est une séance typiquement pour le marathon. pour le marathon, ok, lui s'entraîne pour Valencia, de ce que j'ai compris, mais je trouve ça oua, 20 kg sur la piste, quand même, ouais, c'est, si on peut le faire sur route, je pense c'est mieux sur rout, sur ce genre de séance ser peut-être plus dur aussi, du coup, ça ser, peut-être qu'il aime bien contrôler l'allure, vraiment, je sais pas. ouis, ouais, c'est, puis pour peut-être la, la nutrition, des fois, c'est plus facile. aussi, est-ce que tu te souviens- j'étais curieux de ça- d'une de tes séances, juste avant le record d'Europe, par que tu, j'imagin, tu devas envoyer des grosses séances à cette époque? là, tu te souviens on pas, dans le mois avant, genre un petit peu, ce que tu faisais, Mme, parce que je sais, c'est en altitude, mais ça après, c'est bah, j'ai honnêtement av mon record d' du semi, j'ai pas de séance qui qui m'ont marqué. ah, ouais, par contre, j'étais hyper régulier et j'étais, j'ai manqué aucun entraînement. ok, donc, vraiment, j'étais. et puis, voilà, faut savoir les jours, tranquille, pour moi, c'est quand même 16 kill le matin, à 3:45, ah, c'est ton PS de Jack, ça, à 345, c'était ouais, en tout cas, le matin, la prè, c'est vraiment tranquille, m et tranquille, c'est quoi? juste pour être sûr, la prè, on est à 420, 4, 430, ouais, non, non, c'est parce que les gens, ils se rendent pas compte. donc, c'est ça, c'est plutôt l'enchaînement. et puis après, j'avais fait: ouais, franchement, j'avais pas d'entraînement qui était qui était fou. par contre, l'année d'après, où j'ai recouru à RAC h et j'ai pas très bien couru, j'ai couru 1h et 20 secondes et là, j'étais vraiment vraiment en forme. je sais pas ce qui s'est passé pour la course, mais j'avais fait une séance: 14 kills, tempo à 253, ici, ici à 253, après un kill de récupe en 4 minutes, et il me semble que c'était 4 ou 5 fois un kill entre 245 et 230 is. c'est fou. et est-ce que tu étais tellement en forme que la souffrance ça allait, ou c'était quand même vraiment dur? non, je sentais à cette époque, je sentais: ah, tu volais en fait, ouais, c'était ça, en fait, chaque entraînement était, était incroyable et je m'attendais à courir vraiment vite. ok, donc, là, tu le savais, en fait. ben, en même temps, quand tu fais 14 kg, ça fait genre, tu passes le 10 en je sais pas 20, j'is en 28, 50, c'est impressionnant, c'est en fait, on se rend pas compte ce que, par exemple, ceux qui, ceux qui font record de semi, ou tu, ce s' y en a, il y en a quelqu'un qui t en 57, là, 58, ça do être monstrué en fait, les entraînements qui pass, ou je pense que ça doit pas être. c'est impressionnant, à 253, et tu étais tout seul sur ce genre d'entraînement ou tu avais un groupe avec toi. non, j'ai toujours eu mon groupe. et puis, bah, j'ai, j'ai des, des gars qui arrivent à suivre sur, il suivait sur C, bah, sur cette séance, j'ai un athlète qui, qui avait suivi, ouais, et c'est des mecs qui descendent au niveau de la mer pour compétitionner quand même, ou pas trop, ouais, après, c'est. tu en a certains qui sont ultra fort à l'entraînement et qui, malheureusement, perdent pas. ah, ouais, quand ils descendent, quand il devrai, ouais, tu crois que c'est dû à quoi ça? je sais pas si il y a aussi une capacité, je sais pas, génétique pour certains coururs en altitude. je parle pas forcément de qu'on soit kan ou européen, mais même entre les kan, il y en a qui sont plus apte en attitude que d'autres. OK, ou alors après, il y a aussi juste le, le mindset, quoi. dès qu'on arrive en compétition, faut être un animal, quoi. parce que ça va être stressant pour un canant au final, parce que tu as pas 1000 chances. si ça marche pas, après, le manager, il va peut-être moins t'envoyer et, en vrai, quand tu cours, plus pour les finances et tout, c'est peut-être plus stressant. et il y a aussi- enfin, j'ai lu de deux, trois papiers sur l'altitude, et il y a quand même, c'est un stress en fait. ils disent de venir en altitude mais aussi de redescendre. et si quelqu'un est né en altitude et que, ant 20 ans, il est jamais descendu au niveau de la mer, en vrai, ça peut être un stress quand même. ou al, il son peut-être trop en forme et il peut partir 10 fois trop vite sur les premiers C, ou je sais pas ça. je suis pas scientifique pour ouais, ouais, mais je me demande, parce que quand tu es né ici, que tu pars pour la première fois au niveau de la mer, ça doit être quelque chose quand même au niveau des globules rou et tout. tu crois que l'altitude, elle, a eu quel genre d'effet sur ta progression, parce qu'au final, tout le monde vient en altitude, sais, pour juste avoir les bénéfice de l'altitude. mais j'imagine, c'est pas 100 % de ça qui fait que tu progresses quand tu au Kenya. non, non, ben, c'est une partie de ce qui m'a fait progresser, mais après, c'est pour moi la plus grande partie, c'est vraiment le fait que j'ai réussi à, enfin, que je m'entraîne en groupe ici et que, ouais, c'est, c'est ça pour moi, c'est vraiment le groupe qui m'a fait progresser. donc, et c'est quoi la partie du groupe qui te fait progresser? c'est genre qui va tout le temps et déjà, c'est bah, déjà, c'est le mindset, j'ai, j'ai, j'ai adapté, je pense, le mindset des des Kignan, qui est que, voilà, on s'entraîne pour être le meilleur, OK, et euh, personne se plaint, on peut faire, je pas, on veut partir, 40 kill, il y a pas de, il y a pas de problème, en fait, il y a pas de limite. ok, c'est ça. je, j'ai l'impression qu' en Europe, il y avait beaucoup de limites mentales qui qui sont moins là maintenant, ces années. je pense: ah, ouais, tu trouves que ça a changé. le niveau européen a quand même vachement augmenté ces dernières années, mais à l'époque, il y avait beaucoup de limite, je sais pas. les gens voulaient être meilleur, les meilleurs de leur pays, pas forcément les meilleur. enfin, ils pensaient que c'était impossible de battre les, les Africains de l'Est. on a un peu idéalisé les Africains, juste en disant: bah, ils sont faits pour ça, pu s de stéréotype, ou, j'ai entendu beaucoup de ouais, de gens qui disent: c'est génétique, de toute façon, on a aucune chance, et cetera. et benah, moi j'étais convaincu de l'inverse et c'est pour ça que je suis venu ici. au final, tu as prouvé que c'était pas qu' une question de gêne, quoi. bah, ouais, enfin, il y a, il y a des, il y a des, des gens qui sont faits pour la course partout dans le monde. je pense pas que c'est parce que il y a une tribu qui est, qui est au top niveau en course, que forcément génétique pour moi, non, ouais. puis, en fait, même si ça l'était, le fait de le croire, tu es déjà en train de perdre, en fait, d' façon, parce que, imagine, c'est pas vrai en fait, vu que tu le sais pas. et en fait, j'ai l'impression que tu perds un peu confiance en toi au final, si tu penses que, de toute façon, bah, ils ont un avantage, que tu peux rien faire. c'est un peu déprimant pres de penser comme ça, j'ai l'impression. a, j'aimerais bien avoir un petit peu ton avis sur, bah, ce qui s'est passé entre record d'Europe et la grosse forme. tu fais des entraînement, tu fais des gros perfs et aujourd'hui où, bah, tu sais, je sais pas comment le dire, mais c'est plus difficile pour toi, puis, au final, vu que tu es loin, c'est difficile de d'avoir ton analyse là-dessus. je sais pas, toi, tu où tu endessus, mais j'aimerais bien avoir comme ton ton avis, parce qu'en fait, il y a plein de gens qui ont plein d'avis, mais, du coup, c'est peut-être toi qui a le meilleur avis sur ta situation. aprs donc ou non. mais bah, pour être clair, j'ai changé de coach, en fait en 2020, ouais, parce que mon coach Marco pensait qu'il pouvait pas m'amener plus haut que fait, parce que faut savoir que lui, il a un job à plein temps dans une B. Ahou, il pas coach à temps plein, non, il coach d'autres athlètes que il coach. bah, il est coach de mon club. il coach pas mal d'athlètes de mon club. personnellement, c'est donc ça, c'est sa passion, mais c'est pas son, son job. ok, je comprends. et pour moi, il pensait que j'avais besoin de quelqu'un qui soit plus là à mes côtés. ok, c'était plus lui, du coup, que toiouis c'esti qui m'a dit: SAV, pas déjà, parce qu'en fait, il aussi, on avait eu pas mal d'échecs sur la piste et il arrivait pas à trouver. enfin, il pens, pensait que qu'il arrivait pas à trouver les solutions. h, donc, il m'a dit: je pense que c'est mieux que tu trouves un autre coach. et on s'est tourné vers Renato Canova, doncou. j'ai fait une vidéo sur, sur le personnage juste avant et bah, c'est une philosophie qui est assez proche quand même, de ce qu'on fait, ça jouit. mais c'était un CR dessus, donc en difficulté, tu veux dire: ouais, c'est un CR dessus et en tout volume, intensité, et cetera. OK, et le but, c'était aussi de que je passe par lui, parce que je voulais passer sur marathon. ok, donc, lui, il est connu quand même pour faire ouais, il a coaché des, enfin ultra célèbre et son programme et ouais, et est bon pour le, c'est, c'est le meilleur programme, je pense, pour le marathon, si on peut survivre, ce qui quand même une condition importante, parce que si tu te présentes pas sur la ligne d'arrivé, tu as moins de chance de faire un bon chrono aussi de, par excuse, chance de faire, est-ce que tu- je serais quand même curieux d'en savoir plus sur- parce que tu te fais coacher 2 ans à peu près avec Ren, non, en plus, bah, de à partir d'octobre 2020 jusqu'à cette année, début d'année, euh, février. donc 3 ans à peu près: 2020, 2021, 2022, ouais, même plus 3 ans. et voilà, donc avec avec Renato, bah, c'est, c'est un programme difficile et moi, je suis quelqu'un qui veut toujours en faire plus. donc, j'ai essayé de suivre, de suivre, de suivre, et malheureusement, bah, c'était un peu trop, je pense, pour mon corps. ok, donc, j'ai enchaîné les blessures, les maladies, ah ouais, et petit à petit, au lieu de, je m'entraîis plus dur que jamais, mais mes perfs commençaient à baisser et c'était hyper frustrant. c'est parce que tu Donis plus de toi, mais tu avais moins de retour que tu avais jamais eu. en fait, depuis le début au final. bah non, parce que j'ai l'habitude, je donnais plus, mais comme Marco me connait tellement bien, euh, qu'il savait que il fallait me donner moins, en fait, à l'entraînement, en fait, il justé en fonction de ta personnalité le plan. c'est ça, je pense, qui manquait avec Renato, c'est plus une discussion, euh, ouais, j'avais moins de discussion, en fait, j'étais moins ouvert avec lui et comme c'est quelqu'un qui pousse toujours l'athlète à la limite et moi, je suis déjà au-delà de la limite, ouais, c'était une combinaison qui qui a pas marché. est-ce que tu penses qu'il y avait une barrière de la langue aussi, un peu au niveau de la communication un petit peu aussi que vous parliez anglais, du coup, anglais, tuavais pas appris l'italien pour relation avec ton coach, OK, et et donc, lui, te, il, te, il t'envoyait le plan, puis toi tu faisais le plan voir un peu plus, et du coup, comment ça se passa avec ton groupe, est-ce que, comme tu as changé de coach, par qu'en fait, je t'ai pas posé la question- mais si vous vous entraînez ensemble et que toi tu as un plan, bah, du coup, eu, ils font ton plan en fait, ouais, ouais, c'est ça. bah, déjà, jeaurais demandé: est-ce que c'est OK si on change de coach? parce que, forcément, je suis pas tout seul. on était, on est une quinzaine, ah, ouais, donc, ils ont accepté, on a, on a essayer. il y a d'autres groupes, d'autres coururs qui sont ajoutés au groupe qui étaient déjà coaché par Renato. donc, le groupe S agrandi, c'est agrandi. il y avait des gars hyper fort qui sont venus aussi. il y avait des GS encore plus forts qui sont venus. c'est quoi, un des GS encore plus fort, en fait? par exemple, quelqu'un comme er kiptanoui, qui cour 58, 40, ouais, ça commence sur sur semi. un autre, just Fat Boy, qui était lièvre de kipchog quand il a fait son premier corp du monde en 2h1. ok, ouais, donc, des gars comme ça, qui, voilà, qui font que aussi à l'entraînement, ça commence à être partir. bah, non, c'est enfin, c'est un peu lesffit de groupe, quoi on? on essaie de suivre jusqu'à qu'on puisse plus, et je pense que c'est un tout qui fait que c'était trop. et VO, tu penses: c'est la limite du groupe des fois, ou pas? est-ce que tu as l'impression que c'est parce qu'au final, oui, tu as ta part de responsabilité, mais en même temps, quand tu es compétiteur, tu es compétiteur, c'est c'est dans toi, tu vois, ouais, il faut, il faut, il faut vraiment. c'est difficile à gérer. en fait, plus le groupe est grand, plus c'est difficile. plus le groupe est fort, plus c'est difficile. penses-tu que quand c'est plus grand, c'est parce que tu as, au final, moins de contact avec chacun des gars et de tu as moins de contrôle, parce que, enfin, voilà, sur 25 personnes, imagine, euh, tu a forcé tellement deux qui se sentent bien aujourd'hui et et tu en as 10 qui se sentent moins bien. et voilà, si tu es vraiment le plus fort, c'est facile, parce que tu peux gérer, même en étant moins bien, tu es quand même plus fort, ou aussi fort que, par contre, si tu es à la limite, tu es un peu moins fort. bah là, tu es tout le temps à bloc. tu es tout le temps à bloc et du C c'est. c'est là la limite du groupe où il faut savoir se connaître, savoir laisser partir, ok, quand, quand il faut tuis, c'est une question de maturité athlétique ou pas. j'ai l'impression que je l'ai toujours pas. ça, ouais, non, c'est jamais avec des mec plus fort que moi, parce je, pasable fa, non, c'est hyper dur. faut, en fait, faut savoir lâcher prise, faut savoir lâcher son, son mode compétiteur, ou savoir quand, le quand l'avoir, quand être compétiteur, quand être compétiteuris jour, et que c'est pas celui qui gagne l'entraînement, qui est nécessement plus, ouis, ça, c'est aussi, c'est aussi de la confiance. la confiance, ok, mais c'est vrai que c'est, c'est dur, parce que quand tu as envie, quoi, de de faire toujours plus, c'est, c'est, je pense, c'est normal pour les athlètes de ton niveau aussi, là, ou donc, et ato, est-ce que il le voyait quand même, que c'était peut-être un peu trop dur, ou ça a pris du temps. euh, bah, forcément, il essay de trouver des solutions. il voyait que, que j'étais blessé, enfin, il s'est gratté la tête, ah, ouais, et enfin j'ai, j'ai. il a essayé, mais ouais, au final, je crois que c'était, c'était juste une combinaison qui marchait com. et voilà, après avoir essayé pendant 3 ans et que je vois que ça marche toujours pas, je me suis fait une raison et ouais, enfin voilà, il faut changer quelque chose à un moment, parce que c'est voà s'entraîner plus dur pour faire des moins bonnes perf. et surtout, j'étais, ma santé commença à être vraiment dommagé, sentais. j'ai eu des périodes, j'étais blessé, j'ai des fractures, j'en ai eu deux ou trois, j'ai des maladies où j'étais j'étais koos pendant 2 mois, enfin, des trucs qui commencent à être un peu un peu crave. je dirais Quême, ouais, ok. et est-ce que aujourd'hui, tu pas, tu regrettes, mais est-ce que si cétait à refaire, tu, tu aurais changé plutôt les choses, ou tu es content avec ça et tu as tiré des leçons? c'est, c'est difficile de dire que je regrette parce que je pense que j'ai beaucoup appris et que ça va beaucoup me servir pour le futur. et c'est dur à dire maintenant, parce que j'ai pas les, les résultats à escomés, mais j'en suis, j'en suis certain. donc, non, je regrette pas, ok, parce qu'au final, tu as 27 ans. on voit le l'âgees de certains marathoniens aujourd'hui, des meilleurs qui ont plus que 37, donc, en fait, il pourra êre rester beaucoup plus, jusque 10 ans pour bien perd sur marathon qui, je pense, c'est un tes objectifs, marathon aussi à long terme, parce que Sin tu t' entraînes comme un marathonien depuis super longtemps, quoi tu as le volume tuelle est longue, donc, je pense qu'il y a pas grandchose en fait, pour passer sur marathon. j'étais un peu curieux de savoir ce que tu avais fait, si tu as envie d'en parler ou pas. la en préparation mentale, justement parce que prépare mental, c'est c'est pas que c'est à vous, c'est que c'est pas super populaire. tout le monde va chez le kiné, tout le monde va faire de la muscu et tout. puis les gens sont fiers. mais si tu vas avoir un préparatoire mental ou, encore pire, un psychologue, c'est que tu es faible. tu vois, tu en penses quoi de ça? non, bah, je pense que, ouais, c'est, c'est, c'est ridicule de penser ça, en fait, parce que, bah, le mental, à mon avis, c'est, c'est, c'est une énorme partie de la performance. après, qu'est-ce qu'on entend par mental? ouis, c'est ça, c'est quoi ton, c'est quoi ta perception du mental? en fait, pour moi, ce qui est le plus dur, c'est, je dirais, le mental à long terme, c'est de d'être motivé tous les jours à- enfin, c'est là où je VO que les la différence entre un courur qui va être au top et un courur qui sera moins au top de jamais. avoir de baisse de motivation, en fait, exact, exact, tous les jours. être motivé, donc ça, ça a jamais été mon problème. ouais, c'est ça queis dire tuas Jama. en fait, ça même été ce qui a joué contre toi, exa, exact. mais après, il y a un autre côté. il y a gérer le stress. donc ça, c'était la la première fois où je me suis dit: là, il faut que je fasse appel à quelqu'un, donc un soprolope qui s'appelle a one trigger, ok, qui m'a aidé à gérer le stress, parce qu'en fait, j'avais tout ce qu'il fallait à l'entraînement et en compétition. des fois, je perdais les moyens, je savais pas pourquoi, ok, parce que, tout simplement, je me mettais trop de pression. donc, ça, c'est. puis après, il y a, il y a les détails à Leser chercher quand on est vraiment en souffrance, aller toujours plus loin, ça, je pense que c'est aussi pas quelque chose. enfin, c'est quelque chose qui, en moi, ça, je peux, je peux le faire, ouais, mais ouais, faut arriver à le faire dans le bon moment. et ça, je pense que des coach, enfin, préparateur mental, peut, peut aider à ça, pas vraiment. euh, cerner arriver à, à donner le meilleur qu' on doit, OK, et comment, tu as eu le déclic de dire ça. ça a pris du temps pour toi, en fait, de dire: je vais vous me faire aider par quelqu'un qui connaît un peu mieux la psychologie, ou tu as pas une mal, et tout par. je me rappelle plus très bien comment ça s'est passé, mais je me rappelle que, en fait, à chaque compétition importante, je perdais mes moyens et donc, je me suis dit à un moment, je pense que quelqu'un m'a conseillé, j'ai pas eu de problème avec ça. enfin, moi, j'ai pas de pas de problème d'ego, ouais, ouais, et tu as senti des résultatsou, bien sûr, bien sûr, en genre à peu près- je dis plus ça pour les gens qui hésiterai ça- tu as pris combien de temps, à peu près, pour voir des résult. c'est rapide, en quelques, enfin, déjà en quelques séances, hein, quelques séances a déjà des trucs et des fois, c'est juste des déclics. c'est, c'est assez fou, quelque chose qui nous bloque. et poser les bonnes questions. et en fait, ah, j'ai jamais vu ça sous cet angle. et est-ce que tu conseillerais aux gens, de manière générale, ce genre d'approche, en fait, parce que c'est très rare, les, les coureurs amateurs qui vont faire appel à un préparateur mental, je pense c'est extrêmement rare. et même au niveau professionnel, j'ai pas l'impression que ce soit mon, mais je pense, tu sais mieux que moi, final. non, non, je pense que ça se développe. j'ai entendu encore Josh K qui parlait, qui a battu sur 1500, qui disait qu'il avait mis en place aussi, ah ouais, un coach mental. OK, et donc, si quelqu'un qui est champion, champion du monde, dit ça, c'est que ça a bien marché. quand même, j'ai l'imession pour lui. je pense que, voilà, si si les gens pensent qu'ils ont besoin de ça, bah, tout le monde a forcément besoin, je ou. je dis pas, mais faut pas hésiter, de toute façon, c'est, il y a rien à perdre, quoi? ouais, c'est ça. bah, il y a beaucoup de gens qui ont l'impression que c'est la honte, un signe de faiblesse, mais c'est dommage. il y a beaucoup plus de gens qui qui font appel au préparateur mental qu'on qu' le P, ouais, mais ils vont pas forcément le dire sur les réseaux sociaux et tout. on a déjà parlé pas mal du Kenya, mais j'avais quand même des des petites questions sur, sur les commentaires des gens. il y a beaucoup de gens qui me demandaient: est-ce qu'il se rend compte à quel point il a inspiré une génération de de de coureurs et tout, toi, tu t'en rends compte parce qu'en fait, tu es jeune, mais du coup, tu t' rends compte à quel point il y a beaucoup de coureurs qui se sont mis à la course, c'est tout, parce qu'ils ont envie te per Pho ou tu. bah, je sais pas à quel point, mais c'est, c'est vrai que ça me fait plaisir, parce que moi, j'ai toujours été moi-même. en fait, j'ai, j'ai fait ça parce que c'est ce que je voulais faire, ouais, et j'aime bien casser un peu les barrières, parce que jein, pour moi, par exemple, en Suisse, j'aime mon pays, qu'on s'entende, mais j'ai l'impression que tout le monde fait un peu ce que tout le monde fait. h, HM et benah, moi, j'ai voulu faire ce que j'aime faire, pas ce que tout le monde fait, mais tu as osé du coup, et voilà, j'ai osé, mais parce que, mais j'avais aucun risque à prendre. je veux dire, j'ai essayé de faire ce que j'aime et au final, quand tu vois ici les gens, ce qu' font, avec rien, absolument aucun argent, moi je suis, je suis chanceux. j'avais quand même un petit peu d'argent que mes parents m'ont donné enfin, et je sais que si ça marche pas, je peux, je peux retourner faire des études, j'ai une sécurité. donc, j'ai pas pris vraiment de gros risque au final, alors que ici, je trouve que il y a des gens qui ont vraiment zéro dans leur compte en banque et qui qui essayent, ok donc, ou c'est bah, en fait, après, on, c'est parce que tu as vu, je pense tu as vu des gens encore plus que toi, mais tu sa, pour plein de gens, partir au Kenya comme ça, genre 17 ans chez quelqu'un que tu connais pas, et tout c'est, c'est très audacieux comme comportement et je pense ça inspirer beaucoup de gens et je pense même, puis, on pourra- on pourra jamais le ça- mais je pense que c'est ce qui fait qu'il y a autant de gens aujourd'hui. tuas, tu as contribué au fait fait que autant de gens viennent explorer eten et le Kenya de manière générale. tu vois, qu'est-ce qui fait que tu es resté au Kenya après, parce qu'on a pas parlé tout à l'heure, mais tu allé plus plusieurs fois avant de t'installer. mais c'est quand que tu as eu le déclic de de t'installer ici, parce que c'est pas rien comme décision quand même. bah, en fait, avant d'y aller déjà ici, j'avais dans l'idée de de m'installer ici. ah, ouais, j'avais, j'avais l'idée. après, je suis venu ici un mois et après, j'étais sûr que j'allais retourner et m'installer. donc, la deuxième fois, je suis allé 2 mois. euh, j'ai fait une course, je suis retourné 2 mois, donc pendant l'hiver. je suis allé 4 mois, OK. et puis, l'année d'après, je crois que j'ai posé mes valises, ouais, mais où, du coup, c'était, bah, je louais des, des appartements, ok, mais en fait, tu as jamais été dans un camp au Kenya, enfinen tuas jamais été dans un camp. je suis parti, j'ai monté un peu les échelons. au début, j'étais avec mon pote, justement, qui m'a accueillé chez lui. on avait, on avait pas d'eau, euh, cétait de temps en temps, enfin, c'était assez rudimentaire. ensuite, après, j'ai eu quand même l'eau au robinet, ok, tu pas. puis, y a pas d'eau potable non plus, ce qui est en bouteille, ouais, et enfin voilà, j'ai. j'ai jamais eu de de problèmes avec le confort. c'est aussi ce que je recherchais un peu. la vie dure pour, ouais, pour t'endurcir aussi exact. et tu le vis comment, quand tu rentres, parce que maintenant que ça fait longtemps que tu es ici, tu le vis comment, le confort occidental, est-ce que tu le vis bien? et tu es grave content de reprendre une douche avec plein de. enfin, tu vois ce que je veux dire, ou est-ce que tu trouves ça presque superflu, en fait, avec le recul. non, j'ai, j'ai appris à, à m'adapter. au début, c'était hyper difficile de revenir en Suisse. pour quelle raison? bah, en fait, justement, je trouvais que tout était superflu, même le, le comportement des gens, ça, ça me choquait. ah ouais, parce que ici, en fait, c'est quand même pas mal de pauvreté, on va pas se le cacher, ouais, et et de voir ça et le contraste avec l'Europe, c'était, c'était choquant pour moi. donc, je me sentais pas bien, genre un peu surconsommation et tout ouais, tout ça. et les gens, les gens qui se plaignaient, enfin, les gens qui étaient presque déprimé- je trouvais la journée quand j'allais dans le bus, les gens qui fumaient sur le sur, sur la route, enfin, des choses, des petites choses comme ça, où j'étais complètement déboussolé. je comprenais pas trop, mais c'est paradoxal, au final, parce que quand moi, je vis en Kenya, on dit que c'est un pays pauvre, mais sérieux, al, c'est peut-être parce que je suis blanc, je sais pas, mais j'ai l'impression. les gens, ils sont heureux, tu vois. enfin, quand je dis heureux, tu vois, je veux pas non plus dresser un portrait qui faux, mais je sais pas, je sais pas le mot exact, mais ils ont l'air content de vivre, ils sourit beaucoup. tu vois, si tu peux pas mentir là-dessus. ils sourit beaucoup, alors que sur le papier, bah, ils ont moins que nous. tu vois, mais c'est vrai que quand tu reviens, bah tu dans le métro, tu vas dans le bus, tu vas dans la rue, les gens bah beaucoup. ça veut pas dire qu'il sourent jamais, mais ils font plus la gueule. ouais, ça pose la question de ce qu'on a vraiment besoin dans la vie, ouais, mais en vrai, c'est même moi, je, clairement, je vis en abondance, j'ai trop et tout. mais quand je vis en Kenya, je me vraiment, je vis presque une dépersonnalisation. je dis: mais, en faitce que ça fait du sens, parce que je suis aussi heureux qu'ici, si ce n'est un peu plus, parce qu'en fait, j'ai moins de de stress, parce que il y a moins de. en fait, quand tu as moins de truc, tu as moins de possession, tu es moins stressé aussi. mais ouais, non, c'est des fois, tu te remets, tu remets beaucoup en question quand même. alors, toi, j'imagine que tu as fait ton choix, vu que tu es venu ici, ouais, mais je trouve, c'est, tu vois, c'est pas que la course. en fait, quand tu viens ici, tu te rends compte de de plus de truc que tu pensais, et c'est pour ça que j'aimerais bien des fois, avoir plus de contact avec la vraie population. pourquoi tu crois que les gens, ils viennent s'entraîner de manière générale, à quand je dis les gens, c'est les Occidentaux, bah, parce que c'est, c'est devenu connu, hein, c'est ouis populaire, ça, c'est ultra développé, bah aussi de par les réseaux sociaux. et voilà, les gens, ils viennent, je pense, principalement pour l'altitude et parce qu'il fait chaud, surtout en hiver, ouais, et puis après, la plupart découvr la culture et ils adorent ça, et ça fait qu' il reviennent. he, ouais, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui reviennent. ben, moi, le premier là, la même année, j'y suis allé deux fois, mais c'est comme au niveau, je sais pas toi comment tu VI, mais au niveau du, je trouve le truc qui m'a le plus marqué, c'est l'absence de stress que je vis ici, et ça, c'est sûement, parce que je suis un peu privilégié de pas avoir le stress financier. mais est-ce que toi, c'est quelque chose que tu as remarqué? ouais, non, c'est ça, c'est, c'est clair. c'est aussi pourquoi je me sentais pas bien quand je retournais en Suisse, c'est que ici, on est aussi coupé de de pas mal de choses, HM, mais au final, on, ouais, on a le focus sur ce qui est important, ouais, et le reste, on l' ouais, il y a pas trop quoi. et plus de relation sociales aussi, parce qu'en fait, comme j'ai, tu vois, mon internet, il marche pas. bah, au bout d'un moment, tu fais, ça me saoule. du coup, en fait, tu vas parler aux gens, tu vois puis ouais, puis la manière dont les gens vivent, c'est relaxe, en fait, à part l'entraînement qui est assez, voilà, c'est, on a les heures d'entraînement, mais le reste, c'est le temps s'arrête quoi. c'est ça qui est cool. puis, on vit avec un peu la lumière du jour, ouais, ça je remarqué aussi: ouais, c'est cool. a, c'est pas tout éclairé. là, à partir d'une certaine, c'est pas comme chez nous, tuas l'IM que ça peut. tour est 24, 24, je me demandais, c'est quoi la proportion, en fait, des gens au Kenya qui s'essayent à la course? parce que tand dis les Kenan et court tous, mais en fait, c'est faible, c'est quand même. on dit: tous les cons sont fait en course. non, c'est je P, c'est surtout la région, ici, qui est connuen, Eldoret, les kalalengin, la tribu de euh, il y en a pas mal qui s'essayent, mais c'est en pourcentage, c'est quand même faible. on est ouais, je sais pas si on a un %. ah, ouais, à ce pointl, ouais, ouais. mais tu crois que la détection des talents, elle est bonne au Kenya, globalement, ou tu penses s'il y a quelqu'un est talentueux, il va forcément être détecté, ou non, pas forcément. non, non, je pense que, bah, comme il y a beaucoup de gens qui s'essayent eu en beaucoup plus que dans les autres pays, he, ouais, ouis, du coup, il y a, il y a beaucoup de talents qui émergent et et voilà, voilà, si on mettait le même nombre, je sais pas en France, qui s'essay à la course, et je dis pas s'essayer avoir un travail à côté, non, c'est à fond, fond ouais, du matin au soir, il y aurait beaucoup plus de, bah, il y aurait plus de ouais, ça c'est. et le talent, il là, se découvre un peu. c'est, c'est dur, c'est, c'est la loi du plus fort, ouais, et c'est un peu de la chance aussi des fois. dans quel sens? tu crois, bah, est-ce qu'on se fait opérer des fois, avoir l'opportunité, en fait, de, parce qu'il y a tellement de de gars qui pourrai aller gagner des courses en à l'étranger, ouais, c'est difficile de savoir lequel ouais. mais c'est ça que je me demandais quand je fais des fartle avec certains Kenan et qu'après je leur demande leur chrono. tu vois, je vois, au final, ils savent pas trop, parce que, bah, il y en a une partie qui ont jamais eu l'occasion de faire des courses au niveau de la mer. tu crois que c'est quoi, le, le, le niveau? ben, je sais que tu peux pas dire le niveau moyen, mais dans les groupes de fartle du Mardi, Jeudi, qu'en fait, j'arrive jamais à savoir si c'est des gars qui font de 15, de 10, de 5, c'est les meilleurs. tu crois qu'il font combien ici, dans les groupes, pas pas ceux qui sont des structur là, ouais, non, bah, bah, je sais que les f du mardi, jeudi, il y en a qui aiment bien se tester. donc, des fois, tu peux trouver des gars qui courent 26 après. il y a justement, des fois, il y a des surprises. tu as des gars qui sont devant, tu te dis, tout défoncé dans les cours, et il court 30 minutes. ah, ouais, c'est, c'est bizarre. mais ouais, non, il peut. le niveau, quand même, je dirais, à l'avant de ces groupes, c'est quand même du 27, 28 au 10, kill, ok, quand même. parce que quand Bastien, il est venu pendant à peu près mois, il était vraiment venu au FLE en mode compétition et au final, il a réussi à crocher le premier, mais il a tout, tout donné, tu vois. puis, il est pas mauvais non plus. il fait fait 28 bat quand mAh, voilà si' fait. ouais, peut-être qu'il vaut moins de 28, 27, c'est à peu près le niveau des garts devant, je pense. ok, c'est donc, si vous allez au Kenya, essayez pas de partir avec le pack de devant, sauf si vous êtes vraiment fort. est-ce qu'il y a des trucs qui te manque ici quand même, ou c'est vraiment rien qui te manque ici? le fromage, non, ça peut re vraiment n'importe quoi. non, bah, justement, là j'arrive à le fromage, le chocolat, mais maintenant, on peut tout trouver en fait. àor, c'est ça qui est fou. tout, il y a des prod d'artation, même fromage et tout. ouais, c'est beaucoup plus cher. mais après, ma famille me manque de temps en temps quand même, mais ils viennent me rendre visite, je viens, je le rvisite de temps en temps, OK, puis, sinon, franchement, j'ai, j'ai ce qu'il me faut ici qu' y a pas, c'est: il y a plus de trucs que tu préfères ici que il te manque en, sinon tu aurais pas choisi de vivre ici. est-ce que tu, tu penses que les Occidentaux, ils sont faits pour rester s'entraîner au kya pendant des années, tu pens, tu as l'impression que c'est possible, ou tu penses que c'est juste une question de de bien faire les choses en fait d'entraînement et tout. ouais, pour moi, je- je me répète peut-être, mais je crois pas à la génétique, qu'on soit né en altitude et que ça change quelque chose. j'y crois pas. ok, après, ça dépend un peu de, je pense pour les athlètes, ça dépend de leur philosophie d'entraînement. je sais qu'il y en a qui aiment bien faire des stages, justement, passer 3 semaines en altitude, 3 semaines en bas, enfin varier avec l'altitude, mais je pense pas que ce soit un problème de de vivre ici. donc, c'est bien faire les choses, surtout, ouais, et est-ce que ça t'arrive toi, bah, j'imagine que oui, de tu as déjà fait des prises de sang pour comparer un petit peu chaque année et tout, et tu as vu des trucs intéressants quand tu faisais ça, ou pas spécialement, euh moah, je fais des prises de sang régulièrement, tous les de TR mois, pour contrôler tout va bien, surtout pour pas avoir de manque de de, parce que le fer, c'est quand même un minéral qui qui est un peu plus à risque, bah, déjà, chez les coureurs en général, et en altitude encore plus. ouais, moi, j'étais souvent très trop bas, parce que j'étais j'étais un peu trop léger, trop fin, j'étais tout le temps un peu à la limite, mtenant, ça va, mais ouais, c'est non, moi j'ai pas beaucoup de variation après. ce qui est étrange, c'est que souvent, on pense qu'on a l'émogobine plus haut quand on revient, et moi, je l' plus basse. ah, ouais, parce qu'en fait le sang est plus épais. enfin, jeess, c'est un truc de dilusion. ouais, c'est ça, ok, mais au final, tu Perfes quand même. ouais, donc, en fait, on s'en fout. ouais, ok, ces gens sont. enfin, les gens ont souvent l'idée qu'on est plus haut en revenant, OK, et en fait, pas spécialement. donc, c'est mieux de faire parler les Perfes que les prises de s au final, ouais, toute façon, tout le monde est un peu différent. plutô des gllobines, ça veut un peu tout et rien dire, je trouve. et tu fais comment, au niveau du fer, est-ce que tu as des techniques là, quand tu restes longtemps, est-ce que tu dois te supplémenter ou est-ce que c'est vraiment faire super attention à la nutrition? euh, ouais, ben, moi, j'ai, je prends des, des, des compléments alimentaires, euh, donc, c'est un mix un peu de de tout, toutes les vitamines et cetera qu'on pe faire aussi et après, ouais, j'essaie de bien manger, mais de toute façon, ici, on peut, on peut que bien manger. ouais, ça j'ai remarqué. mais tu vois, même j'ai trouvé que c'était difficile. moi, j'habite au Canada, donc c'est encore une culture alimentaire qui est différente. j'ai trouvé quand même dur le choc. c'est presque trop simple pour moi. au début, tu vois, j'avais l'impression d'avoir tout le temps faim, ou de resterou sais d'avoir manger plein de fibbres, mais d'avoir faim, mais l'estomac rempl, je sais pas ce que c'estas déjà fait des trucs comme ça, ou pas. trop début, j'ai beaucoup de problèmes d'estomac, ok, les premières fois que je suis venu. mais maintenant je me suis, je me suis habitué. ouais, enfin, je pense, c'est, c'est aussi une partie de la paire, enfin, c'est vraiment ultra sain. et ouais, bah, c'est, c'est, c'est bon pour le corps, quoi, alors que ouais, en Europe, c'est quand même trop sucré, quoi en général. ouais, tu trouves, et tu le vois quand tu rentres chez toi. du coup, ça, tu, tu vois gustativement que c'est différent. ouais, c'est différent. c'est pas le même goû, surtout les fruits et tout ça. fruits, les légumes, c'est ici, c'est top quoi? ouais, ça pousse, j'imagineardin, vous avez un jardin ici. du coup, vous mangez ce que vous toute l'année. en plus, du coup, vu qu'il toute l'année, pr ouais, ouais, on on peut faire pousser toute l'année certains légumes, ça c'est une grosse chance quand même. ah, j'avais une question sur k, tu vois qui c'est ou pas. c'est comment les gens, ils ont réagi ici à la performance de Kip. bah, je pense qu'ils l'ont vu venir parce que ça fait quand même à Valence. je pense c'est à Valence qui l'a choqué le plus, ouais, mais j'étais à Valence en plus et ça m'avait impressionné. ouais, après moi, je le connais un peu, s entraîné avec nous en 2020, en 2020, dans mon groupe. il a rejoint mon groupe en 2020, ok, donc, tu le connais un petit peu, ouais, ouais, parce que il était en fait à l'époque, les camp avaient fermé à cause du covid. donc, lui, il s'entraîné à captagat et il était venu s'entraîner avec avec mon groupe pendant 2, 3 mois, avant de faire le semi de Valence où il avait fait 58 des poussières. tu, un bon chrono. donc, c'était quand même un bon chrono. mais c'est vrai que les, les gens, euh, bah, les gens- jeistre, mes gens, mais pas comme en France- sont hyper positifs. donc, ils sont, ils voient la perf d'un bon côté, ils sont pas méfiant. ah, benah, en France, direct les gens, ils disaient, parce qu'on sait très bien et au final, ben, en fait, on en sait rien quoi, et du coupou, faut pas, faut pas parler avant de d'avoir des preuves, parce que tu peux être fort aussi, tu vois, h après, c'est vrai que, ouais, ouais, bah, il y a, je sais pas, il y a un peu cette confrontation avec Kipchoge: les gens, les gens, je trouvais un peu un peu, par contre, méchant avec Kip Chog, je trouvais les gens- tu parles de G, des can, ouais, plutôt enterré, Kip Choge, ah, ouais, c'est le nouveau, c'est le nouveau, c'est Kip to, c'est mainant, c'est le meilleur. on a oublié Kip Chog et ceteraou, ouais, je trouvais ça, je trouvais ça dur, ouais, parce qu'il a quand même, enfin même qui s Kup chogé sur sa fin de carrière, il a quand même créé un truc énorme pour quand même 2h2, ouais, c'est, c'est quand même pas, pas mauvais. mais c'est vrai que c'est Kip t, c'est, c'est enfin, c'est extraordinaire. ce qui, ouis, c'est ça, est en train de faire Kip, ça lui a pris 20 ans de construire ça. ouais, et kiptou, il a 23 ans. tu penses qu'il a 23 ans ou pas? parce que je sais que ici, des fois, c'est moins précis. enfin, c'est pas du tout négatif. mais non, il a pas 23 ans, ça c'est sûr, mais mais, genre, il a pas 40, pas 40, mais dans la 30, la 30, ok, mais au final, le sonondage, c'est pas si important, mais même, en fait, en fait, au-delà de son âge, comment ça se fait que, boou, il arrive et direct? est-ce que c'est parce qu'il avait jamais d'opportunité de courir au niveau de la mer avant? tu crois? euh, non, non, mais il est, ça fait un moment qu'il est quand même bon sur semi, ah, ouais, c'était quoi? c'était 2000, 2020, il a couré 58, ouais, ok, 2020. ensuite, il a fait quelques semi en 59, mais il a jamais courutin, tu vois, il a jamais fait des chronos normaux. en fait, c'est ça qui est fou, c'est qu'il a direct fait des CHR. ce qui est fou, c'est: premier marathon de une, ouais, c'est ça. deè. marathon 2, une de nouveau, et là, 2h0, ouais, surtout, la façon dont il cour, quoi, c'est? c'est ouais, ça, ça défie la loi du marathon. c'est mettre un 27 minutes sur du 30 au 40, c'est quand même. si on a c, un marathon, c'est en fait, il a l'air facile, c'est qui m'en fout, c'est que je sais pas. il court, puis un coup, il se dit: bah, en fait, il me reste ça. puis les gens il décrent total et il est d'un autre niveau. mais je sais pas, je trouve quand même, c'est enfin toi qui l'a côtoyé, est-ce que parce que, honnêtement, physiologiquement c'est une chose, mais imagine, psychologiquement il doit être un petit peu. c'est pas pas spécial, mais il doit. est-ce que tu avais remarqué des trucs? ou, en fait, non, il est juste super en forme. enfin, je va pas mentir, j'ai rien, j'ai rien marqué de spécial à l'époque. il était fort, il était devant, il était avec nous à l'entraînement, mais rien de rien de fou. tu jamais dit qu'il faisait 2 heures quelques années? non, et pu, bah, après, il était, il avait une petite blessure, donc, qui traînnait, donc il avait souvent mal à la jambe, il se plaait de ça. donc là, je sais pas, est-ce que maintenant il a plus mal? donc, il a pu s'entraîner encore un autre niveau, je sais pas, mais il avait rien. de où, je me suis dit: ouais, ça, c'est le prochain qui, ça, c'est c'est sûr, ça, c'est sûr que non. ou, et tu as entendu un petit peu des trucs sur comment il s'entraînent et tout ou pas trop. bah, j'ai lu, mais ça me paraît, ça me paraît fou. ouais, c'estce que parce que moi, quand je vois, à 300 km par semaine, et et courir tout le temps vite, enfin, toi, tu l'as vu déjà ce que c'était, et tu crois que c'est possible. c'est difficile à euh se à à parler de ça, mais j'y crois pas, ouais, parce que, enfin, je sais ce que c'est de courir 200 kg par semaine. déjà, 220, ça commence à faire mal, mais alors régulièrement, 280 à 300, avec les intensités que qui décrit en? en fait, c'est ça, c'est volume plus intensité. qui, mon coach, il m'a dit ça, ça me paraît très bizarre, direct, oua, ouais, à mon avis, peut-être qu'il a fait une ou deux semaines, ou peut-être 3 semaines à ce volume, mais mais enchaîner, enchaîner 3 mois, c'est, c'est, c'est allé la blessure, ou alors c'est peut-être sa, sa dernière année, quoi? ça me parait fou, honnêtement. on parlequip Chog, qui s'entraîne quand même, qui fait 2h une, qui s'entraîne 200 kill par semaine, là, c'est un autre, là, il parle de 100 kill de plus par semaine, c'est quand même. et plus dur aussi, j'ai l'impression, de ce que j'ai compris, qui jogit tout le temps très, très vite et tout, en tout cas, j'ai. honnêtement, tu, tu crois qu'ils vont s'affronter ou pas à Paris? ça me paraît trit, bizarre qu' il sélectionne pas les deux, parce que parce que normalement ils doivent, c'est les deux meilleurs chronos, mais j'ai l'imession que j'arrive pas à voir Kip Shog contre Kip Tom. je sais pas, j'ai, c'est pas possible. je sais pas pourquoi, je sais pas. ok, je sais pas à quel point on peut bloquer un cour ou pas. ouais, c'est ça que j'imagine que, par moi, si équipe Chog, je laisserai pas courir contre moi, parce que j'aurais quand même peur. tu vois, parce que là, c'est la relève aussi, fait que, en tout cas, c'est c'est ça. tu, moi qui habite en Amérique du Nord, là, qu' il a couru à Chicago. en plus, j'ai des amis qui courent à Chicago, les gens, il, ils étaient genre, ils en revenaient pas quoi. j'ai des amis qui ont couru leur premier marathon dans la course du record du monde. tu vois, c'est, c'est vraiment une expérience incroyable. on est vraiment sur la fin. fait que j'ai quelques questions en rafale pour toi. en gros, tu réponds le plus vite possible. tu vois, genre une phrase, et après j'ai quelques questions de la communauté et on a fini. c'est quoi ta séance préférée pour préparer un 10 km de Kill rapide, un kill moyen, euh, six fois OK. et quand on dit rapide, c'est allure 10 km ou plus vite, un petit peu moins vite du coupô: 2,50 V, ok, parce que, à cause de l'altitude, OK, et le récup, c'est quand même un bon rythme, ok, avec une belle séance. alors il faut adapter les allures. si vous écoutez ça, c'est qui le coureur qui t'impressionne le plus? ah, bah, Kip Chog, sûr, est-ce que c'est parce que ça, longévité, ouais, c'est longévité, régularité, ok, la plus grande force des coureurs cignant aucune limite mentale, la durée optimale pour venir s'entraîner en altitude, selon toi, genre la première fois, un mois, OK, et si je crois que Jimmy cassier, il travaille fort pour prendre ton record 10 km, est-ce que tu as un mot à lui dire? bonne chance, c'est bon, il va en falloir, je pense, du travail, c'est. il a combien, Jimmy, tu sais ou pas, parce que je connais même pas son chrono exa sur route. vous avez combien de différence? je pense. une vingtaine de secondes, c'est beaucoup à ce niveau, quand même. 20 secondes, ouais, après, enfin, je pense qu'il a le niveau le le faire par son 5 km, quand même vachement solide, son semi aussi. après, il faut, il faut le faire. vous êtes déjà entraîné ensemble au Kenya, non, ou CIS? je suis tombé sur une vidéo il y a un moment, quand tu étais Tura en forme, je pense. ouais, il était venu de de trois fois, quelques Séan, quelques questions de la communauté, fait qu'on a trié. puis, je pense qu'il y a des trucs. de toute façon, on va sauter parce qu'on a déjà une belle conversation. ton aprèscarrière, est-ce qu'elle se passera au Kenya, où tu comptes revenir en Suisse? j'ai ma petite idée. h? non, va au Kenya, ok, ouis. et il y a personne dit merci pour tout. si le demiond connaît une aussi grande attraction en France, en Belgique et en Suisse, c'est en grande partie grâce à toi. très certainement le premier idle d'une génération complète. je vais pas toutes les dire, mais à chaque fois, il disait ça sur les commentaires: merci beaucoup. est-ce que la marque AX, elle, te convient mieux que Nike? euh bah, une marque, moi, ça me convient, ça me convient bien. après, une marque, c'est, c'est une marque, c'est pas moi. ce qui me fait fait plaisir, c'est, c'est l'entraînement. j'apporte pas trop de d'importance à la marque. je pense qu'on peut courir avec, avec différentes marques, ouais, ouais, et c'est pas ça qui fait la performance après. bah voilà, Aix m'a m'a beaucoup plus soutenu que Nike, et ça, j' j'en suis vraiment très reconnaissant. ouais, tuas, au final, le support même. juste, on reste avec toi, peu importe. ça, c'est hyper important, ok, est-ce que les chaussures sont faites sur mesure pour toi? euh, sur mes, non, j'ai ma et de de chaussures. après, c'est j'ai, il développe les prototypes, euh, pas seulement avec moi, mais en partie avec moi. donc, j'ai, j'ai la chance de de de pouvoir développer les chaussures et et de leur donner, euh, des feedback sur ce que je ressens. donc, ça, c'est ça. c'est ça. c'est aussi en plus que je peux mentionner, justement par rapport à Nike, où j'avais pas cette chance de de développer les prototypes, mais il y en a qui le faisaient, ou toi, tu, ou a qui le faisait, mais j'étais pas dedans, et du coup, là, c'est c'est fou qu' AC 27 TR, tuétais pas dedans, quand même, ça prendit qui to 27, ouais, et et du coup, ouais, c'est c'est quelque chose qui est cool, parce que, du coup, au final, ouais, c'est un peu chaussure, conçu pour, en tout cas pour les athlètes au top niveau. ah, puis, tu te sens écouté et respecté aussi dans ta carrière d'athlète. c'est cool, ok, est-ce que tu fais du renforcement musculaire? et si oui, est-ce que tu cibles des points de faiblesse précis ou tu, ça se passe comment que c'est ça qu'on a pas parlé ou ouais. alors là, le rentfo, c'est quelque chose qui a pris beaucoup plus d'importance ces dernières années justement, ma, malheureusement, à cause des blessures, ou ouais et euh, moi, j'ai une super équipe qui me suit à à Genève, l'Hôpital de la Tour et euh, et du coup, j'ai, j'ai des des exercices personnalisés justement pour pour renforommer les, les renforcer les muscles qui sont un peu un peu faibles. donc, moi, c'est plus ma chaîne arrière, les, les isquot, les fessiers, où j'ai pas mal de problèmes, et donc, je fais du renfo, je dirais trois fois par semaine, donc, deux fois renfo général, ouais, et une fois de la muscu un peu de force, genre un peu plus lourd, et ce trouis en muscu, je fais, je fais lourd, mais tu fais combien? un squat, je suis cueux, ouais, max 120, je suis pas non plus 120 kg, ouais, 120 kg, c'est pas mal au final, par que c'est genre presque deux fois t poids, ououais, ouais, c'est, c'est des demi squat. donc, c'est pas squat complet, ah, mais c'est deux fois s po, c'est pas mal déjà, parce qu'on est pas fait, on n pas des altterophil non plus, mais ok, là, c'est plutôt la force max. donc, peu de répétition, ok, euh, pour développer les fibes, les fibres rapides, ouais, tu sens la DIF depuis que tu as, tu as commencé, ou pas? ouais, bah, je me suis développé physiquement. j'ai quand même ENF, je suis quand même plus fort musculairement et je pense que ça va. ça va payer quand je retrouverai la FME. ouais, j'imagine, on a un peu parlé, mais pas trop. tu penses quoi de la philosophie norvégienne, si Mo, j'imagine, tu connais, et tout, beaucoup de volume, toujours un contrôle, double seuil, c'est quoi ton avis là-dessus? h bah, je pense que c'est efficace. ouais, je suis pas fan. enfin, c'est pas une philosophie qui me fait rêver, en fait, euh, d'être en contrôle et tout. enfin, moi, je suis un peu l'opposé, ouais, et j'ai, j'ai dû apprendre à, à, quand même, à à être en contrôle, parce qu'on peut pas être tout le temps à fond à l'entraînement. mais j'ai, par exemple, je prends pas le lactate et tout ça. non, tu as jamais fait ça. non, ça t'intéresse pas trop, non, et c'est pas quelque chose. en fait, j'ai pas envie de devenir un rat de laboratoire. ça corespond pas à ta personnalité, en fait, et à ta. courir sur tapis, tout ça, toutes ces choses, c'est, c'est difficile pour moi. et pour moi, je pense qu'aussi, je cours parce que ça me fait vibrer et ce qui me fait vibrer, c'est mon côté instinctif, côté liberté dans la course. c'est pas seulement les perf, comme on peut croire, et ça, il faut que je le garde à l'entraînement. c'est intéressant ce que tu dis, parce que souvent, on voit justement juste les Perfes. tu vois, genre, tout le monde veut faire la méthode norvégène parce que il voit Jacob et tout qui perf. mais tu as raison sur un point, c'est que, en fait, la philosophie que tuas, ça doit pas être seulement de façon objectif et froide, ça doit être aussi parce que, bah, c'est amusant. et tu vois, c'est c'est très récemment que j'ai réalisé qu'en fait, c'était, sur le papier, super cool, la méthodologie norvégienne, mais en fait, je trouve ça beaucoup trop ennuyant. tu vois, genre, tu vois, tu dois toujours, comme tu dis, toujours en contrôle, et repartir deux fois dans la même journée, deux fois par semaine, pour faire des 10 ou 15 x 400, mais toujours en contrôle, bah, en fait, comme si c'est pas amusant tout le temps. tu vois, donc, je pense qu'il faut pas avoir. il y a plusieurs routes qui mènent la perfit. toi, ton 2713, tu l'as fait avec une philosophie qui a rien à voir et ça marche aussi. quoi? ce que j'ai appris dans ces dernières années qu'on était difficile, c'est que j'avais un programme qui était sur papier, qui devait m'amener, je sais pas, à courir de deux au marathon, je sais pas quelque chose d'extraordinaireou, et je l'ai pas fait. j'ai couru, bah, de 11 ouais. donc, au final, je, je, je. je mets pas tout sur le programme, mais je veux dire ce que j'ai perdu ces trois dernières années, c'est vraiment cette joie, ce plaisir de courir que je retrouve maintenant, que que j'ai retrouvé vraiment, et qui et pourquoi je cours. en fait, c'est, c'est pour moi, c'est. mais tu arrives à répondre à cette question ou pas? parce qu'au final, tout le monde pense que c'est facile comme question, mais je pense, c'est dur, moi, je bah, moi, je cours justement pour sentiment de liberté. j'adore aussi relever des challenges. je sens que quand je m'entraîne, j'arrive à me surpasser et ça, c'est, c'est un sentiment incroyable, le sentiment que ton corps et ta tête change en fait avec les efforts. ouais, exactement, quand tu es, Quand tu es dans l'effort, que tu arrives à aller au-dessus, tu arrives à trouver ce flow où tu es relâché, tu es dynamique, tu arrives à ouais, à êre, transcender. c'est ça que je recherche dans la course et c'est ça qui me, qui me passionne, ok, même si c'est pas facile, tous les jours, c'est, je peux dire: tous les jours, je me sens bien et c'est, c'est que du plaisir, mais c'est, ça doit être une grande partie de l'entraînement. tu as envie d'y aller tous les jours ou pas? c'est quoi le pourcentage de temps où tu as pas envie d'y aller? franchement, si je suis bien, si je suis en forme, et si si je suis pas sur, entraînem tu rentraîné, j'ai envie d'y aller tous les jours ou j'ai, j'ai vraiment du mal à un jour où de pause, OK, jeose, et c'est vrai que le groupe, ça doit aider avec ça. ouais, ça, c'est une motivation supplémentaire. h, est-ce que tu vas refaire un marathon prochainement ou pas? h, je peux pas dire quand, mais je vais refaire du marathon, ça c'est sûr, ça c'est sûr. euh, ce que je peux dire, c'est pas avant la fin de l'année prochaine. donc, je serai pas au jeu sur marathon, ok, mais est-ce que tu as tu prévois de de faire un standard au jeu ou pas? oui, oui, bien sûr, mais sur sur piste, sur piste, ok, h, tu as un peu répondu, mais du coup, est-ce que tu utilises quand même certaines data ou pas dans ton entraînement, ou rien du tout? bien, ouais, bah, la montre, la montre. donc, ça, c'est OK, après les les, les battements du cœur, ça, j'utilise pas. le cardio, j'utilise pas, ah non, même pas quand tu cours, et tout ça. non, bah, je sais que c'est, c'est sur la montre, c'est intégré, mais j'ai pas de, j'ai pas de ceinture, et ça, c'est fou, ça m'intéresse enfin. c'est pas quelque chose qui qui m'intéresse vraiment. ok, je comprends. c'était quoi ton alimentation sur marathon? euh, boisson, gel. tu avaisis carré avec ça ou c'était plus. ouais, bah, ouais, après, j'ai, j'ai fait des expériences, bah, à Paris, ouais, un peu mauvaise, j'ai, j'étais avec, je peutêtre pas la marque, mais j'ai une, une boisson qui me convenait pas, et eu, c'était pas seulement à cause de ça, j'avais aussi mal mangé les jours avant. mais euh, généralement, je prends tous les 5 km une, une boisson hypotonique. je dirais: ok, ouais, et ça, ça se d et et ça, ça, je travaille l'entraînement. je fais la même chose sur, sur mes séances, sur les longues run. donc, t, les tous les 5 km, j'essaie de prendreessie de prendre et tout pour, pour m'habituer. et généralement, je prépare aussi des gels à partir de de la mi-course si j'en ai besoin. ok, question, c'est quoi ton plus grand rêve en tant qu'athlète? ça peut paraître fou, mais courir moins de 2 heures sur marathon, bah, ou maintenant. en plus, j'imagine, les prochaines années, ça va être de plus en plusfin au final, on on a pas encore vu un sub 2h sur une course officielle, ouais, mais j'imagine ça va arriver. ok, donc, c'est ton rêve, c'est plus sur le long, là, c'est vraiment marathon, ouais, ok, eu, si tu avais un conseil à donner pour des débutants amateurs, ce serait quoi? bah, déjà, pas se prendre trop la tête avec, justement, toutes ces datas et cetera, que c'est pas nécessaire, genre ou h? bah, c'est non, c'est pas nécessaire. quand on voit tous les gens ici, ils ont, ils ont rien et il progresse, ok. non, il faut vraiment. bah, le plus important, quand on commence, c'est, c'est c'est de faire sa base d'endurance, simplement donc, il faut courir, peu importe un peu ce qu'on fait, ouais, eu, on court et on progresse. par contre, faut, faut y aller progressivement, forcément, pas commencer à s'entraîner deux fois par jour quand qu'on a jamais fait de course, ouais, puis après, gentiment intégrer des séances, des intervalles, ok. mais je pense qu'il faut pas trop se prendre la tête maintenant avec les battements cardiaques, ok, tout ça, ça peut venir créer du. est-ce que ça enlève du plaisir? tu crois un peu. je pense ça enlève du plaisir, ça enlève aussi la conneexion avec son corps. je pense c'est hyper important. ah, parce que tu fais plus confiance à lare, tu fais plus confiance à to. on écoute, on écoute, ouais. la montre, en fait, on écoute pas son corps, on écoute les, les, les dat, ou qui sont pas forcément. imagine, ça bug en fait, ouais. et puis, en fait, si on les a plus, comment on fait? donc, ouais, ça, c'est un bon point, ça bug. le genre de la course, par exemple, ou, je pense, c'est important de de savoir, de connaître son corps, et forcément, un petit peu d'aide avec le GPS, c'est, c'est, c'est cool. mais après, vraiment être en connexion avec son corps, c'est important. la course, mais il y a une réflexion que je me faisais, c'est qu'au final, ça, ça existe depuis peut-être 15 ans, mais le corps, il existe depuis des millions d'années. il a évolué de ouf. mais du coup, maintenant, je me r compte beaucoup plus avec les débutants. en fait, il pensent que ça, c'est plus intelligent que ça, et je trouve ça fou quand il pensent: tu vois, mais en fait, par exemple, c'est, c'est un exemple débile, mais la montre, à la fin, quand on a fini notre séance, ou notre footing, ouais, elle nous met le nombre d'heures qu'on a besoin pour récupérer. ouais, tu crois ça, moi, à chaque fois, c'est c'est le max, c'est je sais pas, 70, he, si j'attends, si j'attends 3 jours pour prendre l'entraînement, ça va être compliqué. ouais, je comprends. et puis, des fois, je me sens hyper bien, me dis, je me dis: mais c'est pas pas, ça joue en fait dans c'est qu. mais imagine un débutant qui se connait pas, qui se fait pas confiance. bah, ça vient de jouer dans la tête, forcément, en fait, c'est dur. en fait, des fois, je trouve, elles viennent presque créer plus de questions, de réponses, les données. et pourtant, moi, j'adore les données. mais je me rends compte, quand je cours au Kenya, je regarde pratiquement jamais les données. pendant, j'aime bien regarder rétrospectif pour analyser mes saisons. tu vois ça, je trouve ça intéressant. rétrospecement, c'est, c'est intéressant, mais pendant ça, ça veut rien dire. aussi, de par le terrain, de par l'altit, ouais, ici, c'est encore pire. dire c'est, ça a pas de sens. non, je comprends. eu, quelqu'un demandait pourquoi tu postais plus tes entraînements sur ce trava. ah, c'est vrai que je me suis un peu un peu renfermé ces derniers temps, parce que, voilà, je, j'avais besoin de de couper un peu avec les réseaux. j'avais aussi pas mal de de commentaires négatifs. euh, que je comprenais pas trop, en fait, sur ce trava, parce que, au final, enfin, j'accepte les les avis, j'accepte les critiques si elles sont constructives, mais il y a beaucoup de critiques. enfin, à un moment, faut arrêter de commenter qu' se connaissent pas en fait, qu'on connaît pas. enfin, c'est, c'est facile de commenter un entraînement, mais faut voir le tout et après, faut faut voir le contexte. jeve, si on, si on critique un entraînement, il faut, il faut le mettre dans ce, dans le contexte, pas juste sur. sur une séance, j'avais beaucoup de de commentaires du style: tu t'entraînes trop dur et après tu perds pas, et ça, je trouve, c'est c'est des critiques inutiles, d'autant plus que tu es dans une période difficile et que tu as pas besoin de ça en fait. ouais, c'est difficile, c'est pour ça, en fait, j'urais pas besoin de de plus de négativité. ouais, je comprends totalement, mais est-ce que c'était dur pour toi de d'ignorer ces trucs là? parce que je sais que pour moi qui suis sur les réseaux sociaux, c'est super dur d'ignorer, c'est difficile, on apprend, mais c'est, c'est ça nous touche quand même. ouais, tu as beau dire que ça te touche pas, au final, c'est des gens qui sont des humains, comme toi, c'est, mais les gens se permettent de dire des trucs sur les réseaux sociaux qui se permettrai jamais de dire en face. en fait, problème des réseau sociaux. en plus, toi tu es loin et du coup, tu es parti de l'autre bout de la du monde, mais tu as quand même des gens qui sont là tout le temps en quotidien et en fait, c'est pas ça, en fait, pour ta tête. c'était quoi? ton expérience avec les spécial blocs de renut Canova? tu en as fait ou pas? ouais, ouais, j'en ai fait, j'en ai fait pas mal. c'est vrai que ça, c'est c'est assez. tu as aimé, bah, toi, tu as dû aimer ça, parce que c'est challenge et toutouis. non, c'est, c'était, c'était, c'était cool, c'est dur, c'est, c'est des journées où tu sais que tu vas, tu vas finir casser quoi. tu as un exemple, ou pas, de spécial BL qui t'a marqué. bah, le matin, ça, c'est, c'est, c'est typique des Rénato. le matin, on a bon, on s'échauffe, 2, 3 km. ensuite, on a un 10 kil à allure, allez, 33 minutes, 30, parfois un peu plus vite, 32 minutes, ok, un deuxè di kill, 30 minutes, ok. donc, ça, c'est le matin. donc, là, tu as 20 kg de d'alure déjà, ouais, et ça, c'est au Kenya, et l'après-midi, donc, généralement, on a 10 kg de nouveau, en peut-être en 31 minutes. ok, 3, dis ça au kill, et ensuite sur piste, une fois 12 x 1000 dans la même journée, ça, ouais, donc, le 10 kill plus 12 x 1000, donc 12 x 1000 en 250, récupe 2, donc ça fait 42 k, 42 kill, plus l'échauffement, la récupe, on est à 50, ah, ouais, c'est des Bones. journée, ça, tu dormais bien ou pas. après, généralement, tu dors pas très bien après, oua, c'est ça, c'est limite. trop, en faitfin. trop, c'est beaucoup. et en fait, c'est bon. l'idée, c'est vraiment de de stimuler le corps à fond, quoi, de faire une hyper convensation, ouais. et par contre, il faut vraiment faire les deux, 2 jours avant, tranquille, ouais, et trois, 4, voire 5 jours, ouais, c'est vraiment long pour récupérer, tranquille après, tranquille, cour. mais tu fais rien de trop, trop dur, quo, pas d'intensité, et parce que, en fait, le but, c'est vraiment que le corps, après, il fasse une hyper compensation et que tu St up, comme ça, ouais, et après des journées comme ça, tu es normalement, tu es confiant pour le maradon. donc, ça, c'est quoi, J-1, j- 21? non, c'est pas, non, non, euh, ça dépend pas tellement de quand elle m enfin un petit peu, mais généralement, il aime bien faire toutes les 6 semaines, ok. enfin, si c'est vraiment des gros training block comme ça, spéal block, ok, c'est toutes les 6 semaines. après, des fois, on en avait des des plus petits. entre OK et ta montre, elle te disait: combi de temps de récupération. après, elle marchait plus là semaines, la batterie, elle était à plat déjà 50 km. euh. j'ai une dernière question. euh, mais en fait on a déjà parlé, c'était sur la préparation mentale et comment tu avais réussi à te rel lever et tout avec ça. mais au final, tu en as parlé, tu as, tu t'es un peu fait aider. en plus, tu as changé de coach. et quand tu as changé quelque chose, je quand même mentionner que c'est mon coach qui d'avant, donc Marco, qui m'a, qui m'a repris en main et qui m'a beaucoup aidé à me remettre sur pied, quoi en c'est? voilà, je suis hyper reconnaissant. je suis pas du tout en froid avec Renato. donc, je lui a expliquaé la situation. ouais, il a compris. on s on échange toujours. et maintenant je suis, je suis nouveau à fond avec Marco. OK, et la forme revient après. après, j'ai fait une longue pause aussi cet été. ouais, tu courrais plus. tu veux dire 6 semaines sans courir. c'était la première fois DEP long, la première fois depuis toute ma carrière. ouais, ça, tu l'as bien vécu quand même, ou pas? et ouais, bah, je, je me suis fait une raison. c'était la seule, la seule chose à faire, et tu en as profité, ou tu as été quand même OK, tu as réussi à te. j'ai fait 6 semaines sans courses. vraiment, c'est fou, en vrai, ou ça dû te faire du bien. et depuis, bah, je me sens, je me sens de nouveau moi-même. ok, des fois, la coupure peut être importante. quoi donc, est-ce que là, tu es confiant par rapport, tu as l'impression que ça avance bien et tout. ouais, je, je suis hyper content. j'ai, je retrouve des sensations que que j'avais pas depuis longtemps. je suis pas, je suis pas fatigué toute la journée. ok, j'ai retrouvver le plaisir le plus important, ouais donc. ouais, tout, tout se met. ouais, tout ça fait plaisir à entendre. en vrai, j'ai l'impression d'être arrivé au bon moment, du coup, parce que c'est comme un point, un nouveau point pour toi. donc, ça fait combien de mois exactement que tu as repris avec Marco depuis février? ouais, donc, c'est vraiment récent. quoi plus la coupure et tout. ok, ben écoute, je vais pas te prendre plus de temps que ça. c'est l'heure de manger, je pense. est-ce que Kenya? vous mangez à 7h à peu près? ouais, ok, fa que c'est parfait au final, on est vraiment pile dans les temps. est-ce que tu as un truc à dire avant qu'on termine? ça peut être aux gens qui nous écoute, ça peut être n'importe quoi, ou ouais, non, bah, déjà, merci pour m'accueillir sur ton podcast. et puis, ouais, si, je suis très content d'entendre que j'ai inspiré, inspiré des gens et que je continue à inspirer des gens. et puis, ouais, ce que tu crois, je t'ai pas lu tous les trucs, mais en vrai, je t'enverirrai le lien si tu veux. c'est impressionnant. il y a beaucoup, beaucoup de gens qui ont commencé: euh, mais même Paul, qui est notre technicien d'aujourd'hui, il me disait, moi, quand je regardis les vidéos de Julien, ça m'a grave motivé, et tout que non plus. que tu penses, je pense, c'est quand même parce qu'au final, les gens disent pas: tu vois, ce gen, je P. c'est important de le rappeler parce que quand tu es un athlète de ha niveau, bah, tu vois, tu, c'est pas, tu fais peur. mais les gens, ils vont pas venir dire les trucs. moi, j'étais venu un peu aussi pour dire: ça fait que ben. merci de nous écouter en si grand nombre. merci, Julien, pour ton temps, c'était vraiment gra. merci pour le chai aussi. je vous recommande, c'est très bon. vous pouvez nous retrouver sur Spotify, Google podcast, Apple podcastf, bref, YouTube aussi. et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode. Ciao."}
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RESPECTER ses ALLURES d'entraînement permet d'éloigner les BLESSURES. 🤕. qu'est-ce que trop de coureurs négligent selon toi? je pense que beaucoup de coureurs négligent le fait que des journées faciles doivent être facile. les journées tu pousses, faut que tu pousses. ça, c'est un panneau qu'on on tombe dedans quand on est jeune, parce que quand on est jeune, on peut pousser tous nos jobs. on peut pousser les tempos jusqu'àatts que ça soit plus des tempos. puis, en plus de ça, on peut faire des intervalles sur piste. quelqu'un, puis même au niveau plus débutant, quelqu'un qui se met à la course à pied, pense qu' doit sprinter en dehors, puis tu sais tout donner à chaque fois, tu sais. puis, quand il y a des gens qui me demandent des conseils sur comment, comment je m'entraîne, genre pour un demi-marathon, mais c'est comme si je faire ton demi-marathon en en en 530 va pas courir à 530 à tous les jours, faut que T journées tu plus facile, puis, une journée par semaine de tu y va, puis tu vas plus vite que ça.
{'source': 'RunWise_', 'title': "RESPECTER ses ALLURES d'entraînement permet d'éloigner les BLESSURES. 🤕. qu'est-ce que trop de coureurs négligent selon toi? je pense que beaucoup de coureurs négligent le fait que des journées faciles doivent être facile. les journées tu pousses, faut que tu pousses. ça, c'est un panneau qu'on on tombe dedans quand on est jeune, parce que quand on est jeune, on peut pousser tous nos jobs. on peut pousser les tempos jusqu'àatts que ça soit plus des tempos. puis, en plus de ça, on peut faire des intervalles sur piste. quelqu'un, puis même au niveau plus débutant, quelqu'un qui se met à la course à pied, pense qu' doit sprinter en dehors, puis tu sais tout donner à chaque fois, tu sais. puis, quand il y a des gens qui me demandent des conseils sur comment, comment je m'entraîne, genre pour un demi-marathon, mais c'est comme si je faire ton demi-marathon en en en 530 va pas courir à 530 à tous les jours, faut que T journées tu plus facile, puis, une journée par semaine de tu y va, puis tu vas plus vite que ça."}
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L'entraînement en GROUPE est à DOUBLE TRANCHANT 🗡️. j'avais une dernière question sur l'entraînement de groupe. puis, ça fait quand même pas mal référence à ce que tu nous racontais sur les années 70- 80, est-ce que tu as l'impression que l'entraînement groupe est toujours positif pour la progression personnelle? non, définitivement, je crois beaucoup, mais je crois qu'il y des quand même au moins un gros point négatif, c'est que, en groupe, on a tendance à trop pousser. justement. OK, et ça sera quoi les points positifs de l'entraînement en groupe? mais prendre d'expérience, sin les gens, ils courent tout seul toujours, puis arrivent à marathonr matin. 40000 personnes, c'est un ch. avoir l'information sur le bord de la piste, ça peut être motivant, ça peut être la formation qui te, qui te force peut-être à ajuster un petit peu ce que tu es pr faire par rapport à l'effort que tu m créer un réseau social. dans les groupes que j'ai, je pense que la la grosse majorité qui poursuivent, je pense que social prend une grosse part du. tu connais un petit peu les groupes. oui, c'est sûr, c'est sûr que c'est ce qui manque le plus quand tu t'entînes effectivement, en général, les gens, il pousent trop.
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la FOLLE prépa d'Hassan Chahdi pour Boston: 2h08 au marathon (3:02/km). 🤯. Hassan Chadi, c'est ça, c'est aussi ça ou encore ça. Hassan, c'est un coureur que j'admire depuis que j'ai découvert le monde de la course en 2015. un des premiers souvenirs que j'ai de lui, c'est sa victoire au championnat de France de cross en 2017. je me souviens qu'il avait pris les devant dès les premières minutes de course et il avait gagné avec une facilité déconcertante, en plus, en solitaire, contre certains des meilleurs français. ça m'avait scotché. ce qui me fascine chez Hassan, c'est sa polyvalence, parce que courir le marathon en 2h08, vous voyez, ça fait bien sur le CV. mais pourquoi s'arrêter là quand on peut aussi courir 348 au 1500, 1338 au 5000, 28, 19 sur 10 km ou alors 1h1 sur semi? pourquoi s' arrêter au marathon quand on peut remporter des dizaines de titres sur cross, autant au niveau national qu'européen, finir top 8 des championnats du monde sur marathon ou terminer 7e d'un des majors les plus exigeants du monde- le marathon de Boston, à 23 secondes de Kip shoge? aujourd'hui, je vous propose une analyse un peu spéciale, puisque je vais décortiquer l'entraînement d'un des meilleurs marathoniens que la France a jamais connu. je vous présente le 7e meilleur performeer de tous les temps au marathon en France. évidemment, monsieur Hassan Shadi Hassan, c'est le coureur le plus rapide que j'ai pu analyser depuis le début de cette chaîne, parce que, oui, des gars capablees de tenir 32 par kilomètre sur 42 bornes, et ben, ça court pas les rues. dans cette vidéo, je vais analyser la préparation d'Assan lors du marathon de Boston, qui a eu lieu le 17 avril 2023, mais avant ça, laissez-moi remercier coros qui m'a offert cette opportunité. en fait, ce sont eux qui m'ont mis en relation avec Hassan. alors, un gros merci à coros France. avant de plonger dans sa préparation pour Boston, laissez-moi vous présenter un peu le spécimen Hassan. ça fait parti de ces athlètes français qui courent depuis trop longtemps pour que je vous parle de sa carrière en détail. dites-vous que le monsieur, il courait déjà 2 minutes 33 au 1000 m en 2004, soit environ 15 ans. je sais pas ce que vous faisiez en 2004, mais moi j'étais pas du tout dans ce sport et je savais même pas que c'était possible de courir aussi vite. alors, la course, Hassan, il l'a découverte des Minimes. bah, la course, j'ai découvert dans la catégorie. avant ça, je faisais du foot et du coup, sur le terrain de foot, je Cais déjà pas trop mal, du coup, à travers les courses sur NSS, j'étais repéré. voilà, avec les, les courses scolaires, un copain m'a dit aussi venir essayer au club une séance, et donc, ouais, j'ai tout de suite accroché, j'avais le goû aller fort, et ça m'a tout de suite plu. et au final, à l'époque, et ver son entraînement, il était déjà solide, mon minime. je faisais déjà 5 entraînements par semaine, enfin deux entraînements de piste et après le reste, c'était trois footing, assez libre. j'étais un peu un compétiteur parce que sur les footings, j'avais, j'avais mon petit circuit. voilà, je, je faisais à fond. en fait, je j'essaie de battre mon record sur les footings. et alors, que m'en faut pas, sinon Hassan, il a eu le parcours français classique du lancé javelot, du SO, en longueur du sprint, bref, tout ce que vous pouvez faire quand vous êtes un petit gars. un club d'athlet, au niveau de son volume, bah, c'est dommage, parce qu'il y avait pas encore toutes les applis qu'on a aujourd'hui, mais d'après ses souvenir, ça donnait ça. d'après mes souvenirs, c'est en minime, ça tourna autour de 50 km. après cadet 70 et Junior, on était sur 80 km par semaine. donc, voilà, han, il s'entraîne bien, il progresse, mais il y a pas encore eu cet événement qui va lui prouver qu'il, pour pourrait devenir quelqu'un, quelqu'un d'important dans ce sport. mais en 2005, son talent va enfin commencer à s'exprimer. et vraiment, le déclic, c'est quand j'ai eu mes qualification au championnat de France UNSS. et là, voilà là, on se dit: ben, je vais au championnat de France. je dis à ma famille, à mes frères et sœurs: au début, il me croyais pas. après, voilà, ils ont fait le déplacement, mes par ont fait le déplacement avec moi et pensais pas être performant et, au final, je fais 2è. dès lors, Hassan va enchaîner les titres, autant sur cross que sur piste, que sur route. on parle de dizaines de podium sur des distances variées. au niveau des chronos, dites-vous qu'en 2008, Assan, il court déjà 1351 au 5000 m. c'est monstrueux. puis arrive son premier marathon en 2016: bah, c'était bah facile. jusqu jusqu'au 30e km, même ouais, jusqu'au 25e, et après, j'ai souffert, moi, j'ai, j'ai eu le mur, plus rien dans les jambes, avec des aussi des ampoules. voilà, j'ai VC. une fin de course très difficile. j'ai, j'étais, j'étais à l'arrêt, quoi? j'ai fini comme j'ai pu. j'avais fait 2h 1559 et j'ai couru sur les bases de 2h, 2h1, jusqu'au 30e. c'est fou de se dire que certains vont commencer avec un tel chrono. et le pire, là-dedans, c'est que, bah, il était zéro, optimisé le premier marathon. je me suis dit: ouais, je l'ai pris un peu à la légère. du coup, j'ai chopé t les voilà, tout ce qu'il faut pas faire. j'avis pas mis de chaussette aussi dans mes chaussures. je fais comme si c'était un 10 km, quoi. ouais, ouais, du coup, les ampoules. c'est vrai qu'avant, jeà, je mettais mes chussettes, j'avais pas de sensation. j' bien courir pied nu dans les chaussures. à l'époque, Hassan est entraîné par Jean-Claude Volmer et ça va provoquer quelques changements dans son entraînement. le farfake, j'en faisais pas, je faisais que des séances sur piste, et c'est vrai, après, avec les autres coachs, j'ai fait un peu plus de de travail en nature. j'ai d mettre du temps à appréhender ce type d'effort parce que il y a pas de repère. et et voilà, moi, j'avais l'habitude des séances de piste où j'étais à la demise-e prês, au 10e prês, et voilà, dès que je sortais un peu du cadre, j'étais un peu déstabilisé. si vous connaissez pas Jean-Claude, bah, dites-vous que c'est un coach d'expérience. il a un super reportage sur lui sur la chaîne Youtube de linf. je vous le recommande vivement. mais pour arriver à un certain niveau, il faut une foulé ample. il faut, voilà, il faut des caractéristiques physiques qu'il faut aussi développer. beaucoup de gens qui courent, ben, ils ont pas d'abdos, ils sont pas gainés, ils ont pas les ressources physiques, musculaires nécessaires pour être efficace, alors qu'ils peuvent avoir un gros moteur, mais ils ont pas les moyens de d'exploiter leur gros moteur. donc, il faut travailler à la fois le moteur, mais aussi le, le rendement mécanique. donc, ça, c'est, c'est intéressant, et il a raison, Jean-Claude, et on va y revenir plus tard. mais l'idée, c'est que tu peux avoir un très moteur, mais si ton moteur, et ben, il consomme trop, tu courras jamais aussi vite que tu pourrais. mais niveau économie de course, rassurez-vous, Hassan, il semble avoir un talent naturel. depuis ses débuts, bah, mon premier coup, je m'avais dit: tu finiras sur marathon, et l'idée, c'était de de faire de la vitesse. et il savait que j'avais une, il avait détecter ma foulée, type de foulée que j'avais, qui une foulée, qui une foulée économique, donc des minim. il mait dit: ouais, tu vas finir sur, tu seras un très bon marathonien. donc là, Hassan, il s'entraîne à Paris, souvent à linp, mais ça lui convient pas trop. et même si linp, bah, il lui offre de sacrés ressources pour performer et il préfère quand même retourner dans sa région natale et s'installer à monter Limar avec sa famille. mais cette transition, elle se fait pas sans conséquence. comme Assan, il quitte linp, bah, il quitte aussi son coach, Jean-Claude Volmer, et il a plus personne qui l'entraîne. donc, il devient, pour la première fois de sa carrière, son propre coach. le problème, c'est qu'en 2021, bah, il y a les Jeux de Tokyo à préparer. Hassan, il a pas vraiment le droit à l'erreur. et pourtant, ça se passe pas comme prévu. ouais, c'est vrai que je me suis coaché tout seul pendant un peu plus d'un an. j'ai notamment préparé les Jeux de Tokyo tout seul, et puis, jusqu'au marathon de de sville, où j'ai battu mon record. et bon, à Tokyo, voilà, j'avais fait mon plan et ça s'était mal passé. je mquais de recul sur mon entraînement, je n'avais trop fait, et après, voilà, j'ai essayé de rectifier le tir sur ma préparation, sur le marathon de de Séville, et, et là, ça avait plutôt bien marché, j'ai réussi à battre mon, mon record. donc, c'était une grosse satisfaction de m'entraîner seul, et voilà, d'avoir réussi à battre mon record personnel. je préférais quand même être accompagné, parce que c'est vrai que je trouvais que c'était, je manquais un peu de recul et des fois, sur C VI, c'était bien passé. mais je pense que voilà, par moment, l'erreur que je faisais, c'était je m'en mettais un peu trop, parce que, forcément, on a des objectifs ambitieux et du coup, on veut donner tous les moyens pour y arriver, et souvent, on s'enferme dans ce schéma là et puis me dit: ouais B, si je veux y arriver, faut que je fasse le plus possible. donc, des fois, c'est trop. je voulais pas pas refaire ce genre d'erreur et j'ai préféré m'accompagner de d'un coach, et du coup, c'est Al qui me suit en ce moment. donc voilà, Hassan finit 44e du marathon olympique en 2h1. c'est une grosse déception pour lui, mais il prend les mesures nécessaires et va donc tout simplement réintégrer un coach dans son entraînement. février 2021, j'ai choisi de m'entraîner avec anain Caland, que je connaissais depuis longtemps puisque je courrais aussi avec son, son fils. on est de la même génération et on était, on était concurrent. donc on se connaissait bien, on é amis aussi. et, en vrai, ça semble payer puisque, dès 2022, il y a une pluie de RP qui s'abat sur Hassan. RP sur semi 21, dans la ville allemande d' nom de, je ne prononcerai pas. un mois plus tard, Hassan cours 28 199 au 10 km Adidas à Paris. un autre RP et première place en S qu'Assan, il avait vraiment faim en 2022 et un petit esprit revanchard. à mon avis, on pourrait croire qu'en 2023, Hassan et ben, il va peiner à faire mieux. mais détrompez-vous. en mars, il claque sa 2e meilleure performance au semi de Paris en 6129, 4e position. avril, 8e au marathon de Boston, août, 7e au mondiaux de Marathon dans des conditions difficiles- il faisait très chaud- et octobre, tout récemment, il y a quelques mois, 2e place en 5736 au 20 km de Paris, à seulement 5 secondes du Kenan Elvis chez Bor. mais pour moi, sa course la plus impressionnante et ben, ça reste Boston. c'est là où vont certains des meilleurs marathoniens. donc Kip shogé cette année, et c'est un parcours redoutable. et ça tombe bien, car c'est sa préparation de Boston que j'ai choisi d'analyser. mais je me suis quand même posé la question pourquoi han a choisi Boston? il me semble que c'est pas la meilleure course pour faire un gros chrono. ce qui motivait le plus, c'était le classement, en fait, dans les, dans les modalités de sélection du coup, quand, si tu faisais dans le top 5, je crois, d'amor, tu es automatiquement qualif qualifié. donc, l'idée, c'était de choisir cette, cette entrée là, et c'est pas passer loin. maintenant, je vous propose de plonger dans la préparation d'Assan. j'en profite d'ailleurs pour le remercier de m'avoir donné accès à l'intégralité de son coros. j'ai vraiment pu tout regarder sans aucune limite. j'ai pu me faire plaisir et analyser son entraînement de A à Z. j'ai appris plein de choses et je vais essayer de vous partager ça au mieux. je vous le disais en début de vidéo, Hassan avait choisi le marathon de Boston, ce qui est assez rare pour les coureurs élite français. c'est. c'est un marathon que j'ai toujours rêvé de faire, trouvais que c'était l'opportunité de le faire parce que, après ça, là, c'est la course au minima pour les jeux. donc, là, j'avais ce, ce petit temps là. en plus, j'en avais un peu marre des courses toutes plates et tout ça où il y a que le chrono. je voulais me faire plaisir et je sa que le marathon de Boston, on avait dit que du bien, qu' a une bonne ambiance, et, et ça s'est confirmé quand je suis allé sur place, c'était, c'était magnifique. l'ambiance, l'organisation, c'est tout est au top. quand on voit que c'est un marathon, il a un certain cachet, une expérience, on sent, sent tout une histoire derrière. comme habite au Canada, j'ai pu entraîner plusieurs fois des coureurs pour Boston et même si j'ai jamais couru ce parcours, je sais à quel point il é exigeant. il y a beaucoup de changement de dénivelé, il y a un premier 5 km très rapide, mais avec de nombreuses relances en côte très cassepat. donc, voilà vraiment la meilleure façon de se flinguer musculairement. bref, c'est un parcours très difficile, comme le montre le chrono du gagnant en 2h0554, alors que ce mec avait déjà couru 2h03 quelques années auparavant. donc, forcément, quand on prépare une course avec autant de changement de dénivelé et de rythme, il faut adapter le plan en conséquence et je vais vous expliquer plus tard comment Assan et son coach sont adaptés. avant de vous parler des séances d'Assan, je vous montre son profil Vidot pour que vous ayez une idée de ses allures. alors, c'est basé sur son record personnel en 2h08 au marathon. et accrochez-vous, parce que ça secoue. on voit direct qu'Assan, il a un profil endurant. logique, c'est un spécialiste du marathon. la prédiction du 10 km en 2748, c'est pas si loin de son record en 2819, mais dès qu'on descend sur le 5 km, le 3000 ou le 1500, c'est vrai que la différence s'accroit et les chronos deviennent moins réalistes. c'est logique, puisque la VO2 max devient un déterminant plus important sur ces distances, de 1500 m au 5000 m. or, Assan, bah, vous allez le voir, il fait pas tant de VMA pur et il a aussi probablement un talent naturel plus orienté longue distance, comme le disait son premier coach. ensuite, pour le fun, j'ai essayé d'estimer la VMA d'Assan profilée sur son 2h08, j'obtiens un impressionnant- accrochz vous, 24 km/h. toutefois, pour ce type d'athlète très spécialisé longue distance, on peut appliquer une pénalité de 0,5 km/h environ, et donc ça donne plus une VMA de 23.5, ce qui est plus réaliste par rapport à son niveau. voilà, c'était pour le fun, parce que, en vrai, sa VMA, elle a pas tant d'importance puisqu'il n'en fait pas vraiment. et ça va peut-être vous surprendre, mais selon moi, la VO de Max d'Assan n'a pas dû significativement changer depuis longtemps. elle a même pu diminuer un peu avec sa spécialisation marathon. et du coup, vous vous demandez peut-être comment il aurait pu retrancher près de 8 minutes à son marathon en 7 ans avec la même VMA ou VO2 max. et bien, probablement pour les mêmes raisons qui ont fait que Paul Radcliff, l'ancienne détentrice du record du monde sur marathon, avait fait 2h15, et ben, elle avait nettement progressé sur toutes les distances, alors que sa VO2 Max était resté à peu près la même entre 1992 et 2003. vous voulez savoir le secret? et bien, il se trouve du côté de l'économie de course, qui s'est grandement amélioré au fil des années. regardez bien ce graphique, c'est fascinant. de 1992 à 2003, polar rcliff. elle a été testée en laboratoire. chaque année, elle devait effectuer un teste sur tapis à 16 km/h, toujours à cette même vitesse, pour pouvoir comparer, bah, les résultats d'une année sur l'autre. sa consommation d'oxygène était mesurée pour calculer son économie de course. on veut que cette valeur soit la plus basse possible. en 1992, ça lui prenait plus de 200, 5 ml d'oxygène par kilogam pour faire 1 km, alors qu'en 2003, celle lui en prenait seulement 175. en d'autres mots, elle est devenue 17 % plus efficace. c'est donc une amélioration spectaculaire. rappelez-vous que les vapor fly, c'était seulement 4 % d'amélioration de l'économie de course. donc, un moyen de courir plus vite, c'est pas nécessairement d'augmenter la taille du moteur, mais plutôt d'en diminuer la consommation. et c'est encore plus vrai sur les longue distance, 10 km, semimarathon, et cetera. et c'est pour cette raison d'ailleurs que le volume, bah, ça paye. c'est aussi pour pour ça que la musculation améliore les performances ou que les chaussures carbones font gagner de précieuses secondes par kilomètre. tout ça joue sur le même principe, l'économie de course. d'ailleurs, dernière parenthèse, et après promis, on retourne à l'entraînement d'Assan. mais l'économie de course, elle, peut varier jusqu'à 30 % entre des coureurs qui ont la même VO2 max. ça veut dire que vous pouvez mieux performer que quelqu'un qui a une bien meilleure VMA que vous, parce que votre biomécanique est plus économe et à la différence de la VO2 Max qui est difficilement entraînable, surtout chez les coureurs expérimentés, et ben, j'aurais tendance à dire que l'économie de course peut s'améliorer presque à l'infini. c'est pour ça que certains coureurs utilisant une approche plutôt bas volume, avec beaucoup de VMA, et ben, parfois, ils vont connaître de très grosses performances, de très grosses progressions. puis, il va y avoir un plateau qui peut durer assez longtemps, pourquoi? et ben, parce qu'il se concentre sur un déterminant de la performance qui plafonne assez vite, c'est-à-dire la VO de Max. bref, voilà, désolé pour la longue parenthèse, mais je trouvais ça intéressant au niveau de la planification d'Assan. et bien, comme on s'en doutait, il court tous les jours et double en moyenne une à deux fois par semaine, ce qui n'est pas tant que ça pour un coureur de son calibre. une semaine type dassassan, en préparation Boston, ça va ressembler à ça: lundi, jog facile. mardi, des intervalles allure 5K, 10k ou semimarathon. mercredi, jog facile. jeudi, une séance à SV1 sous forme de très longs intervalles, genre plus de 20 minutes des fois, il cumulle 50 minutes ou même 60 minutes. le vendredi, on a des côtes assez courte, le samedi, on a un jog facile ou du pace semimarathon, et le dimanche, on a une longue sortie active mais progressive. voilà ça, c'est pour vous donner une idée de semaine, mais évidemment, ça va changer à mesure que l'on se rapproche de son objectif a et il va y avoir aussi deux séances de musculation. maintenant, rentrons en détail dans les types de séances, parce que il y a vraiment des choses intéressantes que j'avais jamais vu dans des analyses précédentes. en fait d'ailleurs, petite parenthèse encore, hein, mais pour cette vidéo, j'ai utilisé le corose training hub et j'ai été agréablement surpris, notamment par une petite fonction qui paraît pas comme ça, mais qui n'existe pas sur ce trava. j'ai pu sélectionner chaque lap sur les séances d'intervalles d'Assan et du coup, ça me donnait des statistiques comme son allure moyenne ou la distance totale, mais seulement sur le volume que j'avais sélectionné, donc sur le volume de qualité, puisque c'est ça qui m'intéressait, et c'est cette fonction qui m'a permis de savoir précisément comment étaient répartis les différentes zones de travail dans son entraînement. je vais souvent vous montrer ce graphique pour comprendre les enchaînements de séance. ça correspond à l'ensemble de sa planification. c'est moi qui ai créé les catégories, donc, forcément, il y a un parti prix. et j'ai aussi choisi de ne pas afficher les deuxièm jog faciles de la journée, quand il y en avait, pour une meilleure lisibilité. mais sachez que, bah, parfois il y en a. le premier type d'entraînement, ce sont les jogs faciles, l'endurance fondamentale. le F, alors, c'est sortie à basse intensité. elle représente le plus gros de son volume, et c'est une bonne chose. la plupart du temps, à Hassan, il cour ses jog facile entre 4 et 430 par kilmè, ce qui fait du sens pour son niveau. et j'ai remarqué qu'il est très bon pour commencer lentement et accélérer progressivement. et si vous voulez vous aussi y arriver, parce que je pense que c'est une très bonne façon de courir ces jog, et ben, faites-vous confiance et laissez votre corps dictter l'allure plutôt que d'être trop fixé sur la montre. perso, je trouve que ce sont m meilleurs jogs, mes footing, ils sont allure, je c? ouais, 11 km/h, on va dire. tant que le corps séchauffe un peu, je monte un peu de l'allure et après, ça peut aller jusqu'à. je monte à 15 km/h, mais en moyenne, du coup, je suis à 13, quoi, je force pas les choses si je suis fatigué, bah, du coup, ça reste un peu lent. ensuite, tous les dimanches, Hassan, il va faire une sortie longue, active, mais progressive. ça veut dire qu'il va commencer, par exemple, bah, vers 5 du kilo. donc, pour lui, c'est très, très facile. puis, il va vite se retrouver autour des 4at par kilomètre, et là, par exemple, sur cette sortie, son meilleur kilomètre, qui est aussi le dernier, et ben, il va être couru quand même en 312, donc, on n'est pas sur des sorties très longues, mais il y a du rythme. c'est des sorties longes qui sont pas longues, mais qui sont dures, et puis, souvent, je les fait progressivement, je commence pas non plus, y en a quiit sor. commence la sortie longue, ils sont tout de suite en 3, 320, 330, il sont réouers sur la sortie. moi, c'est plus des sorties à allure progressives. et pour rebondir sur ce que dit Hassan, la veille de la sortie longue, il aura souvent fait une grosse séance de seuil à SV2, donc proche de son allure semi-marathon. donc, ces sorties longues, elles sont réalisées avec un bon niveau de fatigue et ça, c'est très intéressant parce que, et ben, au marathon, le facteur limitant, c'est davantage l'extension d'endurance, c'est-à-dire l'extension musculaire que la capacité aérobie pure. c'est vraiment une épreuve de résistance musculaire, parce que le P marathon, bah, c'est facile, mais ce qui est dur, c'est de le tenir 42 km, et d'ailleurs surtout sur les 10 derniers. d'ailleurs, ceux qui me suivent depuis longtemps vont peut-être faire le parallèle avec l'entraînement de Mohamed Al Yamani que j'avais analysé dans cette vidéo- c'était vers 8 minutes 50 pour les curieux- et lui aussi avait l'habitude d'enchaîner une séance de seil le samedi, puis une longue sortie le dimanche. au final, durant ces 12 semaines de prépas, Hassan, il va cumuler 5 à si sorties longues, actives, mais pas plus long que 33 km. si on prend cette sortie longue de 33 km comme exemple, son allure moyenne, c'est 343, mais son dernier kil, il est couru en 34, 26, donc on est quand même sur un beau rythme, mais rappelons que ce monsieur, il court quand même le 10 km à 21.2 km/h. ensuite, on a de nombreuses séances courues à SV1. alors, petit rappel, le SV1, c'est le premier point d'inflexion du lactate. en gros, c'est la première zone qui commence à être un peu plus difficile. c'est ce que je considère personnellement comme de la qualité. ça se situe à des allures un peu plus lentes que le pace marathon. donc, pour Hassan, on va dire entre 310 et 320, donc, même si ça peut vous paraître rapide. et ben, dites-vous que àan, il cour en marathon proche de 3 du kilo. donc, c'est plutôt facile pour lui et ça lui permet de cumuler beaucoup de longues répétitions sans se cramer. exemple, à sa deuxème semaine de prépa Assan, il fait 30 minutes à 323, 5 minutes de jog, puis 20 minutes à 314, ça fait un beau 50 minutes de travail à 319 de moyenne. ces séances, elles vont être très bénéfiques pour développer votre endurance, mais aussi pour supporter, en fait, les séances d'endurance plus rapide qui vont être autour du Pay semi, voir un peu plus vite. on est un peu sur ce que j'appelle du demi spécifique, du support de spécifique. c'est une zone qui est souvent considérée comme inutile ou une zone grise, et pourtant ça a l'air de bien marcher pour Hassan. toutefois, précision importante: je pense que ça marche particulièrement bien chez les athlètes élite parce qu'ils sont très optimisé et donc leur pace marathon, il correspond déjà à un pourcentage élevé de leur VMA, c'est-à-dire proche de 83, 84 %. ces séances, elles sont affiché en jaune et elles sont souvent placées la veille d'une séance de côte ou même parfois le lendemain d'une séance de piste à allure 5K, 10k. l'erreur la plus fréquente que je voit chez les coureurs qui font ce type de séance, c'est, comme d'habitude, d'aller trop vite et de finir à une allure moyenne, souvent proche de semi-marathon, voir plus vite. mais attention, parce que courir au SV1 ou auosv2, c'est complètement différent et en terme de fatigue, ça change tout. donc voilà, forcez-vous à rester 15, 20 secondes plus loin que votre meilleure allure marathon et ça prend beaucoup de retenu, et vous pouvez accélérer un peu à la fin de la séance, si ça va bien, pour, bah, peut-être, finir allure marathon, voir un poil plus vite. maintenant, je vais vous parler d'un type de séance que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. pourquoi j'ai dit ça? c'était même pas dans le script. maintenant, je vais vous parler d'un type de séance que, personnellement, j'ai pas vraiment l'habitude de faire, mais qui me paraît quand même très utile dans le cadre de cette préparation. je parle des séances de côtes. je vous le disais en début de vidéo. bah, Boston, c'est un parcours exigeant, il y a beaucoup de changements, dénivelé, et cetera. donc, pour préparer le corps à cette particularité, le programme d'Assan inclut une séance de côte par semaine. exemple de séance de côte: 12 x 400 m en côte à 3 minutes 27 par kilomè de moyenne, c'est environ 1 minute 16 d'effort. et si vous regardez l'allure d'effort, qui prend en compte le dénivelé, et ben vous voyez que il est plutôt autour de 2,50 par kilomè, c'est-à-dire sur du pace 10k, puis 2 minutes de joke pour revenir en bas de la côte, et on recommence ça 12 fois. quand je faisais la montée par en fractionné, et puis la descente, elle était souvent allure rapide, plus ou moins rapide, et puis après, je retrouvais même un peu de plat où j'essayais de maintenir l'allure sur du plat, parce que c'est ça qui est dur en fait, c'est de passer P la descente, tout va bien, mais c'est après, quand tu te retrouves sur du plat ou sur une légère montée, bah, ça fait mal aux jambes. donc faut s'habituer à ces changements de de dénivel. pour les curieux, il y a un article scientifique intéressant sur le sujet, qui a mesuré l'effet des côtes sur la performance, l'économie de course et cetera. en plus, les chercheurs, ils ont testé cinq types de côtes avec des durées différentes allant de 15 secondes à plus de 10 minutes. mais il y a qu'une seule étude sur le sujet et c'était mis en lien avec la performance au 5 km. donc pas très spécifique pour nous. mon avis sur les séances de côte, c'est que c'est probablement intéressant si votre course, elle, comporte des changements de dénivelé, ou si vous êtes un spécialiste du 1500 au 5000 m, voire même du cross aussi, qui sont des épreuves qui requèrent plus de puissance, et si vous faites du 10 km au marathon sur des parcours plats, les côtes sont probablement secondaires et peuvent être inclus plutôt en prépa général. toutefois, j'en parlais avec un, un ami coureur récemment. je crois qu'avoir une certaine partie de ces kilomètres faciles, voir ses longues sorties actives sur des parcours vallonnais, et ben, c'est vraiment bon pour augmenter sa forme, sa tonicité et même son mental. si on prend comme exemple mon entraînement, j'arrive quand même à terminer mes semaines à plus de 1000 m de dénivelé, même en habitant dans une ville relativement plate. donc, n'évitez pas les monter, ça va vous rendre plus fort. maintenant on arrive dans les séances rapides. il y a quelque chose dans l'entraînement d'Assan qui a attiré mon attention. il fait très peu de pays marathon, en fait, il fait toujours un poil plus vite, genre quelques secondes, he, pas beaucoup. c'est pas non plus du pace semi-marathon, quoi que parfois ça peut arriver, mais on est dans quelque chose qui ressemble à de l'allure 30 km donc, vraiment entre les deux. exemple, à la semaine 8: 3 x 5 km à 2,59 de moyenne, presque 27 km de séance au total. et bien, 259, c'est quelques secondes plus vite que son pace marathon, mais c'est plus lent que son meilleur semi, à 255 de moyenne. perso, j'aime ça. c'est aussi ce qu'on fait avec mon coach, bien que, sur le papier, mon pace marathon, c'est 3,15, et ben, ça m'arrive souvent d'être entre 310 et 313 lors des intervalles longs, voire très longs, spécifiques. finalement, on a les séances de seuil, le fameux SV2. des séances difficiles, mais tellement payantes. et quand je dis difficile, c'est au niveau de l'effort, mais aussi au niveau de l'exécution. faut être très précis sur les allures et pour un gars comme Hassan, ça va être proche de son allure semi-marathon. le but de ces séances, c'est d'améliorer son seuil anaérobi et de pouvoir utiliser une plus grande fraction de vos capacités maximales. exemple de séance: 10 x 1200 m sur piste à 257 de moyenne récupe 2 minutes le SV2. il peut se travailler sur des distances très différentes, mais en général, on est autour de 5 à 6 minutes. mais il y a une autre façon de travailler son deuxième seuil, en faisant des allures plus rapides et j'appelle ça des ultra set, et Hassan. il en a fait exemple d'ultraass que Hassan a fait: 30 x 400 m de 68 secondes à 63 secondes. alors c'est pas assez rapide pour être de la VMA pure et je pense que, physiologiquement parlant, Hassan sera à peu près dans des valeurs de lactate proche de son seuil 2. donc, le travail au seuil, il est pas déterminé directement par la vitesse, mais plutôt par la qualité physiologique utilisé lors de l'effort. on peut très bien faire des 400 m au SV2 en modérant un peu l'allure, car la répétition est courte et du coup, le lactate, il a pas vraiment le temps de s'accumuler. mais si vous les faites à l'allure 3000 m, vous allez probablement vite dépasser cette zone de seuil et ne pas pouvoir accumuler beaucoup de répétitions, ou alors il y aura juste trop de fatigue. donc, tout dépend de l'objectif de la séance, en fait, et c'est pas parce que vous faites des 2000 m non plus que vous êtes forcément au seuil, parce que si vous les faites allure 5 ou 10, bah, vous serez rapidement au-delà de votre SV2. donc, c'est pas mal en soi, c'est juste comprendre l'effet de l'entraînement sur votre corps. est-ce que vous voulez travailler? surtout ces séances d' ultra 7? je les ai beaucoup découvertes avec Nicolas Navaro. j'en ai également faite au Kenya. je pense notamment à mon 30 x 400 m, allure 10 km. l'idée, c'est la suivante: comme le marathon, c'est une épreuve d'extension et de résistance musculaire, faire 10 x 400 allures 3000m, ça a pas vraiment d'intérêt, il manque la composante volume. et comme on veut quand même travailler des allures plus rapide que l'allure marathon pour avoir un peu plus d'aisance à ses allures, et bien, on mélange vitesse et volume. donc, on veut faire beaucoup plus de répétition, mais moins vite, car si tu fais 25 ou 30 x 400, bah tu peux pas les faire à VMA, c'est juste pas possible. donc, tu les fais plutôt autour du pace 10 km et tu peux même finir paay 5K, si ça va bien sur les dernières répétitions, et là, tu as l'entraînement parfait pour le marathon, qui mélange endurance spécifique et vitesse. après, on a des séances d'intervales plus courtes, souvent couru autour de l'allure 5kadk. mais j'ai pas trouvé de VMA purure dans le plan d'Assan comme des 400 m courus proche du pace 3000 m, voire plus vite d'ailleurs. voici ce qu'Assan pense de la VMA en prépa marathon. non, ça passe plus en second plan. je dirais que ça pas beaucoup pour un marathonien. moi, ça pas beaucoup d'intérêt. exemple de séance: accrochez-vous, faut avoir une bonne mémoire: 4 x 800, 400, 400, 5 x 800, 400 plus 2 x 800, donc voilà ça, c'est une séance qui est réalisée sur piste. on a presque 13 km de qualité cumulé à une allure moyenne de 248 par km. donc, c'est proche de son allure. 10 km, bah, les 300, les 400, je les garde, mais c'est pour travailler. la VMA, normalement, c'est 12 x 400, 15 x 400, et là, c'est plus un travail de rythme qui est un peu plus vite que l'allure. semiarathon, quoi c'est? quand je fais des 400, je suis une 5, une 5, une 5, alors si je voudrais travailler ma VMA, ouais, je serai plus sur une 3, une de comme ça. donc, c'est pas si dur que ça pour lui, c'est juste assez long. ce sont des séances intéressantes qu'il faut placer de temps en temps, surtout pour des athlètes de haut niveau qui courent leur marathon beaucoup plus proche de leur max que les coureurs amateurs- on en parl tout à l'heure- chez les athlètes amateurs. je pense que ce genre de séance doit être inclu avec modération, peut-être une tous les 14 jours et toujours un bon volume total pour être spécifique marathon. et finalement, il y a aussi des jours de repos. et oui, ça arrive qu'Assan ne court pas après. c'est possible qu'il fasse un peu de vélo sur ces journé là, mais il y a pas de repose systématique chaque semaine, juste quand il y a de la fatigue ou une tension qui apparaît. je voulais aussi attirer votre attention sur l'enchaînement des séances. on n'est pas sur une planive standard avec mardi interval, jeudi interval, dimanche sortie longue, et cetera. c'est un peu plus garni, c'est plus subtile, il y a de la variété. en vrai, j'aime beaucoup son plan. je le trouve bien dosé, ouais, varié, spécifique, intelligent. et ce concept de travailler sur de la fatigue en prépa marathon, c'est-à-dire avec l'enchaînement de grosses séances de seuil le samedi et une longue le dimanche, ou parfois il y a du SV1 puis des côtes le lendemain, et bien, je trouve ça super pertinent et ça me donne des idées pour mes athlètes et ça me fait aussi penser à certaines conversations que j'ai eu avec mes marathonien. parfois, certains s'inquiètent d'avoir les jambes lourdes durant laa prépa, mais sachez que c'est normal si vous voulez créer des adaptations d'endurance musculaire. et ben, ça prend de courir sur des jambes fatiguées souvent, mais il faut bien faire quand même la différence entre courir sur des jambes fatiguées, des jambes lourdes, et courir avec des lésions musculaires plus avancées, où là, pour le coup, faut faire attention, comme d'habitude- faites pause maintenant pour voir toutes les séances en détail au niveau du volume- à ça il enchaîne bien les kilomètres avec, par exemple, une belle semaine à 190, mais c'est loin d'être démesuré pour un coureur de son niveau. après, il faut préciser qu'à la suite du semi de Paris, où il a couru 1h 1, 29 à la semaine 6, il a eu quelques problèmes de genou qui l'empêchait de donner son 100 % à l'entraînement. c'est d'ailleurs pour ça que je suis pas un grand fan des semi-marathons courus à fond en prépa marathon, parce que parfois, bah voilà, ça peut amener ce genre de problème, mais parfois ça passe très bien. c'est un petit peu un coup de poker. mais c'est aussi peut-être dû à une saison qui a trop duré. ouais, j'étais content de ma préparation. je trouve, elle a été un peu trop, trop longue, longue. j'ai eu un souci au genou après le semi de Paris. c'était un peu long pour moi. du coup, ça, les deux dernières semaines, était un peu compliqué. et sinon, voilà l'importance du volume. pour Assan, l'importance du volume, c'est de durer, de durer dans le temps, dans sa saison, quoi, de d'être endurant physiquement, de pas de faire une, une grosse science de qualité, puis après retomber derrière en faisant rien, c'est voilà, c'est. ça fait partie aussi des des bases. mais il faut trouver le bon équilibre. et je suis vraiment d'accord sur le fait que le volume, en plus de faire progresser un coureur sur de nombreux aspects physiologiques, bah, ça va aussi lui permettre de mieux enchaîner les saisons et aussi de faire plus de qualité en valeur absolue. tu digères mieux les séances, car ton corps est plus fort et finalement, tu dilues la qualité dans un kilométrage d'endurance fondamental plus important. mais paradoxalement, le kilométrage hebdomadaire, c'est pas non plus la métrique qui va obséder à San, loin de là. le volume par semaine, moi, ça m'a le regarde, mais c'est pas, comme j'ai dit tout à l'heure, c'est pas forcément ce qui est le plus parlant. pour moi, c'est plus vraiment le contenu précis. et là aussi, je suis d'accord, car c'est vrai que je suis perçu comme un peu le grand défenseur du kilométrage, du, du volume et tout, et a raison d'ailleurs, j'y crois beaucoup. mais je pense qu'on peut en faire trop et qu'on peut mettre trop d'attention sur cette variable, alors que l'important, en course à pied, c'est de rentrer toutes les pièces du puzzle. et la qualité, c'est une pièce importante qui ne devrait pas être négligée au détriment du volume. je me souviens qu'au Kenya, certains coureurs montaient à presqueque 200 km par semaine, alors qu'ils étaient très loin d'être des coureurs élite et, honnêtement, ils avaient l'air épuisés et n'avaient pas de jus pour faire les séances de qualité. donc, soyez prudent avec ça. au niveau du type d'approche, on est sur du hvlit: high volume, low intensity, c'està dire beaucoup d'endurance fondamentale. le vert, ensuite pas mal de Zone 2 entre SV1 et SV2, en bleu et finalement assez peu de Zone 3, c'est-à-dire les allures. plus rapide que payumi, c'est en rouge. c'est un modèle qui a fait ses preuves sur toutes les distances, du 1500 m au marathon, forcément très efficace sur le plus long, mais aussi sur le demi-fond, puisque les Norvégiens, ils, ont de bons résultats avec ce modèle. sinon, il y a un autre élément d'intérêt, c'est le pourcentage de volume de qualité qu'il y a dans l'entraînement d'Assan. on va être sur une moyenne de presque 25 %, c'est beaucoup. ça veut dire que 25 % de son volume, c'est de la qualité, c'est-à-dire au-dessus du SV1, un peu plus loin que son allure marathon. et s'il parvient à cumuler autant de qualité, c'est en grande partie grâce à ses séances du SV1, qui cumule beaucoup de kilomètres sans générer une fatigue excessive. c'est peut-être ça, le gros avantage de ces séances. vous pouvez voir sur ce graphique: en vert, c'est le volume hebdomadaire et en bleu, le pourcentage de qualité relative. c'est super intéressant de voir que ça ne fait qu'augmenter au fil de la saison. si on le compare au volume de qualité absolue, ça ressemble beaucoup, sauf pour la semaine 11 où, comme Assan, il fait que 98 km. et bien, son volume de qualité, il va monter en flèche. tout ça, c'est pour bien insister sur l'importance du volume facile, qui vient diluer la qualité et la rend plus facilement absorbable par le corps et diminue aussi le risque de blessure, de surentraînement et cetera. maintenant, parlons un peu de sa course, Assan. il est parti assez vite. faut dire que les premiers kilomètres sont descendants. il a bouclé le premier 5 km en 14 minutes 26, c'est vraiment impressionnant. en fait, son premier kilm, c'est aussi le plus rapide: 2 minutes 47, voilà si on analyse sa course par section de 5 km, on voit globalement ement que Hassan, il ralenti, puis se maintient. on pourrait croire qu'il casse. mais si on regarde plutôt l'allure desff, qui est une donnée propre à coros, qui prend en compte le dénivelé, et bien là ça raconte une toute autre histoire. Hassan, il semble vraiment constant durant sa course. en résumé, bien qu'Assan a passé une grande partie de sa course à une allure inférieure à sa vitesse moyenne- c'est les points en bleu, sachant que les rouges représentent les kilomètres courus au-dessus de sa vitesse moyenne- et bien, il a bien su tirer avantage du terrain en gagnant cert du temps dans la première partie, mais a priori, il a pas subi trop de casses musculaire. au final, Hassan, il arrivera en 2h0946, à seulement 23 secondes de Kip shogé. et même si c'est vrai que, bah ellood, il était pas dans sa meilleure forme ce jourl, bah, ça reste une sacrée perf pour notre français. pour moi, ce chrono de 2h0946 à Boston, ça vaut peut-être un sub de 08 sur un parcours plat rapide. que dire de tout ça? j'ai trouvé entraînement d'Assan super intéressant. j'ai retenu plein de concepts comme les séances de côte, notamment. si vous préparez une course avec du dénivelé- et ça reste à voir si ça peut peut être bénéfique pour préparer des courses plates, je sais pas encore, j'ai pas d'Avie tranché. ensuite, les entraînements auosv1. ça fait beaucoup de sens pour améliorer l'endurance sans créer trop de fatigue. et ce concept de séance en état de préfatigue, j'adore. j'ai a toujours cru et je pense que c'est indispensable pour devenir bon sur marathon. en fait, je pense même que le corps ne peut pas vraiment améliorer son économie de cours s'il n'est pas confronté à un état de fatigue modéré, permanent, semaine après semaine. une chose dont je vous ai pas parlé, c'est qu'Assan, c'est aussi un mec qui croit fort en la musculation. moi, je fais deux séances de par semaine. j'en fais une, ù, voilà, je suis le préparateur physique, et une de mon côté, où elle est plus légère, je suis plus, voilà, abdoginage la place que ça, bah, c'est là aussi pour voilà, pour construire, voilà les bases aussi mon corps. tenir la charge d'entraînement, éviter de me blesser, je fais pas de, je mets pas de charge lourde, c'est souvent au poids du corps- et travailler surtout l'endurance, l'endurance, force, je fais des squats, plutôt squat complet. travailler aussi la mobilité, ouis, je suis plus sur sur ces aspects là que que de force. vraiment, P deux séances, c'est un bon équilibre, une un peu plus dure et une un peu plus genre Abd gainage Hassan, il va aussi ajouter du vélo dans sa prépa. ouais, le vélo, j'aime bien le vélo, j'aime bien faire du vélo dans les prépa. sà trouvant pareil toujours le, le bon équilibre. souvent, je fais deux sorties par semaine, soit des fois avant les muscu, souvent une muscu ou des fois. enfin, c'est souvent vélo d'intérieur et des fois d'extérieur, le mercredi ou le dimanche. au niveau de la gestion des alures, on retrouve la même chose qu'avec beaucoup d'autres coureurs élite, dont Anaïs par exemple, c'est un mix entre perception interne et allure à la montre en début de séance, voilà, c'est à la sensation. et après, voilà, après qu je regarde quand même pas mal la montre pour voir si je suis, voilà, si c'est les sensations, elles sont avec la bonne allure. du coup, c'est un peu des deux. je regarde les deux. et aussi, un truc que je vous recommande d'utiliser si vous avez une montre Coro, c'est l'alure desff, surtout si vous courez sur terrain vallonnais. au final, je cours de plus en plus avec tes repères, j'utilise la montre, la montre coros, il y a toutes les données. donc, autant s'en servir. et j'aime bien aussi, en l'UR, des fort ouais, parce que au jeu de Paris, le parcours, il sera très malonné. donc, voilà, c'est. mes entraînements aussi sont de plus en plus sur des terrain vallonné. donc, là, faut prendre en compte aussi cette donnée. une chose aussi qui explique le succès d'Assan, je pense, c'est son étroite collaboration avec l'INSP et donc avec des gens qui connaissent bien les données scientifiques et qui sont aussi très bons sur le terrain. par exemple, Hassan, il a pu faire des tests de consommation énergétique. c'est surtout à fond, remux, ou vraiment. j'ai fait un test où, voilà, on a calculé ma consommation de glucides et du coup, on avait, on avait des valeurs exactes. et il a aussi fait d'autres test en labo et ouais, au niveau des lactates. au niveau des lactates, j'utilise pas pour l'instant, sur mon dernier stage, à fond, Romeux, en altitude, j'étaé suivi, voilà, au niveau de la saturation, les fréquences cardiaques la nuit, et aussi au niveau de la qualité d'hydratation laanise d'urine le, le matin. c'est des choses importantes pour quantifier l'état de fatigue aussi. ça permet de savoir combien de glucide il a besoin. et même si j'ai pas trop réussi à savoir combien il prenait exactement de glucide sur marathon, je crois qu'il tourne autour de 100 g par heure, ce qui est très, très optimisé. en gros, c'est faut faut compter 100 g par heure. niveau psychologie, ce qui est le plus remarquable chez Hassan, c'est son goût prononcé pour l'effort. ilessaie pas d'éviter les difficultés, bien au contraire, il va leur rencontre et c'est pour ça qu'il aime le cross, c'est pour ça qu'il a fait Boston, c'est pour ça qu'il joue le classement et c'est pour ça qu'il est aussi inspirant. et je crois que pour avoir cette mentalité, bah, il faut un peu décrocher finalement de la course au chrono et parfois, faire des choses juste pour le défi et se prouver qu'on est capable. je vous promets, il m'a presque donné envie de m'inscrire à Boston, Hassan. il est capable de se pousser fort à l'entraînement, mais il est assez intelligent pour savoir se calmer quand la fatigue devient trop importante. et ça, il l'a appris à la dure quand il était plus jeune. quand j'étais plus jeune, bien m'entraîner beaucoup, mais c'est vrai que, sur le long terme, voilà, j'ai, après j'aV, eu des gros coups de fatigue. donc, souvent, je faisais des très bonnes saisons de cross où je chais les entraînements, tant en quantité qu'en qualité. c'était assez énorme. et et maintenant, voilà, je privilégie plus la régularité. donc, forcément, je je fais peut-être un peu moins de un peu moins de folie, mais voilà, j'essaie de d'être plus R. et finalement, une dernière chose que je remarque depuis le début de mes analyses avec des coururs de haut niveau, c'est que souvent, j'ai l'impression que ils sont pas trop obsédés avec les chiffres, en train de suivre toutes les données de l'entraînement, ou de trop regarder leur montrre tout le temps. et ma théorie là-dessus, c'est que si tu mets trop d'enhase, trop d'attention sur les données, et ben, tu en mets forcément moins sur tes perceptions et tu comptes plus sur l'extérieur que sur l'intérieur et finalement, bah, tu apprends moins à te faire confiance al. la confiance, c'est un peu la clé pour réaliser des gros chronos qu'on croit inatteignable. donc, je pense que si vous avez la chance d'avoir un coach, il vaut mieux le laisser gérer le gros des données et se concentrer davantage sur comment on se sent, et pas chercher à se rassurer tout le temps avec des datas pour la suite. et benassan, il est toujours en train de chasser les minimas olympiques en 2h0810, et décembre risque d'être un sacré mois pour le marathon français. ouais, bah, sur mon prochain marathon, voilà, j'aimerais bien, j'aimerais bien battre mon record 7 de 8. ouais, j'aimerais bien. parce que, au final, voilà, quand je prends un peu de recul, je me dis: c'est peut-être l'un de mes derniers marathon ù, je pourrais aller vite, je sais pas ce que je ferai après les Jeux. donc, je me dis: c'est, c'est le moment de de bien préparer ce marathon là, pour pour baisser au maximum mon record. voilà, merci encore à Couros de soutenir cette série de vidéo. on souhaite le meilleur à Hassan et moi, je vous dis à bientôt dans une prochaine vidéo, Ciao.
{'source': 'RunWise_', 'title': "la FOLLE prépa d'Hassan Chahdi pour Boston: 2h08 au marathon (3:02/km). 🤯. Hassan Chadi, c'est ça, c'est aussi ça ou encore ça. Hassan, c'est un coureur que j'admire depuis que j'ai découvert le monde de la course en 2015. un des premiers souvenirs que j'ai de lui, c'est sa victoire au championnat de France de cross en 2017. je me souviens qu'il avait pris les devant dès les premières minutes de course et il avait gagné avec une facilité déconcertante, en plus, en solitaire, contre certains des meilleurs français. ça m'avait scotché. ce qui me fascine chez Hassan, c'est sa polyvalence, parce que courir le marathon en 2h08, vous voyez, ça fait bien sur le CV. mais pourquoi s'arrêter là quand on peut aussi courir 348 au 1500, 1338 au 5000, 28, 19 sur 10 km ou alors 1h1 sur semi? pourquoi s' arrêter au marathon quand on peut remporter des dizaines de titres sur cross, autant au niveau national qu'européen, finir top 8 des championnats du monde sur marathon ou terminer 7e d'un des majors les plus exigeants du monde- le marathon de Boston, à 23 secondes de Kip shoge? aujourd'hui, je vous propose une analyse un peu spéciale, puisque je vais décortiquer l'entraînement d'un des meilleurs marathoniens que la France a jamais connu. je vous présente le 7e meilleur performeer de tous les temps au marathon en France. évidemment, monsieur Hassan Shadi Hassan, c'est le coureur le plus rapide que j'ai pu analyser depuis le début de cette chaîne, parce que, oui, des gars capablees de tenir 32 par kilomètre sur 42 bornes, et ben, ça court pas les rues. dans cette vidéo, je vais analyser la préparation d'Assan lors du marathon de Boston, qui a eu lieu le 17 avril 2023, mais avant ça, laissez-moi remercier coros qui m'a offert cette opportunité. en fait, ce sont eux qui m'ont mis en relation avec Hassan. alors, un gros merci à coros France. avant de plonger dans sa préparation pour Boston, laissez-moi vous présenter un peu le spécimen Hassan. ça fait parti de ces athlètes français qui courent depuis trop longtemps pour que je vous parle de sa carrière en détail. dites-vous que le monsieur, il courait déjà 2 minutes 33 au 1000 m en 2004, soit environ 15 ans. je sais pas ce que vous faisiez en 2004, mais moi j'étais pas du tout dans ce sport et je savais même pas que c'était possible de courir aussi vite. alors, la course, Hassan, il l'a découverte des Minimes. bah, la course, j'ai découvert dans la catégorie. avant ça, je faisais du foot et du coup, sur le terrain de foot, je Cais déjà pas trop mal, du coup, à travers les courses sur NSS, j'étais repéré. voilà, avec les, les courses scolaires, un copain m'a dit aussi venir essayer au club une séance, et donc, ouais, j'ai tout de suite accroché, j'avais le goû aller fort, et ça m'a tout de suite plu. et au final, à l'époque, et ver son entraînement, il était déjà solide, mon minime. je faisais déjà 5 entraînements par semaine, enfin deux entraînements de piste et après le reste, c'était trois footing, assez libre. j'étais un peu un compétiteur parce que sur les footings, j'avais, j'avais mon petit circuit. voilà, je, je faisais à fond. en fait, je j'essaie de battre mon record sur les footings. et alors, que m'en faut pas, sinon Hassan, il a eu le parcours français classique du lancé javelot, du SO, en longueur du sprint, bref, tout ce que vous pouvez faire quand vous êtes un petit gars. un club d'athlet, au niveau de son volume, bah, c'est dommage, parce qu'il y avait pas encore toutes les applis qu'on a aujourd'hui, mais d'après ses souvenir, ça donnait ça. d'après mes souvenirs, c'est en minime, ça tourna autour de 50 km. après cadet 70 et Junior, on était sur 80 km par semaine. donc, voilà, han, il s'entraîne bien, il progresse, mais il y a pas encore eu cet événement qui va lui prouver qu'il, pour pourrait devenir quelqu'un, quelqu'un d'important dans ce sport. mais en 2005, son talent va enfin commencer à s'exprimer. et vraiment, le déclic, c'est quand j'ai eu mes qualification au championnat de France UNSS. et là, voilà là, on se dit: ben, je vais au championnat de France. je dis à ma famille, à mes frères et sœurs: au début, il me croyais pas. après, voilà, ils ont fait le déplacement, mes par ont fait le déplacement avec moi et pensais pas être performant et, au final, je fais 2è. dès lors, Hassan va enchaîner les titres, autant sur cross que sur piste, que sur route. on parle de dizaines de podium sur des distances variées. au niveau des chronos, dites-vous qu'en 2008, Assan, il court déjà 1351 au 5000 m. c'est monstrueux. puis arrive son premier marathon en 2016: bah, c'était bah facile. jusqu jusqu'au 30e km, même ouais, jusqu'au 25e, et après, j'ai souffert, moi, j'ai, j'ai eu le mur, plus rien dans les jambes, avec des aussi des ampoules. voilà, j'ai VC. une fin de course très difficile. j'ai, j'étais, j'étais à l'arrêt, quoi? j'ai fini comme j'ai pu. j'avais fait 2h 1559 et j'ai couru sur les bases de 2h, 2h1, jusqu'au 30e. c'est fou de se dire que certains vont commencer avec un tel chrono. et le pire, là-dedans, c'est que, bah, il était zéro, optimisé le premier marathon. je me suis dit: ouais, je l'ai pris un peu à la légère. du coup, j'ai chopé t les voilà, tout ce qu'il faut pas faire. j'avis pas mis de chaussette aussi dans mes chaussures. je fais comme si c'était un 10 km, quoi. ouais, ouais, du coup, les ampoules. c'est vrai qu'avant, jeà, je mettais mes chussettes, j'avais pas de sensation. j' bien courir pied nu dans les chaussures. à l'époque, Hassan est entraîné par Jean-Claude Volmer et ça va provoquer quelques changements dans son entraînement. le farfake, j'en faisais pas, je faisais que des séances sur piste, et c'est vrai, après, avec les autres coachs, j'ai fait un peu plus de de travail en nature. j'ai d mettre du temps à appréhender ce type d'effort parce que il y a pas de repère. et et voilà, moi, j'avais l'habitude des séances de piste où j'étais à la demise-e prês, au 10e prês, et voilà, dès que je sortais un peu du cadre, j'étais un peu déstabilisé. si vous connaissez pas Jean-Claude, bah, dites-vous que c'est un coach d'expérience. il a un super reportage sur lui sur la chaîne Youtube de linf. je vous le recommande vivement. mais pour arriver à un certain niveau, il faut une foulé ample. il faut, voilà, il faut des caractéristiques physiques qu'il faut aussi développer. beaucoup de gens qui courent, ben, ils ont pas d'abdos, ils sont pas gainés, ils ont pas les ressources physiques, musculaires nécessaires pour être efficace, alors qu'ils peuvent avoir un gros moteur, mais ils ont pas les moyens de d'exploiter leur gros moteur. donc, il faut travailler à la fois le moteur, mais aussi le, le rendement mécanique. donc, ça, c'est, c'est intéressant, et il a raison, Jean-Claude, et on va y revenir plus tard. mais l'idée, c'est que tu peux avoir un très moteur, mais si ton moteur, et ben, il consomme trop, tu courras jamais aussi vite que tu pourrais. mais niveau économie de course, rassurez-vous, Hassan, il semble avoir un talent naturel. depuis ses débuts, bah, mon premier coup, je m'avais dit: tu finiras sur marathon, et l'idée, c'était de de faire de la vitesse. et il savait que j'avais une, il avait détecter ma foulée, type de foulée que j'avais, qui une foulée, qui une foulée économique, donc des minim. il mait dit: ouais, tu vas finir sur, tu seras un très bon marathonien. donc là, Hassan, il s'entraîne à Paris, souvent à linp, mais ça lui convient pas trop. et même si linp, bah, il lui offre de sacrés ressources pour performer et il préfère quand même retourner dans sa région natale et s'installer à monter Limar avec sa famille. mais cette transition, elle se fait pas sans conséquence. comme Assan, il quitte linp, bah, il quitte aussi son coach, Jean-Claude Volmer, et il a plus personne qui l'entraîne. donc, il devient, pour la première fois de sa carrière, son propre coach. le problème, c'est qu'en 2021, bah, il y a les Jeux de Tokyo à préparer. Hassan, il a pas vraiment le droit à l'erreur. et pourtant, ça se passe pas comme prévu. ouais, c'est vrai que je me suis coaché tout seul pendant un peu plus d'un an. j'ai notamment préparé les Jeux de Tokyo tout seul, et puis, jusqu'au marathon de de sville, où j'ai battu mon record. et bon, à Tokyo, voilà, j'avais fait mon plan et ça s'était mal passé. je mquais de recul sur mon entraînement, je n'avais trop fait, et après, voilà, j'ai essayé de rectifier le tir sur ma préparation, sur le marathon de de Séville, et, et là, ça avait plutôt bien marché, j'ai réussi à battre mon, mon record. donc, c'était une grosse satisfaction de m'entraîner seul, et voilà, d'avoir réussi à battre mon record personnel. je préférais quand même être accompagné, parce que c'est vrai que je trouvais que c'était, je manquais un peu de recul et des fois, sur C VI, c'était bien passé. mais je pense que voilà, par moment, l'erreur que je faisais, c'était je m'en mettais un peu trop, parce que, forcément, on a des objectifs ambitieux et du coup, on veut donner tous les moyens pour y arriver, et souvent, on s'enferme dans ce schéma là et puis me dit: ouais B, si je veux y arriver, faut que je fasse le plus possible. donc, des fois, c'est trop. je voulais pas pas refaire ce genre d'erreur et j'ai préféré m'accompagner de d'un coach, et du coup, c'est Al qui me suit en ce moment. donc voilà, Hassan finit 44e du marathon olympique en 2h1. c'est une grosse déception pour lui, mais il prend les mesures nécessaires et va donc tout simplement réintégrer un coach dans son entraînement. février 2021, j'ai choisi de m'entraîner avec anain Caland, que je connaissais depuis longtemps puisque je courrais aussi avec son, son fils. on est de la même génération et on était, on était concurrent. donc on se connaissait bien, on é amis aussi. et, en vrai, ça semble payer puisque, dès 2022, il y a une pluie de RP qui s'abat sur Hassan. RP sur semi 21, dans la ville allemande d' nom de, je ne prononcerai pas. un mois plus tard, Hassan cours 28 199 au 10 km Adidas à Paris. un autre RP et première place en S qu'Assan, il avait vraiment faim en 2022 et un petit esprit revanchard. à mon avis, on pourrait croire qu'en 2023, Hassan et ben, il va peiner à faire mieux. mais détrompez-vous. en mars, il claque sa 2e meilleure performance au semi de Paris en 6129, 4e position. avril, 8e au marathon de Boston, août, 7e au mondiaux de Marathon dans des conditions difficiles- il faisait très chaud- et octobre, tout récemment, il y a quelques mois, 2e place en 5736 au 20 km de Paris, à seulement 5 secondes du Kenan Elvis chez Bor. mais pour moi, sa course la plus impressionnante et ben, ça reste Boston. c'est là où vont certains des meilleurs marathoniens. donc Kip shogé cette année, et c'est un parcours redoutable. et ça tombe bien, car c'est sa préparation de Boston que j'ai choisi d'analyser. mais je me suis quand même posé la question pourquoi han a choisi Boston? il me semble que c'est pas la meilleure course pour faire un gros chrono. ce qui motivait le plus, c'était le classement, en fait, dans les, dans les modalités de sélection du coup, quand, si tu faisais dans le top 5, je crois, d'amor, tu es automatiquement qualif qualifié. donc, l'idée, c'était de choisir cette, cette entrée là, et c'est pas passer loin. maintenant, je vous propose de plonger dans la préparation d'Assan. j'en profite d'ailleurs pour le remercier de m'avoir donné accès à l'intégralité de son coros. j'ai vraiment pu tout regarder sans aucune limite. j'ai pu me faire plaisir et analyser son entraînement de A à Z. j'ai appris plein de choses et je vais essayer de vous partager ça au mieux. je vous le disais en début de vidéo, Hassan avait choisi le marathon de Boston, ce qui est assez rare pour les coureurs élite français. c'est. c'est un marathon que j'ai toujours rêvé de faire, trouvais que c'était l'opportunité de le faire parce que, après ça, là, c'est la course au minima pour les jeux. donc, là, j'avais ce, ce petit temps là. en plus, j'en avais un peu marre des courses toutes plates et tout ça où il y a que le chrono. je voulais me faire plaisir et je sa que le marathon de Boston, on avait dit que du bien, qu' a une bonne ambiance, et, et ça s'est confirmé quand je suis allé sur place, c'était, c'était magnifique. l'ambiance, l'organisation, c'est tout est au top. quand on voit que c'est un marathon, il a un certain cachet, une expérience, on sent, sent tout une histoire derrière. comme habite au Canada, j'ai pu entraîner plusieurs fois des coureurs pour Boston et même si j'ai jamais couru ce parcours, je sais à quel point il é exigeant. il y a beaucoup de changement de dénivelé, il y a un premier 5 km très rapide, mais avec de nombreuses relances en côte très cassepat. donc, voilà vraiment la meilleure façon de se flinguer musculairement. bref, c'est un parcours très difficile, comme le montre le chrono du gagnant en 2h0554, alors que ce mec avait déjà couru 2h03 quelques années auparavant. donc, forcément, quand on prépare une course avec autant de changement de dénivelé et de rythme, il faut adapter le plan en conséquence et je vais vous expliquer plus tard comment Assan et son coach sont adaptés. avant de vous parler des séances d'Assan, je vous montre son profil Vidot pour que vous ayez une idée de ses allures. alors, c'est basé sur son record personnel en 2h08 au marathon. et accrochez-vous, parce que ça secoue. on voit direct qu'Assan, il a un profil endurant. logique, c'est un spécialiste du marathon. la prédiction du 10 km en 2748, c'est pas si loin de son record en 2819, mais dès qu'on descend sur le 5 km, le 3000 ou le 1500, c'est vrai que la différence s'accroit et les chronos deviennent moins réalistes. c'est logique, puisque la VO2 max devient un déterminant plus important sur ces distances, de 1500 m au 5000 m. or, Assan, bah, vous allez le voir, il fait pas tant de VMA pur et il a aussi probablement un talent naturel plus orienté longue distance, comme le disait son premier coach. ensuite, pour le fun, j'ai essayé d'estimer la VMA d'Assan profilée sur son 2h08, j'obtiens un impressionnant- accrochz vous, 24 km/h. toutefois, pour ce type d'athlète très spécialisé longue distance, on peut appliquer une pénalité de 0,5 km/h environ, et donc ça donne plus une VMA de 23.5, ce qui est plus réaliste par rapport à son niveau. voilà, c'était pour le fun, parce que, en vrai, sa VMA, elle a pas tant d'importance puisqu'il n'en fait pas vraiment. et ça va peut-être vous surprendre, mais selon moi, la VO de Max d'Assan n'a pas dû significativement changer depuis longtemps. elle a même pu diminuer un peu avec sa spécialisation marathon. et du coup, vous vous demandez peut-être comment il aurait pu retrancher près de 8 minutes à son marathon en 7 ans avec la même VMA ou VO2 max. et bien, probablement pour les mêmes raisons qui ont fait que Paul Radcliff, l'ancienne détentrice du record du monde sur marathon, avait fait 2h15, et ben, elle avait nettement progressé sur toutes les distances, alors que sa VO2 Max était resté à peu près la même entre 1992 et 2003. vous voulez savoir le secret? et bien, il se trouve du côté de l'économie de course, qui s'est grandement amélioré au fil des années. regardez bien ce graphique, c'est fascinant. de 1992 à 2003, polar rcliff. elle a été testée en laboratoire. chaque année, elle devait effectuer un teste sur tapis à 16 km/h, toujours à cette même vitesse, pour pouvoir comparer, bah, les résultats d'une année sur l'autre. sa consommation d'oxygène était mesurée pour calculer son économie de course. on veut que cette valeur soit la plus basse possible. en 1992, ça lui prenait plus de 200, 5 ml d'oxygène par kilogam pour faire 1 km, alors qu'en 2003, celle lui en prenait seulement 175. en d'autres mots, elle est devenue 17 % plus efficace. c'est donc une amélioration spectaculaire. rappelez-vous que les vapor fly, c'était seulement 4 % d'amélioration de l'économie de course. donc, un moyen de courir plus vite, c'est pas nécessairement d'augmenter la taille du moteur, mais plutôt d'en diminuer la consommation. et c'est encore plus vrai sur les longue distance, 10 km, semimarathon, et cetera. et c'est pour cette raison d'ailleurs que le volume, bah, ça paye. c'est aussi pour pour ça que la musculation améliore les performances ou que les chaussures carbones font gagner de précieuses secondes par kilomètre. tout ça joue sur le même principe, l'économie de course. d'ailleurs, dernière parenthèse, et après promis, on retourne à l'entraînement d'Assan. mais l'économie de course, elle, peut varier jusqu'à 30 % entre des coureurs qui ont la même VO2 max. ça veut dire que vous pouvez mieux performer que quelqu'un qui a une bien meilleure VMA que vous, parce que votre biomécanique est plus économe et à la différence de la VO2 Max qui est difficilement entraînable, surtout chez les coureurs expérimentés, et ben, j'aurais tendance à dire que l'économie de course peut s'améliorer presque à l'infini. c'est pour ça que certains coureurs utilisant une approche plutôt bas volume, avec beaucoup de VMA, et ben, parfois, ils vont connaître de très grosses performances, de très grosses progressions. puis, il va y avoir un plateau qui peut durer assez longtemps, pourquoi? et ben, parce qu'il se concentre sur un déterminant de la performance qui plafonne assez vite, c'est-à-dire la VO de Max. bref, voilà, désolé pour la longue parenthèse, mais je trouvais ça intéressant au niveau de la planification d'Assan. et bien, comme on s'en doutait, il court tous les jours et double en moyenne une à deux fois par semaine, ce qui n'est pas tant que ça pour un coureur de son calibre. une semaine type dassassan, en préparation Boston, ça va ressembler à ça: lundi, jog facile. mardi, des intervalles allure 5K, 10k ou semimarathon. mercredi, jog facile. jeudi, une séance à SV1 sous forme de très longs intervalles, genre plus de 20 minutes des fois, il cumulle 50 minutes ou même 60 minutes. le vendredi, on a des côtes assez courte, le samedi, on a un jog facile ou du pace semimarathon, et le dimanche, on a une longue sortie active mais progressive. voilà ça, c'est pour vous donner une idée de semaine, mais évidemment, ça va changer à mesure que l'on se rapproche de son objectif a et il va y avoir aussi deux séances de musculation. maintenant, rentrons en détail dans les types de séances, parce que il y a vraiment des choses intéressantes que j'avais jamais vu dans des analyses précédentes. en fait d'ailleurs, petite parenthèse encore, hein, mais pour cette vidéo, j'ai utilisé le corose training hub et j'ai été agréablement surpris, notamment par une petite fonction qui paraît pas comme ça, mais qui n'existe pas sur ce trava. j'ai pu sélectionner chaque lap sur les séances d'intervalles d'Assan et du coup, ça me donnait des statistiques comme son allure moyenne ou la distance totale, mais seulement sur le volume que j'avais sélectionné, donc sur le volume de qualité, puisque c'est ça qui m'intéressait, et c'est cette fonction qui m'a permis de savoir précisément comment étaient répartis les différentes zones de travail dans son entraînement. je vais souvent vous montrer ce graphique pour comprendre les enchaînements de séance. ça correspond à l'ensemble de sa planification. c'est moi qui ai créé les catégories, donc, forcément, il y a un parti prix. et j'ai aussi choisi de ne pas afficher les deuxièm jog faciles de la journée, quand il y en avait, pour une meilleure lisibilité. mais sachez que, bah, parfois il y en a. le premier type d'entraînement, ce sont les jogs faciles, l'endurance fondamentale. le F, alors, c'est sortie à basse intensité. elle représente le plus gros de son volume, et c'est une bonne chose. la plupart du temps, à Hassan, il cour ses jog facile entre 4 et 430 par kilmè, ce qui fait du sens pour son niveau. et j'ai remarqué qu'il est très bon pour commencer lentement et accélérer progressivement. et si vous voulez vous aussi y arriver, parce que je pense que c'est une très bonne façon de courir ces jog, et ben, faites-vous confiance et laissez votre corps dictter l'allure plutôt que d'être trop fixé sur la montre. perso, je trouve que ce sont m meilleurs jogs, mes footing, ils sont allure, je c? ouais, 11 km/h, on va dire. tant que le corps séchauffe un peu, je monte un peu de l'allure et après, ça peut aller jusqu'à. je monte à 15 km/h, mais en moyenne, du coup, je suis à 13, quoi, je force pas les choses si je suis fatigué, bah, du coup, ça reste un peu lent. ensuite, tous les dimanches, Hassan, il va faire une sortie longue, active, mais progressive. ça veut dire qu'il va commencer, par exemple, bah, vers 5 du kilo. donc, pour lui, c'est très, très facile. puis, il va vite se retrouver autour des 4at par kilomètre, et là, par exemple, sur cette sortie, son meilleur kilomètre, qui est aussi le dernier, et ben, il va être couru quand même en 312, donc, on n'est pas sur des sorties très longues, mais il y a du rythme. c'est des sorties longes qui sont pas longues, mais qui sont dures, et puis, souvent, je les fait progressivement, je commence pas non plus, y en a quiit sor. commence la sortie longue, ils sont tout de suite en 3, 320, 330, il sont réouers sur la sortie. moi, c'est plus des sorties à allure progressives. et pour rebondir sur ce que dit Hassan, la veille de la sortie longue, il aura souvent fait une grosse séance de seuil à SV2, donc proche de son allure semi-marathon. donc, ces sorties longues, elles sont réalisées avec un bon niveau de fatigue et ça, c'est très intéressant parce que, et ben, au marathon, le facteur limitant, c'est davantage l'extension d'endurance, c'est-à-dire l'extension musculaire que la capacité aérobie pure. c'est vraiment une épreuve de résistance musculaire, parce que le P marathon, bah, c'est facile, mais ce qui est dur, c'est de le tenir 42 km, et d'ailleurs surtout sur les 10 derniers. d'ailleurs, ceux qui me suivent depuis longtemps vont peut-être faire le parallèle avec l'entraînement de Mohamed Al Yamani que j'avais analysé dans cette vidéo- c'était vers 8 minutes 50 pour les curieux- et lui aussi avait l'habitude d'enchaîner une séance de seil le samedi, puis une longue sortie le dimanche. au final, durant ces 12 semaines de prépas, Hassan, il va cumuler 5 à si sorties longues, actives, mais pas plus long que 33 km. si on prend cette sortie longue de 33 km comme exemple, son allure moyenne, c'est 343, mais son dernier kil, il est couru en 34, 26, donc on est quand même sur un beau rythme, mais rappelons que ce monsieur, il court quand même le 10 km à 21.2 km/h. ensuite, on a de nombreuses séances courues à SV1. alors, petit rappel, le SV1, c'est le premier point d'inflexion du lactate. en gros, c'est la première zone qui commence à être un peu plus difficile. c'est ce que je considère personnellement comme de la qualité. ça se situe à des allures un peu plus lentes que le pace marathon. donc, pour Hassan, on va dire entre 310 et 320, donc, même si ça peut vous paraître rapide. et ben, dites-vous que àan, il cour en marathon proche de 3 du kilo. donc, c'est plutôt facile pour lui et ça lui permet de cumuler beaucoup de longues répétitions sans se cramer. exemple, à sa deuxème semaine de prépa Assan, il fait 30 minutes à 323, 5 minutes de jog, puis 20 minutes à 314, ça fait un beau 50 minutes de travail à 319 de moyenne. ces séances, elles vont être très bénéfiques pour développer votre endurance, mais aussi pour supporter, en fait, les séances d'endurance plus rapide qui vont être autour du Pay semi, voir un peu plus vite. on est un peu sur ce que j'appelle du demi spécifique, du support de spécifique. c'est une zone qui est souvent considérée comme inutile ou une zone grise, et pourtant ça a l'air de bien marcher pour Hassan. toutefois, précision importante: je pense que ça marche particulièrement bien chez les athlètes élite parce qu'ils sont très optimisé et donc leur pace marathon, il correspond déjà à un pourcentage élevé de leur VMA, c'est-à-dire proche de 83, 84 %. ces séances, elles sont affiché en jaune et elles sont souvent placées la veille d'une séance de côte ou même parfois le lendemain d'une séance de piste à allure 5K, 10k. l'erreur la plus fréquente que je voit chez les coureurs qui font ce type de séance, c'est, comme d'habitude, d'aller trop vite et de finir à une allure moyenne, souvent proche de semi-marathon, voir plus vite. mais attention, parce que courir au SV1 ou auosv2, c'est complètement différent et en terme de fatigue, ça change tout. donc voilà, forcez-vous à rester 15, 20 secondes plus loin que votre meilleure allure marathon et ça prend beaucoup de retenu, et vous pouvez accélérer un peu à la fin de la séance, si ça va bien, pour, bah, peut-être, finir allure marathon, voir un poil plus vite. maintenant, je vais vous parler d'un type de séance que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. pourquoi j'ai dit ça? c'était même pas dans le script. maintenant, je vais vous parler d'un type de séance que, personnellement, j'ai pas vraiment l'habitude de faire, mais qui me paraît quand même très utile dans le cadre de cette préparation. je parle des séances de côtes. je vous le disais en début de vidéo. bah, Boston, c'est un parcours exigeant, il y a beaucoup de changements, dénivelé, et cetera. donc, pour préparer le corps à cette particularité, le programme d'Assan inclut une séance de côte par semaine. exemple de séance de côte: 12 x 400 m en côte à 3 minutes 27 par kilomè de moyenne, c'est environ 1 minute 16 d'effort. et si vous regardez l'allure d'effort, qui prend en compte le dénivelé, et ben vous voyez que il est plutôt autour de 2,50 par kilomè, c'est-à-dire sur du pace 10k, puis 2 minutes de joke pour revenir en bas de la côte, et on recommence ça 12 fois. quand je faisais la montée par en fractionné, et puis la descente, elle était souvent allure rapide, plus ou moins rapide, et puis après, je retrouvais même un peu de plat où j'essayais de maintenir l'allure sur du plat, parce que c'est ça qui est dur en fait, c'est de passer P la descente, tout va bien, mais c'est après, quand tu te retrouves sur du plat ou sur une légère montée, bah, ça fait mal aux jambes. donc faut s'habituer à ces changements de de dénivel. pour les curieux, il y a un article scientifique intéressant sur le sujet, qui a mesuré l'effet des côtes sur la performance, l'économie de course et cetera. en plus, les chercheurs, ils ont testé cinq types de côtes avec des durées différentes allant de 15 secondes à plus de 10 minutes. mais il y a qu'une seule étude sur le sujet et c'était mis en lien avec la performance au 5 km. donc pas très spécifique pour nous. mon avis sur les séances de côte, c'est que c'est probablement intéressant si votre course, elle, comporte des changements de dénivelé, ou si vous êtes un spécialiste du 1500 au 5000 m, voire même du cross aussi, qui sont des épreuves qui requèrent plus de puissance, et si vous faites du 10 km au marathon sur des parcours plats, les côtes sont probablement secondaires et peuvent être inclus plutôt en prépa général. toutefois, j'en parlais avec un, un ami coureur récemment. je crois qu'avoir une certaine partie de ces kilomètres faciles, voir ses longues sorties actives sur des parcours vallonnais, et ben, c'est vraiment bon pour augmenter sa forme, sa tonicité et même son mental. si on prend comme exemple mon entraînement, j'arrive quand même à terminer mes semaines à plus de 1000 m de dénivelé, même en habitant dans une ville relativement plate. donc, n'évitez pas les monter, ça va vous rendre plus fort. maintenant on arrive dans les séances rapides. il y a quelque chose dans l'entraînement d'Assan qui a attiré mon attention. il fait très peu de pays marathon, en fait, il fait toujours un poil plus vite, genre quelques secondes, he, pas beaucoup. c'est pas non plus du pace semi-marathon, quoi que parfois ça peut arriver, mais on est dans quelque chose qui ressemble à de l'allure 30 km donc, vraiment entre les deux. exemple, à la semaine 8: 3 x 5 km à 2,59 de moyenne, presque 27 km de séance au total. et bien, 259, c'est quelques secondes plus vite que son pace marathon, mais c'est plus lent que son meilleur semi, à 255 de moyenne. perso, j'aime ça. c'est aussi ce qu'on fait avec mon coach, bien que, sur le papier, mon pace marathon, c'est 3,15, et ben, ça m'arrive souvent d'être entre 310 et 313 lors des intervalles longs, voire très longs, spécifiques. finalement, on a les séances de seuil, le fameux SV2. des séances difficiles, mais tellement payantes. et quand je dis difficile, c'est au niveau de l'effort, mais aussi au niveau de l'exécution. faut être très précis sur les allures et pour un gars comme Hassan, ça va être proche de son allure semi-marathon. le but de ces séances, c'est d'améliorer son seuil anaérobi et de pouvoir utiliser une plus grande fraction de vos capacités maximales. exemple de séance: 10 x 1200 m sur piste à 257 de moyenne récupe 2 minutes le SV2. il peut se travailler sur des distances très différentes, mais en général, on est autour de 5 à 6 minutes. mais il y a une autre façon de travailler son deuxième seuil, en faisant des allures plus rapides et j'appelle ça des ultra set, et Hassan. il en a fait exemple d'ultraass que Hassan a fait: 30 x 400 m de 68 secondes à 63 secondes. alors c'est pas assez rapide pour être de la VMA pure et je pense que, physiologiquement parlant, Hassan sera à peu près dans des valeurs de lactate proche de son seuil 2. donc, le travail au seuil, il est pas déterminé directement par la vitesse, mais plutôt par la qualité physiologique utilisé lors de l'effort. on peut très bien faire des 400 m au SV2 en modérant un peu l'allure, car la répétition est courte et du coup, le lactate, il a pas vraiment le temps de s'accumuler. mais si vous les faites à l'allure 3000 m, vous allez probablement vite dépasser cette zone de seuil et ne pas pouvoir accumuler beaucoup de répétitions, ou alors il y aura juste trop de fatigue. donc, tout dépend de l'objectif de la séance, en fait, et c'est pas parce que vous faites des 2000 m non plus que vous êtes forcément au seuil, parce que si vous les faites allure 5 ou 10, bah, vous serez rapidement au-delà de votre SV2. donc, c'est pas mal en soi, c'est juste comprendre l'effet de l'entraînement sur votre corps. est-ce que vous voulez travailler? surtout ces séances d' ultra 7? je les ai beaucoup découvertes avec Nicolas Navaro. j'en ai également faite au Kenya. je pense notamment à mon 30 x 400 m, allure 10 km. l'idée, c'est la suivante: comme le marathon, c'est une épreuve d'extension et de résistance musculaire, faire 10 x 400 allures 3000m, ça a pas vraiment d'intérêt, il manque la composante volume. et comme on veut quand même travailler des allures plus rapide que l'allure marathon pour avoir un peu plus d'aisance à ses allures, et bien, on mélange vitesse et volume. donc, on veut faire beaucoup plus de répétition, mais moins vite, car si tu fais 25 ou 30 x 400, bah tu peux pas les faire à VMA, c'est juste pas possible. donc, tu les fais plutôt autour du pace 10 km et tu peux même finir paay 5K, si ça va bien sur les dernières répétitions, et là, tu as l'entraînement parfait pour le marathon, qui mélange endurance spécifique et vitesse. après, on a des séances d'intervales plus courtes, souvent couru autour de l'allure 5kadk. mais j'ai pas trouvé de VMA purure dans le plan d'Assan comme des 400 m courus proche du pace 3000 m, voire plus vite d'ailleurs. voici ce qu'Assan pense de la VMA en prépa marathon. non, ça passe plus en second plan. je dirais que ça pas beaucoup pour un marathonien. moi, ça pas beaucoup d'intérêt. exemple de séance: accrochez-vous, faut avoir une bonne mémoire: 4 x 800, 400, 400, 5 x 800, 400 plus 2 x 800, donc voilà ça, c'est une séance qui est réalisée sur piste. on a presque 13 km de qualité cumulé à une allure moyenne de 248 par km. donc, c'est proche de son allure. 10 km, bah, les 300, les 400, je les garde, mais c'est pour travailler. la VMA, normalement, c'est 12 x 400, 15 x 400, et là, c'est plus un travail de rythme qui est un peu plus vite que l'allure. semiarathon, quoi c'est? quand je fais des 400, je suis une 5, une 5, une 5, alors si je voudrais travailler ma VMA, ouais, je serai plus sur une 3, une de comme ça. donc, c'est pas si dur que ça pour lui, c'est juste assez long. ce sont des séances intéressantes qu'il faut placer de temps en temps, surtout pour des athlètes de haut niveau qui courent leur marathon beaucoup plus proche de leur max que les coureurs amateurs- on en parl tout à l'heure- chez les athlètes amateurs. je pense que ce genre de séance doit être inclu avec modération, peut-être une tous les 14 jours et toujours un bon volume total pour être spécifique marathon. et finalement, il y a aussi des jours de repos. et oui, ça arrive qu'Assan ne court pas après. c'est possible qu'il fasse un peu de vélo sur ces journé là, mais il y a pas de repose systématique chaque semaine, juste quand il y a de la fatigue ou une tension qui apparaît. je voulais aussi attirer votre attention sur l'enchaînement des séances. on n'est pas sur une planive standard avec mardi interval, jeudi interval, dimanche sortie longue, et cetera. c'est un peu plus garni, c'est plus subtile, il y a de la variété. en vrai, j'aime beaucoup son plan. je le trouve bien dosé, ouais, varié, spécifique, intelligent. et ce concept de travailler sur de la fatigue en prépa marathon, c'est-à-dire avec l'enchaînement de grosses séances de seuil le samedi et une longue le dimanche, ou parfois il y a du SV1 puis des côtes le lendemain, et bien, je trouve ça super pertinent et ça me donne des idées pour mes athlètes et ça me fait aussi penser à certaines conversations que j'ai eu avec mes marathonien. parfois, certains s'inquiètent d'avoir les jambes lourdes durant laa prépa, mais sachez que c'est normal si vous voulez créer des adaptations d'endurance musculaire. et ben, ça prend de courir sur des jambes fatiguées souvent, mais il faut bien faire quand même la différence entre courir sur des jambes fatiguées, des jambes lourdes, et courir avec des lésions musculaires plus avancées, où là, pour le coup, faut faire attention, comme d'habitude- faites pause maintenant pour voir toutes les séances en détail au niveau du volume- à ça il enchaîne bien les kilomètres avec, par exemple, une belle semaine à 190, mais c'est loin d'être démesuré pour un coureur de son niveau. après, il faut préciser qu'à la suite du semi de Paris, où il a couru 1h 1, 29 à la semaine 6, il a eu quelques problèmes de genou qui l'empêchait de donner son 100 % à l'entraînement. c'est d'ailleurs pour ça que je suis pas un grand fan des semi-marathons courus à fond en prépa marathon, parce que parfois, bah voilà, ça peut amener ce genre de problème, mais parfois ça passe très bien. c'est un petit peu un coup de poker. mais c'est aussi peut-être dû à une saison qui a trop duré. ouais, j'étais content de ma préparation. je trouve, elle a été un peu trop, trop longue, longue. j'ai eu un souci au genou après le semi de Paris. c'était un peu long pour moi. du coup, ça, les deux dernières semaines, était un peu compliqué. et sinon, voilà l'importance du volume. pour Assan, l'importance du volume, c'est de durer, de durer dans le temps, dans sa saison, quoi, de d'être endurant physiquement, de pas de faire une, une grosse science de qualité, puis après retomber derrière en faisant rien, c'est voilà, c'est. ça fait partie aussi des des bases. mais il faut trouver le bon équilibre. et je suis vraiment d'accord sur le fait que le volume, en plus de faire progresser un coureur sur de nombreux aspects physiologiques, bah, ça va aussi lui permettre de mieux enchaîner les saisons et aussi de faire plus de qualité en valeur absolue. tu digères mieux les séances, car ton corps est plus fort et finalement, tu dilues la qualité dans un kilométrage d'endurance fondamental plus important. mais paradoxalement, le kilométrage hebdomadaire, c'est pas non plus la métrique qui va obséder à San, loin de là. le volume par semaine, moi, ça m'a le regarde, mais c'est pas, comme j'ai dit tout à l'heure, c'est pas forcément ce qui est le plus parlant. pour moi, c'est plus vraiment le contenu précis. et là aussi, je suis d'accord, car c'est vrai que je suis perçu comme un peu le grand défenseur du kilométrage, du, du volume et tout, et a raison d'ailleurs, j'y crois beaucoup. mais je pense qu'on peut en faire trop et qu'on peut mettre trop d'attention sur cette variable, alors que l'important, en course à pied, c'est de rentrer toutes les pièces du puzzle. et la qualité, c'est une pièce importante qui ne devrait pas être négligée au détriment du volume. je me souviens qu'au Kenya, certains coureurs montaient à presqueque 200 km par semaine, alors qu'ils étaient très loin d'être des coureurs élite et, honnêtement, ils avaient l'air épuisés et n'avaient pas de jus pour faire les séances de qualité. donc, soyez prudent avec ça. au niveau du type d'approche, on est sur du hvlit: high volume, low intensity, c'està dire beaucoup d'endurance fondamentale. le vert, ensuite pas mal de Zone 2 entre SV1 et SV2, en bleu et finalement assez peu de Zone 3, c'est-à-dire les allures. plus rapide que payumi, c'est en rouge. c'est un modèle qui a fait ses preuves sur toutes les distances, du 1500 m au marathon, forcément très efficace sur le plus long, mais aussi sur le demi-fond, puisque les Norvégiens, ils, ont de bons résultats avec ce modèle. sinon, il y a un autre élément d'intérêt, c'est le pourcentage de volume de qualité qu'il y a dans l'entraînement d'Assan. on va être sur une moyenne de presque 25 %, c'est beaucoup. ça veut dire que 25 % de son volume, c'est de la qualité, c'est-à-dire au-dessus du SV1, un peu plus loin que son allure marathon. et s'il parvient à cumuler autant de qualité, c'est en grande partie grâce à ses séances du SV1, qui cumule beaucoup de kilomètres sans générer une fatigue excessive. c'est peut-être ça, le gros avantage de ces séances. vous pouvez voir sur ce graphique: en vert, c'est le volume hebdomadaire et en bleu, le pourcentage de qualité relative. c'est super intéressant de voir que ça ne fait qu'augmenter au fil de la saison. si on le compare au volume de qualité absolue, ça ressemble beaucoup, sauf pour la semaine 11 où, comme Assan, il fait que 98 km. et bien, son volume de qualité, il va monter en flèche. tout ça, c'est pour bien insister sur l'importance du volume facile, qui vient diluer la qualité et la rend plus facilement absorbable par le corps et diminue aussi le risque de blessure, de surentraînement et cetera. maintenant, parlons un peu de sa course, Assan. il est parti assez vite. faut dire que les premiers kilomètres sont descendants. il a bouclé le premier 5 km en 14 minutes 26, c'est vraiment impressionnant. en fait, son premier kilm, c'est aussi le plus rapide: 2 minutes 47, voilà si on analyse sa course par section de 5 km, on voit globalement ement que Hassan, il ralenti, puis se maintient. on pourrait croire qu'il casse. mais si on regarde plutôt l'allure desff, qui est une donnée propre à coros, qui prend en compte le dénivelé, et bien là ça raconte une toute autre histoire. Hassan, il semble vraiment constant durant sa course. en résumé, bien qu'Assan a passé une grande partie de sa course à une allure inférieure à sa vitesse moyenne- c'est les points en bleu, sachant que les rouges représentent les kilomètres courus au-dessus de sa vitesse moyenne- et bien, il a bien su tirer avantage du terrain en gagnant cert du temps dans la première partie, mais a priori, il a pas subi trop de casses musculaire. au final, Hassan, il arrivera en 2h0946, à seulement 23 secondes de Kip shogé. et même si c'est vrai que, bah ellood, il était pas dans sa meilleure forme ce jourl, bah, ça reste une sacrée perf pour notre français. pour moi, ce chrono de 2h0946 à Boston, ça vaut peut-être un sub de 08 sur un parcours plat rapide. que dire de tout ça? j'ai trouvé entraînement d'Assan super intéressant. j'ai retenu plein de concepts comme les séances de côte, notamment. si vous préparez une course avec du dénivelé- et ça reste à voir si ça peut peut être bénéfique pour préparer des courses plates, je sais pas encore, j'ai pas d'Avie tranché. ensuite, les entraînements auosv1. ça fait beaucoup de sens pour améliorer l'endurance sans créer trop de fatigue. et ce concept de séance en état de préfatigue, j'adore. j'ai a toujours cru et je pense que c'est indispensable pour devenir bon sur marathon. en fait, je pense même que le corps ne peut pas vraiment améliorer son économie de cours s'il n'est pas confronté à un état de fatigue modéré, permanent, semaine après semaine. une chose dont je vous ai pas parlé, c'est qu'Assan, c'est aussi un mec qui croit fort en la musculation. moi, je fais deux séances de par semaine. j'en fais une, ù, voilà, je suis le préparateur physique, et une de mon côté, où elle est plus légère, je suis plus, voilà, abdoginage la place que ça, bah, c'est là aussi pour voilà, pour construire, voilà les bases aussi mon corps. tenir la charge d'entraînement, éviter de me blesser, je fais pas de, je mets pas de charge lourde, c'est souvent au poids du corps- et travailler surtout l'endurance, l'endurance, force, je fais des squats, plutôt squat complet. travailler aussi la mobilité, ouis, je suis plus sur sur ces aspects là que que de force. vraiment, P deux séances, c'est un bon équilibre, une un peu plus dure et une un peu plus genre Abd gainage Hassan, il va aussi ajouter du vélo dans sa prépa. ouais, le vélo, j'aime bien le vélo, j'aime bien faire du vélo dans les prépa. sà trouvant pareil toujours le, le bon équilibre. souvent, je fais deux sorties par semaine, soit des fois avant les muscu, souvent une muscu ou des fois. enfin, c'est souvent vélo d'intérieur et des fois d'extérieur, le mercredi ou le dimanche. au niveau de la gestion des alures, on retrouve la même chose qu'avec beaucoup d'autres coureurs élite, dont Anaïs par exemple, c'est un mix entre perception interne et allure à la montre en début de séance, voilà, c'est à la sensation. et après, voilà, après qu je regarde quand même pas mal la montre pour voir si je suis, voilà, si c'est les sensations, elles sont avec la bonne allure. du coup, c'est un peu des deux. je regarde les deux. et aussi, un truc que je vous recommande d'utiliser si vous avez une montre Coro, c'est l'alure desff, surtout si vous courez sur terrain vallonnais. au final, je cours de plus en plus avec tes repères, j'utilise la montre, la montre coros, il y a toutes les données. donc, autant s'en servir. et j'aime bien aussi, en l'UR, des fort ouais, parce que au jeu de Paris, le parcours, il sera très malonné. donc, voilà, c'est. mes entraînements aussi sont de plus en plus sur des terrain vallonné. donc, là, faut prendre en compte aussi cette donnée. une chose aussi qui explique le succès d'Assan, je pense, c'est son étroite collaboration avec l'INSP et donc avec des gens qui connaissent bien les données scientifiques et qui sont aussi très bons sur le terrain. par exemple, Hassan, il a pu faire des tests de consommation énergétique. c'est surtout à fond, remux, ou vraiment. j'ai fait un test où, voilà, on a calculé ma consommation de glucides et du coup, on avait, on avait des valeurs exactes. et il a aussi fait d'autres test en labo et ouais, au niveau des lactates. au niveau des lactates, j'utilise pas pour l'instant, sur mon dernier stage, à fond, Romeux, en altitude, j'étaé suivi, voilà, au niveau de la saturation, les fréquences cardiaques la nuit, et aussi au niveau de la qualité d'hydratation laanise d'urine le, le matin. c'est des choses importantes pour quantifier l'état de fatigue aussi. ça permet de savoir combien de glucide il a besoin. et même si j'ai pas trop réussi à savoir combien il prenait exactement de glucide sur marathon, je crois qu'il tourne autour de 100 g par heure, ce qui est très, très optimisé. en gros, c'est faut faut compter 100 g par heure. niveau psychologie, ce qui est le plus remarquable chez Hassan, c'est son goût prononcé pour l'effort. ilessaie pas d'éviter les difficultés, bien au contraire, il va leur rencontre et c'est pour ça qu'il aime le cross, c'est pour ça qu'il a fait Boston, c'est pour ça qu'il joue le classement et c'est pour ça qu'il est aussi inspirant. et je crois que pour avoir cette mentalité, bah, il faut un peu décrocher finalement de la course au chrono et parfois, faire des choses juste pour le défi et se prouver qu'on est capable. je vous promets, il m'a presque donné envie de m'inscrire à Boston, Hassan. il est capable de se pousser fort à l'entraînement, mais il est assez intelligent pour savoir se calmer quand la fatigue devient trop importante. et ça, il l'a appris à la dure quand il était plus jeune. quand j'étais plus jeune, bien m'entraîner beaucoup, mais c'est vrai que, sur le long terme, voilà, j'ai, après j'aV, eu des gros coups de fatigue. donc, souvent, je faisais des très bonnes saisons de cross où je chais les entraînements, tant en quantité qu'en qualité. c'était assez énorme. et et maintenant, voilà, je privilégie plus la régularité. donc, forcément, je je fais peut-être un peu moins de un peu moins de folie, mais voilà, j'essaie de d'être plus R. et finalement, une dernière chose que je remarque depuis le début de mes analyses avec des coururs de haut niveau, c'est que souvent, j'ai l'impression que ils sont pas trop obsédés avec les chiffres, en train de suivre toutes les données de l'entraînement, ou de trop regarder leur montrre tout le temps. et ma théorie là-dessus, c'est que si tu mets trop d'enhase, trop d'attention sur les données, et ben, tu en mets forcément moins sur tes perceptions et tu comptes plus sur l'extérieur que sur l'intérieur et finalement, bah, tu apprends moins à te faire confiance al. la confiance, c'est un peu la clé pour réaliser des gros chronos qu'on croit inatteignable. donc, je pense que si vous avez la chance d'avoir un coach, il vaut mieux le laisser gérer le gros des données et se concentrer davantage sur comment on se sent, et pas chercher à se rassurer tout le temps avec des datas pour la suite. et benassan, il est toujours en train de chasser les minimas olympiques en 2h0810, et décembre risque d'être un sacré mois pour le marathon français. ouais, bah, sur mon prochain marathon, voilà, j'aimerais bien, j'aimerais bien battre mon record 7 de 8. ouais, j'aimerais bien. parce que, au final, voilà, quand je prends un peu de recul, je me dis: c'est peut-être l'un de mes derniers marathon ù, je pourrais aller vite, je sais pas ce que je ferai après les Jeux. donc, je me dis: c'est, c'est le moment de de bien préparer ce marathon là, pour pour baisser au maximum mon record. voilà, merci encore à Couros de soutenir cette série de vidéo. on souhaite le meilleur à Hassan et moi, je vous dis à bientôt dans une prochaine vidéo, Ciao."}
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Une ERREUR qui peut coûter cher aux COUREURS. 🤕. anecdote dans le même sens: un courur, courur, je nerais pas de nom, je déclare malade le vendredi. il va pas au bureau, mais il faisa une course la fin de semaine, puis va faire sa course, puis tout t P un petit peu. un courur, lundi matin, r au bureau, ah, tu as étais beaucoup malade vendredi. bien faitvénement, pas pas eu de conséquen, mais aura pu perdre son travail par rapport à ça, ouais, tu m'étonnes de pas avoir dit ça arrive même aujourd'hui qu' des gens, ils se mettent pas justement sur des réseaux sociaux, commeava et tout, parce qu'ils savent que boss et aussi sur ce trava et que s'il voit qu'il a pris un des off parce qu'il disit qu'il était malade et qu'il part courir, c'est comme obvious.
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xezaQDMpeko.txt
La COURSE À PIED n'est pas toujours un sport FUN 🤕. honnêtement, je trouve la course à pied. puis, il y a plein de gens qui seront peut-être d'accord, mais c'est pas un sport fun par nature. c'est un sport- tu vois ce que veux dire, ou pas. genre toi, ch, tu aimes le golf, j'ai joué une fois au golf, c'est fun. le golf, genre je sais pas comment expliquer, c'est pas, c'est de la souffrance à l'état pure. la course, puis c'est ça. et puis tu peux avoir du fun quand on court ensemble, quand met à la fin, tu es seul dans ton corps là, alors que quand tu fais, il y a des sports qui sont un peu plus sais, genre le soccer. j'adore le soccer. si je joue au soccer, c'est 100 % intrinsè, c'est pas pour progresser ou pour performer course à pied, c'est un sport qui est dur.
{'source': 'RunWise_', 'title': "La COURSE À PIED n'est pas toujours un sport FUN 🤕. honnêtement, je trouve la course à pied. puis, il y a plein de gens qui seront peut-être d'accord, mais c'est pas un sport fun par nature. c'est un sport- tu vois ce que veux dire, ou pas. genre toi, ch, tu aimes le golf, j'ai joué une fois au golf, c'est fun. le golf, genre je sais pas comment expliquer, c'est pas, c'est de la souffrance à l'état pure. la course, puis c'est ça. et puis tu peux avoir du fun quand on court ensemble, quand met à la fin, tu es seul dans ton corps là, alors que quand tu fais, il y a des sports qui sont un peu plus sais, genre le soccer. j'adore le soccer. si je joue au soccer, c'est 100 % intrinsè, c'est pas pour progresser ou pour performer course à pied, c'est un sport qui est dur."}
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joNs30_I8do.txt
Détecter un problème de SANTÉ mentale chez les SPORTIFS en 2 points ‼️. mais pour avoir un problème de santé mentale, en général, ça se divise en deux. on a ce qu'on appelle un terme barbare: le mental euh pathologique et le social problématique. ça veut dire quoi? le mental? le mental pathologique, ça veut ça, c'est les psychologues qui font ça, c'est un ensemble de symptômes. ok, faut coder un ensemble de symptômes comme l'échelle. le social problématique, c'est en gros: euh, faut, euh, avoir un problème de fonctionnalité, et vous liez les deux symptômes, plus problème de fonctionnalité, vous avez un trouble de santé mentale. mais la souffrance, elle, est rarement pris en compte par ces échelles. là, je veux dire le problème. par exemple, moi, j'ai fait une thestse sur la dépression. le problème de la dépression, c'était le, un problème de fonctionnalité. d'ailleurs, les les médicamament vont te permettre de refonctionner, vont pas t la souffrance, parce qu'on considère que la souffrance est la conséquence d'un problème de fonctionnalité. donc, là, avec l'addiction au sport, si les gens fonctionnent, on va pas aller forcément voir la souffrance, parce que les gens fonctionnent socialement.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Détecter un problème de SANTÉ mentale chez les SPORTIFS en 2 points ‼️. mais pour avoir un problème de santé mentale, en général, ça se divise en deux. on a ce qu'on appelle un terme barbare: le mental euh pathologique et le social problématique. ça veut dire quoi? le mental? le mental pathologique, ça veut ça, c'est les psychologues qui font ça, c'est un ensemble de symptômes. ok, faut coder un ensemble de symptômes comme l'échelle. le social problématique, c'est en gros: euh, faut, euh, avoir un problème de fonctionnalité, et vous liez les deux symptômes, plus problème de fonctionnalité, vous avez un trouble de santé mentale. mais la souffrance, elle, est rarement pris en compte par ces échelles. là, je veux dire le problème. par exemple, moi, j'ai fait une thestse sur la dépression. le problème de la dépression, c'était le, un problème de fonctionnalité. d'ailleurs, les les médicamament vont te permettre de refonctionner, vont pas t la souffrance, parce qu'on considère que la souffrance est la conséquence d'un problème de fonctionnalité. donc, là, avec l'addiction au sport, si les gens fonctionnent, on va pas aller forcément voir la souffrance, parce que les gens fonctionnent socialement."}
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3xTQjZkkU64.txt
🤓. Le FARTLEK à faire pour PRÉPARER un 10 kilomètres ‼️. toi, ta séance favorite pour préparer un 10 kg, bah, moi, en fait, j'aime beaucoup. je t'ai choisi aussi en coach parce que j'aime beaucoup ta philosophie. faut voir ça comme ça. et les entraînement que tu, tu proposes, les fartle long un peu, où tu as 25, 30 minutes de séance, mais où tu vas pas forcément finir ta séance en en vomissant ou en te mettant super mal. tu vois, c'est vraiment ce que je préfère. quoi? c'est vraiment faire un gros volume de séance, mais sur des allures, on va dire contrôlé, entre guillemets, sur des allures de course. donc, un exemple de séance ouais, par exemple, une séance que j'ai fait pendant la prépa semi, je crois que c'était 7, 6, 5, 4, 3, un truc comme ça, où tu commences 7 minutes pace marathon ou au seuil, je sais plus exactement, et ensuite, bah, c'est dégressif, et plus plus ça baisse, plus ça va vite, plus ça va vite.
{'source': 'RunWise_', 'title': "🤓. Le FARTLEK à faire pour PRÉPARER un 10 kilomètres ‼️. toi, ta séance favorite pour préparer un 10 kg, bah, moi, en fait, j'aime beaucoup. je t'ai choisi aussi en coach parce que j'aime beaucoup ta philosophie. faut voir ça comme ça. et les entraînement que tu, tu proposes, les fartle long un peu, où tu as 25, 30 minutes de séance, mais où tu vas pas forcément finir ta séance en en vomissant ou en te mettant super mal. tu vois, c'est vraiment ce que je préfère. quoi? c'est vraiment faire un gros volume de séance, mais sur des allures, on va dire contrôlé, entre guillemets, sur des allures de course. donc, un exemple de séance ouais, par exemple, une séance que j'ai fait pendant la prépa semi, je crois que c'était 7, 6, 5, 4, 3, un truc comme ça, où tu commences 7 minutes pace marathon ou au seuil, je sais plus exactement, et ensuite, bah, c'est dégressif, et plus plus ça baisse, plus ça va vite, plus ça va vite."}
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🎯 LA séance SPÉCIFIQUE 5000m du RECORDMAN d'Amérique du Nord du 2000m 🤯. c'est quoi ta séance favorite pour préparer un 5000 m? ma séance favorite pour préparer un 5000, ça serait une version de 1000 m, 200 m, ou 1000 m, 300 m, ou 1000 m, 400 m, 5 fois fait que tu enchaînes 1000 m, 500 m, fond dans le fond, tu fais lui que j'ai fait cet été, c'était 1000 m, 1 minute de récupe, 300 m, ok, pour rester très haut en la tête et ceter, puis après ça, tu prends 3 minutes de récup, puis tu recommence. le 1000, c'est autour du Pay 5, du coup, ou un peu plus vite. ton premier, tu fais payer 5000, mais un 5000, à mon niveau, tu peux finir en 222, tu sais donc, c'est, c'est un peu ça. ça finit àaraître un, un workout meilleur, moyenne.
{'source': 'RunWise_', 'title': "🎯 LA séance SPÉCIFIQUE 5000m du RECORDMAN d'Amérique du Nord du 2000m 🤯. c'est quoi ta séance favorite pour préparer un 5000 m? ma séance favorite pour préparer un 5000, ça serait une version de 1000 m, 200 m, ou 1000 m, 300 m, ou 1000 m, 400 m, 5 fois fait que tu enchaînes 1000 m, 500 m, fond dans le fond, tu fais lui que j'ai fait cet été, c'était 1000 m, 1 minute de récupe, 300 m, ok, pour rester très haut en la tête et ceter, puis après ça, tu prends 3 minutes de récup, puis tu recommence. le 1000, c'est autour du Pay 5, du coup, ou un peu plus vite. ton premier, tu fais payer 5000, mais un 5000, à mon niveau, tu peux finir en 222, tu sais donc, c'est, c'est un peu ça. ça finit àaraître un, un workout meilleur, moyenne."}
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Maîtriser son VOLUME d'entraînement pour PROGRESSER de manière plus EFFICACE? 📈. c'est quoi l'importance que tu accordes au volume dans ta philosophie, Doris beaucoup, et comment tu fais pour adapter le volume selon le coureur. c'est une question qui revient souvent des gens qui sur ma chaîne ou quoi. puis, souvent, ce que les gens, ils font, c'est qu'ils voient ce que font leurs voisins ou les meilleurs. mais je leur pose toujours les mêmes questions. classique: devien t année là, tu motivé à faire ça vraiment, tu as-tu le temps de le faire ou tuas pas le temps? même si on ajoute 10, 15, 20 km par semaine, si déjà dans ton horaireas, la difficulté à faire tes choses, ça marchera pas. est-ce que tu es vulnérable aux blessures lors que tu cour beaucoup? c'est à chaque fois qu'on augment la quantité, ça arrive régulièrement à person. j'aimerais ça en faire plus un peu, mais à chaque fois qu'on a augmenté depuis X années, tu t'es blessé. tu fallu arrêter.
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A9eHjKx52X0.txt
Avoir un COACH pour STRUCTURER ton entraînement et atteindre tes OBJECTIFS 📊. c'est quoi la différence que tu vois entre travailler avec quelqu'un puis travailler par soi-même? ouais, c'est sûr. bah, tu es, de toute façon, tu es mon premier coach perso, comme tu dis, hein. moi, je piochais par-ci, par là, un pote. il me disait: allez, viens, j'ai 10 x 400 à faire. je lui disais: bah, allez, je viens avec toi, je fais ça, et je réfléchissais pas trop à qu'est-ce que ça pouvait m'apporter, ou justement, si c'était bon pour moi ou pas, en fonction de ce que je préparais. c'était plutôt au feeling, et je marche encore beaucoup au feeling. je trouve que c'est quand même important. mais voilà, le fait de d'avoir commencé avec toi, ça, ça m'a permis déjà de de Me cadrer et aujourd'hui, en fait, bah, je me prends plus la tête avec mes entraînements.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Avoir un COACH pour STRUCTURER ton entraînement et atteindre tes OBJECTIFS 📊. c'est quoi la différence que tu vois entre travailler avec quelqu'un puis travailler par soi-même? ouais, c'est sûr. bah, tu es, de toute façon, tu es mon premier coach perso, comme tu dis, hein. moi, je piochais par-ci, par là, un pote. il me disait: allez, viens, j'ai 10 x 400 à faire. je lui disais: bah, allez, je viens avec toi, je fais ça, et je réfléchissais pas trop à qu'est-ce que ça pouvait m'apporter, ou justement, si c'était bon pour moi ou pas, en fonction de ce que je préparais. c'était plutôt au feeling, et je marche encore beaucoup au feeling. je trouve que c'est quand même important. mais voilà, le fait de d'avoir commencé avec toi, ça, ça m'a permis déjà de de Me cadrer et aujourd'hui, en fait, bah, je me prends plus la tête avec mes entraînements."}
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Ne FAITES PAS ces séances trop régulièrement 🤯 (vous risquez la blessure). tu le sens là quand tu finis cette séance. enfin, quand tu finis, genre une semaine après, mettons là, tu sens que cette séance, elle te met sur les rail, là, pour, ouais, dans le fond, les séances de 5000, c'est celle qui est dans la planification, faut que tu fasses attention c'est où que tu les mettes, parce que tu peux pas les faire. trop souvent, c'est vraiment des d'entraînement où le ratio volume puis vitesse est élevé. je sais pas si tu comprends, si tu fais un training de 800, tu vas faire deux xis, 449, oui, c'est vite, le volume est bas. si tu fais un training spécifique 1500, tu fais 6 x 500, genre vite, P 1500, oui, c'est vite, mais encore une fois, tu fais max 3 km de volume. donc, le ratio vitesse, volume est encore une fois assez bas. mais quand tu fais un vrai training de 5000, la vitesse, 5000, c'est ça, c'est que ça part à 236, mais ça descend jusqu'à un P genre 3000, 2000, puis, en plus de ça, on, on se met des 200, pas loin d'être à bloc dans la séance. donc, c'est à la fin de la séance, c'est un 7 à 8 kg, à une moyenne extrêmement élevée. donc ça, c'est les entraînements max une fois au 10 jours ou au 14 jours, parce que ça prend plusieurs jours récupérer.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Ne FAITES PAS ces séances trop régulièrement 🤯 (vous risquez la blessure). tu le sens là quand tu finis cette séance. enfin, quand tu finis, genre une semaine après, mettons là, tu sens que cette séance, elle te met sur les rail, là, pour, ouais, dans le fond, les séances de 5000, c'est celle qui est dans la planification, faut que tu fasses attention c'est où que tu les mettes, parce que tu peux pas les faire. trop souvent, c'est vraiment des d'entraînement où le ratio volume puis vitesse est élevé. je sais pas si tu comprends, si tu fais un training de 800, tu vas faire deux xis, 449, oui, c'est vite, le volume est bas. si tu fais un training spécifique 1500, tu fais 6 x 500, genre vite, P 1500, oui, c'est vite, mais encore une fois, tu fais max 3 km de volume. donc, le ratio vitesse, volume est encore une fois assez bas. mais quand tu fais un vrai training de 5000, la vitesse, 5000, c'est ça, c'est que ça part à 236, mais ça descend jusqu'à un P genre 3000, 2000, puis, en plus de ça, on, on se met des 200, pas loin d'être à bloc dans la séance. donc, c'est à la fin de la séance, c'est un 7 à 8 kg, à une moyenne extrêmement élevée. donc ça, c'est les entraînements max une fois au 10 jours ou au 14 jours, parce que ça prend plusieurs jours récupérer."}
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Es-tu un champion de l'ENTRAÎNEMENT ou un champion en COMPÉTITION? 🧐? mais François, tu sais, c'est un peu ça. là, il se fait pas tant mal que ça l'entraînement de manière générale. évidemment, des fois, il fait des séances difficiles, puis il le dit: c'est difficile quand je suis tout seul. par contre, en compétition, j'ai rarement vu quelqu'un qui a autre envie de gagner. là, on en connait tous les champions l'entraînement qui sont pas nement champions en course l'INE. donc, les deux sont poss possible. c'est vrai que c'est une bonne question, ça, parce qu'au final, tu, c'est c'est difficile de mettre le Doig exactement sur ce qui fait que certains arrivent à passer un palier, un autre niveau en compétition, parce que l'aspect, ouais, l'aspect, tu peux gagner quoi.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Es-tu un champion de l'ENTRAÎNEMENT ou un champion en COMPÉTITION? 🧐? mais François, tu sais, c'est un peu ça. là, il se fait pas tant mal que ça l'entraînement de manière générale. évidemment, des fois, il fait des séances difficiles, puis il le dit: c'est difficile quand je suis tout seul. par contre, en compétition, j'ai rarement vu quelqu'un qui a autre envie de gagner. là, on en connait tous les champions l'entraînement qui sont pas nement champions en course l'INE. donc, les deux sont poss possible. c'est vrai que c'est une bonne question, ça, parce qu'au final, tu, c'est c'est difficile de mettre le Doig exactement sur ce qui fait que certains arrivent à passer un palier, un autre niveau en compétition, parce que l'aspect, ouais, l'aspect, tu peux gagner quoi."}
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CxLJtEqyPow.txt
Quelle est la QUALITÉ essentielle chez bons coureurs? La notion "d'ennui" 🧐, c'est quoi la qualité la plus essentielle pour devenir un bon coureur selon toi? c'est une qualité là, je pense que pour être un bon coureur, puis aller chercher une meilleur de soi-même, peu importe ça veut dire quoi, le meilleur de soi-même faut vraiment être correct avec la notion d'ennui. puis ça, c'est surtout vrai sur les distances plus longues. tu sais puis pas nécessairrement de l'ennui, parce que tu peux apprécier le moment, puis la tâche de juste courir, de mettre un pas devant l'autre. mais tu, un bon coureur, ça être quelqu'un qui va sortir, qui va faire sa sortie, peu importe le type d'entraînement que ça va être, puis que ça va être un vide dans sa tête. les meilleurs au monde, quand ils sortent, puis il partent, c'est un vide. puis ils exécutent, puis
{'source': 'RunWise_', 'title': 'Quelle est la QUALITÉ essentielle chez bons coureurs? La notion "d\'ennui" 🧐, c\'est quoi la qualité la plus essentielle pour devenir un bon coureur selon toi? c\'est une qualité là, je pense que pour être un bon coureur, puis aller chercher une meilleur de soi-même, peu importe ça veut dire quoi, le meilleur de soi-même faut vraiment être correct avec la notion d\'ennui. puis ça, c\'est surtout vrai sur les distances plus longues. tu sais puis pas nécessairrement de l\'ennui, parce que tu peux apprécier le moment, puis la tâche de juste courir, de mettre un pas devant l\'autre. mais tu, un bon coureur, ça être quelqu\'un qui va sortir, qui va faire sa sortie, peu importe le type d\'entraînement que ça va être, puis que ça va être un vide dans sa tête. les meilleurs au monde, quand ils sortent, puis il partent, c\'est un vide. puis ils exécutent, puis'}
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EXPLORER les distances autour de votre distance CIBLE pour PROGRESSER 🎯. je pense qu'il y a quand même des gros avantages pour un courur de 10 à explorer des, des distances qui sont un peu adjacentes. le 21, c'est l'endurance du courur de 10, je pense qu'on devrait faire plus de 5 aussi, parce que c'est la phase vitesse. tu, pour un mec qui veut faire sub 29, je pense que c'est quand même important d'aller toucher du 14 bas, voir sub 14 après. je sais que les C, il y en a Moot en France, c'est plus des 5000 que tu dois peut-être aller chercher sur piste, pardon, mais ouais, ouais, je pense que c'est important d'aller explorer les, les distance autour là, pour voir, en fait, puis explorer les distances autour. c'est une façon de voir ce qui manque un coureur. tu vois, si tu regardes, toi, tes équivalences, un mec qui court 29, 27, en théorie, devrait casser le 15, fait que voir qu'au final, pour l'instant, ton niveau, c'est peut-être plus une 5 haut, ça nous prouve qu'on est sur la bonne voie quand on augmente le volume et quand on augmente aussi les intervalles des 2000, des 3000 m, c'est autour de pay semit, ça prouve que c'est la voie à prendre aussi. mais
{'source': 'RunWise_', 'title': "EXPLORER les distances autour de votre distance CIBLE pour PROGRESSER 🎯. je pense qu'il y a quand même des gros avantages pour un courur de 10 à explorer des, des distances qui sont un peu adjacentes. le 21, c'est l'endurance du courur de 10, je pense qu'on devrait faire plus de 5 aussi, parce que c'est la phase vitesse. tu, pour un mec qui veut faire sub 29, je pense que c'est quand même important d'aller toucher du 14 bas, voir sub 14 après. je sais que les C, il y en a Moot en France, c'est plus des 5000 que tu dois peut-être aller chercher sur piste, pardon, mais ouais, ouais, je pense que c'est important d'aller explorer les, les distance autour là, pour voir, en fait, puis explorer les distances autour. c'est une façon de voir ce qui manque un coureur. tu vois, si tu regardes, toi, tes équivalences, un mec qui court 29, 27, en théorie, devrait casser le 15, fait que voir qu'au final, pour l'instant, ton niveau, c'est peut-être plus une 5 haut, ça nous prouve qu'on est sur la bonne voie quand on augmente le volume et quand on augmente aussi les intervalles des 2000, des 3000 m, c'est autour de pay semit, ça prouve que c'est la voie à prendre aussi. mais"}
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Douleur SUBIE vs PROVOQUÉE chez les sportifs et en particulier chez les ADDICTS 🤔. quand vous faites un marathon, surtout à vos vitesses, là tu vas à un moment avoir mal, ça fait partie, mais c'est une douleur que tu as provoqué dont tu fais sens l'idée. c'est quand la douleur ne fait pas de sens, quand tu vas commencer à courir et tu vas avoir une pointe quelque part, là la douleur elle est, elle est subie, elle est pas provoquée. puis, quand tu lis un peu les récits des sportifs au niveau de la douleur, cette douleur là est recherché. parce que même chez mes addictes, il y avait quand il disait: mais moi, ce que j'aime, c'est quand ça brûle quoi, et il recherche ça quelque part, cette zone là, et et et ça, ça va être quelque chose que les addictes vont aussi aimer manger général, les coureurs aussi. c'est quelque chose que je retrouvais aussi dans mon étude sur l'autoquantification. c'est quand cette douleur, là, elle est recherché, puis elle est provoqué, puis il y a comme une espèce de un flot, quoi tu sais, ou a du du coureur. il y a quelque chose là-dedans. par contre, quand elle est subie, puis qu'elle est pas du tout voulu, c'est là où c'est problématique.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Douleur SUBIE vs PROVOQUÉE chez les sportifs et en particulier chez les ADDICTS 🤔. quand vous faites un marathon, surtout à vos vitesses, là tu vas à un moment avoir mal, ça fait partie, mais c'est une douleur que tu as provoqué dont tu fais sens l'idée. c'est quand la douleur ne fait pas de sens, quand tu vas commencer à courir et tu vas avoir une pointe quelque part, là la douleur elle est, elle est subie, elle est pas provoquée. puis, quand tu lis un peu les récits des sportifs au niveau de la douleur, cette douleur là est recherché. parce que même chez mes addictes, il y avait quand il disait: mais moi, ce que j'aime, c'est quand ça brûle quoi, et il recherche ça quelque part, cette zone là, et et et ça, ça va être quelque chose que les addictes vont aussi aimer manger général, les coureurs aussi. c'est quelque chose que je retrouvais aussi dans mon étude sur l'autoquantification. c'est quand cette douleur, là, elle est recherché, puis elle est provoqué, puis il y a comme une espèce de un flot, quoi tu sais, ou a du du coureur. il y a quelque chose là-dedans. par contre, quand elle est subie, puis qu'elle est pas du tout voulu, c'est là où c'est problématique."}
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QYuq6O7gux8.txt
La SURCHARGE PROGRESSIVE est la stratégie gagnante pour le marathon 📈. alors là, c'est vraiment une connerie, parce que une bonne façon de se préparer au marathon, c'est une surcharge progressive en terme de volume hebdomadaire et aussi en terme de qualité. on en fait plus, notamment du pace marathon, et moi, ce que j'ai fait, c'est je me suis dit: let's go, je fais 145 km avant la moitié de ma prépa et après, je baisse, je baisse, je baisse, c'est-à-dire qu'en fait, je me suis désentraîné, parce que moins vous courez et moins vous êtes en forme, et c'est encore plus vrai pour les marathoniens. le volume hebdomadaire, le volume sur une saison marathon, c'est un facteur extrêmement prédictif de votre performance au marathon. c'est comme ça. c'est un peu moins vrai au 5 km et au 10 km, même si ça reste très vrai, mais pour le marathon, on le dit, on le répète, le volume, c'est le numéro 1.
{'source': 'RunWise_', 'title': "La SURCHARGE PROGRESSIVE est la stratégie gagnante pour le marathon 📈. alors là, c'est vraiment une connerie, parce que une bonne façon de se préparer au marathon, c'est une surcharge progressive en terme de volume hebdomadaire et aussi en terme de qualité. on en fait plus, notamment du pace marathon, et moi, ce que j'ai fait, c'est je me suis dit: let's go, je fais 145 km avant la moitié de ma prépa et après, je baisse, je baisse, je baisse, c'est-à-dire qu'en fait, je me suis désentraîné, parce que moins vous courez et moins vous êtes en forme, et c'est encore plus vrai pour les marathoniens. le volume hebdomadaire, le volume sur une saison marathon, c'est un facteur extrêmement prédictif de votre performance au marathon. c'est comme ça. c'est un peu moins vrai au 5 km et au 10 km, même si ça reste très vrai, mais pour le marathon, on le dit, on le répète, le volume, c'est le numéro 1."}
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Cze7_B_xd7Q.txt
La VISION des kényans sur les PERFORMANCES de Kelvin KIPTUM (recordman du MONDE du marathon) 🧐. c'est comment les gens, ils ont réagi ici à la performance de kyipto. bah, je pense qu'ils l'ont vu venir parce que ça fait quand même av. Valence. je pense c'est av. Valence qui l'a choqué le plus, ouais, mais j'étaisance en plus et ça m'avait impressionné. ouis, après B, moi, je le connais un peu. il s'est entraîné avec nous en 2020 dans mon groupe. il a rejint mon groupe en 2020, ok, donc, tu le connais un petit peu, ouais. ouais, parce que il était en fait, à l'époque, les camp avaient fermé à cause du covid. il était venu s'entraîner avec avec mon groupe pendant 2, 3 mois avant de faire le semi de Valence où il avait fait 58 de et des poussières qui, un bon chrono. donc, c'était quand même un bon chrono. mais c'est vrai que les, les gens, euh bah, les gens, je mes gens, mais pas comme en France, elles sont hyper positif. il voient la perf d'un bon côté, ils sont pas méfiants.
{'source': 'RunWise_', 'title': "La VISION des kényans sur les PERFORMANCES de Kelvin KIPTUM (recordman du MONDE du marathon) 🧐. c'est comment les gens, ils ont réagi ici à la performance de kyipto. bah, je pense qu'ils l'ont vu venir parce que ça fait quand même av. Valence. je pense c'est av. Valence qui l'a choqué le plus, ouais, mais j'étaisance en plus et ça m'avait impressionné. ouis, après B, moi, je le connais un peu. il s'est entraîné avec nous en 2020 dans mon groupe. il a rejint mon groupe en 2020, ok, donc, tu le connais un petit peu, ouais. ouais, parce que il était en fait, à l'époque, les camp avaient fermé à cause du covid. il était venu s'entraîner avec avec mon groupe pendant 2, 3 mois avant de faire le semi de Valence où il avait fait 58 de et des poussières qui, un bon chrono. donc, c'était quand même un bon chrono. mais c'est vrai que les, les gens, euh bah, les gens, je mes gens, mais pas comme en France, elles sont hyper positif. il voient la perf d'un bon côté, ils sont pas méfiants."}
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😳. Courir en COMPÉTITION est à double tranchant. dans ta PRÉPARATION, c'est vrai que j'ai été surpris de voir à quel point la forme est vite remontée malgré la coupure. donc, faut pas s'inquiéter quand on coupe, ça. non, puis est tous différents aussi pour ça. puis, je pense que le dis que tu as fait toi, ça te met vite en forme. les courses, ce dont on parle souvent, les courses, c'est à double tranchant, en fait, ça te met vite en forme, mais c'est aussi ce qui te met vite qui précipite ta fin. c'est pour ça que c'était une bonne chose que tu cours assez loin de ton record en début de saison sur 10, parce que une fois que tu coures ton record, malheureusement, il y a un petit peu un compte à robot.
{'source': 'RunWise_', 'title': "😳. Courir en COMPÉTITION est à double tranchant. dans ta PRÉPARATION, c'est vrai que j'ai été surpris de voir à quel point la forme est vite remontée malgré la coupure. donc, faut pas s'inquiéter quand on coupe, ça. non, puis est tous différents aussi pour ça. puis, je pense que le dis que tu as fait toi, ça te met vite en forme. les courses, ce dont on parle souvent, les courses, c'est à double tranchant, en fait, ça te met vite en forme, mais c'est aussi ce qui te met vite qui précipite ta fin. c'est pour ça que c'était une bonne chose que tu cours assez loin de ton record en début de saison sur 10, parce que une fois que tu coures ton record, malheureusement, il y a un petit peu un compte à robot."}
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L'astuce ULTIME de l'entraîneur pour faire ralentir ses athlètes à l'entraînement 👀. déjà été confronté un peu à ces problèmes là, quand quelqu'un est trop motivé, et puis ouais, mais des fois il y a le group au complet qui va trop vite. donc là, pour le moment, ce que j'ai décidé de faire dans les dernières semaines, c'est, quand j'en voie les entraînements, je mets des pointsinrogation au lieu de mettre le nombre de répétitions. comme ça, les les athlètes savent pas c'est quoi avant de se présenter à la séance, et même pendant la séance, en fait, ils connaissent pas le nombre de répétition, parce que de réfléchir ou de ouais, puis souvent, si ils savent que c'est leur dernière répétition, donc ils s'excitent dans tout que là, ils savent pas s'il y en a une autre qui suit. donc, ils finissent leur entraînement, puis je leur dis: ben là, c'est fini. maisx, ils savent pas si c'est fini ou non avant de finir la répétition. donc, ça permett de tempérer un peu les alures.
{'source': 'RunWise_', 'title': "L'astuce ULTIME de l'entraîneur pour faire ralentir ses athlètes à l'entraînement 👀. déjà été confronté un peu à ces problèmes là, quand quelqu'un est trop motivé, et puis ouais, mais des fois il y a le group au complet qui va trop vite. donc là, pour le moment, ce que j'ai décidé de faire dans les dernières semaines, c'est, quand j'en voie les entraînements, je mets des pointsinrogation au lieu de mettre le nombre de répétitions. comme ça, les les athlètes savent pas c'est quoi avant de se présenter à la séance, et même pendant la séance, en fait, ils connaissent pas le nombre de répétition, parce que de réfléchir ou de ouais, puis souvent, si ils savent que c'est leur dernière répétition, donc ils s'excitent dans tout que là, ils savent pas s'il y en a une autre qui suit. donc, ils finissent leur entraînement, puis je leur dis: ben là, c'est fini. maisx, ils savent pas si c'est fini ou non avant de finir la répétition. donc, ça permett de tempérer un peu les alures."}
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COURIR le 1500m est tout un ART, mais le préparer l'est encore davantage. 🤩, c'est ça. la clé au 1500, c'est l'alliage de de l'endurance, de l'aérobie, puis de vitesse. puis, à cause de mon calendrier qui était assez chargé, il y a eu un peu un décalage. puis, en fin de saison, j'étais très rapide, mais manque une petite affaire de d'endurance, d'endurance qui manque justement pour faire 329 ou 330, puis, euh, je veux pas avoir l'air de nuatique, mais moi, dans ma tête, ça fait du sens. puis, je trouve ça motivant d'avoir terminé ma saison en santé, puis surtout de de savoir que toutes ces choses, je vais pouvoir les modifier pour le mieux l'année prochaine.
{'source': 'RunWise_', 'title': "COURIR le 1500m est tout un ART, mais le préparer l'est encore davantage. 🤩, c'est ça. la clé au 1500, c'est l'alliage de de l'endurance, de l'aérobie, puis de vitesse. puis, à cause de mon calendrier qui était assez chargé, il y a eu un peu un décalage. puis, en fin de saison, j'étais très rapide, mais manque une petite affaire de d'endurance, d'endurance qui manque justement pour faire 329 ou 330, puis, euh, je veux pas avoir l'air de nuatique, mais moi, dans ma tête, ça fait du sens. puis, je trouve ça motivant d'avoir terminé ma saison en santé, puis surtout de de savoir que toutes ces choses, je vais pouvoir les modifier pour le mieux l'année prochaine."}
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Charles Philibert, RECORDMAN d'Amérique du Nord du 2000m. • 4min51 = 2:26/km 🤯. salut les coureurs. aujourd'hui, c'est déjà le 3oème épisode spécial haut niveau. on avait reçu deux coachs et aujourd'hui, on reçoit un athlète qui est allé aux Olympiques, un athlète qui est toujours aujourd'hui au top niveau. il s'appelle Charles Filibert tibuto. c'est un athlète de très haut niveau au Canada, c'est parmi les meilleurs, en fait, du 1500 m au 5000 m. il a d'ailleurs récemment battu le record d'Amérique du Nord au 2000 m, ce qui est quand même très impressionnant. et avant de passer au podcast, j'aimerais remercier le partenaire du jour, coros. merci, coros. aujourd'hui, je vais vous parler du coros SPT 2, ce petit access. alors, je pense surprendre personne en disant que les montres GPS, elles sont pas toujours 100 % efficaces. des fois, elles peuvent mener même à des trucs bizarres. des approximations, par exemple, si tu cours un marathon en ville, qui passe sous un pont, dans un tunnel ou à côté de grands immeubles, bah, la marque GPS, elle va pas être super précise. un autre problème fréquent, c'est le délai pour que la bonne vitesse s'affiche sur la montre. alors, quand tu cours une répétition de 3000 m, c'est pas hyper grave. et quand tu fais des une minute, une minute, et je le vois souvent avec mes coureurs- bah, il y a un temps de latence qui devient pénible, et ça devient difficile, en fait, de se fier à sa montre. toutefois, malgré cette part d'ombre dans, l'obscurité, voici une lueur d'espoir. le coros spot 2, alors. c'est un mini accessoire qui s'attache à la chaussure et qui permet de mesurer avec précision la distance et la vitesse de course. et en plus, c'est super réactif, il y a pas de latence. donc, voilà pour ceux qui veulent plus de précision dans leur entraînement, bah, c'est l'accessoire parfait qu' a développé coros, et ça le fait très bien. d'ailleurs. j'ai fait un petit test. j'ai comparé les données GPS d'un tour de piste couru avec le pote 2 versus un GPS traditionnel, et voici le résultat: le PO 2 mesure une distance de pile 400 m exactement. alors j'étais quand même surpris. tandis que l'autre GPS ajoute 20 m de plus. alors, une différence de 20 m, vous allez peut-être vous dire que c'est pas énorme. ça peut sembler minime. pourtant, pour une vitesse de 15 km/h, c'est-à-dire 4 du kil, et ben, ça fait 11 secondes de plus au kilm. en fait, c'est énorme. voilà pour le PO 2, c'est un accessoire pratique qui mesure également une multitude de paramètres biomécaniques. ça permet de décortiquer votre Foulet. pour en savoir plus, rendez-vous directement sur le site de coros. voilà, merci, coros, et maintenant place au podcast. bon et ben bienvenue, runwise podcast. aujourd'hui, on a Charles filiber qui est avec nous, et un petit nouveau du côté de la coanimation, Patrick, ça va. Patrick, ça va, ça va. merci pour l'invitation. fait que, Charles, tu es un des top canadiens du 1500 au 5000 m. tu as aussi un record qui est impressionnant: 2000 m. tu avais déjà fait du 2000 m avant cette course, ou c'était la première fois? euh, curieusement, l'année dernière, j'en avais fait un parce qu'on savait que c'était un record canadien facile. puis mon entraîneur, Félix Antoine, la pointe avait, on trouvait, on était pas capable de rentrer dans aucune course à la fin d'année 2022. il a dit: on fait, on fait un Twilight meet, on fait un crépuscule à Québec va avoir une course à 2000 m. puis, mes coéquipiers- j'ai deux coéquipi qui m'ont fait les lièvres, j'ai fait 456 seul au pepsuniversité Laval. ok, fait, c'est curieux, parce que j'étais un des seuls coureurs sur la ligne de départ à Bruxelles, qui avait déjà couru un 2 m et tu penses que ça t'a aidé d'avoir fait ce petit Time Trial. c'est c'est les mêmes repères que sur. est-ce que c'est beaucoup comme différence. c'est 500 m de plus, mais à ces vitesse là, j'imagine que ça quand même beaucoup. ouais, ben, ça a été très différent, parce que quand je l'ai fait à Québec, je l'ai approché comme si je couris à 3000 m. donc, on est allé un peu plus conservateur, alors que à Bruxelles, on est parti comme si on courant un 1500, le couteau des dents, puis ça l' vraiment fait mal, deux manières complètement différentes de de gérer la course. puis, évidemment, le, le résultat était beaucoup meilleur. à Bruxelles, je suis passé de 456 à à 451, mais c'est vraiment une distance intéressante, parce que après deux tours déjà, je sentais que j'étais sur la corde rid, puis tu t'en reste trois, tu sais, c'est, c'est c'est long, il a pas au 3000, d'habitude, il y a quelques tours au milieu de la course, ou tu es plus en en cruise control, donc tu, tu es vraiment en contrôle, puis tu, tu sens que tu, tu as des réserves dans les jambes. mais là, sur 2000, c'était vraiment une course de 4 minutes 50, où c'était à fond tout le long. ouais, 451, ça t'a au final, c'est le, c'est ta meilleure perf en terme de points if, quand même. drôle, meilleur qu'encore ton 332, là, oui, ça, c'est ça, c'est du grand, moi, tu sais, j'ai, j'ai, j'ai pas toujours, j'ai, j'ai pas toujours de de la chance en terme des des courses que, ou le timing des courses que que, dans lesquelles je cours, puis, h franchement, la course en soit en terme de de l'effort, puis, où j'ai terminé, dans le Ploton, je, je suis quand même à l'aise de dire que c'est ma meilleure course à vie, ma meilleure performance à vie, parce que c'était de passer à, à 1200 m en 2 minutes 54, puis tenir un extra 800 m pour faire 451, c'était un effort colossal. puis, j'ai terminé enant d'une seconde de de nordas, de norvégien, puis Abel Kipsang, kéen, qui sont arrivés respectivement 3e, 4e au mondio, au 1500 couru 329 dans l'année. donc, à mon avis, sa je v pas dire que jeis un courur de 3, 31, mais ça vaut à peu près un 331, considérant où j'étais dans le Ploton, puis, puis, l'effort aussi, qui c'était, c'était, j'avais l'impression que c'est un effort herculien, parce que, quelques jours avant Berlin, j'étais passé au, au même rythme, à 1200 pour, pour 1500, puis là, tout ce que je pouvais m'imaginer, c'était: comme il me reste deux tours, ça, pas de. ah, c'est impressionnant. fait que, avant de continuer, j'ai pas présenté Patrick. au final, donc, patrick est un coureur de bon niveau. là, puis, c'est sûr que je veux pas dire de niveau de VCH que tu vtir aise, mais tu es un bon courur régional, tu es un ami à moi, on s'entraîne beaucoup ensemble. puis, tu es un coach aussi pour runwise. tu coaches, tu coaches de personne en ce moment. en ce moment, 10, ouais, quand même, ça se passe très bien. puis, tuimes ça, ouis, ça fait quelques mois, mais ça se passe super bien. puis, c'est sûr que, éventuellement, je veux continuer d'en avoir d'autres. tu veris, coacher Charles ou pas sera facile. sur marathon, peut-être, fait que bon char, il y a ple truc. on aimerait discuter. on a un temps limité aujourd'hui, fait qu'on va aller à l'essentiel. j'aimerais qu'on retourne sur les championnats du monde d'abord, parce que c'est un truc qu'on peut pas parler avec beaucoup de gens qui viennent ici, là, il y a pas des gens qui cour au championnat du monde partout au Québec. là déjà, est-ce que tu es content de tes performances World, c'est quoi ton état émotionnel en revenant? eu, j'étais vraiment content avec la ronde préliminaire. euh, je pense que cette année, j'ai vraiment élevé d'un CR mon niveau de performance, mais aussi tout le monde dans 1500 m également, lever leur propre niveau, tu sais. puis, c'est fou, parce que, l'année dernière, une course stratégique pour moi, c'est une course de 336, 337, puis là, c'est rendu une course stratégique, on parle de 334, 335, que ça allit vite dans les sélections. là, ouais, tu sais, c'est une course où ça jouit du C, il y a du monde qui sont tombés, c'est, c'était vraiment, c'était vraiment dur, dans le pleloton, de trouver sa place, de trouver un bon footing, mais c'était quand même une course de 334, puis ça prenait un 334 pour passer à la ronde suivante. euh, j'étais content dans l'exécution de la première ronde, puis j'étais soulagé après, parce que, sur papier, c'était, c'était vraiment la vague la plus forte. puis, je me rappelle avoir vu la vague cor, pour le rappeler, il y avait Jacob, ou il y avait Josh K qui arrive 2è, puis tu avais même col er qui, quand même très fort, même s'il est pas, c'tait la demi-finale dans la première ronde. il y avait Adel méchal, il y avait le Portugais nadaer, qui, qui a fait la finale, lui, ensuite, de ça, on en a nomé quatre. euh, il y en avait. puis il y avait le nouveau chiot, ok, alors, tu sais, c'est tout, tous des coureurs là qui ont couru, euh, sous les 3, 330 ou sous les 330. tu sais donc, euh, euh, j'étais très soulagé après la première ronde, j'étais content d'exécution, euh, puis, après ça, je suis arrivé en semi, en demi-finale, puis, euh, exécution, vraiment de de merde. malheureusement, j'ai fait des mauvais choix tactiques. puis, tu sais, c'est dur, une course, une course tactique sur 1500, parce que il y a pas de bon choix. tu essaie toujours de faire le choix le moinsp, parce que si tu es en dedans, oui, tu cours moins distance, mais tu peux te faire, tu peux te faire emboitter. si tu cours à l'extérieur, oui, tu cours, oui, tu peux emboîer quelqu'un où tuas plus de liberté, mais tu cours plus de distance. puis, la première ronde, même si c'était une course de 334, il y a eu beaucoup de mouvements dans le Ploton. alors, après le départ, j'ai un mauvais départ sur la ligne, puis j'étais dernier avec Jacob. puis je me suis dit: c'est pas grave, va avoir du mouvement dans le Ploton, je capable de remonter. c'est comme une rivière, un courant dans une rivière. euh, mais ça s'est pas du tout déroul comme ça. euh, pour la première fois de sa carrière, Jacob n'est pas passé à l'extérieur pour remonter. donc, moi, je me suis dit: jacob va remonter à l'extérieur, je vais embarquer dans sa foulé, je vais remonter. il ne l'a pas fait, il est resté en dedans. donc, premier première anticipation que, finalement, c'est pas ça qui s'est passé. ma 2uxième anticipation, c'était qu'il allait avoir du courant dans le Ploton au lieu qu'il y ait un courant. ben, j'ai, j'avais les deux ceniens devant moi, plus d'autres coureurs, ce qui faisait que, à à chaque ligne droite, euh, il y avait quatre coureurs de large devant moi. puis, si je faisais un, un move pour passer, fallait que ça, fallait que ça soit dans le corridor 3, tu sais. puis, c'est, c'était, c'était juste impossible en terme de gestion, d'effort pour moi de de remonter. donc, j'étais pris à l'arrière, j'étais pris dans le corridor 2, euh, les coureurs devant moi, au lieu de remonter à leur tour pour qu'il y ait un courant dans le Ploton, il restait devant moi, il me bloquait. puis, j'ai juste jamais eu d'occasion de m'en sortir. puis, j'ai, j'ai couru le dernier 800 en 150 dans dans le corridor 2, ce qui est vraiment rapide. puis, tu as estimé, tu as fait un peu les calculs de, avec la distance que tu as couru en plus, combien est-ce que? parce que tu étais à point 7, c'est ça de? euh, non, j'ai, je pense, j'avais, j'avais, j'ai une seconde sur le Ploton là, de des des six coururs qui est passé. mais mais tu sais, c'est ça, c'est que faire un 800 dans le corridor 2, une 50, ça veut dire dans le corrid, tu fais une 48, puis les gars qui sont passés en avant, il ont couru ça. une 48, sa, c'est, c'est vraiment, c'est vraiment les demi-finales, surtout avec la, la profondeur qu'il a dans le 1500 m présentement, c'est, il y a pas de place à l'erreur. puis, moi, dans ma vague, j'été un de ceux qui a fait des erreurs. puis, si j'avais été plus en avant dans le Ploton, sans dire que j'aurais nécessairement passé en finale, j'avais les jambes pour au moins me me me battre dans ce Ploton là, alors que là, j'étais pris à l'arrière, puis j'ai même pas pu remonter. euh, ça, ça m'a, ça m'a vraiment laissé Bredou, je trouve que c'est, ça été une mauvaise exécution. puis, comme j'ai dis, encore une fois, il y a tellement de profondeur que tu as le droit à aucune erreur. tu sais, la finale, c'est pas des gars de 336 qui se font déclasser par des gars de 332, la finale, maintenant, c'est 30 gars de 332 et moins qui essaie de faire une finale, puis ça fait en sorte que tu as des coururs comme CIR de 328, tu méchal de 330. euh, Timothy cheriot, j'ai terminé côte à côte avec- a fait 329, Sam Tanner, 331, Elliot, j'ai battu ielliot Jil dans ma vague- puis un Australien, on fait 330, 331 cette année. ouais, c'est impressionnant. mais tu l'attribu à quoi, d'ailleurs, cette différence avec les derniers, je sais pas, les derniers olympiques? il a moins de profondeur, il me semble. c'est pourquoi il y a plus de profondeur maintenant, parce que on pourrait dire: carbone. mais ça existe, ça explique, pas sur route, ça explique, mais pas sur piste. en fait, je sais pas. c'est comme si il y a certains coureurs qui ont élevé leur niveau dans les dernières années. euh, ça a commencé par chiot en 2017, 2019, 2020, puis lui, il tirait les courses en avant. après ça, Jacob a décidé d'embarquer avec Jacob, s'est mis à battre, lu. après, depuis 2021, c'est Jacob qui tire les courses, mais là, le monde embarque, puis c'est comme si. c'est comme si, en tant que membre du Ploton collectif, on a plus peur d'embarquer. il y a une époque où on avait peur d'embarquer, d'aller vite, puis, mainant, il y a plus personne qui a pas, c'est, il a montré un chemin aussi que bah, en fait, faire des 330 ou des S 330, c'est plus aussi extraordinaire qu'avant, où les gens ont moins peur. après, les méthodologies d'entraînement, elles ont quand même évolué. puis on va en parler plus tard là, mais non, je trouve ça vraiment impressionnant. puis, à quel point vous pouvez être tous en forme, dans une proche forme, mais que c'est pas nécessèrement la forme, le meilleur prédicteur de performance le jour de la course. puis que la stratégie au 1500, c'est vital là, contrairement au 10 ou au marathon, ou les mecs les plus en forme gu en général. oui, puis tu sais, Jacob, ça fait 2 ans une suite, qui euh, qui se butte, qui se butte la tête contre le mur à cause de ça. tu sais, parce que, même si c'est clairement le meilleur coureur de 1500, 5000 au monde présentement, il y a peut-être une seconde d'écord sur son plus proche poursuivant. puis sais, si tu prends deux coureurs qui ont à peu près une seconde d'écart en terme de niveau, mais que tu demandes au coureur le meilleur de tirer toute la course, c'est sûr que c'est le coureur qui est techniquement moins bon qui va le battre. c'est de de penser que tu peux prendre les devants tout le long d'une course, puis battre tout le monde. tu as pas le drafting que tu sauves, pas le drafting que les liief te donnent dans les Diamond leag, c'est toi qui te le tape tout seul. tu as la pression d'avoir un pleloton au complet en arrière de toi, qui qui fait juste se crinquer, puis se donner du momentum pour te battre toi-même en avant avec une CBE sur le dos. cheriot, il a gagné en 2019 de l'avant, mais le monde oublie que Jacob a gagné les Olympiques en 2021 parce que chiot est tiré. ok, comment ça se fait qu'il fasse cette erreur? Jacob, à son niveau, je, il a de l'expérience, il a deux frères Olympiens, je, il devrait savoir ce genre de chos, mais il le fait. est-ce que tu crois que il est très coquid comme gars? est-ce que tu crois que, lui, il veut gagner de la meilleure des façons? ou je sais pas, il se fait gen appé par la foule? ouais, ben, je pense que c'est de d'espèce de d'optimisation des chances, là, mon entraîneur, c'est, c'est, c'est un concept qui qui aime bien. tu sais, quand tu fais des scénarios, lequel des scénarios te permet d'avoir le meilleur résultat, mais aussi le moins pire résultat, dans sens que si Jacob, c'était une course de 340, probablement, qu' pourrait se faire kiquer par plein de gars, puis arriver 5e, tandis que s'il va à l'avant, puis il sait qu' au moins, au moins, il capable de tirer une C de 329, mais le pire qui arrive, c'est 2è. alors il y a quand même de l'optimisation qui se fait par rapport au fait qu'il va à l'avant puis qu'il casse le Poton de l'avant. mais quand tu prends en charge le, le pace au pour pratiquement les tr/4 de la course, c'est s que tu à risque contre un gars comme Josh qui a une bonne journée. ouais. donc, ce que tu dis, c'est comme Jacob, il a un profil quand même très aérobique. il est mieux de pas partir trop long, parce que c'est pas nécessairement celui qui a le meilleure vitesse max. là, ok, c'est ça quelque chose que j'avais trouvé de super intéressant aussi cette année. j'ai rencontré Josh k à à l'aéroport, puis on s'est assis, puis on a jasé après, après sa victoire h HM, puis il m'a dit que il était content de voir que Jacob, en demi-finale, quand il est passé à l'avant, il s'est mis à saluer la foule parce que lui, dans sa tête, ça voulait dire que Jacob manquait de confiance en lui. puis il voulait comme donner, donner un extra pour se prouver à lui-même. donc, c'est drôle comment Josh K a interprété ça comme un peu une faiblesse de la part de Jacob, puis s'est dit: en final, je vais l'avoir, parce que je pense pas qu'il est aussi confiant que tout le monde pense. ça se trouve, il a même pas eu la bonne analyse, mais en fait, c'était l'analise qui lui a permis de gagner, parce qu'il avait plus peur de Jacob. aussi, je suis juste curieux de savoir: tu- on a parlé de gros nom, tantôt Jacob, tout ça, quand tu te pointes sur une ligne de départ avec ces garsl, sa, c'est sû, tu as de l'expérience, tout, c'est pas tes premières fois, mais tu es-tu dans? tu es dans quel mindset? tu es-tu intimidé? tu es-tu confiant? comment tu te sens par rapport à ça? ou tu distu: je peux les battre ce jourl. tu sais, ouais, c'est, c'est sûr que c'est fluide. sais, la première fois que je suis allé à Monaco, en 2015, j'aV un PBI 338, je me suis liigné contre maouffy, ma qui d'autrre, qui avait là av. il y avait littéralement tout le monde, c'est nickis Centro, qui prop, peut-être k prop, oui, qui prop était là. tous ces garsl, tu sais, c'est sû que quand je faisais trop 38, je comme là, moi, mon rôle, c'est juste d'être à l'arrière du Ploton, puis de me croiser les doigts. tu sais, puis, je savais un peu, c'était où ma ma hiérarchie, tu te sentais un peu imposteur, genre pas imposter dans le sens, mais tu sais tellement des gars que tu voyais à la télé. puis, d'un coup, c'est ça, mais sur le moment, tu es imposteur. mais il faut que il faut que tu chasses cette espèce de feeling là. puis tu dis: si, si je suis sur départ, dire que je l'ai mérité, puis il faut que j'y aille. maintenant, depuis cette époque là, les choses ont certainement évolué. puis, surtout, dans une compétition comme les championnats du monde ou les Jeux Olympiques, où c'est strictement les positions qui compent et non le chrono, tu peux pas te permettre de laisser aucune personne te donner un, un edge. puis il faut que tu cours avec en tête que je donne tout pour gagner ma vague. puis, euh, tu sais, je sais pas si, euh, si on se met à soi-même à dire que, bon, je va gagner ma vague, si, dans ma vague, Jacob joshker et tout ça, mais h, vraiment, faut faut pas se laisser intimider. puis, quand je parle à à tous les autres coureurs dans mon groupe d'épreuve, puis tous les gars qui sont dans au mondiaux, il y a personne làdedans qui pense pas que, sur une bonne journée, pourrait gagner tout. le monde a un peu cette espèce de désillusions là. puis, je pense que c'est ça qui qui rend tout ce groupe d'athlètes là, des athlètes d'exception. puis, ceux qui qui se rendent à ce niveau-là, tu sais, c'est ceux qui qui s'entraînent fort, puis qui croit à leur entraînement, puis qui croit qu'un jour ça va les mener à, à battre ces garsl. puis, quand tu arrivve au mondiau, puis ça fait un an que tu t'entraînes, pour ce moment-là, toutes tes journées à l'entraînement, tu dis: je va les battre, je les battre, je vais les battre. tu peux pas, tu peux, tu peux pas faire marche arrière en Aral. faut respecter, mais faut pas les sacraliser, ou genre, faut oublier quiil sont, un peu, genre. ouais. puis, moi, ça me le fait là, quand j'arrive sur une ligne de départ au Québec, 10 fois plus de stress que quand j'arrive sur une l de départ internationale où je connais personne. tu vois, je sais pas si ça te fait ça un peu, mais quand tu connais des noms, on dira que tu cristallises des, des positions, des différentiels de niveau. non, ce mec là, je l'ai jamais battu, je vais partir derrière lui. tu sais, tu sais jamais ce qui peut se passer sur une journée là, spéciale, puis, au 1500, j'ai l'imession que c'est encore plus vrai parce que tellement court comme course, là, moi, ça m'impressionne. j'étais curieux de savoir comment ça se passe avant les championnats du monde dans la zone d'échauffement, parce qu'en fait, on voit jamais ça du côté du spectateur, sais, ou pratiquement jamais. est-ce que vous êtes tous dans un espèce de V d'échauffement/ash vestiaire, vous pouvez vous échauffer, où, en fait, en fait, il y a une piste d'échauffement, donc, chaque stade, à l'extérieur, un, une autre piste de 400 m, puis c'est, tu sais, la piste de de réchauffement. en soi, c'est habituellement, c'est, c'est, c'est des installations grandioses, c'est même en dehors du stade. donc, à Budapeste, on s'échauffe la piste d'échauffement, puis tu, tu vas croiser les les, les, les GS dans ton épreuve qui tu fa courir, puis après ça, l'espèce de moment où on sent un peu les les, les Nairs, puis on sa un peu l'excitation, puis tout ça, c'est dans la, la, la Chambre d'appel. la Chambre d'appel, c'est euh. il y a ça dans toutes les compétition de haut niveau à partir national, donc championnat national, euh, dans les Diamond League, ou souvent, les, les courses niveau a niveau mond, genre World Athletics a euh, champion du monde olympique. donc ça, ça va être 30 à 40 minutes avant le départ de la course, il faut que tu te présentes dans cette salle-là, puis il, il t'assoit 30 à 40 minutes, ouais, ok, oui, monsieur. puis un tapis ou un truc pour courir, non, il y a rien. 30 à 40 minutes pour du 1500, tu pars à bloc. fait qu' il faut que tu sois vraiment échauffé avant de00. ouais, non, c'est c'est fou. pareil, parce que tu sa quand. tu sais, quand tu es au secondaire ou au CGF, pourou à l'université, tu sais, c'est comme si ton warmup ou ton échauffement, c'est vraiment quelque chose de sacré. pu, tu veux pas que rien vienne te te casser ton rythme dans ton, dans ton échauffement, puis tu veux vraiment être dans ta Bul, et tout. là, tu te rends compte, quand tu arrives au niveau mondial, ton échauffement, on s'en balance parce que ils vont t'asseoir dans une salle pendant à peu près 40 minutes, puis tu, tout ce que tu t'as fait, tu tu le perds, tu fais, tu peux plus faire des axels. tu sais donc qu grosso modo, quand ça fonctionne, c'est à Budapest, nous amené dans une première salle, là, il s'assurait que tout le monde dans la vague était là. la piste de pratique était l'autre Baras d'une rivière, donc on rentrait dans des carte de golf, pu, il nous amenait au stade. après, quand on est arrivé au stade, on marchait en dessous où il y avait d'autres pièces, puis là, c'était là qu'on on nous donnait nos, nos, euh, nos Bibles, donc nos dossor. qu'on se fait donner nos dossor, c'est là qu'on on épigne nos dossors, on met nos spikes, on met notre combinaison, là. après ça, il nous appelle, il nous mettent en ligne, puis là, ils disent: Go, allez sur la piste, pu, on une à deux axelles, donc, dans un espace de 40 minutes, on est juste tout, tout le monde. on est pris dans une salle, puis on sent les NIR. il y a du monde, il y a du monde que, tu sais, ils sont super stressés. tu vois que il trement un peu. il y en a qui sont ultra calme, il y en a qui qui Jas avec d'autres, il y en a que tu vois que ça leur tente pas de jaser, genre, c'est qui qui est stressé, c'est qui, toi, tu jes-tu, tu, tu estu calme, posé, tu parles au euh. y a des fois où j'ai, j'ai été nerveux, puis, cette année, j'ai, j'étais plus calme et posé. à eugine, ça faisait quand même 6 ans que j'avais pas été dans un grand championnat, ça, ça datait de Rio. je me rappelle, à Eugene, dans, dans la, la chambre d'appeel qui était en dessous des estrades, dans le stade, tu entends, tu entends le monde taper en haut, puis ça, VI, puis tu te rends, compes à quel point il y a du bruit. puis c'est comme, tu files, un peu comme un gladiateur qui s'en va dans l'AR, reine, wouh. puis je me là, j'étais comme, ça faisait 6 ans que j'avais pas vécu ça, genre ma première ronde à Eugene, je me disais, et que ça, genre, j'avais oublié comment ça filait, ça prend des nires. tu sais, je me suis rendu compte à ce moment-là, tu sais, le sport de haut niveau, c'est pas pour tout le monde, parce que ça prend vraiment des NIRS. aller genre s'en liigner comme ça, devant, devant une foule, puis sais, après ça, la glace a été brisée. puis, j'ai eu d'autres expériences de de de stade similaires depuis, puis, au mondiaud, j'étais quand même, j'étais quand même zen. puis, euh, non, tu sais, j'étais quelqu'un de pas trop stressé, dans, dans, dans la chambre d'appel. je dirais: j'essaie de, j'essaie d'être plutôt Poker Face. aussi, si quelqu'un me parle, je vais lui répondre. je v pas nécessairement faire la grosse conversation, mais je reste plus posé. je dirais: c'est pas comme les courses locales où tu demandes à quel pa le gars va partir, tu parqu? non, là, tu sais que tout le monde est là. en fait, tout le monde est là pour la même raison aussi. c'est la différence. tout le monde est là pour gagner ou pour se qualifier, selon. mais il y a toujours des choses qui se passe dans ces, dans ces chambres d'appel. là, tu sais, je me rappelle la Chambre d'appel à, à Beijing, en Chine, pour les championnats du monde. on avait une télé, puis on voyait c'est quoi la vague d'avant courait, puis dans à C, à cette époque, là, il y avait encore les, les, les qualifications par par chrono, donc les, les petits cul, puis on a regardé à vague, la vague, elle a couru 340, puis qui prop dans ma vague, puis, oh guys, stupid, comme CIT, comme c'est comme un peu un appel à tous, de comme ok, genre, si nous on va pas plus vite, on est vraiment à cave. sais, il y a toujours, il a toujours des petites choses comme ça, des genre de dynamique qui se passe dans dans une chambre d'appel. puis, c'est pas trop, si le monde son à l'aise ou mal à l'aise, puis c'est, c'est vraiment spécial, ça prend des naires d'acier pour, pour passer à travers ça, parce que c'est, c'est, c'est dur à décrire comment c'est. c'est bizarre, sa. tu t'apprêtes à aller à la guerre contre de autres gars, puis tu es dans cette toute petite salle avec eux, puis tu changes, tu vois en bobette avant d'aller sur pisse, puis tu sais: c'est, je te jure, c'est, c'est, c'est spécial. puis, quand tu arrives, quand ça s'ouvre, puis que tuentends, c'est quoi, c'est? on t'appelle, du coup, chaque nom est appelé, puis tu dois y aller. quand ton nom est appelé sur, ouais, tu es comme tu, il te mett en ligne avec tes, ton ton numéro, que que tu colles sur sur la cuisse. ouais, est-ce qu'il y a pour les numéros là, est-ce que c'est du plus rapide au plus lent, ou ça par rapport, c'est non, c'est, c'est. c'est habituellement, c'est aléatoire selon les, les classements de. ok, la première ronde, c'est les classements gen des des temps, Seasons best. après ça, en deè ronde, c'est selon les temps qu' a eu la première ronde. donc, c'est pas aléatoire total, c'est quand même en fonction des perf. ouais, c'est ça, en fonction des perfs. puis il nous mett en ligne, puis on marche en ligne, on rentre dans le stade, puis c'est, c'est comme dans gladiateur. tu sa, c'est, c'est emmener un tunnel er ça à Budapest. c'est ma plus belle expérience de de grand, c'était. c'était vraiment bruillant, puis cétait, mais moi, je serais à Paris 2024, j'ai pris ma place pour le 1500, pour les demifinales. ouais, j'ai pas la finale, c'était un peu cher. je voulais être bien placé. mon père m'a dit que cétait 1600 € la finale. aujourd'hui, soit je payis 1600 la finale, soit je pouvais voir genre quatre compétitions, affecté à un moment, mais j'aurais aimé prendre la finale. mais je, j'espère que Jech, je penser, je vais faire comme ça sur les. et ensuite, il t'appelle. puis, là, tu sens que la plus la foule, elle crie un peu là, quand ça commence, tu, ça, tu le sens, ça te galvanise ou ça te fait peur, genre ben, c'est juste que ça, c'est genre de moment où il faut que tu sois capable de d'en profiter, parce que ça, c'est des expérience que tu vas, tu vas te rappeler toute ta vie de rentrer dans un stade qui est plein comme ça, c'est, c'est une minime partie de la population qui qui vit ce genre d'expérience là. mais il faut que, tout suite, que tu sois capable de te recentrer, puis de de te concentrer sur ce que tu as à faire. puis, moi, dans le fond, quand je fais mon Accel vers la ligne de départ, je prends le temps de regarder autour, je prends le temps de d'apprécier le fait d'être dans un, dans un grand stade. mais une fois qu'on est sur la ligne de départ, puis la caméra passe, puis nous présente, et tout, moi, je suis dans dans ma bulle. puis c'est comme si, euh, tu, ma méditation, là de dans ta zone, je suis dans ma zone, puis, à partir de ce moment-là, c'est, ce n'est que l'exécution. quiteis, il y avait des gens que tu connaissais dans les gradins. euh, il y avait ben des, des membres de l'équipe canadienne surtout. OK, Félix était là. Félix Antoine était là. Félix Antoine, mon, mon entraîneur, était entraîneur en chef de la division. ah, demiond, ok, donc, c'est c'est lui qui, avec d'autres entraîneurs, c'est, il se séparait les athlètes par group d'épreuves et tout. donc, c'est C plaisant d'avoir non seulement mon entraîneur, mais aussi un de mes coéquipiers, genens Simon a gagné au, au 3000 m steep. ça faisait comme un peu un effet d'être à la maison aussi. c'est, c'était, c'est super cool is c'est impressionnant d'avoir de athlètes championnat du monde qui viennent d'un une s petite ville quelque part, impressionnant. est-ce que tu es surpris par le podium du 1500 cette année? euh, non, moi, après la, après la demifale, si j'avais à faire. si j'avais à parier sur le podium, considérant comment, dans les courses, comment je trouvais que les gars couraient, comment les les gars étaient à l'aise, j'auris, j'aurais mis Josh kur, j'ais mis Jacob, évidemment. puis mon trè P, c'était Nils Laros. ok, je trouvais que dans les demi-finales, il avait vraiment bien fait, mais il est jeune, puis, justement, il lui manque peut-être de volume pour AR en finale. fresh, fresh, c'est peut-être ça qui lui a manqué. euh, nordas, c'est surprenant, tu sais rien de moins. là, closé en en 528 ou 529 pour une course de 329, c'est, c'est, c'est stratosphérique, comme comme progression. pas là, c'est au 400 m, là, c'est pas au 200, derni, dernier 400 pour une course de 329. tu sais, les temps changent, puis c'est dur, parce que, euh, quand Jake White Man a gagné contre Jacob à eugine, le temps, le temps gagnant, c'était 329, mais le dernier 400, c'était genre 55, au mieux. donc, c'était une course vraiment vite, mais constant, tu sais. mais là, on a eu un 329 où les gars en avant ont fait 530, pu, là, tu dis bon, mais sais, il faut finir à 53-0. en théorie, c'est, sais, c'est une course stratégique. là, tu sais, d'habitude, tu disir à 530 pour faire 332, 333, ça serait bon, mais là, les GS ont fait 329 al. donc, c'est ok, on sait, on sait que l'année prochaine faut se préparer pour ça d'une manière ou d'une autre. et toi, c'est quoi, ton meilleur finish, sur 400, enfin, sur dans un 1500, sur le dernier 400 h? ben, tu sais ça, ça dépend. là, tu sais, j'ai, j'ai déjà, j'ai, j'ai déjà fini en 51, mais tu sais, c'est une course d'à peu près 3,55, là, tu sais. alors, c'est, est-ce que ça importe ou non? tu sais pas vraiment. euh, je sais que quand j'ai fait 3, 34 dans ma première ronde, mon dernier 400 C en 54, ok, ça, ça, c'est quand même un de mes bons finish, considérant 3, 34 jusqu'à cette année, cétait un de mes meilleurs temps à vie, là, de le répliquer, mais avec un, un gros dernier tour, c'était la première fois que je faisais ça. donc, ça progresse, c'est, c'est, ce sera, ça serait ce que j'aurais. ouais, c'est 27, 200, c'est. on a déjà fait des 200 à bloc. sa, si on rentre un 28 ou en 29, tu sens qu'on est pas loose dans la foulée, là on est Toal minutes. c'est quand même fou, là. mais vous avez une vitesse max qui est aussi proportionnelle. tu connais ta vitesse max d'aurs, elle est pas super, j'ai, j'ai jamais fait en bas de 240 sur sur un 200ok, mais c'est pas comme si j'avais beaucoup d'entraînement où j'ouvre l'entraînement avec un 200, comme c'est comme les jambes fraîches. mais le 200 plus vite que j'ai fait, c'est 240, le 300 plus vite, je pense que c'est 36, 37, j'ai déjà fait 36, en tout cas, je je m'exprimerai pas. le 400 plus vite que j'ai fait entraînement, c'était un 50.1. mais tu sais, ça, c'était à la fin d'une séance. j'avais déjà fait plein d'affaires avant. sûement, sub 50, moi, je pense que j'aurais un genre de 49, si, si j'avais m'aligné une journée. là, c'est fou, je serais curieux de le faire à fond pour voir la différence de pu. je suis pas non plus super lent là, mais tu imagines la différence, on le voit dans ta foulée, sur des vidéos que c'est, c'est l là, relativement là, mais tu sais, tu as de l' vraiment à l'aise, mais c'est beau à voir. le pas encore 1500 du tout. puis, c'est une de mes courses préférées, regarde, parce qu'il y a tout. en fait, il y a tout. il y a, c'est pas trop long, donc 10000 m au bout d'un moment. il y a de la stratégie, il y a du drama, il y a des gens qui tombent, non, mais c'est vrai, il y a sa, ils sont plus coquis, les gens. 1500 général, parce qu'on est plus proche du sprint. il a ce truc du j'adore le 1500, là, c'est, c'est sa. c'est moi, je dis toujours aux gens: ceux qui connaissent pas l'athelé, euh, il aiment le 100 m, mais ceux qui aiment l'athelé, c'est le 1500, c'est pas compliqué. puis, même même même les, les, les des sprinters ou des lanceurs, dans l'équipe canadienne, cette année, on s'en parlait à la cafétéria. il reconnaissait le fait que le 1500, cette année, c'était fou, comment le niveau était explosé, puis, euh, comment il y avait des temps impressionnants, puis comment, tu sais, même les gens des autres épreuves le reconnaissent. sais fait, c'est, c'est fou quand même. les gens, les gens apprécient le fait que ce soit le, le milieu parfait entre le sprint puis l'endurance. je pense h, ça me donne presque le goût d'en refaire. non, pas moi, non pas toi, non, j'ai trop humain le. ah, tu trouves que je trouve pas que c'est ouais, mais j'ai jamais fait du vrai 1500, je, parce l'entraînement qu'on, que je fais, n pas vraiment accxé là-dessus qu tout, mais juste pénible. genre, moi, quand je finis un 1500, je suis comme: oh, j'ai envie d'en refaire un, alors que quand je finis un semi ou un marathon, je suis zéro, comme ça, quand tu as l'aérobie dans le python, faire un 1500, c'est pas difficile, tu sais. puis, tu as pas nécessairement la vitesse pour aller accéder à, à la filière lactique, donc, c'est un effort qui est extrêmement dur. mais quand tu finis après 2 minutes, tu es comme, ben, je me sens pas si pire. ouis, alors que même un 5000, je trouve que tu vas quand même vraiment plus les les 1500 derniers mètres d'un 5000, surtout à ton niveau, Charles. là, tu fais 13, 12, je pense, euh, 131, c'est quoi comme allure, ça c'est du 237, ok, ais, c'est quand même 237 par kilmè, tu as déjà. moi, j'ai déjà fait un 234 sur 1000 h. non, faut en faire c d'affilé. ah, c'est impressionnant. euh, question sur la fédération canadienne, parce qu'on sait pas trop comment ça se passe sa, en terme de support d'athlète- comment ça marche entre toi et la Fédération. est-ce que la Fédération, elle, te paye tout le voyage, comme ça? est-ce que tu as des bourses toute l'année? CH, a un moment tu les as plus, après tu les as reu. ouais, euh, en fait, comment ça marche? et ben, toutes les équipes nationales sont subventionnées par la Fédération. donc, dès que tu te qualifies pour une équipe, tu payes rien. euh, nous, cette année, on a été 10 jours à à Barcelone, avant d'aller à Budapest. pr, on était comme pratiquement une semaine à Budapest, plus ou moins parc. c'était pourquoi, pour un entraînement, on s'acclimatait à la chaleur. euh puis ça, ça l' vraiment bien fonctionné, parce que tous les athlètes qui descendaient d'altitude, comme des endroits comme saint-mriitz, qui arrivaient à Budapest, ont tout mal fait parce que Budapest, c'estit trop chaud. ah, l'acclimatation à la chaleur a vraiment été clé pour nous. puis, on a, on on a bien géré ça. h ensuite de ça, par rapport au financement. il y a un financement fédéral, un financement provincial. merci au provincial. au Québec, on est vraiment bien supporté. on peut, on peut avoir jusqu'à si on est breffeté. au niveau fédéral, le provincial nous donne jusqu'à 10000 dollars de de de subvention. les autres provinces ont on à peine 200, 300 dollars dans une année, ou comme 200 par mois. c'est donc au Québec, on est vraiment bien, on supporte bien nos athlètes à ce qui, à ce qui advient au niveau, au niveau fédéral. pour accéder au, au financement fédéral, il faut que athleti Canada nous identifie comme athlète de haut niveau sur leur programme de haute performance. puis eux, comment, leur programme de haute performance fonctionne. c'est que c'est comme une pyramide. si tu es jeune, puis tu as une bonne année, ils vont te supporter, puis tuas un peu du L pour avoir des mauvaises années, parce qu'il pensent que ton potentiel est là. mais un coureur comme moi, qui est plus en fin de carrière, si je régresse d'une année à l'autre, eux, dans leur statistiqu, ont comme des des algorithmes avec des statistiques qui ont ramassé, avec de des données sur des, pratiquement toutes les performances des coureurs des sur plusieurs décennies. mais c'est un peu genre: si tu es plus vieux, puis tu as une mauvaise année, ben, on te sort parce que les ODS que tu deveviennent meilleur sont plus là. donc, c'est comme un peu une pyramide. puis c'est c'est assez in gr Mo. moi, je peux pas dire que c'est un système auquel je j'adère à 100 %, parce que c'est comme si tu arrives à un niveau genre Top 16 au monde. une année, tu arrives 15e, mais après ça, une année, tu l'échappes, tu arrives 20, 22e, puis c'est pas parce que tu es moins bon, c'est juste parce que les circonstances sont faites pour le championnat que tu moins bien fait. ben là, tu es comme sur la corde de raid, ou tu sais, tu as l'impression, un peu de d'avoir un bourreau avec une hache auudessus de toi qui est comme là, tu as pas bien fait cette année, on va te canceller, alors que tu es dans les Top 20 au monde. puis que il y a un athlète. moi, ça a été ma situation, j'ai couru trop une année, il m'ont pas mis sur le programme. puis, il y avait quatre athlètes de 339 qui ont mis sur le programme. ok, juste parce que l'âge en fait principal, espèce de dynamique, de de, de d'année, d'entraînement, d'amélioration et tout. donc, c'est pas juste parce que tu montres la voix, aussi, tu, en sentant que on a besoin de toutes les générations d'athlètes. je pense que les jeunes de entre 20 et 25 ans, il te voient, puis ils ont envie de te battre, puis, mais c'est normal, je P, je pense que les athlètes plus matures ont définitivement leur place dans, dans une tu sa, dans dans la l'espèce de pyramide de performance. quelque chose aussi qui était ironique à propos de ce CASL, puis je l'ai souligné dans mon appel, c'est que il y avait quatre athlètes sur C au 1500, qui étai, qui étai supportés, que il avait couru leur record personnel dans des courses. c'était moi qui étais à l'avant, puis c'est moi qui les tirait. c'est, j'ai été, j'ai été littéralement instrumental dans le fait que ces athlètes là aent pu faire des des records personnels. puis, euh, mais ça c'était pas dans les critères. non, c'est ça, c'est pas dans les critères, mais c'est juste, c'est l'ironie de la chose quand même. mais c'est sûr que ce qui rapporte du financement pour une organisation comme athletis Canada, c'est les médailles et les top 8 au mondiaux, aux Olympiques. ok, donc, si tu es, si eux ils pensent que tu vas jamais atteindre ça, ben, ils vont t'enlever ton, ton financement, parce que c'est ceux qui font un top h, puis des médailles, qui ramassent du financement du gouvernement fédéral qui arrive à aletic Canada. donc, si, mois, eux, il pourrai, pour argumenter que bon, ça fait 2 ans de suite, j'ai fait la demi-finale, je suis pas passé, ben, je ferai jamais une finale, ils me sortent, puis ils disent que quelqu'un qui est plus jeune, en B d'échelle, a plus de chance de faire une finale éventuellement, puis, c'est sur, c'est sur lui qu'on mise, parce que si lui, il fait une finale, ben, nous, on ramasse l'argun du gouvernement canadien. c'est un peu. est-ce que ce système là, tu bénéficié quand tu étais plus jeune justement? oui, tu sais, je pense que tout le monde a bénéfici quand ils ont une bonne année, de une bonne année Breakout qu'on dirait, avec, en terme anglais, donc une année charnière. là à moi, il y a une année, je suis passé de 340 à 338, puis céit à une époque en 2014 ou 338. j'étais classé peut-être 4e en Amérique du Nord, là, avec ce chrono. là, puis, tu sais, euh, après avoir fait ce cette année-là, après, après ça, tu sais, j'ai, j'ai cru 3, 34, 2 années de suite, puis j'étais dans tout ce système de financement, là, puis ça m'a énormément aidé, évidemment, d'avoir été identifié en cour à 38, donc, euh, sa, c'est sûr que ça prend un espèce d'équilibre: les plus jeunes qui qui poussent, puis que c'est dur pour eux de d'avoir cette espèce d'année charnière, là où il y a vraiment une gros, une grosse explosion en performance, mais aussi aider ceux qui, trop, tu vas pas au mondiau, tandis que là, je vais au mondiau, tu sais, je, je fais partie de l'équipe de ceux qui vont au mondiaud puis qui se battent pour peut-être une finale. donc, veux-tu vraiment enlever ton financement? quelqu'un qui qui se qualifie au mondiaux, puis qui fait, fait partie de l'équipe, puis puis pousse l'équipe vers l'avant. tu sais donc, ouais, ça prendrait plus d'argent en général, en fait pour plus d'argent général, c'est, c'est, c'est un jeu zéro, somme sais si tu, si tu en enlè, si tu en donnes à quelqu'un, tu en enlèves à quelqu'un, puis, c'est comme ça dans bien les domaines, malheureusement. puis, ça crée une rivalité entre les athlètes dans même pays aussi, là, ce qui est dommage. mais c'est temps nécessaire aussi qu'au final, cette année, ton 332, 94, ça te place 2è. je sais pas si tu déjà deuxè au Canada, ever tu dans l'histoire du Canada. non, au début de la saison, j'étais à trop train 4, 2, j'étais 5e, c'est quand même une grosse différence. là, tu es passé 2e derrière. puis, du coup, je regardais derrière, la meilleur perf, qui est de 1972, là, Kevin suivan, c'est ça. non, il non, kevin, est né en 1972, mais il, c'est son dat de naissance. je trouvais ça, vraiment, je me disis: par Kevin, Kevin SolVin, tu arrivé 5e aux Jeux olympiques en 2000, ok, mais c'est quand même vieux. du coup, 2, ouais, fait que il couru, couru ses chronos en 99, 2000, céit ces bonnes années à une époque là où c'était, c'était super chargé. le PO, c'est d'arrivé 5e en 2000, probablement une des plus grosses Perfes dans dans l'histoire canadienne en aathlétisme. mais évidemment, avec mon biais de de courroire de 1500, maisou, j'ai beaucoup de respect pour Kevin- que j'ai rencontré CIT au championat canadien, puis, OK, c'est, ça a toujours été une inspiration. c'est, c'est un courur qui a fait c, cinq jeux olympiques, une longue, une bonne longévité. il a fait à quel âge son son: 331, tu le sais. euh, en 2000, ça, c comme 23, 24, je pense jeune, un peu plus, un peu plus jeune, ouais, est-ce que c'est un objectif pour toi de prendre le record canadien? ça l'a toujours été. depuis que j'ai couru 3, 34 en 2015, ça, ça vraiment toujours été un objectif pour moi. 1,2 secondes, c'est pas beaucoup, mais en même temps, non, mais je suis là. puis, tu sais, en faisant, je fais un peu abstraction du record canadien quand je pense à mes objectifs pour la prochaine année. puis, mon objectif la prochaine année, surtout considérant que j'ai déjà le standard olympique, c'est il faut que je me rende en finale, puis qu'en finale je fasse 329. puis, dans les deux dernières années, si tu faisais 329 en final, tu faisais une médaille. ouais, euh, je pense que, avec une année- bonne année, comme j'ai eu à 332, peut-être un 331 dans les jambes, de ce que de 2000 m témoigne de penser que je peux aller retrancher un 2 secondes et demi, avec une année de préparation qui, où tout va bien, disons, on touche du bois, pas de blessur, pas de maladie, pas de rien. h puis, j'ai pas à faire 15 compétitions au mois de mai, puis au mois de juin, pour essayer de me qualifier. là, c'est sûr que tu vas, j là, tu es qualifié, c'est bon. ça prendrait, dans le fond, trois autres athlètes canadiens qui feraient le standard. donc là, après ça, ça se jouerait au, au championnat Canadiens. ok, fait que c'est peu probable. peu probable parce que le standard à 333.5, il y a deux, il y a deux athlètes dans l'histoire qui qui ont fait ça au Canada. ouais, il faudrait que, d'un coup, il est comme: ouais, mais c'est pas, faut pas l'écarter. ouais, très franchement, faut pas l'écarter. mais je pense que j'tais en bonne position. puis, je peux aller de l'avant jusquen me concentrant sur arriver prêt au jeu. ça change quoi concrètement déjà, bon, j'imagine, c'est moins stressant psychologiquement d'avoir le standard plus ou moins maintenant. mais au niveau de ta périodisation, de comment ça va marcher l'année prochaine, ça change quoi, c'est immense. ok, tu sais, moi, de en mai juin, j'ai couru 6 semaines d'affilé. je suis parti de Vancouver, j'ai fait New York, je suis retourné à Vancouver, j'is allé à Portland, j'étais allé en France, j'ai fait deux courses, en suis revenu à Montréal. 6 semaines d'affilé de compétition, ça, c'est 6 semaines où l'entraînement aérobique prend le bar parce que tu es toujours en train de de TER, course, t, pe course. après ça, la France, don du Québec, je, je retourne à Vancouver. après ça Vancouver, je m'en vais en Pologne. en Pologne, sérieux, j'étais tellement fatigué encore de C, C, 6 semaines de compétition là, que le décalage a m'a mis à terre. j'ai pas dormi 3 jours avant ma course. j'étais comme un zombie sur la ligne de départ. puis, c'est quasiment un miracle que j'ai fait le standard olympique làbas, de en courant. 33.2, j'ai, c'est presque. j'y repense à comment je me sentais cette journée là. pu, c'est presque un miracle. puis, quand je regarde ça, tous les gars dans le classement mondial qui ont couru 3, 32 ou moins, ils sont tous basés en Europe. euh, au lieu d'avoir fait dans cette P, dans la même période que moi, au lieu d'avoir fait huit courses, ils en ont fait trois ou quatre h, ils sont basés en Europe. s'ils ont à faire une course, c'est 3h de train ou de de vol avion maximum. donc, presque pas de transit, aucun décalage horaire. tu sais, c'est moi, moi, c'est moi, c'est là que je vois le, le gap. sais, c'est ma gestion de, de de la périodisation qui m'a énormément fatigué. si j'ai fait 3, 33 dans ces conditions là, je suis convaincu que je peux faire beaucoup mieux. si on, si on fait les choses différemment, puis, comme j'ai le standard, on va pouvoir le faire. parce que moi, c'est ça qui me qui attire mon attention, quand, quand je vois toutes tes courses, je me dis: premièrement, autant de voyage, de jet lag, de d'avion. on sait qu'il y a des études qui montrent que un des facteurs qui fait que les athlètes ont bien performé post covid, c'était les voyages, et puis le facteur qui expliquait, en fait, c'était le sommeil. c'est qu'apparemment ça casse vraiment le BIT du sommeil pu. on sait que le sommeil, c'est quand même un des des clés là, pour, pour, pour récupérer, puis, ouais, les, les, les jetl, et aussi le fait qu'en fait, tu peux, tu peux pas rentrer du gros volume toute l'année, quoi, quand tu fais des courses tout le temps, parce que tu dois, comme tu dis, toujours baisser ton volume, peut-être un peu plus anaérobique, bah, parce que c'est 1500, fait que ça, ça me paraît fou, là, comme Félix, des fois, se tirer les cheveux, ouais, c'est dur, c'est dur de garder une, un équilibre. puis, moi, je l'ai senti à la fin d'année, dans le sens que quand j'ai couru 3, 32, j'ai traversé la ligne, pu, je me sentais un peu comme toi tu décris quand tu traverses la ligne sur 1500, j'étais tellement fort, aobiquement, j'ai cru: 3, 32, puis j'étais comme je pour- je peux en faire un autre- sais comme. c'est comme si mon aspect limitant, cette jour, on est là- c'était un peu la vitesse. mais mon, mon système aérobique était vraiment, vraiment à point. mais là, plus tard dans l'année, quand on est arrivé avec plus de vitesse, au mois d'août, je sentais que cette force aérobique, là, il m'en manquait. puis, c'est vraiment pas fou de penser que si j'avais pas fait six compétitions d'affilé, plus un voyage en Pologne de la côte ouest, que j'aurais pu, j'aurais pu intégrer beaucoup, beaucoup plus de d'entraînement pour entretenir ma forte aérobique dans mon, dans mon programme, en plus de la vitesse que j'ai ajouté en fin de saison. c'est ça, tu sais, c'est ça la clé au 1500, c'est l'alliage de de l'endurance, de l'aérobi, puis de vitesse, ouais, puis, à cause de mon de, de mon calendrier qui était assez chargé, il y a eu un peu un décalage. puis, en fin de saison, j'étais très rapide, mais manqu une petite affaire de d'endurance. la petite affaire d'endurance qui manque justement pour faire 329 ou 330, ouais. puis, euh, je, je ve pas avoir l'air d' biblatique, mais moi, dans ma tête, ça fait du sens. puis, je trouve ça motivant d'avoir terminé ma saison, tu en santé, puis surtout de de savoir que toutes ces choses, je pourrais les, je vais pouvoir les modifier pour le mieux l'année prochaine. ça doit être excitant de dire que les conditions, tu vas enfin pouvoir tester la bonne méthode, parce que, bon, à ton niveau maintenant, tu, je pense, tu as une bonne idée de ce que tu dois faire, mais là, tu vas pouvoir le faire. puis tu V pouvoir voir les résultats à Paris, là, ça doit être excitant quand même. fait oua, quelques questions rafale. c'est quoi ton souvenir le plus M able en tant que coureur? c'est définitivement ma course à Monaco en 2015. en fait, mon agent m'avait dit: tu peux peut-être rentrer dans la course si tu vas à Monaco par tes propres frais. j'ai pris, me suis acheté un billet d'avion de Québec, je j'ai, j'ai pris un vol vers Nice. quand je suis arrivé à Nice, mon agent, appelé le, le meeting directeur à à Monaco, lu dit: Charles a fait le voyage. puis le meeting, tu fait: ok, il était pas en Europe, il était au Québec. puis il est venu, il a dit: ok, on va le mettre dans la course, mais dis-le pas à personne, parce que j'ai une grosse liste d'attente. on va, on va l' annoncer la veille le plus tard possible dans la course. le jour même de la course, ils sont venus me chercher à Nice. ils m'ont reconduit à au stade. j'ai, j'ai eu une heure au stade pour essayer de trouver mon mon, mon, mon dossor, euh, tu sais, c'est tout. tout était là, vraiment, dernier minute. puis, improbable, un peu, pu, je suis arrivé, j'ai couru la course de ma vie. à cette date là, je suis passé de 338 à 334. puis, je me rappelle les émotions après la course. c'était juste, c'était de l'extase, pu C des larmes de joie, pu, cétait la réalisation que ça faisait. ça faisait comme un an et demi que je voulais faire un genre de chrono de même. puis, là, enfin, je l'avais, puis, enfin, j'allais pouvoir être un courur professionnel. c'est comme il y a plein, plein de fenêtre d'opportunité qui s'est ouverte cette journé, là, à ce momentl Pr. puis c'était, c'était assez chargé en émotion. c'est fou, cette anecdote, parce que, tu sais, tu parlais tantôt de ton entraîneur qui mettait de l'avant l'optimisation des chances, ou je sais pas comment tu appelé ça là en course, mais ça, ça, l' dans les opportunités que tu donnes de courir vite, sais, c'est fou ça d'avoir pris la chance de payer ton propre billet d'avion, d'y aller, puising quoi. mais tu sais, c'était une période de ma vie, ça, où, tout le long de mon ma carrière universitaire, je travaillais à temps partiel, j'ai ramassé de l'argent, je restais chez mes parents, donc j'ai pu, j'ai pu sauver quand même un bon montant. puis, quand c'était le temps pour moi, cet été-là, la l'té de ma graduation universitaire, de vraiment tout miser sur moi-même pour aller en Europe, puis retrouver les courses, pour avoir cette espèce de de, de de breakthrough, là h, j'avais les moyens de le faire. puis, c'est, c'est, c'était c ça. ça a été des années de préparation. vers ce momentl, tu sais, j'étais financièrement prêt à faire un grand S cet été là. puis, puis, il fallait prendre des chances. c'est, c'est là où j'en étais dans ma carrière. c'est, c'est très cool. comme anecdote, c'est quoi, ta séance favorite pour préparer un 5000 m? je parle de 5000 parce que les gens qui nous écoutent, ils font moins de 1500. ouais, euh, ma séance favorite pour préparer un 5000, ça serait une version de 1000 m, 200 m, ou 1000 m, 300 m, ou 1000 m, 400 m, 5 fois ok, fait que tu enchaînes 1000 m, 500 m, dans fond. dans le fond, tu fais lui que j'ai fait cet été, c'était 1000 m, une minute de récupe, 300 m, ok, pour rester très haut en la tête et et ceter. puis après ça, tu prends 3 minutes de récupe, pu, tu recommences a le 1000, c'est autour du Pay, 5 du coup, ou un peu plus vite. euh, pay, dans le fond, c'est pay, tu com ton premier, tu fais pay 5000, mais un 5000, à mon niveau, tu peux finir en 222, tu sais donc, c'est, c'est un peu, ça finit àaraître un workout meilleur, moyenne, OK, puis, euh, je pense que le la la meilleure fois que je l'ai fait, euh, CIT, cet été, j' ni fait un bon, mais je me gardais en contrôle parce que j'avais une grosse, grosse séance de 1500 2 jours après. donc, j'étais parti à 235, j'ai fini à 232 pour les 1000, puis mes 300 étaient en 4 241, mais l'été dernier, en 2022, donc, même principe: 1000 m, une minute de récup, 200 m, 3 minutes de récupe, on recommence, on fait ça cinq fois. euh, j'ai fait euh de 36, 28, 2, 36, 28, 2, 33, 28, 2, 32, 27, 2, 28, 26, wouh, de 28, c'est fou comme séance. puis tu dirais que tu le sens là quand tu finis cette séance. enfin, quand tu finis, genre une semaine après, mettons là, tu sens que cette séance, elle te met sur les rails, là, pour faire un bon. et dans le fond, les sciences de 5000, c'est celle qui est dans la planification, faut que tu fasses attention, c'est où tu les metett, parce que tu peux pas les faire. trop souvent, c'est vraiment des des des entraînements où le ratio volume puis vitesse est élevé. ok, je sais pas si tu comprends. tu sa, si tu fais un training de 800, tu vas faire deux xis, 449, oui, c'est vite, mais le volume est B. si tu fais un training spécifique, 1500, tu fais 6 x, 500, genre vite. le P 5, p, 1500, oui, c'est vite, mais encore une fois, tu sais, tu fais max 3 km de volume. donc, le ratio vitesse- volume est encore une fois assez bas. mais quand tu fais un vrai training de 5000, tu cours à vit. tu sais, la vitesse, 5000, c'est ça, c'est que ça part à 236, mais ça descend jusqu'à un pé, genre 3000, 2000, puis en plus de ça, on, on se met des 200, pas loin d'être à bloc, dans la séance, donc c'est à la fin de la séance, c'est un 7 à 8 kg, c'est énorme, à une à, à une moyenne extrêmement élevée. donc, ça, c'est les, les entraînements max une fois au 10 jours ou au 14 jours, parce que ça prend plusieurs jours récupérer de çaou, puis même mentalement, je pense aussi, ça pe être dur, quand même intéressant. euh, à essayer, pas avec les mêmes allures, avec vos allures, bien sûr. c'est quoi le record du monde qui t'impressionne le plus? euh, le record du monde qui m'impressionnait le plus jusqu'à maintenant, c'était celui de Daniel comen, au 3000 m de 720, qui était brisé ou pas. il a pas encore été brisé, mais après avoir vu Jacob faire 443 euh au 2000, après l'avoir vu faire 343 miles, après l'avoir vu, en fait, il y a son dernier 3000, dans son tout mil, c'était un 724 euh. je me rappelle quand, après, après son record du monde au 2000 à Bruxelles, le sujet de conversation à notre table en fin de soirée, cétait ave avec Jimmy, avec Jimmy Gressier, on on parlait comment on pensait que Jacob pourrait probablement faire 7, 16 ou 7, 17 sur 3000 présentement, c'est quoi le record présentement? le record présentement, c'est 720, moi, toujours vu 7 commetant le record intouchable. mais après avoir vu Jacob faire sa sa récente run de de de record du monde s différentes distances, on, on évalue tout qui pourrait le faire. puis, comme le briser de pas mal, parce que Jacob, c'est pas, c'est un bon cour de 1500, mais probablement que sa distance optimale, c'est 3000, ça fait peur. ça fait peur quand, mê, il pourrait courir un 3000 rapide, puis le 326 de ichamelg rouge, est-ce que tu penses qu'il va tomber un jour? moi, je pense que ben, tout est une question de sil reste en santé, puis il peut continuer à, à, à bâtir sur son momentum actuel, mais moi, je pense que il pourrait le faire. je trouve ça fou. comme on voit plus, on voit jamais de course sous les 327, même 328, c'est super rare. là, cette année, c'est arrivé une fois. est-ce que c'est arrivé plus? je suis pas sûrou, ça arrive pas souvent. non, non, fa, tu imagine, c'est encore une, parce que c'est 326, 00, ce qui rend le record encore plus emblématique parce que c'est commême 00, là, c'est que ça veut dire que quelqu'un pourrait faire tr, ça prend un 325, c'est, c'est, c'est, c'est fou. là, c'est, c'est, c'est dans l'imaginaire de dire 1500, 325, c'est possible. toi, tu cours 335, tu es dans les meilleures, puis là, il y a un mec qui te met 10 secondes, 1500ou, c'est, c'est humili, c'est trop. c'est là où tu te rends compte qu'en fait, quand tu es un amateur, tu vois les pros, comme c'est les meilleurs, puis tu les mets dans la même boîte. mais tu sais, quand on rentre dans ta boîte, tu te rends compte qu'il y a encore une a comm. c'est fou un peu, hein? euh, question difficile, c'est quoi la qualité la plus essentielle pour devenir un bon coureur selon toi? c'est une qualité là? ouais, je pense que pour être un bon coureur, puis aller chercher le meilleur de soi-même, peu importe, ça veut dire quoi, le meilleur de soi-même faut vraiment être correct avec la notion de d'ennui, c'est. puis, c'est surtout vrai sur les distances plus longue. euh, puis, pas nécessairrement de l'ennui, parce que tu peux apprécier le moment, puis la tâche de juste courir, de mettre un pas devant l'autre. mais euh, tu sais, un bon coureur, ça être quelqu'un qui va sortir, qui va faire sa sortie, peu importe le type d'entraînement que ça va être, puis que ça va être un vide dans sa tête. les meilleurs cour au monde, quand ils sortent, puis il partent, c'est un vide. puis ils exécutent. puis, si tu veux aller chercher le meilleur de toi-même, c'est cette capacité à faire le vide, euh, en dans de toi, puis de sentir, de, de te sentir un peu dans ta course, qui fait sorte que tu peux aller chercher le meilleur de toi-même. puis, c'est drôle, parce que, avec le marathon benev Montréal, je parle avec tout sortte de gens, puis a beaucoup de gens qui mettent de la musique quand il s'entraîne, ou il parle de leur course comme du kilomè 15 ou kom 20, j'ai là, t Fire est arrivé. j'avais envie de pleurer là. après ça, j'ai vu un ami, puis sais comme c'est, c'est un roller coaster d'émotion. tu sais, un bon courur, c'est quelqu'un qui va pu court pour courir, puis il y a pas trop d'émotion, attaché à ça, il y a pas trop. je comprend ce que tu dire. il y a moins de récit parceen fait, il y a moins de sou. ir au final. est-ce que tu dirais que c'est? c'est une capacité dans le moment, OK, puis une tolérance à la redondance, un peu par rapport à ce que tu disais de l'ennui, est-ce que c'est comme ça que tu le voisis? genre, en fait, faut que tu sortes tous les jours et si tu as un état trop émotionnel sur: oh, j'ai pas envie d'y aller, tout ça tient juste pas en fait aussi, mais c'est ça. puis, tu sais, à tous les jours, je fais pratiquement, si je dans une localisation x, je, à tous les jours je va faire le même parcours, puis je m'en fous là. ouais, tu sais, il faut pas que je me laisse atteindre par le fait que j'aimerais aller faire tel trail, tel trail. euh, tu sais, il faut pas se laisser atteindre par toutes sortes d'éléments extérieurs pendant ta course, faut juste que tu sois avec toi-même dans le moment, puis tuexécutes, puis, peu importe ton niveau, c'est un peu les gens qui sont capables de de faire une paix intérieur avec eux-même pendant la course, c'est ceux qui vont aller chercher le meilleur. de même, accepter ta destinée, accepter ta peine de, mais c'est vrai que c'est, c'est un sport qui, honnêtement, je trouve la course à pied. puis, il y a plein de gens qui seront peut-être pas d'accord, mais c'est pas un sport fun par nature. non, VO que je veux dire, genre, toi, ch, tu aimes le golf. j'ai jamais j'ai joué une fois au golf. c'est fun. le golf, genre, je sais pas comment expliquer, c'est pas, c'est de la souffrance à l'état pure. la course, puis c'est ça, et puis tu peux avoir du fun quand on court ensemble, quand, mais à la fin, tu es seul dans ton corps, là, alors que quand tu fais, il y a des sports qui sont un peu plus sais, genre le soccer. j'adore le soccer. si je joue au soccer, c'est 100 % intrinsèque, c'est pas pour progresser ou pour performer course à pied, c'est un sport qui est dur, là, c'est euh, comme dirait les, les somméier, c'est un goût, un goût acquéri, c'est ça qu'il disent. non, ouais, un goût qui qui s'acqu, je pense. un goû, un goût qui s'acqu, ouais, c'est, c'est, c'est rare que quelqu'un parcourir premier coup aime ça, c'est un peu ça. dernière question: qu'est-ce que trop de coureurs négligent selon toi? qu'est-ce que trop de coureurs néglige? ok, ouais, je pense que beaucoup de coureurs négligent h le fait que les journées faciles doivent être faciles, les journées tu pousses, faut que tu pousses. puis ça, c'est ça, c'est un panneau qu'on on tombe dedans quand on est jeune, parce que quand on est jeune, on peut pousser tous nos jogs, on pe, on peut, on peut pousser des tempos jusqu'à que ça soit plus des tempos. puis, en plus de ça, on peut faire des intervalles sur piste, quelqu'un, puis même au niveau plus débutant, quelqu'un qui se met à la course à pied, pense qu'il doit sprinter en dehors, puis tu sa tout donner à chaque fois. tu sais. puis, quand il y a des gens qui me demandent des conseils sur comment, comment je m'entraîne, genre pour un demi-marathon, mais c'est comme si je faire ton demimarathon en en 530 va pas courir à 530 à tous les jours, faut que tes journées plus facile. puis, une journée par semaine, tu y V, puis tu vas plus vite que ça. tu sa la notion de: il y a un bon moment pour aller facile, puis un bon moment pour aller hard, puis ça, c'est quelque chose que tu apprends avec la maturité parce que, évidemment, 32 ans, je pourrais pas pousser tous les jours comme un malade, mais je suis devenu vraiment meilleur pour, dans mes journées faciles, je récupère pour vrai. puis les journées difficiles, quand j'arrive sur sa piste, la version actuelle de moi ferait peur à ma version de 25 ans, dans le sens que ce que je fais sur PIST présentement, c'est monstrueux à comparer de ce que je faisais il y a quelques années. puis je le fais, non seulement je le fais mieux, mais je fait un contrôle, c'est parce que j'ai une meilleure capacité à reposer quand c'est temps de me reposer, puis pousser quand c'est donc, il y a plus de modulation dans les efforts, plus d'amplitude. et je pense que, dans un podcast, tu avais entendu dire que tu étais passé d'une programmation à: euh, une séance de qualité, un jog, une séance de qualité, alors que maintenant tu aurais peut-être deux jogs entre tes séances de qualité. donc, plus de variations, donc plus possible de polariser. euh, je suis passé exactement à la même programmation, en changeant de coach. maintenant, je me fais coacher par read coolset, puis lui, il me fait mardi entraînement, vendredi entraînement. puis j'ai remarqué exactement ce que tu disais dans le podcast, que je m'entraîne plus fort, mais comme il y a plus de repos, je le sens pas nécessairement dans la charge de fatigue. toi qui a plus d'expérience avec ça, est-ce que c'est un peu ça que tu as ressenti? que tu oui, c'est ça que j'ai ressenti. puis, c'est aussi une espèce de de technique que la maturité entre encore en ligne de compte. il faut que tu te fasses confiance. c'est parce que de pas avoir l'espèce de de feedback ou de de de de retourespèce de de de retour instantané que quand tu fais un entraînement au 2 jours, de dire: ben là, si j'ai fait tel PCE 15 lundi, mais là, mon PCE 15 était un peu mieux mercredi, mon P 15 était un peu mieux vendredi, de comme être être un peu esclave à cette espèce de de feedback instantané. là, quand tu fais la programmation avec plus espacé, tu donnes plus de temps pour récupérer, mais tes entraînements sont plus tofs. sais, c'est mettons l'entraînement de 5000 que j'ai dit un peu plus tôt. c'est un peu comme si je fais cet entraînement de 5000 là, puis le, le, le prochain entraînement de 5000 que je vais faire va probablement être dans juste 14 jours, mais j'ai confiance que dans 14 jours, c'est cet entraînement de 5, mais là, va avoir été assimilé, pu jeisre capable de pousser encore plus 14 jours plus tard. puis, il faut faut être en mesure de se faire confiance. puis ça, c'est quelque chose qui est pas nécessairement facile comme athlète. puis, c'est vrai pour n'importe quelle discipline: combien de jours pour toi, dernière grosse séance avant une course en général? je sais que quand j'ai fait la formation entraîneur avec Félix Antoine, là, lui disait un peu: j Mo 10, dernière gros séance, est-ce que vous toujours là-dessus, ou ça, ouais, c'est euh, on, on, on a à peu près un J-10, ça va être une séance clé, euh. puis aussi, je dirais que à peu près 5, 5ours, 4 à 5 jours avant, je va faire une autre grosse séance. puis, contrairement à beaucoup de monde, puis, tout le monde sur le circuit professionnel est est vraiment surpris quand, quand il me voit faire ça, maisouais, comme je, je fais une grosse séance 5 jours avant, genre mardi pour samedi, ou mardi pour diman, mardi pour samedi, OK. puis dans les jours avant, je fais presque rien, gen. puis, je vois même pas à la piste faire des accélérations, je mets même pas mes points, je fais même pas des exercices, je fais juste repos complete, j ok, juste des. j fait, tu sais, je fais juste rentrer du volume facile. puis, encore une fois, ça prend la confiance. ça prend la confiance de dire que, ben, ma dernière bonne séance, c'était 5 jours, j'ai pas besoin d'aller sur la piste faire des lignes droites de 100 m en 11.9 pour, pour me valider. moi, je sais que si je va faire des lignes droites à 11.9, la de ma, mais je dépense des cartouches au niveau, au niveau neuromusculaire. puis, des fois, j'arrive le jour de la course un peu flat, mais moi, j'y vois avec le contraire: une grosse séance longtemps avant, puis après ça, juste des des entraînements, relaxe, puis jour de la course, mais B, c'est, tu as essayé, c'est ce que j'ai fait cette semaine. tu vois, j'ai une grosse grosse séance mardi, je cours demain, puis je vais pouvoir dire: ça marche là. mais pour de vrai, je me sens vraiment bien d'avoir mis un gros effort, parce qu'en fait, c'est, ça fait un peu taper exponentiel. tu remets un peu une cartouche- pas le plus gros non plus- parce que je pense des fois, c'est trop long. puis après le temps que tu, c'est pile, le temps en fait que tu récupère, puis le jour de la course, tu comm, j'ai d'essayer ça. mais comme tu dis, par exemple, sur du marathon, où tu as un shot dans l'année ou deux, c'est faut l'essayer avant là, sur plus court, ça c'est tout des choses que tu expérimentes à travers les années. puis, j'en ai fait des années où je mettais les pointes la veille de la course, puis je faisais des lignes droites, rapid. on a tout essayé ça. puis on s'est juste rendu compte que les fois où j'ai bien fait, c'est les fois o quasiment, j'étais parisseux. c'est juste une grosse séance quelques jours avant. après ça, c'est des j tranquille, puis puis c'est ça, circuit Diamond League, tout le monde va à la piste, puis tout le monde met point sont, comme tu fais quoi autour de la piste, je Jer, tranquille, on VO, on VO. Laas déjà fait ça ou pas? euh non, moi ben, avec Doris, c'est souvent, on fait une grosse séance le bah, une grosse, une bonne séance le mardi, puis le jeudi, c'est comme un rappel plus aérobique, plus aérobique, mais il y a quand même de quoi. mais tu vois, Doris, on l'avait essayé à l'époque, là, il voulait, mais c'est ça qui est dur, c'est qu'en plus ça marche. grave pour Charles, tu vas laisser avec un autre athlète, ça va super bien marcher, ou peut-être pas du tout, pu, se trouve, c'est le hasard, trouve, ça n'a rien à voir avec ça, c'est c'est ça qui sais. moi, je, moi, je trouvais que l'aspect, dans tout ça, qui, qui fait du sens pour moi, c'est juste, j que au, au niveau neuromusculaire, j'ai beaucoup de puissance. mais quand j'utilise cette puissance, là, j'ai besoin de temps pour récupérer. donc, même si c'est avec de la course, c'est deux lignes droites que je fais SS sont assez puissantes, ça va être assez pour que j'en ai un peu moins dans la batterie de lendemain. puis, mais tu sais, il y a des athlètes m, tu prends mar que lui, c'est une bête musculaire, quelqu'un qui a énormément de vitesse. il y a beaucoup de sprinters ou d'athlètes, euh, vraiment en puissance, speed power, que le, le moyen d'allumer leur système, c'est d'aller chercher un rappel en neuromusculaire. ok, mais moi j'ai, j'ai comme trouvé avec les années que, en tant qu'athlète, plus d'endurance et d'aérobie, je suis mieux de de de pas faire ce rappel là, parce queapprès ça, je suis l'espèce de puissance, j'ai plus de facilité à aller chercher le jour la course. je comprends. super intéressant, fait, j'aimerais parler un petit peu plus d'entraînement, mais tu sais, un peu plus précisément. là déjà, je voudrais savoir, pour les gens qui nous écoutent, moi, je le sais, mais toi tu t'entraînes où? au Canada, je m'entraîne majoritairement à Vancouvert ais, euh, les hivers sont plus cléments aussi là-bas. j'ai une, j'ai une physiothérapeute de confiance, puis c'est vraiment le travail en concert avec elle depuis 2020, sa 2020, c'est vraiment l'année que j'ai décidé de passer plus de temps avant couvert pour, justement, être avec elle. puis ça a vraiment été le point tournant, euh, dans ma carrière où, tu sais, j'avais vraiment un mauvais momentum, puis j'aiétaé capable de renverser la tendance. ça a été parce que j'ai passé du temps avec elle, travaillernormément sur la biomécanique. puis, même quand j'étais en santé, pas blessé, quand j' en couver, je la vois deux fois par semaine, puis on fait du fine tuning, donc, on réaling, tout après une grosse séance, je m'assure de toujours que tout est bien aligné. puis on maintenant, on fait du renforcement sur cette nouvelle biomécanique optimisé. là, donc sais, pendant un bout de temps, cétait de la réhabilitation, cétait soigner des blessures, mais là, maintenant, on fait la, la biomécanique optimisée. tu sais OK, puis, c'est pour ça, c'est pour ça que je travaille avec elle. ok, fait que toi, tu sens que si tu arrêtes la physio, ton corps, il petit à petit prend des travers, biomécanique se dégrade. et là, tes vitesse, là, tu peux pas trop te permettre quoi. ouais, c'est ça. puis, tu sais, dans le fond, c'est que j'ai couru pas mal d'années, je dirais de 19 ans à 24 ans, je m'entraînais extrêmement fort, voir limite sur entraînement. c'est une biomécanique qui était pas idéal. donc, à cause de cette espèce de d'historique là, plus lourd, euh mon corps, une tendance à retourner dans ces mauvais patterns, là, parce que j'ai, c'était une longue période de ma vie à courir sur un mauvais pattern. puis, je trouve que un investissement que beaucoup d'entraîneurs devraient faire, c'est un espèce de tu, quand tu es un athlète, jeune promoteur, à 19, 20 ans, puis tu vois que il compense une blessure, puis se met à boîter un peu, faut pas prendre à la légère, faut toujours. tu sais, si tu soignes tô dans dans le cheminement d'un athlète, les les, les dysfonction biomécanique, c'est comme ça que tu vas t'assurer qu'il va avoir une longévité. parce que, dans le fond, plus tu restes biomécaniquement fort, puis moins tu compenses avec des bobos, mais plus c'est facile de garder B momentum, puis ne pas se blesser, continuer à construire toujours. parce que la logique, c'est quoi, c'est, je sa pas. exemple: tu as mal à un tendon de la Chile, mais juste un, tu sa, à droite, droite ou à gauche, ça reste là, fait que ta biomécanique vient compenser, par exemple, cette blessure, autant d'Achile, et du coup, vu que ça reste, et ben, c'est une biomécanique qui est pas super optimale. c'est un peu ça l'idée, en fait, c'est oui, c'est un peu ça. l'idée, c'est que c'est ton, ton corps est un peu comme un, un espèce de, tu sais, c'est un peu comme les poupées russes, h? euh. puis, tout le monde, la façon don ma physiothérapeute travaille, tout le monde son historique qui ramène à la première petite poupée. moi, ma première petite poupée, c'est un, un pied gauche extrêmement plat, qui est plus faible que le pied droit. donc, ça, ça fait que mon molet à gauche, il a toujours été plus faible. puis ça, ça a une, un impact sur toute la chaîne postérieure, sur ma jambe gauche, puis, quand, mon pied gauche. mais comme on s'assure que on s'assure toujours que mon pied gauche est bien dégagé, là maintenant, dans mon entraînement, c'est c'est vraiment V intégré que des exercices de force pour mes deux pieds, mais surtout mon pied gauche, pour essayer de de compenser le fait que il est plus faible. mais ce pied gauche, là, a tellement amené de problème. puis, y a des années, c'était comme il était tellement pas bon, la proprieception à gauche était tellement pas bonne que je surchargé à droite, puis éventuellement à droite. en 2019, j'ai eu une fracture de stress dans, euh, dans le l'articulation sout àire dans mon pied droit, que ça, j'ai pas couru pendant 6 mois, tu sais. puis, c'est ça, c'est juste parce que mon, ma jambe gauche était tellement rendue faible que tout mon poids était chifté à droite. c'est la droite qui prenait tout. puis là, éventuellement, j'ai une fracture de de stress là. puis, sais, j'ai eu problèm t d' Chile à gauche, à droite, mol deschirure, Mollé à gauche, des chevau molet à droite, puis toutes ces blessures, là, c'est une, c'est un peu une, une dynamique en dynamique dans ton corps, ton corps essaie de compenser, tu sais. puis, moi, mettons ma première petite statuette de de poupé rus, c'est mon, c'est mon pied gauche, là, éventuellement, ça été, j'avais des problèmes de hanche droite, parce que je compensais plus à droite, éventuellement, vu que ma hanange droite it plus bien. mais là, bom, déchirur, molet gauche, tu sais, les Ch, cercle vicieux, mais tout, tout, tout, tout part du même point. mais tout est lié aussi. après, tu, pour remonter la cause là, j'imagine C, ta physio, qui a fait ce travail aussi avec toi, là, pour comprendre l'historique, là, mais c'est presque une psychothérapie, mais physique, genre, tu dois refaire souvenir de 6, ah, ouais, ok, c'est ça, ouais, sais. puis, j'ai, tu sais, moi, tu sais, j'ai une, j'ai une, une exconjointe que elle s'était. elle a consultter cette physiothérapeute, là aussi. puis, euh, elle s'était cassé la cheville dans un accident de de ski, je pense, quand elle était jeune. fait, toute la mobilité de la ch fille était quasi nulle. puis on courait, dans les mêmes années, dans le rouge, puis elle a eu une déchirure complète de l'isquy janvier, dans l'autre jambre, tu sais. puis, c'est juste parce que la mobilité dans cette ch fille là était pas là. puis, toute la compensation est de l'autre côté, que, tu sais, c'est, c'est vraiment du travail biomécanique appliqué, dépendant de, c'est bi mécaniquement, c'est quoi tes faiblesses? puis c'est ça, éventuellement, quand tu tuas ta poupée russe, tu défais les, tu défais les, les couches, puis tuas ta dernière petite poupée, puis nous, on est rendu là. tu sais, on sait que mon pied gauche, c'est le plus faible. on garde un œil sur mon pied gauche, puis on renforce le tout, on a une biomécanique un peu optimale, puis, en muscu, au jour le jour, dans les jobs, on, on essaie de renforcer C, cette biomécanique là. mais c'est sûr, des gros entraînements, comme spécifique 5000, ça rentre dedans, puis tu peux être magané après, puis, c'est pour ça que je, je m'assure d'être pas pas trop loin pour aller la voir. puis, siil, un entraînement dur, ben, on, on, on reçoit, je reçoit les traitements. en conséquence, ça te prend vraiment un bon physio là, pour arriver à faire- moi, j'en ai pas rencontré des, des trè- sais, il faut qu'il soit spécialisé un peu en course aussi- qui connaissent bien la biomécanique de course- que, mais tu sais, je dirais que cette physio, là, c'est comme une deuxième mère pour moi. là, je passe beaucoup de temps avec quand j'étais en couvert, puis, c'est la seule personne que j'ai rencontré dans le milieu qui fait sa tâche, comme nous, les Olympiens ou les athlètes de de haut niveau. on l' fait, c'est comme on on l'intensité qu'on amène tous les jours à l'entraînement. elle l'amène euh en physiothérapie, puis tu, si tu es vraiment blessé, puis tu as besoin de 3 heur de traitement, elle va te donner 3hur, tu sais. puis euh travaille. elle travaillé aussi avec ave Mohamed Ahmed marf. tous les médaillers font demi fond présentement au Canada. TR avec G, est-ce que c'est toi qui a passé le M gar ou c'est genre les connusou, c'est du, c'est du bouche à oreille. puis maintenant, dans le milieu de la course à pied, est assez connu, ça c'est. elle vient à Montréal des fois, c'est, c'est une Québécoise ou pe, peut-être que passage des fois, mais c'est par français ou pas, ouiou non sera pour l'avir sur le Podcast. gen sera super intéressant si çaintéresse. ouais, c'est, c'est quelqu'un qui, extrêmement humble, qui aime travailler dans dans l'ombre, puis elle est, elle est, sais comme quand, quand elle voit Mo faire sa médaille, quand elle voit Marco faire sa médaille, puis elle espère que je fasse une médaille un jour. c'est, c'est ses moment à elle. mais elle recherche pas tant le spotlight, moi j'aimerais ça l'entendre sur un podcast parler. je comprend, on pourrait faire ça. la vidéo, ok, trop intéressant. euh, là, j'aimerais un peu que tu tu. en fait, j'avais une question. d'abord, le fait que tu t'entraînes loin du Québec, est-ce que c'est des fois difficile de pas avoir ton coach en présentiel? tu vois qui te voit là sur le terrain? euh, je suis quelqu'un de de très indépendant. puis, je pense que si je n'étais pas un athlète indépendant, ça, ça deviendrait difficile. je connais beaucoup d'athlètes qui ont besoin d' d'un espèce de feedback positif constant pour, tu sais, garder la motivation, un peu comme une carotte qui chasse, tu sais. puis, moi, j'ai pas besoin de ça, donne-moi mon plan, puis je le faire, puis on va s'en parler après. tu sais ce que j'ai trouvé dur par moment, euh, c'est de pas trop avoir de de partenaire d'entraînement. ça, c'est quelque chose. toujours tout seul, du coup. des fois, tu partages des sens avec des gars, quand même. ben, il y a dans il y a quelques années, jusqu'à l'année dernière, je m'entraînais quand même un peu avec Lucas brchet, qui couru au jeu en 2016, 2021, puis, mais là, il a pris sa retraite. il vient, il vient me, me me tirer en vélo sur la piste pour mes grosses séances. que ça, c'est quand même cool. puis, je suis très reconnaissant qu'il le fasse. mais il y a quand même des journées où je fais des, des double thresold, ou euh sa, j'arrive à la piste, je fais mon warm up sur la piste, je fais mon premier tresold sur la piste, co, sur la piste, je m'en va chez nous. j' viens l'aprèsmidi, je fais la même chose. c'est 35 km, 7 x demtin, 25 x 4, ouais, puis, je suis seul, tu sais. puis, ça, ça, c'est c'est long, c'est 35 kg sur une piste, là, me myself and I, c'est moi-même et moi-même, et rien d'autre. ça serait le F, avoir de la compagnie, mais faut que tu trouves des gar qui cour à ces allures là. puis, malheureusement, il y en a plus beaucoupouais. mais tu sais, comme disait Kobe Bry, c'est pas à propos de ce que tu voudrais faire, ça, tout dépend de ce que tu dois faire. j'arrive, c'est ce que je dois faire, je le fais, même si j' avoir des des training Partners, ben, ouais, ça sera une autre fois. puis, il y a des bons, puis des mauvais côtés aussi, parce que on en parlait l'autre fois. quand tu es seul, tu te pousses peut-être un peu moins, tu es plus en contrôle, il y a moins de risque de blessure, de overtin. quand tu es avec du monde- en tout cas, c'est mon expérience- je pousse beaucoup plus que je devrais parce que je veux être avec le monde, en avant fait, ouais. ben, il il y a des bons, des mauvais côtés des deux. moi, je trouve que un bon côté, justement, tu peux être plus en contrôle. puis, si tu as une exécution spécifique à toi, ben, il y a pas quelqu'un dans ton training qui va te un peu, te bousiller ça. mais d'un autre côté, quand tu fais une fois par semaine, dou TR chaude, tu es tout seul pendant 35 km. tu enchaînes ça sur des semaines aussi, une une, une fatigue accumulé, tu sais, de, de à l'ennui, comme ça, ou mental aussi. ouais, c'est ça le mental, tu sais. puis, ça, c'est quelque chose qui a changé aussi avec l'âge. j'ai, j'ai, j'ai plus des, des cartouches infinies de motivation. tu sais, j'exécute encore très bien mes entraînements, mais sais, si je peux avoir un coéquipier, ça me fait tellement plaisir parce que ça fait longtemps que je fais ça. puis, euh, il y a une espèce de fatigue accumulée d'une carrière complète que je sens qui, ouais, puis, c'est une journée où je suis pas seul sur la piste, ça fait du bien. ouis, je comprends totalement par que, quand j'ai commencé. au final, j'en ai pas parlé là, mais quand j'ai commencé la course le cross country, au bout de 3 mois, je suis parti dans une course. c'était ma première course, je pense que cétait sur les plaines à Québec. puis, je pense, toi, c'était dans tes, c'était en ma première course CTA en 2014, c'est. je pense c'était dans tes dernières années, peut-être même la dernière, ouais. puis je me suis fait lap par Charles et ses am. aucun respect, c'est un c, c, un 8 kg. il y avait quatre bouclles de deux à l'époque, c'était comme ça, je pense. ça a changé depuis. puis, genre, moi, je suis parti à la course, super confiant mode, franchement, c'est sûr, je peux faire un middle pack et tout. puis, genre, je pense, quand j'ai commencé le dernier tour, j'entendais tout le monde qui était comme super affolé avec les cloches, qume je cours pas si vite, il me semble. puis, en fait, c'était Charles qui arrivait avec les gars de l'époque, là, fait bois vert et cetera, que c'était une vieille équipe. là, puis, j'étais comme what the fuck? les mecs, il courent à peut-être tr 35, 310 sur ces trucs. là, puis, moi, j'avais fait 4, 35 de moyenne, j' déprimé. c'est un parcours qui est pas facile aussi, là, c'est pu, c'est, cétait Mo, je pense que ça fait partie des souvenirs- qui a fait que je me suis entraîné fort après. là, ça m me motivé, parce que jeis, s'il y a des mecs qui peuvent courir à ce SP, là faut que je l'essaye. ça doit être trop cool de courer à 35, 31 en cross, fa, sa, je pense. des fois, ça passe un peu par des frustrations de Lego, tu sais des. en tout cas, pour moi, là, ça, ça marchait comme ça. je tris un souvenir vraiment fou là de, en tout cas, euh, fait quoi? j'aimerais qu'on parle un peu de votre philosophie d'entraînement, et ça tombe bien parce que tu parles du double seuil. puis le double seuil, en ce moment, on on entend tout le temps, peut-être un peu trop, là, c'est devenu presque un peu intense- l'entraînement norvégien. on a fait un podcast ici sur l'entraînement norvégien. ça fait longtemps que vous le faites. c'est comment ça à évoluer votre philosophie? parce que je pense que ce que tu fais aujourd'hui et ce que tu faisais a 10 ans, c'est pas exactement ch, non, c'est pas pareil. euh, j'ai définitivement une, une approche plus aérobique à l'entraînement depuis 2020, 2021, on a ajouté le, le double seuil au printemps 2022, euh, puis on, on l'utilise pas à l' année longue, certains moments dans l'année, où on juge que ça vaut la peine de l'utiliser, euh, disons, comme à l'automne, dans, dans la période où je fais just reconstruire ma forme de base. bon, euh, euh, comment? comment vous dites, Fran, général, un peu, ou euh, les Français vous dites le comment on dit: la caisseire, faire de la caisseire, de la caisse. mais dans le fond, à l'automne, ce qu'on va faire, euh, c'est qu'une séance dans la semaine, ça va être du seuil, mais on va chercher vraiment un haut volume pour une séance fait, ça va être c'est 8 ou 9 fois 2 kg, ou euh, ou genre 5 xis, 3 kg, ou 4 fois, ou euh, 3 xis, 5 kg. donc, on va entre 15 et 20 km d'intensité, mais en une séance. ok, d'accord, à l'automne, je m'habitue à courir ces longues distances là, en une séance, puis là, après ça, quand on arrive à la saison d'hiver ou à la saison de printemps, où là il y a plus d'intensité qui embarque sur piste. donc, on va chercher de l'intensité sur, sur, sur PCE 1500 ou 5000. ce qu'on fait, c'est que là, on, on, on va vers le, le double seuil pour avoir, pour avoir un espèce de stimulus sur plusieurs pays différents. donc, le matin, ça va être au lieu de 9 fois 2 kg, ben, le matin, on va faire 5 fois 2 kil, puis l'après-midi, ça, ça va être des 400 en 65, ou 66, ou des 200 en 28, puis ça, c'est une manière de de toucher la vitesse. mettons 65, 66, c'est de la vitesse, 10000 pour moi, des 28, c'est plus ou moins de la vitesse 1500, puis on joue avec les récup pour que, justement, mon, mon niveau de lactat monte pas OK, puis ça permet de toucher du, du rythme spécifique course, sans pour autant que ça soit un entraînement extrême intense. on va chercher un gros volume, que ça, c'est comme la journée de volume dans la semaine, vraiment volume aérobique, puis l'autre séance dans la semaine, ben, là, ça va être. on se met complètement à blocapis. donc, puis le S, puis l'automne, où je fais des, des seuils, mais plus longs. c'est vraiment important dans le buildup, parce que après ça, quand on change pour un double seuil, je suis capable d'encaisser le volume. encaisser le volume, pour moi, c'est plus un problème. puis, si mon niveau d'effort reste sous, euh, le seuil de, de, de, de TR ou qure Mols, mais même si je fais 35 km dans ma semaine, je récupère super bien de ça, parce que j'encaisse le volume de mon manière. puis l'intensité, ça reste que elle est extrêmement base, puis là, ça fait que l'autre entraînement, dans la semaine, je suis relativement frais parce que j'ai pas accumulé de lactate dans cette grosse journée aérobique, là, puis là, l'ut l'autre séance, là, on va vraiment à fond. puis, j'ai deux questions. la première, est-ce que tu peux juste rappeler, pour les gens qui nous écoutent, la proportion d'aerobi versus anaerobi pour le 1500, que je sais que les gens sont toujours surpris, quand, quand on leur ditou, c'est c'est 80 à 90 %, dépendant de ton profil. tu sais, fait que, mettons quelqu'un comme Marco, qui fera00, probablement, qui serait plus à 80 % aerobi, 20 % à Nairobi, grosso modo, mais pour quelqu'un comme moi, probablement, que ça tend plus vers le 80 à 90 % d'aérobi. donc, la préparation pour un 1500, ça reste que ça, ça doit majoritairement être en naérobi. puis, moi, je trouve que une des preuves de tout ça, c'est que, mais la, la fameuse nouvelle approche avec les doubles seuils, ou tout le monde s'est mis à faire des doubles seuil, ou du moins tout le monde s'est mis à avoir une approche plus aérobique à l'entraînement, là, toutun coup, tout le monde court comme des malades. là, 332.9 cette année, je suis 34e sur la liste mondiale à 332.9, puis alors qu'en 2015, à 334, j'étais 19e sur la liste mondiale. donc, toi, tu crois vraiment que la hausse des performance, elle est dû à un peu. sais que la Norvège, là, c'est fou, ils ont influencé tout le monde. tu sais qu' il y a 5 millions d'habitants en Norvège. regarde ça, il y a moins de Norvégiens que de Québécois. tu as vu le nombre de, c'est fou, là, genre, tu sais, tu dis tout petit pays fait que ça peut pas vraiment être dû à un pool d'athlète qui est énorme. d'une certaine façon. dans le fond, c'est que je pense que, juste, sans que ça soit juste, les doubles seuil, il y a une plus grosse en phase aérobique qui a été mise de l'avant, pu, tout le monde court vraiment plus vite à cause de ça. puis, je trouve que quelque chose d'autres qui valide ça aussi, c'est que les méthodes d'entraînement des années 90- 2000 étaient axé sur l'entraînement très haute intensité anaérobique, trois fois par semaine. si tu pouvais faire l'entraînement de sprint TR fois par semaine comme un malade, c'est ça qu'on prescrivait pour du 1500. mais le problème avec ça, c'est que les meilleurs au monde, oui, il faisait ça, mais aussi était sur le PO, le PO, ce que ça fait, ça, ça, ça fait en sorte que tu as pas besoin de faire d'entraînement aérobique, parce que ton aérobi, tu l'as, c'est dans T rouge. donc, tous c, toutes ces données là, à mon, à mon humble avis, je suppose plus qu'autre chose, mais c'est moi, c'est mes remarques personnelles que j'ai faites à travers différents courants d'entraînement, les différentes philosophies à travers les années, avec les résultats qu'on attache à ça. il y a un biais dans comment les gens se sont entraînés dans les années 90, 2000, parce que les meilleurs courant au monde et les meilleurs coach utilisait de le PO, puis des drogues qui faisait en sorte qu'on pouvait remplacer l'aérobi par de l'anaérobi, fait qu'on a déduit des vérités sur un échantillon qui était biaisé par le PO, en gros, oua, fait qu'en fait ça marche, pas parce que il y a les conditions étaient trop différente, mais ça fait vraiment du sens. en fait, c'est une hypothèse qui est intéressante quand même, que j'avais pas spécialement entendu là, on parle pas beaucoup de ça, mais que si tu recopier les meilleurs, mais que les meilleurs te disent pas tout, bah, mais tu sais si, si, dans le fond, la majorité, si on si on dit que, malheureusement, la majorité des coureurs des années 90 qui ont couru en bas de 330, était sur de de le PO, ouais. mais que eux, tu sais, comme fa, 329 en 1990, tu étais deux, tu sais, comme le, la masse critique de coureur après toi était dans, à cette époque, éta à 335, 336, puis toutes les gars qui faisaient 335, 336 s'entraînait comme le gars de 329, mais il y avait pas le PO pour faire 329. tand dit que là, tout le monde a décidé de mettre plus d'enhase sur une préparation aérobique. tout d'un coup, la masse critique a avancé drastiquement. on parle d'un standard olympique qui é à 336, maintenant le standard opique, tuas trop 33.5, ouais. puis même au marathon, là, ça passe de 2, 11, 30 à 28 ball. ça tellement fou, je pense que ça va aussi jouer. je prends par exemple un Mohamed kaathir. tu sais, j'ai un peu suivi à quel point il avait changé sa philosophie. maintenant, à l'entraînement, tu le vois avec le lecteur de lactate, 25 x 400, le soir, 7 x 1000, le, exactement la méthode norvégienne. puis, plein de gens associent ça au fait qu'il se daupent. moi, j'en sais rien, mais à la fin, il a appliqué une nouvelle philosophie aussi là. puis, s'il mélange les deux, bah, c'est encore mieux, entre qu je, encore mieux, c'est encore plus rapide. je dire ça, ça va être coupé, repris. ouais, super intéressant, cette hypothèse là, parce que tu sais, moi, quand je publie des contenus sur Jacob, des fois, tout de suite, c'est le truc EPO, dopage, qui arrive. mais pour moi, c'est pas nécessairement cohérent de de dire dopage, sachant qu'ils ont une philosophie qui est tellement différente. aussi, tu, j'avais analysé la, l'entraînant, Jacob, quand, en détail, puis sais, je pense que ce que tu fais aujourd'hui, il faisait déjà- enfin, c'est pas tout, en ayant du respect- la faisait déjà 16, 17 ans, là, avec un peu moins volume, mais je sais qu'à 14, 15, il faisait déjà 140 par semaine, fait que puis, toi, c'est à peu près ce genre de volume que tu fais. je pense, si on prend nos 10 dernières années, les deux, non, peut-être pas 10 parce queil y avait 12 ans, mais genre mett, mettons les 7 dernières années, je pense que il y a eu plus de constance à l'entraînement, je pense qu'il a de ce que j'ai entendu en parlant avec un autre norvégien, SRE Moen, quand j'étais au Kenya, là, on était dans le même hôtel- il me disait que Jacob, constamment, il était entre 7000 et 7500 par an. là, puis, c'est ce que j'ai fait cette année en faisant du puoup. tu sais, toi, combien parent en général, bah, pas quand tu es blessé. mais euh, faudrait, faudrait que je regarde mon, mon travail, j'imagine. j'ai pas, je suis pas, je suis pas vraiment bon avec maises ou, mais c'est du 140 que tu fais dans tes plus grosses semaines, parfois plus ou. euh, dans le fond, l'automne, l'automne, hiver, ça va être 130, 140. après ça, il a une période, au printemps, ça être 130, 140 aussi, mais après ça, mois de mai, on tombe à plus à 120, mois de juin, 110, ça, ça varie quand même. ouais, pour un athlète de ton niveau, au final, c'est c'est pas si haut que ça. quoi, c'est ça qui est fou, que tu per au 1500, il y a un peu des deux. tu sais, il y a du monde, il y a du monde qui, à 908, 90, 100 km par semaine, ça se passe bien. puis il y en a d'autres que moi, moi, mon, on dirait, on aurait dit que mon, mon sweet spot, c'était vraiment 130. tu sa, dès que si je vois plus haut que 130, ça commence à tirer un peu partout, fait qu' on est mieux de vis, comment on voit, c'est qu'on est mieux de viser une constance à 130 sur plusieurs semaines que de faire une semaine à 160, après ça, Bing, tu retomb à 100, puis donc 130, puis, mais tu sais, ça c'était 2023, l'année d'avant, c'était quasiment plus 125, 120, peut-être que c'est aut. on va essayer de pousser la moyenne plus autour de de 140, ou fais-tu de la muscu avec ça, ou oui, oui, beaucoup de d'exercices de réhabilitation avec ta ouais, une grosse partie de mon programme, exercices de contrôle de réhabilitation, mais aussi un gros changement que j'ai fait en 2023, c'était euh de vraiment commencer à pousser de la fonte en muscu. j'ai terminé 2022, j'étais un peu insatisfait de ma saison. puis là, quand j'ai rencontré ma ma physiothérapeute à l'automne, elle m'a montré une vidéo de sur sur son téléphone, qu'elle avait pris allé traiter Mohamed, puis, puis certains cour du barman barman en Oregon- est-ce que c'est Grand Fisher? et tout ça. ok, c'est ce group. elle me montrait un vidéo de Grand Fisher qui squattait à peu près 200, 250 livres. là, elle a dit: là, elle m' elle m'a montré ça. elle m'a dit: c'est tout ce qui manque dans ton programme présentement. on a, on a travaillé beaucoup sur la stabilité, la, la réhabilitation, ton contrôle. là, faut vraiment aller chercher en force. puis, 2023, j'ai, j'ai commencé à, à pousser quand même fort à muscu, tu fais combien au squat quand tu pas sur ton max, mais mais quand tu as quatre ou CIN rêes, tu sais à peu près. c'est juste pour me comparer. ouis, est-ce que tu suis vraiment, dans le fond, mon, ma série de squat, c'est: euh, c'est comme je descends. je descends en 3 temps, après ça j'arrête, puis je reste assis 3 temps pu, après ça, j'explose en montants. ok, donc, c'est comme un isom avec expion, changer énormément sur ce genre. ben, j'ai le plus gros. j'ai piqué cette année, à deux plates de chaque bar, donc 45, 45, 45 de chaque côté50, à peu près 250 pas, ouais, ouais, je suis à 150, c'est suis pas bon, là, c'est fou, là, non, mais j'aime bien me comparer, parce que moi, j'ai l'impression d'être fort. tu sais, je mets une plate de 45, une plate de 45, puis je trouve ça vraiment lourd déjà là. mais en fait, on est faible, les coureurs, là, quand on fait pas de muscu. là, tu as déjà fait, toi, h, pas beaucoup, non, B, des trucs lourds comme ça. non, tu seras surpris la première fois que tu mets la barre sur les épaules avec même même pas des plates là, de 45. c'est surprenant, là, hement, c'est, c'est quand même inconfortable, c'est pas comme si on avait du rembourrage sur le dos aussi, là, avec PL de chaque côté, ça. puis, en plus, sais, moi, je le fais explosif, que je saute, puis, tu sais ça, ça me ramasse la colonne à chaque fois, c'est pas, mais que la musculation, c'est pas mon, ma période préférée dans la semaine. mais il faut le faireou, comme tu dis, il faut le faire. ouais, j'avais une question sur pic de forme, parce que on entend beaucoup de parler de pic de forme, puis, c'est un concept qui est dur à cerner, en fait, parce que, physiologiquement parlant, on sait pas exactement ce qui se passe sur un pic de forme. mais en tant qu'athlète, on sait ce que c'est un pic de forme. ouais, c'est un peu ça. euh, c'est quoi ton avis sur combien de temps on peut maintenir un pic de forme? je sais que ça dépend des gens et tout là, mais ben moi, ce que j'ai vraiment aimé dans dans mon propre programme, depuis qu'on a passé une approche plus aérobique, puis plus axé sur un volume constant, c'est des pics de forme. il y en a plus tant que ça. ok, littéralement, c'est si tu gardes un volume constant à l'année longue, tu sais, dans le fond, tu peux donner un pic de forme, metton rendu au mondiaux. mais le reste du temps, si, si tu t'assures d'avoir un volume assez élevé, puis de le maintenir, tuas tuas, tu as moins une saison, un peu une saison- j'ai juste le terme roller coaster en anglais- a des haut, puis des bas. sais, ouais, tu sais, comme euh, tu sais une une. c'est quelque chose qui me vient en tête. c'est quand je connaissais plein de monde que il leur volume varia beaucoup dans l'année. les fais, un gros camp à FLX staff au mois d'avrilil, faisait une grosse course après leur camp à FLX staff, mais les autres, c'est comme si, genre, c'est tellement un gros effort pour eux de monter de de volume pendant 4 semaines que après leur car FLX stff, toute le reste de la saison. c'est donc trop de fatigue, d'un coup, ce qui peut faire piquer, ou des fois pas du tout, et après Bou, après ça Bou, puis le revenir de cette espèce de baisse. là, c'est quelque chose aussi qui est extrêmement difficile. ce qui, ce qui est difficile en courses à pied, c'est pas de maintenir une constante, c'est de travailler avec euh, les fluctuations, OK. puis, moi, je l'ai dit cet été à mon à à mon coach, Félix Antoine, les semaines que j'ai eu le plus de misère cet été, c'était pas les semaines que j'étais à l'aise à 100, à 130 km. au mois de mai, c'est quand je suis revenu. euh, je suis revenu au Canada après mes courses en France, puis, pendant 2 semaines, j'avais fait des semaines de 100 kg, pu, il m'avait demandé de faire une semaine de 130, ça, ça, ça m'avait. j'aV tellement trouvé ça difficile, parce que c'est gérer les hauts, puis les bas, ouais, puis, si tu as une approche plus accè du volume, comme Jacob, il fait, Jacob sur volume, il change quasiment jamais à l'année, puis probablement qu'il fait juste baisser, rendu au mon Dieu, ou rien d'autre, puis ça, ça fait que ton pic tu l'as à un endroit précis. puis tu as tellement travaillé pendant longtemps, au cours de plusieurs mois, que tu sais que tu peux, tu, tu peux vraiment être sur cette vague là, puis surfer cette vague là. sur moi, j'ai quasiment envie de dire comme de TR semaines. c'est comme ça que je l'ai expérimenté cette année. tu sais, j'étais arrivé au Mondia. au Mondia, quand je me suis senti plus reposé, j'ai vraiment senti que j'avais des jambes, j'avais de la puissance. puis, après les Mondiaux, j'ai fait des bons entraînements de piste, mais mon volume, c'était ah, ouais, je me suisis comme après les mondie, moi, c'est comme c'est le temps de l'année où j'ai du plaisir: les courses de postsaison, c'est là que il y a le plus d'argent, c'est là que les, tu sais, tout le monde est comme moins stressé parce qu'on on court plus après des standards, tout le monde. puis, tu sais, les mondiaux sont faits, donc il y a vraiment moins de tension dans les compétitions. puis, après les courses, le monde sor, ils vont prendre quel drink, sa il vraiment ambiance plus relaxe, c'est les cours, c'est plus fun de l'année. puis, tu sais, c'est comme si tu t'entraînes comme un malade pendant 9 mois, tu arrives au Mondia, à ton pic pu. après ça, si tu as eu un volume constant pendant 9 mois, tu peux vraiment juste surfer cette vague là pendant de 3 semaines. puis, mon 2000 m, mais 2 semaines avant, probablement, mon volume, cétait 70 ou 80 kg dans la semaine, vraiment tranquille, ok. mais c'est intéressant, fait que une façon de provoquer le pic, dans le fond, ça serait juste un moment de réduire la charge. trou, tu trouves un moment dans l'année où c'est important d'être reposé, mais le reste de l'année, tu t'arranges pour que le volume soit soit toujours là. puis, mais ça, ça veut dire que si des courses en début de saison, qu'il faut que tu fasse bien, sachant que tu gardes ton volume haut, ça veut dire que ton intensité doit, doit pisser pas mal. donc, tu dois choisir tes priorités. tu sais donc ça. ok, parce que c'est vrai que dans la philosophie française- je sais pas si tu as déjà entendu le terme VMA, mais sûement, on par pas trop au Québec, mais c'est VMA, VMA. là, sais, moi, je coach pas mal d'athlètes, puis quand ils arrivent, c'est je veux faire de la vmaoua, mais ce que tu vois, en fait, c'est que c'est très anaérobique, l'entraînement en France, même si on ça commence à changer. puis, les gens, ils veulent avoir des pics de forme toutes les de semaines, parce que T les de semaines, ils veulent faire un 10 km à fond. tu vois, puis, c'est vrai que ce que j'ai remarqué, c'est quand on commence à réduire le volume, en fait, ça prend du temps, parce que tu peux pas passer de 40 km à 100 km, tu peux, mais c'est vraiment pas idéal, c'est difficile, c'est c'est les variations en volume qui R raînement, ouais, puis même je pense qu'il y a des trucs un peu hormonaux qui se passent là. tu sais, quand tu augmentes le volume, j'ai l'impression que des fois, tu as juste plus, moi je me mieux à 180 des fois que à 120, je sais pas. mon corps, il est juste fait comme ça pour le marathon, parce que c'est beaucoup moins d'intensité, fait que c'est plus facile de faire du volume pour le marathon. puis, quand tu descends à 90 km, même pendant 3 semaines, tu as l'impression d'avoir perdu ta forme. ça fait aucun sens, alors que ça fait genre 10 semaines que tu es constant. là, c'est un sport qui est: ouais, il y a pas de cadeau là de TR semaines. non, mais j'ai, j'ai couru unord nordaméricain, j'ai pas couru pendant 8 jours. puis mon, mon, mon premier jog en retour, que j'ai fait il y a 3 jours, c'était épouvantable, comme si j'avais oublié, comme si j'avais oublié de courir BO. ouais, c'est ça, c'est, c'est, c'est assez ingat comme sport ex. c'est le tempme que je cherchais, c'est un gras comme sport. tantôt, on a parlé de ça. je trouve ça quand même intéressant. la qualité la plus essentielle pour devenir bon là. puis, moi, personnellement, je trouve que c'est la résilience. puis je sais que pendant, je sais, sais pas où j'ai vu ou lu ça, mais que ça t'a pris 8 ans pour faire un pb. ouais, puis ça, j'ai trouvé ça vraiment, vraiment incroyable de de voir, tu sais, tout le cheminement pour, justement, arriver à faire une seconde de plus rapide sur T 1500 fait. peux-tu nous parler un peu de ça, ton chînement? qu'est-ce qui t'a motivé aussi pendant ces années là, pour pour revenir à ce, à ce niveau? puis, les doutes peut-être, eu, j'im, oui, oui, il a, il y en a eu évidemment. tu sais, dans ces années là, c'était pas, c'était pas juste. 8 années quand même, 2016 à 2020, il y a eu beaucoup, beaucoup de blessures. mon niveau de performance a baissé. ça, c'est, c'est noir sur blanc. euh, ça, ça a été extrêmement difficile parce que là, je me suis demandé: est-ce que je, je vais devenir meilleur un jour, est-ce que je devrais continuer? tu, tout ce genre de doute là. mais tu sais, à chaque fois que je, je pouvais faire 3 mois d'affilé, je sentais que j'en ai juste pas besoin, de tant plus que ça. puis je vais revenir à un bon niveau. puis, c'est, j'ai toujours eu cette conviction, là que je pouvais revenir. puis, c'est ça qui m'a comme gardé motivé à long terme. puis, euh, à partir de 2020, c'est là que la tendance s revirée. j'ai commencé à être de plus en plus en santé, puis capable de d'accumuler de l'entraînement. puis, même si mon record personnel, c'est est juste arrivé cette année, tu sais, en 2021, puis 2022, entre ces deux annéesl, j'ai couru des records personnels sur 1000 miles, 3000, 5000, 2000, 10000, il manquait juste le 1500, c'est, c'est comme c'estouis, c'est CIT un peu insultant, mais je savais que mon niveau en tant que coureur, objectivement, avait énormément augmenté. là, tu sais, parce que tu passes pas, tu passes pas de 1330 à 13, 12, puis c'est énorme. il y a pas, il y a pas, c'est sûr, qu' un effet sur T 1500, pu sais, mon m éit mê meilleur. j'ai fait un bon 1000, m fait c CIT, juste par manque d'opportunité, pu ça, ça, ça rendait le tout assez frustrant. mais au moins en 2021, en 2022, je saavais, mon niveau de forme augmenta, c'est ça. puis, j'étais pas, je rêvais pas en couleur, de me dire que je devenais meilleur, puis que j'avais passé le creux de la vague. quand même. là, ouais, c'est vrai que tu as fait quand même un 28, 12 aussi, je pense, sur 10000. là, est-ce que c'est un objectif de casser le 28 un jour, quandême? oui, quand même. une belle barrière, là, quand tu es dans les 27, il y a pas beaucoup de gars qui sont les 27, oui, suis d'accord. puis c'est le 28, 12, je l' fait, j'étais lièvre dans la course, donc, j'ai, j'ai mené toute la course, le genre de lièvre qui quii à la fin, ouais, c'est ça. donc, je pense, dans dans un tu sa, dans une course où il y a un Ploton et tout, c'est, c'est définitivement. j'approche un peu la, comme les dernières années de ma carrière, pu c'est. j'ai évidemment un genre de Bucket List, que des choses comme ça, comme faire en bas de 28, certaines courses sur route, en bas de 13, en bas en bas de 13, je pense que l'année prochaine, ça, ça risque d'être l'année où on va l'essayer. après, tu as moins, tu finis ta carrière. tu as fait en bas de 13, tu as fait en bas de 28, tu as fait en bas de 3, 3 300, il y a plus de barrière derrière, je veux dire, il y a plus de tu pas faire 12, sais, c'est, c'est sur noi quand même, l'athlétisme de ha niveau, parce que, probblement, le sport de haut niveau, parce que, surtout, les gars qui étaient sur la ligne de départ au champion du monde, en première roundonde, fait même celui est arrivé, qui éit classé 55e arrivé, 55e à part, si tu gag, personne n'est satisfait. j'en connais pas un qui est satisfait. puis, j'ai un fameux documentaire sur ELG rouge, qui, comment cette médaille d'argent en en 2000, c'était le pire jour de sa vie. puis je me rappelle, quand j'étais plus jeune, j' comment peux-tu dire ça? et maintenant, tu, je le comprends, tu sais. puis, il y ais, je Seris probablement jamais satisfait, c'est la réalité. puis, ça va prendre probablement quelques années après ma carrière. que là, j'aurais pas couru, que là, le monde vont commencer peut-être, peut-être que je vais avoir des honneurs. tu sais, c'est ce que carrière, que là, je v comme faire. peut-être, peut-être que tu sais, finalement, c'était pas si que ça, mais mais on est, on est est dur, on est dur à satisfaire, franement, mais je pense que, quand même, l'insatisfaction, c'est le moteur du haut niveau. personnellement, c'est ce que je crois. je suis comme la personne, je jamais content de mes pères. puis, le jour où je suis content de mes pres- je l'ai toujours dit- je pense c'est le jour où ça commence à diminuer, parce que c'est un sport où tu as besoin du sombre aussi, je pense des, des trucs sombres. puis je pense que tu peux être insatisfait, puis fier de tes chronos aussi, un jour, je pense, dans 3, 4 ans, avec, après ta carrière, mettons peu importe l'âge- tu prendras du recul et tu feras shit, sa 28 C, quelque chose, ça, ou 3 332, et cetera, mais c'est sûr que ça prend du recul. euh, Charles, à moins que tu es quelque chose que tu veux partager, ou sur n'importe quoi avant que on close là, non, c'est, ça va, on a fait le le tour pour mal. ouis, beaucoup de sujets intéressants, ouais, ouais pu. on aurait pu creuser plus, mais, honnêtement, c'est déjà très, très bien. je suis très content. faut qu'on libère Charles parce que déjà, tu as un jog à faire, parce que, en fait, Charles, il est à Montréal, parce que demain tu payes le semiarathon de Montréal en 1h40. c'est ça, penses-tu y arriver? je pense y arriver, mais c'est de l'endurance dans le fond. dans le fond, ce qu'on dit pas, c'est que il y a déjà un liève pour 1h40. puis, moi, je fais juste m'ajouter à lui. fait, dans fond, moi, je suis pas tant un liève, je fais juste suivre le liève, parce que 1h40, c'est pas un rythme que je fais jamais. c'est quoi comme allure? c'est 444 au km, ok, 444. donc, moi, je suis le liève, je un lièvre, mais je suis un lièvre. la, le lièvre s'arrête là où dépérit tu la masquette. c'est parce que je pense pas que tenir 444 constant, c'est quelque chose que je serais capable de faire, ouais, d'une montre. là, je pense: ok, c'est cool, fait que on va te voir à l'arrivée. je pense, comme l'année passé, que tu fais le semi ou le marathon, moi je fais le semi, mais c'est, c'est un. enfin, j'ai fais 10 kg cette semaine. clairement, je suis pas 100% frais, mais j'ai fait la technique dont on a parlé aujourd'hui: grosse séance mardi, course dimanche. ok, on va ser ça, sa pas à fond. merci, merci au gars, merci à P là pour coanimer, merci à Charles pontontin, qui est très précieux, et merci à tout le monde qui nous écoute. vous pouvez nous retrouver sur toutes les plateformes: Spotify, Apple podcast, Amazon musicque, et j'en passe. merci encore, les gars. c'était trop cool et on se voit dans un prochain épisode. Ciao.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Charles Philibert, RECORDMAN d'Amérique du Nord du 2000m. • 4min51 = 2:26/km 🤯. salut les coureurs. aujourd'hui, c'est déjà le 3oème épisode spécial haut niveau. on avait reçu deux coachs et aujourd'hui, on reçoit un athlète qui est allé aux Olympiques, un athlète qui est toujours aujourd'hui au top niveau. il s'appelle Charles Filibert tibuto. c'est un athlète de très haut niveau au Canada, c'est parmi les meilleurs, en fait, du 1500 m au 5000 m. il a d'ailleurs récemment battu le record d'Amérique du Nord au 2000 m, ce qui est quand même très impressionnant. et avant de passer au podcast, j'aimerais remercier le partenaire du jour, coros. merci, coros. aujourd'hui, je vais vous parler du coros SPT 2, ce petit access. alors, je pense surprendre personne en disant que les montres GPS, elles sont pas toujours 100 % efficaces. des fois, elles peuvent mener même à des trucs bizarres. des approximations, par exemple, si tu cours un marathon en ville, qui passe sous un pont, dans un tunnel ou à côté de grands immeubles, bah, la marque GPS, elle va pas être super précise. un autre problème fréquent, c'est le délai pour que la bonne vitesse s'affiche sur la montre. alors, quand tu cours une répétition de 3000 m, c'est pas hyper grave. et quand tu fais des une minute, une minute, et je le vois souvent avec mes coureurs- bah, il y a un temps de latence qui devient pénible, et ça devient difficile, en fait, de se fier à sa montre. toutefois, malgré cette part d'ombre dans, l'obscurité, voici une lueur d'espoir. le coros spot 2, alors. c'est un mini accessoire qui s'attache à la chaussure et qui permet de mesurer avec précision la distance et la vitesse de course. et en plus, c'est super réactif, il y a pas de latence. donc, voilà pour ceux qui veulent plus de précision dans leur entraînement, bah, c'est l'accessoire parfait qu' a développé coros, et ça le fait très bien. d'ailleurs. j'ai fait un petit test. j'ai comparé les données GPS d'un tour de piste couru avec le pote 2 versus un GPS traditionnel, et voici le résultat: le PO 2 mesure une distance de pile 400 m exactement. alors j'étais quand même surpris. tandis que l'autre GPS ajoute 20 m de plus. alors, une différence de 20 m, vous allez peut-être vous dire que c'est pas énorme. ça peut sembler minime. pourtant, pour une vitesse de 15 km/h, c'est-à-dire 4 du kil, et ben, ça fait 11 secondes de plus au kilm. en fait, c'est énorme. voilà pour le PO 2, c'est un accessoire pratique qui mesure également une multitude de paramètres biomécaniques. ça permet de décortiquer votre Foulet. pour en savoir plus, rendez-vous directement sur le site de coros. voilà, merci, coros, et maintenant place au podcast. bon et ben bienvenue, runwise podcast. aujourd'hui, on a Charles filiber qui est avec nous, et un petit nouveau du côté de la coanimation, Patrick, ça va. Patrick, ça va, ça va. merci pour l'invitation. fait que, Charles, tu es un des top canadiens du 1500 au 5000 m. tu as aussi un record qui est impressionnant: 2000 m. tu avais déjà fait du 2000 m avant cette course, ou c'était la première fois? euh, curieusement, l'année dernière, j'en avais fait un parce qu'on savait que c'était un record canadien facile. puis mon entraîneur, Félix Antoine, la pointe avait, on trouvait, on était pas capable de rentrer dans aucune course à la fin d'année 2022. il a dit: on fait, on fait un Twilight meet, on fait un crépuscule à Québec va avoir une course à 2000 m. puis, mes coéquipiers- j'ai deux coéquipi qui m'ont fait les lièvres, j'ai fait 456 seul au pepsuniversité Laval. ok, fait, c'est curieux, parce que j'étais un des seuls coureurs sur la ligne de départ à Bruxelles, qui avait déjà couru un 2 m et tu penses que ça t'a aidé d'avoir fait ce petit Time Trial. c'est c'est les mêmes repères que sur. est-ce que c'est beaucoup comme différence. c'est 500 m de plus, mais à ces vitesse là, j'imagine que ça quand même beaucoup. ouais, ben, ça a été très différent, parce que quand je l'ai fait à Québec, je l'ai approché comme si je couris à 3000 m. donc, on est allé un peu plus conservateur, alors que à Bruxelles, on est parti comme si on courant un 1500, le couteau des dents, puis ça l' vraiment fait mal, deux manières complètement différentes de de gérer la course. puis, évidemment, le, le résultat était beaucoup meilleur. à Bruxelles, je suis passé de 456 à à 451, mais c'est vraiment une distance intéressante, parce que après deux tours déjà, je sentais que j'étais sur la corde rid, puis tu t'en reste trois, tu sais, c'est, c'est c'est long, il a pas au 3000, d'habitude, il y a quelques tours au milieu de la course, ou tu es plus en en cruise control, donc tu, tu es vraiment en contrôle, puis tu, tu sens que tu, tu as des réserves dans les jambes. mais là, sur 2000, c'était vraiment une course de 4 minutes 50, où c'était à fond tout le long. ouais, 451, ça t'a au final, c'est le, c'est ta meilleure perf en terme de points if, quand même. drôle, meilleur qu'encore ton 332, là, oui, ça, c'est ça, c'est du grand, moi, tu sais, j'ai, j'ai, j'ai pas toujours, j'ai, j'ai pas toujours de de la chance en terme des des courses que, ou le timing des courses que que, dans lesquelles je cours, puis, h franchement, la course en soit en terme de de l'effort, puis, où j'ai terminé, dans le Ploton, je, je suis quand même à l'aise de dire que c'est ma meilleure course à vie, ma meilleure performance à vie, parce que c'était de passer à, à 1200 m en 2 minutes 54, puis tenir un extra 800 m pour faire 451, c'était un effort colossal. puis, j'ai terminé enant d'une seconde de de nordas, de norvégien, puis Abel Kipsang, kéen, qui sont arrivés respectivement 3e, 4e au mondio, au 1500 couru 329 dans l'année. donc, à mon avis, sa je v pas dire que jeis un courur de 3, 31, mais ça vaut à peu près un 331, considérant où j'étais dans le Ploton, puis, puis, l'effort aussi, qui c'était, c'était, j'avais l'impression que c'est un effort herculien, parce que, quelques jours avant Berlin, j'étais passé au, au même rythme, à 1200 pour, pour 1500, puis là, tout ce que je pouvais m'imaginer, c'était: comme il me reste deux tours, ça, pas de. ah, c'est impressionnant. fait que, avant de continuer, j'ai pas présenté Patrick. au final, donc, patrick est un coureur de bon niveau. là, puis, c'est sûr que je veux pas dire de niveau de VCH que tu vtir aise, mais tu es un bon courur régional, tu es un ami à moi, on s'entraîne beaucoup ensemble. puis, tu es un coach aussi pour runwise. tu coaches, tu coaches de personne en ce moment. en ce moment, 10, ouais, quand même, ça se passe très bien. puis, tuimes ça, ouis, ça fait quelques mois, mais ça se passe super bien. puis, c'est sûr que, éventuellement, je veux continuer d'en avoir d'autres. tu veris, coacher Charles ou pas sera facile. sur marathon, peut-être, fait que bon char, il y a ple truc. on aimerait discuter. on a un temps limité aujourd'hui, fait qu'on va aller à l'essentiel. j'aimerais qu'on retourne sur les championnats du monde d'abord, parce que c'est un truc qu'on peut pas parler avec beaucoup de gens qui viennent ici, là, il y a pas des gens qui cour au championnat du monde partout au Québec. là déjà, est-ce que tu es content de tes performances World, c'est quoi ton état émotionnel en revenant? eu, j'étais vraiment content avec la ronde préliminaire. euh, je pense que cette année, j'ai vraiment élevé d'un CR mon niveau de performance, mais aussi tout le monde dans 1500 m également, lever leur propre niveau, tu sais. puis, c'est fou, parce que, l'année dernière, une course stratégique pour moi, c'est une course de 336, 337, puis là, c'est rendu une course stratégique, on parle de 334, 335, que ça allit vite dans les sélections. là, ouais, tu sais, c'est une course où ça jouit du C, il y a du monde qui sont tombés, c'est, c'était vraiment, c'était vraiment dur, dans le pleloton, de trouver sa place, de trouver un bon footing, mais c'était quand même une course de 334, puis ça prenait un 334 pour passer à la ronde suivante. euh, j'étais content dans l'exécution de la première ronde, puis j'étais soulagé après, parce que, sur papier, c'était, c'était vraiment la vague la plus forte. puis, je me rappelle avoir vu la vague cor, pour le rappeler, il y avait Jacob, ou il y avait Josh K qui arrive 2è, puis tu avais même col er qui, quand même très fort, même s'il est pas, c'tait la demi-finale dans la première ronde. il y avait Adel méchal, il y avait le Portugais nadaer, qui, qui a fait la finale, lui, ensuite, de ça, on en a nomé quatre. euh, il y en avait. puis il y avait le nouveau chiot, ok, alors, tu sais, c'est tout, tous des coureurs là qui ont couru, euh, sous les 3, 330 ou sous les 330. tu sais donc, euh, euh, j'étais très soulagé après la première ronde, j'étais content d'exécution, euh, puis, après ça, je suis arrivé en semi, en demi-finale, puis, euh, exécution, vraiment de de merde. malheureusement, j'ai fait des mauvais choix tactiques. puis, tu sais, c'est dur, une course, une course tactique sur 1500, parce que il y a pas de bon choix. tu essaie toujours de faire le choix le moinsp, parce que si tu es en dedans, oui, tu cours moins distance, mais tu peux te faire, tu peux te faire emboitter. si tu cours à l'extérieur, oui, tu cours, oui, tu peux emboîer quelqu'un où tuas plus de liberté, mais tu cours plus de distance. puis, la première ronde, même si c'était une course de 334, il y a eu beaucoup de mouvements dans le Ploton. alors, après le départ, j'ai un mauvais départ sur la ligne, puis j'étais dernier avec Jacob. puis je me suis dit: c'est pas grave, va avoir du mouvement dans le Ploton, je capable de remonter. c'est comme une rivière, un courant dans une rivière. euh, mais ça s'est pas du tout déroul comme ça. euh, pour la première fois de sa carrière, Jacob n'est pas passé à l'extérieur pour remonter. donc, moi, je me suis dit: jacob va remonter à l'extérieur, je vais embarquer dans sa foulé, je vais remonter. il ne l'a pas fait, il est resté en dedans. donc, premier première anticipation que, finalement, c'est pas ça qui s'est passé. ma 2uxième anticipation, c'était qu'il allait avoir du courant dans le Ploton au lieu qu'il y ait un courant. ben, j'ai, j'avais les deux ceniens devant moi, plus d'autres coureurs, ce qui faisait que, à à chaque ligne droite, euh, il y avait quatre coureurs de large devant moi. puis, si je faisais un, un move pour passer, fallait que ça, fallait que ça soit dans le corridor 3, tu sais. puis, c'est, c'était, c'était juste impossible en terme de gestion, d'effort pour moi de de remonter. donc, j'étais pris à l'arrière, j'étais pris dans le corridor 2, euh, les coureurs devant moi, au lieu de remonter à leur tour pour qu'il y ait un courant dans le Ploton, il restait devant moi, il me bloquait. puis, j'ai juste jamais eu d'occasion de m'en sortir. puis, j'ai, j'ai couru le dernier 800 en 150 dans dans le corridor 2, ce qui est vraiment rapide. puis, tu as estimé, tu as fait un peu les calculs de, avec la distance que tu as couru en plus, combien est-ce que? parce que tu étais à point 7, c'est ça de? euh, non, j'ai, je pense, j'avais, j'avais, j'ai une seconde sur le Ploton là, de des des six coururs qui est passé. mais mais tu sais, c'est ça, c'est que faire un 800 dans le corridor 2, une 50, ça veut dire dans le corrid, tu fais une 48, puis les gars qui sont passés en avant, il ont couru ça. une 48, sa, c'est, c'est vraiment, c'est vraiment les demi-finales, surtout avec la, la profondeur qu'il a dans le 1500 m présentement, c'est, il y a pas de place à l'erreur. puis, moi, dans ma vague, j'été un de ceux qui a fait des erreurs. puis, si j'avais été plus en avant dans le Ploton, sans dire que j'aurais nécessairement passé en finale, j'avais les jambes pour au moins me me me battre dans ce Ploton là, alors que là, j'étais pris à l'arrière, puis j'ai même pas pu remonter. euh, ça, ça m'a, ça m'a vraiment laissé Bredou, je trouve que c'est, ça été une mauvaise exécution. puis, comme j'ai dis, encore une fois, il y a tellement de profondeur que tu as le droit à aucune erreur. tu sais, la finale, c'est pas des gars de 336 qui se font déclasser par des gars de 332, la finale, maintenant, c'est 30 gars de 332 et moins qui essaie de faire une finale, puis ça fait en sorte que tu as des coururs comme CIR de 328, tu méchal de 330. euh, Timothy cheriot, j'ai terminé côte à côte avec- a fait 329, Sam Tanner, 331, Elliot, j'ai battu ielliot Jil dans ma vague- puis un Australien, on fait 330, 331 cette année. ouais, c'est impressionnant. mais tu l'attribu à quoi, d'ailleurs, cette différence avec les derniers, je sais pas, les derniers olympiques? il a moins de profondeur, il me semble. c'est pourquoi il y a plus de profondeur maintenant, parce que on pourrait dire: carbone. mais ça existe, ça explique, pas sur route, ça explique, mais pas sur piste. en fait, je sais pas. c'est comme si il y a certains coureurs qui ont élevé leur niveau dans les dernières années. euh, ça a commencé par chiot en 2017, 2019, 2020, puis lui, il tirait les courses en avant. après ça, Jacob a décidé d'embarquer avec Jacob, s'est mis à battre, lu. après, depuis 2021, c'est Jacob qui tire les courses, mais là, le monde embarque, puis c'est comme si. c'est comme si, en tant que membre du Ploton collectif, on a plus peur d'embarquer. il y a une époque où on avait peur d'embarquer, d'aller vite, puis, mainant, il y a plus personne qui a pas, c'est, il a montré un chemin aussi que bah, en fait, faire des 330 ou des S 330, c'est plus aussi extraordinaire qu'avant, où les gens ont moins peur. après, les méthodologies d'entraînement, elles ont quand même évolué. puis on va en parler plus tard là, mais non, je trouve ça vraiment impressionnant. puis, à quel point vous pouvez être tous en forme, dans une proche forme, mais que c'est pas nécessèrement la forme, le meilleur prédicteur de performance le jour de la course. puis que la stratégie au 1500, c'est vital là, contrairement au 10 ou au marathon, ou les mecs les plus en forme gu en général. oui, puis tu sais, Jacob, ça fait 2 ans une suite, qui euh, qui se butte, qui se butte la tête contre le mur à cause de ça. tu sais, parce que, même si c'est clairement le meilleur coureur de 1500, 5000 au monde présentement, il y a peut-être une seconde d'écord sur son plus proche poursuivant. puis sais, si tu prends deux coureurs qui ont à peu près une seconde d'écart en terme de niveau, mais que tu demandes au coureur le meilleur de tirer toute la course, c'est sûr que c'est le coureur qui est techniquement moins bon qui va le battre. c'est de de penser que tu peux prendre les devants tout le long d'une course, puis battre tout le monde. tu as pas le drafting que tu sauves, pas le drafting que les liief te donnent dans les Diamond leag, c'est toi qui te le tape tout seul. tu as la pression d'avoir un pleloton au complet en arrière de toi, qui qui fait juste se crinquer, puis se donner du momentum pour te battre toi-même en avant avec une CBE sur le dos. cheriot, il a gagné en 2019 de l'avant, mais le monde oublie que Jacob a gagné les Olympiques en 2021 parce que chiot est tiré. ok, comment ça se fait qu'il fasse cette erreur? Jacob, à son niveau, je, il a de l'expérience, il a deux frères Olympiens, je, il devrait savoir ce genre de chos, mais il le fait. est-ce que tu crois que il est très coquid comme gars? est-ce que tu crois que, lui, il veut gagner de la meilleure des façons? ou je sais pas, il se fait gen appé par la foule? ouais, ben, je pense que c'est de d'espèce de d'optimisation des chances, là, mon entraîneur, c'est, c'est, c'est un concept qui qui aime bien. tu sais, quand tu fais des scénarios, lequel des scénarios te permet d'avoir le meilleur résultat, mais aussi le moins pire résultat, dans sens que si Jacob, c'était une course de 340, probablement, qu' pourrait se faire kiquer par plein de gars, puis arriver 5e, tandis que s'il va à l'avant, puis il sait qu' au moins, au moins, il capable de tirer une C de 329, mais le pire qui arrive, c'est 2è. alors il y a quand même de l'optimisation qui se fait par rapport au fait qu'il va à l'avant puis qu'il casse le Poton de l'avant. mais quand tu prends en charge le, le pace au pour pratiquement les tr/4 de la course, c'est s que tu à risque contre un gars comme Josh qui a une bonne journée. ouais. donc, ce que tu dis, c'est comme Jacob, il a un profil quand même très aérobique. il est mieux de pas partir trop long, parce que c'est pas nécessairement celui qui a le meilleure vitesse max. là, ok, c'est ça quelque chose que j'avais trouvé de super intéressant aussi cette année. j'ai rencontré Josh k à à l'aéroport, puis on s'est assis, puis on a jasé après, après sa victoire h HM, puis il m'a dit que il était content de voir que Jacob, en demi-finale, quand il est passé à l'avant, il s'est mis à saluer la foule parce que lui, dans sa tête, ça voulait dire que Jacob manquait de confiance en lui. puis il voulait comme donner, donner un extra pour se prouver à lui-même. donc, c'est drôle comment Josh K a interprété ça comme un peu une faiblesse de la part de Jacob, puis s'est dit: en final, je vais l'avoir, parce que je pense pas qu'il est aussi confiant que tout le monde pense. ça se trouve, il a même pas eu la bonne analyse, mais en fait, c'était l'analise qui lui a permis de gagner, parce qu'il avait plus peur de Jacob. aussi, je suis juste curieux de savoir: tu- on a parlé de gros nom, tantôt Jacob, tout ça, quand tu te pointes sur une ligne de départ avec ces garsl, sa, c'est sû, tu as de l'expérience, tout, c'est pas tes premières fois, mais tu es-tu dans? tu es dans quel mindset? tu es-tu intimidé? tu es-tu confiant? comment tu te sens par rapport à ça? ou tu distu: je peux les battre ce jourl. tu sais, ouais, c'est, c'est sûr que c'est fluide. sais, la première fois que je suis allé à Monaco, en 2015, j'aV un PBI 338, je me suis liigné contre maouffy, ma qui d'autrre, qui avait là av. il y avait littéralement tout le monde, c'est nickis Centro, qui prop, peut-être k prop, oui, qui prop était là. tous ces garsl, tu sais, c'est sû que quand je faisais trop 38, je comme là, moi, mon rôle, c'est juste d'être à l'arrière du Ploton, puis de me croiser les doigts. tu sais, puis, je savais un peu, c'était où ma ma hiérarchie, tu te sentais un peu imposteur, genre pas imposter dans le sens, mais tu sais tellement des gars que tu voyais à la télé. puis, d'un coup, c'est ça, mais sur le moment, tu es imposteur. mais il faut que il faut que tu chasses cette espèce de feeling là. puis tu dis: si, si je suis sur départ, dire que je l'ai mérité, puis il faut que j'y aille. maintenant, depuis cette époque là, les choses ont certainement évolué. puis, surtout, dans une compétition comme les championnats du monde ou les Jeux Olympiques, où c'est strictement les positions qui compent et non le chrono, tu peux pas te permettre de laisser aucune personne te donner un, un edge. puis il faut que tu cours avec en tête que je donne tout pour gagner ma vague. puis, euh, tu sais, je sais pas si, euh, si on se met à soi-même à dire que, bon, je va gagner ma vague, si, dans ma vague, Jacob joshker et tout ça, mais h, vraiment, faut faut pas se laisser intimider. puis, quand je parle à à tous les autres coureurs dans mon groupe d'épreuve, puis tous les gars qui sont dans au mondiaux, il y a personne làdedans qui pense pas que, sur une bonne journée, pourrait gagner tout. le monde a un peu cette espèce de désillusions là. puis, je pense que c'est ça qui qui rend tout ce groupe d'athlètes là, des athlètes d'exception. puis, ceux qui qui se rendent à ce niveau-là, tu sais, c'est ceux qui qui s'entraînent fort, puis qui croit à leur entraînement, puis qui croit qu'un jour ça va les mener à, à battre ces garsl. puis, quand tu arrivve au mondiau, puis ça fait un an que tu t'entraînes, pour ce moment-là, toutes tes journées à l'entraînement, tu dis: je va les battre, je les battre, je vais les battre. tu peux pas, tu peux, tu peux pas faire marche arrière en Aral. faut respecter, mais faut pas les sacraliser, ou genre, faut oublier quiil sont, un peu, genre. ouais. puis, moi, ça me le fait là, quand j'arrive sur une ligne de départ au Québec, 10 fois plus de stress que quand j'arrive sur une l de départ internationale où je connais personne. tu vois, je sais pas si ça te fait ça un peu, mais quand tu connais des noms, on dira que tu cristallises des, des positions, des différentiels de niveau. non, ce mec là, je l'ai jamais battu, je vais partir derrière lui. tu sais, tu sais jamais ce qui peut se passer sur une journée là, spéciale, puis, au 1500, j'ai l'imession que c'est encore plus vrai parce que tellement court comme course, là, moi, ça m'impressionne. j'étais curieux de savoir comment ça se passe avant les championnats du monde dans la zone d'échauffement, parce qu'en fait, on voit jamais ça du côté du spectateur, sais, ou pratiquement jamais. est-ce que vous êtes tous dans un espèce de V d'échauffement/ash vestiaire, vous pouvez vous échauffer, où, en fait, en fait, il y a une piste d'échauffement, donc, chaque stade, à l'extérieur, un, une autre piste de 400 m, puis c'est, tu sais, la piste de de réchauffement. en soi, c'est habituellement, c'est, c'est, c'est des installations grandioses, c'est même en dehors du stade. donc, à Budapeste, on s'échauffe la piste d'échauffement, puis tu, tu vas croiser les les, les, les GS dans ton épreuve qui tu fa courir, puis après ça, l'espèce de moment où on sent un peu les les, les Nairs, puis on sa un peu l'excitation, puis tout ça, c'est dans la, la, la Chambre d'appel. la Chambre d'appel, c'est euh. il y a ça dans toutes les compétition de haut niveau à partir national, donc championnat national, euh, dans les Diamond League, ou souvent, les, les courses niveau a niveau mond, genre World Athletics a euh, champion du monde olympique. donc ça, ça va être 30 à 40 minutes avant le départ de la course, il faut que tu te présentes dans cette salle-là, puis il, il t'assoit 30 à 40 minutes, ouais, ok, oui, monsieur. puis un tapis ou un truc pour courir, non, il y a rien. 30 à 40 minutes pour du 1500, tu pars à bloc. fait qu' il faut que tu sois vraiment échauffé avant de00. ouais, non, c'est c'est fou. pareil, parce que tu sa quand. tu sais, quand tu es au secondaire ou au CGF, pourou à l'université, tu sais, c'est comme si ton warmup ou ton échauffement, c'est vraiment quelque chose de sacré. pu, tu veux pas que rien vienne te te casser ton rythme dans ton, dans ton échauffement, puis tu veux vraiment être dans ta Bul, et tout. là, tu te rends compte, quand tu arrives au niveau mondial, ton échauffement, on s'en balance parce que ils vont t'asseoir dans une salle pendant à peu près 40 minutes, puis tu, tout ce que tu t'as fait, tu tu le perds, tu fais, tu peux plus faire des axels. tu sais donc qu grosso modo, quand ça fonctionne, c'est à Budapest, nous amené dans une première salle, là, il s'assurait que tout le monde dans la vague était là. la piste de pratique était l'autre Baras d'une rivière, donc on rentrait dans des carte de golf, pu, il nous amenait au stade. après, quand on est arrivé au stade, on marchait en dessous où il y avait d'autres pièces, puis là, c'était là qu'on on nous donnait nos, nos, euh, nos Bibles, donc nos dossor. qu'on se fait donner nos dossor, c'est là qu'on on épigne nos dossors, on met nos spikes, on met notre combinaison, là. après ça, il nous appelle, il nous mettent en ligne, puis là, ils disent: Go, allez sur la piste, pu, on une à deux axelles, donc, dans un espace de 40 minutes, on est juste tout, tout le monde. on est pris dans une salle, puis on sent les NIR. il y a du monde, il y a du monde que, tu sais, ils sont super stressés. tu vois que il trement un peu. il y en a qui sont ultra calme, il y en a qui qui Jas avec d'autres, il y en a que tu vois que ça leur tente pas de jaser, genre, c'est qui qui est stressé, c'est qui, toi, tu jes-tu, tu, tu estu calme, posé, tu parles au euh. y a des fois où j'ai, j'ai été nerveux, puis, cette année, j'ai, j'étais plus calme et posé. à eugine, ça faisait quand même 6 ans que j'avais pas été dans un grand championnat, ça, ça datait de Rio. je me rappelle, à Eugene, dans, dans la, la chambre d'appeel qui était en dessous des estrades, dans le stade, tu entends, tu entends le monde taper en haut, puis ça, VI, puis tu te rends, compes à quel point il y a du bruit. puis c'est comme, tu files, un peu comme un gladiateur qui s'en va dans l'AR, reine, wouh. puis je me là, j'étais comme, ça faisait 6 ans que j'avais pas vécu ça, genre ma première ronde à Eugene, je me disais, et que ça, genre, j'avais oublié comment ça filait, ça prend des nires. tu sais, je me suis rendu compte à ce moment-là, tu sais, le sport de haut niveau, c'est pas pour tout le monde, parce que ça prend vraiment des NIRS. aller genre s'en liigner comme ça, devant, devant une foule, puis sais, après ça, la glace a été brisée. puis, j'ai eu d'autres expériences de de de stade similaires depuis, puis, au mondiaud, j'étais quand même, j'étais quand même zen. puis, euh, non, tu sais, j'étais quelqu'un de pas trop stressé, dans, dans, dans la chambre d'appel. je dirais: j'essaie de, j'essaie d'être plutôt Poker Face. aussi, si quelqu'un me parle, je vais lui répondre. je v pas nécessairement faire la grosse conversation, mais je reste plus posé. je dirais: c'est pas comme les courses locales où tu demandes à quel pa le gars va partir, tu parqu? non, là, tu sais que tout le monde est là. en fait, tout le monde est là pour la même raison aussi. c'est la différence. tout le monde est là pour gagner ou pour se qualifier, selon. mais il y a toujours des choses qui se passe dans ces, dans ces chambres d'appel. là, tu sais, je me rappelle la Chambre d'appel à, à Beijing, en Chine, pour les championnats du monde. on avait une télé, puis on voyait c'est quoi la vague d'avant courait, puis dans à C, à cette époque, là, il y avait encore les, les, les qualifications par par chrono, donc les, les petits cul, puis on a regardé à vague, la vague, elle a couru 340, puis qui prop dans ma vague, puis, oh guys, stupid, comme CIT, comme c'est comme un peu un appel à tous, de comme ok, genre, si nous on va pas plus vite, on est vraiment à cave. sais, il y a toujours, il a toujours des petites choses comme ça, des genre de dynamique qui se passe dans dans une chambre d'appel. puis, c'est pas trop, si le monde son à l'aise ou mal à l'aise, puis c'est, c'est vraiment spécial, ça prend des naires d'acier pour, pour passer à travers ça, parce que c'est, c'est, c'est dur à décrire comment c'est. c'est bizarre, sa. tu t'apprêtes à aller à la guerre contre de autres gars, puis tu es dans cette toute petite salle avec eux, puis tu changes, tu vois en bobette avant d'aller sur pisse, puis tu sais: c'est, je te jure, c'est, c'est, c'est spécial. puis, quand tu arrives, quand ça s'ouvre, puis que tuentends, c'est quoi, c'est? on t'appelle, du coup, chaque nom est appelé, puis tu dois y aller. quand ton nom est appelé sur, ouais, tu es comme tu, il te mett en ligne avec tes, ton ton numéro, que que tu colles sur sur la cuisse. ouais, est-ce qu'il y a pour les numéros là, est-ce que c'est du plus rapide au plus lent, ou ça par rapport, c'est non, c'est, c'est. c'est habituellement, c'est aléatoire selon les, les classements de. ok, la première ronde, c'est les classements gen des des temps, Seasons best. après ça, en deè ronde, c'est selon les temps qu' a eu la première ronde. donc, c'est pas aléatoire total, c'est quand même en fonction des perf. ouais, c'est ça, en fonction des perfs. puis il nous mett en ligne, puis on marche en ligne, on rentre dans le stade, puis c'est, c'est comme dans gladiateur. tu sa, c'est, c'est emmener un tunnel er ça à Budapest. c'est ma plus belle expérience de de grand, c'était. c'était vraiment bruillant, puis cétait, mais moi, je serais à Paris 2024, j'ai pris ma place pour le 1500, pour les demifinales. ouais, j'ai pas la finale, c'était un peu cher. je voulais être bien placé. mon père m'a dit que cétait 1600 € la finale. aujourd'hui, soit je payis 1600 la finale, soit je pouvais voir genre quatre compétitions, affecté à un moment, mais j'aurais aimé prendre la finale. mais je, j'espère que Jech, je penser, je vais faire comme ça sur les. et ensuite, il t'appelle. puis, là, tu sens que la plus la foule, elle crie un peu là, quand ça commence, tu, ça, tu le sens, ça te galvanise ou ça te fait peur, genre ben, c'est juste que ça, c'est genre de moment où il faut que tu sois capable de d'en profiter, parce que ça, c'est des expérience que tu vas, tu vas te rappeler toute ta vie de rentrer dans un stade qui est plein comme ça, c'est, c'est une minime partie de la population qui qui vit ce genre d'expérience là. mais il faut que, tout suite, que tu sois capable de te recentrer, puis de de te concentrer sur ce que tu as à faire. puis, moi, dans le fond, quand je fais mon Accel vers la ligne de départ, je prends le temps de regarder autour, je prends le temps de d'apprécier le fait d'être dans un, dans un grand stade. mais une fois qu'on est sur la ligne de départ, puis la caméra passe, puis nous présente, et tout, moi, je suis dans dans ma bulle. puis c'est comme si, euh, tu, ma méditation, là de dans ta zone, je suis dans ma zone, puis, à partir de ce moment-là, c'est, ce n'est que l'exécution. quiteis, il y avait des gens que tu connaissais dans les gradins. euh, il y avait ben des, des membres de l'équipe canadienne surtout. OK, Félix était là. Félix Antoine était là. Félix Antoine, mon, mon entraîneur, était entraîneur en chef de la division. ah, demiond, ok, donc, c'est c'est lui qui, avec d'autres entraîneurs, c'est, il se séparait les athlètes par group d'épreuves et tout. donc, c'est C plaisant d'avoir non seulement mon entraîneur, mais aussi un de mes coéquipiers, genens Simon a gagné au, au 3000 m steep. ça faisait comme un peu un effet d'être à la maison aussi. c'est, c'était, c'est super cool is c'est impressionnant d'avoir de athlètes championnat du monde qui viennent d'un une s petite ville quelque part, impressionnant. est-ce que tu es surpris par le podium du 1500 cette année? euh, non, moi, après la, après la demifale, si j'avais à faire. si j'avais à parier sur le podium, considérant comment, dans les courses, comment je trouvais que les gars couraient, comment les les gars étaient à l'aise, j'auris, j'aurais mis Josh kur, j'ais mis Jacob, évidemment. puis mon trè P, c'était Nils Laros. ok, je trouvais que dans les demi-finales, il avait vraiment bien fait, mais il est jeune, puis, justement, il lui manque peut-être de volume pour AR en finale. fresh, fresh, c'est peut-être ça qui lui a manqué. euh, nordas, c'est surprenant, tu sais rien de moins. là, closé en en 528 ou 529 pour une course de 329, c'est, c'est, c'est stratosphérique, comme comme progression. pas là, c'est au 400 m, là, c'est pas au 200, derni, dernier 400 pour une course de 329. tu sais, les temps changent, puis c'est dur, parce que, euh, quand Jake White Man a gagné contre Jacob à eugine, le temps, le temps gagnant, c'était 329, mais le dernier 400, c'était genre 55, au mieux. donc, c'était une course vraiment vite, mais constant, tu sais. mais là, on a eu un 329 où les gars en avant ont fait 530, pu, là, tu dis bon, mais sais, il faut finir à 53-0. en théorie, c'est, sais, c'est une course stratégique. là, tu sais, d'habitude, tu disir à 530 pour faire 332, 333, ça serait bon, mais là, les GS ont fait 329 al. donc, c'est ok, on sait, on sait que l'année prochaine faut se préparer pour ça d'une manière ou d'une autre. et toi, c'est quoi, ton meilleur finish, sur 400, enfin, sur dans un 1500, sur le dernier 400 h? ben, tu sais ça, ça dépend. là, tu sais, j'ai, j'ai déjà, j'ai, j'ai déjà fini en 51, mais tu sais, c'est une course d'à peu près 3,55, là, tu sais. alors, c'est, est-ce que ça importe ou non? tu sais pas vraiment. euh, je sais que quand j'ai fait 3, 34 dans ma première ronde, mon dernier 400 C en 54, ok, ça, ça, c'est quand même un de mes bons finish, considérant 3, 34 jusqu'à cette année, cétait un de mes meilleurs temps à vie, là, de le répliquer, mais avec un, un gros dernier tour, c'était la première fois que je faisais ça. donc, ça progresse, c'est, c'est, ce sera, ça serait ce que j'aurais. ouais, c'est 27, 200, c'est. on a déjà fait des 200 à bloc. sa, si on rentre un 28 ou en 29, tu sens qu'on est pas loose dans la foulée, là on est Toal minutes. c'est quand même fou, là. mais vous avez une vitesse max qui est aussi proportionnelle. tu connais ta vitesse max d'aurs, elle est pas super, j'ai, j'ai jamais fait en bas de 240 sur sur un 200ok, mais c'est pas comme si j'avais beaucoup d'entraînement où j'ouvre l'entraînement avec un 200, comme c'est comme les jambes fraîches. mais le 200 plus vite que j'ai fait, c'est 240, le 300 plus vite, je pense que c'est 36, 37, j'ai déjà fait 36, en tout cas, je je m'exprimerai pas. le 400 plus vite que j'ai fait entraînement, c'était un 50.1. mais tu sais, ça, c'était à la fin d'une séance. j'avais déjà fait plein d'affaires avant. sûement, sub 50, moi, je pense que j'aurais un genre de 49, si, si j'avais m'aligné une journée. là, c'est fou, je serais curieux de le faire à fond pour voir la différence de pu. je suis pas non plus super lent là, mais tu imagines la différence, on le voit dans ta foulée, sur des vidéos que c'est, c'est l là, relativement là, mais tu sais, tu as de l' vraiment à l'aise, mais c'est beau à voir. le pas encore 1500 du tout. puis, c'est une de mes courses préférées, regarde, parce qu'il y a tout. en fait, il y a tout. il y a, c'est pas trop long, donc 10000 m au bout d'un moment. il y a de la stratégie, il y a du drama, il y a des gens qui tombent, non, mais c'est vrai, il y a sa, ils sont plus coquis, les gens. 1500 général, parce qu'on est plus proche du sprint. il a ce truc du j'adore le 1500, là, c'est, c'est sa. c'est moi, je dis toujours aux gens: ceux qui connaissent pas l'athelé, euh, il aiment le 100 m, mais ceux qui aiment l'athelé, c'est le 1500, c'est pas compliqué. puis, même même même les, les, les des sprinters ou des lanceurs, dans l'équipe canadienne, cette année, on s'en parlait à la cafétéria. il reconnaissait le fait que le 1500, cette année, c'était fou, comment le niveau était explosé, puis, euh, comment il y avait des temps impressionnants, puis comment, tu sais, même les gens des autres épreuves le reconnaissent. sais fait, c'est, c'est fou quand même. les gens, les gens apprécient le fait que ce soit le, le milieu parfait entre le sprint puis l'endurance. je pense h, ça me donne presque le goût d'en refaire. non, pas moi, non pas toi, non, j'ai trop humain le. ah, tu trouves que je trouve pas que c'est ouais, mais j'ai jamais fait du vrai 1500, je, parce l'entraînement qu'on, que je fais, n pas vraiment accxé là-dessus qu tout, mais juste pénible. genre, moi, quand je finis un 1500, je suis comme: oh, j'ai envie d'en refaire un, alors que quand je finis un semi ou un marathon, je suis zéro, comme ça, quand tu as l'aérobie dans le python, faire un 1500, c'est pas difficile, tu sais. puis, tu as pas nécessairement la vitesse pour aller accéder à, à la filière lactique, donc, c'est un effort qui est extrêmement dur. mais quand tu finis après 2 minutes, tu es comme, ben, je me sens pas si pire. ouis, alors que même un 5000, je trouve que tu vas quand même vraiment plus les les 1500 derniers mètres d'un 5000, surtout à ton niveau, Charles. là, tu fais 13, 12, je pense, euh, 131, c'est quoi comme allure, ça c'est du 237, ok, ais, c'est quand même 237 par kilmè, tu as déjà. moi, j'ai déjà fait un 234 sur 1000 h. non, faut en faire c d'affilé. ah, c'est impressionnant. euh, question sur la fédération canadienne, parce qu'on sait pas trop comment ça se passe sa, en terme de support d'athlète- comment ça marche entre toi et la Fédération. est-ce que la Fédération, elle, te paye tout le voyage, comme ça? est-ce que tu as des bourses toute l'année? CH, a un moment tu les as plus, après tu les as reu. ouais, euh, en fait, comment ça marche? et ben, toutes les équipes nationales sont subventionnées par la Fédération. donc, dès que tu te qualifies pour une équipe, tu payes rien. euh, nous, cette année, on a été 10 jours à à Barcelone, avant d'aller à Budapest. pr, on était comme pratiquement une semaine à Budapest, plus ou moins parc. c'était pourquoi, pour un entraînement, on s'acclimatait à la chaleur. euh puis ça, ça l' vraiment bien fonctionné, parce que tous les athlètes qui descendaient d'altitude, comme des endroits comme saint-mriitz, qui arrivaient à Budapest, ont tout mal fait parce que Budapest, c'estit trop chaud. ah, l'acclimatation à la chaleur a vraiment été clé pour nous. puis, on a, on on a bien géré ça. h ensuite de ça, par rapport au financement. il y a un financement fédéral, un financement provincial. merci au provincial. au Québec, on est vraiment bien supporté. on peut, on peut avoir jusqu'à si on est breffeté. au niveau fédéral, le provincial nous donne jusqu'à 10000 dollars de de de subvention. les autres provinces ont on à peine 200, 300 dollars dans une année, ou comme 200 par mois. c'est donc au Québec, on est vraiment bien, on supporte bien nos athlètes à ce qui, à ce qui advient au niveau, au niveau fédéral. pour accéder au, au financement fédéral, il faut que athleti Canada nous identifie comme athlète de haut niveau sur leur programme de haute performance. puis eux, comment, leur programme de haute performance fonctionne. c'est que c'est comme une pyramide. si tu es jeune, puis tu as une bonne année, ils vont te supporter, puis tuas un peu du L pour avoir des mauvaises années, parce qu'il pensent que ton potentiel est là. mais un coureur comme moi, qui est plus en fin de carrière, si je régresse d'une année à l'autre, eux, dans leur statistiqu, ont comme des des algorithmes avec des statistiques qui ont ramassé, avec de des données sur des, pratiquement toutes les performances des coureurs des sur plusieurs décennies. mais c'est un peu genre: si tu es plus vieux, puis tu as une mauvaise année, ben, on te sort parce que les ODS que tu deveviennent meilleur sont plus là. donc, c'est comme un peu une pyramide. puis c'est c'est assez in gr Mo. moi, je peux pas dire que c'est un système auquel je j'adère à 100 %, parce que c'est comme si tu arrives à un niveau genre Top 16 au monde. une année, tu arrives 15e, mais après ça, une année, tu l'échappes, tu arrives 20, 22e, puis c'est pas parce que tu es moins bon, c'est juste parce que les circonstances sont faites pour le championnat que tu moins bien fait. ben là, tu es comme sur la corde de raid, ou tu sais, tu as l'impression, un peu de d'avoir un bourreau avec une hache auudessus de toi qui est comme là, tu as pas bien fait cette année, on va te canceller, alors que tu es dans les Top 20 au monde. puis que il y a un athlète. moi, ça a été ma situation, j'ai couru trop une année, il m'ont pas mis sur le programme. puis, il y avait quatre athlètes de 339 qui ont mis sur le programme. ok, juste parce que l'âge en fait principal, espèce de dynamique, de de, de d'année, d'entraînement, d'amélioration et tout. donc, c'est pas juste parce que tu montres la voix, aussi, tu, en sentant que on a besoin de toutes les générations d'athlètes. je pense que les jeunes de entre 20 et 25 ans, il te voient, puis ils ont envie de te battre, puis, mais c'est normal, je P, je pense que les athlètes plus matures ont définitivement leur place dans, dans une tu sa, dans dans la l'espèce de pyramide de performance. quelque chose aussi qui était ironique à propos de ce CASL, puis je l'ai souligné dans mon appel, c'est que il y avait quatre athlètes sur C au 1500, qui étai, qui étai supportés, que il avait couru leur record personnel dans des courses. c'était moi qui étais à l'avant, puis c'est moi qui les tirait. c'est, j'ai été, j'ai été littéralement instrumental dans le fait que ces athlètes là aent pu faire des des records personnels. puis, euh, mais ça c'était pas dans les critères. non, c'est ça, c'est pas dans les critères, mais c'est juste, c'est l'ironie de la chose quand même. mais c'est sûr que ce qui rapporte du financement pour une organisation comme athletis Canada, c'est les médailles et les top 8 au mondiaux, aux Olympiques. ok, donc, si tu es, si eux ils pensent que tu vas jamais atteindre ça, ben, ils vont t'enlever ton, ton financement, parce que c'est ceux qui font un top h, puis des médailles, qui ramassent du financement du gouvernement fédéral qui arrive à aletic Canada. donc, si, mois, eux, il pourrai, pour argumenter que bon, ça fait 2 ans de suite, j'ai fait la demi-finale, je suis pas passé, ben, je ferai jamais une finale, ils me sortent, puis ils disent que quelqu'un qui est plus jeune, en B d'échelle, a plus de chance de faire une finale éventuellement, puis, c'est sur, c'est sur lui qu'on mise, parce que si lui, il fait une finale, ben, nous, on ramasse l'argun du gouvernement canadien. c'est un peu. est-ce que ce système là, tu bénéficié quand tu étais plus jeune justement? oui, tu sais, je pense que tout le monde a bénéfici quand ils ont une bonne année, de une bonne année Breakout qu'on dirait, avec, en terme anglais, donc une année charnière. là à moi, il y a une année, je suis passé de 340 à 338, puis céit à une époque en 2014 ou 338. j'étais classé peut-être 4e en Amérique du Nord, là, avec ce chrono. là, puis, tu sais, euh, après avoir fait ce cette année-là, après, après ça, tu sais, j'ai, j'ai cru 3, 34, 2 années de suite, puis j'étais dans tout ce système de financement, là, puis ça m'a énormément aidé, évidemment, d'avoir été identifié en cour à 38, donc, euh, sa, c'est sûr que ça prend un espèce d'équilibre: les plus jeunes qui qui poussent, puis que c'est dur pour eux de d'avoir cette espèce d'année charnière, là où il y a vraiment une gros, une grosse explosion en performance, mais aussi aider ceux qui, trop, tu vas pas au mondiau, tandis que là, je vais au mondiau, tu sais, je, je fais partie de l'équipe de ceux qui vont au mondiaud puis qui se battent pour peut-être une finale. donc, veux-tu vraiment enlever ton financement? quelqu'un qui qui se qualifie au mondiaux, puis qui fait, fait partie de l'équipe, puis puis pousse l'équipe vers l'avant. tu sais donc, ouais, ça prendrait plus d'argent en général, en fait pour plus d'argent général, c'est, c'est, c'est un jeu zéro, somme sais si tu, si tu en enlè, si tu en donnes à quelqu'un, tu en enlèves à quelqu'un, puis, c'est comme ça dans bien les domaines, malheureusement. puis, ça crée une rivalité entre les athlètes dans même pays aussi, là, ce qui est dommage. mais c'est temps nécessaire aussi qu'au final, cette année, ton 332, 94, ça te place 2è. je sais pas si tu déjà deuxè au Canada, ever tu dans l'histoire du Canada. non, au début de la saison, j'étais à trop train 4, 2, j'étais 5e, c'est quand même une grosse différence. là, tu es passé 2e derrière. puis, du coup, je regardais derrière, la meilleur perf, qui est de 1972, là, Kevin suivan, c'est ça. non, il non, kevin, est né en 1972, mais il, c'est son dat de naissance. je trouvais ça, vraiment, je me disis: par Kevin, Kevin SolVin, tu arrivé 5e aux Jeux olympiques en 2000, ok, mais c'est quand même vieux. du coup, 2, ouais, fait que il couru, couru ses chronos en 99, 2000, céit ces bonnes années à une époque là où c'était, c'était super chargé. le PO, c'est d'arrivé 5e en 2000, probablement une des plus grosses Perfes dans dans l'histoire canadienne en aathlétisme. mais évidemment, avec mon biais de de courroire de 1500, maisou, j'ai beaucoup de respect pour Kevin- que j'ai rencontré CIT au championat canadien, puis, OK, c'est, ça a toujours été une inspiration. c'est, c'est un courur qui a fait c, cinq jeux olympiques, une longue, une bonne longévité. il a fait à quel âge son son: 331, tu le sais. euh, en 2000, ça, c comme 23, 24, je pense jeune, un peu plus, un peu plus jeune, ouais, est-ce que c'est un objectif pour toi de prendre le record canadien? ça l'a toujours été. depuis que j'ai couru 3, 34 en 2015, ça, ça vraiment toujours été un objectif pour moi. 1,2 secondes, c'est pas beaucoup, mais en même temps, non, mais je suis là. puis, tu sais, en faisant, je fais un peu abstraction du record canadien quand je pense à mes objectifs pour la prochaine année. puis, mon objectif la prochaine année, surtout considérant que j'ai déjà le standard olympique, c'est il faut que je me rende en finale, puis qu'en finale je fasse 329. puis, dans les deux dernières années, si tu faisais 329 en final, tu faisais une médaille. ouais, euh, je pense que, avec une année- bonne année, comme j'ai eu à 332, peut-être un 331 dans les jambes, de ce que de 2000 m témoigne de penser que je peux aller retrancher un 2 secondes et demi, avec une année de préparation qui, où tout va bien, disons, on touche du bois, pas de blessur, pas de maladie, pas de rien. h puis, j'ai pas à faire 15 compétitions au mois de mai, puis au mois de juin, pour essayer de me qualifier. là, c'est sûr que tu vas, j là, tu es qualifié, c'est bon. ça prendrait, dans le fond, trois autres athlètes canadiens qui feraient le standard. donc là, après ça, ça se jouerait au, au championnat Canadiens. ok, fait que c'est peu probable. peu probable parce que le standard à 333.5, il y a deux, il y a deux athlètes dans l'histoire qui qui ont fait ça au Canada. ouais, il faudrait que, d'un coup, il est comme: ouais, mais c'est pas, faut pas l'écarter. ouais, très franchement, faut pas l'écarter. mais je pense que j'tais en bonne position. puis, je peux aller de l'avant jusquen me concentrant sur arriver prêt au jeu. ça change quoi concrètement déjà, bon, j'imagine, c'est moins stressant psychologiquement d'avoir le standard plus ou moins maintenant. mais au niveau de ta périodisation, de comment ça va marcher l'année prochaine, ça change quoi, c'est immense. ok, tu sais, moi, de en mai juin, j'ai couru 6 semaines d'affilé. je suis parti de Vancouver, j'ai fait New York, je suis retourné à Vancouver, j'is allé à Portland, j'étais allé en France, j'ai fait deux courses, en suis revenu à Montréal. 6 semaines d'affilé de compétition, ça, c'est 6 semaines où l'entraînement aérobique prend le bar parce que tu es toujours en train de de TER, course, t, pe course. après ça, la France, don du Québec, je, je retourne à Vancouver. après ça Vancouver, je m'en vais en Pologne. en Pologne, sérieux, j'étais tellement fatigué encore de C, C, 6 semaines de compétition là, que le décalage a m'a mis à terre. j'ai pas dormi 3 jours avant ma course. j'étais comme un zombie sur la ligne de départ. puis, c'est quasiment un miracle que j'ai fait le standard olympique làbas, de en courant. 33.2, j'ai, c'est presque. j'y repense à comment je me sentais cette journée là. pu, c'est presque un miracle. puis, quand je regarde ça, tous les gars dans le classement mondial qui ont couru 3, 32 ou moins, ils sont tous basés en Europe. euh, au lieu d'avoir fait dans cette P, dans la même période que moi, au lieu d'avoir fait huit courses, ils en ont fait trois ou quatre h, ils sont basés en Europe. s'ils ont à faire une course, c'est 3h de train ou de de vol avion maximum. donc, presque pas de transit, aucun décalage horaire. tu sais, c'est moi, moi, c'est moi, c'est là que je vois le, le gap. sais, c'est ma gestion de, de de la périodisation qui m'a énormément fatigué. si j'ai fait 3, 33 dans ces conditions là, je suis convaincu que je peux faire beaucoup mieux. si on, si on fait les choses différemment, puis, comme j'ai le standard, on va pouvoir le faire. parce que moi, c'est ça qui me qui attire mon attention, quand, quand je vois toutes tes courses, je me dis: premièrement, autant de voyage, de jet lag, de d'avion. on sait qu'il y a des études qui montrent que un des facteurs qui fait que les athlètes ont bien performé post covid, c'était les voyages, et puis le facteur qui expliquait, en fait, c'était le sommeil. c'est qu'apparemment ça casse vraiment le BIT du sommeil pu. on sait que le sommeil, c'est quand même un des des clés là, pour, pour, pour récupérer, puis, ouais, les, les, les jetl, et aussi le fait qu'en fait, tu peux, tu peux pas rentrer du gros volume toute l'année, quoi, quand tu fais des courses tout le temps, parce que tu dois, comme tu dis, toujours baisser ton volume, peut-être un peu plus anaérobique, bah, parce que c'est 1500, fait que ça, ça me paraît fou, là, comme Félix, des fois, se tirer les cheveux, ouais, c'est dur, c'est dur de garder une, un équilibre. puis, moi, je l'ai senti à la fin d'année, dans le sens que quand j'ai couru 3, 32, j'ai traversé la ligne, pu, je me sentais un peu comme toi tu décris quand tu traverses la ligne sur 1500, j'étais tellement fort, aobiquement, j'ai cru: 3, 32, puis j'étais comme je pour- je peux en faire un autre- sais comme. c'est comme si mon aspect limitant, cette jour, on est là- c'était un peu la vitesse. mais mon, mon système aérobique était vraiment, vraiment à point. mais là, plus tard dans l'année, quand on est arrivé avec plus de vitesse, au mois d'août, je sentais que cette force aérobique, là, il m'en manquait. puis, c'est vraiment pas fou de penser que si j'avais pas fait six compétitions d'affilé, plus un voyage en Pologne de la côte ouest, que j'aurais pu, j'aurais pu intégrer beaucoup, beaucoup plus de d'entraînement pour entretenir ma forte aérobique dans mon, dans mon programme, en plus de la vitesse que j'ai ajouté en fin de saison. c'est ça, tu sais, c'est ça la clé au 1500, c'est l'alliage de de l'endurance, de l'aérobi, puis de vitesse, ouais, puis, à cause de mon de, de mon calendrier qui était assez chargé, il y a eu un peu un décalage. puis, en fin de saison, j'étais très rapide, mais manqu une petite affaire de d'endurance. la petite affaire d'endurance qui manque justement pour faire 329 ou 330, ouais. puis, euh, je, je ve pas avoir l'air d' biblatique, mais moi, dans ma tête, ça fait du sens. puis, je trouve ça motivant d'avoir terminé ma saison, tu en santé, puis surtout de de savoir que toutes ces choses, je pourrais les, je vais pouvoir les modifier pour le mieux l'année prochaine. ça doit être excitant de dire que les conditions, tu vas enfin pouvoir tester la bonne méthode, parce que, bon, à ton niveau maintenant, tu, je pense, tu as une bonne idée de ce que tu dois faire, mais là, tu vas pouvoir le faire. puis tu V pouvoir voir les résultats à Paris, là, ça doit être excitant quand même. fait oua, quelques questions rafale. c'est quoi ton souvenir le plus M able en tant que coureur? c'est définitivement ma course à Monaco en 2015. en fait, mon agent m'avait dit: tu peux peut-être rentrer dans la course si tu vas à Monaco par tes propres frais. j'ai pris, me suis acheté un billet d'avion de Québec, je j'ai, j'ai pris un vol vers Nice. quand je suis arrivé à Nice, mon agent, appelé le, le meeting directeur à à Monaco, lu dit: Charles a fait le voyage. puis le meeting, tu fait: ok, il était pas en Europe, il était au Québec. puis il est venu, il a dit: ok, on va le mettre dans la course, mais dis-le pas à personne, parce que j'ai une grosse liste d'attente. on va, on va l' annoncer la veille le plus tard possible dans la course. le jour même de la course, ils sont venus me chercher à Nice. ils m'ont reconduit à au stade. j'ai, j'ai eu une heure au stade pour essayer de trouver mon mon, mon, mon dossor, euh, tu sais, c'est tout. tout était là, vraiment, dernier minute. puis, improbable, un peu, pu, je suis arrivé, j'ai couru la course de ma vie. à cette date là, je suis passé de 338 à 334. puis, je me rappelle les émotions après la course. c'était juste, c'était de l'extase, pu C des larmes de joie, pu, cétait la réalisation que ça faisait. ça faisait comme un an et demi que je voulais faire un genre de chrono de même. puis, là, enfin, je l'avais, puis, enfin, j'allais pouvoir être un courur professionnel. c'est comme il y a plein, plein de fenêtre d'opportunité qui s'est ouverte cette journé, là, à ce momentl Pr. puis c'était, c'était assez chargé en émotion. c'est fou, cette anecdote, parce que, tu sais, tu parlais tantôt de ton entraîneur qui mettait de l'avant l'optimisation des chances, ou je sais pas comment tu appelé ça là en course, mais ça, ça, l' dans les opportunités que tu donnes de courir vite, sais, c'est fou ça d'avoir pris la chance de payer ton propre billet d'avion, d'y aller, puising quoi. mais tu sais, c'était une période de ma vie, ça, où, tout le long de mon ma carrière universitaire, je travaillais à temps partiel, j'ai ramassé de l'argent, je restais chez mes parents, donc j'ai pu, j'ai pu sauver quand même un bon montant. puis, quand c'était le temps pour moi, cet été-là, la l'té de ma graduation universitaire, de vraiment tout miser sur moi-même pour aller en Europe, puis retrouver les courses, pour avoir cette espèce de de, de de breakthrough, là h, j'avais les moyens de le faire. puis, c'est, c'est, c'était c ça. ça a été des années de préparation. vers ce momentl, tu sais, j'étais financièrement prêt à faire un grand S cet été là. puis, puis, il fallait prendre des chances. c'est, c'est là où j'en étais dans ma carrière. c'est, c'est très cool. comme anecdote, c'est quoi, ta séance favorite pour préparer un 5000 m? je parle de 5000 parce que les gens qui nous écoutent, ils font moins de 1500. ouais, euh, ma séance favorite pour préparer un 5000, ça serait une version de 1000 m, 200 m, ou 1000 m, 300 m, ou 1000 m, 400 m, 5 fois ok, fait que tu enchaînes 1000 m, 500 m, dans fond. dans le fond, tu fais lui que j'ai fait cet été, c'était 1000 m, une minute de récupe, 300 m, ok, pour rester très haut en la tête et et ceter. puis après ça, tu prends 3 minutes de récupe, pu, tu recommences a le 1000, c'est autour du Pay, 5 du coup, ou un peu plus vite. euh, pay, dans le fond, c'est pay, tu com ton premier, tu fais pay 5000, mais un 5000, à mon niveau, tu peux finir en 222, tu sais donc, c'est, c'est un peu, ça finit àaraître un workout meilleur, moyenne, OK, puis, euh, je pense que le la la meilleure fois que je l'ai fait, euh, CIT, cet été, j' ni fait un bon, mais je me gardais en contrôle parce que j'avais une grosse, grosse séance de 1500 2 jours après. donc, j'étais parti à 235, j'ai fini à 232 pour les 1000, puis mes 300 étaient en 4 241, mais l'été dernier, en 2022, donc, même principe: 1000 m, une minute de récup, 200 m, 3 minutes de récupe, on recommence, on fait ça cinq fois. euh, j'ai fait euh de 36, 28, 2, 36, 28, 2, 33, 28, 2, 32, 27, 2, 28, 26, wouh, de 28, c'est fou comme séance. puis tu dirais que tu le sens là quand tu finis cette séance. enfin, quand tu finis, genre une semaine après, mettons là, tu sens que cette séance, elle te met sur les rails, là, pour faire un bon. et dans le fond, les sciences de 5000, c'est celle qui est dans la planification, faut que tu fasses attention, c'est où tu les metett, parce que tu peux pas les faire. trop souvent, c'est vraiment des des des entraînements où le ratio volume puis vitesse est élevé. ok, je sais pas si tu comprends. tu sa, si tu fais un training de 800, tu vas faire deux xis, 449, oui, c'est vite, mais le volume est B. si tu fais un training spécifique, 1500, tu fais 6 x, 500, genre vite. le P 5, p, 1500, oui, c'est vite, mais encore une fois, tu sais, tu fais max 3 km de volume. donc, le ratio vitesse- volume est encore une fois assez bas. mais quand tu fais un vrai training de 5000, tu cours à vit. tu sais, la vitesse, 5000, c'est ça, c'est que ça part à 236, mais ça descend jusqu'à un pé, genre 3000, 2000, puis en plus de ça, on, on se met des 200, pas loin d'être à bloc, dans la séance, donc c'est à la fin de la séance, c'est un 7 à 8 kg, c'est énorme, à une à, à une moyenne extrêmement élevée. donc, ça, c'est les, les entraînements max une fois au 10 jours ou au 14 jours, parce que ça prend plusieurs jours récupérer de çaou, puis même mentalement, je pense aussi, ça pe être dur, quand même intéressant. euh, à essayer, pas avec les mêmes allures, avec vos allures, bien sûr. c'est quoi le record du monde qui t'impressionne le plus? euh, le record du monde qui m'impressionnait le plus jusqu'à maintenant, c'était celui de Daniel comen, au 3000 m de 720, qui était brisé ou pas. il a pas encore été brisé, mais après avoir vu Jacob faire 443 euh au 2000, après l'avoir vu faire 343 miles, après l'avoir vu, en fait, il y a son dernier 3000, dans son tout mil, c'était un 724 euh. je me rappelle quand, après, après son record du monde au 2000 à Bruxelles, le sujet de conversation à notre table en fin de soirée, cétait ave avec Jimmy, avec Jimmy Gressier, on on parlait comment on pensait que Jacob pourrait probablement faire 7, 16 ou 7, 17 sur 3000 présentement, c'est quoi le record présentement? le record présentement, c'est 720, moi, toujours vu 7 commetant le record intouchable. mais après avoir vu Jacob faire sa sa récente run de de de record du monde s différentes distances, on, on évalue tout qui pourrait le faire. puis, comme le briser de pas mal, parce que Jacob, c'est pas, c'est un bon cour de 1500, mais probablement que sa distance optimale, c'est 3000, ça fait peur. ça fait peur quand, mê, il pourrait courir un 3000 rapide, puis le 326 de ichamelg rouge, est-ce que tu penses qu'il va tomber un jour? moi, je pense que ben, tout est une question de sil reste en santé, puis il peut continuer à, à, à bâtir sur son momentum actuel, mais moi, je pense que il pourrait le faire. je trouve ça fou. comme on voit plus, on voit jamais de course sous les 327, même 328, c'est super rare. là, cette année, c'est arrivé une fois. est-ce que c'est arrivé plus? je suis pas sûrou, ça arrive pas souvent. non, non, fa, tu imagine, c'est encore une, parce que c'est 326, 00, ce qui rend le record encore plus emblématique parce que c'est commême 00, là, c'est que ça veut dire que quelqu'un pourrait faire tr, ça prend un 325, c'est, c'est, c'est, c'est fou. là, c'est, c'est, c'est dans l'imaginaire de dire 1500, 325, c'est possible. toi, tu cours 335, tu es dans les meilleures, puis là, il y a un mec qui te met 10 secondes, 1500ou, c'est, c'est humili, c'est trop. c'est là où tu te rends compte qu'en fait, quand tu es un amateur, tu vois les pros, comme c'est les meilleurs, puis tu les mets dans la même boîte. mais tu sais, quand on rentre dans ta boîte, tu te rends compte qu'il y a encore une a comm. c'est fou un peu, hein? euh, question difficile, c'est quoi la qualité la plus essentielle pour devenir un bon coureur selon toi? c'est une qualité là? ouais, je pense que pour être un bon coureur, puis aller chercher le meilleur de soi-même, peu importe, ça veut dire quoi, le meilleur de soi-même faut vraiment être correct avec la notion de d'ennui, c'est. puis, c'est surtout vrai sur les distances plus longue. euh, puis, pas nécessairrement de l'ennui, parce que tu peux apprécier le moment, puis la tâche de juste courir, de mettre un pas devant l'autre. mais euh, tu sais, un bon coureur, ça être quelqu'un qui va sortir, qui va faire sa sortie, peu importe le type d'entraînement que ça va être, puis que ça va être un vide dans sa tête. les meilleurs cour au monde, quand ils sortent, puis il partent, c'est un vide. puis ils exécutent. puis, si tu veux aller chercher le meilleur de toi-même, c'est cette capacité à faire le vide, euh, en dans de toi, puis de sentir, de, de te sentir un peu dans ta course, qui fait sorte que tu peux aller chercher le meilleur de toi-même. puis, c'est drôle, parce que, avec le marathon benev Montréal, je parle avec tout sortte de gens, puis a beaucoup de gens qui mettent de la musique quand il s'entraîne, ou il parle de leur course comme du kilomè 15 ou kom 20, j'ai là, t Fire est arrivé. j'avais envie de pleurer là. après ça, j'ai vu un ami, puis sais comme c'est, c'est un roller coaster d'émotion. tu sais, un bon courur, c'est quelqu'un qui va pu court pour courir, puis il y a pas trop d'émotion, attaché à ça, il y a pas trop. je comprend ce que tu dire. il y a moins de récit parceen fait, il y a moins de sou. ir au final. est-ce que tu dirais que c'est? c'est une capacité dans le moment, OK, puis une tolérance à la redondance, un peu par rapport à ce que tu disais de l'ennui, est-ce que c'est comme ça que tu le voisis? genre, en fait, faut que tu sortes tous les jours et si tu as un état trop émotionnel sur: oh, j'ai pas envie d'y aller, tout ça tient juste pas en fait aussi, mais c'est ça. puis, tu sais, à tous les jours, je fais pratiquement, si je dans une localisation x, je, à tous les jours je va faire le même parcours, puis je m'en fous là. ouais, tu sais, il faut pas que je me laisse atteindre par le fait que j'aimerais aller faire tel trail, tel trail. euh, tu sais, il faut pas se laisser atteindre par toutes sortes d'éléments extérieurs pendant ta course, faut juste que tu sois avec toi-même dans le moment, puis tuexécutes, puis, peu importe ton niveau, c'est un peu les gens qui sont capables de de faire une paix intérieur avec eux-même pendant la course, c'est ceux qui vont aller chercher le meilleur. de même, accepter ta destinée, accepter ta peine de, mais c'est vrai que c'est, c'est un sport qui, honnêtement, je trouve la course à pied. puis, il y a plein de gens qui seront peut-être pas d'accord, mais c'est pas un sport fun par nature. non, VO que je veux dire, genre, toi, ch, tu aimes le golf. j'ai jamais j'ai joué une fois au golf. c'est fun. le golf, genre, je sais pas comment expliquer, c'est pas, c'est de la souffrance à l'état pure. la course, puis c'est ça, et puis tu peux avoir du fun quand on court ensemble, quand, mais à la fin, tu es seul dans ton corps, là, alors que quand tu fais, il y a des sports qui sont un peu plus sais, genre le soccer. j'adore le soccer. si je joue au soccer, c'est 100 % intrinsèque, c'est pas pour progresser ou pour performer course à pied, c'est un sport qui est dur, là, c'est euh, comme dirait les, les somméier, c'est un goût, un goût acquéri, c'est ça qu'il disent. non, ouais, un goût qui qui s'acqu, je pense. un goû, un goût qui s'acqu, ouais, c'est, c'est, c'est rare que quelqu'un parcourir premier coup aime ça, c'est un peu ça. dernière question: qu'est-ce que trop de coureurs négligent selon toi? qu'est-ce que trop de coureurs néglige? ok, ouais, je pense que beaucoup de coureurs négligent h le fait que les journées faciles doivent être faciles, les journées tu pousses, faut que tu pousses. puis ça, c'est ça, c'est un panneau qu'on on tombe dedans quand on est jeune, parce que quand on est jeune, on peut pousser tous nos jogs, on pe, on peut, on peut pousser des tempos jusqu'à que ça soit plus des tempos. puis, en plus de ça, on peut faire des intervalles sur piste, quelqu'un, puis même au niveau plus débutant, quelqu'un qui se met à la course à pied, pense qu'il doit sprinter en dehors, puis tu sa tout donner à chaque fois. tu sais. puis, quand il y a des gens qui me demandent des conseils sur comment, comment je m'entraîne, genre pour un demi-marathon, mais c'est comme si je faire ton demimarathon en en 530 va pas courir à 530 à tous les jours, faut que tes journées plus facile. puis, une journée par semaine, tu y V, puis tu vas plus vite que ça. tu sa la notion de: il y a un bon moment pour aller facile, puis un bon moment pour aller hard, puis ça, c'est quelque chose que tu apprends avec la maturité parce que, évidemment, 32 ans, je pourrais pas pousser tous les jours comme un malade, mais je suis devenu vraiment meilleur pour, dans mes journées faciles, je récupère pour vrai. puis les journées difficiles, quand j'arrive sur sa piste, la version actuelle de moi ferait peur à ma version de 25 ans, dans le sens que ce que je fais sur PIST présentement, c'est monstrueux à comparer de ce que je faisais il y a quelques années. puis je le fais, non seulement je le fais mieux, mais je fait un contrôle, c'est parce que j'ai une meilleure capacité à reposer quand c'est temps de me reposer, puis pousser quand c'est donc, il y a plus de modulation dans les efforts, plus d'amplitude. et je pense que, dans un podcast, tu avais entendu dire que tu étais passé d'une programmation à: euh, une séance de qualité, un jog, une séance de qualité, alors que maintenant tu aurais peut-être deux jogs entre tes séances de qualité. donc, plus de variations, donc plus possible de polariser. euh, je suis passé exactement à la même programmation, en changeant de coach. maintenant, je me fais coacher par read coolset, puis lui, il me fait mardi entraînement, vendredi entraînement. puis j'ai remarqué exactement ce que tu disais dans le podcast, que je m'entraîne plus fort, mais comme il y a plus de repos, je le sens pas nécessairement dans la charge de fatigue. toi qui a plus d'expérience avec ça, est-ce que c'est un peu ça que tu as ressenti? que tu oui, c'est ça que j'ai ressenti. puis, c'est aussi une espèce de de technique que la maturité entre encore en ligne de compte. il faut que tu te fasses confiance. c'est parce que de pas avoir l'espèce de de feedback ou de de de de retourespèce de de de retour instantané que quand tu fais un entraînement au 2 jours, de dire: ben là, si j'ai fait tel PCE 15 lundi, mais là, mon PCE 15 était un peu mieux mercredi, mon P 15 était un peu mieux vendredi, de comme être être un peu esclave à cette espèce de de feedback instantané. là, quand tu fais la programmation avec plus espacé, tu donnes plus de temps pour récupérer, mais tes entraînements sont plus tofs. sais, c'est mettons l'entraînement de 5000 que j'ai dit un peu plus tôt. c'est un peu comme si je fais cet entraînement de 5000 là, puis le, le, le prochain entraînement de 5000 que je vais faire va probablement être dans juste 14 jours, mais j'ai confiance que dans 14 jours, c'est cet entraînement de 5, mais là, va avoir été assimilé, pu jeisre capable de pousser encore plus 14 jours plus tard. puis, il faut faut être en mesure de se faire confiance. puis ça, c'est quelque chose qui est pas nécessairement facile comme athlète. puis, c'est vrai pour n'importe quelle discipline: combien de jours pour toi, dernière grosse séance avant une course en général? je sais que quand j'ai fait la formation entraîneur avec Félix Antoine, là, lui disait un peu: j Mo 10, dernière gros séance, est-ce que vous toujours là-dessus, ou ça, ouais, c'est euh, on, on, on a à peu près un J-10, ça va être une séance clé, euh. puis aussi, je dirais que à peu près 5, 5ours, 4 à 5 jours avant, je va faire une autre grosse séance. puis, contrairement à beaucoup de monde, puis, tout le monde sur le circuit professionnel est est vraiment surpris quand, quand il me voit faire ça, maisouais, comme je, je fais une grosse séance 5 jours avant, genre mardi pour samedi, ou mardi pour diman, mardi pour samedi, OK. puis dans les jours avant, je fais presque rien, gen. puis, je vois même pas à la piste faire des accélérations, je mets même pas mes points, je fais même pas des exercices, je fais juste repos complete, j ok, juste des. j fait, tu sais, je fais juste rentrer du volume facile. puis, encore une fois, ça prend la confiance. ça prend la confiance de dire que, ben, ma dernière bonne séance, c'était 5 jours, j'ai pas besoin d'aller sur la piste faire des lignes droites de 100 m en 11.9 pour, pour me valider. moi, je sais que si je va faire des lignes droites à 11.9, la de ma, mais je dépense des cartouches au niveau, au niveau neuromusculaire. puis, des fois, j'arrive le jour de la course un peu flat, mais moi, j'y vois avec le contraire: une grosse séance longtemps avant, puis après ça, juste des des entraînements, relaxe, puis jour de la course, mais B, c'est, tu as essayé, c'est ce que j'ai fait cette semaine. tu vois, j'ai une grosse grosse séance mardi, je cours demain, puis je vais pouvoir dire: ça marche là. mais pour de vrai, je me sens vraiment bien d'avoir mis un gros effort, parce qu'en fait, c'est, ça fait un peu taper exponentiel. tu remets un peu une cartouche- pas le plus gros non plus- parce que je pense des fois, c'est trop long. puis après le temps que tu, c'est pile, le temps en fait que tu récupère, puis le jour de la course, tu comm, j'ai d'essayer ça. mais comme tu dis, par exemple, sur du marathon, où tu as un shot dans l'année ou deux, c'est faut l'essayer avant là, sur plus court, ça c'est tout des choses que tu expérimentes à travers les années. puis, j'en ai fait des années où je mettais les pointes la veille de la course, puis je faisais des lignes droites, rapid. on a tout essayé ça. puis on s'est juste rendu compte que les fois où j'ai bien fait, c'est les fois o quasiment, j'étais parisseux. c'est juste une grosse séance quelques jours avant. après ça, c'est des j tranquille, puis puis c'est ça, circuit Diamond League, tout le monde va à la piste, puis tout le monde met point sont, comme tu fais quoi autour de la piste, je Jer, tranquille, on VO, on VO. Laas déjà fait ça ou pas? euh non, moi ben, avec Doris, c'est souvent, on fait une grosse séance le bah, une grosse, une bonne séance le mardi, puis le jeudi, c'est comme un rappel plus aérobique, plus aérobique, mais il y a quand même de quoi. mais tu vois, Doris, on l'avait essayé à l'époque, là, il voulait, mais c'est ça qui est dur, c'est qu'en plus ça marche. grave pour Charles, tu vas laisser avec un autre athlète, ça va super bien marcher, ou peut-être pas du tout, pu, se trouve, c'est le hasard, trouve, ça n'a rien à voir avec ça, c'est c'est ça qui sais. moi, je, moi, je trouvais que l'aspect, dans tout ça, qui, qui fait du sens pour moi, c'est juste, j que au, au niveau neuromusculaire, j'ai beaucoup de puissance. mais quand j'utilise cette puissance, là, j'ai besoin de temps pour récupérer. donc, même si c'est avec de la course, c'est deux lignes droites que je fais SS sont assez puissantes, ça va être assez pour que j'en ai un peu moins dans la batterie de lendemain. puis, mais tu sais, il y a des athlètes m, tu prends mar que lui, c'est une bête musculaire, quelqu'un qui a énormément de vitesse. il y a beaucoup de sprinters ou d'athlètes, euh, vraiment en puissance, speed power, que le, le moyen d'allumer leur système, c'est d'aller chercher un rappel en neuromusculaire. ok, mais moi j'ai, j'ai comme trouvé avec les années que, en tant qu'athlète, plus d'endurance et d'aérobie, je suis mieux de de de pas faire ce rappel là, parce queapprès ça, je suis l'espèce de puissance, j'ai plus de facilité à aller chercher le jour la course. je comprends. super intéressant, fait, j'aimerais parler un petit peu plus d'entraînement, mais tu sais, un peu plus précisément. là déjà, je voudrais savoir, pour les gens qui nous écoutent, moi, je le sais, mais toi tu t'entraînes où? au Canada, je m'entraîne majoritairement à Vancouvert ais, euh, les hivers sont plus cléments aussi là-bas. j'ai une, j'ai une physiothérapeute de confiance, puis c'est vraiment le travail en concert avec elle depuis 2020, sa 2020, c'est vraiment l'année que j'ai décidé de passer plus de temps avant couvert pour, justement, être avec elle. puis ça a vraiment été le point tournant, euh, dans ma carrière où, tu sais, j'avais vraiment un mauvais momentum, puis j'aiétaé capable de renverser la tendance. ça a été parce que j'ai passé du temps avec elle, travaillernormément sur la biomécanique. puis, même quand j'étais en santé, pas blessé, quand j' en couver, je la vois deux fois par semaine, puis on fait du fine tuning, donc, on réaling, tout après une grosse séance, je m'assure de toujours que tout est bien aligné. puis on maintenant, on fait du renforcement sur cette nouvelle biomécanique optimisé. là, donc sais, pendant un bout de temps, cétait de la réhabilitation, cétait soigner des blessures, mais là, maintenant, on fait la, la biomécanique optimisée. tu sais OK, puis, c'est pour ça, c'est pour ça que je travaille avec elle. ok, fait que toi, tu sens que si tu arrêtes la physio, ton corps, il petit à petit prend des travers, biomécanique se dégrade. et là, tes vitesse, là, tu peux pas trop te permettre quoi. ouais, c'est ça. puis, tu sais, dans le fond, c'est que j'ai couru pas mal d'années, je dirais de 19 ans à 24 ans, je m'entraînais extrêmement fort, voir limite sur entraînement. c'est une biomécanique qui était pas idéal. donc, à cause de cette espèce de d'historique là, plus lourd, euh mon corps, une tendance à retourner dans ces mauvais patterns, là, parce que j'ai, c'était une longue période de ma vie à courir sur un mauvais pattern. puis, je trouve que un investissement que beaucoup d'entraîneurs devraient faire, c'est un espèce de tu, quand tu es un athlète, jeune promoteur, à 19, 20 ans, puis tu vois que il compense une blessure, puis se met à boîter un peu, faut pas prendre à la légère, faut toujours. tu sais, si tu soignes tô dans dans le cheminement d'un athlète, les les, les dysfonction biomécanique, c'est comme ça que tu vas t'assurer qu'il va avoir une longévité. parce que, dans le fond, plus tu restes biomécaniquement fort, puis moins tu compenses avec des bobos, mais plus c'est facile de garder B momentum, puis ne pas se blesser, continuer à construire toujours. parce que la logique, c'est quoi, c'est, je sa pas. exemple: tu as mal à un tendon de la Chile, mais juste un, tu sa, à droite, droite ou à gauche, ça reste là, fait que ta biomécanique vient compenser, par exemple, cette blessure, autant d'Achile, et du coup, vu que ça reste, et ben, c'est une biomécanique qui est pas super optimale. c'est un peu ça l'idée, en fait, c'est oui, c'est un peu ça. l'idée, c'est que c'est ton, ton corps est un peu comme un, un espèce de, tu sais, c'est un peu comme les poupées russes, h? euh. puis, tout le monde, la façon don ma physiothérapeute travaille, tout le monde son historique qui ramène à la première petite poupée. moi, ma première petite poupée, c'est un, un pied gauche extrêmement plat, qui est plus faible que le pied droit. donc, ça, ça fait que mon molet à gauche, il a toujours été plus faible. puis ça, ça a une, un impact sur toute la chaîne postérieure, sur ma jambe gauche, puis, quand, mon pied gauche. mais comme on s'assure que on s'assure toujours que mon pied gauche est bien dégagé, là maintenant, dans mon entraînement, c'est c'est vraiment V intégré que des exercices de force pour mes deux pieds, mais surtout mon pied gauche, pour essayer de de compenser le fait que il est plus faible. mais ce pied gauche, là, a tellement amené de problème. puis, y a des années, c'était comme il était tellement pas bon, la proprieception à gauche était tellement pas bonne que je surchargé à droite, puis éventuellement à droite. en 2019, j'ai eu une fracture de stress dans, euh, dans le l'articulation sout àire dans mon pied droit, que ça, j'ai pas couru pendant 6 mois, tu sais. puis, c'est ça, c'est juste parce que mon, ma jambe gauche était tellement rendue faible que tout mon poids était chifté à droite. c'est la droite qui prenait tout. puis là, éventuellement, j'ai une fracture de de stress là. puis, sais, j'ai eu problèm t d' Chile à gauche, à droite, mol deschirure, Mollé à gauche, des chevau molet à droite, puis toutes ces blessures, là, c'est une, c'est un peu une, une dynamique en dynamique dans ton corps, ton corps essaie de compenser, tu sais. puis, moi, mettons ma première petite statuette de de poupé rus, c'est mon, c'est mon pied gauche, là, éventuellement, ça été, j'avais des problèmes de hanche droite, parce que je compensais plus à droite, éventuellement, vu que ma hanange droite it plus bien. mais là, bom, déchirur, molet gauche, tu sais, les Ch, cercle vicieux, mais tout, tout, tout, tout part du même point. mais tout est lié aussi. après, tu, pour remonter la cause là, j'imagine C, ta physio, qui a fait ce travail aussi avec toi, là, pour comprendre l'historique, là, mais c'est presque une psychothérapie, mais physique, genre, tu dois refaire souvenir de 6, ah, ouais, ok, c'est ça, ouais, sais. puis, j'ai, tu sais, moi, tu sais, j'ai une, j'ai une, une exconjointe que elle s'était. elle a consultter cette physiothérapeute, là aussi. puis, euh, elle s'était cassé la cheville dans un accident de de ski, je pense, quand elle était jeune. fait, toute la mobilité de la ch fille était quasi nulle. puis on courait, dans les mêmes années, dans le rouge, puis elle a eu une déchirure complète de l'isquy janvier, dans l'autre jambre, tu sais. puis, c'est juste parce que la mobilité dans cette ch fille là était pas là. puis, toute la compensation est de l'autre côté, que, tu sais, c'est, c'est vraiment du travail biomécanique appliqué, dépendant de, c'est bi mécaniquement, c'est quoi tes faiblesses? puis c'est ça, éventuellement, quand tu tuas ta poupée russe, tu défais les, tu défais les, les couches, puis tuas ta dernière petite poupée, puis nous, on est rendu là. tu sais, on sait que mon pied gauche, c'est le plus faible. on garde un œil sur mon pied gauche, puis on renforce le tout, on a une biomécanique un peu optimale, puis, en muscu, au jour le jour, dans les jobs, on, on essaie de renforcer C, cette biomécanique là. mais c'est sûr, des gros entraînements, comme spécifique 5000, ça rentre dedans, puis tu peux être magané après, puis, c'est pour ça que je, je m'assure d'être pas pas trop loin pour aller la voir. puis, siil, un entraînement dur, ben, on, on, on reçoit, je reçoit les traitements. en conséquence, ça te prend vraiment un bon physio là, pour arriver à faire- moi, j'en ai pas rencontré des, des trè- sais, il faut qu'il soit spécialisé un peu en course aussi- qui connaissent bien la biomécanique de course- que, mais tu sais, je dirais que cette physio, là, c'est comme une deuxième mère pour moi. là, je passe beaucoup de temps avec quand j'étais en couvert, puis, c'est la seule personne que j'ai rencontré dans le milieu qui fait sa tâche, comme nous, les Olympiens ou les athlètes de de haut niveau. on l' fait, c'est comme on on l'intensité qu'on amène tous les jours à l'entraînement. elle l'amène euh en physiothérapie, puis tu, si tu es vraiment blessé, puis tu as besoin de 3 heur de traitement, elle va te donner 3hur, tu sais. puis euh travaille. elle travaillé aussi avec ave Mohamed Ahmed marf. tous les médaillers font demi fond présentement au Canada. TR avec G, est-ce que c'est toi qui a passé le M gar ou c'est genre les connusou, c'est du, c'est du bouche à oreille. puis maintenant, dans le milieu de la course à pied, est assez connu, ça c'est. elle vient à Montréal des fois, c'est, c'est une Québécoise ou pe, peut-être que passage des fois, mais c'est par français ou pas, ouiou non sera pour l'avir sur le Podcast. gen sera super intéressant si çaintéresse. ouais, c'est, c'est quelqu'un qui, extrêmement humble, qui aime travailler dans dans l'ombre, puis elle est, elle est, sais comme quand, quand elle voit Mo faire sa médaille, quand elle voit Marco faire sa médaille, puis elle espère que je fasse une médaille un jour. c'est, c'est ses moment à elle. mais elle recherche pas tant le spotlight, moi j'aimerais ça l'entendre sur un podcast parler. je comprend, on pourrait faire ça. la vidéo, ok, trop intéressant. euh, là, j'aimerais un peu que tu tu. en fait, j'avais une question. d'abord, le fait que tu t'entraînes loin du Québec, est-ce que c'est des fois difficile de pas avoir ton coach en présentiel? tu vois qui te voit là sur le terrain? euh, je suis quelqu'un de de très indépendant. puis, je pense que si je n'étais pas un athlète indépendant, ça, ça deviendrait difficile. je connais beaucoup d'athlètes qui ont besoin d' d'un espèce de feedback positif constant pour, tu sais, garder la motivation, un peu comme une carotte qui chasse, tu sais. puis, moi, j'ai pas besoin de ça, donne-moi mon plan, puis je le faire, puis on va s'en parler après. tu sais ce que j'ai trouvé dur par moment, euh, c'est de pas trop avoir de de partenaire d'entraînement. ça, c'est quelque chose. toujours tout seul, du coup. des fois, tu partages des sens avec des gars, quand même. ben, il y a dans il y a quelques années, jusqu'à l'année dernière, je m'entraînais quand même un peu avec Lucas brchet, qui couru au jeu en 2016, 2021, puis, mais là, il a pris sa retraite. il vient, il vient me, me me tirer en vélo sur la piste pour mes grosses séances. que ça, c'est quand même cool. puis, je suis très reconnaissant qu'il le fasse. mais il y a quand même des journées où je fais des, des double thresold, ou euh sa, j'arrive à la piste, je fais mon warm up sur la piste, je fais mon premier tresold sur la piste, co, sur la piste, je m'en va chez nous. j' viens l'aprèsmidi, je fais la même chose. c'est 35 km, 7 x demtin, 25 x 4, ouais, puis, je suis seul, tu sais. puis, ça, ça, c'est c'est long, c'est 35 kg sur une piste, là, me myself and I, c'est moi-même et moi-même, et rien d'autre. ça serait le F, avoir de la compagnie, mais faut que tu trouves des gar qui cour à ces allures là. puis, malheureusement, il y en a plus beaucoupouais. mais tu sais, comme disait Kobe Bry, c'est pas à propos de ce que tu voudrais faire, ça, tout dépend de ce que tu dois faire. j'arrive, c'est ce que je dois faire, je le fais, même si j' avoir des des training Partners, ben, ouais, ça sera une autre fois. puis, il y a des bons, puis des mauvais côtés aussi, parce que on en parlait l'autre fois. quand tu es seul, tu te pousses peut-être un peu moins, tu es plus en contrôle, il y a moins de risque de blessure, de overtin. quand tu es avec du monde- en tout cas, c'est mon expérience- je pousse beaucoup plus que je devrais parce que je veux être avec le monde, en avant fait, ouais. ben, il il y a des bons, des mauvais côtés des deux. moi, je trouve que un bon côté, justement, tu peux être plus en contrôle. puis, si tu as une exécution spécifique à toi, ben, il y a pas quelqu'un dans ton training qui va te un peu, te bousiller ça. mais d'un autre côté, quand tu fais une fois par semaine, dou TR chaude, tu es tout seul pendant 35 km. tu enchaînes ça sur des semaines aussi, une une, une fatigue accumulé, tu sais, de, de à l'ennui, comme ça, ou mental aussi. ouais, c'est ça le mental, tu sais. puis, ça, c'est quelque chose qui a changé aussi avec l'âge. j'ai, j'ai, j'ai plus des, des cartouches infinies de motivation. tu sais, j'exécute encore très bien mes entraînements, mais sais, si je peux avoir un coéquipier, ça me fait tellement plaisir parce que ça fait longtemps que je fais ça. puis, euh, il y a une espèce de fatigue accumulée d'une carrière complète que je sens qui, ouais, puis, c'est une journée où je suis pas seul sur la piste, ça fait du bien. ouis, je comprends totalement par que, quand j'ai commencé. au final, j'en ai pas parlé là, mais quand j'ai commencé la course le cross country, au bout de 3 mois, je suis parti dans une course. c'était ma première course, je pense que cétait sur les plaines à Québec. puis, je pense, toi, c'était dans tes, c'était en ma première course CTA en 2014, c'est. je pense c'était dans tes dernières années, peut-être même la dernière, ouais. puis je me suis fait lap par Charles et ses am. aucun respect, c'est un c, c, un 8 kg. il y avait quatre bouclles de deux à l'époque, c'était comme ça, je pense. ça a changé depuis. puis, genre, moi, je suis parti à la course, super confiant mode, franchement, c'est sûr, je peux faire un middle pack et tout. puis, genre, je pense, quand j'ai commencé le dernier tour, j'entendais tout le monde qui était comme super affolé avec les cloches, qume je cours pas si vite, il me semble. puis, en fait, c'était Charles qui arrivait avec les gars de l'époque, là, fait bois vert et cetera, que c'était une vieille équipe. là, puis, j'étais comme what the fuck? les mecs, il courent à peut-être tr 35, 310 sur ces trucs. là, puis, moi, j'avais fait 4, 35 de moyenne, j' déprimé. c'est un parcours qui est pas facile aussi, là, c'est pu, c'est, cétait Mo, je pense que ça fait partie des souvenirs- qui a fait que je me suis entraîné fort après. là, ça m me motivé, parce que jeis, s'il y a des mecs qui peuvent courir à ce SP, là faut que je l'essaye. ça doit être trop cool de courer à 35, 31 en cross, fa, sa, je pense. des fois, ça passe un peu par des frustrations de Lego, tu sais des. en tout cas, pour moi, là, ça, ça marchait comme ça. je tris un souvenir vraiment fou là de, en tout cas, euh, fait quoi? j'aimerais qu'on parle un peu de votre philosophie d'entraînement, et ça tombe bien parce que tu parles du double seuil. puis le double seuil, en ce moment, on on entend tout le temps, peut-être un peu trop, là, c'est devenu presque un peu intense- l'entraînement norvégien. on a fait un podcast ici sur l'entraînement norvégien. ça fait longtemps que vous le faites. c'est comment ça à évoluer votre philosophie? parce que je pense que ce que tu fais aujourd'hui et ce que tu faisais a 10 ans, c'est pas exactement ch, non, c'est pas pareil. euh, j'ai définitivement une, une approche plus aérobique à l'entraînement depuis 2020, 2021, on a ajouté le, le double seuil au printemps 2022, euh, puis on, on l'utilise pas à l' année longue, certains moments dans l'année, où on juge que ça vaut la peine de l'utiliser, euh, disons, comme à l'automne, dans, dans la période où je fais just reconstruire ma forme de base. bon, euh, euh, comment? comment vous dites, Fran, général, un peu, ou euh, les Français vous dites le comment on dit: la caisseire, faire de la caisseire, de la caisse. mais dans le fond, à l'automne, ce qu'on va faire, euh, c'est qu'une séance dans la semaine, ça va être du seuil, mais on va chercher vraiment un haut volume pour une séance fait, ça va être c'est 8 ou 9 fois 2 kg, ou euh, ou genre 5 xis, 3 kg, ou 4 fois, ou euh, 3 xis, 5 kg. donc, on va entre 15 et 20 km d'intensité, mais en une séance. ok, d'accord, à l'automne, je m'habitue à courir ces longues distances là, en une séance, puis là, après ça, quand on arrive à la saison d'hiver ou à la saison de printemps, où là il y a plus d'intensité qui embarque sur piste. donc, on va chercher de l'intensité sur, sur, sur PCE 1500 ou 5000. ce qu'on fait, c'est que là, on, on, on va vers le, le double seuil pour avoir, pour avoir un espèce de stimulus sur plusieurs pays différents. donc, le matin, ça va être au lieu de 9 fois 2 kg, ben, le matin, on va faire 5 fois 2 kil, puis l'après-midi, ça, ça va être des 400 en 65, ou 66, ou des 200 en 28, puis ça, c'est une manière de de toucher la vitesse. mettons 65, 66, c'est de la vitesse, 10000 pour moi, des 28, c'est plus ou moins de la vitesse 1500, puis on joue avec les récup pour que, justement, mon, mon niveau de lactat monte pas OK, puis ça permet de toucher du, du rythme spécifique course, sans pour autant que ça soit un entraînement extrême intense. on va chercher un gros volume, que ça, c'est comme la journée de volume dans la semaine, vraiment volume aérobique, puis l'autre séance dans la semaine, ben, là, ça va être. on se met complètement à blocapis. donc, puis le S, puis l'automne, où je fais des, des seuils, mais plus longs. c'est vraiment important dans le buildup, parce que après ça, quand on change pour un double seuil, je suis capable d'encaisser le volume. encaisser le volume, pour moi, c'est plus un problème. puis, si mon niveau d'effort reste sous, euh, le seuil de, de, de, de TR ou qure Mols, mais même si je fais 35 km dans ma semaine, je récupère super bien de ça, parce que j'encaisse le volume de mon manière. puis l'intensité, ça reste que elle est extrêmement base, puis là, ça fait que l'autre entraînement, dans la semaine, je suis relativement frais parce que j'ai pas accumulé de lactate dans cette grosse journée aérobique, là, puis là, l'ut l'autre séance, là, on va vraiment à fond. puis, j'ai deux questions. la première, est-ce que tu peux juste rappeler, pour les gens qui nous écoutent, la proportion d'aerobi versus anaerobi pour le 1500, que je sais que les gens sont toujours surpris, quand, quand on leur ditou, c'est c'est 80 à 90 %, dépendant de ton profil. tu sais, fait que, mettons quelqu'un comme Marco, qui fera00, probablement, qui serait plus à 80 % aerobi, 20 % à Nairobi, grosso modo, mais pour quelqu'un comme moi, probablement, que ça tend plus vers le 80 à 90 % d'aérobi. donc, la préparation pour un 1500, ça reste que ça, ça doit majoritairement être en naérobi. puis, moi, je trouve que une des preuves de tout ça, c'est que, mais la, la fameuse nouvelle approche avec les doubles seuils, ou tout le monde s'est mis à faire des doubles seuil, ou du moins tout le monde s'est mis à avoir une approche plus aérobique à l'entraînement, là, toutun coup, tout le monde court comme des malades. là, 332.9 cette année, je suis 34e sur la liste mondiale à 332.9, puis alors qu'en 2015, à 334, j'étais 19e sur la liste mondiale. donc, toi, tu crois vraiment que la hausse des performance, elle est dû à un peu. sais que la Norvège, là, c'est fou, ils ont influencé tout le monde. tu sais qu' il y a 5 millions d'habitants en Norvège. regarde ça, il y a moins de Norvégiens que de Québécois. tu as vu le nombre de, c'est fou, là, genre, tu sais, tu dis tout petit pays fait que ça peut pas vraiment être dû à un pool d'athlète qui est énorme. d'une certaine façon. dans le fond, c'est que je pense que, juste, sans que ça soit juste, les doubles seuil, il y a une plus grosse en phase aérobique qui a été mise de l'avant, pu, tout le monde court vraiment plus vite à cause de ça. puis, je trouve que quelque chose d'autres qui valide ça aussi, c'est que les méthodes d'entraînement des années 90- 2000 étaient axé sur l'entraînement très haute intensité anaérobique, trois fois par semaine. si tu pouvais faire l'entraînement de sprint TR fois par semaine comme un malade, c'est ça qu'on prescrivait pour du 1500. mais le problème avec ça, c'est que les meilleurs au monde, oui, il faisait ça, mais aussi était sur le PO, le PO, ce que ça fait, ça, ça, ça fait en sorte que tu as pas besoin de faire d'entraînement aérobique, parce que ton aérobi, tu l'as, c'est dans T rouge. donc, tous c, toutes ces données là, à mon, à mon humble avis, je suppose plus qu'autre chose, mais c'est moi, c'est mes remarques personnelles que j'ai faites à travers différents courants d'entraînement, les différentes philosophies à travers les années, avec les résultats qu'on attache à ça. il y a un biais dans comment les gens se sont entraînés dans les années 90, 2000, parce que les meilleurs courant au monde et les meilleurs coach utilisait de le PO, puis des drogues qui faisait en sorte qu'on pouvait remplacer l'aérobi par de l'anaérobi, fait qu'on a déduit des vérités sur un échantillon qui était biaisé par le PO, en gros, oua, fait qu'en fait ça marche, pas parce que il y a les conditions étaient trop différente, mais ça fait vraiment du sens. en fait, c'est une hypothèse qui est intéressante quand même, que j'avais pas spécialement entendu là, on parle pas beaucoup de ça, mais que si tu recopier les meilleurs, mais que les meilleurs te disent pas tout, bah, mais tu sais si, si, dans le fond, la majorité, si on si on dit que, malheureusement, la majorité des coureurs des années 90 qui ont couru en bas de 330, était sur de de le PO, ouais. mais que eux, tu sais, comme fa, 329 en 1990, tu étais deux, tu sais, comme le, la masse critique de coureur après toi était dans, à cette époque, éta à 335, 336, puis toutes les gars qui faisaient 335, 336 s'entraînait comme le gars de 329, mais il y avait pas le PO pour faire 329. tand dit que là, tout le monde a décidé de mettre plus d'enhase sur une préparation aérobique. tout d'un coup, la masse critique a avancé drastiquement. on parle d'un standard olympique qui é à 336, maintenant le standard opique, tuas trop 33.5, ouais. puis même au marathon, là, ça passe de 2, 11, 30 à 28 ball. ça tellement fou, je pense que ça va aussi jouer. je prends par exemple un Mohamed kaathir. tu sais, j'ai un peu suivi à quel point il avait changé sa philosophie. maintenant, à l'entraînement, tu le vois avec le lecteur de lactate, 25 x 400, le soir, 7 x 1000, le, exactement la méthode norvégienne. puis, plein de gens associent ça au fait qu'il se daupent. moi, j'en sais rien, mais à la fin, il a appliqué une nouvelle philosophie aussi là. puis, s'il mélange les deux, bah, c'est encore mieux, entre qu je, encore mieux, c'est encore plus rapide. je dire ça, ça va être coupé, repris. ouais, super intéressant, cette hypothèse là, parce que tu sais, moi, quand je publie des contenus sur Jacob, des fois, tout de suite, c'est le truc EPO, dopage, qui arrive. mais pour moi, c'est pas nécessairement cohérent de de dire dopage, sachant qu'ils ont une philosophie qui est tellement différente. aussi, tu, j'avais analysé la, l'entraînant, Jacob, quand, en détail, puis sais, je pense que ce que tu fais aujourd'hui, il faisait déjà- enfin, c'est pas tout, en ayant du respect- la faisait déjà 16, 17 ans, là, avec un peu moins volume, mais je sais qu'à 14, 15, il faisait déjà 140 par semaine, fait que puis, toi, c'est à peu près ce genre de volume que tu fais. je pense, si on prend nos 10 dernières années, les deux, non, peut-être pas 10 parce queil y avait 12 ans, mais genre mett, mettons les 7 dernières années, je pense que il y a eu plus de constance à l'entraînement, je pense qu'il a de ce que j'ai entendu en parlant avec un autre norvégien, SRE Moen, quand j'étais au Kenya, là, on était dans le même hôtel- il me disait que Jacob, constamment, il était entre 7000 et 7500 par an. là, puis, c'est ce que j'ai fait cette année en faisant du puoup. tu sais, toi, combien parent en général, bah, pas quand tu es blessé. mais euh, faudrait, faudrait que je regarde mon, mon travail, j'imagine. j'ai pas, je suis pas, je suis pas vraiment bon avec maises ou, mais c'est du 140 que tu fais dans tes plus grosses semaines, parfois plus ou. euh, dans le fond, l'automne, l'automne, hiver, ça va être 130, 140. après ça, il a une période, au printemps, ça être 130, 140 aussi, mais après ça, mois de mai, on tombe à plus à 120, mois de juin, 110, ça, ça varie quand même. ouais, pour un athlète de ton niveau, au final, c'est c'est pas si haut que ça. quoi, c'est ça qui est fou, que tu per au 1500, il y a un peu des deux. tu sais, il y a du monde, il y a du monde qui, à 908, 90, 100 km par semaine, ça se passe bien. puis il y en a d'autres que moi, moi, mon, on dirait, on aurait dit que mon, mon sweet spot, c'était vraiment 130. tu sa, dès que si je vois plus haut que 130, ça commence à tirer un peu partout, fait qu' on est mieux de vis, comment on voit, c'est qu'on est mieux de viser une constance à 130 sur plusieurs semaines que de faire une semaine à 160, après ça, Bing, tu retomb à 100, puis donc 130, puis, mais tu sais, ça c'était 2023, l'année d'avant, c'était quasiment plus 125, 120, peut-être que c'est aut. on va essayer de pousser la moyenne plus autour de de 140, ou fais-tu de la muscu avec ça, ou oui, oui, beaucoup de d'exercices de réhabilitation avec ta ouais, une grosse partie de mon programme, exercices de contrôle de réhabilitation, mais aussi un gros changement que j'ai fait en 2023, c'était euh de vraiment commencer à pousser de la fonte en muscu. j'ai terminé 2022, j'étais un peu insatisfait de ma saison. puis là, quand j'ai rencontré ma ma physiothérapeute à l'automne, elle m'a montré une vidéo de sur sur son téléphone, qu'elle avait pris allé traiter Mohamed, puis, puis certains cour du barman barman en Oregon- est-ce que c'est Grand Fisher? et tout ça. ok, c'est ce group. elle me montrait un vidéo de Grand Fisher qui squattait à peu près 200, 250 livres. là, elle a dit: là, elle m' elle m'a montré ça. elle m'a dit: c'est tout ce qui manque dans ton programme présentement. on a, on a travaillé beaucoup sur la stabilité, la, la réhabilitation, ton contrôle. là, faut vraiment aller chercher en force. puis, 2023, j'ai, j'ai commencé à, à pousser quand même fort à muscu, tu fais combien au squat quand tu pas sur ton max, mais mais quand tu as quatre ou CIN rêes, tu sais à peu près. c'est juste pour me comparer. ouis, est-ce que tu suis vraiment, dans le fond, mon, ma série de squat, c'est: euh, c'est comme je descends. je descends en 3 temps, après ça j'arrête, puis je reste assis 3 temps pu, après ça, j'explose en montants. ok, donc, c'est comme un isom avec expion, changer énormément sur ce genre. ben, j'ai le plus gros. j'ai piqué cette année, à deux plates de chaque bar, donc 45, 45, 45 de chaque côté50, à peu près 250 pas, ouais, ouais, je suis à 150, c'est suis pas bon, là, c'est fou, là, non, mais j'aime bien me comparer, parce que moi, j'ai l'impression d'être fort. tu sais, je mets une plate de 45, une plate de 45, puis je trouve ça vraiment lourd déjà là. mais en fait, on est faible, les coureurs, là, quand on fait pas de muscu. là, tu as déjà fait, toi, h, pas beaucoup, non, B, des trucs lourds comme ça. non, tu seras surpris la première fois que tu mets la barre sur les épaules avec même même pas des plates là, de 45. c'est surprenant, là, hement, c'est, c'est quand même inconfortable, c'est pas comme si on avait du rembourrage sur le dos aussi, là, avec PL de chaque côté, ça. puis, en plus, sais, moi, je le fais explosif, que je saute, puis, tu sais ça, ça me ramasse la colonne à chaque fois, c'est pas, mais que la musculation, c'est pas mon, ma période préférée dans la semaine. mais il faut le faireou, comme tu dis, il faut le faire. ouais, j'avais une question sur pic de forme, parce que on entend beaucoup de parler de pic de forme, puis, c'est un concept qui est dur à cerner, en fait, parce que, physiologiquement parlant, on sait pas exactement ce qui se passe sur un pic de forme. mais en tant qu'athlète, on sait ce que c'est un pic de forme. ouais, c'est un peu ça. euh, c'est quoi ton avis sur combien de temps on peut maintenir un pic de forme? je sais que ça dépend des gens et tout là, mais ben moi, ce que j'ai vraiment aimé dans dans mon propre programme, depuis qu'on a passé une approche plus aérobique, puis plus axé sur un volume constant, c'est des pics de forme. il y en a plus tant que ça. ok, littéralement, c'est si tu gardes un volume constant à l'année longue, tu sais, dans le fond, tu peux donner un pic de forme, metton rendu au mondiaux. mais le reste du temps, si, si tu t'assures d'avoir un volume assez élevé, puis de le maintenir, tuas tuas, tu as moins une saison, un peu une saison- j'ai juste le terme roller coaster en anglais- a des haut, puis des bas. sais, ouais, tu sais, comme euh, tu sais une une. c'est quelque chose qui me vient en tête. c'est quand je connaissais plein de monde que il leur volume varia beaucoup dans l'année. les fais, un gros camp à FLX staff au mois d'avrilil, faisait une grosse course après leur camp à FLX staff, mais les autres, c'est comme si, genre, c'est tellement un gros effort pour eux de monter de de volume pendant 4 semaines que après leur car FLX stff, toute le reste de la saison. c'est donc trop de fatigue, d'un coup, ce qui peut faire piquer, ou des fois pas du tout, et après Bou, après ça Bou, puis le revenir de cette espèce de baisse. là, c'est quelque chose aussi qui est extrêmement difficile. ce qui, ce qui est difficile en courses à pied, c'est pas de maintenir une constante, c'est de travailler avec euh, les fluctuations, OK. puis, moi, je l'ai dit cet été à mon à à mon coach, Félix Antoine, les semaines que j'ai eu le plus de misère cet été, c'était pas les semaines que j'étais à l'aise à 100, à 130 km. au mois de mai, c'est quand je suis revenu. euh, je suis revenu au Canada après mes courses en France, puis, pendant 2 semaines, j'avais fait des semaines de 100 kg, pu, il m'avait demandé de faire une semaine de 130, ça, ça, ça m'avait. j'aV tellement trouvé ça difficile, parce que c'est gérer les hauts, puis les bas, ouais, puis, si tu as une approche plus accè du volume, comme Jacob, il fait, Jacob sur volume, il change quasiment jamais à l'année, puis probablement qu'il fait juste baisser, rendu au mon Dieu, ou rien d'autre, puis ça, ça fait que ton pic tu l'as à un endroit précis. puis tu as tellement travaillé pendant longtemps, au cours de plusieurs mois, que tu sais que tu peux, tu, tu peux vraiment être sur cette vague là, puis surfer cette vague là. sur moi, j'ai quasiment envie de dire comme de TR semaines. c'est comme ça que je l'ai expérimenté cette année. tu sais, j'étais arrivé au Mondia. au Mondia, quand je me suis senti plus reposé, j'ai vraiment senti que j'avais des jambes, j'avais de la puissance. puis, après les Mondiaux, j'ai fait des bons entraînements de piste, mais mon volume, c'était ah, ouais, je me suisis comme après les mondie, moi, c'est comme c'est le temps de l'année où j'ai du plaisir: les courses de postsaison, c'est là que il y a le plus d'argent, c'est là que les, tu sais, tout le monde est comme moins stressé parce qu'on on court plus après des standards, tout le monde. puis, tu sais, les mondiaux sont faits, donc il y a vraiment moins de tension dans les compétitions. puis, après les courses, le monde sor, ils vont prendre quel drink, sa il vraiment ambiance plus relaxe, c'est les cours, c'est plus fun de l'année. puis, tu sais, c'est comme si tu t'entraînes comme un malade pendant 9 mois, tu arrives au Mondia, à ton pic pu. après ça, si tu as eu un volume constant pendant 9 mois, tu peux vraiment juste surfer cette vague là pendant de 3 semaines. puis, mon 2000 m, mais 2 semaines avant, probablement, mon volume, cétait 70 ou 80 kg dans la semaine, vraiment tranquille, ok. mais c'est intéressant, fait que une façon de provoquer le pic, dans le fond, ça serait juste un moment de réduire la charge. trou, tu trouves un moment dans l'année où c'est important d'être reposé, mais le reste de l'année, tu t'arranges pour que le volume soit soit toujours là. puis, mais ça, ça veut dire que si des courses en début de saison, qu'il faut que tu fasse bien, sachant que tu gardes ton volume haut, ça veut dire que ton intensité doit, doit pisser pas mal. donc, tu dois choisir tes priorités. tu sais donc ça. ok, parce que c'est vrai que dans la philosophie française- je sais pas si tu as déjà entendu le terme VMA, mais sûement, on par pas trop au Québec, mais c'est VMA, VMA. là, sais, moi, je coach pas mal d'athlètes, puis quand ils arrivent, c'est je veux faire de la vmaoua, mais ce que tu vois, en fait, c'est que c'est très anaérobique, l'entraînement en France, même si on ça commence à changer. puis, les gens, ils veulent avoir des pics de forme toutes les de semaines, parce que T les de semaines, ils veulent faire un 10 km à fond. tu vois, puis, c'est vrai que ce que j'ai remarqué, c'est quand on commence à réduire le volume, en fait, ça prend du temps, parce que tu peux pas passer de 40 km à 100 km, tu peux, mais c'est vraiment pas idéal, c'est difficile, c'est c'est les variations en volume qui R raînement, ouais, puis même je pense qu'il y a des trucs un peu hormonaux qui se passent là. tu sais, quand tu augmentes le volume, j'ai l'impression que des fois, tu as juste plus, moi je me mieux à 180 des fois que à 120, je sais pas. mon corps, il est juste fait comme ça pour le marathon, parce que c'est beaucoup moins d'intensité, fait que c'est plus facile de faire du volume pour le marathon. puis, quand tu descends à 90 km, même pendant 3 semaines, tu as l'impression d'avoir perdu ta forme. ça fait aucun sens, alors que ça fait genre 10 semaines que tu es constant. là, c'est un sport qui est: ouais, il y a pas de cadeau là de TR semaines. non, mais j'ai, j'ai couru unord nordaméricain, j'ai pas couru pendant 8 jours. puis mon, mon, mon premier jog en retour, que j'ai fait il y a 3 jours, c'était épouvantable, comme si j'avais oublié, comme si j'avais oublié de courir BO. ouais, c'est ça, c'est, c'est, c'est assez ingat comme sport ex. c'est le tempme que je cherchais, c'est un gras comme sport. tantôt, on a parlé de ça. je trouve ça quand même intéressant. la qualité la plus essentielle pour devenir bon là. puis, moi, personnellement, je trouve que c'est la résilience. puis je sais que pendant, je sais, sais pas où j'ai vu ou lu ça, mais que ça t'a pris 8 ans pour faire un pb. ouais, puis ça, j'ai trouvé ça vraiment, vraiment incroyable de de voir, tu sais, tout le cheminement pour, justement, arriver à faire une seconde de plus rapide sur T 1500 fait. peux-tu nous parler un peu de ça, ton chînement? qu'est-ce qui t'a motivé aussi pendant ces années là, pour pour revenir à ce, à ce niveau? puis, les doutes peut-être, eu, j'im, oui, oui, il a, il y en a eu évidemment. tu sais, dans ces années là, c'était pas, c'était pas juste. 8 années quand même, 2016 à 2020, il y a eu beaucoup, beaucoup de blessures. mon niveau de performance a baissé. ça, c'est, c'est noir sur blanc. euh, ça, ça a été extrêmement difficile parce que là, je me suis demandé: est-ce que je, je vais devenir meilleur un jour, est-ce que je devrais continuer? tu, tout ce genre de doute là. mais tu sais, à chaque fois que je, je pouvais faire 3 mois d'affilé, je sentais que j'en ai juste pas besoin, de tant plus que ça. puis je vais revenir à un bon niveau. puis, c'est, j'ai toujours eu cette conviction, là que je pouvais revenir. puis, c'est ça qui m'a comme gardé motivé à long terme. puis, euh, à partir de 2020, c'est là que la tendance s revirée. j'ai commencé à être de plus en plus en santé, puis capable de d'accumuler de l'entraînement. puis, même si mon record personnel, c'est est juste arrivé cette année, tu sais, en 2021, puis 2022, entre ces deux annéesl, j'ai couru des records personnels sur 1000 miles, 3000, 5000, 2000, 10000, il manquait juste le 1500, c'est, c'est comme c'estouis, c'est CIT un peu insultant, mais je savais que mon niveau en tant que coureur, objectivement, avait énormément augmenté. là, tu sais, parce que tu passes pas, tu passes pas de 1330 à 13, 12, puis c'est énorme. il y a pas, il y a pas, c'est sûr, qu' un effet sur T 1500, pu sais, mon m éit mê meilleur. j'ai fait un bon 1000, m fait c CIT, juste par manque d'opportunité, pu ça, ça, ça rendait le tout assez frustrant. mais au moins en 2021, en 2022, je saavais, mon niveau de forme augmenta, c'est ça. puis, j'étais pas, je rêvais pas en couleur, de me dire que je devenais meilleur, puis que j'avais passé le creux de la vague. quand même. là, ouais, c'est vrai que tu as fait quand même un 28, 12 aussi, je pense, sur 10000. là, est-ce que c'est un objectif de casser le 28 un jour, quandême? oui, quand même. une belle barrière, là, quand tu es dans les 27, il y a pas beaucoup de gars qui sont les 27, oui, suis d'accord. puis c'est le 28, 12, je l' fait, j'étais lièvre dans la course, donc, j'ai, j'ai mené toute la course, le genre de lièvre qui quii à la fin, ouais, c'est ça. donc, je pense, dans dans un tu sa, dans une course où il y a un Ploton et tout, c'est, c'est définitivement. j'approche un peu la, comme les dernières années de ma carrière, pu c'est. j'ai évidemment un genre de Bucket List, que des choses comme ça, comme faire en bas de 28, certaines courses sur route, en bas de 13, en bas en bas de 13, je pense que l'année prochaine, ça, ça risque d'être l'année où on va l'essayer. après, tu as moins, tu finis ta carrière. tu as fait en bas de 13, tu as fait en bas de 28, tu as fait en bas de 3, 3 300, il y a plus de barrière derrière, je veux dire, il y a plus de tu pas faire 12, sais, c'est, c'est sur noi quand même, l'athlétisme de ha niveau, parce que, probblement, le sport de haut niveau, parce que, surtout, les gars qui étaient sur la ligne de départ au champion du monde, en première roundonde, fait même celui est arrivé, qui éit classé 55e arrivé, 55e à part, si tu gag, personne n'est satisfait. j'en connais pas un qui est satisfait. puis, j'ai un fameux documentaire sur ELG rouge, qui, comment cette médaille d'argent en en 2000, c'était le pire jour de sa vie. puis je me rappelle, quand j'étais plus jeune, j' comment peux-tu dire ça? et maintenant, tu, je le comprends, tu sais. puis, il y ais, je Seris probablement jamais satisfait, c'est la réalité. puis, ça va prendre probablement quelques années après ma carrière. que là, j'aurais pas couru, que là, le monde vont commencer peut-être, peut-être que je vais avoir des honneurs. tu sais, c'est ce que carrière, que là, je v comme faire. peut-être, peut-être que tu sais, finalement, c'était pas si que ça, mais mais on est, on est est dur, on est dur à satisfaire, franement, mais je pense que, quand même, l'insatisfaction, c'est le moteur du haut niveau. personnellement, c'est ce que je crois. je suis comme la personne, je jamais content de mes pères. puis, le jour où je suis content de mes pres- je l'ai toujours dit- je pense c'est le jour où ça commence à diminuer, parce que c'est un sport où tu as besoin du sombre aussi, je pense des, des trucs sombres. puis je pense que tu peux être insatisfait, puis fier de tes chronos aussi, un jour, je pense, dans 3, 4 ans, avec, après ta carrière, mettons peu importe l'âge- tu prendras du recul et tu feras shit, sa 28 C, quelque chose, ça, ou 3 332, et cetera, mais c'est sûr que ça prend du recul. euh, Charles, à moins que tu es quelque chose que tu veux partager, ou sur n'importe quoi avant que on close là, non, c'est, ça va, on a fait le le tour pour mal. ouis, beaucoup de sujets intéressants, ouais, ouais pu. on aurait pu creuser plus, mais, honnêtement, c'est déjà très, très bien. je suis très content. faut qu'on libère Charles parce que déjà, tu as un jog à faire, parce que, en fait, Charles, il est à Montréal, parce que demain tu payes le semiarathon de Montréal en 1h40. c'est ça, penses-tu y arriver? je pense y arriver, mais c'est de l'endurance dans le fond. dans le fond, ce qu'on dit pas, c'est que il y a déjà un liève pour 1h40. puis, moi, je fais juste m'ajouter à lui. fait, dans fond, moi, je suis pas tant un liève, je fais juste suivre le liève, parce que 1h40, c'est pas un rythme que je fais jamais. c'est quoi comme allure? c'est 444 au km, ok, 444. donc, moi, je suis le liève, je un lièvre, mais je suis un lièvre. la, le lièvre s'arrête là où dépérit tu la masquette. c'est parce que je pense pas que tenir 444 constant, c'est quelque chose que je serais capable de faire, ouais, d'une montre. là, je pense: ok, c'est cool, fait que on va te voir à l'arrivée. je pense, comme l'année passé, que tu fais le semi ou le marathon, moi je fais le semi, mais c'est, c'est un. enfin, j'ai fais 10 kg cette semaine. clairement, je suis pas 100% frais, mais j'ai fait la technique dont on a parlé aujourd'hui: grosse séance mardi, course dimanche. ok, on va ser ça, sa pas à fond. merci, merci au gars, merci à P là pour coanimer, merci à Charles pontontin, qui est très précieux, et merci à tout le monde qui nous écoute. vous pouvez nous retrouver sur toutes les plateformes: Spotify, Apple podcast, Amazon musicque, et j'en passe. merci encore, les gars. c'était trop cool et on se voit dans un prochain épisode. Ciao."}
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BxzABmMHfHU.txt
🧐 L'ÉPREUVE d'athlétisme la plus PALPITANTE à regarder (1500m). moi, je dis toujours aux gens, ceux qui connaissent pas l'atelé, euh, ils aiment le 100 m, mais ceux qui aiment l'atelé, c'est le 1500, c'est pas compliqué. puis, même des sprinters ou des lanceur, dans l'équipe canadienne, cette année, on s'en parla à la cafétéria, il reconnaissait le fait que le 1500, cette année, c'était fou, comment le niveau était explosé, puis, euh, comment il y avait des temps impressionnants, puis comment, tu sais, même les gens des autres épreuves le reconnaissent, sais fait que c'est, c'est fou quand même. des gens apprécient le fait que ce soit le, le milieu parfait entre le sprint puis l'endurance. je pense.
{'source': 'RunWise_', 'title': "🧐 L'ÉPREUVE d'athlétisme la plus PALPITANTE à regarder (1500m). moi, je dis toujours aux gens, ceux qui connaissent pas l'atelé, euh, ils aiment le 100 m, mais ceux qui aiment l'atelé, c'est le 1500, c'est pas compliqué. puis, même des sprinters ou des lanceur, dans l'équipe canadienne, cette année, on s'en parla à la cafétéria, il reconnaissait le fait que le 1500, cette année, c'était fou, comment le niveau était explosé, puis, euh, comment il y avait des temps impressionnants, puis comment, tu sais, même les gens des autres épreuves le reconnaissent, sais fait que c'est, c'est fou quand même. des gens apprécient le fait que ce soit le, le milieu parfait entre le sprint puis l'endurance. je pense."}
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hVTb6ZkohjM.txt
La COURSE remplie de SURPRISE, définie parfaitement la discipline du 1500m. 😳. est-ce que tu es surpris par le podium du 1500? non, après la demi-finale. avait à pari sur le podium, considérant comment, dans les courses, comment je trouvais que les gars couraient, comment les gars étaient à l'aise, j'aurais, j'aurais mis Josh kur, j'aurais mis Jacob, évidemment. puis, mon troisème pic, c'était Nils Laros. je trouvais que dans les demi-finales, il avait vraiment bien fait, mais il est jeune. puis, justement, il lui manque peut-être de volume pour arriver en finale. fresh, c'est peut-être ça qui lui a manqué. nordas, c'est surprenant, sais rien de moins. là, il a closé en 528, 529 pour une course de 329, c'est stratosphérique, comme comme progression. là, c'est au 400 m, là, c'est pas au 200, 52 m.
{'source': 'RunWise_', 'title': "La COURSE remplie de SURPRISE, définie parfaitement la discipline du 1500m. 😳. est-ce que tu es surpris par le podium du 1500? non, après la demi-finale. avait à pari sur le podium, considérant comment, dans les courses, comment je trouvais que les gars couraient, comment les gars étaient à l'aise, j'aurais, j'aurais mis Josh kur, j'aurais mis Jacob, évidemment. puis, mon troisème pic, c'était Nils Laros. je trouvais que dans les demi-finales, il avait vraiment bien fait, mais il est jeune. puis, justement, il lui manque peut-être de volume pour arriver en finale. fresh, c'est peut-être ça qui lui a manqué. nordas, c'est surprenant, sais rien de moins. là, il a closé en 528, 529 pour une course de 329, c'est stratosphérique, comme comme progression. là, c'est au 400 m, là, c'est pas au 200, 52 m."}
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COURIR quand il y a un DÉCALAGE HORAIRE important, c'est de l'organisation 🫣 au niveau musculaire. je pense que ce qui t'a pas aidé, c'est le décalage horaire aussi. enfin, le jetlac, c'est difficile dans ce sens là, il y a 6h et bah, mine de rien, le sommeil il prend un coup, lèves super tôt, tu dors pas tellement bien. ça, c'est un trucir de l'expérience quand même. bah, c'est pour ça aussi que j'ai que j'ai décidé de venir plus tôt. d'ailleurs, si vous allez faire des courses, comme moi, à l'international, là où vous avez un gros décalage, moi, je conseillerais de de venir au moins 4 jours avant quoi, ouais. puis, en fait, on dit même: une journée par heure, fait qu'idéalement, si tu as 6h, tu voudrais venir une semaine avant si tu veux vraiment que ce soit idéal. ça, arrivé le mardi pour courir le dimanche, et franchement, c'était pas mal. le premier soir, je me suis réveillé à 1h du Matth, mais après, plus ça allait, plus mon réveil se décalait et j'ai vite retrouvé mon rythme. donc, donc, ouais, j'ai, j'ai bien fait exprès de de venir plusieurs jours avant pour éviter de que ça me me desservve trop.
{'source': 'RunWise_', 'title': "COURIR quand il y a un DÉCALAGE HORAIRE important, c'est de l'organisation \U0001fae3 au niveau musculaire. je pense que ce qui t'a pas aidé, c'est le décalage horaire aussi. enfin, le jetlac, c'est difficile dans ce sens là, il y a 6h et bah, mine de rien, le sommeil il prend un coup, lèves super tôt, tu dors pas tellement bien. ça, c'est un trucir de l'expérience quand même. bah, c'est pour ça aussi que j'ai que j'ai décidé de venir plus tôt. d'ailleurs, si vous allez faire des courses, comme moi, à l'international, là où vous avez un gros décalage, moi, je conseillerais de de venir au moins 4 jours avant quoi, ouais. puis, en fait, on dit même: une journée par heure, fait qu'idéalement, si tu as 6h, tu voudrais venir une semaine avant si tu veux vraiment que ce soit idéal. ça, arrivé le mardi pour courir le dimanche, et franchement, c'était pas mal. le premier soir, je me suis réveillé à 1h du Matth, mais après, plus ça allait, plus mon réveil se décalait et j'ai vite retrouvé mon rythme. donc, donc, ouais, j'ai, j'ai bien fait exprès de de venir plusieurs jours avant pour éviter de que ça me me desservve trop."}
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qRU2EMoGxp4.txt
Tu ne dois pas courir TROP vite à l'entraînement, au QUOTIDIEN 🫣. quel est l'aspect le plus surestimé par les coureurs pour arriver à une bonne performance, comme on j tout à l'heure en pensant qu'aller plus vite à l'entraînement ils vont faire mieux en course. donc, l'intensité et la vigueur que tu mets dans les séances de qualité, tu suis d'accord avec ça, toi? oui, définitivement. je pense que ça prend un, un contrôle sur ton entraînement pour t'assurer de de pas te brûler, tout simplement, puis de d'être en mesure d'avoir les ressources nécessaires le jour x, peu importe le type de performance que tu veux aller cherche pour être capable de mettre cartte sur table, sinon c'est comme si tu brûlais un peu trop de cartte à l'avance. ce que je dis à mes coururs maintenant, c'est: c'est pas parce que tu peux que tu dois, c'est un peu comme ça, parce que tu as le pouvoir que tu dois l'utiliser. et j' sble que, pour certains, ils comprennent un peu ultimement, les, les, la littérature scientifique, l'appui aussi, dans le sens que si tu respectes tes zones d'effort correctement, tu vas travailler correctement les qualités visées lors d'un entraînement.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Tu ne dois pas courir TROP vite à l'entraînement, au QUOTIDIEN \U0001fae3. quel est l'aspect le plus surestimé par les coureurs pour arriver à une bonne performance, comme on j tout à l'heure en pensant qu'aller plus vite à l'entraînement ils vont faire mieux en course. donc, l'intensité et la vigueur que tu mets dans les séances de qualité, tu suis d'accord avec ça, toi? oui, définitivement. je pense que ça prend un, un contrôle sur ton entraînement pour t'assurer de de pas te brûler, tout simplement, puis de d'être en mesure d'avoir les ressources nécessaires le jour x, peu importe le type de performance que tu veux aller cherche pour être capable de mettre cartte sur table, sinon c'est comme si tu brûlais un peu trop de cartte à l'avance. ce que je dis à mes coururs maintenant, c'est: c'est pas parce que tu peux que tu dois, c'est un peu comme ça, parce que tu as le pouvoir que tu dois l'utiliser. et j' sble que, pour certains, ils comprennent un peu ultimement, les, les, la littérature scientifique, l'appui aussi, dans le sens que si tu respectes tes zones d'effort correctement, tu vas travailler correctement les qualités visées lors d'un entraînement."}
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RECOPIER à la lettre. l'entraînement des PROS est une grosse ERREUR 😳. au niveau des, des philosophies d'entraînement. est-ce qu'il y a des méthodes, récemment, qui t'ont marqué un peu plus dans quand tu fais tes recherches, tes séminaires, qui que tu trouves valent la peine de d'êre explorer un petit peu plus? ça dépend à quel niveau. mais les double thresold que tu donnais pour les gens qui nous écoutent, parce que les gens, quand ils entendent double thresold direct, ils disent: je vais faire 6 x 2 le matin et 25 x 400 le soir, et mais ils pens pas qu'en fait, il faut que ce soit adapté à la personne, ils veulent faire direct ce que Jacob il fait. là, c'est un peu le problème, fait que toi, tu peux, commme, mettre un peu de pertinence par pour plusieurs. c'est pas par je t, pas pareil pour tous, mais pour plusieurs. à la base, c'est comme des 4 minutes le matin, relativement facile, mais très facile en fait, genre àure marathon à l'URE semi, oui, entre en fait entre plus 30 km, ça, c'est la même chose. puis, la soir, de une minute peut-être P, 15 Kre, pas si dur en fait, en pourcentage profilé. ça ressemblait à peu près ça. non, non, c'est vraiment facile, mais c'est la majorité des gens qui l'ont essayé. ça, ça arrêté beaucoup trop faire de quoi différent.
{'source': 'RunWise_', 'title': "RECOPIER à la lettre. l'entraînement des PROS est une grosse ERREUR 😳. au niveau des, des philosophies d'entraînement. est-ce qu'il y a des méthodes, récemment, qui t'ont marqué un peu plus dans quand tu fais tes recherches, tes séminaires, qui que tu trouves valent la peine de d'êre explorer un petit peu plus? ça dépend à quel niveau. mais les double thresold que tu donnais pour les gens qui nous écoutent, parce que les gens, quand ils entendent double thresold direct, ils disent: je vais faire 6 x 2 le matin et 25 x 400 le soir, et mais ils pens pas qu'en fait, il faut que ce soit adapté à la personne, ils veulent faire direct ce que Jacob il fait. là, c'est un peu le problème, fait que toi, tu peux, commme, mettre un peu de pertinence par pour plusieurs. c'est pas par je t, pas pareil pour tous, mais pour plusieurs. à la base, c'est comme des 4 minutes le matin, relativement facile, mais très facile en fait, genre àure marathon à l'URE semi, oui, entre en fait entre plus 30 km, ça, c'est la même chose. puis, la soir, de une minute peut-être P, 15 Kre, pas si dur en fait, en pourcentage profilé. ça ressemblait à peu près ça. non, non, c'est vraiment facile, mais c'est la majorité des gens qui l'ont essayé. ça, ça arrêté beaucoup trop faire de quoi différent."}
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UbFzR8UxFsI.txt
La pression d'INTERNET subie par les coureurs 😵‍💫, doit bien avoir une archive, de non, on recevait les résultats des courses comme 3 mois après dans la poste. là, tantô, on va parler plus loin, mais c'est un des stress qu' actctuellement, les gens sont pas en forme, ils font une course. je pareil, parce que les gens vont tout voir, vont voir, dem m que j'ai pas bien fait sur Sport stats ou ailleurs, mais à l'époque, tu faisais une mauvaise course, tu avais le temps d'en faire une bonne bien avant que les gens sachent mauvaise. C là c'est à vie. tu sais, si je veux payer un ami sur un semiarathon en 140, bah, ça va être mon nom, une 40, puis c'est correct. c'est juste, c'est plate que tu puisses rien enlever du coup sur internet. il y a des gens, ça les stresse beaucoup. on devrait avoir le droit de que les résultats apparaissent sur, c'est que tu puiss écrir. je pense que, légalement, si tu demandes à de retrait d'information, ils sont obligés de le faire, il me semble. mais c'est juste la procédure qui est un peu compliqué. bref,
{'source': 'RunWise_', 'title': "La pression d'INTERNET subie par les coureurs 😵\u200d💫, doit bien avoir une archive, de non, on recevait les résultats des courses comme 3 mois après dans la poste. là, tantô, on va parler plus loin, mais c'est un des stress qu' actctuellement, les gens sont pas en forme, ils font une course. je pareil, parce que les gens vont tout voir, vont voir, dem m que j'ai pas bien fait sur Sport stats ou ailleurs, mais à l'époque, tu faisais une mauvaise course, tu avais le temps d'en faire une bonne bien avant que les gens sachent mauvaise. C là c'est à vie. tu sais, si je veux payer un ami sur un semiarathon en 140, bah, ça va être mon nom, une 40, puis c'est correct. c'est juste, c'est plate que tu puisses rien enlever du coup sur internet. il y a des gens, ça les stresse beaucoup. on devrait avoir le droit de que les résultats apparaissent sur, c'est que tu puiss écrir. je pense que, légalement, si tu demandes à de retrait d'information, ils sont obligés de le faire, il me semble. mais c'est juste la procédure qui est un peu compliqué. bref,"}
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COURIR sur des parcours vallonnés vous rendra plus FORT 📈. est-ce que tu as l'impression que c'est une question que je me posais récemment? parce que tu vois, là, j'ai fini une semaine à 200, donc, c'est quand même beaucoup. mais tu vois, je fais quand même beaucoup de kilomètres et je me suis rendu compte que ici, j'avais 2000 m de dé plus. tu vois, à la fin, ce qui arrive jamais, tu vois, en viille normalement. est-ce que tu penses que, premièrement, c'est un truc qui fait que tu gagnes plus de forme au Kenya, et est-ce que tu penses que ça peut, d'une certaine façon, remplacer un peu de la muscu? non, je pense, c'est un travail qu'on sous-estime. en fait, c'est un travail naturel de de force, qui fait que aussi, quand on fait ici un 30 kill ou un 40 kill, ça à plus en fait, ouais, j' tout t plus en fait. du coup, c'est dur de quantifier. toi, tu as une idée du des plus que tu fais à la fin d'une semaine. ça ressemble à ça, ou pas trop. ouais, c'est ça en 2, et 3000, c'est r, mais mais ça, pour monter sur des grosses semaines, ça pourrait monter proche de 3000 pour certains. ouais, ouais, ouais. en fait, c'est pour ça qu'ils sont fa rentrer, les, les gagant.
{'source': 'RunWise_', 'title': "COURIR sur des parcours vallonnés vous rendra plus FORT 📈. est-ce que tu as l'impression que c'est une question que je me posais récemment? parce que tu vois, là, j'ai fini une semaine à 200, donc, c'est quand même beaucoup. mais tu vois, je fais quand même beaucoup de kilomètres et je me suis rendu compte que ici, j'avais 2000 m de dé plus. tu vois, à la fin, ce qui arrive jamais, tu vois, en viille normalement. est-ce que tu penses que, premièrement, c'est un truc qui fait que tu gagnes plus de forme au Kenya, et est-ce que tu penses que ça peut, d'une certaine façon, remplacer un peu de la muscu? non, je pense, c'est un travail qu'on sous-estime. en fait, c'est un travail naturel de de force, qui fait que aussi, quand on fait ici un 30 kill ou un 40 kill, ça à plus en fait, ouais, j' tout t plus en fait. du coup, c'est dur de quantifier. toi, tu as une idée du des plus que tu fais à la fin d'une semaine. ça ressemble à ça, ou pas trop. ouais, c'est ça en 2, et 3000, c'est r, mais mais ça, pour monter sur des grosses semaines, ça pourrait monter proche de 3000 pour certains. ouais, ouais, ouais. en fait, c'est pour ça qu'ils sont fa rentrer, les, les gagant."}
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Le RECORD DU MONDE du 1500m sera-t-il battu prochainement? 🫣, puis le 326 de ichamelgir rouge. est-ce que tu penses qu'il va tomber un jour? tout est une question de sil. reste en santé, puis il peut continuer à, à, à bâtir sur son momentum actuel, mais moi je pense que il pourrait le faire. je trouve ça fou. comme tu, on voit plus, on voit jamais de course sous les 327, même sub 328, c'est super rare. là, cette année, c'est arrivé une fois. est-ce que ça arrivé plus? je suis pas sûr, ça arrive pas souvent. non, non, fait tu, imagin, c'est encore une, parce que c'est 326, 0, ce qui rend le record encore plus emblématique, parce que c'est commeme 00, là, c'est que ça veut dire que quelqu'un pourrait faire 325, ça prend 325, c'est, c'est, c'est fou. là, c'est, c'est, c'est dans l'imaginaire de 325, c'est possible.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Le RECORD DU MONDE du 1500m sera-t-il battu prochainement? \U0001fae3, puis le 326 de ichamelgir rouge. est-ce que tu penses qu'il va tomber un jour? tout est une question de sil. reste en santé, puis il peut continuer à, à, à bâtir sur son momentum actuel, mais moi je pense que il pourrait le faire. je trouve ça fou. comme tu, on voit plus, on voit jamais de course sous les 327, même sub 328, c'est super rare. là, cette année, c'est arrivé une fois. est-ce que ça arrivé plus? je suis pas sûr, ça arrive pas souvent. non, non, fait tu, imagin, c'est encore une, parce que c'est 326, 0, ce qui rend le record encore plus emblématique, parce que c'est commeme 00, là, c'est que ça veut dire que quelqu'un pourrait faire 325, ça prend 325, c'est, c'est, c'est fou. là, c'est, c'est, c'est dans l'imaginaire de 325, c'est possible."}
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Comment courir 50 kilomètres sur une SEULE journée d'entraînement? 🧐. tu veux élaborer un petit peu sur qu'est-ce qu'un spécial bloc? spécial bloc, c'est? ouis? estce que la même journée, tu fais deux entraînements. il peut avoir différentes variantes, mais à la base, qui est souvent fait, c'est le matin du Payce marathon, ou tout près, sur des intervalles, sur deux répétitions longues, soit de de fois 10 km ou 10, puis 8, mais ça peut être moins selon le courur, et l'après-midi tu fais des intervalles, mais toujours environ la même intensité que tu as fait le matin, mais tu es déjà fatigué. donc, le cumul de l'entraînement dans la M zone est énorme. donc, ça amène une grande fatigue et, par défaut, on a cro que çaè l'origine du double trèchaude. finalement, d' autre façon, un peu ou çable, mais c'estit peut-être plus de kilomètr dans la journée. des fois, ça me faisait presque, ça faisait des bonnes journées en effet, surtout quand tu limite les consommation de glucide aussi. ouais, moi je le faisais plus, ça marchait mieux.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Comment courir 50 kilomètres sur une SEULE journée d'entraînement? 🧐. tu veux élaborer un petit peu sur qu'est-ce qu'un spécial bloc? spécial bloc, c'est? ouis? estce que la même journée, tu fais deux entraînements. il peut avoir différentes variantes, mais à la base, qui est souvent fait, c'est le matin du Payce marathon, ou tout près, sur des intervalles, sur deux répétitions longues, soit de de fois 10 km ou 10, puis 8, mais ça peut être moins selon le courur, et l'après-midi tu fais des intervalles, mais toujours environ la même intensité que tu as fait le matin, mais tu es déjà fatigué. donc, le cumul de l'entraînement dans la M zone est énorme. donc, ça amène une grande fatigue et, par défaut, on a cro que çaè l'origine du double trèchaude. finalement, d' autre façon, un peu ou çable, mais c'estit peut-être plus de kilomètr dans la journée. des fois, ça me faisait presque, ça faisait des bonnes journées en effet, surtout quand tu limite les consommation de glucide aussi. ouais, moi je le faisais plus, ça marchait mieux."}
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🏋️. Quelle est l'IMPORTANCE de la musculation ainsi que son RÔLE selon la distance visée? 🧐. je pense que pratiquement tous les demifondeurs font de la muscu ou une forme de muscu. le plus intéressant, c'est quand on arrive sur le, vraiment les, les distances d'endurance. donc, 5000, je pense que c'est encore pas mal de puissance à un certain niveau. mais quand on arrive sur du 10000 et plus, semi et marathon, c'est là où je pense que le rôle de la muscu, pas moins important, mais va être différent. moi, je pense que le premier rôle de la muscu pour des marathoniens, semi et tout ça, va être la prévention de blessure. déjà, donc, comme on a dit que le volume, puis la constance, céit, le plus important pour progresser, si tu te blesses pas, tu as un avantage. donc, là, la muscu, elle, aurait un effet ind sur la performance, qui est de d'avoir de la constance et de pas se blesser. est-ce que la muscu, elle, va avoir un effet direct sur la perf marathon? il y a pas mal d'études qui montrent que oui, quand même. on parle d'un pourcentage entre 1 et 2 % d'amélioration de la performance, quand même, ce qui est quand même beaucoup, ce qui est à peu près équivalent aux chaussures carbone, sauf que les chaussures carbone, c'est beaucoup moins de temps.
{'source': 'RunWise_', 'title': "🏋️. Quelle est l'IMPORTANCE de la musculation ainsi que son RÔLE selon la distance visée? 🧐. je pense que pratiquement tous les demifondeurs font de la muscu ou une forme de muscu. le plus intéressant, c'est quand on arrive sur le, vraiment les, les distances d'endurance. donc, 5000, je pense que c'est encore pas mal de puissance à un certain niveau. mais quand on arrive sur du 10000 et plus, semi et marathon, c'est là où je pense que le rôle de la muscu, pas moins important, mais va être différent. moi, je pense que le premier rôle de la muscu pour des marathoniens, semi et tout ça, va être la prévention de blessure. déjà, donc, comme on a dit que le volume, puis la constance, céit, le plus important pour progresser, si tu te blesses pas, tu as un avantage. donc, là, la muscu, elle, aurait un effet ind sur la performance, qui est de d'avoir de la constance et de pas se blesser. est-ce que la muscu, elle, va avoir un effet direct sur la perf marathon? il y a pas mal d'études qui montrent que oui, quand même. on parle d'un pourcentage entre 1 et 2 % d'amélioration de la performance, quand même, ce qui est quand même beaucoup, ce qui est à peu près équivalent aux chaussures carbone, sauf que les chaussures carbone, c'est beaucoup moins de temps."}
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Les ATHLÈTES sont capables de performer durant toute l'année. 🧐 est-ce que tu saurais décrire en terme physiologique? dans quelle idéologie, s'il y en a une, mais c'est jamais aussi simple que ça. tu es parce que tu es, ouais, mais comme entraînement, je réponds pas directement à la question, mais je vais essayer d'utiliser une périodisation qui se rapproche d'une périodisation en bloc. donc, on va focuser sur une qualité physiologique pour une certaine durée donnée, où on va mettre vraiment de l'emphase là-dessus. donc, puis, après ça, on va avoir une petite transition, on va ESS d'avoir une performance qui suit ce bloc là de préparation. donc, l'objectif de ce modèle là, c'est d'essayer de quitter le modèle de périodisation à pque unique, dou le pic. donc, on voit que le le monde sportif, surtout d'autres sports, mais aléti, de plus en plus, s'éloigne de la croyance où on a un moment de performance dans l'année, puis c'est tout. et on voit, au tennis, les athlètes sont en mesure de performer à l'année longue. donc, il y a d'autres en jeux qui qui se passent, mais en athlétisme, selon moi, c'est c'est le marathon est peut-être différent avec le volume d'entraînement que ça prend, mais pour des courses en de demi-fond et cetera, je pense que les athlètes devraient être en mesure, à l'année longue d'être capable de performer très près de leur record personnel.
{'source': 'RunWise_', 'title': "Les ATHLÈTES sont capables de performer durant toute l'année. 🧐 est-ce que tu saurais décrire en terme physiologique? dans quelle idéologie, s'il y en a une, mais c'est jamais aussi simple que ça. tu es parce que tu es, ouais, mais comme entraînement, je réponds pas directement à la question, mais je vais essayer d'utiliser une périodisation qui se rapproche d'une périodisation en bloc. donc, on va focuser sur une qualité physiologique pour une certaine durée donnée, où on va mettre vraiment de l'emphase là-dessus. donc, puis, après ça, on va avoir une petite transition, on va ESS d'avoir une performance qui suit ce bloc là de préparation. donc, l'objectif de ce modèle là, c'est d'essayer de quitter le modèle de périodisation à pque unique, dou le pic. donc, on voit que le le monde sportif, surtout d'autres sports, mais aléti, de plus en plus, s'éloigne de la croyance où on a un moment de performance dans l'année, puis c'est tout. et on voit, au tennis, les athlètes sont en mesure de performer à l'année longue. donc, il y a d'autres en jeux qui qui se passent, mais en athlétisme, selon moi, c'est c'est le marathon est peut-être différent avec le volume d'entraînement que ça prend, mais pour des courses en de demi-fond et cetera, je pense que les athlètes devraient être en mesure, à l'année longue d'être capable de performer très près de leur record personnel."}
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q8sMGWE9diw.txt
COACHER tous les NIVEAUX est une RICHESSE pour l'entraîneur en course à pied. 👀. vos prépas vont ressembler. je vais donner toujours autant de ma personne, peu importe le niveau. moi, je suis hyper excité, en fait, pour le coureur. honnêtement, j'adore coacher des gens qui font du haut niveau, parce que je me projette, je connais ça, c'est des temps qui qui ressemblent au mien. mais j'ai énormément de plaisir aussi à coacher des débutants, parce que on fait des sauts géant, et ça, on le fait pas avec des élites. et quand tu commences avec un mec, qu'il arrive, il fait 1h au 10 et que un an plus tard, il tape un 38, c'est énorme. tu, tu as gagné 22 minutes, mon garsit que, et puis c'est con. mais quelqu'un qui arrive, de très débutant sédentaire, qui devient un athlète, parce que quand tu passes de 1h à 38 minutes, tu deviens un athlète. là, tu sais c'est, tu imagines le saut, là, c'est énorme. bah, la personne, ça change 10 fois plus sa vie. en fait, qu'un élite passe de 30 à 29, 30, tu vois, parce qu'en fait le mec était déjà dans une case. tu vois, fait, il y a ça que j'aime beaucoup avec les, les débutants.
{'source': 'RunWise_', 'title': "COACHER tous les NIVEAUX est une RICHESSE pour l'entraîneur en course à pied. 👀. vos prépas vont ressembler. je vais donner toujours autant de ma personne, peu importe le niveau. moi, je suis hyper excité, en fait, pour le coureur. honnêtement, j'adore coacher des gens qui font du haut niveau, parce que je me projette, je connais ça, c'est des temps qui qui ressemblent au mien. mais j'ai énormément de plaisir aussi à coacher des débutants, parce que on fait des sauts géant, et ça, on le fait pas avec des élites. et quand tu commences avec un mec, qu'il arrive, il fait 1h au 10 et que un an plus tard, il tape un 38, c'est énorme. tu, tu as gagné 22 minutes, mon garsit que, et puis c'est con. mais quelqu'un qui arrive, de très débutant sédentaire, qui devient un athlète, parce que quand tu passes de 1h à 38 minutes, tu deviens un athlète. là, tu sais c'est, tu imagines le saut, là, c'est énorme. bah, la personne, ça change 10 fois plus sa vie. en fait, qu'un élite passe de 30 à 29, 30, tu vois, parce qu'en fait le mec était déjà dans une case. tu vois, fait, il y a ça que j'aime beaucoup avec les, les débutants."}
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